INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE
DE MBANZA- NGUNGU
B.P. 127
MBANZA-NGUNGU
BAS-CONGO
SCIENTIA SPLENDET ET CONSCIENTIA
SECTION TECHNIQUE DEPARTEMENT DES SCIENCES
COMMERCIALES ET ADMINISTRATIVES
IMPACT DES EXPORTATIONS DANS LE PRODUIT INTERIEUR
BRUT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DE 1990 A 2009 PAR Dieu
Merci BISALU YEBO
dieubisalu@yahoo.fr TRAVAIL
DE FIN D'ETUDES
Présenté et Soutenu en vue d'obtention du
Grade de Gradué en Pédagogie Appliquée
Option : Sciences Commerciales et Administratives
Directeur : Richard MBUMBA PHAMBU
ASSISTANT
DEDICACE
A nos parents Edouard NZEZA YEBO et Gaby BISALU SITA pour nous
avoir donné la vie,
A nos Frères St Thomas BISALU BINTUMA et belle soeur
Madeleine MAKAYA LUWENGO pour tant de sacrifices consacrés à
l'égard de nos études.
Nous dédions ce Travail.
3 REMERCIEMENTS
A la fin de notre formation de graduat, il nous est d'un
agréable devoir de manifester notre sympathie et notre reconnaissance
à tous ceux qui ont rendu possible la réalisation de ce
Travail.
Nous adressons nos sincères remerciements à
l'Assistant Richard MBUMBA PHAMBU, Directeur du Présent travail, pour
son sens de bienveillance et sa disponibilité permanente.
Notre reconnaissance aux autorités de notre institution,
Professeur Abbé Pierre NTIAMA NSIKU et ses collaborateurs.
Que les enseignants qui ont assuré notre formation
durant le cycle de graduat, C.T. Oscar BABANZILA, CT Cathy MABENGE, CT Don
MUSONI, CT Didier BONZEKE, CT St Paul MBUMBA, ASS. Richard MBUMBA, ASS. Blaise
MBUYAMBA, ASS. MENO, ASS. Ruffin NGOIE et les autres, trouvent ici l'expression
notre reconnaissance.
Nous remercions nos Frères et soeur de la famille YEBO
pour tant d'affectation fraternelle à notre égard. Citons :
Trésor KIOMBA, Yves YEBO, Audry MBIDI, et Ange LUTAKU.
Nos remerciements au Chef d'antenne Didier KEMBO,
secrétaire Guy LUEKI et Franklin de l'ONGD « GIVAC »
MBANZA-NGUNGU pour leurs soutiens matériels.
Notre pensée est également tournée
à nos amis de tous les jours pur leurs conseils et leurs soutiens. Il
s'agit de : Sylvain TAMBWE, Flavien NDILU, Hugues MUZANDU, Junette KITENGE,
Gloria, MATUNDA, Laurette KULEFA, Osée SHAMPA, Reagan YANIONGO, Nathalie
KALEMA, Cédrick LELO, Rosette NGOY, Jansky BESEKUAU...
Nous gardons la même pensée pour nos condisciples
de promotion des études supérieures. Nous pouvons citer :
Trésor BIKADIMINI, Sr BUHIKA, Exaucé LUMBU, Armand MAYINDU,
Béatrice BALELE, Trésor MBUKU, Dieu merci MUNSANSA, Reagan
MAKANZU, Bijou MANGALA, Alain MPELA, Dieu BUEYA, Francis BOMOLO, Xavier KANGA,
Ousmane MBONDO et les autres trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Pour finir, à tous ceux qui, moralement ou
matériellement, intellectuellement ou spirituellement, ont
contribué à notre formation, nous leurs disons un grand merci.
Dieu merci BISALU YEBO
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
L'économie de la République Démocratique
du Congo serait l'une des économies les moins compétitives du
monde à l'instar des autres pays de l'Afrique subsaharienne. Son
économie était handicapée par certaines situations
économiques dramatiques et des guerres successives durant les
années 1992 à 2004. Toutes ces situations seraient
caractérisées essentiellement par le ralentissement sensible de
la croissance économique, une baisse importe de revenu par habitant et
l'aggravation des déséquilibres internes er externes
(détérioration de la balance des paiements, déficits
publics croissants,...).
Pour remédier à cette situation, le pays s'est
engagé dans un processus de libéralisation de son économie
sous l'égide des institutions de Bretton Woods, d'énormes
reformes couvrant tous les domaines de la vie économique ont
été mises en oeuvre et celles relatives à la politique
commerciale.
Il est couramment admis que le commerce constitue en
déterminant important de la croissance économique à long
terme. Les politiques économiques privilégiant la croissance des
exportations et la libéralisation commerciale ont été au
cu coeur des stratégies recommandées aux pays en
développement.
Pa ailleurs, les exportations de la RD Congo sont
constituées des minerais (cuivre, cobalt, diamant, or, coltan,...) mais
aussi de quelques produits agricoles et manufacturiers dont une partie est
consommée localement. Une croissance des exportations jouera
considérablement sur les recettes issues des exportations et sur la
performance économique du pays.
Pour ce faire, nous formulons les interrogations suivantes :
· · Quelle est la nature de la relation entre le
PIB et les exportations ?
· · Quel est l'impact des exportations dans le
PIB de la RD Congo durant la période sous examen.
0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Compte tenu de la préoccupation évoquée
ci-haut, nous pouvons
supposer que :
· · La nature de la relation entre le PIB et
les Exportations serait positive car plus qu'on exporte plus on
réaliserait des recettes ;
· · les Exportations auraient de l'impact
considérable dans le PIB de la RD Congo durant la période sous
étude.
5
0.3. INTERET DU SUJET
Ecrire un travail scientifique n'est pas du hasard, le
rédacteur a toujours été motivé par quelque chose :
la présente étude comporte des informations et renseignements sur
la République Démocratique du Congo pouvant intéresser le
lecteur à connaitre la structure économique du pays et à
quel point il est ouvert aux autres économies
étrangères.
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL
Tout travail scientifique doit être limité dans
le temps et dans l'espace. Dans le temps, nous avons pris la période
allant de 1990 jusqu'à 2009, et dans l'espace, nous avons retenu la
République Démocratique du Congo.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
La méthode peut être comprise comme une
démarche permettant d'atteindre un objectif. Celle de la présente
étude est de vérifier à quel point les exportations
influencent le Produit Intérieur Brut de la RD Congo. Pour y arriver,
nous avions utilisé la méthode analytique, comparative et
statistique.
Et tout au long de ce Travail, la technique documentaire nous
a permis de consulter un certain nombre d'ouvrages et Cours ayant un rapport
étroit avec le sujet. A l'aide de cette technique, pour la collecte de
données nécessaires, nous avions eu également le soin
d'exploiter les rapports de la Banque Centrale du Congo(BCC) et certains
documents tirés de l'internet.
Enfin le logiciel EXCEL nous a permis de calculer et de
présenter de différents graphiques à partir de
données nécessaires à cette étude.
0.6. DIVISION DU TRAVAIL
Le présent Travail est subdivisé en deux
chapitres, excepté l'Introduction et la Conclusion. Le premier Chapitre
porte sur les Généralités sur le Commerce International et
l'Economie Ouverte et le second porte sur la Présentation de
l'économie de RD Congo et analyses de données.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL
ET ÉCONOMIE OUVERTE
Dans ce chapitre, Il s'agit de présenter d'une
manière ordonnée les nombreuses théories et analyses qui
éclairent notre sujet de travail. Il portera essentiellement sur deux
sections principales. La première section présente les
généralités théoriques sur le commerce
international et la seconde section sur les généralités
sur l'économie ouverte.
SECTION I : GENERALITES SUR LE COMMERCE
INETRNATIONAL
Après avoir donné une notion sur le commerce en
général dans son premier point, le second point parlera de la
généralité sur le commerce international.
I.1.1. NOTION SUR LE COMMERCE
Avant d'aborder la notion sur le commerce international, il
s'avère important de dire ce que c'est le commerce, ensuite de voir
comment l'homme est --il arrivé à le pratiquer et enfin, comment
celui-ci a évolué au fil du temps.
I.1.1.1. DEFINITION DU COMMERCE
Le commerce est défini comme étant un
échange de produits et services en vue de réaliser un
bénéfice1.
Cette activité d'échange de biens et services
contre leurs valeurs en monnaie génère d'autres ressources
financières. L'élément de base de cet échange
commercial est la réalisation d'un excédent financier. Ce dernier
permet d'accroitre davantage les ressources financières de l'individu ou
du pays qui se lance dans le commerce.
Ainsi nous pouvons dire, le commerce constitue un moyen qui
permet de se procurer de nouvelles ressources financières dans le seul
but d'accroitre l'ensemble des avoirs ou des richesses d'un individu ou un
pays.
Nous verrons à travers le point qui suit comment l'homme
est arrivé à procéder à l'échange de biens
et services.
1A. VERHULST, Organisation et documents de
commerce intérieur - arithmétique commerciale, Kinshasa,
CRP, 1985, p 9.
I.1.1.2. INTERDEPENDANCE DE L'HOMME AU COMMERCE2
Tout homme éprouve deux différents types de
besoins, psychologiques et physiques. Pour qu'il arrive à satisfaire
tous ses besoins, il se procure de choses matérielles ou
immatérielles que l'on appelle Biens, en mettant en oeuvre sa force
physique, ses connaissances et son habileté.
De nos jours, les besoins humains sont tellement
diversifiés que l'homme n'est plus à même de produire seul
tous les biens nécessaires pour la satisfaction de ses besoins. Sa
capacité de produire un seul ou quelques biens pour satisfaire un seul
ou quelques besoins est limitée. C'est alors qu'il cherchera à
échanger le surplus de sa production contre les Biens et Services
produits par d'autres membres de la Société afin de satisfaire
les autres besoins restants. De cette division du travail découle
l'interdépendance des habitants d'une même ville, d'un même
pays voire de plusieurs Pays. C'est ainsi qu'est né l'Échange.
Nous venons de montrer que l'échange est né par
l'incapacité de l'homme de produire tout seul de Biens et Services
pouvant satisfaire à tous ses besoins diversifiés.
L'essentiel de point suivant sera de montrer de quelle
manière cet échange ou commerce à évoluer au fil du
temps.
I.1.1.3. ÉVOLUTION DU COMMERCE
A l'origine, tous les échanges ne se faisaient qu'en
nature, le Troc (Bien contre bien) et cela présentait des graves
inconvénients et difficultés.
L'utilisation d'une tierce marchandise, la monnaie, comme
moyen d'échange intermédiaire communément
apprécié par les peuples de l'époque, a facilité
les échanges3. Grace à elle, la monnaie,
l'échange d'un bien contre un autre est découpé en deux
opérations successives, la vente et l'achat ; et désormais la
valeur de tout bien à échanger porte ainsi un
prix4.
Ce dernier est considéré comme un
dénominateur permettant d'ajouter les uns aux autres tous les biens
différents que nous produisons5. La valeur des Biens et
Services exprimée en monnaie est devenue pour tout le monde comme un
passage obligé pour acquérir un certain nombre de Biens ou
services dont on a besoin et de connaitre combien d'unités
monétaires doit - on dépenser pour cette acquisition.
Au fil du temps, le commerce s'est développé et
devenu international. Une nation donnée pouvait alors s'échanger
avec une autre tout en tenant compte de certaines exigences du commerce
international.
2ILASHI UNSHENGWO, NSELE MABI, Cours de documents
commerciaux, G1 SEG, UNIKIN, 2010, p 1-2 (Inédit)
3A. VERHULST, op.cit, p 9.
4A. NYENGA, Cours de documents commerciaux,
G1 SCAD, ISP Mbanza-ngungu, 2006 - 2007, p. 1 (Inédit.)
5R. MARSHAL et al. , Introduction au raisonnement
économique, Nouveau Horizon, New York, 1969, p. 18.
I.1.2. GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL
Dans ce point, après la définition du Commerce
international, nous parlerons des différentes Théories et de
Politiques liées au Commerce international.
I.1.2.1. DEFINITION
Le commerce international est défini alors comme
étant un échange de Biens ou Services entre les nations, et c'est
le franchissement d'une frontière lors du déplacement d'un Bien
ou à l'occasion de la fourniture d'un Service qui détermine le
caractère international de l'échange6.
Nous pouvons donc dire que le commerce international est
l'ensemble des opérations se rapportant aux achats et ventes de biens ou
services entre des différents pays.
Le commerce international se divise principalement en :
· · Commerce d'importation
C'est celui qui consiste à l'achat des biens ou services
à l'étranger dans le but d'une consommation domestique ;
· · Commerce d'exportation
Il consiste à écouler des biens ou services au
reste du monde ;
· · Commerce de transit
Ici les biens ou services vendus ne font que passer par le
pays7.
En d'autre terme, un pays X vend et expédie les
marchandises pour la consommation au pays Z, sans payer le droit
d'entrée, passant par le pays Y.
Il sied de noter qu'au regard de franchissement d'une
frontière à une autre, vers la fin de XVIIIème
siècle, cet échange international de Biens et de Services d'un
pays à un autre a fait l'objet d'un débat entre deux principales
Politiques commerciales de cette époque, le Libre-échange et Le
Protectionnisme.
La première politique encourageait la liberté
mondiale des échanges de Biens économiques et services et la
seconde empêchait tout échange à l'extérieur aux
moyens de droits de douane.
6www.universalis.fr/encyclopédia/commerce-international-Théorie/
(26/04/2011) 7A. VERHULST, op.cit. , p.11
9
Arrivé à la fin du XIXème siècle,
les puissances économiques de l'époque, les
Libre-échangistes, ont cherché la manière dont ils
pouvaient favoriser les échanges internationaux.
Ainsi en 1947, un Accord Général sur les Tarifs
Douaniers et le Commerce (en anglais, Général Agreement on Tarifs
and Trade « GATT ») était signé. Cet accord avait
imposé aux pays des principes du commerce international et
organisé des négociations commerciales entre les pays
membres8.
Après plusieurs concertations, le 1er
janvier 1995, le GATT est substitué à l'Organisation Mondiale de
Commerce (OMC). Cette Organisation Internationale s'occupe des règles
régissant les échanges internationaux et son siège se
trouve actuellement au centre William Rappaud9.
De nos jours, l'OMC favorise l'ouverture commerciale des
différentes nations et suit deux objectifs majeurs : assurer le respect
des règles des échanges internationaux et surveiller les
pratiques commerciales entre les nations. En outre, l'OMC initie et guide
également la concertation et les actions multilatérales de
coopérations du FMI, BM ou d'autres organismes spécialisés
de l'ONU10.
C'est de cette manière que le commerce essaie de
s'organiser au niveau international.
I.1.2.2. THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
Il s'agit ici des théories qui expliquent les
conditions des échanges internationaux et les différents flux
d'échanges entre pays. Nous parlerons de deux théories
principales de l'histoire du commerce international, des théories
Classiques et des théories de Mercantilisme.
I.1.2.2.1. THEORIES CLASSIQUES
Elles montrent que le commerce international n'est pas un jeu
à somme nulle et expliquent comment la spécialisation des pays
dans certains types de Biens et l'échange sont à l'origine d'un
gain net. Pour elles, Les échanges internationaux sont profitables entre
deux pays échangistes à ce sens qu'ils contribuent à faire
utiliser de façon efficace les ressources limitées, à
porter la production au maximum et satisfaire les besoins sur une grande
échelle11.
C'est que les classiques cherchent à montrer par leurs
théories afin d'encourager la liberté des échanges
internationaux.
8R. DEBOURSE, Economie de développement,
informations à l'économie politique, Kinshasa, CRP,
2005, p79. 9
http://fr.wikipedia.org/wiki/ThéorieducommerceInternational
(26/04/2011)
10R. DEBOURSE, op.cit. , p.81-- 82
11R. MARSHAL, op.cit. , p179.
10
I.1.2.2.1.1. THEORIE DE L'AVANTAGE ABSOLU
Adam SMITH (5/06/1723 - 17/07/1790) reste dans l'histoire
comme le père de la science économique moderne par son oeuvre la
Richesse des nations en 1776. Cette oeuvre fut un
événement important pour ce qui est de l'analyse du commerce et
interdépendance internationaux12. Pour qu'un échange
soit profitable à un pays qui se lance dans le commerce international,
cette théorie montre que celui-ci ne peut procéder à cet
échange international que s'il produit un Bien ou un Service moins cher
que les autres pays. En d'autre terme, celui-ci n'exporte que s'il consomme le
moins de facteurs de production pour la fabrication de ces Biens ou services
que les autres.
Son coût de production doit être inférieur
à celui des autres pays. Ainsi doit- il se spécialiser dans la
production à laquelle il est le plus efficace afin d'obtenir cet
avantage et l'échange reposera alors sur des différentes absolues
du coüt de production13.
Par conséquent, nous pouvons dire qu'un pays A dispose
d'un avantage absolu sur le pays B dans la production d'un Bien ou d'un service
donné si celui-ci produit une unité du Bien ou Service
considéré avec moins d'heures de travail que le pays B.
I.1.2.2.1.2. THEORIE DE L'AVANTAGE COMPARATIF
Élaborée par l'économiste anglais, David
RICARDO (19/04/1772 - 11/09/123) à travers son oeuvre Principes de
l'économie politique et de taxation en 1817. David RICARDO,
inspiré par le texte d'A. SMITH, montre qu'un pays peut se
spécialiser non pas dans les productions de Biens et services
exportables où il a un avantage absolu, cependant il a
intérêt à se spécialiser dans la production pour
laquelle il est relativement le plus efficace. Les coûts de production
étant mesuré en heures de travail, ce sont donc les
différences de productivité du travail (quantité produite
par heure de travail) qui gouvernent la spécialisation internationale
des pays. Cet avantage est issu de rapport de couts de production de biens ou
services exportables respectivement dans chacun de pays14.
I.1.2.2.1.3. THEORIE DE VALEUR
INTERNATIONALE15
John Stuart SMILL (1806 - 1873) complète l'analyse de
RICARDO tout en précisant des gains issus de l'échange entre pays
à l'application de la loi de l'offre te de la demande. Cette
théorie essaie d'expliquer d'une certaine manière comment un pays
peut tirer de gains nécessaires dans l'application de cette loi sur le
marché international de la même manière qu'elle est
appliquée sur le marché national pour chacun des biens
considérés.
12
http://fr.wikipedia.org/wiki/ThéorieducommerceInternational
(page consultée le 26/04/2011) 13R. BARRE, Economie
politique, Paris, PUF, 1956, p640
14R. BARRE, op.cit., p 640 - 641.
15Idem, p642-644.
Car cela réagit de la même manière sur le
plan national qu'international. C'est ainsi que son analyse au travers la loi
de l'offre et de la demande permet de dire quel est le pays gagnant plus dans
l'échange : c'est celui dont les biens ou services sont beaucoup plus
demandés à l'étranger et qui ne demande luimême le
moins de biens à l'étranger. La différence constituera
alors les exportations nettes ou des ressources financières nettes de
commerce international.
I.1.2.2.1.4. THEORIE
D'HECKSHER-OHLIN16
Selon l'analyse faite par Eli HECKSHER (1879 - 1952) et Berli
OHLIN (1899 - 1979), les pays ont intérêt à se
spécialiser dans la production de Biens et services exportables
mobilisant les facteurs de production qu'ils possèdent en abondance et
à importer les Biens et services incorporant les facteurs de production
qui leur manquent. Cette théorie considère que l'intensité
relative en facteurs de production est l'élément de base à
tenir en compte lorsqu'un pays veut écouler à l'étranger
les excédents de sa production.
Pour ainsi dire qu'elle tient généralement
compte de ressources considérables des facteurs du capital et du travail
seulement ayant concouru à la production de biens ou services
destinés à être exportés.
Expliquons cela par un simple exemple : Considérons
deux pays, la RD Congo et la Chine ; produisant respectivement deux types de
biens, Maïs et Vêtements tout en combinant chacun pour la production
de leurs Biens de facteurs, Nature et Travail. La RD Congo possède en
abondance le facteur Nature et moins le Travail alors que le Chine
possède le facteur Travail en abondance et moins Nature. C'est ainsi que
la RD Congo exportera les maïs comme un Bien intensif en facteur Nature et
la Chine va exporter à la RD Congo les vêtements comme un Bien
intensif en facteur de Travail.17
I.1.2.2.2. THEORIE DE
MERCANTILISME18
D'après les partisans de cette théorie,
l'échange extérieur est une source essentielle de la richesse
d'un pays ne profitant qu'aux plus forts. Ils préconisent la politique
de la protection de la production nationale à la concurrence de
l`étranger par des mesures douanières ou non douanières et
développent également une politique d'accumulation des
métaux précieux qui constituent une source essentielle de la
richesse du pays. Sur base de cette accumulation, un pays arriverait à
exporter plus de Biens et services qu'il n'importe lui-même et ses
excédents commerciaux lui sont toujours avantageux au détriment
des autres pays coéchangistes.
16S. D'AGOSTINO, Libre-échange et
protectionnisme, Paris, Bréal, 2003, p18.
17 R. MBUMBA, Cours de l'économie politique
II, ISP/Mbanza-ngungu, 2010 - 2011, p 97 (Inédit)
18
http://www.memoireonline.com/12/08/1727/Incidence-du-commerce-international-sur-le-developpementeconomique-de-la-RD-Congo.html
(page consultée 18/06/2010)
Pour ce qui est de produits ou services à
échanger entre les pays, de nos jours, il est important de noter que le
commerce intra-branche se développe de manière forte dans le
monde du commerce international que le commerce interbranche.
Les pays s'échangent de produits similaires qui
appartiennent à une même branche d'activité, alors que,
traditionnellement, les échanges commerciaux se faisaient d'une
manière croisé pour le respect de la logique classique de
division internationale du travail19.
I.1.2.3. POLITIQUES DE COMMERCE INTERNATIONAL
Nous parlerons de deux grandes politiques économiques
du commerce international qu'un pays pourra opter pour la bonne marche de son
économie dans son ensemble.
I.1.2.3.1. PROTECTION COMMERCIALE
(PROTECTIONNISME)20
Définie comme étant des mesures prises afin de
limiter les importations et poursuivre habituellement l'objectif de
protéger les producteurs nationaux de la concurrence
étrangère dans les secteurs en concurrence avec les importations.
Les partisans de cette politique économique trouvent leurs appuis pour
justifier cette protection commerciale sur certain nombre d'arguments dont les
plus courants sont la sécurité nationale, la création
d'emplois et l''argument des industries naissantes. De nos jours, les moyens ou
instruments les plus et couramment utilisés pour réussir cette
protection commerciale dans un pays sont les tarifs douaniers et les quotas
d'importation.
I.1.2.3.2. LIBRE-ÉCHANGE
La politique du libre-échange encourage la
liberté de la circulation mondiale de tous les Biens économiques
notamment les produits, des services et de la monnaie, et préconise la
suppression de tous les freins (Tarifs douaniers et quotas d'importation) aux
échanges internationaux. Cette liberté des échanges
commerciaux entre pays permet à ce que chaque pays échangiste
puisse spécialiser dans la production de Biens et services à
moindre cout qui lui permet d'en tirer des excédents commerciaux
adéquats lors des échanges21.
Alors, lorsqu'un pays ouvre ses portes aux échanges
internationaux, les entreprises nationales, autrefois protégées
du reste du monde, chercheront à se moderniser, au risque de
disparaitre, en se procurant des matériels et machines beaucoup plus
performants qu'avant et en améliorant leurs méthodes de gestion
afin de faire face à la concurrence étrangère. A l'aide de
cette ouverture, l'étendue du
19J-Y. CAPUL, O. GARNIER, Dictionnaire
d'économie et de sciences sociales, Paris, Hatier, p144
20P. KRUGMAN, R. WELLS, Microéconomie, Bruxelles,
Economica, 2003, p 377-383.
21 R. DEBOURS, op.cit., p78
marché sera également élargie et plus
avantageuse pour l'acquisition de ressources nécessaires22.
L'ouverture d'une économie revient donc à participer à un
plus grand marché et à bénéficier de techniques de
travail plus efficaces qu'avant.
SECTION II GENARALITES DE L'ECONOMIE OUVERTE
A travers ce point, nous allons montrer comment fonctionne une
économie ouverte et maitriser certaines variables intervenant dans la
relation d'échange entre pays. Nous verrons comment la production d'une
économie est mesurée et la structure de Dépenses de cette
production, et différents Flux de biens et services et des capitaux.
I.2.1. PRODUCTION ET DEPENSES NATIONALES D'UNE ECONOMIE
D'abord, Il s'agira de connaitre comment une économie
arrive à estimer l'ensemble de la production sur le territoire national
en unité monétaire, puis de connaitre sur quels facteurs qu'elle
peut s'appuyer afin de produire davantage dans les années avenirs et
enfin comment - est ce que cette production sera utilisée sur l'ensemble
du territoire national.
I.2.1.1. PRODUCTION D'UNE ECONOMIE
Le niveau de production de Biens ou services d'une
économie dépend des possibilités de production, de
l'efficacité avec laquelle elle utilise son potentiel en ressources et
de la technologie qu'elle utilise afin de produire23. Autrement nous
pouvons dire que le niveau de production de biens et services d'une
économie dépend de son niveau de productivité. L'analyse
de la productivité d'un élément concourant à la
production consiste à faire l'étude de la contribution en nombre
d'unités de cet élément dans la réalisation d'un
Bien.
La productivité est une fonction d`un certain nombre de
facteurs :
> Capital physique : L'ensemble des outils utilisés
pour la production d'un bien et service ;
> Capital humain : l'ensemble des connaissances, talents et
compétences ;
> Travail : l'ensemble des individus contribuant à la
production de Biens et services ;
> Ressources naturelles : l'ensemble de Biens naturels que
possède une économie.
22 J. BREMOND et al. , Sciences économiques
et sociales, Paris, Hatier, 1988, p149
23 A. NSHUE MBO MOKIME, Macroéconomie :
théories et exercices résolus, Kinshasa, Université
protestante au Congo, 2007, p
La combinaison de tous ces facteurs détermine le niveau
de productivité d'une économie tout en tenant également
compte de son niveau de savoir technologique24.
I.2.1.1.1. FONCTION DE LA
PRODUCTION25
La fonction de production exprime le niveau de relation de la
technologie existant entre la production de Biens (Y) et les facteurs de
production : Travail L, capital physique K, Capital humain H et Ressources
naturelles N. Elle peut alors s'écrire de la manière suivante
:
Y = A.F (L, K, H, N)
Cette équation montre comment la combinaison de ces
facteurs de production selon les exigences de la technologie fixées pour
qu'une économie arrive à produire Y, destiné à
couvrir la consommation nationale et son excédent à être
écoulé à l'étranger. Toute chose restant
égale par ailleurs, tout accroissement de niveau de technologie dans une
économie permet à celle-ci de produire de plus en plus de Biens
pour une combinaison donnée de facteurs de production.
I.2.1.1.2. MESURE EN UNITE MONETAIRE DE LA PRODUCTION
D'UNE ECONOMIE
La valeur monétaire de tous les Biens et services
produits par une économie est déterminée par un indicateur
statistique que les économistes appellent Le Produit Intérieur
Brut (PIB). Le Produit intérieur brut est la somme en valeurs de biens
et services qui constituent la production des unités économiques
établies sur le territoire national d'un pays quelle que soit la
nationalité des facteurs utilisés26.
Il est déterminé en faisant donc la somme des
chiffres d'affaires de différentes Entreprises exerçant son
activité économique sur le sol national d'un pays. La
détermination de cette façon du PIB s'assied sur une
hypothèse dans laquelle il n'existe qu'aucune relation verticale entre
les Entreprises. Alors que il est de difficile qu'une entreprise produise sans
se servir de certains Biens et services provenant des autres entreprises. Comme
que l'absence de cette relation est restrictive, le PIB sera alors égal
à la somme des valeurs ajoutées brutes de toutes les entreprises
oeuvrant dans le territoire national d'un pays27. Ainsi expression
mathématique du Produit intérieur brut se présente comme
suit :
PIB = i (i = 1, 2, ... m)
Avec i qui représente la valeur Ajoutée de la
ième firme que renferme une économie28.
24G. MANKIW, Principes de l'économie,
Paris, Economica, 1998, p654-655
25 Idem, p 659 - 660
26 B. JURION, Economie politique, Paris, De
Boeck et larcier, 2006, p264
27 J. BREMOND et al. Op.cit., p57-59
28 A. NSHUE MBO MOKIME, op.cit., page16
C'est de cette manière que celle-ci arrive à
déterminer l'ensemble de la production sur le territoire national dans
une période d'une année.
Pour un équilibre d'ensemble d'une économie,
Cette production sur le territoire national doit être égale aux
deux indicateurs suivants à la fois : revenu total de l'ensemble de
membres d'une économie et dépense totale consacrée
à l'acquisition de biens et services produits par cette économie.
Ce revenu national mesure ce qu'ont gagné conjointement tous les membres
d'une économie.
La comptabilité nationale, STOLERU la définit,
cité par l'Assistant MBUYAMBA, comme étant un instrument
permettant de présenter les équilibres d'ensemble29,
et distingue généralement cinq composantes au sein du revenu
national en tenant compte de leur origine :
> Rémunérations des salariés ;
> Revenus des entrepreneurs ;
> Revenus de la propriété des particuliers et de
l'Etat ; > Bénéfices réservés et Impôts
des entreprises et ;
> Intérêts nets30.
Retenons que du fait que le PIB mesure en unité
monétaire l'ensemble de la production d'une économie,
l'évolution de prix et quantité de biens et services peuvent
influencer sa valeur. Ainsi le PIB peut être calculé soit à
prix courant soit à prix constant.
I.2.1.2. DEPENSES NATIONALES D'UNE ECONOMIE
Comme nous venons de le dire ci-haut, la production nationale
doit nécessairement couvrir l'ensemble de dépenses d'une
économie. Elles montrent d'une manière simple comment le revenu
ou le produit intérieur brut a été utilisé par les
différents agents économiques d'une économie.
Les variables ci-après sont considérées
comme de déterminants de la dépense nationale d'une
économie :
> Consommation des ménages (Cd)
> Investissements des Entreprises (Id)
> Consommation du Pouvoir public (Gd)
> Le reste de biens et services à exporter (Ex)
En d'autre terme, nous pouvons écrire donc : Y = Cd + Id +
Gd + Ex
Or nous sommes dans une économie qui tient compte du
reste de monde. Elle effectue des échanges commerciaux et financiers
avec les autres économies du monde durant une période
donnée. Ainsi la consommation totale des ménages comportent donc
une partie de biens domestiques et de biens importés, tout comme les
autres variables ou déterminants de la dépense nationale.
29B. MBUYAMBA, Cours de comptabilité
nationale, G3 SCAD, ISP/Mbanza-ngungu, 2010-2011. (Inédit)
30 G. MANKIW, Macroéconomie, Paris, De Boeck
université .s.a, 2003, p21 et 35.
Sur ce, nous pouvons écrire à la consommation
effective de chaque variable :
C = Cd + Cf I = Id + If
· G = Gf + Gf
Avec Cf, If et Gf représentant les biens
importés respectivement par les ménages, les entreprises et le
pouvoir public. Ces importations seront déduites par des exportations
pour ne considérer que les exportations nettes (Nx ou XN). Cette
dernière variable montre que la dynamique d'une économie peut
être influencée positivement ou négativement par la
relation économico-financière du pays avec le reste du monde.
Ainsi se déduit par les identités suivantes :
Y = C + I + G + Ex - (Cf + If + Gf) Y = C + I + G + Ex - IM
Y = C + I + G + Nx
En tirant les exportations nettes de cette formulation
précédente du revenu national, nous pouvons écrire : Nx =
Y - C+I+G. Celle-ci montre que les exportations nettes(Nx) est la
différence entre la production nationale (Y) et la dépense
nationale (C+I+G). On arrivera à exporter que si l'on remarque un
excédent de production et l'on n'importera que si la production
nationale n'arrive pas à couvrir la demande nationale.
Pour connaitre davantage le niveau d'activité de
production et de revenu national d'une économie, les économistes
ont trouvé certaines grandeurs différant du PIB par la prise en
compte de tel ou tel élément que nous présentons dans le
tableau ci-après :
Tableau N° 1 : Les autres mesures de la
Production/revenu d'une économie
Grandeurs
|
Définition/ Explication
|
Expressions mathématiques
|
Produit National Brut
|
Basé sur la propriété des facteurs de
production et non, comme le PIB, sur leur localisation. Il
enregistre en effet la valeur
ajoutée générée pour tous les
facteurs de production possédant les résidents tant à
l'intérieur des frontières qu'à
l'étranger31.
|
PNB = PIB #177; solde de revenu du/versé au reste du
monde où le solde représentant la différence entre les
revenus des facteurs reçus du reste du monde de revenus de facteurs
versés au reste du monde32
|
Produit National Net
|
Cette grandeur statique est
obtenue en déduisant du PNB la consommation du capital
fixe, la perte annuelle de valeur de stock de capital fixe existant sous
l'effet de l'usure ou de l'obsolescence.
|
PNN = PNB - Amortissement33
|
Source : Nous-mêmes
31M. BURDA, Ch. WYPLOSZ, Macroéconomie,
une perspective européenne, De Boeck, Bruxelles, 2003,
p24
32 B. JURION, op.cit., p264
33 G. MANKIW, Macroéconomie,
Bruxelles, De Boeck, 2003, p34
I.2.2. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET DES CAPITAUX
A travers le présent point, il est question de
présenter différents mouvements en biens et services pouvant
être effectués par une Economie, d'une part et de mouvements en
Capitaux compensant ces mouvements, d'autre part.
I.2.2.1. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET SERVICES34
Les opérations d'achat et de vente de biens et services
d'un pays à l'étranger sont enregistrées dans un document
comptable appelé Balance Commerciale. Cette balance donne les
informations sur le niveau de biens produits domestiquement et vendus à
l'étranger, des exportations d'une part et de biens produits à
l'étranger et consommés domestiquement, les importations d'autre
part.
De la différence résultante entre la valeur des
exportations (Ex) et des importations (IM) se dégage la valeur des
exportations nettes (EXN).
Cette valeur constitue en fait le solde de la balance
commerciale et montre aussi la dynamique économico-financière du
pays avec le reste du monde. Ce solde peut être soit excédentaire
soit déficitaire soit simplement équilibre de la balance
commerciale.
Tableau N° 2 : Les situations du solde
commercial
Excédent commercial
|
Equilibre commercial
|
Déficit commercial
|
EX EXN
|
IM
0
|
EX = IM
EXN = 0
|
EX
EXN
|
IM
0
|
Source :
http://www.memoireonline.com/05/10/3486/m_Evolution-et-structure-du-PIB-de-la-RD-Congo-de1990-20052.html
(18/06/2010)
Il sied de noter que les importations et les exportations
peuvent être comptabilisées ou encore valorisées soient
à leurs valeurs franco à bord (FAB) soient à leurs Couts
Assurance Fret (CAF). Sur ceux, les exportations sont souvent
comptabilisées à une valeur FAB et des importations à une
valeur de CAF.
Le commerce international d'un pays désigne
généralement l'ensemble des échanges de biens et services
entre ce pays et les autres pays. Alors, Les économistes ont
trouvé des indicateurs pouvant servir à l'analyse de cette
situation de commerce extérieur de biens et services d'un pays que nous
présentons dans le tableau ci-dessous :
34 G. MANKIW, Principes de l'économie,
Paris, Economica, 1998, p793
Tableau N°3 : Les indicateurs du commerce
international.
Indicateurs
|
Mode de calcul
|
Utilité
|
Taux de couverture
|
|
Mesure l'équilibre des
échanges ou la part des
exportations dans le les importations
|
|
Termes de l'échange
|
|
Supérieur à 100, exprime
l'amélioration de termes de l'échange ;
inférieur à 100, une détérioration.
|
|
Effort à l'exportation
|
|
Mesure l'importance de
l'exportation dans la
production nationale. (mesurée par le PIB)
|
Marché intérieur
|
PIB + IMP -- EXP
|
Mesure la consommation
d'un pays.
|
Taux de pénétration
|
|
Il indique la part du marché intérieur couverte
par les importations
|
|
Source :
http://www.memoireonline.com/05/10/3486/m
Evolution-et-structure-du-PIB-de-la-RD-Congo-de1990-20052.html
(18/06/2010)
L'intensité des échanges internationaux des
marchandises d'une économie est désignée par son ouverture
commerciale au reste du monde. Autrement dit, les transactions commerciales
d'un pays déterminent son degré d'ouverture vers les autres
pays.
Cette intensité est mesurée par un indicateur
appelé Coefficient d'ouverture. Ce dernier mesure l'intensité de
l'économie d'un pays dans des échanges internationaux en tenant
compte d'une dépendance à la conjoncture mondiale et une
sensibilité aux mouvements de prix au niveau international. L'expression
mathématique de ce coefficient est donnée par la relation
ci-dessous :
Nous disons qu'il s'agit pour un pays i à la
période t du rapport entre la valeur des Exportations (Xi, t)
et des Importations (Mi, t) de marchandises et services
(divisé par 2) et rapporté au Produit intérieur Brut
(Yi, t). Il montre ainsi la dépendance économique d'un
pays considéré face à l'extérieur35.
35 B. BLANCHETEN, Histoire de la mondialisation,
De Boeck Université, Bruxelles, 2008, p21 et 33
I.2.2.2. FLUX DES CAPITAUX D'UNE ECONOMIE36
Un pays, en situation d'économie ouverte, entretient de
relations sur les marchés mondiaux de biens et services et sur les
marchés financiers mondiaux. Les opérations d'achats de valeurs
actives financières par les nationaux à l'étranger
constituent un investissement à l'étranger et
génèrent ainsi pour le pays de flux de capitaux.
Alors, pour qu'un pays puisse bénéficier de
ressources financières nettes et adéquates pouvant servir
à l'accroissement de son économie, il faut que les valeurs des
actifs financiers à l'étranger de celui-ci recouvrent ou soient
supérieurs à celles des actifs financiers à
transférer au reste du monde : l'investissement net à
l'étranger d'un pays ressort de la différence entre
l'investissement à l'étranger et celui à transférer
au reste du monde.
De la situation des exportations nettes mesurant le
déséquilibre entre les exportations et importations d'un pays
dans les marchés mondiaux de biens et services et des investissements
nets mesurant, bien sur, le déséquilibre entre les montants
d'actifs étrangers acquis par les résidents et les montants
d'actifs domestiques acquis par les étrangers se dégage une
égalité entre les deux déséquilibres.
En d'autre terme, l'investissement net à l'étranger
(INE) est toujours égal aux exportations nettes (EXN) :
INE = EXN
I.2.2.3 RELATION ENTRE FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET
SERVIVICES ET CAPITAUX37
Il s'agit de montrer comment est - ce que les marchés
financiers et de biens et services se trouvent toujours dans un certain
équilibre pour une économie entretenant de relation
financière et commerciale avec l'extérieur.
En d'autre terme, comment les flux en Biens et services trouvent
leurs contreparties dans les flux de Capitaux.
Pour expliciter cela, nous partirons de l'expression du revenu
développée ci-haut, mais alors en termes d'épargne et
investissement :
Y = C + I + G + Ex -- IM
36 G. MANKIW, Principes de l'économie,
Paris, Economica, 1998, p796-798 37A. NSHUE MBO MOKIME, op.
cit. , p...
Or nous savons que l'épargne nationale (S) constitue la
part de la production nationale n'ayant pas été consommée,
c'est-à-dire épargne nationale est la différence entre la
revenu national (Y) et la consommation nationale (C+G).
Autrement dit, l'épargne nationale représente la
somme de l'épargne privée (Sp = Y-T-C) et de l'épargne
publique (Sg = T- G). Ainsi nous aurons :
(Y-C-G) --I = Ex -- IM S -- I = Ex - IM S -- I = Nx
La dernière relation nous montre que les exportations
nettes (Nx) s'égalisent avec la différence entre l'épargne
nationale (S) et l'investissement (I). Cette différence constitue ce que
nous appelons l'investissement net à l'extérieur(INE). En d'autre
terme, il désigne le solde entre ce que prêtent les
résidents de l'économie considérée à
l'étranger et ce qu'ils y empruntent.
I.2.3. PRIX DES OPERATIONS INTERNATIONALES
Lorsque deux pays, possédant chacun sa propre monnaie,
veulent s'échanger, ils doivent trouver une mesure monétaire
intermédiaire pouvant rendre aisées leurs transactions. La valeur
de biens et services à échanger sera déterminée sur
base d'une monnaie de référence favorable pour leurs
opérations ou transactions.
C'est alors que l'opération de change intervient afin
de trancher l'affaire entre deux pays échangistes. Le Docteur KUMBU KI
NGIMBI le définit comme étant un échange d'une monnaie
contre une autre38. Cette conversion d'une monnaie par rapport
à une autre est exprimée en taux de change.
Ce dernier est le prix d'une monnaie à une autre, c'est
à dire le nombre d'unité à consacré pour obtenir
une unité de l'autre monnaie.
On distingue généralement deux différents
taux de change, taux de change nominal et taux de change réel.
I.2.3.1. TAUX DE CHANGE NOMINAL
Avant de se lancer dans l'échange international de
biens et services, un pays doit nécessairement connaitre le taux de
change de certaines monnaies de référence, les devises. Le taux
de change nominal est le taux au quel un individu peut échanger une
devise contre une autre39.
Autrement dit, le taux de change est un instrument de
conversion de prix d'une unité monétaire en une autre. Il mesure
le nombre d'unités monétaires nationales à engager pour
obtenir un certain nombre d'unités monétaires
étrangères.
38 KUMBU KI NGIMBI, Législation en
matière économique, Kinshasa, 2009, p62
39 G. MANKIW, Principes de l'économie,
Paris, Economica, 1998, p804
L'évolution du taux de change nominal durant une
certaine période détermine l'appréciation ou
dépréciation de la monnaie nationale et cela a de l'impact sur la
balance commerciale d'un pays.
Nous pouvons signaler qu'il existe généralement
deux manières de cotation du taux de change nominal sur les
marchés financiers :
Le cours coté à l'incertain indique la
quantité de monnaie nationale qu'il faut donner pour obtenir une
unité de monnaie étrangère et le cours certain indique la
quantité d'unités monétaires étrangères qui
est échangée contre une unité de monnaie
nationale40.
Explicitons-les par ce renseignement de la Banque centrale du
Congo :
> 1 USD = 925,6019 FC41 : ceci nous montre que
pour avoir un dollar Américain, il faut dépenser au moins 925
unités de Francs congolais. Cette façon de coté est dit
à l'incertain ;
Exprimons maintenant la monnaie nationale, le Franc Congolais, en
fonction de la monnaie étrangère, le dollar.
> 1 FC : ceci montre qu'il faut dépenser au moins
0,0010804
dollar Américain pour obtenir une unité de Franc
Congolais. Cette manière de coté est dit au certain.
Tableau N° 4 : Les situations d'appréciation
et de dépréciation d'une monnaie
Situations
|
Explications
|
Appréciation
|
Lorsque le taux de d'une monnaie nationale évolue de
telle sorte qu'il achète davantage de devises.
|
Dépréciation
|
Lorsque le taux de change d'une monnaie nationale
évolue de telle sorte qu'il achète moins de devises.
|
Source : Nous-mêmes
I.3.2.2. TAUX DE CHANGE REEL
Le taux de change réel défini comme étant
le taux auquel un individu peut échanger un bien d'un pays contre un
bien d'un autre pays42. Ce taux détermine ainsi le nombre
d'unités de biens et services que l'on peut s'échanger contre
40 A. NSHUE MBO MOKIME, op. cit, p216
41 www.bcc.cd/ (Mercredi 01/06/2011)
42 G. MANKIW, Principes de l'économie,
Paris, Economica, p805
un certains nombre d'unités de biens et services d'un
autre pays, tout en tenant compte de taux de change nominal.
Le taux de change réel est une des variables clefs dans
une économie ouverte. En effet, c'est celui qui mesure la
compétitivité des productions nationales par rapport aux
productions étrangères.
Pour le déterminer, l'on doit tenir compte du prix
moyen des importations exprimé en monnaie nationale sera donné
par le niveau des prix étranger, P*, multiplié par le taux de
change, e (e.P*). Et sur base de cette relation, l'on peut alors déduire
le prix relatif des biens étrangers et nationaux en divisant le prix des
biens étrangers par celui des biens nationaux. On obtient ainsi le taux
de change réel de la monnaie nationale :
CONCLUSION PARTIELLE
Le commerce international constitue un excellent moyen de
développement économique d'un pays. Pour ce faire, il doit
arriver à créer des industries pouvant diversifier sa production
et non pas à se borner seulement à la spécialisation dans
une ou deux branches d'activités. Il doit également être
à mesure de réduire des achats à l'étranger de
biens manufacturés qui peuvent être localement produits afin de
les substituer par des biens durables et des investissements.
Autrement, nous pouvons dire que les échanges
commerciaux ne sont profitables que si un pays arrive, à travers la
diversité de sa production, à exporter de biens plus que ce qu'il
importe
Et le chapitre qui suit portera sur la présentation
brève de l'économie de la RD Congo, secteurs de production, et
l'analyse des données faisant l'objet du présent Travail.
43
www.ulb.ac.be/introduction
a la macroéconomie/ (Document téléchargé le
14/04/2011)
CHAPITRE II. PRESENTATION DE L'ECONOMIE DE LA RD
CONGO
ET ANALYSE DES DONNEES
Dans le présent chapitre, il sera question de
présenter d'une manière simplifiée la situation
économique en générale de la RD Congo, et de
présenter et d'interpréter les différents résultats
faisant l'objet de la présente étude.
SECTION I PRESENTATION DE L'ÉCONOMIE DE LA RD
CONGO
L'économie du Congo a connu une dégradation
continue. La disparition des circuits économiques officiels et de
l'Administration a donné aux activités informelles une importance
dont il n'existe pas d'équivalent ailleurs. Alors qu'elle dispose d'un
énorme potentiel de ressources Agricoles, Forestières et
Minières. La RD Congo est comptée paradoxalement parmi les pays
les plus pauvres du monde44.
Cette situation résulte des politiques
économiques incohérentes au cours de ces dernières
années provoquant de détérioration des termes de
l'échange, de l'instabilité de la monnaie nationale et de taux
d'inflation très importants.
La structure économique de la RD Congo est composée
de trois différents secteurs principaux ci-après :
> Secteur Agriculture, Sylviculture, chasse et Pêche
> Secteur Industries
> Secteur Services45
Depuis les troubles de 1991, l'agriculture est devenue la
première activité du pays. Grâce à ses terres et
ressources forestières en abondance, la RD Congo pouvait arriver
à couvrir une grande partie de l'Afrique. Mais en réalité,
le développement de son agriculture s'avère médiocre et sa
grande production est autoconsommée.
En dépit de cela, les cultures d'exportation de la RD
Congo sont constituées essentiellement celles Bois de grume, de
cafés Arabica et Robusta, caoutchouc ainsi celle de Cacao.
Le secteur industriel est caractérisé par des
activités de fabrications, de production d'électricité, de
gaz et d'eau, l'exploitation de ressources naturelles.
La RD Congo a un sous-sol très riche en ressources
minières et son économie repose entièrement sur leur
exploitation. Les principales productions de ce secteur sont le cuivre, le
pétrole brut, les diamants, l'or, le cobalt.
Le raffinage du cuivre est l'activité industrielle la plus
importante et la GECAMINE reste la première recette d'exportation du
pays.
Le secteur services est composé principalement de
commerce de gros et détail ; transports, entreposage et communication ;
de services marchands et non marchands.
44
www.planete-afrique.com/republique
democratique du congo/economie.htm (16 mai 2011)
45 BCC, rapport annuel, 2007, p25
SECTION II : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
La présente section a pour objet de présenter,
de traiter les données et d'interpréter les résultats
relatifs à l'importance des exportations dans le PIB de la RDC.
Elle se subdivise en deux points dont le premier est
consacré à la présentation et l'interprétation de
données ; et le second porte sur l'impact des exportations sur le
PIB.
II. 2.1. PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES
DONNEES
Les différents tableaux ci-dessous permettront
d'analyser les fluctuations du PIB et des exportations, et d'établir une
corrélation entre celui-ci et les Exportations.
II.2.1.1. EVOLUTION DU PIB AUX PRIX COURANTS DE LA RDC
DE 1996 à 2008 (En Millions de FC)
Nous présentons dans le tableau ci-dessous, la
variation du PIB, aux prix courants, de la RD Congo au cours de la
période allant de 1990 à 2009 par rapport à l'année
de référence 1990.
Tableau N°5 : Evolution du PIB aux prix courants de
1990 à 2009 en millions de FC
Années
|
PIB
|
|
Indice
|
1990
|
2
|
052
|
100,00
|
100
|
1991
|
4
|
648
|
770,00
|
226,5
|
1992
|
1
|
765
|
457,00
|
86
|
1993
|
2
|
692
|
385,30
|
131,2
|
1994
|
6
|
934
|
164,60
|
337,9
|
1995
|
3
|
964
|
209,72
|
193,2
|
1996
|
|
2
|
896,30
|
0,1
|
1997
|
|
7
|
803,80
|
0,4
|
1998
|
|
9
|
989,80
|
0,5
|
1999
|
|
51
|
823,90
|
2,5
|
2000
|
|
297
|
065,46
|
14,5
|
2001
|
1
|
407
|
545,00
|
68,6
|
2002
|
1
|
922
|
300,00
|
93,7
|
2003
|
2
|
298
|
655,48
|
112
|
2004
|
2
|
601
|
000,00
|
126,7
|
2005
|
3
|
396
|
230,99
|
165,5
|
2006
|
4
|
066
|
601,32
|
198,2
|
2007
|
5
|
234
|
361,82
|
255,1
|
2008
|
6
|
525
|
982,70
|
318
|
2009
|
9
|
026
|
676,30
|
439,9
|
Source : BCC, rapport annuel 2007 - 2009
Il ressort de ce tableau présenté ci-haut que de
1991 à 1995, par rapport à 1990 année de
référence, le PIB a évolué positivement.
A l'exception de l'année 1992 étant
marquée par une dégradation du PIB, soit 14%. La série de
pillages, la transition chaotique et l'effondrement des systèmes
économique et politique ont été parmi les causes de cette
décrépitude du PIB ;
Déjà en 1995, l'Economist Intelligence Unit
cité par GLOBAL WITNESS, décrivait la situation économique
du ZAÏRE comme le résultat de l'effondrement de l'Etat
zaïrois, car de 1994 à 1995 il y a une réduction du PIB de
près de la moitié.
De 1996 à 1998, cette période est marquée
par une baisse considérable du PIB. C'est une période où
le PIB de la RD Congo a connu son niveau le plus bas de sa production. C'est la
période caractérisée par l'aggravation de la
récession, de l'apparition de l'hyperinflation et des guerres civiles
(celle conduite par Laurent Désiré KABILA contre MOBUTU en 1996
et celle menée par les alliés de KABILA contre lui de 1998)
Il s'évalue respectivement à 2.896,30 FC ; 7.803,80
FC et 9.989,80 FC soient 0,1% ; 0,4% et 0,5% pour les années 1996, 1997
et 1998.
Après cette période désastreuse, à
partir de 1999, on remarque que le PIB a commencé à
évoluer positivement jusqu'en 2009. Il est passé de 2,5% à
439,9%. C'est la période de la croissance économique qui a
effectivement débutée en 2003 par rapport à l'année
de base, en 2002 le système 1+ 4 est installé et le gouvernement
reçoit plusieurs aides de la communauté internationale à
travers les institutions de brettonwood, des programmes de redressement et de
relance sont établis entrainant la décélération de
l'inflation (programme d'ajustement structurel).
Nous pouvons observer sur un graphique la manière dont le
PIB a subi de fluctuations sur toutes ces périodes.
Figure N°1 : Evolution du PIB aux prix courants de
1990 à 2009 en millions de FC
Le PIB de la RD Congo a connu une forte fluctuation sur toute la
période sous examen, nous l'avons souligné.
On remarque sur ce graphique que le PIB a évolué
positivement de 1990 à 1991 et en 1992 il décroit pour essayer de
d'accroitre un peu au 1993 et 1994.
De 1994 à 1998, on remarque une forte dégradation
du PIB de la RD
Congo.
Signalons que durant cette période, le pays a connu de
situations des politiques économiques incohérentes et des guerres
qui ont empêché l'évolution normale des activités
économiques sur le territoire national.
Après cette période, de 1999 à 2009, on
constate un accroissement considérable du PIB durant cette
période.
II.2.1.2. CONTRIBUTION DES 3 SECTEURS AU PIB DE LA RD
CONGO DE 1996 à 2009 en millions de FC
Ici, Il s'agit de présenter les différentes
valeurs ajoutées ou encore les différentes productions de trois
secteurs d'activité de la RD Congo ayant concouru à la
réalisation du PIB de 1996 à 2009.
Tableau N° 6 : Contribution des 3 secteurs au PIB
de la RD Congo de 1996 à 2009 En Millions de FC
ANNEES
|
AGRICULTURE*
|
INDUSTRIES
|
SERVICES
|
|
PIB
|
1996
|
|
|
963,4
|
|
|
937,1
|
|
|
986,8
|
|
2
|
896,30
|
1997
|
|
3
|
843,80
|
|
1
|
603,70
|
|
2
|
395,40
|
|
7
|
803,80
|
1998
|
|
4
|
645,30
|
|
2
|
042,80
|
|
3
|
151,00
|
|
9
|
989,80
|
1999
|
|
27
|
138,20
|
|
9
|
698,50
|
|
14
|
887,20
|
|
51
|
823,90
|
2000
|
|
146
|
671,30
|
|
59
|
570,70
|
|
89
|
089,50
|
|
297
|
065,46
|
2001
|
|
826
|
802,10
|
|
279
|
090,40
|
|
275
|
547,20
|
1
|
407
|
545,00
|
2002
|
|
962
|
100,00
|
|
432
|
300,00
|
|
496
|
900,00
|
1
|
922
|
300,00
|
2003
|
1
|
102
|
985,60
|
|
515
|
185,60
|
|
630
|
832,50
|
2
|
298
|
655,48
|
2004
|
1
|
274
|
900,00
|
|
541
|
405,00
|
|
718
|
149,00
|
2
|
601
|
000,00
|
2005
|
1
|
604
|
528,90
|
|
748
|
547,10
|
|
950
|
233,20
|
3
|
396
|
230,99
|
2006
|
1
|
880
|
993,50
|
|
888
|
699,00
|
1
|
174
|
087,40
|
4
|
066
|
601,32
|
2007
|
2
|
293
|
924,80
|
1
|
156
|
207,10
|
1
|
593
|
758,40
|
5
|
234
|
361,82
|
2008
|
2
|
907
|
849,80
|
1
|
465
|
643,70
|
2
|
020
|
297,30
|
6
|
525
|
982,70
|
2009
|
3
|
714
|
885,50
|
1
|
982
|
055,70
|
2
|
797
|
212,90
|
9
|
026
|
676,30
|
Source : BCC, rapport annuel 2007 - 2009
(*) Y compris la Sylviculture, la chasse et la
Pêche.
Il ressort de ce tableau que le secteur Agriculture contribue
en moyenne pour 1 196 588,01 FC soit 50% ; 577 356,171 FC en moyenne soit 20%
pour le secteur Industriel et le secteur service participe pour 769 109,129 FC
en moyenne, soit 30%.
Pour une moyenne du PIB de 2 632 066,63 FC soit le 100%.
Et l'accroissement du PIB constaté est du à
l'évolution positive de différentes valeurs ajoutées ou
à l'augmentation de la production de ces trois secteurs.
Observons maintenant cette contribution de ces trois secteurs sur
les graphiques ci-dessous.
Figure N°2 : Visualisation des trois secteurs dans
le PIB
Ce graphique indique la part ou la contribution des secteurs
d'activités de la RD Congo dans le PIB.
Figure N°3 : Evolution de la Contribution des
trois secteurs d'activité au PIB de 1996 à 2009
Par après, on remarque leurs évolutions dans les
années qui suivent.
Cependant, le secteur Agriculture* couvre une grande partie de
la zone du PIB, soit pratiquement la moitié de la zone, par rapport aux
autres Secteurs d'activité ; suivi du secteur Services et vient enfin le
Secteur Industries.
<
II.2.1.3. COMPOSANTES DU PIB AUX PRIX COURANTS DE 1990
A 2009(En Millions de FC)
Il sera question de montrer comment est - ce que l'ensemble de la
production de la RD Congo a été l'objet de la demande nationale
et étrangère.
En d'autre terme comment l'ensemble de la production
générée au cours de la période sous étude a
été utilisée ou consommée par les différents
agents économiques en relation avec l'économie de la RD Congo.
C'est ce que nous essayons de montrer dans le tableau ci-dessous.
Tableau n° 7 : Utilisation de PIB aux prix courants de 1990
à 2009 en millions de FC
Année
|
ME. + GOUV. + INVEST
|
EXPORT.
|
IMPORT.
|
EX N
|
|
PIB
|
1990
|
2 052 079,90
|
|
1
|
981,80
|
|
1
|
961,70
|
20,10
|
2
|
052
|
100,00
|
1991
|
4 654 073,40
|
|
28
|
863,20
|
|
34
|
166,60
|
-5 303,40
|
4
|
648
|
770,00
|
1992
|
1 765 607,00
|
|
2
|
940,00
|
|
3
|
090,00
|
-150,00
|
1
|
765
|
457,00
|
1993
|
2 686 415,30
|
|
30
|
500,00
|
|
24
|
530,00
|
5 970,00
|
2
|
692
|
385,30
|
1994
|
6 931 994,60
|
|
16
|
890,00
|
|
14
|
720,00
|
2 170,00
|
6
|
934
|
164,60
|
1995
|
3 875 359,72
|
|
112
|
910,00
|
|
|
24 060
|
88 850,00
|
3
|
964
|
209,72
|
1996
|
3 133,80
|
|
889,1641
|
|
657,4601
|
237,4966
|
|
2
|
896,30
|
1997
|
7 686,74
|
|
1
|
875,88
|
|
1
|
758,12
|
117,057
|
|
7
|
803,80
|
1998
|
10 119,67
|
|
2
|
493,67
|
|
2
|
621,25
|
-129,8674
|
|
9
|
989,80
|
1999
|
51 927,55
|
|
3
|
427,41
|
|
3
|
309,92
|
103,6478
|
|
51
|
823,90
|
2000
|
297 664,76
|
|
19
|
427,20
|
|
20
|
026,50
|
-599,3
|
|
297
|
065,46
|
2001
|
1 425 037,60
|
|
199
|
467,80
|
|
216
|
960,40
|
-17 492,60
|
1
|
407
|
545,00
|
2002
|
1 866 670,80
|
|
468
|
482,10
|
|
412
|
852,90
|
55 629,20
|
1
|
922
|
300,00
|
2003
|
2 460 857,98
|
|
616
|
491,00
|
|
778
|
693,50
|
-162 202,50
|
2
|
298
|
655,48
|
2004
|
2 674 511,10
|
|
913
|
995,90
|
|
987
|
507,00
|
-73 511,10
|
2
|
601
|
000,00
|
2005
|
3 374 995,59
|
1
|
174
|
158,60
|
1
|
152
|
923,10
|
21 235,40
|
3
|
396
|
230,99
|
2006
|
4 378 351,72
|
1
|
466
|
471,90
|
1
|
778
|
222,30
|
-311 750,40
|
4
|
066
|
601,32
|
2007
|
5 803 569,22
|
3
|
379
|
737,80
|
3
|
948
|
945,20
|
-569 207,40
|
5
|
234
|
361,82
|
2008
|
7 182 032,30
|
4
|
273
|
326,40
|
4
|
929
|
375,90
|
-656 049,60
|
6
|
525
|
982,70
|
2009
|
8 980 292,90
|
4
|
822
|
862,20
|
4
|
776
|
478,90
|
46 383,40
|
9
|
026
|
676,30
|
Source : BCC, rapport de 1990 - 2009
En faisant une lecture simple de celui-ci, nous pouvons dire
que la plus grande partie de la production est demandée localement ou
encore la production couvre en premier lieu la demande nationale en une grande
partie ;
Et son excédent de production a été l'objet
d'un écoulement au reste du
Cette production a été également
appuyée par la production étrangère,
des importations.
Les soldes de balances commerciales c'est-à-dire les
exportations nettes de RD Congo sont restées positives durant les
années 1990, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2000, 2005 et 2009
d'une part.
Cela montre que la RD Congo, pendant toutes ces années,
achetait moins à l'étranger qu'elle écoulait sa production
au reste du monde.
On remarque également que pour les années 1991,
1992, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2006, 2007 et 2008 les balances
commerciales de la RD Congo ont connu également une succession de soldes
négatifs, d'autre part.
Durant toutes ces périodes, elle avait importé plus
pour couvrir la demande nationale.
II.2.1.4. PART DES EXPORTATIONS AU PIB DE 1990 -
2009
Il est question de montrer comment les exportations,
comparées au PIB, ont évolué durant la période sous
examen.
En d'autre terme, comment la part de l'excédent de la
production de la RD Congo, en pourcentage du PIB, a évolué de
1990 à 2009.
Tableau n°8 Evolution des Exportations en % du PIB
de 1990 à 2009
Année
|
PIB
|
|
|
Export
|
% EXPORT. AU PIB
|
1990
|
2
|
052
|
100,00
|
|
1
|
981,80
|
0,1
|
1991
|
4
|
648
|
770,00
|
|
28
|
863,20
|
0,62
|
1992
|
1
|
765
|
457,00
|
|
2
|
940,00
|
0,17
|
1993
|
2
|
692
|
385,30
|
|
30
|
500,00
|
1,13
|
1994
|
6
|
934
|
164,60
|
|
16
|
890,00
|
0,24
|
1995
|
3
|
964
|
209,72
|
|
112
|
910,00
|
2,85
|
1996
|
|
2
|
896,30
|
|
889,1641
|
30,7
|
1997
|
|
7
|
803,80
|
|
1
|
875,88
|
24,04
|
1998
|
|
9
|
989,80
|
|
2
|
493,67
|
24,96
|
1999
|
|
51
|
823,90
|
|
3
|
427,41
|
6,61
|
2000
|
|
297
|
065,46
|
|
19
|
427,20
|
6,54
|
2001
|
1
|
407
|
545,00
|
|
199
|
467,80
|
14,17
|
2002
|
1
|
922
|
300,00
|
|
468
|
482,10
|
24,37
|
2003
|
2
|
298
|
655,48
|
|
616
|
491,00
|
26,82
|
2004
|
2
|
601
|
000,00
|
|
913
|
995,90
|
35,14
|
2005
|
3
|
396
|
230,99
|
1
|
174
|
158,60
|
34,57
|
2006
|
4
|
066
|
601,32
|
1
|
466
|
471,90
|
36,06
|
2007
|
5
|
234
|
361,82
|
3
|
379
|
737,80
|
64,57
|
2008
|
6
|
525
|
982,70
|
4
|
273
|
326,40
|
65,48
|
2009
|
9
|
026
|
676,30
|
4
|
822
|
862,20
|
53,43
|
Source : BCC, rapport annuel 1990 - 2009
Il ressort de ce Tableau ci-haut ce qui suit :
La participation faible des exportations de 1990 à 1995
observée durant la période de 1990 à 1995, soient 0,1% ;
0,62% ; 0,17% ; 1,13% ; 0,24% et 2,85% pour les années respectives.
Les Trois années suivantes, 1996 à 1998, sont
marquées par une forte participation des exportations d'au moyen d'un
quart du PIB par rapport aux années antérieures, soient de 30,7%
; 24,04% et 24,96%.
De 1999 à 2000, les exportations ont fortement
baissé par rapport aux trois précédentes, soient une
participation de 6,61% et 6,54%.
Après cette période, elles ont évolué
positivement jusqu'à atteindre en 65,48% en 2008 et à baisser,
enfin, en 2009 à 53,43%.
Nous pouvons observer cette situation au travers les graphiques
ci-dessous. Figure n°4 : Visualisation des parts des exportations
dans le PIB
Ce graphique indique l'importance des exportations dans le PIB au
cours des années de l'étude.
31 Figure n°5 : Évolution de la Part des
exportations dans le PIB de 1990 à 2009
Le graphique ci-haut montre comment la part des exportations dans
le PIB a évolué durant toute la période d'étude de
ce présent Travail.
Les six premières années, 1990 à 1995,
les exportations n'ont pas évolué suites aux situations des
politiques économiques incohérentes, des troubles sociaux et un
chaos politique qu'a connu le Pays durant cette période.
En 1996 à 2000, on remarque une évolution positive
des exportations qui seront suivies par après d'un décroissement
considérable.
Cette dernière situation est du suite à la seconde
guerre de la RD Congo qui a paralysé l'écoulement de Biens ou
services à travers le reste du monde.
Après cette situation, on remarque également sur le
graphique, une évolution positive de celles-ci à partir de
2001.
II.2.2. IMPACT DES EXPORTATIONS DANS LE PIB DE LA RD
CONGO
II.2.2.1. NOTIONS DE REGRESSION ET DE CORRELATION
DE DEUX VIRIABLES
Etudier la corrélation, c'est tester l'existence d'une
relation linéaire entre deux séries statistiques : pour notre cas
la relation entre le PIB et les exportations.
Les résultats d'une régression sont
donnés par une droite de régression, d'une part et par certains
coefficients d'autre part permettant de faire une analyse dans le but :
d'établir le degré de fiabilité de l'estimation,
d'examiner la signification des résultats et enfin, d'examiner si la
corrélation entre la variable
endogène et la variable exogène est
réelle ou apparente46. Nous allons nous intéresser
à la mise en évidence de la relation statistique entre deux
variables à partir de la méthode de moindres carrés
ordinaires (MCO).
La description et l'évaluation de la relation de ces deux
variables passent par la droite d'équation linéaire de la forme
suivante :
Y = aX + b
Avec Yi qui représente la variable dépendante ; a
et b les coefficients à estimer, Xi la variable indépendante et
ei l'erreur d'estimation.
Autrement dit, cette équation permet d'expliquer la
variable (Y) principalement provoquée par la variable (X) dans la
proportion de a en prenant soin de ne pas omettre les autres facteurs
explicatifs par (e) et le facteur indépendant (b).
Pour la détermination de cette droite, on doit arriver
à estimer les valeurs des paramètres et . L'estimation de ces
paramètres sera déterminée soit par la méthode de
MAYER, soit la méthode de Moindres carrés47.
La méthode des moindres carrés présente des
estimations suivantes pour la détermination de ces paramètres
:
En d'autre terme, ce paramètre est égal au
quotient de la covariance de Xi et Yi par la variance de la variable
exogène Xi. Et le paramètre est obtenu par l'expression
ci-haut.
II.2.2.2. MODELE D'UNE DROITE DE REGRESSION SIMPLE
Pour que nous arrivions à bien expliquer cette
étude, nous formulerons notre modèle de régression simple
de la manière ci-après :
= Xi + (i = 1,... 20)
Avec qui représente la variable endogène
ajustée (le PIB), Xi la variable exogène
(les Exportations) et, et les paramètres à
estimer.
46KUNDA NSEKA, Apport du commerce dans
l'économie nationale congolaise, Mémoire, L2SCAD,
ISP/Mbanza-ngungu, 2009-2010. (Inédit)
47C. MABENGE, Cours de statistique
inférentielle, G2 SACD, ISP/MBANZA-NGUNGU, 2009-2010
(Inédit)
II.2.2.3. DÉTERMINATION DE LA DROITE DE
RÉGRESSION ET ANALYSES
Il s'agit de déterminer la droite de régression
relative à la relation entre le PIB et les Exportations. Nous
présentons les données chronologiques et annuelles du PIB et des
Exportations de Biens et services en millions de FC pour la période
allant de 1990 à 2009, soit un échantillon de 20 observations.
Tableau N°9 : Calculs Préliminaires de la
droite de régression par la méthode de Moindres Carrés
Ordinaires
Années
|
|
PIB(Y)
|
Export(X)
|
|
|
XY
|
|
|
Y2
|
|
|
|
|
X2
|
|
|
1990
|
2
|
052
|
100,00
|
|
1 981,80
|
|
|
4066851780
|
4
|
211
|
114
|
410
|
000,00
|
|
|
3
|
927
|
531,24
|
1991
|
4
|
648
|
770,00
|
|
28 863,20
|
|
|
1,34178E+11
|
21
|
611
|
062
|
512
|
900,00
|
|
|
833
|
084
|
314,24
|
1992
|
1
|
765
|
457,00
|
|
2 940,00
|
|
|
5190443580
|
3
|
116
|
838
|
418
|
849,00
|
|
|
8
|
643
|
600,00
|
1993
|
2
|
692
|
385,30
|
|
30 500,00
|
|
|
82117751650
|
7
|
248
|
938
|
603
|
656,09
|
|
|
930
|
250
|
000,00
|
1994
|
6
|
934
|
164,60
|
|
16 890,00
|
|
|
1,17118E+11
|
48
|
082
|
638
|
699
|
893,20
|
|
|
285
|
272
|
100,00
|
1995
|
3
|
964
|
209,72
|
|
112 910,00
|
|
|
4,47599E+11
|
15
|
714
|
958
|
704
|
142,50
|
|
12
|
748
|
668
|
100,00
|
1996
|
|
2
|
896,30
|
|
889,1641
|
|
|
2575285,983
|
|
|
8
|
388
|
553,69
|
|
|
|
790
|
612,80
|
1997
|
|
7
|
803,80
|
|
1 875,88
|
|
|
14638992,34
|
|
|
60
|
899
|
294,44
|
|
|
3
|
518
|
925,77
|
1998
|
|
9
|
989,80
|
|
2 493,67
|
|
|
24911264,57
|
|
|
99
|
796
|
104,04
|
|
|
6
|
218
|
390,07
|
1999
|
|
51
|
823,90
|
|
3 427,41
|
|
|
177621753,1
|
|
2
|
685
|
716
|
611,21
|
|
|
11
|
747
|
139,31
|
2000
|
|
297
|
065,46
|
|
19 427,20
|
|
|
5771150105
|
|
88
|
247
|
887
|
525,01
|
|
|
377
|
416
|
099,84
|
2001
|
1
|
407
|
545,00
|
|
199 467,80
|
|
|
2,8076E+11
|
1
|
981
|
182
|
927
|
025,00
|
|
39
|
787
|
403
|
236,84
|
2002
|
1
|
922
|
300,00
|
|
468 482,10
|
|
|
9,00563E+11
|
3
|
695
|
237
|
290
|
000,00
|
|
219
|
475
|
478
|
020,41
|
2003
|
2
|
298
|
655,48
|
|
616 491,00
|
|
|
1,4171E+12
|
5
|
283
|
817
|
015
|
734,03
|
|
380
|
061
|
153
|
081,00
|
2004
|
2
|
601
|
000,00
|
|
913 995,90
|
|
|
2,3773E+12
|
6
|
765
|
201
|
000
|
000,00
|
|
835
|
388
|
505
|
216,81
|
2005
|
3
|
396
|
230,99
|
1
|
174 158,60
|
|
|
3,98771E+12
|
11
|
534
|
384
|
937
|
436,40
|
1
|
378
|
648
|
417
|
953,96
|
2006
|
4
|
066
|
601,32
|
1
|
466 471,90
|
|
|
5,96356E+12
|
16
|
537
|
246
|
295
|
825,70
|
2
|
150
|
539
|
833
|
489,61
|
2007
|
5
|
234
|
361,82
|
3
|
379 737,80
|
|
|
1,76908E+13
|
27
|
398
|
543
|
662
|
673,70
|
11
|
422
|
627
|
596
|
748,80
|
2008
|
6
|
525
|
982,70
|
4
|
273 326,40
|
|
|
2,78877E+13
|
42
|
588
|
450
|
200
|
699,30
|
18
|
261
|
318
|
520
|
937,00
|
2009
|
9
|
026
|
676,30
|
4
|
822 862,20
|
|
|
4,35344E+13
|
81
|
480
|
885
|
024
|
981,70
|
23
|
259
|
999
|
800
|
188,80
|
SOMME
|
58
|
906
|
019,49
|
17
|
537 192,02
|
104
|
836
|
099 046 523,00
|
297
|
341
|
602
|
391
|
905,00
|
57
|
963
|
056
|
245
|
686,50
|
MOYENNE
|
2
|
945
|
300,97
|
|
876 859,60
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Nous- même
II.2.2.3.1. DETERMINATION DE LA DROITE DE REGRESSION
Nous rappelons que deux variables sont linéairement
dépendantes lorsque l'on peut arriver à établir entre ces
variables une relation linéaire.
Alors, à travers notre modèle de la droite de
régression simple, les données et calculs présentés
précédemment dans le tableau, nous arrivons à
déterminer notre droite de la manière ci-après.
Il ressort de ce tableau :
5,16523E+13
A travers ces éléments, nous pouvons ensuite
calculer le paramètre :
= 1,248873769
Maintenant nous pouvons déduire le paramètre
à partir de cette
relation :
= 2 945 300,97 - (1,248873769x 876 859,60) =
1850214,02
Après avoir déterminé ces différents
paramètres, notre droite de régression se présente de la
manière suivante :
Y = 1,248873769 Xi + 1850214,02
Où Y est égal au PIB et Xi aux Exportations.
> le signe positif de coefficient de la variable
exportations (a), signifie qu'en RD Congo, toute chose restant égale par
ailleurs lorsque les exportations augmentent de 1%, le PIB augmente de 1,249.
Donc la relation est positive, les deux variables évoluent dans le
même sens (corrélation positive) ;
> le signe positif de b (b = 1850214,02) traduit le fait que
les autres composantes considérées comme constantes contribuent
à l'augmentation du PIB.
Nous pouvons observer cette droite à travers la figure
ci-dessous. Figure n°6 : Visualisation de la droite de
régression
Les différents points représentent le nuage de
points (le point d'intersection entre le PIB et les Exportations). Il
détermine la dépendance statistique et la détermination de
la droite de régression représente la dépendance
mathématique.
II.2.2.3.2. DÉTERMINATION DE COEFFICIENT DE
DÉTERMINATION R2
Ce coefficient mesure l'intensité ou la proportion de
la variable endogène par rapport à la variable exogène. En
d'autres termes, il donne le pourcentage de la variance de Y expliqué
par la variation de X.
Et il est déterminé par la formule ci-après
:
Ce coefficient est compris entre 0 et 1. Plus qu'il s'approche
de 1, plus que la qualité de la régression est bonne et la
dépendance de la variable expliquée est forte par rapport
à la variable explicative48.
Nous pouvons dégager les différents
éléments de calcul de la formule de ce coefficient :
A travers ces éléments, nous arrivons alors
à trouver le coefficient de détermination de la manière
suivante :
= 0,536311472
Ainsi pouvons- nous dire que la proportion de
dépendance du PIB par rapport aux Exportations est de 0,536311472 soit
53,6%. Ceci revient à dire, dans une économie comme celle de la
RD Congo, les exportations expliquent le PIB de 53,6%.
Autrement dit, l'intensité avec laquelle les
exportations de la RD Congo déterminent son PIB s'élève
à 53,6%. Comme que ce coefficient est dessus du seuil acceptable pour
qu'une variable indépendante explique une variable dépendante,
par conséquent, l'ajustement de notre équation de
régression est fiable sans tenir compte des autres Tests Statistiques
qui relèvent de l'Économétrie.
CONCLUSION PARTIELLE
Le PIB présente l'ensemble de la richesse produite par
un pays durant une période donnée, d'un côté et de
l'autre, son utilisation à travers ses différentes composantes en
terme de dépenses.
Mais alors, le PIB de la RD Congo a connu de forte fluctuation
durant la période sous étude, à cause de certaines raisons
évoquées ci-haut.
En dépit de toutes ces situations, la production de
trois secteurs d'activités économiques de la RD Congo a permis
à ce que son PIB puisse évoluer positivement par rapport à
l'année de référence 1990.
Et, Ainsi pouvons-nous souligner que les exportations de la RD
Congo durant la période de 1990 à 2009 ont influencé le
PIB de 53,6%. Ce qui revient à dire qu'il existe d'autres composantes de
l'économie de la RD Congo qui influencent l'ensemble de sa production
intérieure dans les proportions de 46,4. C'est-à-dire plus de la
moitié du PIB est expliqué par les exportations.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre Travail s'intitulant «
l'impact des Exportations dans le PIB de la République
démocratique du Congo de 1990 à 2009 ». L'objectif
de ce Travail était d'analyser l'importance des fluctuations des
exportations sur le PIB. De manière explicite, il était question
dans ce travail de répondre aux interrogations suivantes :
- Quelle est la nature de la relation entre les Exportations et
le PIB de la RD Congo?
- Quel est l'impact des Exportations dans le PIB de la RD Congo
durant la période sous examen ?
Au regard des préoccupations présentées
ci-dessus, des hypothèses ont été formulées de la
manière suivante :
- Toute chose restant par ailleurs, la nature de la relation
entre les exportations entre le PIB serait positive du fait que plus qu'on
exporte, plus qu'on réaliserait des recettes ;
- Les Exportations auraient de l'impact considérable dans
le PIB de la RD Congo durant la période sous étude.
Pour confirmer ou infirmer ces hypothèses, nous avons
fait recours à plusieurs méthodes dont la plus importante est la
méthode statistique appuyée par le logiciel EXCEL.
L'application de la méthode des moindres carrés
ordinaires à notre modèle nous a amené à estimer
les paramètres a et
b à partir es données sur les
exportations et le PIB de la RD Congo.
Après calcul, nous sommes arrivés au modèle
estimé suivant :
Y = 1,248873769 X + 1850214,02
Le coefficient positif du paramètre X nus permet de
dire qu'il y a une relation positive entre les exportations et le PIB
(corrélation positive) c'est-à-dire si les exportations
augmentent, le PIB également augmente et vice versa. Pour notre cas ici,
ceci revient à dire que toute chose restant égale par ailleurs,
lorsque les exportations augmentent de 1%, le PIB a augmente de 1,249%.
La détermination du coefficient de détermination
R2 de 0,536311472 nous a permis de souligner que durant la
période de 1990 à 2009, 53,6% des variations des variations du
PIB sont expliquées par les variations ders exportations. En d'autres
termes, nous disons que plus de la moitié du PIB de la RD Congo durant
la période sous étude a été expliquée par
les exportations.
Eu égard à ce qui précède nous
affirmons nos hypothèses de Travail au regard des résultats
trouvés et concluons que le modèle de cette étude est donc
valable, sous réserve de vérification des Tests non
réalisés dans ce travail relatifs à l'Econométrie
une matière de la Licence.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BARRE R., Economie politique, Paris, PUF, 1956,
888p.
2. BLANCHEN Bertrand, Histoire de la mondialisation,
Bruxelles, De Boeck université, 2008, 152p.
3. BREMOND et al. , Sciences économiques et sociales,
Paris, Hatier, 1988, 543p.
4. BURDA Michael et WYPLOSZ Charles, Macroéconomie,
une perspective européenne, Bruxelles, De Boeck Diffusion, 2003,
644p
5. D'AGOSTINO Serge, Libre-échange et
protectionnisme, Paris, Bréal, 2003, 128p.
6. DEBOURSE R., Economie de développement, et
informations d'économie politique, Kinshasa, CRP, 2005, 144p.
7. JURION Bernard, Economie politique, Paris, De Boeck
et larcier, 2006,576p.
8. KRUMAN P. et WELLS R., Microéconomie,
Bruxelles, 2009, 1072p.
9. KUMBU KI NGIMBI, Législation en matière
économique, Kinshasa, 2009, 143p.
10. LE FLEUVE T. et al., Outils de gestion commerciale,
comptabilité et mathématiques appliquées, Paris,
Foucher, 2001, 346p.
11. MANKIW G.N., Macroéconomie, Bruxelles, De
Boeck Université, 2003, 704p.
12. MANAKIW G.N., Principes de l'économie,
Paris, Economica, 2002, 972p.
13. MARSHAL R., Introduction au raisonnement
économique, New York, Nouveaux Horizons, 1969, 204p.
14. NSHUE MBO MOKIME A., Macroéconomie,
théories et exercices résolus, Kinshasa, Université
Protestante au Congo, 2007, 274p
15. VERHULST A., Organisation et documents du commerce
intérieurarithmétique commerciale, Kinshasa, CRP, 1985,
185p.
II. NOTES DE COURS
1. ILASHI UNSHENGWO, NSELE MABI, Cours de documents
commerciaux, G1 SEG, UNIKIN, 2010. Inédit
2. MABENGE Cathy, Statistique inférentielle, G2
SCAD, ISP/Mbanzangungu, 2009-2010. Inédit
3. MBUMBA Richard, Economie politique II, G2 SCAD,
ISP/Mbanzangungu, 2010-2011, 104p. inédit
4. MBUYAMBA Blaise, Comptabilité nationale, G3
SCAD, ISP/Mbanzangungu, 2010-2011. Inédit
5. NYENGA Ambroise, cours de documents commerciaux, G1
SCAD, ISP/ Mbanza-ngungu, 2006 - 2007. Inédit
III. AUTRES DOCUMENTS
1. CAPUL
J-Y. et GARNIER Olivier, Dictionnaire
d'économie et des sciences sociales, Paris, Hatier, 1996, 528p.
2. BCC, Rapport annuel, 1990-2009.
IV. MEMOIRE ET TFE
1. KUNDA NSEKA, Apport du commerce dans l'économie
nationale Congolaise, Mémoire, L2 SCAD, ISP/Mbanza-ngungu,
2009-2010, 42p. inédit
V. SITES INTERNETS
1. www.bcc.cd/ (Mercredi 01/06/2011)
2.
http://fr.wikipedia.org/wiki/économie
du congo/ (20/10/2010)
3.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_commerce_International/
(26/04/2011)
4.
www.memoireonline.com/05/10/3486/m
Evolution-et-structure-du-PIB-de-la-RD-Congo-de1990-20052.html
(18/06/2010)
5.
www.memoireonline.com/12/08/1727/Incidence-du-commerce-international-sur-ledeveloppement-economique-de-la-RD-Congo.html
(18/06/2010)
6.
www.planete-afrique.com/republique
democratique du congo/ economie.htm (16 mai
2011)
7.
www.ulb.ac.be/introduction
a la macroéconomie/ (Document téléchargé le
14/04/2011)
8.
www.universalis.fr/encyclopédia/commerce-international-Théorie/
(26/04/2011)
TABLES DE MATIERES
DEDICACES
|
..I
|
REMERCIEMENTS
|
II
|
0. INTRODUCTION
|
1
|
0.1. PROBLEMATIQUE
|
.1
|
0.2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
|
..1
|
0.3. DELIMITATION DU TRAVAIL
|
2
|
0.4. METHODES ET TECHNIQUES
|
2
|
0.5. DIVISION DU TRAVAIL
|
2
|
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE COMMERCE
INTERNATIONAL
|
|
ET ECONOMIE OUVERTE
|
3
|
SECTION I : GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL
|
...3
|
I.1.1. NOTIONS SUR LE COMMERCE
|
3
|
I.1.1.1. DEFINITION DU COMMERCE
|
3
|
I.1.1.2. INTERDEPENDANCE DE L'HOMME AU COMMERCE
|
4
|
I.1.1.3. EVOLUTION DU COMMERCE
|
.4
|
I.1.2. GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL
|
5
|
I.1.2.1. DEFINITION
|
.... ...5
|
I.1.2.2. THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL
|
6
|
I.1.2.2.1. THEORIES CLASSIQUES
|
..6
|
I.1.2.2.1.1. THEORIE DE L'AVANTAGE ABSOLU
|
.7
|
I.1.2.2.1.2. THEORIE DE L'AVANTAGE COMPARATIF
|
7
|
I.1.2.2.1.3. THEORIE DE VALEUR INTERNATIONALE
|
7
|
I.1.2.2.1.4. THÉORIE D'HECKSHER-OHLIN
|
....8
|
I.1.2.2.2. THEORIE DE MERCANTILISME
|
..8
|
I.1.2.3. POLITIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL
|
9
|
I.1.2.3.1. PROTECTION COMMERCIALE (PROTECTIONNISME)
|
9
|
I.1.2.3.2 LIBRE-ÉCHANGE
|
9
|
SECTION II : GENARALITE DE L'ECONOMIE OUVERTE
|
10
|
I.2.1. PRODUCTION ET DEPENSES NATIONALES D'UNE
ECONOMIE....10
I.2.1.1. PRODUCTION D'UNE ECONOMIE
|
10
|
I.2.1.1.1. FONCTION DE LA PRODUCTION
|
11
|
I.2.1.1.2. MESURE EN UNITE MONETAIRE DE LA RODUCTION
|
|
D'UNE ECONOMIE
|
11
|
I.2.1.2. DEPENSES II.1. NATIONALES D'UNE ECONOMIE
12
|
|
I.2.2. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET DES CAPITAUX
|
14
|
I.2.2.1. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET SERVICES....
|
14
|
I.2.2.2. FLUX DES CAPITAUX D'UNE ECONOMIE
|
16
|
I.2.2.3. RELATION ENTRE FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS
|
|
ET SERVIVICES ET CAPITAUX
|
.16
|
I.2.3. PRIX DES OPERATIONS INTERNATIONALES
|
....17
|
I.2.3.1. TAUX DE CHANGE NOMINAL
|
17
|
I.2.3.2. TAUX DE CHANGE REEL
|
18
|
CONCLUSION PARTIELLE
|
19
|
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ECONOMIE DE LA RD
CONGO
ET ANALYSE DES DONNEES .20
SECTION I : PRESENTATION DE L'ÉCONOMIE DE LA RD
CONGO .20
SECTION II : ANALYSE DES DONNEES 21
II. 2.1. PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES
DONNEES 21
II.2.1.1. EVOLUTION DU PIB AUX PRIX COURANTS DE
LA RDCONGO DE 1996 à 2009 (en Millions de FC)
21
II.2.2.2. CONTRIBUTION DES 3 SECTEURS AU PIB DE
LA RD CONGO DE 1996 à 2009 (en Millions de FC)
23
II.2.2.3. COMPOSANTES DU PIB AUX PRIX COURANTS
DE 1990 A 2009 (en Millions de FC) 25
II.2.2.4. PART DES EXPORTATIONS DU PIB DE 1990 - 2009
.26
II.2.2. IMPACT DES EXPORTATIONS SUR LE PIB DE RD CONGO
28
II.2.2.1. NOTIONS DE REGRESSION ET DE CORRELATION
DE DEUX VIRIABLES 28
II.2.2.2. MODELE D'UNE DROITE DE REGRESSION SIMPLE
29
II.2.2.3. DETERMINATION DE LA DROITE DE REGRESSION
ET ANALYSES .30
II.2.2.3.1. DETERMINATION DE LA DROITE DE REGRESSION
32
II.2.2.3.2. DETERMINATION DE COEFFICIENT
DE DETERMINATION R2 32
CONCLUSION PARTIELLE 34
CONCLUSION GENERALE ..35
BIBLIOGRAPHIE .36
TABLES DE MATIERES .38
|
|