III.2.5 Répartition des
couturières à travers les cellules du Quartier Lumumba
Tableau 9 : Distribution du
caractère « répartition des couturières
à travers les
Cellules du Quartier
Lumumba ».
Modalité
|
Intitulé modalité
|
Effectif n
|
Fréquence ?
|
? %
|
1
|
Chinyamuzige
|
16
|
0,32
|
32
|
2
|
Kajangu
|
12
|
0,24
|
24
|
3
|
Bobozo
|
22
|
0,44
|
44
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
le terrain.
L'analyse de ce tableau, nous permet d'affirmer que les femmes
oeuvrant dans le secteur de la couture, se retrouvent majoritairement dans la
cellule Bobozo (44%). Ces statistiques s'expliquent par le fait qu'un projet de
couture y avait été implémenté par l'association
« FONDATION AGAPE »(FOAG). Il avait encadré bon
nombre de femmes dont l'impact se fait sentir et pourrait expliquer ce
surnombre. Viennent respectivement Chinyamuzige (32%) et Kajangu (24%),
cellules dans lesquelles la couture a été traditionnellement
pratiquée. En effet, la cellule Bobozo a connu un afflux des
déplacés en provenance de Kabare à la suite de
l'insécurité qui avait été alimentée par des
grappes de bandes armées.
Parmi les 44% de celles qui s'emploient à coeur-joie
à cette activité, on trouve une bonne frange constituée
essentiellement d'anciennes couturières qui se sont
déplacées avec leurs machines et autres outils de travail. Pour
elles, cette activité joue la fonction intégrative dans un
contexte d'exode exigeant une réadaptation dans le milieu d'accueil.
III.2.6. Niveau d'étude
des couturières
Tableau 10 : Distribution du
caractère « niveau d'étude des
couturières »
N°
|
Intitulé/ Niveau d'étude
|
Effectif n
|
Fréquence ?
|
?%
|
1
|
Analphabète
|
26
|
0,52
|
52
|
2
|
Primaire
|
10
|
0,2
|
20
|
3
|
Secondaire
|
7
|
0,14
|
14
|
4
|
Diplômé du secondaire
|
5
|
0,1
|
10
|
5
|
Universitaire
|
2
|
0,04
|
4
|
Total
|
50
|
1
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur
le terrain.
Ce tableau nous renseigne que 52% des couturières sont
analphabètes, 20% ont fait l'école primaire et 14 l'école
secondaire.
Par contre 10% seulement ont obtenu le diplôme d'Etat et
4% attestent avoir commencé, mais sans succès, leurs
études universitaires.
Avec netteté que plus de la moitié cible ont
choisi ce métier en réponse à un manque de repère
pour n'avoir pas saisi les opportunités dans la sphère officielle
ou formelle. Ce métier se prête bien à cette frustration en
y servant de thérapie.
C'est donc un secteur pourvoyeur d'emploi pour beaucoup et de
surcroît, cette catégorie.
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