EPIGRAPHE
La pauvreté des femmes ne requiert pas la mise en
place d'une protection sociale ni des salaires au- dessus du seuil de
pauvreté, mais des projets sociaux mis en oeuvre par elles -mêmes.
Les droits de la citoyenneté des femmes pauvres
n'excluent pas la philanthropie et l''organisation d'oeuvres charitables
requalifiées de bénévolat et de solidarité
communautaire.
Ainsi, les femmes sont la finalité des
stratégies de lutte contre la pauvreté, mais elles font partie de
la stratégie elle-même.
Francine MEST RUM, Mondialisation et pauvreté.
De l'utilité de la pauvreté dans le nouvel ordre
mondial, L'Harmattan, Paris, 2002 pp 188-189
IN MEMORIAM
Si la mort était une personne, nous
mènerions une lutte sans relâche pour l'anéantir ainsi
l'empêcher d'emporter ceux qui nous sont chers. Malgré nous, elle
est une force invisible et irrésistible qui atteint et frappe jeune et
vieux, juste et injuste.
Elle ne requiert la vie de personne, c'est donc une force
qui nous dépasse. Un passage obligé pour tous ceux qui respirent.
A notre feu le Directeur de l'ICCN Papa Wathaut MIYA
WABUBINDJA WAUNGANDJA Alexandre, que le destin divin a arraché à
notre affection et que nous portions comme trésor dans nos coeurs. Notre
désir ardent de vouloir vous garder longtemps parmi nous fut
déjoué par le dessein de la providence.
Comme un père, vous nous entouriez d'une grande
affection et d'un soutien inébranlable. Nous vous promettions une
brillante réussite en guise de récompense. Mais
hélas ! Vous n'avez pas attendu vivre tout ceci avec nous.
Nous n'oublions pas feu beau-frère ELUMBE MBALE
Jean, piètre figure, qui nous avait quitté sans goutter la
succulence de cette oeuvre pourtant fruit de ses investissements.
Nous ne saurions cependant passer sous silence ces moments
de réjouissance dont vous avez été des véritables
artisans.
Qu'il vous plaise du fond de notre coeur de recevoir ici
nos panégyriques posthumes et d'éloges de votre
sollicitude.
La mort reste certes une fatalité que nul recours
ne peut fléchir.
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce et
légère !
BITANGALO FAIDA Wathaut
DEDICACE
La simplicité et l'humilité sont deux
qualités humaines qui attirent la sympathie car elles sont l'expression
de la réalité.
Une fierté exceptionnelle à notre mari
MUKYOKU KANGANDJO (Coach) qui en dépit de la charge familiale, s'est
dépensé sans compter pour notre devenir n'en déplaise la
conjoncture et les aléas de la vie. Jour et nuit, à la lutte pour
la réussite avec une patience, diplomatie et persévérance
extraordinaire pour qu'un monument soit débout dans notre
famille.
De suite en pensant à CHIFUNDERA KUSAMBA, MBALE
LUBUCHIBWA, Lydie KAGOWHA, Béatrice RENZAHO et Christine BIKYEKYE
N'ECHUMBE tous compétitifs sachant capitaliser les opportunités
de la vie pour le bien être familial.
Vous nous avez appris pour qu'un jour devant l'obstacle
nous puissions nous retrouver.
Grâce à ces ambitions, il nous est possible
de forger notre propre destin car c'est par l'éducation qu'une
société, se perpétue dans son être. Votre
éducation a imprégné notre être et nous gardons une
reconnaissance sans commune mesure.
Nous pensons également au fruit de nos
entrailles : A nos chers aimables enfants : Christine MBALE Christa,
Lydie MBALE Lydia, MBALE WATHAUT Charles, Beatrice MBALE Béa, LUBUCHIBWA
MBALE Japhet, BILEBYAOMBE MBALE Jean, IBIBYO MBALE Nathaniel.
Notons qu'ensemble sous les yeux ouverts toute la nuit
à la recherche et menons sans répit une bataille commune contre
les barrières de l'ignorance. Cet exercice continuel de
solidarité a aidé à soulever le voile du devenir familiale
A tous les nôtres, nous dédions ce modeste
travail, fruit de tant de sacrifice, de privation et de
persévérance
BITANGALO FAIDA Wathaut
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