Epigraphe
« Faire du commerce sans publicité, c'est
comme faire de l'oeil à une femme dans l'obscurité. Vous savez ce
que vous faites, mais personne d'autre ne le sait »
Stuart Henderson Britt.
Dédicace
A nos très chers parents Albert KALONJI et Clotilde
Kasongo MUKOMBI,
Nous dédions ce travail.
Avant propos
Notre reconnaissance s'adresse premièrement à
notre Créateur l'Eternel Dieu, qui, par sa bonté nous a
gardé jusqu'à ce jour où la matérialisation de
toutes ces théories acquises durant les trois années
passées au département de Communication Visuelle.
Nous exprimons également notre gratitude à
l'endroit du Directeur général, Monsieur Daniel SHONGO LOHONGA,
ainsi qu'à tout le corps académique et scientifique de
l'Académie des Beaux-arts de Kinshasa en général et plus
particulièrement à l'Assistant Ben KUYENA, Chef du
Département de la Communication Visuelle pour nous avoir inculquer
l'esprit de travail et d'entraide par sa devise « Toujours
servir » ainsi que tout les enseignants du dit
département pour leur dévouement à ma formation.
Nous remercions plus particulièrement l'Assistant
NTAMBUKA KABWIKA, qui, malgré ses multiples occupations, s'est
donné la peine de diriger ce travail et afin d'en donné une forme
et un fond consistant.
Nous remercions très sincèrement notre
chère et tendre mère Clotilde KASONGO MUKOMBI pour ses nombreux
sacrifices au profit de nos études encore une fois, merci Maman.
Nos remerciements s'adressent plus particulièrement
à notre Soeur Dodo MBUYI, notre Frère Innocent KANTU pour leur
dévouement à l'aboutissement de mes études.
Nous exprimons aussi notre reconnaissance à
l'égard de nos frères et soeurs Lucie LUBABA, André
KANUMBEDI, Freddy TSHIBUABUA et Marco MUYAYA pour avoir rempli leurs
obligations parentales à ma personne, que Dieu vous bénisse.
Nous remercions tous nos amis : Leaticia BALO, Junior
ATAU, Paty MASTAKI, Eric CHONI, Prude KABAMBA, Francine DEDEBA, Isaac KIBAMBA,
Marc MUTOMB, Héritier ILUNGA, Rihard KABAMBA, Tim MUJINGA, Grâce
IKALI, Harlène MISA, Christèlle BUNDULA, Hugor KISOLO, Fabrice
BUNDULA, Espé LUVAYIKU, Michael MONGANI, Ruth KAMWANYA, Sarah MUNTAZ,
Gloria DITU, Arnold NGANI, DIENDA Glaw, Ruphin Kalombo, Olivier, Patrick Kaunda
et Sindy MUTOMBO pour avoir activement participé à ma formation
par leurs encouragements.
Merci à tous les membres de la Chorale du centre
missionnaire Philadelphie pour leur soutient spirituel et moral
vis-à-vis de ma personne.
Nos remerciements s'adressent encore à mes
Frères et Soeurs : Billy ILUNGA
« Mweshimiwa », Kally KALALA, Yvette KABILA,
Jean-robert MULUMBA, Patrick KABANGA, KUPA Jean-florent, Ya LYNE, Tonton
Pierrot, Claudine KASONGO, Jolie NGOIE, Eric MUKOMBI, Flora ODEMA, Kathy KANKU
pour tout leur conseil et affection fraternelle à mon égard.
Enfin à tous nos camarades et compagnons de lutte
Magalie TANDU, Nelly MATANDA, Nadine MONKA, Iseult FAIDA, Ruth BAROUTI,
MANGOMBA Laetitia, Carine MUAMBA, Grâce BOASI, Patrick NKUSU Etoile, et
tous ceux Dont nous taisons le nom dans ce présent travail, qu'ils
trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Pierre-Fiston MUKOMBI
Introduction
De tout temps et partout au monde l'art a été
un domaine très complexe et dont personne n'a le monopole ; il
est un moyen par lequel toute personne s'exprime à travers un
support quelconque.
Ainsi, en ce qui concerne la communication visuelle, nous
voulons démontrer l'importance de l'impression ; son appui, dans
la performance du support visuel.
En ceci, l'impression accompagne notre système de
communication et de transmission de message de par son évolution et
son amélioration.
A partir de l'invention du caractère mobile par
Gutenberg en 1440, l'imprimerie a pris un nouveau tournant, celui du
modernisme.
Après l'impression de la 1ère Bible
(Mazarine), l'impression a connue des changements grâce à
l'évolution technologique. Ce qui a des conséquences notables sur
l'impression de nos jours.
De ce fait, l'impression demeure un domaine vaste à
exploiter, car la marche de la technologie n'a pas encore atteint son
simum. Voilà pourquoi nous nous questionnons sur le fait que sans
l'impression, qui occupe une majeure partie des supports visuels, ce dernier
n'atteindrait pas son objectif ? Comment l'impression peut-elle participer
à la performance de ce support visuel ? Et en quoi constitue-t-elle
un appui majeur pour atteindre cette performance ? Sans l'impression
n'y a t-il pas un autre moyen pour atteindre la perfection dans nos supports
visuels ?
Voici les questions qui constituent la principale
préoccupation de cette étude.
1. Choix et intérêt du
sujet
Le choix de ce sujet est motivé par le fait que tout
support visuel passe par l'impression avant d'atteindre sa cible. En d'autres
termes, le support visuel est tributaire de la technique d'impression.
D'où notre préoccupation a à aborder ce sujet en vue de
démontrer à nos lecteurs, et plus particulièrement ceux de
la Communication Visuelle, l'impérieuse nécessité à
connaître la technique d'impression pour enfin prétendre devenir
un bon communicateur visuel.
2. Hypothèse de l'étude
Au regard de ce qui précède, il nous revient
d'affirmer préventivement que l'impression est une technique qui
contribue très significativement à la qualité des supports
visuels. Elle est le moyen indiqué pour produire un support visuel de
bonne ou mauvaise qualité.
3. Délimitation du sujet
Notre étude s'étend dans le domaine des supports
visuels imprimés (journaux, magazine, revue, affiche, etc.). Toutefois,
cette étude va plus se pencher vers les supports purement graphiques
tels que les affiches, les annonces, les dépliants...
4. Méthode et technique de
recherche
Pour réaliser ce travail, nous avons fait recours
à la méthode structurale ; laquelle nous permettra de
structurer les différentes informations que nous allons récolter
et cela grâce à une analyse approfondie.
Par ailleurs, la technique documentaire qui nous a permit de
réunir les données et les renseignements récoltés
dans des bibliothèques et sites Internet que nous avons sillonnés
et visités.
5. Division du travail
Notre travail est subdivisé en trois chapitres :
le premier traite des différents concepts de cette étude. Le
deuxième quant à lui, nous amènera à l'historique
de l'imprimerie, ainsi que le domaine d'application de chaque
procédé vis-à-vis de la publicité.
Quand au troisième chapitre, il parle plus de l'impact
et l'apport même de l'impression sur toute sorte des supports.
Enfin une conclusion va boucler notre étude.
Chapitre I :
CONSIDERATIONS GENERALES
I.1. Définition
des concepts
a. L'impression
Par définition, l'impression est une empreinte laisser
sur un endroit quelconque ou encore d'un sentiment, jugement que l'on
apporte par rapport à un fait ou une personne.
Selon l'analyste Gaëlle SEVENIER, l'impression
désigne toute opération au cours de laquelle on dépose
sur un support des substances qui modifient une partie ou
l'entièreté de la lumière incidente1(*).
Par ailleurs, le petit Larousse illustré dit que
l'impression est une opération qui transforme un support (papier,
textile, etc.) par le transfère des images, des caractères (texte
ou encore des formes)2(*).
Cette définition étant, nous ramène
directement dans le vif de notre sujet qui est celui de faire montre de
l'apport de l'impression vis-à-vis des supports visuels.
Nous voyons sans doute que l'impression n'est rien d'autre
que cette opération qui change l'état d'un support quelconque
dans le but de le rendre attrayant au vue du prospect. Et cette
opération tient compte de la diversité des
procédés d'impression.
b. Appui
Ayant ses racines dans le verbe
« appuyer », ce mot a pour sens l'action de soutenir ou
de maintenir. De ce fait, nous apporterons notre définition à
l'action d'appuyer.
Ainsi, nous disons que ce concept sert à soutenir
moralement ou matériellement un fait3(*).
Concernant cette étude, nous allons axer notre
démarche sur les aspects qui constituent l'objet de notre étude.
Donc, le concept appui dont il est question dans ce travail, va focaliser son
attention sur les soutenances matérielles que morales dans le domaine de
l'impression.
c. Performance
La performance est un mot d'origine anglaise qui fait
allusion au niveau le plus élevé que peut atteindre quelqu'un
ou quelque chose ; or dans le cas qui nous concerne, c'est le support
visuel qui fait l'objet de cette étude par le truchement de
l'impression qui, du reste demeure une technique en pleine évolution. Et
par là, nous pouvons admettre que plus la technique d'impression
performe, plus les supports visuels dont il est question dans notre travail
atteint un niveau de performance plus élevé.
d. Support visuel
Le support visuel est un concept composé ; alors
pour mieux le comprendre, nous sommes appelés à le
définir d'abord en terme séparer et par la suite le comprendre
dans sa forme composée.
- Support
Ce n'est rien d'autre qu'un soutien à quelque chose.
Quant au dictionnaire de la langue française, il définit ce
concept comme un endroit sur lequel repose ou appuie une chose4(*).
- Visuel
Par visuel nous voyons tout ce qui est relatif à la
vue. C'est qui veut dire donc qu'un visuel est tout ce que l'on peut voir.
Dans le jargon de la communication visuel, ou en
publicité, un visuel c'est tout ce qui succède à une
conception graphique (affiche, flyer, dépliant, spot publicitaire,
etc.)
Nous voyons bien que par les définitions de ces deux
concepts : support et visuel, nous allons bien déduire ce qu'est
un support visuel. Mais avant d'y arriver, il est important de définir
un concept qui, bien sûr, nous permettra de bien comprendre le concept
de base qui est support visuel ; il s'agit du concept support
publicitaire.
- Support publicitaire
On entend par support publicitaire un media quelconque
(presse, télévision, affiche, etc.) considéré dans
son utilisation en publicité.5(*)
Par ailleurs, Bahati Cibangu définit un support
publicitaire comme tout moyen susceptible de transmettre un message
publicitaire quelconque6(*).
L'élucidation des ces quelques termes sont pour nous
une façon de rendre le sujet de notre étude plus
compréhensible par nos lecteurs.
- Support visuel
Sans doute, partant des définitions
précédentes des concepts constitutifs de ce terme, ce dernier
peut être définit comme un endroit sur lequel sont posés
des éléments relatifs à la vue (texte, image, etc.) afin
de le placer à un endroit quelconque dans un but précis.
En évoquant ce point, il ressort qu'il y a plusieurs
dérivés que ce concept recèle. Pour éclairer
davantage nos lecteurs, nous allons nous atteler à la
compréhension de quelques concepts qui n'apparaissent pas directement
dans notre sujet, mais qui sont naturellement liés à cette
étude. Il s'agit des concepts support d'impression et support
imprimé.
a. Support d'impression
Un support d'impression est toute matière sur laquelle
on peut effectuer une impression (papier, plastique, verre, bois, etc.) et que
celui-ci peut le conserver pendant un long moment.
b. Support imprimé
C'est tout d'abord tout support qui a subit une impression
d'un quelconque procédé d'impression7(*).
Donc les affiches, le flyer, les tracts, le dépliant et
tant d'autres supports dont nous ne faisons pas mention sont les supports
imprimés.
Cependant la radio, la télévision et l'Internet
sont des supports multimédia et non imprimés car ne subissent pas
une impression.
I.2. Eléments
constitutifs pour l'amélioration du support visuel
En ce qui concerne les éléments constitutifs
dans la performance des nos supports visuels, nous mettrons un accent sur
tout ce qui entre en oeuvre pour aboutir enfin à cette performance.
C'est dans ce contexte que nous nous attelons à deux
éléments, qui sont primordiaux :
- Le procédé d'impression
- La qualité du support d'impression
I.2.a. Procédé
d'impression
De par nos recherches, il nous semble pratique de subdiviser
les procédés d'impression en deux groupes, celui dit traditionnel
et celui dit numérique.
1. Procédés
traditionnels
En effet, celui-ci regroupe tous les procédés
d'impression avec forme imprimante. Il s'agit entre autre de l'offset, la
typographie, la flexographie, la sérigraphie, etc.
a) L'offset
De l'anglais « to set off » ou reporter en
français, est un procédé d'impression qui est en fait une
amélioration de son ancêtre, la Lithographie. Grâce
à l'ajout d'un blanchet entre le cylindre porte plaque et le
papier8(*).
Actuellement c'est le procédé majeur
d'impression. Son succès est dû à sa souplesse et sa
capacité à s'adapter à une large variété
des produits. L'offset permet de couvrir une large gamme de tirages.
En effet, il est rentable jusqu'à quelque centaine de
milliers d'exemplaires. Des plus, ce procédé d'impression fournit
des produits de qualité qui sont d'ailleurs un facteur majeur dans
la performance des supports visuels. Parmi ses applications, on notera les
publications de tout genre (presse quotidienne et périodique,
publicité, livres, catalogues, brochures, ...), des emballages
(cartons, étiquettes, ...)
Figure 1 :
Schéma traditionnel d'une machine offset (une couleur)
Figure 2 :
Presse Offset
(Une couleur)GTO
c. La typographie
La typographie est l'art d'assembler des caractères
mobiles afin de créer des mots et de phrases. Cette technique
d'impression a été mise au point vers les années 1440
par Gutenberg qui n'a pas inventé l'imprimerie à
caractère mobiles mais les caractères en plomb9(*).
En tant que procédé d'impression, la typographie
est un procédé d'impression direct dont les
éléments imprimant sont en relief. C'est ce
procédé qui a révolutionné l'imprimerie du temps de
Gutenberg.
Après le 1440, la typographie est restée pendant
longtemps le procédé d'appoint dans l'industrie de l'impression.
De nos jours, ce procédé est plus utilisé dans l'industrie
de l'emballage et a presque rendu son tablier à l'offset et à
d'autre procédé d'impression moderne.
Figure 3 :
Presse Typographique
b. La flexographie
C'est un procédé en relief reprenant le principe
de typographie. La forme imprimante de celui-ci est plus souvent en
polymère10(*).
Ce procédé permet l'impression sur des supports
variés. Il imprime essentiellement les emballages alimentaires ; ce
procédé est non traumatisant pour les supports. Il imprime donc
sur carton ondulé, sac (papier et plastique) et même des journaux.
C'est un de procéder dont des grands progrès sont en cours
étant donné que sa qualité est classée moyenne due
à l'absence des trames fines.
c. La sérigraphie
C'est un procédé d'impression qui utilise une
forme imprimante poreuse ou perméable. Cette dernière est
interposée entre l'encre et le support. Cette technique a plus
évolué au japon dans l'impression des blasons sur Kimonos.
Ce procédé permet un fort dépôt
d'encre qui, par la suite, garantit une longue durée de l'impression
et une opacité réussie de la couleur. La sérigraphie
autorise aussi une grande variété des supports qui ne sont pas
nécessairement plats (bouteille, canette,...) c'est une bonne technique
pour les objets en volume ou flexibles.
D'après Eliane Rousset, la sérigraphie offre une
large possibilité que d'autres procédés d'impression.
Toutes formes et tous les matériaux peuvent être imprimés
en sérigraphie. Et son domaine d'application est vaste : le PLC,
textile, céramique, affiche, autocollant, emballage, etc.11(*)
Et pourtant, il y a l'impression numérique qui gagne du
terrain, car elle permet de faire des impressions de qualité sur une
large gamme des supports d'impression et ainsi de plus en plus occupe la
place de l'impression traditionnelle dévolue à la
sérigraphie.
Figure 4 :
Presse Sérigraphique semi-automatique
2. Procédé numérique
Par procédé numérique, nous voyons tout
technique moderne fruit de l'évolution technologique, sans impact ou des
photocopieurs industriels, les plus souvent électrostatique12(*).
Cette technique englobe en son sein plusieurs
procédés d'impression allant de la photocopie à
l'impression couleur de production. Grâce à sa qualité
dure à la performance technologique, cette technique commence peu
à peu à prendre le dessus sur la technique traditionnelle.
De cette multitude de procédé d'impression
numérique, nous nous accrochons plus à deux qui sont les plus
utilisé dans notre milieu habituel : à savoir le laser et le
jet d'encre.
a) L'impression Laser ou par
électrophotographie
Ce procédé d'impression tire son origine de
l'invention de la xérographie par la société Xerox, en
1938. Le principe de fonctionnement est là encore simple à
décrire : tout d'abord le tambour est chargé
négativement selon le principe de l'effet corona.
Figure 5 :
Imprimante à Laser
Imprimante à Laser de marque : 51 Dual Durst
Theta - Theta 51, basée sur la technologie d'impression laser, comme une
série d'impression, etc. sur des panneaux allant jusqu'à 5
m.
Ensuite, un laser décharge localement les parties ne
devant pas recevoir l'impression et engendre ainsi un schéma invisible
de la charge électrostatique appelée « image
latente ». Grâce à ce phénomène, le toner
(encre en poudre) est déposé sur photorécepteur sensible
par le rayon laser et ainsi se fait l'impression.
Ce procédé est plus utilisé pour des
petits imprimés. S'agissant des grands formats, le coût devient
très considérable et c'est alors qu'intervient le jet d'encre qui
a un coût inférieur.
b) L'impression jet d'encre
L'impression jet d'encre s'utilise sur un très large
choix des supports d'impression : papier, textile, matière
plastique, verre, etc. C'est le seul procédé d'impression
où il n'y a pas de contact direct avec le support ni l'image latente ou
temporaire créée dans le processus d'impression13(*).
Cette forme d'impression numérique est la plus
courante à l'heure actuelle. Le jet d'encre de nos jours permet
d'imprimer sur des grandes laizes (largeur) et la plus grande vas
jusqu'à 5 mètres et ainsi on peut imprimer des grandes affiches
pour des expositions extérieures14(*).
Figure 5 :
Imprimante à jet d'encre
(laize :3m 20)
www.ppg.fr/ateliers
Au-delà de la petite impression dans nos bureau ou en
PAO (publication assistée par ordinateur) pour des épreuve avant
de passer à d'autres étapes de la chaîne graphique, le jet
d'encre est devenu un de plus grand procédé d'impression au rang
des procédés d'impression industriels tels que l'offset, la
sérigraphie, etc.
Selon Zelong, graphiste et chercheur de son état, parle
de l'impression jet d'encre qu'eu égard aux résultats des ces
nouvelles technologies, elle mérite le label de qualité
photo15(*).
Pour l'amélioration de la qualité d'impression,
des encres hybride sont utilisées afin d'avoir un résultat
impeccable sur support vinyle et autres.
Etant donné que les performances technologiques n'ont
pas encore atteint leur paroxysme, il aura toujours des nouveaux dans cette
grande industrie de l'impression. Et de plus en plus nos supports visuels ne
cesseront de se performer.
I.2.b. La qualité du
support d'impression
Dans l'amélioration et la performance du support
visuel, la qualité ou le type de support d'impression utilisé
joue un grand rôle dans le rendu. C'est pourquoi le choix des
matériaux à utiliser pour un quelconque travail est très
important.
De tout les supports utilisé nous allons citer :
le papier, le plastique, le bâche, le textile qui sont là les
supports d'impression les plus utilisés dans le milieu où nous
sommes.
a. Le papier
C'est un support le plus utilisé en industrie
d'impression. C'est depuis plusieurs siècles av. J.C. que le papier a
vus le jour ; déjà à ce temps là, la chine
utilisait du papier fait à base de la soie16(*).
Et c'est vers les années 1326 que les premiers moulins
à papiers furent mise en oeuvre par Ambert.
A cette époque, le papier était de petite
dimension et chaque feuille était fabriquée manuellement. Avec
l'évolution du monde, dès le début du
19ème siècle, apparut des machines fabricant des
papiers en continu, des grandes feuilles de papier.
Ce support de première utilité dans
l'industrie de l'impression a connu des transformations pour enfin avoir des
papiers qui offrent une qualité d'impression susceptible d'attirer et
de maintenir l'attention du prospect. C'est alors que nous avons des
papiers : journal, pelure, glacé, calque, carton, couché,
etc. qui, chacun présente une spécificité par rapport au
rendu et à l'utilisation.
b. Le textile
Le textile quant à lui, est de plusieurs origines selon
un tel ou un tel autre coin du monde. Qu'à cela ne tienne, c'est un
matériau pus utilisé aussi dans l'industrie de l'impression.
Figure 6 :
Une imprimante jet d'encre pour textile (t-shirt)
Etant donner que le textile constitue l'habillement de
l'homme, le communicateur a compris que par le truchement de celui-ci, il peut
faire véhiculé autant des massages (publicitaire, annonce,...) et
ainsi la mise au point des machines et de techniques d'impression tel que la
sérigraphie, le jet d'encre, etc.
c. La bâche
Celle-ci s'est vue répertoriée dans les supports
d'impression à grand usage avec l'avènement des nouvelles
techniques d'impression (laser, jet d'encre)
C'est ainsi qu'il est sans doute impossible de passer
inaperçu l'utilisation de la bâche comme support d'impression
à grande échelle.
Figure 7 :
Impression sur bâche
Stand
d. Le plastique
C'est un support plus utilisé dans l'industrie de
l'emballage et c'est un support qui joue un grand rôle dans le domaine
publicitaire.
Après l'étude conceptuelle, l'honneur sera pour
nous de nous plonger dans le fond et le mobile de notre recherche, qui est
celui de démontrer comment l'impression est-elle un appui majeur pour
performé nos supports visuels.
C'est pourquoi dans le chapitre suivant, nous parlerons du
trajet qu'il y a entre l'impression traditionnelle et l'impression
numérique (moderne), ce qui nous permettra de mieux comprendre la
métamorphose de son impact des supports en publicité.
Chapitre II : DE
L'IMPRIMERIE TRADITIONNELLE A L'IMPRESSION MODERNE
Dans ce chapitre il est question de tracer le chemin que
l'impression a parcourue partant de la vieille presse de Gutenberg
jusqu'à l'impression numérique en passant par les
prépresses. Et ainsi, éclairé nos lecteurs à quel
point la performance des supports visuels est relativement liée à
cette métamorphosées de l'industrie de l'impression.
II.1. Bref historique de
l'impression (Imprimerie)
a. Naissance et précurseurs
L'histoire de l'impression est étroitement liée
à celle de l'humanité. Depuis que l'homme a
développé des moyens de communiquer (peinture rupestres,
écritures, ...) il a cherché à pérenniser ses
oeuvres et à les diffuser17(*).
Des scribes égyptiens, qui gravaient la pierre, aux
moines médiévaux, qui passaient leurs journées à
reproduire des oeuvres religieux pour la plus part, en le recopiant à
la main, l'homme a toujours cherché à automatiser ces moyens de
copie.
Là, nous constatons que la culture de l'impression est
étroitement lié au développement de l'humanité et
de la culture en général, dans le sens où elle permet une
diffusion à moindre coût, donc rapide du savoir.
En Asie, la xylographie en soit a été
pratiquée dès le VIIème Siècle en Chine,
puis en Corée et au Japon. Un million de textes bouddhiques en chinois
furent imprimés entre les années 764 et 77018(*).
Un de plus anciens Xylographes fut découvert en
Chine en 1907 : c'est le Sutra* du diamant qui
est le premier exemplaire du livre bouddhique avec gravures, et ces gravures
ont été faites depuis 868 ; c'est anciens Stein qui les
a découvertes.
Ici, nous allons mentionner que c'est en Chine qu'il y a eu
la première utilisation des caractères mobiles, vers le
XIIème siècle. En 1040 l'inventeur Chinois anciens
employa les caractères mobiles en terre cuite.
En Europe, ce sont les gravures en bois qui font mention du
début de l'imprimerie. Les balbutiements de la typographie naissante se
heurtent à un problème de taille avec ces gravures en bois, de
sorte qu'en cas d'erreur, il fallait tout reprendre.
C'est pour cela que Johannes anciens, plus connu sous le
nom de Gutenberg a, vers les années 1440, eu l'idée d'utiliser
un procédé analogue. C'est ainsi que vint le caractère
mobile en plomb.
C'est à ce grand nom que l'on attribue la naissance
de la typographie moderne, bien qu'existait déjà en
Corée.
La vraie innovation de Gutenberg est l'introduction de la
presse à imprimer. Ici nous avons deux types d'ouvrages ; les
Incunables qui sont les oeuvres imprimées avant 1500. Ce terme fut
définitivement adopté au XIXème siècle
pour désigner la première production typographique. Le mot vient
du latin « incunabula » qui signifie
« langes » ou « berceau »19(*).
* Sutra (en sanskrit, « fil »), texte
spéculatif ou religieux de l'hindouisme ou du bouddhisme. Le terme a vu
le jour dans la philosophie indienne, qui, à l'origine essentiellement
orale, avait besoin d'aphorismes pour être enseignée et
discutée.
C'est en Europe que la typographie a pris son élan et
au XVIème siècle, c'est elle qui occupe la
scène de la communication jusqu'au troisième quart du
XXème siècle20(*).
Les temps modernes voient apparaître des nouvelles
techniques de reproduction tant pour l'imprimerie que pour la bureautique.
La xylographie, qui est un procédé de la
photocopie, le fac-similer ou fax. L'industrie graphique auparavant
s'était dotée d'outils nouveaux à l'avènement de
l'offset en 1973 remplaçant les caractères en relief par un
procédé de report d'encre sur une plaque et c'est avec ce
procédé que la quadrichromie fut introduite dans cette
industrie de l'impression.
Un autre créneau né de l'évolution des
photocopieurs, est des presses dites numériques où tout le
système classique a été remplacé par des
systèmes de transfert d'image du type photocopieurs. Connectés
à des bases des données, ces procédés d'impression
numérique permettent également de produire des documents
contenant des textes et des images variables.
Parallèlement aux procédés
connectés à une base des données, l'offset a connue aussi
une avancée technologique vers la numérisation de cette technique
d'impression. Il s'agit de la photocomposition et la prépresse.
a) La photocomposition
Dans les années cinquante, les
premières machines de photocomposition font leur apparition. Elles
fabriquent des images photographiques des caractères au lieu de les
mouler dans le métal. Ces images sont photographiées avec une
caméra pour produire des négatifs de film qui sont alors
utilisés pour constituer des plaques lithographiques. Des
améliorations de la technologie des plaques dans les années
cinquante et soixante, combinées à la photocomposition, marquent
la fin du règne cinq fois centenaire de la typographie21(*).
b) La prépresse
L'ensemble des opérations nécessaires pour la
préparation et la fabrication des formes imprimantes, comportant
notamment la saisie, le traitement de texte et la mise en page22(*).
C'est avec l'apparition des ordinateurs personnels (PC :
Personnal Computer) que cette technique soit possible et appliqué et
c'est vers les années 1984 qu'a vue le jour la Publication
assistée par ordinateur (PAO), qui, auparavant réservée
aux mainframes et à la mini informatique et est le domaine où la
photocomposition est plus appliquée. C'est ainsi qu'à vue la
naissance de ce que nous appelons ici, (Computer to Film ou CtF) qui veut
seulement dire de l'ordinateur au film, dans l'industrie de l'impression on
l'appel « Flasheuse » qui permet l'insolation des films de
chaque couleurs d'impression enfin de produire les plaques de transferts
optiques.
De cette évolution, succède le CtP (Computer to
Plate) qui est en fait une technique de gravure directe sur plaque, il n'est
pas question de passer par un film afin d'insoler une plaque. C'est de
l'ordinateur à la plaque (gravure) et il ne reste qu'à
l'opérateur de placer cette plaque dans la machine.
La dernière évolution en date, concernant la
presse offset classique, c'est l'embarquement du système CtP (Computer
to Press) ou DI (Direct imaging). Il n'y a alors plus d'opération
intermédiaire entre le poste de mise en pages et la presse, la gravure
se faisant directement sur le cylindre porte-plaque (Cfr. Figure 1) de
la presse offset. Et ainsi l'avènement des procédés
numériques qui font la concurrence aux techniques traditionnelles comme
cités dans le premier chapitre.
En parcourant cette historique, nous sommes sans doute
convaincus que depuis la vieille presse de Gutenberg jusqu'au XIX
siècle, les innovations techniques dans le secteur de l'impression
sont des modifications de détails, visant à améliorer le
rendement et l'efficacité dans la production des supports visuels.
b. Rapport entre l'impression
traditionnelle et moderne
Eu égard à l'historique de l'imprimerie, nous
voyons que toutes ces avancées technologiques ne se font que dans le
seul but de parfaire le rendu (l'impression).
Nous constatons bien que dans l'impression traditionnelle,
l'homme étant à la base des tous ces changements a mis en oeuvres
toute son imagination pour alléger la tâche à l'homme et
ainsi atteindre la performance dans les imprimés et dans
l'efficacité des machines d'impression.
Le vrai rapport existant entre les deux est que tous
travaillent ou ont travaillés dans le but d'améliorer le rendu
et l'efficacité.
Donc, nous pouvons dire qu'en un demi millénaire,
nous avons assisté à l'expression humaine évoluer à
travers un certain nombre de cultures de la parole à l'écrit, de
l'écrit à l'impression et actuellement nos imprimantes sont
complètement automatiques et capables de prouesses étonnantes
d'ingéniosité, non seulement dans la vitesse d'impression, mais
aussi dans la qualité d'impression.
II.2. La
spécificité des procédés d'impression par rapport
aux supports visuels en publicité.
Partant des procédés d'impression
précités, il est nécessaire d'établir une
spécificité pour chacun d'eux afin de permettre à notre
lectorat de se positionner dans le domaine qui nous est connu (la
publicité / communication visuelle).
Et c'est pourquoi nous allons parler de l'emballage, les
affiches et les petits imprimés. Ce sont là les quelques
domaines d'application où nous avons catégorisé les
procédés d'impression précédemment cités
dans le premier chapitre.
Qu'à cela ne tienne, nous procédons à la
première catégorie qui est celle de l'emballage.
a) Emballage
En effet, l'emballage est un des éléments qui ne
font pas mauvais cours en publicités étant donné que c'est
à travers l'emballage que l'on achète parfois un produit ;
car un emballage mal conçu et mal imprimé attire moins
l'attention du prospect et ainsi la publicité n'atteint pas son objectif
partant de la technique de A.I.D.A. (Attirer, Intéresser,
Décider, Acheter).
C'est pourquoi, le choix de la technique appropriée est
si important dans le but d'avoir un bon résultat et ainsi mener à
bon la publicité. Dans cette gamme des techniques d'impression, nous
avons : la flexographie, l'offset, la sérigraphie et la
typographie.
Avec la flexographie, elle occupe une bonne position dans
l'industrie de l'emballage vue sa grande variété des supports
d'impression que peut imprimer ce procédé (carton ondulé,
sac papier et plastique, carton normal,...), hormis les supports cité,
la flexographie imprime aussi sur papier et ainsi concurrencer
l'offset23(*).
L'offset quant à lui, spécialiste dans les
étiquettes et le carton ordinaire (emballage produit pharmaceutique),
offre une bonne qualité d'impression avec un tramage sur les images que
la flexographie est incapable de faire.
Imprimant sur une large gamme des supports d'impression, la
sérigraphie est spécialiste de l'impression sur de formes non
planes (bouteille, canette, machine) c'est ainsi que pour l'emballage des
bières (tembo), des cosmétiques et parfums, le recours à
cette technique s'avère plus importante.
Enfin, la typographie comme dit dans le chapitre
précédent, est spécialiste de l'impression dite
« gaufre » impression sans encre avec une forte pression
capable de donner un effet de relief remarquable en surface plane. Ce genre
d'emballage est plus exploité pour les objets des luxes (cartons de
parfums de luxe).
b) Les affiches
L'affiche est souvent le support le plus utilisé en
publicité et capable de captivé le regard de plusieurs personnes
(prospect) et ainsi véhiculer facilement le message. Il diffère
de par son format. Dans le temps, les affiches étaient
réalisées à la main par l'homme. Ainsi, imaginez tout ces
grands panneaux sur les avenues de Kinshasa réalisé à la
main ! Quelle perte de temps ! Et souvent le rendu dépendait
du talent artistique de la personne qui réalisait ce panneau. C'est
comme cela que l'on pouvait avoir, pour un produit, plusieurs panneaux
différents.
L'avancée technologique a permis de corriger ces genres
d'erreurs de sorte à produire une multitude d'affiches pour une seule
et même conception. Et cela ne se limite pas à une seule technique
d'impression, mais plusieurs. Il s'agit notamment de l'offset, de l'impression
numérique (jet d'encre et laser) et tant d'autres.
L'offset est en effet un procédé performant dans
le rendu sur l'impression des affiches. Mais celui-ci est buté au
problème de format étant donné que le format max de
l'offset ne dépasse pas le format A0.
Cependant le jet d'encre, lui, capable d'imprimer sur une
laize (largeur) de 5 mètres à nos jours, est auteur des
plusieurs affiches et est à mesure d'imprimer sur différents
supports d'impression (bâche, papier vinyle, autocollant).
c) Les petits imprimés
Par ce terme, nous faisons allusion à tous les supports
visuels imprimés de petit format (flyer, dépliant, prospectus,
badge, carte des visites, brochure, magazine, portfolio et tant d'autre support
de format inférieur.
Ici, nous avons presque toutes les techniques d'impression
citée qui sont à mesure de faire ou d'imprimé ce genre de
support.
L'offset est le favori dans ce domaine, par sa grande
capacité de production et sa rapidité ainsi que le moindre
coût, les supports tels que le dépliant, magazine, flyer,
prospectus, affichette, sont très souvent fruit de ce
procédé d'impression.
Cependant, le numérique est toujours là et a la
possibilité d'imprimé et plier du papier et ainsi publier un
magazine en couleur sur papier glacé en quelques minutes24(*).
Pour associé l'utile à l'agréable, nous
citerons, pour le cas échéant, l'imprimerie numérique
Lejack print et Dynaprint qui sont là les quelques imprimeries
numériques que nous avons ou connaissons à Kinshasa, eu
égard au catalogue proposé par ces deux imprimeries.
Pour d'autres procédés rarement utilisés
pour les petits imprimés, nous ne trouvons pas important d'en
parler.
II.3. Conclusion
partielle
Sans aucun doute, le plus crucial des machines dans l'histoire
de l'industrie de l'impression, depuis la presse de Gutenberg en 1439 ;
bien qu'en aucune manière automatisée, la machine de ce grand
homme a dû être opéré manuellement souvent à
deux ou à plusieurs personnes, ce qui impliquait un blocage dans tout ce
long processus. Et voilà qu'arrive le 19ème
siècle où les premiers succès de l'impression automatique
dans les années 1800.
De nos jours, nous avons atteint un niveau ou tout est
automatique sur nos imprimantes, nos machines offset et la vitesse de
production accroît au même rythme que la qualité
d'impression.
Etant lié à la culture, l'évolution de
l'impression par le biais de l'imprimerie, nous a fait assisté à
un épanouissement humain passant par bon nombre des cultures ; la
parole, l'écrit et l'impression.
Enfin, voyons que la performance technologique de l'industrie
de l'impression est similaire à cette performance dont il est question
dans notre recherche. Disons que c'est par l'avancée technologique que
l'impression s'améliore et ainsi le support visuel atteint la
performance. Et en tout, c'est l'homme qui est entrain d'orchestrer tout
ceci.
Chapitre III :
L'IMPRESSION ET LA PERFORMANCE DU SUPPORT VISUEL
Dans un monde en pleine mutation, l'impression a connu un
parcours jusqu'à être ici, un medium important dans le monde de la
communication visuelle.
La performance du support visuel étant relativement
collée à l'impression, cela nous amène à dire et
à parler brièvement de la performance du support visuel dont il
est question dans ce travail.
III.1. La performance du
support visuel
Un support visuel a pour mission ou but premier, la
transmission d'un message. Donc la performance dont il est question dans ce
travail est le fait qu'un support visuel atteint son but :
« passer un message »
Si ce support visuel est publicitaire, il doit donc toucher,
informer, émouvoir, captiver et transformer la conviction d'un client
en acte d'achat tout en tenant compte de la qualité de la conception
(idée et composition de l'image sur le support en question25(*).
Là du moins on peut parler et dire que ce support est
performant du fait qu'il a atteint son objectif.
En tout, la performance d'un support se justifie par le fait
de remplir sa mission première, qui est celle de transmettre un
message
III.2. Rôle de
l'impression dans la performance du support visuel
Le rôle ou l'apport de l'impression dans la
réussite de la mission assignée à un support visuel est
sans doute baser en ces trois aspects qui sont : « la
qualité, le procédé d'impression et le savoir
faire ».
Il suffit d'être dans les rues et avenue de Kinshasa,
pour sentir le poids que porte l'impression dans ce grand monde de
communication et de la publicité.
En effet, tout travail de communication engage un canal par
lequel il faut faire passer un message
But
Stimulus
Emetteur
Canal
Récepteur
Effet
- Attitude
- Perception
- Type de Relation avec le récepteur
- - Attitude
- Perception
- Type de Relation avec l'émetteur
- Relais
Réseau
Latéralité
Moyens
Codage
Décodage
Schéma fondamental du processus de communication et
localisation des problèmes principaux26(*).
Ce schéma nous montre synthétiquement le
processus évoqué pour qu'il y ait communication. Et ici, parmi
autant des canaux ou moyen par lesquels nous pouvons atteindre notre
récepteur, l'impression s'avère le plus utiliser. A titre
illustratif, la C.E.I. (commission électorale indépendante) a
recourue à l'impression ou support imprimé pour inviter la
population à se faire enrôler lors de la révision du
fichier électoral.
Figure 8 :
Affiche de la CEI pour la révision du fichier
électoral
Au travers des supports imprimés, nous voyons combien
l'impression est active dans l'industrie de la communication.
Sur ce, nous pouvons dire que l'impression joue un rôle
fondamental dans l'aboutissement de la mission du support visuel. Et cela
est possible grâce à ces trois aspects très important
quand il s'agit de l'impression
- la qualité
- le procédé d'impression
- le savoir faire
a. La qualité
La qualité en soit est tout ce qui donne une certaine
valeur à quelque chose ou soit à une personne27(*). Etant l'aspect qui donne la
notoriété à un support visuel, la qualité
d'impression est importante si nous voulons atteindre notre but de
communicateur à travers un support visuel.
Le communicateur que nous sommes est appelé à
s'assurer que la qualité des supports est parfaite.
· Les éléments déterminant
la qualité d'impression
Compte tenu des facteurs entrant en jeux dans la
détermination de la qualité d'impression, l'imprimeur typographe
les a résumés en deux seulement qui sont la lisibilité et
la visibilité, qui englobent tout ce qu'on peut dire sur un
imprimé par rapport à sa qualité.
La lisibilité
La lisibilité se définit comme étant le
facteur qui influe le déchiffrement d'un imprimé, la
facilité et la rapidité de sa lecture sont multiples. «Tout
lire » ça ne veut rien dire. Il y a multiples niveaux
dépendant de la visibilité et la lisibilité de l'objet
imprimé. Nécessité des choix toujours relatif à
l'intérêt du lecteur.28(*)
Cette qualité de ce qui est lisible est très
importante car c'est elle qui permet de décoder le message que contient
le support visuel, or ce qui est lisible implique une lecture aisée,
facile à déchiffrer, sans ennuie, digne d'être lue29(*).
Donc, l'agencement des éléments constituant la
composition du support visuel, tout en respectant les règles de la
mise en page, le choix de la typographie, les contrastes de couleur, les
alignements, les espaces, la densité d'information... permettra au
communicateur que nous sommes de bien faire son travail.
La visibilité
La visibilité est cette qualité de ce qui est
visible, facilement perceptible30(*).
Par rapport à sa définition, la
visibilité d'un support visuel, implique en effet cette qualité
d'attirer facilement le regard spontané du prospect et ainsi le support
visuel pourra atteindre sa mission.
C'est pourquoi étant aviser, nous devons tenir compte
de cet aspect de chose qui est la visibilité, une des qualités
d'impression le plus important si nous tenons à vraiment à
transmettre un message et à être compris par notre public.
b. Le procédé
d'impression
Chaque travail d'impression fait appel à tel ou tel
autre procédé d'impression par rapport à sa nature. Une
impression sur vinyle ne peut pas être imprimée sur une presse
offset vue la nature du support d'impression. Etant communicateur visuel, la
maîtrise de différent type d'impression pour ainsi faire ou
réaliser des supports visuels capable d'atteindre leur but
primordial.
Pour nous, suggérer qu'il y ait un laboratoire au sien
du département de la communication visuelle où l'on trouvera des
machines d'impression et même un atelier d'infographie pour ainsi
élever ou ramener le niveau de l'étudiant en cette filière
à même que tout étudiant en communication visuelle dans le
monde.
La maîtrise des procédés d'impression
permet une certaine fiabilité et rapidité dans la
matérialisation des travaux conçus par le communicateur ou le
graphiste que nous sommes.
c. Le savoir faire
Le savoir entraîne à des techniques, une mise en
pratique des théories dans le but de faire aboutir le support visuel
à bon port
Lema Kusa dans son cours des Sciences de la communication,
parlant sur l'importance de la communication et ce niveaux d'apprentissage,
définit le savoir faire comme étant un entraînement
technique, une mise en pratique des connaissances comme mode particulier
d'interaction, d'animation du groupe31(*).
Le savoir faire est avant tout un dévouement à
quelque chose dans le souci de le faire réussir. Dans notre cas, il
intervient quand il s'agit de donner à notre support la capacité
de remplir sa mission « transmettre un message ».
Le savoir faire de l'imprimeur et du concepteur est d'une
importance capital dans l'obtention d'un bon résultat par rapport
à notre support visuel.
De ce fait, parlant de tous ces aspects intervenant dans la
matérialisation de la grande mission assignée à un support
visuel, nous remarquons que l'impression est un atout pour cette mission.
Conclusion
Après ce tour d'horizon dans ce grand monde et
industrie de la communication, nous nous rendons compte que l'impression, de
par sa création jusqu'à nos jours, constitue un appui important
dans la réussite de la mission première assignée à
un support visuel « transmettre un message ». C'est
pourquoi, il nous est venu à coeur de développer ce thème
qui met en valeur l'impression vis-à-vis de la performance du support
visuel dont l'intitulé est : « L'impression, appui
majeur à la performance du support visuel ».
Dans l'objectif de démontrer comment l'impression
participe à la performance du support visuel, nous avons recouru
à la méthode structurale pour donner forme, fond et style
à ce travail.
Par ailleurs, la technique documentaire qui est venue en
appuie à cette méthode, nous a beaucoup aidés dans la
réunification de toutes les informations utiles et indispensables pour
constituer le corps de ce dit travail.
Pour parvenir à cette construction textuelle et
contextuelle, notre travail a été subdivisé en trois
chapitres dont le premier parle de différents concepts constituant notre
travail ; le deuxième, quant à lui, aborde l'aperçu
général sur l'historique de l'imprimerie ainsi que les
différents domaines d'application par rapport à chaque
procédé d'impression ; et enfin le troisième et
dernier chapitre traite de l'impact et l'apport même de l'impression
ainsi que son rôle dans l'aboutissement de la mission assignée au
support visuel.
Eu égard à ce qui précède, nous
estimons que les objectifs nous assignés au départ de ce
travail ont trouvé satisfaction. Nous en voulons pour preuve les
résultats auxquelles nous sommes parvenus au terme de ce travail. Il
s'agit :
· L'impression s'affiche comme un médium dans la
réalisation des supports visuel ;
· L'impression, par son rendement qualitative, contribue
à l'appréciation et même à l'admiration du support
visuel ;
· Tout support visuel est appelé a recourir
à une technique d'impression très performante pour
prétendre convaincre un public très assoiffé de
performance technique.
Animé du souci à atteindre le parfait, nous nous
rendons à l'évidence que cela ne relève pas de la nature
humaine, et qu'il faille, donc, nous soumettre aux critiques de nos lecteurs
pour mûrir et nous améliorer à l'avenir.
Ainsi, sollicitons l'indulgence de nos lecteurs à ne
pas nous tenir rigueur pour faute de frappe, pour notre taille et
peut-être pour l'insuffisance d'intellectualité accomplie ;
laquelle poursuivons et voulons saisir.
BIBLIOGRAPHIE
I. Dictionnaires
· Le petit Larousse Illustré,
Dictionnaire de la langue Française, Paris, 2007, 1855 p
· Petit Robert, Dictionnaire de la
langue Française, Paris, 1989
II. Encyclopédies
· Encyclopédie Quid, éd.
La font, Paris, 1974
· Microsoft encarta 2007,
Encyclopédie Numérique, 2006
· Wikipédia, Encyclopédie
en ligne (Internet)
III. Travail de fin de cycle
· BAHATI Cibangu, Impression
« full-color » procédé d'appoint dans la
publicité, ABA, TFC, inédit, 2001, 41 pages
IV. Notes des cours
· LEMA K., Cours de Sciences de la
communication, inédit, ABA, G1 CV, 2006 - 2007, 32 pages
· NTAMBUKA K., Cours théorie de
la publicité, inédit, ABA, G1 CV, 2007 - 2008, 38 pages
V. Webographie
· Eliane Rousset,
http://ceri.efpg.inpg.fr/bibliographiste/sérigraphie.htm
· Gaëlle Sévénier,
www.google.cd/com/fr/, Extrait de l'ouvrage de Philippe Breton et Serge Proulx,
l'explosion de la communication, 2ème éd., 390
p
·
http://www.radisnoir.com/print.htm
·
www.artekrepro.fr/dictionnaire-i.html
·
http://www.impression-numérique.fr
·
http://e-adhesive.com/blog/que-ce-que-l'impression-numérique.htm
·
www.graphiline.com/article/1020/laflexographie
·
www.articlesbasee.com/technology-articles/theevolutionsofprint-wherewouldwebewithout-it-578731.html
·
http://www.cybertribes.com/lisibilite.html
Table des
matières
Epigraphe
I
Dédicace
II
Avant propos
III
Introduction
5
1. Choix et intérêt du
sujet
5
2. Hypothèse de l'étude
5
3. Délimitation du sujet
5
4. Méthode et technique de
recherche
5
5. Division du travail
5
Chapitre I : CONSIDERATION GENERALES
5
I.1. Définition des concepts
5
a. L'impression
5
b. Appui
5
c. Performance
5
d. Support visuel
5
I.2. Eléments constitutifs pour
l'amélioration du support visuel
5
I.2.a. Procédé d'impression
5
1. Procédés traditionnels
5
I.2.b. La qualité du support
d'impression
5
Chapitre II : DE L'IMPRIMERIE TRADITIONNELLE
A L'IMPRESSION MODERNE
5
II.1. Bref historique de l'impression
(Imprimerie)
5
a. Naissance et précurseurs
5
b. Rapport entre l'impression traditionnelle
et moderne
5
II.2. La spécificité des
procédés d'impression par rapport aux supports visuels en
publicité.
5
II.3. Conclusion partielle
5
Chapitre III : L'IMPRESSION ET LA
PERFORMANCE DU SUPPORT VISUEL
5
III.1. La performance du support visuel
5
III.2. Rôle de l'impression dans la
performance du support visuel
5
a. La qualité
5
b. Le procédé d'impression
5
c. Le savoir faire
5
Conclusion
5
BIBLIOGRAPHIE
5
Table des matières
5
* 1
www.google.cd/com/fr, Gaëlle
Sévénier, Extrait de l'ouvrage de Philippe Breton et Serge
Proulx, l'explosion de la communication, 2ème
éd., Paris, Éd. La Découverte, coll. Sciences et
société, 1993
* 2 Le petit Larousse
Illustré, éd. Larousse, Paris, 2007, P 568
* 3 Petit Robert, éd.
Le robert, Paris, 1989, p 90
* 4 Idem
* 5 Petit Larousse
illustré, op.cit, p 1020
* 6 Bahati Cibangu, Impression
« full color » procédé d'appoint dans la
publicité, ABA, TFC, inédit, 2001, p 2
* 7 Bahati Cibangu, op.cit, p
9
* 8
http://www.radisnoir.com/print.htm
* 9
http://www.wikipédia.org/imprimerie.htm
* 10
http://www.wikipédia.com, Op.cit.
* 11 Eliane Rousset,
http://ceri.efpg.inpg.fr/bibliographiste/sérigraphie.htm
* 12
www.artekrepro.fr/dictionnaire-i,html,
du 13 mai 2009
* 13
http://www.impression-numérique.fr,
du 11 mai 2009
* 14
http://www.radisinoir.com/savoirfaire/print.htm
* 15
http://e-adhesive.com/blog/que-ce-que-l'impression-numérique.htm,
du 10 mais 2009
* 16 Encyclopédie Quid,
éd. La font, Paris, 1974, p 1283
* 17
www.wikipédia.org/imprimerie.htm
* 18 Idem
* 19 Microsoft encarta 2009,
"incunable." Microsoft® Études 2007. Microsoft Corporation, 2006.
* 20 Op.cit
* 21 "Imprimerie."
Microsoft® Études 2007 [DVD]. Microsoft Corporation, 2006.
* 22 Petit Larousse
illustré 2007, éd. Larousse, Paris, 2006, p861
* 23
www.graphiline.com/article/1020/laflexographie,
du 8 mai 2009
* 24
www.articlesbasee.com/technology-articles/theevolutionsofprint-wherewouldwebewithout-it-578731.html
* 25 Note de cours
théorie de la publicité, inédit, ABA, G1 CV, 2007 -
2008
* 26 Notes des cours de
Sciences de la communication, inédit, ABA, G1 CV, 2006
* 27 Le Robert, éd. Le
robert, Paris, 2005, p. 347
* 28
http://www.cybertribes.com/lisibilite.html
* 29 Dictionnaire de la langue
Française, Petit Larousse illustré 2007, éd. Larousse,
Paris, 2006, p 636
* 30 Ibidem, p1115
* 31 Notes des cours des
sciences de la communication, Op. Cit.
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