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Contribution à l'étude qualitative du genre Ceratium et des Tintinnides (Ciliophora : Oligotrichea ) au large de la baie d' Alger (juillet 2008)( Télécharger le fichier original )par Sara DJEMAI Université des sciences et de la technologie Houari Boumédiene Algérie - diplôme d'ingénieur d'état 2009 |
Le comptage des Ceratium et des Tintinnides a été fait en parallèle et sur toute la cuve. Signalons qu'en plus de l'identification des Ceratium et des Tintinnides qui sont l'objectif de notre travail, nous nous sommes intéressés aux autres groupes planctoniques tels que les Dinoflagellés, les Diatomées et les Ciliés. La détermination des espèces phytoplanctoniques a été faite en utilisant les ouvrages suivants: Sournia (1967), Tomas (1997), Nezan et al. (1997), Balech (1988). Pour les Tintinnides, l'identification des espèces a été effectuée à partir des ouvrages suivants : Trégouboff et Rose (1857) et Abboud--Abi Saab (2008). Pour affiner l'identification des Tintinnides nous avons consulté le site web de la station marine de Roscoff à l'dresse suivante : http://planktonnet.sb-roscoff.fr
Figure 2: Position géographique du point de prélévement (la baie d'Alger)
Figure 3a: filet à plancton
Figure 3b : Sédimentation de la
fraction micro planctonique dans des cuves d'Utermhol
Figure 3c : Microscope Inversé. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Genres |
Écologie |
|
Favella |
Néritique |
|
Rhabdonella |
eaux chaudes |
|
Eutintinnus |
Cosmopolite |
|
Coxliella |
Cosmopolite |
|
Salpingella |
Cosmopolite |
|
Tintinnopsis |
Néritique |
|
Daturella |
Cosmopolite |
|
Helicostomella |
Néritique |
|
Xystonella |
eaux chaudes |
|
Undella |
Cosmopolite |
|
Tintinnides non identifiés |
Nous rappelons que les études des Tintinnides sur la cote algérienne sont très rares voir méme inexistantes à l'exception de l'étude qui a été faite en 1964 par un chercheur italien ; et malheureusement on n'a pas trouvé cet article.
Les résultats de l'analyse qualitative des Tintinnides indiquent un nombre de 27 espèces dont la plupart ont été déjà signalées en Méditerranée (Gavrillova et Dolan, 2007).
Selon la classification de Pierce et Turner (1993) nous avons recensé 12 espèces fréquentant les eaux néritiques et qui se distribuent dans les genres suivants : Favella, Helicostomella, et Tintinnopsis.
Nous signalons 9 espèces considérées cosmopolites : Coxliella, Eutintinnus, Salpingella et Undella.
Enfin 5 espèces des eaux chaudes et qui appartiennent au genre suivants : Rhabdonella et Xystonella.

f
i
c
a
Lorica vide
d
L'individu
Cils
g
b
e
h
j
Figure 4. Photographie des différentes espèces du genre Favella: (a, b) Favella adriatica (deux formes); (c) Favella markusovszkyi; (d) Favella serrata; (e, f, g) Favella ehrenbergii (trois formes); (h, i, j) Favella spp.

Grx 20 Gr x 40



Figure 7. Photographie des différentes espèces du genre Coxliella: (a) Coxliella annulata; (b) Coxliella sp1; (c) Coxliella sp2; (d) Salpingella sp


Figure 8. Photographie des différentes espèces des genres: Helicostomella, Tintinnopsis et Xystonella: (a) Tintinnopsis sp; (b) Tintinnopsis beroidea ; (c) Xystonella Lohmanni; (d) Helicostomella sp; (e)Helicostomella subulata


Figure 10. Photographie des Tintinnides colorés au DAPI et à l'Acridine orange: (a,b) Tintinnides sp colorés au DAPI ; (c,d) Tintinnides sp colorés à l'Acridine orange; (e) Coxliella sp fixée au Lugol; (f) Coxliella sp colorée au DAPI.
Le dépouillement des récoltes planctoniques sous microscope inversé nous ont permis d'identifier 36 espèces et 62 taxons infra spécifiques (variétés et formes) que nous avons regroupés dans le tableau I en annexe.
Parmi les espèces les plus fréquentes dans nos récoltes nous citons par ordre d'importance : Ceratium furca, C. fusus, C.extensum, C.tripos, C.macroceros. Ce contingent d'espèces est suivi d'un ensemble de taxons tels que : Ceratium candelabrum, C.concilians, C.contortum, C.contrarium, C.hexacanthum, C.karsteni, C.pentagonum. Avec quelques spécimens de ce genre dont on n'est pas arrivé à identifier l'espèce.
Dans les paragraphes qui suivent nous allons citer et décrire les espèces rencontrées en se basant sur le travail réalisé sur le genre Ceratium par Sournia (1967) et Gomez (2003) :
Ceratium furca : (Figure 11)
· C. furca (Ehr.) Clap. & Lachm. var. furca c'est une variété psychrophile quoique probablement cosmopolite (Sournia 1967).
· C. furca var. eugrammum (Ehr.) Schiller. c'est une variété thermophile (Sournia 1967).
· C. furca (Ehr.)Clap and Lachm "furca-eugrammum" est un stade de transition entre les deux variétés précédentes (Sournia 1967).
· C.furca Var. incisum (Karsten) Jorg. cette espèce est un état de transition entre C. furca et C. belone. Cleve.
Figure 11 : Différentes variétés de Ceratium furca: (a) Ceratium furca var. eugrammum; (b) C. furca. var. furca; (c) C. furca "furca-eugrammum; (d) C.furca Var. incisum; (e) C. belone
Ceratium fusus Ehrenberg : (Figure 12)
C.fusus présente 11 % de l'ensemble de l'échantillon. Nous avons trouvé 2 variétés:
· Fusus (Ehr.) Duj. var. fusus (Microphotographie a) est une variété quasi cosmopolite (Sournia 1967).
· fusus var.seta (Ehr.) Sournia (Microphotographie b) cette variété est nettement thermophile, probablement euphotique (Sournia 1967).
Ceratium extensum : (Figure 12 Microphotographie c)
· C. extensum (Gourret) Cleve présente un pourcentage de 11% dans l'ensemble de nos récoltes. C'est une espèce très abondante commune en Méditerranée et elle est euphotique (Sournia 1967).
Ceratium inflatum (Kofoid)
Figure 12 : Différentes variétés de Ceratium fusus, Ceratium extensum et Ceratium inflatum: (a ) Ceratium fusus var fusus. ; (b) Ceratium fusus var.seta ; (c): Ceratium extensum ; (d) Ceratium inflatum
Ceratium pentagonum Gourret : (Figure 13)
Se distingue des autres espèces du genre Ceratium par la forme pentagonale de leur corps central; cette espèce a une large distribution, de l'eurythermie, entre les zones chaudes tempérées et tropicales, et les zones euryhalines entre les eaux océaniques et néritiques (Halim, 1967).
Nous avons reconnu deux variétés avec une fréquence de 5% du total de l'échantillon examiné, Nous citons :
· C.pentagonum var.grande.
· C.pentagonum var. tenerum (Jõrg) (Microphotographie a) est une variététhermophile, tropicale et subtropicale (Méditerranée incluse). Sa
répartition verticale est incertaine, peut être euphotique (Sournia, 1967).
Figure 13: Ceratium pentagonum
Ceratium tripos (Müller) Schiller : (Figure 14)
C.tripos est l'une des espèces les plus courantes du genre Ceratium avec un pourcentage de 7%. Dans les cuves examinées elle se trouve sous trois variétés morphologiques :
· C.tripos var. tripos. (Microphotographie a)
· C.tripos var. tripodioides est une espèce néritique rencontrée dans les eaux tempérées à tropicales (Halim, 1967). (Microphotographie b )
· C.tripos var.atlanticum (Ostf) Paulsen.
Figure 14 : Différentes variétés de Ceratium tripos: (a) Ceratium tripos var. tripos. (b) Ceratium tripos var. tripodioides
Ceratium macroceros (Ehrenberg) Cleve: (Figure 15)
C.macroceros définie par Sournia (1967) comme une espèce psychrophile
Dans notre échantillon cette espèce présente une proportion de 7% ; 3 variétés ont été identifiées qui ont à peu prés la même abondance dans toutes les stations examinées :
· C.macroceros (Ehr.) Vanh. var. macroceros (Microphotographie a) signalée 4 fois dans notre échantillon ; elle est nettement tempérée et sub.borèale (très rare en Méditerranée) (Sournia 1967).
· C.macroceros var. gallicum (Kofoid) Sournia est une espèce tropicale et subtropicale (Méditerrénée incluse) (Sournia 1967), le cingulum est peu apparent ou imparfaitement développé (Sournia 1967).· C.macroceros (Ehr.)Vanh "gallicum > macroceros" est une transition entre les deux variétés précédentes.
Figure 15: Ceratium macroceros var. macroceros
Ceratium candelabrum: (Figure 16)
Pour l'ensemble des échantillons analysés l'espèce C.candelabrum est très
fréquente soit 7 % du total du l'échantillon et présente plusieurs variétés ; Nous l'avons rencontrée sous forme de cellule isolée (Microphotographie a) et très souvent coloniale (Microphotographie b-c).
En effet, cette variabilité est liée au facteur écologique mais se manifeste plus nettement dans le temps que dans l'espace (Sournia, 1967).
Parmi les variations on a récence 04 variétés :
· C.candelabrum (Ehr.)Stein var candelabrum
· C.candelabrum var.depressum (Pouchet Jorg) est une variété thermophile. Rencontrée qu'une seule fois dans l'ensemble de nos échantillons.
· C.candelabrum (Ehr.)Stein"candelabrum- depressum» est un état de transition entre les variétés candelabrum et depressum.
· C.candelabrum (Ehr.)Stein "candelabrum > depressum".
b'
Figure 16: Différentes variétés de Ceratium candelabrum: (a) Ceratium candelabrum. var. candelabrum ;(b,b'c ) colonies de ceratium candelabrum; (d) C.candelabrum "candelabrum-depressum ; (e) C.candelabrum var. depressum; (f) C.candelabrum "candelabrum > depressum".
Ceratium contortum Gourret Cleve :
C.contortum présente 5 % avec deux variétés. C'est une espèce tropicale, assez rare en Méditerranée. Elle est préférentiellement océanique et euphotique (Sournia, 1967).
· C.contortum var. karstenii (Pav) Sournia prédomine en Méditerranée (Sournia, 1967). (Figure 17)
· C.contortum var. longinum (karsten) Sournia rencontrée une seule fois dans notre échantillon.
Figure 17: Ceratium contortum var. karstenii
Ceratium massiliense (Gourret) Jörgensen : (figure 18)
Dans nos récoltes l'espèce se présente sous forme d'individu isolé(Microphotographie a, b) ou bien formant une colonie (Microphotographie c). Nous
avons recensé 02 variétés:
· C.massiliense var massiliense (Microphotographie b)
· C.massilieuse forme armatum (Karsten) Jörg.
Ceratium karsteni (Schroder) Kofoid (Microphotographie d) présente 6% dans l'ensemble de nos récoltes.
Ceratium contrarium (Gourret) Pav. (Microphotographie e)
Présente un pourcentage de 4 %. C'est une espèce tropicale ou sub-tropicale commune dans les trois océans et en Méditerranée (Sournia, 1967).

Figure 18 : Microphotographies de Ceratium massiliense, Ceratium karsteni et de Ceratium contrarium: (4) Ceratium massiliense; (5) Ceratium massiliense var massiliense; (6) une colonie de Ceratium massiliensse; (7) Ceratium karsteni ; (8) Ceratium contrarium.
D'autres espèces identifiées et photographiées (figure 16) sont rares dans nos récoltes planctoniques ; parmi elles nous citons :
Ceratium euarcuatum (Microphotographie 9).
Ceratium concilians Jörgensen (Microphotographie 10) Présente 2 % du total de l'échantillon.
Ceratium dens : (Microphotographie 11).
C'est une espèce typiquement tropicale et néritique. Elle demeure inconnue en Méditerranée (Sournia, 1967).
Ceratium hexacanthum Gourret (Microphotographie 12) présente 3% du total de l'échantillon.
Ceratium trichoceros (Ehrengerg) kofoid (Microphotographie 13).

Figure 19: Espèces de Ceratium rares dans notre récolte planctonique: (9) Ceratium euarcuatum ; (10) Ceratium concilians ; (11) Ceratium dens ; (12) Ceratium hexacanthum ; (13) Ceratium carriense
Dans nos récoltes nous avons relevé quelques exemplaires très rares (figure 17) il s'agit de :
C . carriense (Microphotographie 14)
Espèce tropicale sténotherme, commune dans les trois océans. Ce Ceratium est indifféremment océanique et néritique; sa distribution verticale est controversée (Sournia, 1967).
C. vultur Cleve (Microphotographie 15)
C. gravidum Gourret (Microphotographie 16)
C. limulus (Pouchet) Gourret (Microphotographie 17) C. pavillardi Jörgensen

14 15
16
17
Figure 20 : Espèces de
Ceratium très rares dans notre récolte
planctonique (14)
Ceratium carriense ;
(15) C. vultur ;
(16) C gravidum ; (17) C.
limulus
Enfin, quelques espèces représentées dans la figure 18 n'ont pas pu être identifiées.

Discussion :
Dans les eaux marines algériennes les travaux sur le phytoplancton sont rares et très éparses dans le temps et l'espace. En effet, nous n'avons pas une liste floristique complète des espèces de grande taille telles que les dinoflagellés et principalement le genre Ceratium.
L'examen qualitatif du genre Ceratium sous microscope inversé au large de la baie d'Alger nous a permis d'avoir une liste floristique sur la composition spécifique de ce genre durant un mois représentant une période chaude. En effet, nous avons obtenu une richesse spécifique plus élevée (36 espèces et 62 taxons infra spécifiques inventoriés) que celle signalée par la littérature. Effectivement, dans la baie d'Alger Pinecmin (1966) a établi une liste des dinoflagellés et signalé 16 exemplaires du genre Ceratium. Plus tard, Gomes (2003) en effectuant une étude biogéographique des dinoflagellés de toute la Méditerranée, et ceci en se basant sur la littérature, rapporte 30 espèces du genre Ceratium fréquentant les eaux du bassin algérien. Par exemple, C.bigelowi Kof., C.carnegiei Graham & Bron, C.dens ; C.longipes (Bailey) Gran et C.vultur (Cleve) ne figurent pas sur la liste établie par Gomez (2003).
La qualité des exemplaires de Ceratium que nous avons inventoriés sont pour la plupart caractéristiques des eaux tropicales et subtropicales (Sournia, 1967 et Tunin et al, 2007). Plusieurs auteurs ont attribué la variabilité morphologique de ce genre aux conditions biotiques et abiotiques du milieu (Sournia, 1967 ; Dodge et Marshall, 1994 in Tunin et al., 2007). Par exemple, on pourrait indiquer que les variétés thermophiles ont des morphologies adaptées à l'eau chaude (c.-à-d., un environnement moins visqueux que l'eau froide, induisant une sédimentation plus rapide). Pour réduire la vitesse de sédimentation, les cellules du phytoplancton avec un plus grand rapport de surface-àvolume, résistent à la sédimentation vers les eaux profondes. En effet, nous avons noté cette adaptation, d'un point de vue morphologique, pour l'espèce Ceratium Candelabrum montrant des cornes très longues caractéristiques des eaux chaudes (Tunin et al, 2007). A Ville Franche, Gomez et Gorsky ( 2003) ont étudié le cycle annuel des dinoflagellés dans un point d'échantillonnage fixe, leurs travaux aboutissent aux conclusions suivantes : le cycle annuel du genre Ceratium a été caractérisé par une tendance saisonnière avec un contraste marqué entre la période hivernale (pauvreté spécifique) et une période printanière où la richesse spécifique est très élevée.
Une autre alternative possible au contrôle de température est le mode de nutrition. Ce facteur est particulièrement intéressant pour des espèces de Ceratium car leur rôle trophique semble tout à fait variable. Elles peuvent être autotrophes, car elles possèdent des chloroplastes ; hétérotrophes, au moyen de phagocytose ; et mixotrophes (Sournia 1986, Smalley et manteaux 2002).
En conclusion, il est admis aujourd'hui que le genre Ceratium regroupe des espèces clés dans l'écosystème pélagique sont clairement liés à la température de l'eau et sont considérés comme de bons indicateurs biologiques du suivi des masses d'eau dans l'Océan Pacifique (Sanchez et autres. 2000 in Tunin et al., 2007). De plus, le travail de Alina et al., (2009) montre que le genre Ceratium est un bon modèle dans l'étude de l'impact du changement climatique sur l'écosystème aquatique.

effectif
25
20
15
10
5
0
station au large
20p.m
station au large
55p.m
Amirauté 20
p.m
Amirauté 55p.m
Pour illustrer les résultats de notre inventaire concernant le genre Ceratium nous allons analyser la qualité spécifique obtenue dans deux stations : l'une située à la sortie du port d'Alger dont le fond ne dépasse pas les 5m et l'autre localisée au large de la baie
Le tableau II regroupe l'ensemble des espèces et leur fréquence d'occurrence dans les 2 stations précitées.
L'analyse sommaire de la Fig.19 montre que pour le même point de prélèvement le nombre d'espèces récoltées est plus élevé dans la maille 20 um (station Amirauté : 15 espèces ; station du large : 23 espèces) que celle de 55 de vide de maille (station Amirauté : 10 espèces; station du large : 19 espèces) ; remarquant aussi que le nombre des spécimens répertoriés au niveau de la station située au large est plus élevée que celui de la station Amirauté. Pour les deux mailles 20 um (on a recensé 23 espèces pour la station au large et 16 espèces pour celle de l'Amirauté) et 55 um (19 taxons pour la station au large et 10 pour Amirauté).
Tableau II : liste des espèces identifiées avec leurs fréquences d'occurrence dans une station du large et celles de la station Amirauté
|
station au |
Amirauté |
station au large |
Amirauté |
|||||
|
Espèces |
effectif |
Présence |
effectif |
Présence |
effectif |
Présence/ |
effectif |
Présence |
|
C.arietinum |
6 |
1 |
0 |
0 |
0 |
|||
|
C.belone |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
|||
|
C.candelabrum |
1 |
1 |
3 |
1 |
3 |
1 |
15 |
1 |
|
C.cariense |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
|||
|
C.carnegiei |
0 |
0 |
1 |
1 |
0 |
|||
|
C.concilians |
5 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
||
|
C.contortum |
7 |
1 |
0 |
4 |
1 |
0 |
||
|
C.contrarium |
2 |
1 |
0 |
4 |
1 |
0 |
||
|
C.deflexum |
0 |
1 |
1 |
0 |
0 |
|||
|
C.dens |
3 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
||
|
C.euarcuatum |
0 |
0 |
0 |
1 |
1 |
|||
|
C.extensum |
7 |
1 |
5 |
1 |
9 |
1 |
4 |
1 |
|
C.furca |
3 |
1 |
2 |
1 |
4 |
1 |
9 |
1 |
|
C.fusus |
3 |
1 |
2 |
1 |
9 |
1 |
5 |
1 |
|
C.hexacanthum |
0 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
|
|
C.horridum |
2 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
0 |
|
|
C.karsteni |
2 |
1 |
0 |
7 |
1 |
0 |
||
|
C.longipes |
0 |
0 |
1 |
1 |
0 |
|||
|
C.longissimum |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
|||
|
C.lunula. |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
|||
|
C.macroceros |
1 |
1 |
2 |
1 |
8 |
1 |
0 |
|
|
C.massiliense |
0 |
0 |
1 |
1 |
4 |
1 |
||
|
C.pentagonum |
3 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
||
|
C.pulchellum |
1 |
1 |
0 |
3 |
1 |
0 |
||
|
C.setaceum |
1 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
||
|
C.spp |
4 |
1 |
3 |
1 |
0 |
3 |
1 |
|
|
C.tenue buceros |
1 |
1 |
0 |
0 |
0 |
|||
|
C.tripos |
4 |
1 |
1 |
1 |
4 |
1 |
4 |
1 |
|
C.vultur |
3 |
1 |
0 |
0 |
4 |
1 |
||

% crecpeces
45
40
50
35
30
25
20
15
10
0
5
Amirauté 55um
Amirauté 20 um
station au large 55um
station au large 20um
Importance de chaque espèce :
Le tableau II indique 09 espèces du genre Ceratium prédominent avec des effectifs supérieurs à 10 citant : C. arientinum ; C.cotortum ; C.extensum ; C .furca C.fusus ; C. karsteni ; C.macroceros
L'examen de la Fig.20 montre une prédominance des espèces C.arientinum C.contortum et C. karsteni dans la station située au large que celle de l'Amirauté.
Par contre au niveau de la station Amirauté nous avons noté la prédominance des C.candelabrum et C.furca.
D'autres espèces présentes dans les 2 stations : il s'agit de : C.exetnsum C. fusus, C.macroceros (par exemple: pour les 02 stations : Amirauté et celle du large, l'espèce C.extensum représente respectivement des proportions 24 % et 25 % de l'ensemble de l'échantillon examiné).
L'analyse microscopique des différentes cuves de sédimentation a montré que les deux composantes microplacntoniques décrites précédemment sont accompagnées de micro algues appartenant aux groupes des Diatomées (Chaetoceros affinis) et aux Dinophycées. Cependant, une attention particulière pour les espèces de dinoflagellés telles que : Alexandrium minutum, Dinophysis caudata, Dinophysis rapa,Dinophysis accuminata, Noctiluca scintillans, sont considérées par la communauté scientifique des espèces appartenant au HAB (Harmfull algal bloom) : des espèces sécrétant des toxines comme Alexandrium, Dinophysis et des espèces de marée rouge comme Noctiluca scintillans.

e f
c
a b
d
Figure 24: Différentes espèces du genre Dinophysis (a) spp; (b) Dinophysis tripos; (c) Dinophysis caudata; (d) Dinophysis caudata marqué au DAPI; (e) Dinophysis rapa; (f) Dinophysis acuminata.

Figure 25: Différentes espèces des genres Ceratocorys, Noctiluca et Pyrophacus: (g) Ceratocorys spp ; (h)Ceratocorys horrida ;(i) Noctiluca scintilans ;(j) Pyrophacus spp ;(k) Ceratocorys magnificus ;(l)spp.

Photomicrographie de Prorocentrum minutum? Marquée au DAPI

m
o
q
p
r
n
Figure 26 : Différentes espèces des genres Mesodinium, Scrippsiella, Protoperidinium et Chaetoceros (m) Mesodinium rubrum ;(n) Scrippsiella trochoida ; (o) Protoperidinium spp; (p) Protoperidinium spp; (q) Chaetoceros spp ;(r) Chaetoceros affinis.


Les résultats que nous présentons sur la diversité spécifique du genre Ceratium et des Tintinnides sont préliminaires. En Méditerranée les dinoflagellés sont représentés par 673 espèces (Gomez, 2003) ; Dans le bassin méditerranéen, le genre Ceratium semble être particulièrement très diversifié (Alina et al, 2009). Cette conclusion a été soutenue par nos résultats. En effet, nous avons établi une liste de 36 espèces et 62 variétés et formes infraspécifiques. Cette richesse spécifique a été reliée par certains auteurs au facteur température des eaux et ainsi considérée comme des traceurs hydrographique (Sanchez et al., 2000); et du changement climatique (Alina et al, 2009). En effet, plusieurs espèces (thermophiles) montrent des variations morphologiques de leurs thèques en relation avec la température des eaux. Ce genre constitue donc un modèle de choix pour l'étude de la biodiversité et de l'impact des facteurs environnementaux, notamment dans le contexte du changement climatique Par conséquent, il serait intéressant d'effectuer un suivi temporel et annuel des espèces qui composent le genre Ceratium.
En ce qui concerne les Tintinnides nous avons relevé une diversité élevée de ce groupe ; Dans les eaux côtières algériennes les travaux sur ces ciliées planctoniques sont très rares. Les observations microscopiques ont montré une diversité des Lorica. Parmi les genres recensés nous citons : Favella, Tintinnopsis, Eutintinnus, Coxliella, Salpingiella, Rabdonella.

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Tableau I : Espèces de Ceratium identifiées avec leurs effectifs:
|
Espèces |
Effectif |
% |
% |
|
C.arietinum Cleve |
6 |
1% |
0.009 |
|
C.arietinum var. gracilentum (Jorg.) Sournia |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.belone Cleve |
2 |
0% |
0.003 |
|
C.bigelowi Kof. |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.candelabrum (Ehr.) Stein var. candelabrum |
12 |
2% |
0.019 |
|
C.candelabrum (Ehr.) Stein, "candelabrum >depressum" |
11 |
2% |
0.017 |
|
C.candelabrum var.depressum (Pouchet Jorg) |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.candelabrum(Ehr.)Stein"candelabrum- depressum" |
18 |
3% |
0.028 |
|
C.cariense Gourret |
5 |
1% |
0.008 |
|
C.carnegiei Graham & Bron |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.concilians Jörgensen |
14 |
2% |
0.022 |
|
C.contortum Gourret Cleve |
13 |
2% |
0.020 |
|
C.contortum var. karstenii (Pav) Sournia |
21 |
3% |
0.033 |
|
C.contortum var. longinum (karsten) Sournia |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.contrarium(Gourret) Pav. |
23 |
4% |
0.036 |
|
C.declinatum f. declinatum (G.Karst.) Jorg |
2 |
0% |
0.003 |
|
C.declinatum f.normale Jorg (Sournia) |
2 |
0% |
0.003 |
|
C.deflexum (Kofoid) Jörgensen |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.dens |
4 |
1% |
0.006 |
|
C.euarcuatum Jörgensen |
4 |
1% |
0.006 |
|
C.extensum (Gourret) Cleve |
72 |
11% |
0.113 |
|
C.furca var. eugrammum (Ehr.) Schiller. |
26 |
4% |
0.041 |
|
C.furca(Ehr.)Clap & Lachm "furca -eugrammum" |
35 |
5% |
0.055 |
|
C.furca(Ehr.)Clap. & Lachm. var. furca |
11 |
2% |
0.017 |
|
C.furca var. incisum (Karsten) Jorg. |
6 |
1% |
0.009 |
|
C.fusus Ehrenberg |
21 |
3% |
0.033 |
|
C.fusus (Ehr.) Duj. var. fusus |
2 |
0% |
0.003 |
|
C.fusus var. seta (Ehr.) Sournia. |
50 |
8% |
0.078 |
|
C. gravidum Gourret |
3 |
0% |
0.005 |
|
C.hexacanthum Gourret |
20 |
3% |
0.031 |
|
C.horridum (Cleve) Gran |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.horridum (Cl) Gran "horridum > buceros" |
3 |
0% |
0.005 |
|
C.horridum var. moli |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.inflatum (Kofoid) |
2 |
0% |
0.003 |
|
C.karsteni (Schroder) Kofoid |
41 |
6% |
0.064 |
|
C.limulus (Pouchet) Gourret |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.longipes (Bailey) Gran |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.longissimum (Schröder) Kofoid |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.lunula(Karsten) Jörg. |
3 |
0% |
0.005 |
|
C.macroceros (Ehrenberg) Cleve |
10 |
2% |
0.016 |
|
C.macroceros (Ehr.) Vanh.var. macroceros |
4 |
1% |
0.006 |
|
C.macroceros var. gallicum (Kofoid) Sournia. |
3 |
0% |
0.005 |
|
C.macroceros(Ehr.)Vanh"gallicum >macroceros" |
11 |
2% |
0.017 |
|
C.macroceros(Ehr.)Vanh.var.macroceros |
15 |
2% |
0.023 |
|
C.massiliense (Gourret) Jörgensen |
10 |
2% |
0.016 |
|
C.massiliense var. massiliense (Gourret) Jörgensen |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.massilieuse forme armatum (Karsten) Jörg. |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.pavillardi Jörgensen |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.pentagonum Gourret |
19 |
3% |
0.030 |
|
C.pentagonum var.grande |
7 |
1% |
0.011 |
|
C.pentagonum var. tenerum (Jõrg). |
6 |
1% |
0.009 |
|
C.pulchellum Schröder |
6 |
1% |
0.009 |
|
C.setaceum Jörgensen |
2 |
0% |
0.003 |
|
C.spp |
42 |
7% |
0.066 |
|
C.tenue var.buceros |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.trichoceros (Ehrengerg) kofoid |
7 |
1% |
0.011 |
|
C.tripos (Müller) Schiller |
33 |
5% |
0.052 |
|
C.tripos var. tripodioides |
5 |
1% |
0.008 |
|
C.tripos var. tripos |
2 |
0% |
0.003 |
|
C.tripos var.atlanticum (Ostf)Paulsen |
4 |
1% |
0.006 |
|
C.vultur (Cleve) |
5 |
1% |
0.008 |
|
C.vultur var.japonicum |
1 |
0% |
0.002 |
|
C.vultur var.sumatranum G.Karst. |
1 |
0% |
0.002 |
640
Tableau II : Liste des Tintinnides identifiés sur nos récoltes durant le moi de juillet 2008 dans la baie d'Alger.
|
Espèces de Tintinnides |
|
Coxliella annulata (Daday) Kofoid and Campbell |
|
Coxliella fasciata (Kofoid) Brandt |
|
Coxliella spp |
|
Daturella datura Brandt, d'après Kofoid et Campbell |
|
Eutintinnus fraknoi (Daday) Kofoid and Campbell |
|
Eutintinnus lusus - undae (Entz Sr) Kofoid and Campbell |
|
Eutintinnus macilentus (Jörgensen) Kofoid and Campbell |
|
Eutintinnus stramentus (Jörgensen) Kofoid and Campbell |
|
Favella adriatica (Inhof) Jörgensen |
|
Favella azorica (Cleve) Jörgensen |
|
Favella ehrenbergii (Claparède and Lachmann) Jörgensen |
|
Favella markusovszkyi ( Daday) Kofoid and Campbell |
|
Favella serrata (Möbius) Jörgensen |
|
Favella spp |
|
Helicostomella subulata (Ehrbg.), d'aprés Kof. Et Campb. |
|
Helicostomella spp |
|
Rhabdonella conica Kofoid and Campbell |
|
Rhabdonella spiralis (Fol) Brandt |
|
Rhabdonella spp |
|
Salpingella attenuata Jörgensen |
|
Salpingella decurtata Jörgensen |
|
Salpingella spp |
|
Spp |
|
Tintinnopsis beroidea Stein |
|
Tintinnopsis Spp |
|
Undella Spp |
|
Xystonella lohmanni (Brandt) Kofoid and Campbell |
Tableau III : Les différentes espèces des Tintinnides identifiés sur nos récoltes
|
genres |
les Tintinnides |
effectifs |
Tot. |
% des |
% du différents |
|
Coxliella |
Coxliella annulata |
1 |
4 |
0,43 |
1,72 |
|
Coxliella fasciata |
1 |
0,43 |
|||
|
Coxliella Sp1 |
1 |
0,43 |
|||
|
Coxliella Sp2 |
1 |
0,43 |
|||
|
Daturella datura |
2 |
2 |
0,86 |
0,86 |
|
|
Eutintinnus |
Eutintinnus fraknoi |
20 |
22 |
8,58 |
9,44 |
|
Eutintinnus macilentus |
1 |
0,43 |
|||
|
Eutintinnus stramentus |
1 |
0,43 |
|||
|
Favella |
Favella adriatica |
23 |
93 |
9,87 |
39,91 |
|
Favella azorica |
1 |
0,43 |
|||
|
Favella ehrenbergii |
13 |
5,58 |
|||
|
Favella markusovszkyi |
22 |
9,44 |
|||
|
Favella serrata |
7 |
3,00 |
|||
|
Favella Spp |
27 |
11,59 |
|||
|
Helicostomella |
Helicostomella subulata |
1 |
2 |
0,43 |
0,86 |
|
Helicostomella spp |
1 |
0,43 |
|||
|
Rhabdonella |
Rhabdonella conica |
38 |
83 |
16,31 |
35,62 |
|
Rhabdonella spiralis |
44 |
18,88 |
|||
|
Rhabdonella spp |
1 |
0,43 |
|||
|
Salpingella |
Salpingella attenuata |
2 |
4 |
0,86 |
1,72 |
|
Salpingella decurtata |
1 |
0,43 |
|||
|
Salpingella spp |
1 |
0,43 |
|||
|
Tintinnide sp |
Tintinnide sp1 |
6 |
17 |
2,58 |
7,30 |
|
Tintinnide sp2 |
5 |
2,15 |
|||
|
Tintinnide sp3 |
4 |
1,72 |
|||
|
Tintinnide sp4 |
2 |
0,86 |
|||
|
Tintinnopsis beroidea |
1 |
3 |
0,43 |
1,29 |
|
|
Tintinnopsis |
Tintinnopsis sp1 |
1 |
0,43 |
||
|
Tintinnopsis sp2 |
1 |
0,43 |
|||
|
Undella Spp |
1 |
1 |
0,43 |
0,43 |
|
|
Xystonella |
Xystonella lohmanni |
2 |
2 |
0,86 |
0,86 |