4.1.2.2. Effet induit de la structure du s ol sur
l'accès a l'eau potable
Quand bien même l'approvisionnement en eau est
basé sur la demande, l'absence d'orientation ou de plan sectoriel
constaté au niveau de la mairie encourage un laisser aller dans le
secteur et fait place a une concentration des ouvrages dans une zone de la
commune. Ceci explique qu'une communauté de moins de 250 habitants(
Tchotchohoué) dispose de deux forages alors qu' a 500 metres, un village
de pres 300 habitants (Solévohoué) consommait en
2005,
l'eau de rivière ou l' eau de ruissellement
recueillie dans une fosse destinée au maraichage. Les deux ouvrages sont
réalisés dans ce même village par des acteurs
différents qui interviennent dans la commune.
Ces constats confirment les hypotheses de recherche
selon lesquelles il n'existe pas dans la commune, un creuset (cadre de
concertation et d'orientation) des acteurs d'AEP d'une part et que des projets
d'adduction d'eau ne sont pas adaptés aux réalités du
milieu d'autre part.
Le déséquilibre constaté dans
l'acces des communautés a l'eau potable est synthétisé par
arrondissement et s'illustre par la figure 6.
Ahodjinnako Ahomadégbé
Tchito
Tohou Adoukandji
nizounmè Hlassamè Lalo
Banigbé Lokogba
Zalli
Total EPE équipé
EPE= Equivalent de Point d'Eau
Figure 6: Proportion de point d'eau par
arrondissement.
Les cinq premiers paliers du graphique montrent les
arrondissements de Tchi et
expriment en fonction de leur besoin, (une moyenne de
20 points d'eau par arrondissement) une constance du faible niveau
d'approvisionnement en eau de ceux-ci. Cette image n'est que le reflet des
attitudes des différents acteurs du secteur "eau" dans la
commune.
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