3.2 . Sources d'eau amenagees
Dans toute la commune de Lalo, les populations dans
une grande proportion, s'approvisionne en eau potable au niveau des
infrastructures hydrauliques existantes. Il s'agit des forages
réalisés par les communautés elles mêmes, par les
ONGs ou par le réseau d'adduction d'eau de la SONEB.
3.2.1. Puits
Ils sont de deux types : les puits traditionnels et les
puits modernes.
3.2.1.1. Puits traditi onnels
Les puits traditionnels sont creusés par les
puisatiers locaux. Certains puits sont dotés de parois construites en
briques pour empêcher l'éboulement. L'eau de ces puits est
consommable s'ils sont protégés. Mais, ce n'est souvent pas le
cas.
Il faut aussi noter l'état défectueux de
la margelle de certains de ces puits qui peut causer de graves accidents si
l'effondrement continue. De même, d'autres puits sont creusés tout
comme les trous d'eau, sans margelle, ni buse, et traversés par des
troncs d'arbres. Ces puits traditionnels se rencontrent dans tous les
arrondissements.
Ph ot o1 : Puits traditionnel réalisé par
les communautés a Kowokéhoué (Village de Lalo)
Source : Cliché DJEDJI, mai 2008
La photol montre un puits traditionnel
réalisé en 1978 par la communauté de
Kowokéhoué. Cet ouvrage qui sert de source d'approvisionnement
aux populations de ce village est trts peu entretenu et est géré
par les conseillers du village. L'ouvrage, comme l'indique la photol est
protégé par un couvercle de fortune qui ne pourra
réellement empêcher les polluants exogènes.
3.2.1.2 Puits m odernes (PM)
Les puits modernes sont ceux a grand diametre ayant les
traits caractéristiques suivants :
- le cuvelage : toute la paroi est renforcée en
béton armé ;
- la superstructure : le bâti superficiel est
composé d'une margelle dotée de treuil, de poulie (s), d'un
couvercle de protection et d'une dalle de drainage pour certains ou d'un
bâti superficiel simple pour d'autres ;
- le captage doté de deux (2) ou trois (3)
buses.
Il faut signaler que certains puits modernes ne
disposent pas du tout de système de poulie ni de treuille, encore moins
de couvercle : ce sont les puits a grand diametre (Photo 3).
Photo 2 & 3 : Puits a Grand diamétre
réalisé respectivement par l'ONG GRASID a
Solévohoué et par les communautés de
Mintchihoué.
Source : Cliché DJEDJI, mai 2008
L'ouvrage (photo2) réalisé par une ONG
et géré par un comité installé au sein du village
est couvert par une porte métallique a deux battants qui sert a le
fermer hermétiquement des que les populations finissent d'en faire
usage.
Le constat est que ces points d'eau se trouvent dans
un rayon de 500m au sein d'une meme communauté alors que des villages
voisins souffrent de la meme ressource.
Ces infrastructures n'existent pas dans toutes les
communautés mais les populations s'arrangent pour se procurer d'eau au
niveau de celles proches d'elles ou dans des plans d'eau avec l'illusion que
cela ne rend pas malade. Particulierement dans les arrondissements de Zalli,
Tchito,Tohou, Ahomadégbé, Ahodjinako les communautés
s'approvisionnent en eau de puits traditionnels, des bas fonds ou du fleuve
Couffo dont elles sont riveraines.
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