4.4.2.1. - ' pliIP iQIliIQ ERMIIQgIP eQl åt,adm
admissible à la base des couches bitumineuses
La relation suivante donne la valeur de åt,adm.
ks = 1 Car la couche bitumineuse repose
sur de GRH de module élevé (inférieur à 120
MPa). kc = 1,1 Pour une couche de base en béton
bitumineux, pour une couche de base en gravebitume 1,3 avec une couche de
surface de 4 cm d épaisseur.
NE est obtenu en prenant pour la couche bitumineuse, un CAM =
0,8.
4.4.2.2. - Détermination de la contrainte de
traction t,adm admissible à la base des couches traitées aux
liants hydrauliques
Dans ce cas nous avons l'expression suivante :
4.4.2.3. - Détermination de la déformation
verticale admIIMEGIEz,adm du sol support et de la couche de grave
reconstituée humidifiée
La déformation verticale limite admissible de la couche en
grave reconstituée humidifiée åz (GRH)
doit être supérieure de 20 % de celle du sol support.
4.4.2.4. - Choix des valeurs de risque de calcul pour les
chaussées à structure inverse Dans le cas de cette structure, il
est important de considérer :
|
Que les dégradations structurelles observées en
surface de la couche de roulement résultent de la
détérioration par fatigue de la couche bitumineuse et de la
transmission à travers la couche de GRIT des dégradations par
fatigue de la couche de fondation ; Qu'il existe un certain temps entre
l'initiation de la dégradation de la couche traitée et
l'apparition des dégradations associées en surface de la couche
bitumineuse.
|
Les risques r1 et r2 seront respectivement les mêmes que
les valeurs prises pour les structures bitumineuses et les structures à
assise traitée aux liants hydrauliques.
4.5. - Les structures en béton de ciment
4.5.1. - Modélisation de la structure de
chaussée
Dans une dalle en béton, les contraintes induites par
le trafic sont plus importantes lorsque la charge est disposée
près des joints transversaux, en coin ou en bord que lorsque celle-ci
est en milieu de dalle. Les contraintes en milieu de dalle sont
calculées en assimilant la chaussée à une structure
continue. Les effets de gradients thermiques et les discontinuités
transversales sont pris en compte en majorant les contraintes par un
coefficient déterminé en fonction de la fréquence des
gradients thermiques et du cumul des contraintes dues aux trafics. Il
dépendra de la qualité du transfert des charges escomptées
entre dalles pendant la durée de service de la chaussée. Le
calcul est donc effectué sur un multicouche élastique dans les
conditions de liaison suivantes :
L'interface couche de fondation- plate-forme est
considérée comme collée; Pour le béton
pervibré la couche de base est décollée de son support,
La couche de roulement en enrobé est collée sur son
support.
Dans le cas des dalles sur couche drainante, le
dimensionnement se fait empiriquement, l'épaisseur de la dalle est
choisie pour assurer un engrènement correct au droit des joints et pour
limiter les sollicitations sur le sol support. Ceci a conduit à retenir
actuellement une épaisseur de dalle supérieure à celle que
l'on pourrait déduire du calcul des contraintes de dalle.
Des épaisseurs pour un réseau national de 20 ans et un taux de
croissance de 7 % sont données dans le tableau suivant (tableau 11) :
Plate-forme PF1 PF2 PF3
Trafic
T1 (*)
|
39
|
37
|
35
|
T2 (**)
|
37
|
35
|
33
|
T3 (***)
|
32
|
30
|
28
|
(*) béton de ciment de classe 5.
(**) béton de ciment de classe 4 ou moins. (***)
béton maigre possible
Tableau 11. - Epaisseurs en cm des dalles de
béton sur couche drainante, pour les routes nationales (LCPC,
1994)
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