REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE UNION--DISCIPLINE--TRAVAIL
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE COCOCDY UFR-SEG/CIRES
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PROGRAMME DE FORMATION EN GESTION DE LA
POLITIQUE ECONOMIQUE
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Avril 2010
THEME :
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ANALYSE DE LA BALANCE COURANTE SUR LA
PERIODE 2000 - 2009 : CAS DE LA COTE
D'IVOIRE
SOUS LA DIRECTION DU :
PRESENTE PAR : DR KIMOU Maurice
NDONG Abdoulaye Coordonnateur du Programme
Auditeur du GPE 11 GPE
D.E.S.S Hautes Etudes en Gestion de la Politique
Economique (HE- GPE) 11ème Promotion
(2009-2010)
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SIGLES ET ACRONYMES
ACBF : African Capacities Building Foundation
AEN : Avoirs Exterieurs Nets
BCEAO : Banque Centrale de l'Afrique de
l'Ouest
BM : Banque Mondiale
CEDEAO : Communaute Economique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest Cg : Consommation Publique
COFACE : Compagnie Française d'Assurance
et Crédit à l'Exportation DCPE : Direction de la
Conjoncture et de la Prevision Economiques DSRP : Document de
Strategie de Reduction de la Pauvrete
F CFA : Franc de la Communaute Financière
Africaine
FMI : Fonds Monetaire International
GPE : Gestion de la Politique Economique
Ig : Investissement Public
Ip : Investissement Prive
OCDE : Organisation de Cooperation et de
Developpement Economique PIB : Produit Interieur Brut
PPTE : Pays Pauvres Très Endettes
RDg : Revenu Disponible de l'Etat
SCC : Solde du Compte Courant
SFI : Societe Financière
Internationale
Sg : Epargne Publique
Sp : Epargne Privee
UEMOA : Union Economique et Monetaire Ouest
Africaine
SOMMAIRE
SIGLES ET ACRONYMES i
SOMMAIRE iii
NOTE DE SYNTHESE iv
I. INTRODUCTION GENERALE 1
1.1 Contexte et justification du thème 1
1.2 Problématique 3
1.3 Objectifs 5
1.4.1 Objectif général 5
1.4.2 Objectifs spécifiques 5
1.5 Méthodologie 5
1.5 Plan du travail 6
II. ANALYSE DES DETERMINANTS DE LA BALANCE COURANTE
6
2.1 Balance commerciale 7
2.2 Balance des services 8
2.3 Revenus et transferts nets 9
III. ANALYSE DE LA BALANCE COURANTE PAR
L'APPROCHE
EPARGNE INVESTISSEMENT 9
3.1 Fondements théoriques et empiriques de l'approche
fiscale de la balance des
paiements 9
3.2 Approche épargne #177; investissement de la balance
des paiements 10
VI. LES CONTRAINTES IDENTIFIEES 12
V.RECOMMANDATIONS DE MESURES DE POLITIQUE
ECONOMIQUE 13
5.1 Mesures d'amélioration de la balance courante 13
5.2 Mesures de relance de l'épargne publique 14
VI. CONCLUSION 16
VI. ANNEXES (DONNEES EN MILLIARDS DE F CFA) I
5.1 Balance des paiements de la Côte d'Ivoire de 2000 3
2009 I
5.2 Secteur des finances Publiques de la Côte d'Ivoire de
2000 3 2009 II
5.3 Extraits des tableaux des interrelations de la Côte
d'Ivoire de 2001 à 2009 V
NOTE DE SYNTHESE
Ces cinq dernières années, l'environnement
international est marqué par les crises pétrolière,
financière et économique. Au plan national, la Côte
d'Ivoire a connu cette dernière décennie une crise sociopolitique
presque dénouée depuis l'accord politique de Ouagadougou
signé en mars 2007. Toutefois, la situation économique continue
de se détériorer avec un taux de croissance moyen de 0,6 % de
2000 à 2009 accompagné de déséquilibres
macroéconomiques dans les secteurs public, extérieur et
monétaire.
Les statistiques du secteur extérieur de la Côte
d'Ivoire sur la période 2000-2009 font apparaître un solde global
de la balance des paiements déficitaire et un solde des transactions
courantes excédentaire qui cache des faiblesses selon l'analyse de ses
déterminants et ses contreparties. Nos prévisions dans le cadre
du dossier de programmation financière en février 2010
aboutissent à des résultats similaires avec celles du FMI en 2009
faisant état de la nécessité de prendre des mesures pour
éviter de tomber dans les déficits jumeaux des secteurs public et
extérieur.
Face à ces inquiétudes, notre étude s'est
proposée d'identifier les contraintes de la balance courante et de
l'épargne publique. La revue documentaire, les tableaux des
interrelations de la période 2001 -2009, la base de données de la
DCPE en 2010 sur les secteurs réel, public, extérieur et
monétaire ont permis à l'aide d'une analyse diagnostique,
d'identifier les contraintes qui minent la balance courante et l'épargne
publique.
Les contraintes identifiées ont permis de formuler des
recommandations de mesures de politique économique axées sur la
balance courante et sur l'épargne publique. De manière
détaillée, il s'agit de :
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la diversification des produits exportés et du
renforcement de la transformation des produits agricoles visant davantage le
marché régional ;
l'amélioration de l'environnement des affaires
relativement au renforcement du commerce transfrontalier en termes de
réduction des délais, du nombre de documents nécessaires
aux échanges commerciaux entre la Côte d'Ivoire et
l'extérieur et du coût d'un conteneur ;
la gestion de la dette extérieure afin d'assurer son
allègement ;
le retour de la caisse de stabilisation en vue d'assurer au
producteur un prix stable et d'accroître l'épargne de l'Etat ;
la réduction de certaines dépenses de
fonctionnement de l'Etat afin de renforcer l'épargne publique.
Ces différentes mesures bien mises en oeuvre dans un
contexte de normalisation définitive de la situation politique de la
Côte d'Ivoire permettront d'avoir une balance courante
excédentaire et une épargne publique renforcée pour
financer l'investissement public.
I. INTRODUCTION GENERALE
Cette partie aborde le contexte et la justification du
thème, la problématique, les objectifs, la méthodologie et
le plan du travail.
1.1 Contexte et justification du
thème
L'année 2007 a été marquée par la
crise immobilière «des subprimes» entraînant un
tarissement du crédit et débouchant sur la crise
financière qui a commencé aux Etats-Unis avant de
s'étendre dans les autres pays d'Europe et d'Asie. La crise
financière s'est accompagnée de la montée galopante des
prix du baril de pétrole atteignant la barre des 147 $ en juillet 2008.
La recherche de solutions à la cherté du pétrole a
débouché sur l'usage de substituts, tels que le biocarburant, qui
ont entraîné la crise alimentaire ayant créé des
tensions inflationnistes à travers le monde, en général,
et l'Afrique, en particulier.
Les crises financière, énergétique et
alimentaire ont créé un ralentissement de la croissance
économique mondiale qui est passé de 5,2 % en 2007 à 3,2 %
en 2008. La croissance économique a faiblement augmenté aux Etats
Unies de 2,0 % en 2007 à 1,1 % en 2008 ainsi que dans la Zone Euro de
2,7 % en 2007 à 0,8 % en 2008. Elle a connu également un
ralentissement en Chine et en Inde respectivement de 13,0 % et 9,4 % en 2007
à 9,0 % et 7,3 % en 2008 puis en Asie de l'Est et du Pacifique de 10,5 %
en 2007 à 8,5 % en 2008 (Rapport annuel de la BCEAO, 2008).
En Afrique au Sud du Sahara, la croissance s'est ralentie en
passant de 6,2 % en 2007 à 5,2 % en 2008 imputable à la hausse
des cours du pétrole et la faiblesse des rendements entraînant la
flambée des prix des denrées alimentaires importées (lait,
huile, riz, blé, etc.). Dans la zone de l'Union Economique et
Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) les prix ont évolué
à la hausse de 2,4 % en 2007 à 7,4 % en 20081.
1 Rapport de la BCEAO sur l'évolution des prix
à la consommation dans l'UEMOA en 2008 et
perspectives.
Au plan national, la Côte d'Ivoire a connu une crise
sociopolitique, durant cette dernière décennie, qui a miné
l'environnement des affaires et la plaçant parmi les pays
à risque élevé (classement Coface, 20092).
Cette crise n'est pas sans conséquences sur la situation
économique de la Côte d'Ivoire marquée par une croissance
économique moyenne de 0,6 % sur la période 2000-2009. La
contribution dans cette croissance économique des secteurs primaire,
secondaire et tertiaire correspond respectivement à 27,8 %, 20,4 % et
38,0 % (DCPE, base de données 2000 - 2009).
La faible évolution de la croissance économique sur
la période 2000-2009 s'est s'accompagnée des
déséquilibres macroéconomiques :
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un solde budgétaire déficitaire en moyenne de 79,9
milliards de FCFA ;
un solde de la balance globale déficitaire en moyenne
de157,7 milliards de FCFA et une balance courante excédentaire de 142,6
milliards de F CFA mais dépendante des exportations agricoles ;
un secteur monétaire évoluant avec des Avoirs
Extérieurs Nets (AEN) tournant autour d'une moyenne de 685 milliards de
F CFA ;
un niveau insuffisant de la liquidité monétaire en
moyenne de 25,9 % ;
un accès difficile aux crédits à
l'économie (15,04 %) dont les crédits à long terme
représentent une proportion négligeable (4,0 %).
Les déséquilibres notés
précédemment et la crise politique ont plongé le pays dans
une situation de paupérisation qui est passé de 38,4 % en 2002
à 48,9 % de pauvres en 2008, ce qui détourne les chances
d'atteindre l'objectif de réduire la pauvreté de 16 % en 2015
dans la Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
(DSRP) en 2008.
2 Selon le classement de la COFACE en 2009, la
Côte d'Ivoire est notée sur les échelles de l'environnement
des affaires et du risque pays respectivement C et D.
C signifie un environnement économique et politique du
pays très incertain qui pourrait détériorer un
comportement de pays déjà souvent mauvais.
D signifie un environnement économique et politique du
pays présentant un risque très élevé qui aggravera
des comportements de paiement généralement exécrables.
1.2 Problématique
La balance courante est un des soldes les plus importants de
la balance des paiements qui, par définition, est un document
statistique présentant l'ensemble des flux entre une économie et
le reste du monde durant une période donnée correspondant
généralement à l'année. Elle est composée de
la balance commerciale, de la balance des services, des revenus et des
transferts sans contreparties.
Sur la période 2000-2009, la balance courante est
excédentaire autour d'une moyenne de 142,6 milliards de F
CFA3, à l'exception des années 2000, 2001 et 2007
marquées par des déficits. L'excédent du solde de la
balance courante est essentiellement l'oeuvre des exportations du binôme
café cacao et du pétrole. Ces produits évoluent autour
d'une production moyenne de 112 825 tonnes4 de café, 1 243
136 tonnes de cacao et 1 718 barils sur la période 2006-2008. Il
apparaît une baisse significative des exportations du cacao et du
pétrole en 2007 résultant des facteurs conjoncturels tels que
l'apparition de la maladie brune dans la filière cacaoyère et les
difficultés organisationnelles de certaines filières agricoles
d'exportation et l'ensablement de certains puits de pétrole en
Côte d'Ivoire. En outre, le vieillissement des vergers5 et de
la population des producteurs, la baisse de la fertilité des sols ont
contribué à la diminution de la production cacaoyère.
La balance des services est négative sur toute la
période 2000-2009 compte tenu de la détérioration de
l'environnement des affaires liée à la crise sociopolitique. Sur
la même période les revenus des facteurs sont négatifs
à cause du poids des intérêts de la dette extérieure
(en moyenne 57 % de ce poste sur la période 2000-2008). Les transferts
nets sont négatifs sur toute la période d'analyse
jà l'exception de l'année 2009, qui est imputable aux
dons projets et programmes.
Bien que le solde de la balance courante soit
excédentaire, nos projections en scénario de
référence dans le cadre du dossier de programmation
financière sur la
3 DPCE : Statistiques du secteur extérieur de
la Côte d'Ivoire de 2000 #177; 2009
4 Rapport annuel de la BCEAO en 2008 ;
5 CEDEAO #177; CSA0/OCDE 2007 #177; Septembre 2007
Côte d'Ivoire font état d'un déficit d'une
moyenne de 150,9 milliards de F CFA de 2010 à 20126. Les
projections du Fonds Monétaire International (FMI) en 2009 sur la
période 2010-2014 aboutissent à des résultats similaires
faisant apparaître un déficit croissant du compte courant y
compris les dons autour d'une moyenne de 354,4 milliards de F CFA.
Analysée par rapport à l'approche épargne
investissement (SCC7 = (Sg ~Ig) + (Sp ~ Ip)), le solde du compte
courant de la balance des paiements montre que la ventilation entre les
secteurs public et privé fait apparaître un déficit public.
L'analyse des tableaux des interrelations sur la période 2000-2009
montre un besoin de financement chronique autour d'une moyenne de 78,8
milliards de F CFA. Cette situation présage le retour des doubles
déficits des secteurs public et extérieur, observés dans
la majeure partie des pays en développement, dans les années 80
ayant conduit aux programmes d'ajustement structurel.
L'insuffisance de l'épargne de l'Etat pour financer
l'investissement public entraîne un recours à l'épargne
extérieure. Le financement extérieur se fait plus par
l'accumulation des arriérés de paiements. Ce mode de financement
reste d'être appréciable à cause de ses effets sur le poids
de la dette extérieure faisant de la Côte d'Ivoire un Pays Pauvre
très Endettés (PPTE). La Côte d'Ivoire a atteint le point
de décision en mars 2009 de l'Initiative en faveur des Pays Pauvres
très Endettés devant lui permettre de gérer sa dette
extérieure à un niveau soutenable.
Face à ces difficultés quoi faire donc pour
éviter de retomber dans les doubles déficits (public et
extérieur) des années 80 ayant occasionné les programmes
d'ajustement structurel ? Dans ce cadre, la question de recherche consiste
à dire quelles sont les contraintes qui minent la balance courante et le
déficit budgétaire ?
Pour apporter des réponses à la question de
recherche, notre travail se propose le interrogations suivantes :
6 Document de Programmation Financière sur la
Côte d'Ivoire de 2010 à 2012, Groupe 1, Programme de Gestion de la
Politique Economique (GPE), février 2010, Abidjan.
7 SCC = (Sg -Ig) + (Sp -Ip) : cette équation
correspond au solde du compte courant (SCC) ventilé entre les secteurs
public et privé. Il s'agit de l'approche épargne --
investissement de la balance des paiements mettant en relation le
déficit budgétaire et le déficit extérieur.
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Quelles sont les contraintes de la balance courante ?
Quelles sont les contraintes empêchant de développer
l'épargne publique ? Quelles sont solutions idoines à mettre en
oeuvre ?
Les réponses à ces questions nécessitent
l'identification d'objectifs réalistes et réalisables.
1.3 Objectifs
L'étude vise à atteindre un objectif
général par le truchement des objectifs spécifiques
permettant d'apporter des solutions aux questions posées.
1.4.1 Objectif général
Il s'agit d'identifier les contraintes des déterminants
de la balance courante et les contraintes d'accroissement de l'épargne
publique afin de proposer des recommandations de mesures de politique
économique.
1.4.2 Objectifs spécifiques
Ils consistent à :
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Identifier les contraintes des composantes de la balance courante
; Identifier les contraintes d'accroissement de l'épargne publique ;
Proposer des recommandations de solutions.
1.5 Méthodologie
La méthode de travail repose sur la démarche
ci-après :
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L'exploitation de la revue documentaire relative à la
balance des paiements, en général, et de la balance courante, en
particulier ;




L'analyse diagnostique des déterminants de la balance
courante sur la période 2000-2009 en se basant sur les rubriques les
plus représentatives en termes de contraintes à pallier par des
mesures de politique économique ;
La détermination des tableaux des interrelations de
2001 à 2009 à partir des données de la Direction de la
Conjoncture et de la Prévision du Ministère de l'Economie et des
Finances de la Côte d'Ivoire pour ventiler le solde du compte courant
entre les secteurs public et privé et d'en déduire l'origine des
déficits à solutionner ;
Les variables utilisées dans le cadre de l'analyse de
l'approche épargne - investissement sont le solde du compte courant de
la balance des paiements (SCC), les épargnes publique et privée
(Sg et Sp), les investissements public et privé (Ig et Ip) ;
L'exploitation des données par le tableur «Excel
version 2003».
1.5 Plan du travail
Le travail à faire est articulé autour de quatre
points :
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Analyse des déterminants de la balance courante ;
Analyse de l'approche épargne ainvestissement de la
balance des paiements ; Synthèse des contraintes identifiées ;
Propositions des mesures de politique économique.
II. ANALYSE DES DETERMINANTS DE LA BALANCE COURANTE
La balance courante est une composante de la balance des
paiements, qui permet de déterminer si l'économie nationale est
excédentaire ou déficitaire vis-à-vis de
l'extérieur. Elle est composée de la balance commerciale des
biens, la balance des services, les revenus des facteurs et les transferts
nets.
2.1 Balance commerciale
La balance commerciale évolue autour d'une moyenne de
1410 milliards de F CFA avec son niveau le plus bas presque stationnaire
à 1000 milliards de F CFA pour les années 2000, 2001 et 2007 puis
un pic avoisinant les 2000 milliards de F CFA en 2002. Le pic des exportations
en 2002 est marqué par les meilleures récoltes de café -
cacao8, un léger rebond de leurs cours combiné d'une
baisse des importations à hauteur de 60,8 milliards.
A partir de 2007, les exportations de biens ont
légèrement augmenté pour être stationnaires en 2008
- 2009 comme le montre le graphique cidessous.
Graphique : Evolution de la balance
commerciale de 2000 à 2009

,
Source : DCPE, base de données
2000 à 2009
Toutefois, le solde de la balance commerciale est
excédentaire sur la période 2000- 2009 mais reste
dépendant de la production de la filière café cacao. Selon
le rapport
00
du FMI en 2009, la gamme des exportations ivoiriennes est
relativement étroite, il
2000 2001 20 20 06 7 09
s'agit principalement en pourcentage des exportations du cacao
et du café (44 %), du pétrole et des produits
pétroliers (16 %) ainsi que du bois d'oeuvre et de
Années
construction et du coton (15 %). La faible diversification que
le rapport du FMI en
8 Les meilleures récoltes mentionnées du
binôme café - cacao en 2002 ont été données
par Perspectives Economiques en Afrique OCDE/BADF 2002 Côte d'Ivoire du
10/01/02
2009 a souligné concernant l'économie
ivoirienne, constitue un des critères de classement d'un pays dans la
catégorie des pays les moins avancés (PCIPD9/2 Inf. 2,
2001).
Selon le rapport annuel de la BCEAO en 2008, la moyenne des
produits exportés sur la période 2006-2008 par la Côte
d'Ivoire est de 112 825 tonnes de café, 1 243 136 tonnes de cacao, 177
367 tonnes de coton graine, 189 400 tonnes de caoutchouc, 153 633 tonnes de
cannes, 311 667 tonnes de bananes et 133 967 tonnes d'ananas. En outre, il
convient de noter que le niveau des exportations entre la Côte d'Ivoire
et les autres pays de l'UEMOA reste faible, soit en moyenne 12 % sur la
période 2001- 2007.
2.2 Balance des services
La balance des services est déficitaire en moyenne de
654,4 milliards de F CFA sur la période 2000-2009, principalement
imputable à la rubrique transport qui y contribue à hauteur de 64
% de ce poste. En outre, comme facteurs explicatifs de ce
déséquilibre, il s'agit de la détérioration de
l'environnement des affaires aggravée par la crise sociopolitique de la
Côte d'Ivoire. Selon les rapports de Doing Business 2009 et 2010 de la
Société Financière Internationale (SFI) du groupe de la
Banque Mondiale (BM) sur la facilité de faire des affaires, la
Côte d'Ivoire est classée à la 155 ème
place en 2007, à la 163 ème en 2008 et 168
ème en 2009 sur un total de 181 pays.
Ce classement montre que la Côte d'Ivoire doit faire
beaucoup d'efforts surtout concernant le commerce transfrontalier où
elle occupe la 155 ème place en 2008. Les contraintes
identifiées représentent l'importance du nombre de documents et
les délais sur les opérations d'échanges commerciaux
internationaux. Pour les exportations, 10 documents sont requis pour un
délai de 23 jours alors que 9 sont nécessaires concernant les
importations sur un délai de 43 jours sans compter la cherté du
coût d'un conteneur. Cet environnement fait que les entreprises
implantées en Côte d'Ivoire et produisant des services de
transport sont peu compétitives face aux pays où il est facile de
faire des affaires. Le cas de Hong Kong de la Chine, qui
9 Permanent Committee Intectual Property Development
(PCIPD), janvier 2001
est classé 2 ème avec 2 et 4
documents requis pour les exportations et importations respectivement dans des
délais de 4 et 5 jours, constitue un exemple de bonnes
pratiques.
2.3 Revenus et transferts nets
Le solde des revenus des facteurs est négatif de 2000
à 2009, ce qui veut dire que la Côte d'Ivoire verse plus de
revenus à l'extérieur qu'elle n'en reçoit. Les
intérêts de la dette publique extérieure constituent l'une
des rubriques les plus significatives pour expliquer le déficit du solde
des revenus des facteurs.
Hormis 2009, les transferts nets de la Côte d'Ivoire
sont en faveur de l'extérieur. Ce déficit résulte des
transferts privés représentés par les envois de revenus du
nombre important d'immigrés en Côte d'Ivoire dans leurs pays
d'origine. Les transferts reçus par la Côte d'Ivoire en 2009
s'expliquent par les dons projets et programmes reçus à hauteur
de 183,3 milliards de F CFA en 2008 et 328,9 milliards de F CFA en 2009.
En somme, il apparaît dans cette analyse que la balance
des services, des revenus des facteurs et des transferts sans contrepartie
grève lourdement les excédents de la balance commerciale. Il en
ressort donc la balance courante (en moyenne 142,6 milliards F CFA) ne
représente que 10,12 % de la balance commerciale (en moyenne 1410
milliards F CFA).
III. ANALYSE DE LA BALANCE COURANTE 3$5 EI'APPROCHE
EPARGNE INVESTISSEMENT
3.1 Fondements théoriques et empiriques de
l'approche fiscale de la balance des paiements
L'approche par absorption entre dans les modèles
standards de stabilisation et d'ajustement intervenus dans le cadre de la crise
des finances publiques vue par le FMI. L'approche par absorption décrit
une relation entre le solde du compte courant et la différence de la
production et de la demande domestique (consommation et investissement).
L'approche épargne #177; investissement constitue le
développement
de l'approche par absorption et met en relation le solde de la
balance courante et l'épargne moins l'investissement au plan national
(Rapport sur le commerce mondial en 2004, Marie France JARRET, Andrew DEAN et
Val KOROMZAY, 2006).
Cette relation entre le solde de la balance courante et la
différence de l'épargne et de l'investissement est abordée
par plusieurs économistes tels que CHENERY repris par DEDEHOUANOU en
2009, DHEHBY en 2004, ROUABAH en 2005, BALLET et VIDON en 2008 sous l'angle des
déficits jumeaux. En d'autres termes, ces auteurs soulignent que
l'accroissement du déficit courant s'explique par un manque
d'épargne face à un investissement dynamique. D'autres
économistes vont mrme plus loin en considérant que
l'accroissement du déficit courant entraîne une accumulation
importante de la dette extérieure qui pourrait entraîner une
déviance des investisseurs étrangers en raison du risque de
défaut de paiement.
Certains résultats dans les travaux empiriques montrent
l'existence d'une relation de causalité entre le solde du compte courant
et la différence de l'épargne et de l'investissement au plan
interne. L'étude de BACHMAN en 1992 reprise par DHEHBY en 2004 montre
qu'une augmentation du déficit budgétaire, qui représente
environ 0,7 % du PIB, entraîne une détérioration du
déficit du compte courant d'environ 0,4 % du PIB.
Le déficit des transactions courantes de la Côte
d'Ivoire s'est écrasé en s'établissant hors dons de 5,6 %
du PIB en 2006 à 7,6 % du PIB en 2007. Cette évolution
reflète le recul du taux d'épargne intérieure passé
de 12,3 % en 2006 à 9,1 % en 2007 dans un contexte d'une
légère augmentation du taux d'investissement de 17,5 % en 2006
à 17,8 % en 200710 .
3.2 Approche épargne -- investissement de la balance
des paiements
La détermination du solde du compte courant ventilé
entre les secteurs public et privé se résume dans le tableau qui
suit :
10 Rapport de la BCEAO en 2007
Tableau 1 : Ventilation du solde du
compte courant entre les secteurs public et privé de 2001 à 2009
(en milliards de F CFA)
Libellés /Années
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Solde du Compte
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Courant (SCC)
|
-363,9
|
535,3
|
171,1
|
127,2
|
20,8
|
250,5
|
-66,7
|
218,7
|
388,2
|
Sg #177; Ig
|
69,6
|
-122,9
|
-210,4
|
-150,6
|
-147,6
|
-126,3
|
-78,5
|
-41,1
|
98,2
|
Sp - Ip
|
-433,5
|
658,2
|
381,5
|
277,8
|
120,7
|
376,7
|
11,8
|
259,8
|
287
|
Reste du monde
|
363,9
|
-535,3
|
-171,1
|
-127,2
|
-20,8
|
-250,5
|
66,7
|
-218,7
|
-385,2
|
Source : Calcul de l'auteur à
partir de la base de données de la DCPE sur le secteur
extérieur
La lecture de ce tableau sur la ventilation du solde du compte
courant entre les administrations publique et privée, montre que l'Etat
a un besoin de financement chronique en moyenne de 78,84 milliards de F CFA
malgré l'excédent du solde du compte courant en moyenne de 142,35
milliards de F CFA sur la période 2000 - 2009. Les tendances du solde du
compte courant sont inquiétantes car évoluant vers un
déficit chronique important comme le montrent les résultats des
travaux de projections du dossier de programmation financière en 2010 et
FMI en 2009.
Comme le déficit provient du secteur public où
il apparaît un besoin de financement chronique, il convient d'agir sur
l'accroissement de l'épargne publique (Sg) ou de diminuer
l'investissement public (Ig). L'action sur la deuxième variable (Ip) ne
semble pas Itre appropriée car le niveau d'investissement tourne autour
d'une moyenne de 245,8 milliards de F CFA, soit en valeur relative 18,16 %, ce
niveau est inférieur à la norme de l'UEMOA correspondant à
20 % pour le ratio (Ip) sur les recettes fiscales.
Sachant que l'épargne correspond à
l'excédent de revenu disponible de l'Etat (RDg) sur la consommation
publique (Cg), on a Sg = RDg #177; Cg. Cette relation comptable montre que
l'accroissement de l'épargne passe nécessairement par une
augmentation du revenu disponible ou par une maîtrise des dépenses
de fonctionnement de l'Etat. A cet effet, il convient d'agir sur les postes des
dépenses de fonctionnement les plus représentatifs pour mener des
mesures de politiques efficaces (Voir, Tableau 2).
Tableau 2 : Ventilation de
l'épargne publique entre le revenu disponible et la consommation de
l'Etat de 2001 à 2009 (en milliards de F CFA)
Libellés/Années
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
RD
|
945,3
|
1012,1
|
957,6
|
1093,9
|
1122,6
|
1184,1
|
1330,9
|
1615,9
|
1827,7
|
Cg
|
728,6
|
870,7
|
951,8
|
982,3
|
1034,4
|
1064
|
1155,2
|
1337,4
|
1392,2
|
Ig
|
147,1
|
264,3
|
216,1
|
262,2
|
235,8
|
246,3
|
254,2
|
319,6
|
337,3
|
Sg
|
216,7
|
141,4
|
5,8
|
111,6
|
88,2
|
120,1
|
175,7
|
278,5
|
435,5
|
Sg - Ig
|
69,6
|
-122,9
|
-210,3
|
-150,6
|
-147,6
|
-126,2
|
-78,5
|
-41,1
|
98,2
|
Source : Calcul de l'auteur
d'après les données de la DCPE sur le secteur extérieur
L'analyse des recettes de l'Etat montre que l'essentiel de ces
ressources proviennent des impôts directs (28,59 %), des biens et
services hors taxes pétrolières (21,49 %), des importations y
compris les taxes pétrolières (31,47 %) et des exportations
(18,47 %).
S'agissant des dépenses de fonctionnement, leur analyse
montre que les rubriques qui pèsent le plus sont les dépenses du
personnel (48,4 %), les autres dépenses de fonctionnement (29,69 %), les
prestations sociales (11,84 %) et les subventions et transferts 9,69 %. Sur la
base de l'importance des dépenses du personnel, l'accent sera mis sur
des mesures correctrices consistant à agir sur les effectifs ou sur les
salaires afin de maîtriser la masse salariale. L'action sur la
maîtrise du personnel est plus plausible dans la mesure où le
niveau des salaires est très faible pour être diminué dans
l'Administration.
VI. LES CONTRAINTES IDENTIFIEES
Le parcours de l'analyse des déterminants de la balance
courante et l'approche épargne #177; investissement font ressortir un
certain nombre de contraintes se résumant ci-après :


la forte dépendance de la balance courante des
exportations agricoles en l'occurrence le binôme café cacao et la
faible diversification de la gamme des produits exportés ;
la faiblesse des échanges entre la Côte d'Ivoire et
les autres pays de l'UEMOA ;

la détérioration de l'environnement des affaires
relativement à la lenteur et à la cherté des
opérations d'échanges commerciaux dans le cadre du transport
transfrontalier ;
la dette extérieure qui grève lourdement les
revenus des facteurs ;
la faiblesse de l'épargne publique pour financer
l'investissement public qui reste à un niveau inférieur à
la norme de l'UEMOA correspondant au moins 20 %.
Ces contraintes font l'objet de recommandations permettant
d'atteindre les objectifs visés.
V.RECOMMANDATIONS DE MESURES DE POLITIQUE
ECONOMIQUE
Les recommandations de mesures de politique économique
sont basées sur les contraintes identifiées au niveau des
déterminants de la balance courante et de l'épargne publique.
5.1 Mesures d'amélioration de la balance
courante

Diversifier les cultures d'exportation sur la base
d'études de marchés concernant les spéculations agricoles
adaptées aux conditions pédologiques et climatiques de la
Côte d'Ivoire et présentant plus de débouchés
étrangers par une démarche participative avec les producteurs. La
diversification s'accompagnera du renforcement de la transformation de
certaines spéculations visant le marché régional de la
Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'UEMOA
où le commerce demeure timide (part totale des échanges de biens
pour la Côte d'Ivoire s'élève en moyenne à 8,86 %
contre 16,99 % pour l'UEMOA11 sur la période 2001-2007) ;

Améliorer l'environnement des affaires en
procédant à des réformes allant dans le sens de la
création d'un guichet unique des procédures d'importation et
d'exportation afin de réduire le nombre de papiers et les délais
requis mais
11 Statistiques de la BCEAO relative à la
balance des paiements régional de l'UEMOA au titre de l'année
2007
également aussi la diminution du coût d'un
conteneur. Il s'agira de mettre en place un comité de réflexion,
regroupant l'administration douanière, les Ministères techniques
concernés et le secteur privé pour mener les réflexions et
mettre en oeuvre les réformes concernant le commerce transfrontalier
;

Renforcer la gestion de la dette extérieure par la mise
en oeuvre des recommandations de l'étude sur la stratégie
optimale d'endettement de la Côte d'Ivoire en 2009. Les recommandations
reposent sur :
v La définition d'une politique d'endettement public et
de gestion de la dette publique concernant le cadre juridique ;
v Les aménagements relativement à la
redéfinition du rôle des acteurs, l'élaboration d'un manuel
de procédures et le renforcement de la mission de contrôle
concernant le cadre institutionnel
;
v L'adoption de mesures appropriées par le
Ministère de l'Economie et Finances par le renforcement des
capacités humaines et logistiques nécessaires pour la conduite
d'une politique axée sur la gestion efficiente des risques liées
à la dette publique ivoirienne concernant le cadre opérationnel
;
v L'ajustement de la politique d'endettement publique
nationale en direction du marché, encore sous-exploité des
capitaux domestiques de l'UEMOA concernant les aspects économiques ;
v Le renforcement du cadre global de gestion de la dette
publique.
5.2 Mesures de relance de l'épargne publique

Ramener la caisse de stabilisation des prix permettant de
garantir aux producteurs un prix stable mais aussi renforcer les caisses de
l'Etat pour financer les projets d'investissement. Les leçons du
passé peuvent servir pour une bonne gestion déconnectée de
toute influence politique où le personnel pourra être
recruté par un appel d'offres public avec des missions claires. Avec ce
schéma, le personnel rendra en compte régulièrement au
Directeur Général, qui sera chargé de rendre compte chaque
année au Conseil d'Administration ;

Réduire les dépenses de fonctionnement de l'Etat
qui grèvent lourdement le revenu disponible de l'Etat à travers
l'effectivité du recensement du personnel de la fonction publique,
l'application du système de la gestion du compte de la consommation
téléphonique, la rationalisation de la facture électrique
par la sensibilisation permanente du personnel d'éteindre le courant
avant de sortir et par le contrôle systématique des bureaux aux
heures de descente.
En somme, la réalisation de ces mesures politiques
définies nécessite la normalisation de la situation politique de
la Côte d'Ivoire.
VI. CONCLUSION
Ces cinq dernières années l'environnement
international est marqué par les crises pétrolière,
financière et économique. Au plan national, la Côte
d'Ivoire a connu une crise sociopolitique cette dernière décennie
presque dénouée depuis l'accord politique de Ouagadougou
signé en mars 2007. Toutefois, la situation économique continue
de se détériorer avec un taux de croissance moyen de 0,6 % de
2000 à 2009 accompagné de déséquilibres
macroéconomiques dans les secteurs public, extérieur et
monétaire.
Les statistiques du secteur extérieur de la Côte
d'Ivoire sur la période 2000-2009 font apparaître un solde global
de la balance des paiements déficitaire et un solde des transactions
courantes excédentaire qui cache des faiblesses selon l'analyse de ses
déterminants et ses contreparties. Nos prévisions dans le cadre
du dossier de programmation financière en février 2010
aboutissent à des résultats similaires avec celles du FMI en 2009
faisant état de la nécessité de prendre des mesures pour
éviter de tomber dans les déficits jumeaux des secteurs public et
extérieur.
Face à ces inquiétudes, notre étude s'est
proposée d'identifier les contraintes des déterminants de la
balance courante et l'épargne publique. La revue documentaire, les
tableaux des interrelations de la période 2001 -2009, la base de
données de la DCPE en 2010 sur les secteurs réel, public,
extérieur et monétaire ont permis à l'aide d'une analyse
diagnostique d'identifier les contraintes qui minent la balance courante et
l'épargne publique.
Les contraintes identifiées ont permis de formuler deux
types de recommandations de mesures de politique économique axées
d'une part sur la balance courante et d'autre part sur l'épargne
publique. De manière détaillée, il s'agit de i

la diversification des produits exportés et du
renforcement de la transformation des produits agricoles visant davantage le
marché régional ;
l'amélioration de l'environnement des affaires
relativement au renforcement du commerce transfrontalier en termes de
réduction des délais et du nombre de
|
documents nécessaires aux échanges commerciaux
entre la Côte d'Ivoire et l'extérieur et du coût d'un
conteneur ;
la gestion de la dette extérieure afin d'assurer son
allègement ;
le retour de la caisse de stabilisation en vue d'assurer au
producteur un prix stable et d'accroître l'épargne de l'Etat ;
la réduction de certaines dépenses de
fonctionnement de l'Etat afin de renforcer l'épargne publique.
|
Ces différentes mesures bien mises en oeuvre dans un
contexte de normalisation définitive de la situation politique
ivoirienne permettront d'avoir une balance courante excédentaire et une
épargne publique renforcée pour financer l'investissement
public.
V. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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déséquilibres extérieurs : quelques faits
stylisés, Débats économiques, juin 2008.
2. Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest,
rapport annuel, 2008.
3. Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, la
Balance des Paiements Régionale de l'UEMOA, rapport annuel, 2007
4. Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest,
Rapport sur l'évolution des
prix a la consommation dans l'UEMOA en 2008 et
perspectives en 2009
5. Banque Mondiale et Société Financière
International, Comparaison des règlementations dans 181 pays,
Doing Business 2009, 2008.
6. Banque Mondiale, de la Société
Financière Internationale et Palgrave MacMillan, Comparaison des
réglementations de 183 pays, Doing Business 2010, 2009.
7. CEDEAO #177; CSA0/OCDE 2007 #177; Septembre 2007
8. COFACE, Notation risques pays et sectoriels dans le
monde pour 2009.
9. Commission Bancaire de Union Economique et Monétaire
Ouest Africaine, Rapport annuel 2008.
10. DEAN A et V. KOROMZAY, Déséquilibre des
balances courantes et mécanismes d'ajustement, 2006.
11. DEDEHOUANOU G. M. A, Effet de la dette extérieure
sur la croissance économique du Bénin, Mémoire de
DEA, NPTCI, mai 2009.
12. DHEHBY M. L., Articulation du déficit
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Thèse de Doctorat, Université de Nice Sophia Annapolis,
février 2004.
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Pauvreté de la Côte d'Ivoire, Stratégie de relance du
développement et de réduction de la pauvreté, janvier
2009.
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Economiques, Base de données sur la Côte d'Ivoire de 2000 -
2009 concernant les secteurs réel, public, extérieur et
monétaire.
15. Fonds Monétaire International, Rapport
n°09/326, décembre 2009.
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programmation financière, Programme Economique et Financier sur la
Côte d'Ivoire 2010-2012, Abidjan, février 2010.
17. JARRET M. J., Les crises des finances publiques dans
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d'ajustement, Maître de conférence, Université de
Maine.
18. PCIPD/Inf. 2, Assistance aux Pays les Moins
Avancés (PMA), janvier 2001.
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transactions courantes au Luxembourg, Cahier d'études, Working
paper n°13, 2005.
21. Stratégie optimale d'endettement de la Côte
d'Ivoire, Rapport provisoire, juin 2009.
VI. ANNEXES (DONNEES EN MILLIARDS DE F CFA)
5.1 Balance des paiements de la Côte d'Ivoire
de 2000 - 2009
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
I. COMPTE DES TRANSACTIONS COURANTES
|
-171,6
|
-44,1
|
535,2
|
171,1
|
127,2
|
20,8
|
250,4
|
-66,6
|
218,7
|
385,2
|
(en % du FIB)
|
-2,3%
|
-0,6%
|
0,1
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.1 Balance commerciale
|
1 058,2
|
1 120,2
|
1 965,0
|
1 485,8
|
1 388,3
|
1 290,3
|
1 625,7
|
1 229,0
|
1 491,4
|
1 446,5
|
Exports, f.o.b.
|
2 768,2
|
2 892,5
|
3 676,6
|
3 363,7
|
3 655,4
|
4 060,1
|
4 432,7
|
4 154,7
|
4 518,6
|
4 165,0
|
Imports, f.o.b.
|
-1 710,0
|
-1 772,3
|
-1 711,5
|
-1 877,9
|
-2 267,1
|
-2 769,8
|
-2 807,0
|
-2 925,7
|
-3 027,3
|
-2 718,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.2 Services
|
-530,0
|
-507,5
|
-668,8
|
-648,6
|
-670,9
|
-681,0
|
-726,0
|
-743,2
|
-718,0
|
-650,5
|
Transports
|
-307,6
|
-300,4
|
-309,5
|
-342,1
|
-410,2
|
-476,7
|
-491,0
|
-523,9
|
-543,3
|
-483,1
|
Fret
|
-245,9
|
-242,7
|
-234,2
|
-259,2
|
-320,6
|
-419,1
|
-436,9
|
-461,8
|
-474,4
|
-425,9
|
Voyages
|
-99,7
|
-98,0
|
-213,6
|
-185,0
|
-158,4
|
-142,7
|
-146,2
|
-128,8
|
-119,0
|
-109,2
|
Services fournis par l'administration
|
-12,0
|
-11,1
|
-17,5
|
-11,2
|
-7,8
|
-3,5
|
-4,2
|
-30,1
|
-1,9
|
-0,9
|
Autres services
|
-110,7
|
-98,0
|
-128,2
|
-110,3
|
-94,5
|
-58,1
|
-84,6
|
-60,5
|
-53,9
|
-57,3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.3 Revenus
|
-464,9
|
-429,4
|
-439,0
|
-383,3
|
-344,3
|
-344,6
|
-371,4
|
-387,9
|
-400,2
|
-445,1
|
Rémunérations des salariés
|
77,0
|
76,9
|
75,4
|
73,8
|
74,9
|
76,2
|
77,1
|
78,2
|
78,2
|
78,3
|
Revenus des investissements
|
-541,9
|
-506,3
|
-514,4
|
-457,1
|
-419,2
|
-420,8
|
-448,5
|
-466,1
|
-478,4
|
-523,5
|
dont Intérêts sur dette publique
|
-264,7
|
-235,7
|
-242,4
|
-191,3
|
-156,7
|
-151,7
|
-102,4
|
-115,3
|
-123,6
|
159,8
|
Autres
|
-277,2
|
-270,6
|
-272,0
|
-265,8
|
-262,6
|
-269,2
|
-346,1
|
-350,8
|
-354,8
|
-683,3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.4 Transferts nets
|
-234,9
|
-227,4
|
-322,0
|
-282,8
|
-245,9
|
-243,9
|
-277,8
|
-164,5
|
-154,4
|
34,3
|
Publics
|
16,1
|
23,5
|
13,0
|
21,1
|
-9,2
|
-11,5
|
-18,6
|
78,3
|
114,9
|
322,5
|
Privés
|
-251,0
|
-250,9
|
-335,0
|
-303,9
|
-236,7
|
-232,4
|
-259,2
|
-242,8
|
-269,3
|
-288,2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II. COMPTE DE CAPITAL ET DES OPERATIONS
FINANCIERES
|
252,1
|
301,8
|
47,0
|
-112,3
|
59,7
|
61,7
|
-117,8
|
262,3
|
-234,2
|
-335,2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.1 Balance des capitaux publics
|
167,4
|
91,2
|
157,4
|
185,0
|
199,0
|
247,6
|
116,4
|
189,0
|
42,9
|
166,1
|
Tirages sur prets projets
|
67,2
|
19,0
|
54,5
|
38,0
|
39,0
|
7,0
|
12,2
|
22,5
|
38,9
|
43,5
|
Dons (projets+programme)
|
33,5
|
40,3
|
28,4
|
39,1
|
75,9
|
94,6
|
15,1
|
53,6
|
183,3
|
328,9
|
Autres tirages
|
59,6
|
9,4
|
201,3
|
1,3
|
2,1
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
71,9
|
Convention de consolidation
|
-15,8
|
0,0
|
-12,4
|
-13,2
|
-12,4
|
-15,6
|
-10,1
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Emissions de titres d'Etat
|
0,0
|
0,0
|
32,2
|
28,0
|
1,2
|
51,7
|
27,2
|
59,9
|
33,1
|
251,5
|
Amortissement dû
|
-372,6
|
-344,3
|
-501,4
|
-381,3
|
-335,4
|
-273,3
|
-269,4
|
-222,9
|
-237,8
|
-141,5
|
Restructuration hors Club de Paris
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
403,7
|
Remise de dettes
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
18,6
|
Club de Paris net
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-116,6
|
Remise sur service Club de Paris
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
163,8
|
Variation des arriérés de paiement
|
189,8
|
157,1
|
-400,6
|
382,3
|
428,7
|
417,5
|
345,3
|
266,6
|
15,4
|
-707,5
|
Rééchelonnement de dette
|
205,7
|
209,7
|
755,4
|
90,8
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
18,0
|
Restructuration Créanciers de Londres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
123,6
|
Remboursements
emprunts obligataires et bons du trésor
|
|
|
|
|
|
-34,3
|
-19,0
|
-3,2
|
-54,4
|
-255,9
|
Autres emprunts
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
15,1
|
12,5
|
64,2
|
-35,9
|
2.2 Balance des capitaux privés
|
84,7
|
210,6
|
-110,4
|
-297,3
|
-139,3
|
-185,8
|
-234,2
|
73,3
|
-277,1
|
-501,4
|
Investissements Directs Etrangers
|
167,1
|
199,9
|
148,2
|
96,1
|
149,5
|
164,5
|
166,7
|
204,5
|
180,2
|
185,7
|
Investissements de Portefeuille
|
-7,6
|
-10,2
|
15,9
|
14,6
|
10,3
|
1,1
|
7,7
|
45,9
|
13,5
|
-48,6
|
Autres
|
-74,8
|
20,9
|
-274,5
|
-408,0
|
-299,1
|
-351,4
|
-408,7
|
-177,1
|
-470,7
|
-638,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Erreurs et omissions
|
-10,0
|
21,9
|
-21,8
|
-18,1
|
16,5
|
-20,2
|
-19,7
|
16,9
|
0,0
|
0,0
|
III. SOLDE GLOBAL
|
70,5
|
279,6
|
560,4
|
40,8
|
203,4
|
62,3
|
112,9
|
212,5
|
-15,5
|
50,0
|
(en % du PIB)
|
0,9%
|
3,6%
|
0,1
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Variation des AEN (- = augmentation)
|
-70,5
|
-279,6
|
-560,4
|
-40,8
|
-203,4
|
-62,3
|
-112,9
|
-212,5
|
15,5
|
-50,0
|
PIB nominal
|
7 416,8
|
7 730,1
|
8 006,1
|
7 984,3
|
8 178,5
|
8 626,2
|
9 033,2
|
9 439,7
|
10 425,4
|
10 925,1
|
Source : Base de données de la DCPE de 2000 #177;
2009
5.2 Secteur des finances Publiques de la Côte
d'Ivoire de 2000 - 2009
(En milliards de Francs CFA)
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
RECETTES ET DONS
|
1270,5
|
1376,6
|
1469,5
|
1401,3
|
1 514,3
|
1 566,0
|
1 615,6
|
1 871,0
|
2 160,1
|
2 473,9
|
RECETTES
|
1237,0
|
1336,3
|
1428,4
|
1351,9
|
1438,5
|
1471,4
|
1 600,4
|
1 817,4
|
1 976,8
|
2 145,0
|
(en pourcentage du PIB)
|
16,7%
|
17,3%
|
17,8%
|
16,9%
|
17,6%
|
17,1%
|
17,7%
|
19,3%
|
19,0%
|
19,6%
|
Recettes fiscales
|
1077,5
|
1168,4
|
1259,3
|
1190,1
|
1241,4
|
1251,1
|
1364,0
|
1468,1
|
1626,4
|
1888,7
|
(en pourcentage du PIB)
|
14,5%
|
15,1%
|
15,7%
|
14,9%
|
15,2%
|
14,5%
|
15,1%
|
15,6%
|
15,6%
|
17,3%
|
Impôts directs
|
334,4
|
326,6
|
333,1
|
287,7
|
288,6
|
360,3
|
405,3
|
425,2
|
541,7
|
566,3
|
Biens et services (hors taxes pétrolières)
|
258,3
|
289,8
|
293,9
|
258,2
|
258,5
|
253,7
|
254,3
|
277,8
|
321,4
|
443,3
|
Importations (y compris taxes petrlolières)
|
321,4
|
355,5
|
375,9
|
359,3
|
378,3
|
374,4
|
440,1
|
509,0
|
532,5
|
613,0
|
Exportations
|
163,4
|
196,5
|
256,4
|
284,9
|
316,0
|
262,7
|
264,3
|
256,1
|
230,8
|
266,1
|
Recettes non fiscales
|
159,5
|
167,9
|
169,1
|
161,8
|
197,1
|
220,3
|
236,4
|
349,3
|
350,4
|
256,3
|
(en pourcentage du PIB)
|
2,2%
|
2,2%
|
2,1%
|
2,0%
|
2,4%
|
2,6%
|
2,6%
|
3,7%
|
3,4%
|
2,3%
|
Cotisations de sécurité sociale
|
102,7
|
114,2
|
113,1
|
109,1
|
113,8
|
116,8
|
122,1
|
129,6
|
141,4
|
150,6
|
CNPS
|
52,0
|
|
|
56,1
|
60,6
|
64,4
|
64,8
|
69,8
|
75,3
|
80,0
|
CGRAE
|
48,5
|
114,2
|
113,1
|
53,0
|
53,2
|
52,4
|
57,3
|
59,8
|
66,1
|
70,6
|
Autres recettes non fiscales
|
56,8
|
53,7
|
56,0
|
52,7
|
83,3
|
103,5
|
114,3
|
219,7
|
209,0
|
105,7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DONS
|
33,5
|
40,3
|
41,1
|
49,4
|
75,9
|
94,6
|
15,1
|
53,6
|
183,3
|
328,9
|
Dons projets
|
33,5
|
40,3
|
28,4
|
39,1
|
75,9
|
94,6
|
15,1
|
43,6
|
38,8
|
48,2
|
Dons programme
|
|
|
|
|
|
|
0,0
|
10,0
|
144,5
|
280,7
|
Autres dons (Dons filière kfékko et population)
|
|
|
12,7
|
10,3
|
|
|
|
|
|
|
DEPENSES TOTALES (dep. prim + int. sur dette)
|
1360,2
|
1307,0
|
1592,5
|
1611,6
|
1 665,0
|
1 713,6
|
1 741,8
|
1 949,5
|
2 201,2
|
2 375,7
|
(en % des recettes hors dons)
|
110%
|
98%
|
111%
|
119%
|
116%
|
116%
|
109%
|
107%
|
111%
|
111%
|
(en % du PIB)
|
18,3%
|
16,9%
|
19,9%
|
20,2%
|
20,4%
|
19,9%
|
19,3%
|
20,7%
|
21,1%
|
21,7%
|
DEPENSES PRIMAIRES (hors
intérêts)
|
1065,9
|
1047,3
|
1326,9
|
1393,6
|
1 478,8
|
1 536,6
|
1 610,0
|
1 783,3
|
2 019,3
|
2 169,7
|
(en % des recettes hors dons)
|
86%
|
78%
|
93%
|
103%
|
103%
|
104%
|
101%
|
98%
|
102%
|
101%
|
(en % du PIB)
|
14,4%
|
13,5%
|
16,6%
|
17,5%
|
18,1%
|
17,8%
|
17,8%
|
18,9%
|
19,4%
|
19,9%
|
Dépenses courantes
|
846,5
|
890,6
|
992,2
|
1071,4
|
1 111,8
|
1 204,0
|
1 257,7
|
1 399,4
|
1 560,8
|
1 649,7
|
(en % des recettes hors dons)
|
68%
|
67%
|
69%
|
79%
|
77%
|
82%
|
79%
|
77%
|
79%
|
77%
|
(en % du PIB)
|
11,4%
|
11,5%
|
12,4%
|
13,4%
|
13,6%
|
14,0%
|
13,9%
|
14,8%
|
15,0%
|
15,1%
|
Personnel
|
454,1
|
484,1
|
523,5
|
539,4
|
545,8
|
563,4
|
589,0
|
640,3
|
711,7
|
749,0
|
(en % du PIB)
|
6,1%
|
6,3%
|
6,5%
|
6,8%
|
6,7%
|
6,5%
|
6,5%
|
6,8%
|
6,8%
|
6,9%
|
Prestations sociales
|
88,1
|
96,6
|
100,9
|
111,6
|
135,6
|
149,2
|
167,6
|
182,8
|
188,6
|
198,0
|
(en % dep pers)
|
19,4%
|
20,0%
|
19,3%
|
20,7%
|
24,8%
|
26,5%
|
28,5%
|
28,5%
|
26,5%
|
26,4%
|
CNPS
|
35,0
|
|
28,2
|
36,5
|
56,1
|
60,4
|
65,7
|
70,0
|
72,1
|
75,0
|
CGRAE
|
55,2
|
96,6
|
72,7
|
75,1
|
79,5
|
88,8
|
101,9
|
112,7
|
116,5
|
123,0
|
Subventions et autres transferts
|
89,1
|
61,0
|
74,9
|
101,9
|
84,7
|
93,5
|
106,4
|
157,6
|
164,7
|
228,2
|
Autres dépenses de fonctionnement
|
210,9
|
244,5
|
289,7
|
315,4
|
342,3
|
394,5
|
391,2
|
414,0
|
491,8
|
464,5
|
(en % des recettes hors dons)
|
17,0%
|
18,3%
|
20,3%
|
23,3%
|
23,8%
|
26,8%
|
24,4%
|
22,8%
|
24,9%
|
21,7%
|
Dépenses sociales ciblées
|
4,3
|
4,4
|
3,1
|
3,1
|
3,4
|
3,4
|
3,5
|
4,7
|
4,0
|
10,0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépenses du budget d'investissement
|
208,1
|
143,3
|
257,1
|
213,7
|
258,6
|
235,3
|
239,0
|
253,6
|
319,6
|
329,6
|
(en pourcentage du PIB)
|
2,8%
|
1,9%
|
3,2%
|
2,7%
|
3,2%
|
2,7%
|
2,6%
|
2,7%
|
3,1%
|
3,0%
|
Financées sur budget et appuis budg.
|
102,8
|
84,0
|
145,9
|
124,6
|
152,2
|
133,7
|
211,3
|
187,5
|
241,9
|
237,9
|
Financées sur prêts et dons projets
|
105,3
|
59,3
|
111,2
|
89,1
|
106,4
|
101,6
|
27,8
|
66,1
|
77,7
|
91,7
|
Dépenses en capital
|
2,3
|
3,8
|
7,2
|
2,4
|
3,6
|
0,5
|
7,3
|
0,6
|
0,0
|
7,7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prêts nets (prêts -
recouvrements)
|
9,0
|
9,6
|
12,9
|
9,1
|
10,6
|
20,3
|
22,1
|
28,8
|
5,0
|
4,0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres dépenses (dépenses liées
à la crise)
|
|
|
57,5
|
97,0
|
94,2
|
76,6
|
83,8
|
100,9
|
133,9
|
178,7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
INTERETS DUS SUR LA DETTE PUBLIQUE
|
294,3
|
259,7
|
265,6
|
218,0
|
186,1
|
177,0
|
131,9
|
166,2
|
181,9
|
206,0
|
(en pourcentage du PIB)
|
4,0%
|
3,4%
|
3,3%
|
2,7%
|
2,3%
|
2,1%
|
1,5%
|
1,8%
|
1,7%
|
1,9%
|
(en pourcentage des recettes)
|
23,8%
|
19,4%
|
18,6%
|
16,1%
|
12,9%
|
12,0%
|
8,2%
|
9,1%
|
9,2%
|
9,6%
|
(en pourcentage des
dépenses totales)
|
21,6%
|
19,9%
|
16,7%
|
13,5%
|
11,2%
|
10,3%
|
7,6%
|
8,5%
|
8,3%
|
8,7%
|
Dette intérieure
|
29,6
|
24,0
|
23,2
|
26,7
|
29,5
|
25,4
|
29,5
|
50,9
|
58,3
|
46,2
|
Dette extérieure
|
264,7
|
235,7
|
242,4
|
191,3
|
156,7
|
151,7
|
102,4
|
115,3
|
123,6
|
159,8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SOLDE BUDGETAIRE (base ordonn.)
|
-89,7
|
69,6
|
-122,9
|
-210,4
|
-150,6
|
-147,6
|
-126,3
|
-78,5
|
-41,1
|
98,2
|
(en pourcentage du PIB)
|
-1,2%
|
0,9%
|
-1,5%
|
-2,6%
|
-1,8%
|
-1,7%
|
-1,4%
|
-0,8%
|
-0,4%
|
0,9%
|
Pour mémoire:
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde primaire [2]
|
204,6
|
329,3
|
101,6
|
-41,8
|
-40,3
|
-65,2
|
-9,6
|
34,1
|
-42,5
|
-24,7
|
(en pourcentage du PIB)
|
2,8%
|
4,3%
|
1,3%
|
-0,5%
|
-0,5%
|
-0,8%
|
-0,1%
|
0,4%
|
-0,4%
|
-0,2%
|
Solde primaire de base [3]
|
276,4
|
348,3
|
212,8
|
47,3
|
66,1
|
36,4
|
18,2
|
11,6
|
-81,5
|
-68,2
|
(en pourcentage du PIB)
|
3,7%
|
4,5%
|
2,7%
|
0,6%
|
0,8%
|
0,4%
|
0,2%
|
0,1%
|
-0,8%
|
-0,6%
|
PIB
|
7416,8
|
7730,1
|
8006,1
|
7984,3
|
8178,5
|
8626,2
|
9033,2
|
9439,7
|
10425,4
|
10925,1
|
(En milliards de Francs CFA)
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
FINANCEMENT TOTAL
|
89,7
|
-69,6
|
122,9
|
210,4
|
150,6
|
147,6
|
126,3
|
78,5
|
41,1
|
-98,2
|
FINANCEMENT INTERIEUR
|
-62,0
|
-82,2
|
33,7
|
69,9
|
25,2
|
-0,6
|
35,1
|
-49,6
|
181,2
|
61,8
|
SYSTEME BANCAIRE
|
-126,7
|
-100,9
|
23,7
|
-60,9
|
-62,3
|
34,6
|
-32,7
|
85,9
|
-31,0
|
238,6
|
Banque centrale
|
-54,9
|
-48,7
|
4,1
|
-117,3
|
-51,0
|
5,6
|
-66,3
|
-15,2
|
46,5
|
215,5
|
Contreparties FMI
|
-23,5
|
-40,4
|
3,6
|
-57,9
|
-66,4
|
-47,7
|
-30,8
|
4,1
|
3,6
|
81,2
|
Consolidation découvert BCEAO
|
-32,7
|
-4,5
|
5,0
|
-5,4
|
-4,2
|
0,0
|
-17,6
|
-8,8
|
0,0
|
-19,7
|
Conventions de consolidation
|
-15,8
|
-2,3
|
-2,0
|
-1,7
|
-2,2
|
1,1
|
-4,4
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Dépôts et encaisses
|
17,1
|
-1,5
|
-2,5
|
-52,3
|
21,8
|
51,2
|
-14,5
|
-12,1
|
39,3
|
-20,0
|
Variation d'arriérés sur
intérêts
|
|
|
|
|
|
1,0
|
1,0
|
1,6
|
3,5
|
0,0
|
Concours adossé aux allocations de DTS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0,0
|
174,0
|
Banques commerciales
|
-71,8
|
-52,2
|
19,6
|
56,4
|
-11,3
|
29,0
|
33,5
|
101,1
|
-77,5
|
23,1
|
Crédit à l'Etat (y.c. titrisation)
|
-59,0
|
-22,4
|
-8,3
|
8,2
|
-21,9
|
7,0
|
26,7
|
114,8
|
-94,4
|
14,7
|
Dépôts et
obl.cautionnées
|
-12,8
|
-24,9
|
29,2
|
45,5
|
8,5
|
25,1
|
7,7
|
-12,6
|
20,8
|
9,0
|
Variation d'arriérés sur intérêts
|
|
-4,9
|
|
3,7
|
3,4
|
-2,0
|
0,1
|
-1,1
|
0,9
|
-0,6
|
Conventions de consolidation
|
|
|
-1,3
|
-1,0
|
-1,3
|
-1,1
|
-1,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Dette fournisseurs cédée aux banques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-4,8
|
|
FINANCEMENT NON BANCAIRE
|
64,7
|
18,7
|
10,0
|
130,8
|
87,4
|
-35,2
|
67,8
|
-135,5
|
212,2
|
-176,7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Entreprises publiques
|
9,2
|
15,2
|
6,7
|
1,9
|
1,8
|
1,6
|
3,7
|
1,4
|
0,9
|
1,0
|
Autres secteurs non bancaires
|
45,5
|
-2,6
|
-2,0
|
127,3
|
74,5
|
-37,8
|
59,3
|
-139,4
|
200,3
|
-179,3
|
Emprunts obligataires
|
|
|
16,8
|
17,1
|
|
8,8
|
33,8
|
13,4
|
9,5
|
5,5
|
Bons du Trésor
|
|
|
|
4,6
|
0,0
|
0,5
|
5,0
|
34,0
|
35,7
|
19,0
|
Amortissement dû
|
-17,9
|
-2,8
|
-40,9
|
-28,0
|
-23,8
|
-12,5
|
-4,0
|
-9,1
|
-1,5
|
-3,1
|
Variation nette des exigibles
|
60,8
|
0,5
|
22,1
|
133,7
|
84,9
|
-28,1
|
-9,0
|
-168,5
|
38,7
|
-67,4
|
Arriérés sur service secteur non bancaire
|
|
|
|
|
13,5
|
13,8
|
|
1,7
|
-6,0
|
-3,5
|
Remboursement titre public (emprunts et bons)
|
|
|
|
|
|
-20,2
|
-17,1
|
-5,5
|
-34,0
|
-94,2
|
Autres
|
2,6
|
-0,3
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
50,6
|
-5,4
|
157,8
|
-35,6
|
Vente d'actifs
|
1,0
|
0,9
|
0,8
|
0,4
|
1,8
|
1,0
|
1,9
|
2,5
|
0,8
|
0,4
|
Produits de la privatisation
|
9,0
|
5,2
|
4,5
|
1,2
|
9,4
|
0,0
|
2,8
|
0,0
|
10,2
|
1,2
|
FINANCEMENT EXTERIEUR (II)
|
149,7
|
50,9
|
129,0
|
145,9
|
123,1
|
153,0
|
101,3
|
135,4
|
-140,4
|
-162,8
|
Convention de consolidation
|
|
|
-12,4
|
-13,2
|
-12,4
|
-15,6
|
-10,1
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Tirages sur prêts projets
|
67,2
|
19,0
|
54,5
|
38,0
|
39,0
|
7,0
|
12,2
|
22,5
|
38,9
|
43,5
|
Autres tirages (hors FMI) (appui budgétaire)
|
59,6
|
9,4
|
201,3
|
1,3
|
2,1
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
71,9
|
Amortissement dû
|
-372,6
|
-344,3
|
-501,4
|
-381,3
|
-335,4
|
-273,3
|
-269,4
|
-222,9
|
-237,8
|
-141,5
|
Variation des arriérés extérieurs
|
189,8
|
157,1
|
-400,6
|
382,3
|
428,7
|
417,5
|
345,3
|
266,6
|
15,4
|
-707,5
|
Restructuration hors Club de Paris
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
403,7
|
Remise de dette et annulation de dette (hors club de Paris)
|
|
|
|
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
|
|
18,6
|
Club de Paris net
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-116,6
|
Remise sur service Club de Paris
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
163,8
|
Rééchelonnement de la dette
|
205,7
|
209,7
|
755,4
|
90,8
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
18,0
|
Restructuration Créanciers de Londres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
123,6
|
Emprunts obligataires Trésor Public
|
|
|
32,2
|
16,3
|
0,0
|
46,2
|
23,8
|
15,8
|
14,9
|
25,1
|
Bons du Trésor
|
|
|
|
11,7
|
1,2
|
5,5
|
3,4
|
44,1
|
18,2
|
226,4
|
Remboursement emprunt obligataire
|
|
|
|
|
|
-31,3
|
-16,3
|
0,0
|
-46,2
|
-23,8
|
Remboursement bon du trésor
|
|
|
|
|
|
-3,0
|
-2,7
|
-3,2
|
-8,2
|
-232,1
|
Autres
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
15,1
|
12,5
|
64,2
|
-35,9
|
Différence du champ de la PNG
|
8,1
|
-23,2
|
-5,2
|
-6,7
|
-0,5
|
-2,9
|
-4,6
|
-4,1
|
-1,0
|
0,0
|
Ajustement L.C non liquéfiées ou autres
ajustements
|
2,0
|
-38,3
|
-28,2
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
6,0
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Erreurs et omissions/écart de
financement
|
|
|
-6,4
|
1,3
|
2,8
|
-1,9
|
-11,4
|
-3,3
|
1,4
|
2,7
|
Source : Base de données de la DCPE 2000 -2009
5.3 Extraits des tableaux des interrelations de la
Côte d'Ivoire de 2001 à 2009
Libellés /Années
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Solde du Compte
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Courant (SCC)
|
-363,9
|
535,3
|
171,1
|
127,2
|
20,8
|
250,5
|
-66,7
|
218,7
|
388,2
|
Sg #177; Ig
|
69,6
|
-122,9
|
-210,4
|
-150,6
|
-147,6
|
-126,3
|
-78,5
|
-41,1
|
98,2
|
Sp - Ip
|
-433,5
|
658,2
|
381,5
|
277,8
|
120,7
|
376,7
|
11,8
|
259,8
|
287
|
Reste du monde
|
363,9
|
-535,3
|
-171,1
|
-127,2
|
-20,8
|
-250,5
|
66,7
|
-218,7
|
-385,2
|
Source : Calcul de l'auteur d'après les
données de la DCPE sur le secteur extérieur
|
|