<<UNIGOM>>
B.P.204 GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTION
PROBLEMATIQUE DU CHOIX DES CONSOMMATEURS FACE AUX
MARQUES DE TELEPHONE PORTABLE A GOMA
Par: MAPENDANO NYAMBWE Jean-Pierre
Mémoire présenté et défendu en vue
de l'obtention du dipl6me de licence en science de gestion.
Option : Gestion financi€re
Directeur : Prof.Dr GAKURU SEMACUMU Encadreur : Ass.
Charles OLENGA
4NNEE AC4VEMIQVE 2009-2010
IN MEMORIAM
A notre regrettée soeur
Christine
MTTMBA XABOJs[GO
ii
REMERCIEMENT
A l'Eternel Dieu Tout Puissant pour son soutien et sa
protection.
Au corps académique de l'Université de Goma pour
nous avoir assure une formation complete et de qualité dans le domaine
de l'économie et la gestion, particulièrement en gestion
financière.
Nos sincères et vifs remerciements s'adressent a la
personne du Professeur Ordinaire GAKURU SEMACUMU et l'assistant OLENGA Charles,
qui en dépit de leurs multiples taches et occupations, ont
acceptés respectivement de diriger et d'encadrer ce travail.
A notre mere MAPENDO MUHASHIRWA Roberte pour toutes les
privations qu'elle s'est imposée pour notre cause, qu'elle trouve en ce
travail le fruit de ses nombreux sacrifices.
A notre soeur Marie Jeanne KATANDA, qui malgré ses
nombreuses responsabilités, ne cesse de nous combler d'une assistance
permanente.
A ma petite soeur MUTALEGWA NYAMBWE Bijou, Rachel KABONGO et
nos nieces KUKA Keren et PALA Ketsia, qui ne cessent de nous témoigner
d'un amour incontournable.
A Monsieur Léandre NYAMBWE et sa famille ainsi
qu'à Madame Judith NYAMBWE et sa famille, nous disons grand merci.
Notre gratitude a notre oncle Jacques KATULANYA et a nos
tantes Gisèle MUGISHO, Charlotte, Claire et Chance pour leurs
soutiens.
A monsieur Faustin NDEKO BIGANIRO et sa famille nous sommes
reconnaissant.
En fin a nos camarades et amis : KAZIBWE Fiston, KAMALA
Thom's, ASSAN SADY, MULUBA Francis, AMANI BALIMWACHA, NKUBA Francis, USHINDI
Alice, Germain MABRUKI, BADULE Moise, Timothée.
Que tout celui dont le nom n'a pas été repris
ci-dessus trouve ici, l'expression de notre profonde reconnaissance.
iii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau No 1 : Les strategies d'alliances de
marques
Tableau No 2 : Commune et quartier de la ville de
Goma
Tableau No3 : Classification des marches par rapport
aux différents critères Tableau N0 4 : Formes de
marché
Tableau N°5 : marques de téléphone
mobile présente sur le marché a Goma Tableau No 6 :
Repartition des enquêtés par commune et quartier
Tableau No 7 : Repartition des enquêtés
par age
Tableau No8 : Repartition de l'échantillon par
sexe
Tableau No9 : Fréquences pour les categories
socioprofessionnelles Tableau No10 : Marques de
téléphone utilisées par les enquêtés
Tableau No 11 : Auteur du choix de la marque du
téléphone utilisé Tableau No 12 : Raisons de
choix de la marque
Tableau No13 : Choix fixe sur la marque a acheter
Tableau No 14 : Determinant du choix de la marque au
lieu d'achat Tableau No 15 : Critère determinant le choix des
marques de téléphones Tableau No 16 : Satisfaction
face a la marque de téléphone utilisée
Tableau No17 : Raisons de non satisfaction par
rapport aux marques de
téléphone utilisées
Tableau No 18 : Comportement en cas d'augmentation de
revenu Tableau No 19 : Croisement marque utilisée et
l'âge du consommateur Tableau No 20 : Croisement de la marque
utilisé et le sexe du répondant
Tableau No 21 : Catégorie socioprofessionnelle
et le prix du téléphone utilisé Tableau No22 :
Auteur de choix et niveau de satisfaction
Tableau No 23 : Niveau de satisfaction et decision
d'attachement a une marque de téléphone
iv
LISTE DES FIGURES
Figure No 1 : Equilibre en concurrence
monopolistique
Figure N° 2 : Representation graphique du
marché
Figure No 3 : les circuits de distribution
Figure N° 4 : Taux de notoriété des
marques de téléphone portable
INTRODUCTION 1. PROBLEMATIQUE
Les evolutions de l'environnement économique
aujourd'hui sont patentes. Autrefois, l'activité économique
était essentiellement tournée vers la fabrication des produits et
structurée par des règles héritées de la revolution
industrielle avec une demande supérieure a l'offre.
L'économie actuelle est davantage
caractérisée la globalisation des activités et des
entreprises ; l'accélération et la transmission des informations
; l'hyper - concurrence entre les entreprises ; une evolution sans cesse
améliorée par la technologie qui modifie radicalement
l'activité dans de nombreux secteurs ; et principalement d'une offre
nettement supérieure a la demande, donnant alors un pouvoir accru aux
consommateurs. On assiste ainsi a une concurrence beaucoup plus
renforcée par l'ouverture des marches nationaux. Et de ce fait, le
renouvellement ou développement des produits de plus en plus
différenciés est devenu indispensable pour les entreprises, en
raison de l'évolution des habitudes de consommation et des initiatives
de la concurrence. Cependant, l'existence des multiples marques sur le
marché suite a la forte différenciation des produits constitue
pour les entreprises innovantes une prise de risque compte tenu de
l'incertitude de l'environnement et donc du marché. En effet, les
consommateurs sont devenus beaucoup plus informés, cultivés,
avisés et sélectifs face aux différentes alternatives qui
se présentent a eux.
D'après l'Union internationale des
télécommunications, 4 milliards d'abonnements a la
téléphonie mobile étaient contractés a la fin de
2008, soit un nombre égal a 60% de celui de la population mondiale. De
plus en plus de personnes contractent plusieurs abonnements
simultanément.
En République Démocratique du Congo le secteur
des
télécommunications s'est développé
avec l'expansion de la téléphonie mobile qui a permis une
liaison entres les principales villes du pays grace au
système GSM. La forte augmentation des abonnés
(de quelques milliers seulement au debut de la décennie a plus de 6 500
000 en 2007).
Cette course effrénée vers la
téléphonie mobile a presque inondé le marché
congolais, des sociétés des télécommunications
(téléphonie fixe comme mobile) mais aussi des différentes
marques de téléphones.
Le choix des consommateurs par le même fait devient
beaucoup plus complexe surtout que la théorie du comportement des
consommateurs fondée sur la notion d'utilité reste d'une
portée pratique limitée. Dans une perspective concrete, il est
intéressant de savoir pourquoi certains consommateurs
préfèrent un produit de marque A et d'autres un produit de marque
B, en quoi la modification d'un produit peut améliorer ses ventes ou
quelles sont les consequences de l'apparition d'un nouveau produit
concurrent1.
Constatant ainsi les diverses options qui s'offre aux
consommateurs dans leurs prise de decision quant au choix entre produits
différenciés, c'est ainsi que nous avons voulu avoir un
éclaircissement sur le comportement des consommateurs du
téléphone mobile sur le marché de Goma, notamment par le
concours des différentes questions:
· Quels sont les facteurs qui expliquent le choix des
consommateurs porte a une marque de téléphone mobile par
rapport a une autre ?
· Existe-t-il un système de retention
(fidélisation) des consommateurs par rapport a une marque de
téléphone portable?
2. HYPOTHESES
Une hypothèse est une idée directrice, une
tentative d'explication des faits formulés au debut de la recherche et
destinée a guider l'investigation et a être abandonnée ou
maintenue d'après les résultats obtenus.
Si nous nous référons aux questions ci-haut
évoquées, nous émettons les hypotheses suivantes :
· Plusieurs facteurs influenceraient le choix d'un
consommateur par rapport aux différentes marques de
téléphone a savoir les facteur personnels (l'age, le sexe), les
facteurs psychosociaux (la famille, amis), les facteurs physiques ou
caractéristiques du produit (prix, nom de la marque,...).
· Les consommateurs de ville de Goma en matière
des marques de téléphone mobile seraient attaches a une marque
qu'en raison de la satisfaction qu'ils tirent de la marque en question, ceci
vue l'absence de coüt de sortie dans cette domaine.
3. METHODOLOGIE 3.1 LES METHODES
Quelles que soient les techniques d'enquête
utilisées les informations brutes obtenues ne peuvent servir que si
elles sont traitées. C'est ainsi que pour cette fin nous avons
utilisés les méthodes suivantes :
A. Les méthodes descriptives2 :
Ces méthodes nous ont permis de résumer et de
synthétiser les données brutes de notre enquête :
· La méthode classique : cette méthode
nous a permis d'effectuer les calculs de pourcentage question par question,
elle nous a aussi permis d'effectuer des calculs de pourcentage sur des
croisement de variables.
· La méthode de reduction des données :
cette dernier nous a permis de résumer un certain nombre de
données ou variables en les remplaçant par un nombre plus petit
de variable composées.
· La méthode de classification des individus :
cette méthode a servie a regrouper les individus ou les objets en un
petit nombre de types, en fonction de leur similarité par rapport a
plusieurs variables ou critères.
2 LENDREVIC J., LINDON D. , Mercator,5e
edition, Dalloz, Paris, 1997 , P 104
B. Les méthodes explicatives3 :
ces dernières nous ont permis de mesurer les liaisons ou
relations existant entre des groupes de variable.
C. La méthode statistique : cette
méthode nous a été utile dans l'analyse des
résultats. Ceux-ci en nous permettant d'effectuer des tests sur
différents tableaux de contingence, ceci pour nous permettre de situer
le niveau de signification et celui de dépendance entre
différents variables.
3.2 LES TECHNIQUES
Des techniques rigoureuses de collecte des données
doivent être appliquées pour permettre aux méthodes de
procéder a un traitement adéquat.
Les techniques suivantes ont été utilisées
dans notre travail :
A. La technique documentaire : cette
technique nous a permis de mettre en place un cadre théorique important
a travers l'exploration des différents ouvrages et articles.
B. Le questionnaire: cette technique nous a
permis de collecter les donnes nécessaire en rapport avec les
consommateurs de téléphones portable dans la ville de Goma a
travers un questionnaire de 15 items qui les a été soumis.
C. L'interview libre : nous a permis de
recueillir les données diverses liées au secteur des
téléphones mobile dans la ville de Goma et d'en
sélectionner celles nécessaires pour la réalisation de ce
travail.
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le marché de la téléphonie mobile en RD
Congo est en plein essor. Les opérateurs qui se compte aujourd'hui au
moins a cinq sur l'étendu du pays, sans pour autant compter les marques
de téléphones portables qui pullulent sur le marché. Dans
cette perspective, la concurrence entre
3 LENDREVIC J., LINDON D. , Op.Cit,, P 104
marque s'annonce rude et la problématique du choix dans
le chef du consommateur parait être une question sérieuse.
En ce qui nous concerne, nous constatons que cette
étude a deux raisons essentielles d'exister : premièrement elle
revêt un intérêt scientifique et ensuite un
intérêt pratique.
Scientifiquement, ce travail se propose de rassembler les
données empiriques sur le theme sous examen en identifiant les
différents critères de choix de marques de
téléphones mobiles dans la ville de Goma. Mais aussi de verifier
l'existence de la fidélité dans le chef des consommateurs par
rapport aux marques utilisées.
En ce qui concerne l'élément pratique, ce
travail constitue un outil important pouvant permettre aux vendeurs de
téléphones portables de comprendre le comportement des
consommateurs enfin de proposer des produit en consequence, mais aussi
permettre aux consommateurs de connaItre les autres marques présentes
sur le marché et ainsi élargir leur pouvoir de choix.
J. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
Cette étude portant sur la problématique du
choix des consommateurs entre les différentes marques de
téléphone mobile dans la ville de Goma, est menée dans une
perspective temporelle de durée indéfinie d'autant plus que
chaque enquêté est concerné depuis l'utilisation de son
premier téléphone mobile.
Dans une perspective spatiale, nous nous sommes limité
aux consommateurs de la ville de Goma.
6. SUBDIVISIONDU TRAVAIL
Notre travail a été subdivisé en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre essaie de donner une clarification sur
certains mots ou concepts que renferme l'objet de notre étude et cela
dans le but d'éviter les imprécisions qui naItraient dans le
parcours. Nous
espérons que cette rubrique facilitera la rupture avec
la confusion dans l'esprit de ceux qui nous lirons.
Le deuxième chapitre aborde le marché des
téléphones mobiles a Goma, en donnant les notions
générales sur le marché et en présentant les
différents marques de téléphone présentes sur ce
marché.
Quant au troisième chapitre, il analyse la
problématique de choix des consommateurs face aux multiples marques de
téléphone portable dans la ville de Goma.
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL
Dans ce chapitre, nous nous proposons de définir et
d'expliquer certaines notions sur le comportement du consommateur, le
marché monopolistique et la marque.
I.1 LA CONSOMMATIOaV
La notion de consommation est vaste et mérite d'être
approfondi dans le but de rendre ce terme beaucoup plus compréhensif.
I.1.1 Definition
La notion de consommation est vaste et peut couvrir plusieurs
domaines de la vie, c'est qui nécessite de le placer dans les
différents contextes.
A. En economic4
La consommation, au sens économique du terme, est
l'action d'utiliser ou de détruire, immédiatement ou
progressivement, des biens et des services (un pain, un téléphone
portable), dans le but de satisfaire un besoin.
La consommation désigne en premier lieu l'achat mais
c'est aussi un ensemble d'usages des biens, des interactions sociales autour de
cet acte d'achat, généralement dans le but de satisfaire des
besoins ou des désirs. Elle est le fait des consommateurs, des
entreprises et de l'Etat. Elle depend également des usages des groupes
sociaux, des contraintes de la vie collective, de la construction sociale du
marché, et des effets de la mondialisation.
A. Silem et 3. M. Albertini définissent la consommation
comme un emploi d'un bien ou d'un service en vue de sa formation dans la
production (consommation intermédiaire), soit pour sa formation dans la
production (consommation finale) impliquant la destruction immediate ou
progressive d'un bien5
4 RONING BLACK, le profil du consommateur,
Edition HRN LTEE, Montréal, 1977.
5 SILEM A. et ALBERTINI J. M. , lexique
d'économie, ed. Dalloz, Paris, 1999, P. 161
B. Definition en comptabilité
nationale
Selon la comptabilité nationale, la consommation finale
totale étudiée au niveau d'un pays réunit :
La consommation finale des ménages ou la consommation
privée comprend: L'ensemble des dépenses ayant permis
l'acquisition de biens et services marchands par les ménages pour
satisfaire leurs besoins individuels, l'ensemble des dépenses pour les
biens et services relevant de la production pour usage final propre, les
services domestiques, les services du logement produits par les
propriétaires occupants, l'autoconsommation acquis auprès des
producteurs non marchands.
I. 1.2 Les formes de la
consommation6
La consommation n'étant pas une fonction
homogène, elle peut donner lieu a différents classements
fondés sur l'une ou l'autre de ses caractéristiques.
On distingue généralement :
A. la consommation individuelle et la consommation
collective:
> la consommation individuelle, le bien ou le service
consommé ne l'est que par un seul individu, excluant tout autre individu
du même usage en même temps (une paire de lunettes).
> la consommation collective, plusieurs individus peuvent
consommer en même temps le même bien ou le même service
(utilisation d'une route, par exemple), sans possibilité
d'exclusivité et tout en satisfaisant le même besoin.
Les consommations collectives sont en général
des services non marchands produits par des administrations publiques (certains
services collectifs pouvant toutefois être produits par le secteur
privé, comme les cliniques par exemple).
6 RONING BLACK, Op.cit, P.234 pages.
B. la consommation finale et la consommation
intermédiaire :
> la consommation finale, qui est uniquement le fait des
ménages (on parle de consommation finale des ménages), cette
dernière est composée des biens et des services destinés a
la satisfaction directe des besoins, ainsi que de l'autoconsommation,
c'est-à-dire de la consommation que les individus font de leur propre
production (produits des jardins, utilisation des logements dont ils sont
propriétaires...).
> la consommation intermédiaire, qui est le fait
des entreprises (on parle de consommation intermédiaire des
entreprises), concerne les matières premieres ou les produits semi-finis
qui sont détruits, transformés ou incorporés, au cours du
processus de production, pour réaliser le produit final
(l'énergie et la farine utilisées pour fabriquer une baguette de
pain).
C. la consommation marchande et la consommation non
marchande:
> la consommation marchande qui concerne tous les biens,
qui sont par nature marchands dans la mesure oCi ils sont
échangés sur un marché a un prix couvrant au moins leur
coüt de production ;
> la consommation non marchande qui concerne
essentiellement les services obtenus gratuitement ou pour un prix
inférieur a leur coüt de revient.
D. La consommation selon la nature des biens
:
> les biens matériels et non matériels. Les
biens matériels regroupent l'ensemble des biens physiques, palpables,
stockables et consommés après avoir été produits,
tandis que les biens immatériels (ou services) ne sont pas stockables et
sont consommés dans le même temps oCi ils sont produits (une coupe
de cheveux, une séance de cinéma) ;
> les biens durables, semi-durables et non-durables : les
biens durables sont les biens utilisés plusieurs fois et durant une
période assez longue (Electroménager, téléphone,
voiture...), les biens semi-durables sont les biens utilisés plusieurs
fois mais dont la durée de vie est assez courte
(vêtements, chaussures...) et les biens non durables sont
des biens qui sont détruits a la premiere utilisation (nourriture..).
E. la consommation selon la nature des besoins a
satisfaire : - Habillement ;
- Logement, chauffage ;
- Equipement du logement ;
- Sante ;
- Transport;
- Communication ;
- Loisir, culture ;
- Autres biens et services
I.1.3 Le consommateur et son comportement
Le comportement du consommateur est complexe et cela se
justifie par intervention des plusieurs determinants de toute nature dans sa
formation : psychologique, sociologiques, .... Mais aussi économiques
(les prix et les revenus).
1. Les determinants
économiques7
Plusieurs facteurs économiques influencent le
comportement d'un agent économique face a son objectif de satisfaire ses
besoins multiples et complexes.
a) La consommation depend du revenu
Aucun individu ne peut consommer au delà de son revenu
present ou celui futur. C'est ainsi qu'un individu peut consommer au
delà de son revenu en procédant par endettement dans le but futur
de remboursement, mais aussi le même agent économique peut vouloir
améliorer sa consommation future et ainsi opérer quelques
operations d'épargne ou d'investissement. Le revenu constitue donc une
contrainte
7 RONING BLACK ,Op.cit, P.270 pages
face a laquelle les agents économiques doivent arbitrer
les consommations possibles.
Le niveau de consommation s'accroIt avec le revenu, mais cette
croissance n'est pas d'une même proportion.
b) La consommation depend du niveau de prix
Dans une économie monétarisée, le prix
apparaIt comme l'expression monétaire de la valeur
d'échange8.
Les variations de prix déterminent le niveau de la
consommation car elles ont une influence sur le revenu reel, et ainsi sur la
quantité des biens qu'un agent peut acquérir.
2. Les determinants extra-économiques
La plupart des biens de consommation ont un caractère
dual car ils ont une double fonction : une fonction d'usage et une fonction
symbolique. Ainsi, une voiture sert a effectuer le transport (de son domicile a
son lieu de travail, a son lieu de consommation, de loisir,...) mais elle peut
aussi faire rêver, permettre de se situer par rapport aux autres,...
a) Les determinants psychologiques
L'étude des motifs d'achat permet de montrer, a
coté des motifs conscients, l'importance des motifs inconscients et des
processus d'identification, de protection, de transfert et de
rationalisation.
b) Les determinants sociologiques
La consommation est aussi un signe social, le signe
d'appartenance ou non a un groupe social. De ce point de vue, on peut observer
deux phénomènes :
+ La différenciation entre groupes
Chaque groupe social a un mode de vie particulier, faiblement ou
parfois grandement distinct de celui des autres. Plus l'appartenance d'un
8 ECHAUDEMAISON C-D., Dictionnaire
d'économie et de sciences sociales, Nathan,Paris,1997, P.264
individu a un groupe social est forte, plus son type de
consommation se rapprochera du modèle du groupe.
+ L'effet d'imitation
Certains groupes sociaux occupent une part a part dans
l'échelle de prestige social (stars, jeunes cadres,...) ; aussi les
groupes sociaux qui sont a leur contact essaient-ils d'imiter leur mode de vie
et leur consommation.
C'est ainsi que l'on pourrait expliquer le
phénomène de la mode et celui de l'accélération de
la consommation : les produits nouveaux sont adoptés par une petite
minorité qui, ainsi, se distingue, plus ou moins rapidement par la
majorité imitée, elle les délaisse alors pour des produits
plus récents.
3. Les facteurs pouvant influencer l'attitude des
consommateurs par rapport a un produit9.
Le développement de l'attitude d'un consommateur est
influence par de nombreux facteurs fondés sur les predispositions de ce
dernier et aussi de l'environnement dans lequel il évolue.
D'après Kotler et Dubois ainsi que Benjamin Lernoud, il
existe quatre principaux facteurs pouvant influencer l'attitude des
consommateurs. Ce sont : les facteurs personnels, les facteurs physiques, les
facteurs psychosociaux et les facteurs socioculturels.
Exceptés les facteurs personnels qui relèvent
des predispositions de l'individus, les trois autres facteurs peuvent
être regroupés en un seul groupe appelé facteurs
environnementaux compte tenu du fait qu'ils sont externes au consommateur.
a. Les facteurs Personnels
On peut noter ici, les expériences de consommation, les
informations qu'il reçoit, sa catégorie socioprofessionnelle, son
age et son sexe.
· Les expériences de consommation amènent
le consommateur a développer une attitude face a différentes
marques de produits. Grace a ses expériences, le consommateur peut
choisir de se fidéliser a tel ou tel autre produit en fonction de la
satisfaction qu'il en a retirée.
· Les informations que le consommateur reçoit
constituent des facteurs déterminants dans le choix du produit qu'il va
consommer. Certes les consommateurs n'ont pas toujours des informations
précises sur les caractéristiques essentielles des produits
qu'ils consomment, mais il reste nécessaire que les produits soient
accompagnés des informations persuasives capables de stimuler l'achat
des consommateurs.
· S'agissant de la catégorie
socioprofessionnelle, elle a une influence sur le type de produit et la
fréquence d'achat. Ainsi les produits haut de gamme sont beaucoup plus
consommés par les consommateurs ayant des revenus élevés
tandis que ceux des consommateurs ayant des revenus bas ont très souvent
tendance a consommer les produits dont les prix sont jugés abordables
par eux. Ceci revient a dire que le positionnement qu'a un produit peut
provoquer une attitude de la part du consommateur qui se situe dans une
catégorie socioprofessionnelle quelconque.
· L'âge et le sexe participent pleinement a la
formation de l'attitude des consommateurs en ce sens que le niveau de
consommation d'un produit quelconque est influencé par l'âge et le
sexe de l'individu. C'est ainsi qu'on notera qu'il existe des produits qui sont
beaucoup plus consommés par les enfants << les sucreries par
exemple >> et d'autres qui n'intéressent que les adultes <<
alcool, tabac *. De même, certains produits comme les produits de
beauté sont plus
prisés par les femmes tandis que les hommes auront un
faible pour l'alcool par rapport aux femmes. Ceci revient a dire que la nature
du produit peut développer une attitude chez le consommateur selon que
celui-ci est jeune ou âgé, homme ou femme.
b. Les facteurs physiques ou caractéristiques du
produit
Ce sont de véritables critères
d'évaluation plus précis qui permettent un développement
d'attitude a l'égard des marques, et permettent ainsi au consommateur
d'hiérarchiser les différents produits par ordre de
préférence. Parmi ces caractéristiques, l'on peut citer
:
· Le gout
· L'odeur, le parfum
· Le prix
· Le conditionnement et design
· L'entreprise productrice
· La légèreté
· Le nom de la marque
· La disponibilité
· Les informations nutritionnelles
· Etc.
En fonction de l'importance accordée a chaque
critère, le consommateur développera une attitude favorable ou
défavorable a l'égard d'un produit selon que celui-ci
répond a ses attentes en terme de caractéristiques.
c. Les facteurs psychosociaux
Il s'agit ici des relations interpersonnelles. Elles sont
également déterminantes dans le développement des
attitudes d'un individu. Parmi eux on retrouve la famille, et les groupes de
référence.
· La famille influence l'attitude du consommateur dans
la mesure oCi c'est elle qui est son premier lieu d'apprentissage dans le choix
des produits. C'est ainsi qu'on note très souvent des similarités
dans le comportement des personnes d'une même famille. Elles ont
souvent
tendance a faire les mêmes choix de produits. Quand bien
même elles se séparent, elles subissent toujours les influences
plus ou moins conscientes qu'elles ont reçues dans certaines decisions
d'achat.
? Les groupes de référence : le consommateur
peut également être influence par les groupes auxquels il
appartient ou pas mais qui constituent pour lui des modèles de
comportement. Ainsi pour s'identifier aux membres de ces groupes, il peut
decider de choisir une marque de produit par simple suivisme.
d. Les facteurs socioculturels
L'attitude du consommateur est aussi influencée par sa
culture et ses affiliations socioculturelles. En effet, la culture
résulte des comportements, des croyances, des modes d'organisation et
des ideologies dominantes dans son milieu de vie. Les valeurs culturelles dont
hérite un consommateur constituent des facteurs explicatifs de son
comportement d'achat. C'est la raison pour laquelle certains consommateurs
d'origine musulmane rejettent très souvent les produits
alcoolisés.
La connaissance de ces facteurs pouvant influencer l'attitude
des consommateurs nous permet ainsi de proposer un ensemble des critères
important dans la formation de l'attitude des consommateurs face a un produit
quelconque.
I.1.4 Nouvelle approche de la théorie du
consommateur10
Cette nouvelle conception des choses voit le jour vers les
années 60 avec les travaux du Professeur Kelvin LANCASTER et Gary
BECKER. Contrairement a la théorie néoclassique qui a pour
soubassement la notion d'Utilité, dont la portée pratique est
limitée, Lancaster développe une théorie d'une perspective
pratique dans la mesure oCi elle permet de comprendre les choix ou
préférences de consommateurs. Cette nouvelle théorie se
fonde sur la notion des caractéristiques des biens : chaque bien
possède certains attributs et tout consommateur tire satisfaction de ces
attributs. Le fameux
10 MERMET G.. « Tendances ; le nouveau
consommateur ». LAROUSSE., Paris, 1996.
exemple de J.LECAILLON et C.PONDAVEN illustre bien cette
situation : ce n'est pas la voiture elle-même qui fournit une
satisfaction a son possesseur, mais les services rendus par tel modèle
de voiture sous forme de confort, prestige, vitesse,... services
appréciés subjectivement par le consommateur11.
Selon le modèle proposé par Gary BECKER, le
consommateur apparaIt comme le producteur de sa propre utilité. Il
dégage une similarité entre le comportement d'un consommateur et
celui d'un producteur.
I.2. HETEROGENEITE DU PRODUIT ET
CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE
Etant donné que la concurrence pure et parfaite
n'existe pratiquement qu'en théorie, on le considère comme une
référence, vers lequel il convient d'aller, pour permettre le bon
fonctionnement du marché de concurrence. Cette situation engendre par le
même fait plusieurs sortes des marchés imparfaites, dont la
concurrence monopolistique.
I.2.1 Definition
La concurrence monopolistique désigne une situation oCi
un grand nombre d'entreprises concurrentes parviennent a acquérir un
certain pouvoir de monopole grace a la différenciation de leurs
produits12.
Ceci conduit a souligner que la concurrence monopolistique est
un régime de concurrence hybride, entre le monopole et la concurrence
pure et parfaite.
Il y a concurrence monopolistique lorsque les trois conditions
suivantes sont réunies13 :
> Il y a libre entrée et libre sortie des firmes
dans l'industrie. La concurrence aboutit donc inexorablement dans le long terme
a l'égalisation de la recette moyenne et du coüt moyen
(équilibre a profit nul).
11 LECAILLON J. et PONDAVEN C. , Analyse
micro-economique,
Nouv. éd. rev. et augm,
Ed.Cujas, Paris, 1998
12 SENZIRA NAHAYO, élément
d'économie politique II, cours inédit, UNIGOM, 2009-2010 P
46
13 DAVID CAYLA, La théorie
de la concurrence monopolistique : Une perspective pour un approfondissement
des theories de la firme, Université Paris 1
Panthéon-Sorbonne, paris, Septembre 2003
> Chaque firme dispose de sa propre clientele (demande
résiduelle). L'importance de cette clientele dépend du nombre de
concurrents sur le marché et du degré de différenciation
de leurs produits.
> Chaque entreprise considère les prix de ses
concurrents comme donnés. Elle ignore donc l'impact de son propre prix
sur celui des autres firmes ; ce qui revient a dire qu'elle n'a pas de
comportement stratégique, en raison du grand nombre de concurrents
présents sur le marché.
Contrairement a la concurrence pure et parfaite, la
concurrence monopolistique reste compatible avec l'existence de firmes exhibant
des coüts moyens décroissants : en effet, aucune firme ne peut
capter l'intégralité de la clientele de ses concurrentes, en
raison de la différenciation des biens régnant sur le
marché.
I.2.2 Les sortes de différenciation des
produits14
La suppression de l'hypothèse
d'homogénéité conduit naturellement a étudier les
conséquences de la différenciation des produits. Deux niveau de
différenciation sont généralement envisagés : la
différenciation horizontale qui étudie la spécification se
biens similaires et découle de l'analyse initiale de Harold HOTTELING et
la différenciation verticale qui porte sur la qualité du produit
et résulte des travaux de CHAMBERLAIN.
1. Différenciation horizontale
La différenciation horizontale concerne les
différentes
spécifications des produits dont la qualité et
le prix sont par ailleurs identiques (un stylo bleu ou noir, les vacances dans
les collines de Masisi ou dans la plaine de la Ruzizi). Le consommateur va
choisir entre les différentes spécifications suivant ses
goüts ou la localisation du bien.
14 MONTOUSE M. et all, Microéconomie,
é d. Bréal, Paris, 1999, P.191-193,
2. Différenciation verticale
Le principe de la différenciation verticale conduit a
distinguer les biens par leur qualité intrinsèque. Les biens sont
alors différenciés par des caractéristiques physiques
(certains produits sont de meilleurs qualité que d'autres) ou
subjectives (des produits pressentent une meilleure image de marque) qui
permettent aux consommateurs de reconnaItre une hiérarchie entre les
différents biens.
L'analyse de la différenciation en microéconomie
permet d'étudier le choix par les producteurs de la qualité
offerte et du prix de vente de leurs produits. Dans ce type d'analyse on admet
que les consommateurs préfèrent toujours, entre deux biens, celui
qui présente la meilleure qualité.
Formellement, la concurrence monopolistique repose sur la
disparition d'une seule hypothèse du modèle de concurrence
parfaite : l'hypothèse d'homogénéité des produits.
Ainsi en concurrence monopolistique, toutes les entreprises produisent des
biens différenciés. Cette différenciation peut
être objective et découler des caractéristiques du produit
ou de sa localisation ; elle peut aussi être subjective et
dépendre uniquement de la perception qu'en ont les consommateurs,
différenciation auxquels contribuent la marque ou la
publicité.
I.2.3 Le marché en concurrence
monopolistique
En situation de concurrence monopolistique, aucune
barrière n'existe ni a l'entrée ni a la sortie du marché.
Cependant, la nécessité de différencier son produit
entraIne des actions ne se rapportant pas au prix, qui, si elles
échouent, pourraient faire sortir l'entreprise du marché en
raison des coüts supplémentaires.
1. La demande en concurrence monopolistique
La demande en concurrence monopolistique résulte de la
préférence des clients pour les caractéristiques du
produit différencié. Cependant, parce qu'il y a beaucoup de
produits de remplacement aisément disponibles, la demande est fortement
élastique. Graphiquement, ceci
signifie que la courbe de la demande d'une entreprise en
concurrence monopolistique est plus plate que celle qu'on observée en
cas de monopole.
2. l'équilibre de court terme et long
terme15
L'entreprise en concurrence monopolistique comme nous l'avons
soulignée plus haut, se comporte en monopole sur le marché de sa
marque ou de sa variété lorsqu'il a réussi la
différenciation et cela lui confère une demande donnée par
pJ= pJ(q).
Comme le marché comporte plusieurs entreprises (N),
considérons une entreprise j.
Le profit de l'entreprise s'écrit ?j= RTj-CTj = RTj(qj)-
CTj(qj).
*
?
A l'équilibre l'entreprise produit une quantité
q*j telle que ? ? 0
d q j = dqj
Ceci a pour implication [ ( ) ( ) ] 0
d RT q CT q *
j * - =
j
dq j
|
Rm j q j = Cm j q j
( * ) ( * )
Nous constatons que l'entreprise produit la quantité *
q j qui
|
égalise la recette marginale et le coüt marginal.
Sur ce il sied de souligner que cette situation constitue une
réalité de court terme
L'équilibre a long terme d'une entreprise en
concurrence monopolistique est situé là oCi la demande est
tangente a la courbe du coüt total moyen. A ce point, il n'y a aucun
bénéfice. Dans le cas d'un bénéfice (si la demande
est au-dessus de la courbe du coüt total moyen), de nouvelles entreprises
entreraient dans le marché et réduiraient la demande de chaque
compagnie. En cas de perte (quand la demande est au-dessous du coüt total
moyen), des entreprises quitteraient le marché, la demande et le prix
pour chaque entreprise restante s'élèveraient. Les entreprises
peuvent, cependant, maintenir leurs bénéfices en agissant sur
autre chose que les prix.
15 SENZIRA NAHAYO, Op.Cit, P. 47,48
Figure No 01 : Equilibre en concurrence
monopolistique
P* jC
CMJ
RMJ, Rmj, CMj, Cmj
Cmj
E
P* j LT =CM
RMJ
ELT
PLT
QLT Q* LT
0
Qj
Rmj
RmLT
En égalisant la recette marginale et le coüt
marginal, l'entreprise atteint son point d'équilibre de court terme au
point E. Tant qu'il existe une possibilité de profit,
les entreprises continuent d'entrer sur le marché, ce qui a pour effet
d'accroItre l'intensité de la concurrence.
En consequence, la courbe de demande des entreprises du
secteur se déplace vers la gauche et sa pente diminue. Ce
mécanisme se poursuit jusqu'à ce que le profit disparaisse, c'est
a dire sur la figure, jusqu'au niveau oCi la courbe de revenu moyen soit
tangente a la courbe de coüt moyen et nous avons l'Equilibre de long terme
ELT.
I.3 DEFINITION ET EVOLUTION DU CONCEPT DE
MARQUE
I.3.1 Définition16
Pour l'Organisation Mondiale de la Propriété
Industrielle (OMPI), la marque est un signe servant a distinguer les produits
ou les services d'une entreprise de ceux d'autres entreprises.
De cette définition, nous retenons les deux
éléments essentiels de la marque : son caractère
distinctif et l'indication de provenance qu'elle véhicule.
Il faut notamment dire qu'il existe une nette différence
entre la
marque et :
- Le nom du produit vendu (qui correspond en
général a une réglementation juridique précise). A
titre d'exemple, le fait d'écrire << téléphone
mobile>> garantie que ce produit est fabriqué pour permettre une
communication a distance,
- Les noms d'origine indiquant la provenance du produit, par
exemple : vins de Bordeaux, fromage de Masisi, etc.
- Les signes de qualité qui attestent que le produit
correspond bien a certains critères définis par un cahier des
charges.
I.3.2 Histoire des marques17
Les origines de la marque sont très lointaines. Les
fouilles archéologiques ont mis en évidence que certains
artisans, en Egypte ou en Grèce, avaient déjà pour
habitude de signer leur production en y apportant une marque distinctive.
Nombreuses sont les marques, a l'époque romaine, figurant sur les tuiles
ou les orpecules d'amphores. Toutefois, les caractéristiques de la
marque moderne sont autrement plus élaborées que cette simple
technique d'identification. Elles procèdent d'une évolution
historique échelonnée.
16 ASKER D. et LENDREVIC J., le management du
capital-marque, Dalloz,,Pari, 1995
17
http://www.prodimarques.com/documentation/histoire
des marques. php, consultée le dimanche 09 mai 2010
A. Au moyen Age
Le régime des corporations imposait aux artisans que
leurs produits satisfassent a des critères de qualité
définis par la profession. Les corporations disposaient du monopole a
cette époque, des ventes et toute concurrence était interdite
entre leurs membres. Le sceau de la corporation témoignait alors de la
qualité du produit tandis que les artisans n'étaient pas
encouragés a valoriser leur propre marque.
Du fait du développement des échanges avec
l'étranger, la marque du fabricant (lorsqu'elle figurait) constituait
une garantie et représentait une protection contre les
contrefacteurs.
B. Avec la revolution industrielle
Avec l'intensification des échanges, la fonction
commerciale qui était jusqu'alors la préoccupation exclusive des
marchands, devient également celle des industriels a la recherche des
nouveaux débouchés. C'est ainsi qu'apparaIt les premières
formes de publicité ainsi que les premières marques modernes. Par
exemple le Briquet de süreté de << Phénix >> en
1825, les bougies de << l'étoile *. Mais la marque n'est encore le
fait que de quelques précurseurs : elle se cantonne a un role de
signature.
La promotion moderne de la marque commence entre 1880 et 1900,
époque oCi le savonnier britannique Lever développe une intense
campagne de réclame sur sa première marque <<
Sunlight>> qui verra ses ventes progresser de 3.000 tonnes en 1886 a
60.000 en 1910.
Ere de progrès technique et de marketing, le
20e siècle suscite l'innovation et la création de
gammes de produits de consommation et équipement de toutes sortes.
Dans tous ces nouveaux domaines, des marques sont
créées. Leur publicité s'appuie notamment sur cette
nouveauté et grace au progrès technique dont elles sont
issues.
Les marques sont ainsi l'une des manifestations les plus
représentatives de l'économie moderne. Elles ont
pénétrées notre
vocabulaire tel que BIC, Bretelle, Klaxon,...Beaucoup d'autres se
battent pour ne pas tomber dans le langage courant.
I.3.3 Théorie marketing de la
marque18
L'essor des marques coincide avec l'avènement des
marchés de masse et le développement du marketing, aux Etats-Unis
déjà vers le xxeme siècle et en Europe a partir
des années cinquante.
C'est ainsi que des très grands groupes ont bâti
leur puissance sur des portefeuilles de marques fortes.
Si le marketing est l'outil de la marque, ce sont,
paradoxalement, les financiers qui, dans les années quatre-vingt, ont
attiré l'attention sur la valeur des marques et la
nécessité de concevoir des stratégies de marque a long
terme. C'est en restructurant des groupes et en vendant des marques que l'on a
pris conscience de leur valeur financière. Ainsi, la marque Perrier a
été cédée a Nestlé pour 15,5 milliards de
franc.
I.3.3.1 Les fonctions des marques
La marque a pour fonction de créer de la valeur pour le
consommateur tout comme pour l'entreprise.
1. la marque crée de la valeur pour le
consommateur. A. la marque est un contrat ou une garantie
Elle constitue une garantie d'origine et une garantie de
qualité. Plus exactement, elle garantit au consommateur un standard
uniforme de performances, quel que soit le lieu d'achat et le mode de
distribution. La marque diminue le risque perçu par le consommateur. Son
role est donc particulièrement important lorsque l'implication du
consommateur est forte et lorsque le consommateur a des difficultés pour
évaluer a priori les performances du produit.
18 LENDREVIC J., LINDON D. , Op.Cit. P.
608-610
B. la marque valorise les consommateurs
(personnalisation)
Pour les achats dits a statut social, comme les
vêtements, les alcools, les produits de luxe,
etc. la plus value apportée par la
marque est essentiel. Elle valorise celui qui la porte ou la consomme. Elle
transporte sa propre identité sur les personnes. Elle met en oeuvre un
double processus d'identification et de projection. Certains se reconnaissent
mieux avec un téléphone de marque Samsung qu'avec un Motorola.
C. la marque favorise la reconnaissance des produits
(rep€rage)
Dans une offre souvent pléthorique et banalisé,
avec des produits proches, parfois difficilement différenciable comme
certains alcools (vin et whisky,...), produits d'entretien, etc., les marques
avec leurs identité graphiques propre et facilement reconnaissables sont
des points de repère qui balisent les actes d'achat. On se decide pour
un achat, on choisit entre des marques. Leur signalétique permet de les
reconnaItre. La marque simplifie la tache des consommateurs, notamment pour les
achats répétitifs ; elle favorise la fidélisation.
B. la marque diff€rencie les produits en leur
donnant du sens (identification)
Entre deux produits, pourtant techniquement très
proche, il y a la difference de sens que le consommateur donne a chacun d'entre
eux par leurs images de marque. Il faut savoir que dans une marque il y a la
mémoire de ses anciens produits, de ses coups d'éclats
publicitaires, de ses jours heureux et parfois malheureux lorsqu'elle a
traverse des crises.
2. La marque crée de la valeur pour
l'entreprise
A. La marque a une valeur commerciale
La marque est un actif négociable soit par la vente (on
a vu plus haut que cela pouvait représenter des sommes
considérables), soit par l'allocation de la marque (licence de
marques).
La marque est un fonds de commerce, car les consommateurs sont
souvent attaches aux marques plus qu'aux entreprises qui les fabriquent.
Les marques puissantes jouent un effet de leviers important
sur l'efficacité des dépenses marketing : publicité,
promotion,
etc. la marque constitue l'un des rares
moyens dont dispose les producteurs pour s'imposer aux distributeurs sans trop
égratigner les marges.
La marque forte permet de vendre plus cher (price premium ou
prime de prix autorisé par la marque). Les consommateurs acceptent de
payer pour les qualités attribuer a la marque.
B. L'image de la marque rejaillit sur celle de
l'entreprise, en interne et en externe
La marque peut développer un puissant sentiment
d'appartenance pour le personnel d'une entreprise. On est fier de travailler
pour une marque de grande notoriété.
Une marque forte aide la communication de recrutement en
attirant les meilleurs candidats. Une marque discréditée les
repousse.
Une marque forte a une influence importante sur la
communication financière, car le cours d'une action intègre
l'image d'une marque. Cela explique, entre autres, que certaines firmes changes
de nom pour être coté en bourse sous leur marque le plus connu :
CGE s'est transformée en Alcatel-Alsthom, ...
I.3.3.2 L'alliance des marques19
La cooperation entre marques est devenue une pratique courante
en marketing. Les alliances de marques, et plus particulièrement les
operations de co-branding, peuvent être profitables pour chacune des
marques. Les conditions de succès de ces nouvelles formes de
collaboration resident notamment dans le choix judicieux de la marque
partenaire, et dans la pertinence et l'originalité de l'offre
proposée aux consommateurs.
19 19
http://www.prodimarques.com/documentation/aliance-des-marques.
php, consulté le dimanche 09 mai 2010
Les alliances de marques prolifèrent. Ces operations ne
visent pas simplement a développer une forme d'affinité entre les
marques ; elles doivent être fondées sur une creation de valeur
partagée qui peut reposer sur la recherche de notoriété,
sur l'endossement de nouveaux attributs, sur la mise en avant de l'un des
composants majeurs du produit, ou sur la mise en commun de compétences
pour le développement de nouveaux produits. Les formules sont
variées et sont adaptables aux différents stades de
développement des produits concernés.
Tableau No 1 : Les strategies d'alliances de
marques2°
Stades de développement du
produit
|
Types d'alliances
|
Variantes stratégiques
|
Conception
|
Développement Partagé
|
Strategie monolithique : le produit est
dénommé par un nom unique et nouveau, indépendant des deux
marques.
|
Strategie d'endossement : permet a l'une des
marques alliées d'authentifier le produit.
|
Denomination
|
Co-marquage
|
Type fonctionnel : stratégie de marque
qui consiste a associer a la marque du fabricant la marque de l'un de ses
principaux composants.
|
Type symbolique : stratégie de marque qui
consiste a associer
a la marque du fabricant une seconde marque
génératrice
d'attributs symboliques additionnels.
|
Communication
|
Communication Conjointe
|
Publicité jointe : deux marques groupent
leurs ressources pour
développer une campagne publicitaire commune.
|
Promotion couple : les marques s'associent pour
mettre en place une operation promotionnelle inter-marques.
|
20 CEGARRA J. , Alliances de marques :
Quel Profit Pour Les Marques Partenaires, Dalloz, Paris, 2004
1. Ie développement partagé
Ce type d'alliance consiste en une association au stade de la
conception du produit par la mise en commun de potentiels de recherche ou de
développement. Cette forme d'alliance est fondée sur
l'association de plusieurs savoir-faire. Le modèle automobile Smart est
l'exemple d'une stratégie monolithique qui consiste a dénommer le
produit par un nom indépendant de chacune des marques a l'origine du
produit, même s'il est ici possible d'identifier le << S >>
de Swatch et le << M >> de Mercedes dans la nouvelle marque. La
stratégie d'endossement, par contre, doit aboutir a l'identification
d'une seule des marques partenaires.
2. Ie co-marquage
Ce type d'alliance consiste a associer une seconde marque
(marque invitée) a la marque du producteur du produit ou du service
(marque accueil) sur un ou plusieurs produits.
Le co-marquage fonctionnel permet au fabricant du produit de
tirer profit du capital de la marque de l'un de ses composants essentiels, et
de mettre ainsi en avant l'originalité du produit. C'est ainsi qu'un
rasoir Philips intègre la crème hydratante Nivéa, ou
encore que plusieurs marques d'ordinateurs intègrent le microprocesseur
Intel.
Le co-marquage symbolique vise essentiellement a
transférer certains attributs symboliques de la marque invitée
sur la marque accueil. Ce type d'alliance est très utilisé dans
le secteur automobile oCi un modèle de véhicule peut faire
évoluer son positionnement et son image au gre des marques qui lui sont
associées.
3. Ia communication conjointe
Ce système n'implique aucune collaboration au niveau de
la conception des produits. Dans cette dernière forme d'alliances, les
marques associent leurs ressources uniquement pour développer une
campagne publicitaire ou promotionnelle commune.
La publicité jointe peut prendre la forme d'une campagne
de préconisation d'une marque par une ou plusieurs autres.
1.3.3.3 la notoriété d'une
marque21
La notoriété mesure la presence a l'esprit
spontanée ou assistée du nom de marque. Elle suppose en outre que
le consommateur est capable de relier le nom de marque a un produit ou un
domaine majeur d'activités de la marque.
Il existe trois niveau de notoriété : la
notoriété assistée, la
notoriété spontanée et le top of mind ou
notoriété de premier rang.
- La notoriété spontanée : elle se mesure
par le pourcentage des
personnes capables de citer spontanément le nom de la
marque
lorsqu'on évoque le secteur d'activités ou le
segment de la marque.
- La notoriété assistée : cette
notoriété se mesure par la presentation
aux personnes interrogées d'une liste de marque et on
leur demande
d'indiquer la marque qu'ils connaissent.
- Le << top of mind >> : cette
notoriété se mesure par le pourcentage de personnes qui, en
réponse a la question de citer les marques qu'elles connaissent, citent
spontanément la marque en premier.
21 21 LENDREVIC J, LINDON D., Op.Cit. P. 610-611
CHAPITRE DEUXIEME :
MARCHE DU TELEPHONE PORTABLE DANS LA VILLE DE GOMA
II.1 GENERALITE SUR LE TELEPHONE MOBILE
La téléphonie mobile est fondée sur la
radiotéléphonie, c'est-àdire la transmission de la voix a
l'aide d'onde radioélectrique (fréquences dans la bande des 900
et 1 800 MHz) entre une base relais qui couvre une zone de plusieurs dizaines
de kilomètres de rayon et le téléphone mobile de
l'utilisateur.
Les premiers systèmes mobiles fonctionnaient en mode
analogique. Les terminaux étaient de taille importante, seulement
utilisable dans les automobiles oCi ils occupaient une partie du coffre et
profitaient de l'alimentation électrique du véhicule.
Les systèmes mobiles actuels fonctionnent en mode
numérique : la voix est échantillonnée,
numérisée et transmise sous forme de bits, puis
re-synthétisée au niveau de la reception. Les progrès de
la microélectronique ont permis de réduire la taille des
téléphones mobiles a un format de poche. L'avantage des
systèmes numériques sont la baisse du prix des terminaux,
l'augmentation des services, l'augmentation du nombre d'abonnés et enfin
une meilleure qualité de reception de la voix22.
II.1.1 Definition
Un téléphone mobile, également
appelé téléphone portable (ou simplement
mobile et portable),
téléphone cellulaire (en Amérique du
Nord), permet de communiquer par téléphone sans être
relié par cable a une centrale. Les sons sont transmis par des ondes
électromagnétiques dans un réseau spécifique. On
peut donc communiquer de tout lieu oCi une antenne de relais capte les
emissions de l'appareil utilisé.
22
http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/telecoms-et-mobilite/200911/30/01-926288-un-telephone-mobile.php
II.1.2 Historique23
II.1.2.1 La creation du
téléphone
On ne peut pas parler de la creation du
téléphone mobile sans pour autant commencer par le
téléphone fixe qui est son frère aIné. C'est ainsi
qu'après les merveilleux télégraphes qui peuvent
reproduire a distance l'écriture de tel ou tel individu, et même
les dessins plus ou moins compliqués.
Johann Philipp Reis présente en 1860 un appareil,
permettant de transmettre a distance les sons et la voix grace au courant
électrique. Cet appareil se compose de deux parties que Philipp Reiss,
dans un document de 1863 désigne par téléphone
(émetteur) et appareil de reproduction (récepteur).
Malgré une demonstration devant l'association de
physique de Francfort en 1864, Reis n'a pas été
considéré comme l'inventeur du téléphone. C'est
dü au fait qu'il n'a pas réussi a vendre son projet et a
améliorer son appareil afin de lui trouver une utilisation pratique. En
revanche on lui doit le mot "téléphone".
Le 1er mai 1850, Antonio MEUCCI, ingénieur d'origine
italienne, débarque a New York.
Peu de temps après il realise une installation
destinée a son épouse, paralysée par des crises d'arthrite
: il s'agit d'un appareil permettant de transporter le son entre son bureau et
la chambre de sa femme. Il le nomme "Télettrophone".
Quelques années plus tard, il propose une demonstration
de son invention a Edward B. Grant, vice-président de la Western Union
Telegraph Company, qui lui offre d'utiliser ses locaux et d'y entreposer son
materiel. Grant demande aussi a examiner les plans. Une fois ceux-ci en sa
possession, Grant repousse systématiquement la date de la
demonstration.
En mars 1876, Graham Bell depose le brevet du
téléphone! Grosse coincidence: il travaillait dans le laboratoire
oCi MEUCCI avait entreposé ses appareils. Elisha Gray déposa un
brevet pour une invention
23 www.wikipedia/histoire-telephone.php,
consulté le 14 mai 2010
équivalente deux heures plus tot, le même jour
que Graham Bell. Le brevet de Bell aurait cependant été examine
immédiatement a la demande de son avocat, tandis que celui de Gray ne
fut examine que le lendemain. Tous les procès intentés par ce
dernier pour faire reconnaItre sa paternité se soldèrent
toutefois par un avis en sa défaveur et la paternité officielle
de l'invention fut attribuée a Alexandre Graham Bell.
Bell n'a peut-être pas inventé le
téléphone, mais en tous cas, c'est a lui que l'on doit les
premieres experimentations publiques, et c'est lui qui a
développé cette invention et l'a fait connaItre dans le monde
entier.
II.1.2.2 La création du téléphone
"mobile"24
Contrairement au téléphone filaire, son
aIné, on ne peut pas conférer au téléphone mobile
le statut d'invention. En effet, même si la paternité est
généralement attribuée a Motorola, il s'agit plus de
l'association de plusieurs techniques que d'une réelle invention.
Depuis longtemps, les communications vocales par ondes
radioélectriques étaient possibles grace aux découvertes
de Maxwell, aux techniques de Marconi, et a l'invention du tube
électronique par Lee de Forest. Cependant, l'une des differences
majeures par rapport au téléphone était le mode de
fonctionnement : chaque interlocuteur devait attendre son tour pour parler
(fonctionnement type talkie walkie). Ce mode, appelé alternat, rendait
les communications austères. Il fallut attendre l'arrivée d'un
composant special, un filtre dit duplexeur pour rendre possible
l'émission et la reception simultanée dans une bande de
fréquence identique. Des lors, il était possible de concevoir des
équipements "transportables", libérant ainsi le
téléphone de son fil historique.
Cependant, deux problèmes restèrent insolubles
jusqu'à assez récemment. L'énergie nécessaire pour
émettre était importante, et donc rendait illusoire l'utilisation
sur piles. De plus, l'antenne devait mesurer plus d'un metre. Difficile
d'imaginer loger une batterie de véhicule et l'antenne dans une
mallette.
24
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9phone
consult le dimanche 20 juin 2010 a 15hoo'
Ces raisons ont contraint le téléphone mobile a
trouver refuge dans les véhicules, seuls capables d'héberger le
système radio, de fournir l'énergie et la base de l'imposante
antenne "fouet". Le téléphone de voiture était
né.
Le premier réseau commercial du téléphone
de voiture voit le jour en 1956. Il s'agit d'un réseau manuel,
nécessitant l'intervention d'une opératrice. Le
téléphone est très dépouillé : un combine de
type U43 repose sur une base, laquelle comprend un interrupteur de mise en
service, et deux voyants, un vert, et un rouge. Le réseau fonctionne
dans la bande des 150 Mhz sur une fréquence unique. Lorsqu'un
abonné "prend la ligne", tous les autres postes voient leur voyant rouge
s'allumer : passer un appel leur est alors impossible. L'abonné ayant
pris la ligne demande le numéro de son correspondant a
l'opératrice, laquelle s'occupe d'appeler le destinataire, et de mettre
en relation les deux interlocuteurs. A la fin de l'appel, le raccroché
libère le canal radio, et tous les abonnés au service voient le
voyant vert s'allumer : il est alors possible de passer un appel.
Le prix, la complexité, la limite de portée
réservent ce service a un très petit nombre : lorsque le service
manuel est arrêté en 1973, il compte 500 abonnés.
Le téléphone portable n'est pas, a proprement
parler, une invention comme précisé plus haut mais un objet
né de l'association de plusieurs technologies (dont certaines
étaient connues depuis la fin des années 40). Les origines de
cette innovation remontent a la technologie radio qui a été
développée a partir des années 1940.
En effet, les téléphones portables utilisent des
ondes électromagnétiques, tout comme le réseau pour la
radio, la Télévision et les autres réseaux de
communication dédiés aux gendarmes ou aux ambulanciers.
Des 1947, une invention decisive intervient avec la creation
des cellules hexagonales pour les téléphones de Bell LABS, qui
transmettent et reçoivent des signaux dans trois directions.
L'invention du Téléphone mobile est
généralement attribuée au Docteur Martin Cooper, alors
directeur de la recherche et du développement chez
Motorola. Il serait la Premiere personne a avoir passé un
appel sur un Téléphone cellulaire en avril 1973.
Il fallut pourtant attendre encore plusieurs années
pour que les téléphones soient suffisamment miniaturisés
pour pouvoir être qualifiés de "mobiles".
C'est en 1983 que Motorola a lancé aux Etats-Unis le
premier véritable Téléphone portable : le Motorola DynaTAC
8000X.
Ce Téléphone extrêmement léger pour
l'époque a nécessité 15 années de
développement avec l'aide du Dr Martin Cooper et plus de 100 millions de
dollars en coüts de recherche.
Ce n'est qu'au début des années 1990 que les
téléphones cellulaires sont
devenus assez petits et assez bon marché pour
intéresser le consommateur moyen.
II.1.3 Caractéristiques du téléphone
portable
Sa fonction d'usage est la communication vocale mais le
téléphone mobile permet d'envoyer des messages succincts,
désignés SMS. Avec l'évolution de l'électronique,
le texte a pu être agrémenté d'images, puis de
photographies, de sons et de vidéos. Des équipements
embarqués associés a des services a distances permettent aussi de
:
· Lire et rédiger des emails
· Naviguer sur Internet
· Jouer
· Photographier et enregistrer des vidéos
· Ecouter de la musique
· Regarder la télévision
· Assister a la navigation
· etc.
II.2 M.1RCHE DE TELEPHONE MOBILE .1 GOM.1
Une breve presentation de la ville de Goma s'avère
importante étant donné que celle-ci constitue le lieu de notre
étude et ainsi permettre nos lecteurs de situer notre étude dans
l'espace.
II.2.1 Brève présentation de la ville
Coma
La ville de Goma couvre une superficie de 452 km2.
Elle est située au sud de l'Equateur entre 10 41» de
latitude sud et 290 de longitude Est. Son climat est
tempéré et son relief accidenté, variant entre 1401 m
d'altitude au bord du lac et 2000 m d'altitude au nord vers le point de
jonction avec la collectivité-chefferie de Bakumu dans le territoire de
Nyiragongo.
Le concept << Goma >> étymologiquement
serait tire de la deformation de << Ngoma >> qui, en swahili,
signifie <<Tambour *. Le son de cet instrument a été
rapproché a celui d'une eruption volcanique. Pour se souvenir de ce
bruit, le premier village qui a été implanté au fond des
monts Virunga a été dénommé << Ngoma *.
Vers les années 1900, sous l'Etat indépendant du
Congo, les contacts avec les colonisateurs s'intensifiaient. C'est ainsi qu'en
1906, le fameux village devient un poste belge en face d'un poste allemand de
Gisenyi. Ce nouveau poste devrait jouer un role militaire afin d'éviter
une probable invasion étrangère puis, plus tard, devenir un
office de l'Etat civil. Il devrait servir en outre de port d'étape pour
le transbordement des produits agricoles et des matériels de
construction provenant ou a destination de Bukavu. Il fonctionne alors comme
poste d'Etat dépendant du territoire de Rutshuru.
Retenons cependant que c'est au cours des premieres
années de l'indépendance que le centre de Goma devient le
chef-lieu du district (sous region) du Nord-Kivu.
La ville de Goma a été crée par
ordonnance Numéro 88-170 du 15 novembre 1988 fixant les chefs-lieux de
la province du Nord-Kivu, et par
entité administrative décentralisée
conformément a l'article 52 de l'ordonnance loi numéro 82-006 du
25 février 1982.
Conformément a l'ordonnance loi numéro 88-127 du
22 mai 1989 fixant le nombre, la denomination de ses zones urbaines (commune)
et de ses quartiers, la ville de Goma est limitée au nord par le
territoire de Nyiragongo, au sud par le lac Kivu, a l'Est par la
République du Rwanda (prefecture de Gisenyi) et a l'Ouest par le
territoire de Masisi.
La ville de Goma compte deux communes a savoir : la commune de
Goma et celle de Karisimbi, qui a leur tours sont subdivisées en
quartier, cellule et avenue.
Tableau No 2 : Commune et quartier de la ville
de Goma
Communes
|
Quartiers
|
|
HIMBI I & II
|
|
KATINDO
|
|
KYESHERO
|
GOMA
|
LAC VERT
|
|
LE VOLCAN
|
|
MAPENDO
|
|
MIKENO
|
|
BUJOVU
|
|
KAHEMBE
|
|
KATOYI
|
|
MABANGA NORD
|
|
MABANGA SUD
|
KARISIMBI
|
MAJENGO
|
|
MUGUNGA
|
|
MURARA
|
|
NDOSHO
|
|
VIRUNGA
|
Source: Archives de la mairie de Goma
La situation géographique de la province du Nord Kivu
et celle de la ville Goma en particulier lui confèrent une position
économique non négligeable et fait d'elle une veritable plaque
tournante de la communication interrégionale, voire internationale. Il
ressort qu'elle dispose des moyens de communication terrestres, lacustres et
aériens. En effet, la ville de Goma comme carrefour, elle est
reliée aux centres commerciaux comme Butembo
et Bukavu. Elle a en outre, grace a un aéroport
international, les contacts avec les grandes villes du pays et celles de
l'extérieur.
II.2.2 Le marché de
téléphone
II.2.2.1 Notion de marché
A. Definition
Un marché en économie est le lieu de
confrontation entre une offre et une demande d'un bien ou d'un service qui
permet de déterminer le prix d'échange (ou prix
d'équilibre) de ce bien ou de ce service et les quantités qui
seront échangées.
Au sens commercial large, le marché comprend tout
l'environnement d'un produit ou d'une entreprise : fournisseurs, clients,
banques, Etat, réglementations, technologie ; au sens commercial
étroit, le marché est l'ensemble des consommateurs d'un produit
sur un territoire géographique délimité et sur un laps de
temps précis.
25A l'origine, le marché faisait
référence au lieu réel (géographique) oCi
s'opérait l'ensemble des transactions portant sur un produit ou un
groupe de produits : les marchés agricoles, par exemple.
Le terme marché a était utilisé pour
analyser, d'une façon générale comment se
déterminaient le prix et la quantité de produits
échangés. Le marché est alors le lieu idéal de la
confrontation de l'offre et de la demande d'un produit.
La confrontation de l'offre et de la demande sur un
marché fixe le prix et le volume des échanges. En admettant que
la demande diminue lorsque le prix augmente et que l'offre augmente lorsque le
prix augmente. La détermination du prix et de la quantité
obéit a des modalités décrites par le graphique suivant
:
25 COTTA A., Dictionnaire de science
économique, éd. MAME, Paris, 1968 P. 294
Figure N° 2 : Representation graphique du
marché
B.
OFFRE = g(P)
PRIX
P*
DEMANDE = f(P)
Q* QUANTITE
O
Classification des marches La classification des
marches repose sur différents critères :
Tableau No3 : Classification des marches par
rapport aux différents critères
Critères
|
Marches
|
La destination du produit
|
Marché des biens de consommation, des biens de
production...
|
.La nature physique du produit
|
Marché des biens industriels, des produits agricoles, des
prestations de services...
|
Le degré de développement du marche
|
Marché nouveau, marché porteur, marché
saturé...
|
La périodicité
|
Marché saisonnier, marché permanent
|
L'ampleur géographique
|
Marché local, regional, national, mondial...
|
C. Les formes de marché26
On appelle forme d'un marché, sa caractéristique
définie par le nombre des acheteurs et le nombre des vendeurs. En se
limitant par l'offre et la demande, a trois cas seulement : une infinite, un
petit nombre et un
26 COTTA A., Op. Cit., P295
seul on obtient par association de l'offre et de la demande les
neuf cas ou formes de marché suivants :
Tableau N° 4 : Formes de
marché
OFFRE DEMANDE
|
INFINITE
|
QUELQUES-UNS
|
UN SEUL
|
INFINITE
|
concurrence parfaite
|
Oligopole
|
Monopole
|
QUELQUES- UNS
|
Oligopsone
|
Oligopole bilateral
|
Monopole contrarié
|
UN SEUL
|
Monopsone
|
Monopsone contrarié
|
Monopole bilateral
|
Chacune de ces formes est importante non pas pour
définir les résultats de la confrontation générale
de l'offre et de la demande, mais pour expliquer les problèmes qui se
posent a chaque offreur ou demandeur. De la forme depend le comportement des
entreprises qui offrent ou qui demandent.
II.2.2.2 Les marques de téléphones mobiles
offerts à Coma
La ville de Goma regorge une multitude des boutiques et
maisons qui propose a leur clientele des téléphones portables de
différentes marques.
C'est ainsi que nous essaierons de presenter sous forme d'un
tableau les différentes marques que nous avons pu identifier chez les
vendeurs.
Tableau N° 5 : Les marques de
téléphone mobile présente sur le marché a
Goma
N°
|
MARQUE
|
N°
|
MARQUE
|
1
|
AIRNESS
|
19
|
NOKIA
|
2
|
ALCATEL
|
20
|
PANASONIC
|
3
|
APPLE
|
21
|
PHILIPS
|
4
|
BLACK BERRY
|
22
|
SAGEM
|
5
|
BLACKNERRY
|
23
|
SAMSUNG
|
6
|
BRANDO
|
24
|
SENDO
|
7
|
BIRD
|
25
|
SHARP
|
8
|
DORADO
|
26
|
SIEMENS
|
9
|
ERICKSON
|
27
|
SIMBA
|
10
|
G-TIDE
|
28
|
SMADL
|
11
|
INNOSTREAM
|
29
|
SONY
|
12
|
IPHONE
|
30
|
SONY ERICSSON
|
13
|
JABRA
|
31
|
TECHNO
|
14
|
KINGMAX
|
32
|
TRANSCEND
|
15
|
KRUSELL
|
33
|
XELIBRI
|
16
|
LG
|
34
|
ZTE
|
17
|
MOTOROLA
|
35
|
THURAYA
|
18
|
NEC
|
|
|
Source : Notre enquête
Cette liste n'est pas exhaustive, mais regorge la plus grande
partie des marques présentes sur le marché des
téléphones mobiles a Goma.
II.2.2.3 Ie circuit de distribution des
téléphones portables a Goma
La fonction de distribution recouvre l'ensemble des actions
qui visent a mettre le produit a la disposition des consommateurs dans des
bonnes conditions.
Une bonne partie des biens manufactures ne sont pas vendus
directement par leur producteur, mais par des entreprises commerciales, des
réseaux de vendeurs.
A. Mission de la distribution27
La distribution des produits peut être assurée par
les deux types de fonctions suivante : la fonction de gros et celle de
detail.
Le grossiste est un commerçant qui achète et
stocke les produits en grandes quantités pour les revendre aux
détaillants voire aux collectivités.
La fonction de detail quant a elle, assure le pont entre le
grossiste et les consommateurs finaux en proposant un assortiment des produits
correspondant aux attentes de la clientele.
L'aspect physique de la distribution comprend le transport
des produits des usines de fabrication aux magasins, leur manutention, le
stockage dans des bonnes conditions de conservation. On parle aussi de
fractionnement lors qu'il faut modifier les quantités produites en
quantité propre a la vente.
B. Circuit de distribution
Le circuit de distribution est un ensemble des operations qui
permettent d'acheminer un produit du stade final de la fabrication a sa prise
en possession par le consommateur ou l'utilisateur. Le circuit ou canaux de
distribution d'un produit représentent les chemins composes
d'intermédiaires commerciaux, suivis par le produit de la production a
la consommation.
La suite producteur, grossiste, semi-grossiste,
détaillant, consommateur est la forme générale d'un
circuit de distribution28.
27 CALME I. HAMELIN J. et All; Introduction
à la gestion, Dunod, Paris, 2003 P. 102-103 ; cité par
BIWAGA JACAN Chantal, Comportement des consommateurs de Goma, face aux
produits différenciés de la Bralima. Cas de la boisson
alcoolisée ; TFC inédit, UNIGOM, 2007-2008
On peut classer les différentes politiques de
distribution qu'il
utilise, c'est-à-dire en fonction du nombre
d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs finaux. C'est
ainsi que le schema cidessous présente les différents types de
circuit de distribution.
Figure No3 : les circuits de
distribution29
CIRCUIT TRES COURT
PRODUCTEUR
CLIENT FINAL
DETAILLANT
CIRCUIT COURT
CIRCUIT LONG
DETAILLANT
GROSSISTE
Le marché de téléphone dans la ville de
Goma connaIt deux forme de circuit de distribution dont l'un est long et c'est
le plus frequent car la plus part des commerçants vont acheter les
téléphones chez des grossistes au niveau des pays comme la chine,
l'Emirat arabe uni, l'inde,...
Quant au circuit court, ce dernier est observe chez les firmes
de télécommunication qui font directement des commandes chez les
producteurs et procède ensuite a la vente directe des
téléphones aux consommateurs finaux, souvent a des prix
promotionnels. C'est comme cela par exemple que la société Zain
propose sur le marché des téléphones de marque ZTE avec le
logo Zain dessus.
28 COTTA A. , Op.cit, P155
29 CALME I. et HAMELIN J. et All, Op.cit, P107
CHAPITRE TROISIEME :
CHOIX DES CONSOMMATEURS FACE AUX DIFFERENTES MARQUES
DE TELEPHONE PORTABLE A GOMA
III.1. PRESENTATION DE L'ETIDE
III.1.1 OBJECTIF
Notre étude a pour mission principale de décrire
le comportement de choix des consommateurs des téléphones
portables face aux multiples marques présentes sur le marché a
Goma.
III.I.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE
A. Méthode
Dans le souci d'une meilleure explication des données,
nous nous sommes servi des méthodes descriptives, explicatives et
statistiques.
B. Technique
Afin de récolter les données nécessaires
pour la réalisation de ce travail de recherche, nous nous sommes servi
de la technique documentaire, du questionnaire et de l'interview libre.
La technique documentaire nous a permis d'éclairer
certains concepts importants pour la comprehension du contexte de ce
travail.
Le questionnaire quant a lui, est sous forme écrite et
comporte des questions a categories fermées et ouvertes. Ce
questionnaire comporte 15 items dont quatre d'ordre général et
onze questions relatives a l'étude du choix des consommateurs face
marques de téléphone mobile a Goma.
Sur terrain, 200 questionnaires ont été
distribués et 196 ont été collecté soit un taux de
retour de 98% et une mortalité expérimentale de 2%.
L'interview libre nous a permis d'aborder les vendeurs de
téléphone qui faute de temps ne pouvaient pas répondre au
questionnaire.
III.1.3 Population et échantillon
La population étant l'ensemble des
éléments considérés dans une étude
particulière, c'est-à-dire tout consommateur de
téléphone portable dans la ville de Goma dans le cas
précis de notre travail. Etant donnée qu'il est difficile voir
impossible, d'observer toutes les données, surtout que les sujets sont
nombreux et dispersés, c'est ainsi que nous nous sommes proposé
d'enquêter un sous ensemble de cette population, qu'on appelle
échantillon.
Notre échantillon extrait au sein de cette population
est occasionnel ou accidentel de 196 sujets. Dans le cas d'un
échantillon non probabiliste comme c'est le cas pour ce travail, les
techniques statistiques qui sont obligatoire pour déterminer la taille
de l'échantillon ne sont plus pertinentes.
111.1.4 Traitements statistiques
prévus
a) Analyse univariée
Cette analyse portera sur chaque variable. Il s'agira de
calculs de fréquences pour les variables qualitatives telles que les
indicateurs sociodémographiques.
b) Analyse bivariée.
C'est a ce niveau qu'on pourra établir
éventuellement des relations entre les variables qualitatives, notamment
pour les variables concernant le comportement des consommateurs des marques de
téléphone portable et les indicateurs
socio-démographiques. Il s'agira du calcul du Khi2 c'est a dire du
tableau de contingence.
III.2 ANALYSE UNIVARIEE
111.2.1 Les indicateurs socio-demographiques :
Description de l'échantillon
Les tableaux qui suivent présentent les
enquêtés selon différente critères, sexe, age,
residence,...
Tableau No 6 : Repartition des
enquêtés par commune et quartier
Commune
|
Quartier
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage général
|
GOMA
|
KATINDO
|
26
|
22%
|
13%
|
HIMBI I
|
22
|
19%
|
11%
|
HIMBI II
|
20
|
17%
|
10%
|
KYESHERO
|
12
|
10%
|
6%
|
LE VOLCAN
|
28
|
24%
|
14%
|
MIKENO
|
8
|
7%
|
4%
|
S/Total
|
|
116
|
100%
|
59%
|
KARISIMBI
|
VIRUNGA
|
12
|
15%
|
6%
|
MABANGA NORD
|
18
|
23%
|
9%
|
NDOSHO
|
10
|
13%
|
5%
|
KATOYI
|
22
|
28%
|
11%
|
MABANGA SUD
|
8
|
10%
|
4%
|
KAHEMBE
|
10
|
13%
|
5%
|
S/Total
|
|
80
|
100%
|
41%
|
Tot. gén.
|
|
196
|
|
100%
|
Source : Notre enquête
Il ressort de ce tableau que sur les 196 personnes
enquêtées, 59% soit habitent la commune de Goma alors que le 41%
restant habitent la commune de Karisimbi. le quartier Le Volcan regorge 14% des
enquêtés, 13% de cet échantillon restent dans le quartier
Katindo ; 11% habitent le quartier Himbi I ; 6% restent dans le quartier
Kyeshero, le quartier Mikeno regorge 4%, 10% restent dans le quartier Himbi II
; 9% resident dans le quartier Mabanga Nord ; 4% resident dans le quartier
Mabanga Sud, 5%
- 45 - habitent le quartier Kahembe ; le quartier Virunga
referme 6% et le quartier
Ndosho regorge 5% alors que 11% habitent le quartier Katoyi.
Tableau No 7 : Repartition des enquêtés par
age
Age
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
[10 - 20[
|
26
|
13%
|
13%
|
[20 - 30[
|
116
|
59%
|
72%
|
[30 - 40[
|
36
|
18%
|
91%
|
>=40
|
18
|
9%
|
100%
|
Total
|
196
|
100%
|
|
Source : Notre enquête
En observant ce tableau qui reparti les enquêtés
par tranche d'âge, nous constatons que le plus grand nombre soit 59% des
consommateur des téléphones mobiles sont compris dans
l'intervalle d'age de 20 a 29 ans ; 18% des enquêtés ont un age
compris entre 30 et 39 ans ; 13% constitue la portion des consommateurs
âgés de 10 a 19 ans alors que seulement 9% ont plus de 40 ans
d'âge.
Tableau No8 : Repartition de
l'échantillon par sexe
Sexe
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Féminin
|
82
|
42%
|
42%
|
Masculin
|
114
|
58%
|
100%
|
Total
|
196
|
100%
|
|
Source : nos enquêtes
On note que 43% des individus consommateurs de
téléphone portable sont des femmes alors que 58% est
constitué des hommes.
Tableau No9 : Fréquences par categories
socioprofessionnelles
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Chauffeur de voiture
|
12
|
6%
|
6%
|
Commerçant
|
18
|
9%
|
15%
|
Enseignant
|
15
|
8%
|
23%
|
Etudiant/Elève
|
100
|
51%
|
74%
|
Fonctionnaire de l'Etat
|
10
|
5%
|
79%
|
Gardien
|
4
|
2%
|
81%
|
Infirmier
|
6
|
3%
|
84%
|
Informaticien
|
6
|
3%
|
87%
|
Inactif
|
25
|
13%
|
100%
|
Total
|
196
|
100%
|
|
Source : Notre enquête
La majorité de l'échantillon est donc
composée par les étudiants ou élève (51%), des
commerçants (9%), des enseignants (8%), et des inactifs (13%), on note
les faibles effectifs représentant les chauffeurs (6%), les agents du
service public (5%), les gardiens (2%), les infirmiers (3%) et les
informaticiens (3%)..
III.2.1 Connaissance générale sur les
marques de téléphone mobile.
Tableau No10 : Le taux de
notoriété des marques des téléphones mobiles a
Goma
Marque
|
Fréquence
|
pourcentage
|
NOKIA
|
194
|
99%
|
MOTOROLA
|
166
|
85%
|
SAMSUNG
|
124
|
63%
|
ZTE
|
122
|
62%
|
ERICKSON
|
46
|
23%
|
SIEMENS
|
36
|
18%
|
BLACK BERRY
|
32
|
16%
|
DORADO
|
32
|
16%
|
ALCATEL
|
30
|
15%
|
LG
|
18
|
9%
|
SONY-ERICKSON
|
18
|
9%
|
TECHNO
|
16
|
8%
|
SENDO
|
14
|
7%
|
SONY
|
12
|
6%
|
SIMBA
|
10
|
5%
|
BIRD
|
8
|
4%
|
I-PHONE
|
8
|
4%
|
G-TIDE
|
6
|
3%
|
XELIBRI
|
6
|
3%
|
PHILIPS
|
4
|
2%
|
SMADL
|
2
|
1%
|
Source : Notre enquête
On note de ce tableau que la marque qui jouit de la plus
grande notoriété est la marque Nokia, dont 194 des personnes
enquêtées sur 196 soit 99% connaissent cette marque et la relie au
domaine de la télécommunication ; suivie de la marque Motorola
(85%), Samsung (63%), ZTE (62%), Erickson (23%). Les marques les moins connues
sont : SMADL
- 48 - (1%), Philips (2%), Xelibri (3%), G-Tide (3%). Sur ce
il sied de souligner,
qu'en se referant au tableau N° 04, nous
constatons qu'il y a des marques de téléphone mobile qui sont
présente sur le marché a Goma, mais ne jouissent d'aucune
notoriété, tel est le cas des marques Brando, Kingmax, Nec,
Transcend, Innostream et bien d'autres.
Le graphique qui suit permet de bien visualiser le niveau de
notoriété spontanée atteint par chaque marque de
téléphone.
2 5
2 0
1 5
1 0
5
Figure N 04: Taux de notoriete des marques de telephone
mobile
Marques
Cette figure essaie de visualiser le niveau de
notoriété des marques de téléphone mobile dans la
ville de Goma. C'est ainsi que nous pouvons voir sur ce dernier que la marque
Nokia, est celle la plus connue tendis que la marque comme Brando reste
inconnue de la population de la ville de Goma.
Tableau No11 : Les marques de
téléphone utilisées par les
enquêtés
Marque
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
BLACK BERRY
|
4
|
2%
|
2%
|
DORADO
|
4
|
2%
|
4%
|
G-TIDE
|
4
|
2%
|
6%
|
MOTOROLA
|
20
|
10%
|
16%
|
NOKIA
|
100
|
51%
|
67%
|
SAMSUNG
|
10
|
5%
|
72%
|
SIMBA
|
4
|
2%
|
74%
|
SMADL
|
4
|
2%
|
77%
|
TECHNO
|
4
|
2%
|
79%
|
THOMSON
|
4
|
2%
|
81%
|
ZTE
|
38
|
19%
|
100%
|
Total
|
196
|
100%
|
|
Source : Notre enquête
100 répondants admettent utiliser le
téléphone de marque Nokia, 38 personnes utilisent la marque ZTE,
la marque Motorola est utilisée par 20 enquêtés, 10
personnes utilisent la marque Samsung, les marques Simba, Smadl, Techno,
G-Tide, Dorado, Black Berry et Thomson sont utilisées chacune par 4
répondants.
III.2.3 La variable « choix de la marque de
téléphone »
Tableau No 12 : Auteur du choix de la marque
du téléphone utilisé
Auteur du choix
|
fréquence
|
pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
vous-même
|
158
|
81%
|
81%
|
vos amis
|
8
|
4%
|
85%
|
vos parents/conjoints
|
30
|
15%
|
100%
|
TOTAL
|
196
|
100%
|
|
Source : Notre enquête
81% soit 158 des répondants affirment avoir
été les auteurs du choix de la marque de téléphone
portable qu'ils ont, tandis que 15% disent que c'est leurs parents ou conjoints
qui ont choisis la marque de leur téléphone portable, seulement
4% des enquêtés ont eu recours a leurs amis pour effectuer le
choix de la marque de leurs téléphones mobiles,.
Tableau No 13 : Raisons de choix de la
marque
Raisons
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Conseils amis/parents
|
16
|
7%
|
Offre promotionnelle
|
40
|
18%
|
Bonne qualité de téléphone
|
122
|
56%
|
Fidélité a la marque
|
18
|
8%
|
Gout de prestige
|
16
|
7%
|
Imitation
|
6
|
3%
|
Total
|
218
|
100%
|
Source : Notre enquête
Ce tableau présente les raisons qui ont poussées
les répondants a choisir la marque de leur téléphone
portable. C'est ainsi que sur les 218 opinions des enquêtés, 56%
revient a la bonne qualité du téléphone constitue une des
raisons du choix de leurs téléphones mobile, 18% revient aux
offres promotionnelles, 8% au simple fait d'être fidèle a une
marque de
téléphone, 7% en raison du gout de prestige, 7%
revient aux conseils d'amis et parent, en fin, 3% revient au fait
d'imitation.
Tableau No14 : Choix fixe sur la marque a
acheter
Position
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
138
|
70%
|
Non
|
58
|
30%
|
TOTAL
|
196
|
100%
|
Source : Notre enquête
On note de l'observation de ce tableau que 138
répondants prennent une decision sur la marque du
téléphone a acheter avant d'être sur le lieu de vente,
alors que seulement 58 répondant prennent une decision sur le lieu de
vente.
Tableau No 15 : Determinant du choix de la
marque au lieu d'achat
Determinants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Prix
|
40
|
69%
|
Conseils vendeurs
|
4
|
7%
|
Conseils de différentes personnes sur le lieu d achat
|
6
|
10%
|
Autres
|
8
|
14%
|
Total
|
58
|
100%
|
Source : Notre enquête
Sur les 58 répondant qui ont affirmés prendre
une decision sur la marque de téléphone portable a acheter au
lieu d'achat, 40 répondant soit 69% disent qu'il prennent leur decision
en fonction du prix du téléphone, 6 soit 10% recours aux conseils
des autres personnes présentes sur le lieu d'achat, seulement 4 soit 7%
achètent en fonction des conseils du vendeur, , alors que 8
répondant soit 14% ont d'autres raisons.
- 53 -
Figure No 5: Les critères de choix de la marque
de téléphone mobile
N o m d e l H m H rq u e
P r i x
P e r fr o m H n c e
R e n o m m é
O r i g i n H l i t é
1 8 %
3 1 % 1 8 % 1 6 % 2 0 % 1 4 %
3 7 % 2 0 % 1 7 % 1 9 % 6 %
5 6 %
2 0 %
6 0% 1 9% 1 2% 8 % 0%
4 2 %
2 0 %
1 3 %
1 3 %
9 % 1
6 %
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 9 0% 1 0 0 %
Nts
T r è s i m p o r t H n t P l u t o t i m p o r t H n t p
e u i m p o r t H n t P H s d u t o u t i m p o r t H n t I n d i f f e r e n
t
Cette figure présente les points de vue des
répondants par rapport aux critères de choix en précisant
le niveau d'importance accordé a chacun d'entre eux.
C'est ainsi que nous remarquons que 79% estime que la
performance d'une marque de téléphone constitue le critère
très important ou plutôt important suivie de l'originalité
76%, du prix 57%, du nom de la marque 49% et de la renommée 38%. Alors
que 55% des répondants considèrent la renommée comme
étant un critère peu important ou pas du tout important dans le
choix d'une marque, ensuite vient le nom de la marque et le prix avec chacun
36% enfin suit l'originalité avec 22% et la performance 20%.
III.2.4 La variable «satisfaction »
Tableau No 16 : Satisfaction face a la marque
de téléphone utilisée
Position
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui
|
144
|
73%
|
Non
|
34
|
17%
|
Indifferent
|
18
|
9%
|
TOTAL
|
196
|
100%
|
Source : Notre enquête
144 répondants soient 73% affirment
être`satisfait de l'utilisation des marques de téléphones
qu'ils utilisent, 34 répondant ne sont pas satisfait, alors que 18
enquêtées restent indifférents quant a la satisfaction
qu'ils tirent de la marque de leurs téléphones mobiles.
Tableau No17 : Raisons de non satisfaction
par rapport aux marques de téléphone
utilisées
Raisons
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Moins solide
|
8
|
24%
|
Mauvaise communication
|
4
|
12%
|
Pièces indisponibles
|
6
|
18%
|
Problème de batterie
|
6
|
18%
|
Code sur un réseau
|
10
|
29%
|
TOTAL
|
34
|
100%
|
Source : Notre enquête
Sur les 34 répondants qui ont affirmé ne pas
être satisfait par la marque du téléphone utilisé,
29% donnent comme raison le fait que leurs téléphones soient
codes sur un seul réseau et par ce fait il devient difficile de changer
d'opérateur de télécommunication. 24% affirme que la
fragilité de leurs téléphones constitue le frein a la
satisfaction, 18% parle de l'indisponibilité des pièces de
rechange, 18% donne comme raison le problème de conservation de
l'énergie par leurs batteries de téléphone et 12% parle de
mauvaise transmission dans la communication.
III.2.5 Effet de l'augmentation du revenu des
enquêtés
Tableau No 18 : Comportement en cas
d'augmentation de revenu
Effet
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Changer le téléphone pour un autre de même
marque
|
56
|
29%
|
changer le téléphone pour un autre de marque
différente
|
80
|
41%
|
garder son portable
|
54
|
27%
|
Autres
|
6
|
3%
|
Total
|
196
|
100%
|
Source : Notre enquête
Ce tableau nous montre la reaction des consommateurs face a
une augmentation de leur revenu respectif, 41% disent qu'ils changerons leur
téléphone pour un autre de`marque différente, 29% soit 56
répondants
affirment qu'ils changerons leur téléphone
actuel pour une autre de même marque mais beaucoup plus performant, alors
que 27% sont prêt a garder leur téléphone quelque soit la
variation positive de leur revenu, et seulement 3% agiront d'une autre
manière.
La suprématie de l'effectif pour ceux qui sont
prêts a changer leur téléphone en raison de
l'amélioration de leur revenu signifie que bon nombre des
répondants utilisent leurs téléphones actuels faute d'un
revenu consistant et qu'en cas d'une augmentation de ce dernier sera suivi une
adaptation.
III.3 ANALYSE BIVJRIEE
L'analyse bivariée consiste a croiser les variables
« de Choix » et les variables explicatives ; en d'autres termes, elle
consiste a réaliser des Khi2 de façon a mettre en evidence les
éventuelles dépendances existant entre ces variables. Ceci dans
le but de verifier nos hypotheses.
Signalons que Certaines modalités de variables seront
regroupées afin d'obtenir des Khi2 interprétables
III.3.1 Les facteurs de choix de la marque de
téléphone
Tableau No 19 : Croisement marque
utilisée et l'age du consommateur
Tranche
d'âge
Marque
|
[ 10 - 20 [
|
[ 20 - 30[
|
>= 30
|
Total
|
Motorola
|
2
|
14
|
0
|
16
|
Samsung
|
6
|
2
|
0
|
8
|
Nokia
|
10
|
54
|
26
|
90
|
ZTE
|
0
|
8
|
12
|
20
|
Autres
|
0
|
16
|
4
|
20
|
Total
|
18
|
94
|
42
|
154
|
Source : Notre enquête
Ce tableau de contingence a un total de 154 répondants
car seuls ces derniers ont procédés eux mêmes aux choix de
la marque de leur téléphone mobile.
Testons a partir du test de Khi deux s'il y a
indépendance entre
l'age du consommateur et la marque de téléphone
mobile qu'il utilise.
Ho : il y a indépendance entre l'age et la marque de
téléphone contre H1 : l'age et la marque utilisée sont
dépendant.
Tableau des attendus
Tranche
d'âge Marque
|
[ 10 - 20 [
|
[ 20 - 30[
|
>= 30
|
Total
|
Motorola
|
2
|
10
|
4
|
16
|
Samsung
|
1
|
5
|
2
|
8
|
Nokia
|
11
|
55
|
24
|
90
|
ZTE
|
2
|
12
|
6
|
20
|
Autres
|
2
|
12
|
6
|
20
|
Total
|
18
|
94
|
42
|
154
|
Source : Nos calculs
x
|
? --
( )
O A
2
|
cal A
|
Xcal ? 2
|
( ) ( ) ( ) 4 7 ,9 8
2 2
-- 14 10
- 4 6
--
+ ... + =
2 10 6
|
Avec un degré de liberté Dl= (k-1) (h-1)= 8 et au
seuil de signification
a= 5%
? 95 =
2 1 5,5 cfr table.
Comme X cal = 4 7 ,9 8 >=Xth =1
5,5 nous rejetons l'hypothèse nulle
et affirmons que la marque de téléphone
utilisée depend de l'age du consommateur.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
|
|
|
|
x
|
2
|
|
|
|
|
|
4 7,9 8
|
|
0,4873
|
Soit 48,73%
|
|
|
|
|
|
|
|
?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
x
|
2
|
+n
|
|
|
|
|
2 0 1,9 8
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ainsi nous affirmons une partie de notre hypothèse qui
stipule que les facteurs personnels influent sur le choix d'une marque.
Tableau No 20 : Croisement de la marque
utilisé et le sexe du répondant
Sexe
Marque
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Motorola
|
10
|
6
|
16
|
Samsung
|
6
|
2
|
8
|
Nokia
|
68
|
22
|
90
|
ZTE
|
10
|
10
|
20
|
Autres
|
10
|
10
|
20
|
Total
|
104
|
50
|
154
|
Source : Notre enquête
Testons Ho : il y a indépendance entre la marque
utilisée et le sexe du consommateur de téléphone, contre
H1 : le sexe influence le choix d'une marque de téléphone.
Tableau des attendus
Sexe
Marque
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Motorola
|
11
|
5
|
16
|
Samsung
|
5
|
3
|
8
|
Nokia
|
61
|
29
|
90
|
ZTE
|
14
|
6
|
20
|
Autres
|
14
|
6
|
20
|
Total
|
104
|
50
|
154
|
Source : Nos calculs
%calcule 2
|
?
|
( ) ( ) ( ) 8 ,9
2 2 2
10 11
_ 6 5
_ 10 6
_
? + +
... =
11 5 6
|
Avec un degré de liberté de 4 au seuil de confiance
a = 5% on a :
% 95 =
2 9,4 9 Cfr table
Vu que%2 calc : 8 ,9 2 : 9 ,4 9
< % , nous concluons qu'il y a
96
indépendance entre le sexe et la marque utilisée.
Le sexe d'un
consommateur de téléphone portable n'a pas
d'influence sur le choix qu'il fait sur la marque de son
téléphone contrairement a l'âge.
Tableau No 21 : La catégorie
socioprofessionnelle et le prix du téléphone
utilisé
Prix
Fonction
|
[ 10 - 50 [
|
[ 50 - 100 [
|
>= 100
|
Total
|
Actifs
|
36
|
20
|
4
|
60
|
Inactifs
|
66
|
54
|
16
|
136
|
Total
|
102
|
74
|
20
|
196
|
Source : Notre enquête
Testons Ho : il y a indépendance entre la
catégorie socioprofessionnelle et le prix du téléphone
utilisé, contre H1 : la catégorie socioprofessionnelle et le prix
du téléphone utilisé sont dépendant.
Tableau des attendus
Prix Fonction
|
[ 10 - 50 [
|
[ 50 - 100 [
|
>= 100
|
Total
|
Actifs
|
31
|
23
|
6
|
60
|
Inactifs
|
71
|
51
|
14
|
136
|
Total
|
102
|
74
|
20
|
196
|
Source : Nos calculs
XC al =
2
|
( ) ( ) ( ) 2 ,6 9
2 2 2
36 31
_ 20 23
_ 16 14
_
+ + +
... =
31 23 14
|
Dl=2 et au seuil de signification a = 5%
? 95 =
2 5,9 9 Cfr table
Comme X cal : 2 ,6 9 < Xth :5 ,9
9 nous acceptons l'hypothèse nulle et confirmons que la catégorie
socioprofessionnelle est indépendante du prix de
téléphone que possède un consommateur a
Goma. Ceci revient a dire que bien que n'ayant pas une source de revenu
permanent les inactifs (sans emplois, étudiants, élèves)
ont en moyenne un téléphone de même valeur que les
actifs.
III.3.2 L'attachement des consommateurs face aux
marques Tableau No 22 : Auteur de choix et niveau de
satisfaction
Niveau de Satisfaction
Auteur
|
Satisfait
|
Non satisfait
|
indifferent
|
Total
|
Vous-même
|
128
|
16
|
10
|
154
|
Vos amis (es)
|
4
|
4
|
4
|
12
|
Vos parent ou votre conjoint
|
12
|
14
|
4
|
30
|
Total
|
144
|
34
|
18
|
196
|
Source : Notre enquête
Testons Ho : il y a indépendance entre l'auteur du
choix de la marque de téléphone et le niveau de satisfaction
atteint, contre H1 : l'auteur du choix de la marque de téléphone
et le niveau de satisfaction sont en correlation.
Tableau des attendus
Niveau de satisfaction
Auteur
|
Satisfait
|
Non satisfait
|
indifferent
|
Total
|
Vous-même
|
113
|
27
|
14
|
154
|
Vos amis (es)
|
9
|
2
|
1
|
12
|
Vos parent ou votre conjoint
|
22
|
5
|
3
|
30
|
Total
|
144
|
34
|
18
|
196
|
2 2
_ (16 2 7 )
- (4 3) 2
-
+ + ?
...
113 27 3
(12 8 11 3 )
4 2,4 6
Avec Dl= 4 et un seuil de signification de a = 5%
|
2
th eo r
|
9,4 9
|
|
|
|
9,4 9
|
|
|
|
|
|
|
C
|
|
|
|
?
|
|
0,0461823
|
0,2149 soit 21,5%
|
|
|
9 ,4 9 196
+
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Etant donné que X 2 cal =42 ,46~X
2 theo = 9,49 nous rejetons l'hypothèse nul et affirmons
que le fait que le choix d'une marque soit effectué par une personne
influe a 21.5% sur le niveau de satisfaction du ressenti par le
consommateur.
Tableau No 23 : Niveau de satisfaction et
decision d'attachement a une marque de téléphone
Niveau
Position
|
Satisfait
|
Non satisfait
|
Indifferent
|
Total
|
Fidèle
|
Oui
|
94
|
8
|
6
|
108
|
Non
|
50
|
26
|
12
|
88
|
Total
|
144
|
34
|
18
|
196
|
Source : Notre enquête
Testons Ho : il y a indépendance entre le niveau de
satisfaction ressenti par les consommateurs et la decision de rester
fidèle a la marque de téléphone utilisée, contre H1
: le niveau de satisfaction et l'attachement a la marque de
téléphone utilisé sont dépendant.
Tableau des attendus
Niveau
Position
|
Satisfait
|
Non satisfait
|
Indifferent
|
Total
|
Fidèle
|
Oui
|
79
|
19
|
10
|
108
|
Non
|
65
|
15
|
8
|
88
|
Total
|
144
|
34
|
18
|
196
|
|
- 62 -
( ) ( ) ( ) 2 4 ,3 2
2 2 2
94 79
- 8 19
_ 12 8
C al -
2 -
? ? ?
... ?
79 19 8
|
Avec un seuil de signification a = 5% et Dl=2 on a :
% 2 Theorique = 5 ,9 9 Cfr table
Comme : 2 4 ,3 2
% 2 calcule >= % 2 : 5 ,99 Ho :
rejetée
95
C
|
|
|
2 4 ,3 2
|
|
0,3322
|
Soit 33,22%
|
|
|
2 4 ,3 2 196
+
|
|
|
|
|
|
|
|
Nous rejetons l'hypothèse nulle et affirmons par ce
faire que le niveau de satisfaction ressenti par un consommateur de
téléphone portable a Goma influe a 33,22% sur sa decision de
s'attacher a une marque de téléphone. Ceci conduit a dire que
notre deuxième hypothèse est affirmée seulement a
33,22%.
CONCLUSION
Au terme de ce travail, il sied de rappeler qu'il porte sur
<< la probl€matique de choix des consommateurs face aux
marques de t€l€phone portable a Goma
En effet, l'objectif de ce travail est l'identification des
facteurs prépondérant dans le choix d'une marque de
téléphone par rapport a une autre, mais aussi une tentative
d'évaluation du niveau de fidélité des consommateurs face
aux différente marques de téléphones mobile et ceci dans
la ville de Goma.
Dans le but de nous faire une voie de raisonnement face a cette
problématique, nous avons émis les hypotheses suivantes :
· Plusieurs facteurs influenceraient le choix d'un
consommateur par rapport aux différentes marques de
téléphone a savoir les facteur personnels (l'age, le sexe), les
facteurs psychosociaux (la famille, amis), les facteurs physiques ou
caractéristiques du produit (prix, nom de la marque,...).
· Les consommateurs de ville de Goma en matière
des marques de téléphone mobile seraient attaches a une marque
qu'en raison de la satisfaction qu'ils tirent de la marque en question, ceci
vue l'absence de coüt de sortie dans cette domaine.
Pour verifier ces hypotheses, nous avons fait recours a
différentes techniques et méthodes.
En ce qui concerne les méthodes, ce travail a fait recours
aux méthodes descriptives, explicatives et statistiques.
Quant aux techniques, cette étude a recouru a la technique
documentaire, le questionnaire et l'interview libre.
Apres analyse et traitement des données recueillies au
près des répondants, nous avons abouti aux résultats
suivants
> En ce qui concerne les facteurs personnels, nous avons
constaté que la variable age contribue a 48,73% dans la prise de
decision de choix d'une marque alors que la variable sexe n'est pas en
dépendance avec le choix d'une marque de téléphone mobile
a Goma.
> En ce qui concerne les facteurs physiques, notre constat
est tel que la catégorie socioprofessionnelle du consommateur est
indépendante du prix du téléphone utilisé. Ce qui
nous pousse directement a dire que bien que n'ayant pas une source de revenu
permanent les inactifs (sans emplois, étudiants, élèves)
ont en moyenne un téléphone de même valeur que les actifs.
Mais il sied aussi de signaler qu'environ 70% des enquêtés sont
prêt a changer leurs téléphones actuels par le fait de
l'augmentation de leur revenu.
> Quant aux facteurs psychosociaux 81% soit 158
répondants affirment avoir été les auteurs du choix de la
marque de téléphone portable qu'ils ont, alors que seulement 19%
ont vue le choix être effectué par un proche parent ou amis et que
les conseils des proches amis ou parents interviennent qu'a 7% dans la raison
du choix d'une marque.
> Par rapport au niveau d'attachement des consommateurs
nous avons constaté que la satisfaction tirée de l'usage d'une
marque de téléphone influe a seulement 33,22% sur la decision de
rester fidèle a une marque de téléphone. Ce qui nous
permet de dire qu'il aurait d'autres facteurs qui influenceraient aussi cette
position d'attachement.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé le
sujet sous examen dans
ce travail, ainsi, nous estimons que les autres chercheurs
empruntant la
même thématique pourrons approfondir cette
étude.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGE
+ ASKER D. et J. LENDREVIC, le management du capital-marque,
Dalloz, Pari, 1995
+ CAYLA D., La théorie de la
concurrence monopolistique : Une
perspective pour un approfondissement des theories de la
firme,
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, paris,
Septembre 2003
+ CEGARRA J, Alliances de marques : Quel Profit
Pour Les Marques
Partenaires, Dalloz, Paris, 2004
+ COTTA A., Dictionnaire de science économique,
éd. MAME, Paris, 1968 + ECHAUDEMAISON C-D., Dictionnaire
d'économie et de sciences sociales, Nathan, Paris, 1997
+ LECAILLON J. et C. PONDAVEN, Analyse
micro-économique, Nouv. éd.
rev. et augm, Ed.Cujas, Paris, 1998
+ LECAILLON J., Analyse microéconomique. Les
consommateurs: besoins et demande, éd. Cujas, Paris, 1989
+ LENDREVIC J. ET LINDON D., Mercator, 5e
édition, Dalloz, Paris, 1997 + MERMET G.. « Tendances ; le
nouveau consommateur ». LAROUSSE.,
Paris, 1996.
+ MONTOUSE M. et all, Microéconomie, é d.
Bréal, Paris, 1999
+ PETROF J., Comportement du consommateur et Marketing,
Sainte-Foy, Les presses de l'université de Laval, 1993
+ RONING B., le profil du consommateur, Edition HRN
LTEE, Montréal, 1977.
+ SILEM A. et ALBERTINI J. M., lexique d'économie,
ed. Dalloz, Paris, 1999
2. MEMOIRES ET COURS
+ BIWAGA JACAN Chantal, Comportement des consommateurs de
Goma, face aux produits différenciés de la Bralima. Cas de la
boisson alcoolisée ; TFC inédit, UNIGOM, 2007-2008
+ SENZIRA NAHAYO, élément d'économie
politique II, cours inédit,
UNIGOM, 2009-2010
WEBOGRAPHIE
+
http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9phone
consulté le dimanche 20 juin 2010
+
http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/telecoms-etmobilite/200911/30/01-926288-un-telephone-mobile.php
consulté le dimanche 20 juin 2010
+
http://www.prodimarques.com/documentation/aliance-des-marques.
php, consulté le dimanche 09 mai 2010
+
http://www.prodimarques.com/documentation/histoire
des marques. php, consultée le dimanche 09 mai 2010
+ www.wikipedia/histoire-telephone.php, consulté le 14 mai
2010
TABLE DES MATIERES
IN MEMORIAM i
REMERCIEMENT ii
LISTE DES TABLEAUX iii
LISTE DES FIGURES iv
INTRODUCTION - 1 -
1. PROBLEMATIQUE
|
- 1 -
|
2. HYPOTHESES
|
- 2 -
|
3. METHODOLOGIE
|
- 3 -
|
3.1 LES METHODES
|
- 3 -
|
3.2 LES TECHNIQUES
|
- 4 -
|
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
|
- 4 -
|
5. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE
|
- 5 -
|
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
|
- 5 -
|
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL
|
- 7 -
|
I.1 LA CONSOMMATION
|
- 7 -
|
I.1.1 Définition
|
- 7 -
|
I. 1.2 Les formes de la consommation
|
- 8 -
|
I.1.3 Le consommateur et son comportement
|
- 10 -
|
I.1.4 Nouvelle approche de la théorie du consommateur
|
- 15 -
|
I.2. HETEROGENEITE DU PRODUIT ET CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE
|
- 16 -
|
I.2.1 Définition
|
- 16 -
|
I.2.2 Les sortes de différenciation des produits
|
- 17 -
|
I.2.3 Le marché en concurrence monopolistique
|
- 18 -
|
I.3 DEFINITION ET EVOLUTION DU CONCEPT DE MARQUE
|
- 21 -
|
I.3.1 Définition
|
- 21 -
|
I.3.2 Histoire des marques
|
- 21 -
|
I.3.3 Théorie marketing de la marque
|
- 23 -
|
- - - -
CHAPITRE DEUXIEME : - 29 -
MARCHE DU TELEPHONE PORTABLE DANS LA VILLE DE GOMA. - 29
-
|
II.1 GENERALITE SUR LE TELEPHONE MOBILE
|
- 29
|
II.1.1 Définition
|
- 29
|
II.1.2 Historique
|
- 30
|
II.2 MARCHE DE TELEPHONE MOBILE A GOMA
|
- 34
|
II.2.1 Breve presentation de la ville Goma - 34 -
II.2.2 Le marché de téléphone - 36 -
CHAPITRE TROISIEME : - 42 - CHOIX DES CONSOMMATEURS
FACE AUX DIFFERENTES MARQUES DE TELEPHONE PORTABLE A GOMA - 42 -
III.1. PRESENTATION DE L'ETUDE - 42 -
III.1.1 OBJECTIF - 42 -
III.I.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE - 42 -
III.1.3 Population et échantillon - 43 -
III.2 ANALYSE UNIVARIEE - 44 -
III.2.1 Les indicateurs socio-démographiques : Description
de l'échantillon - 44 -
III.2.1 Connaissance générale sur les marques de
téléphone mobile. - 47 -
III.2.3 La variable << choix de la marque de
téléphone >> - 51 -
III.2.4 La variable <<satisfaction >> - 54 -
III.2.5 Effet de l'augmentation du revenu des
enquêtés - 55 -
III.3 ANALYSE BIVARIEE - 56 -
III.3.1 Les facteurs de choix de la marque de
téléphone - 56 -
III.3.2 L'attachement des consommateurs face aux marques - 60
-
CONCLUSION - 63 -
BIBLIOGRAPHIE - 65 -
WEBOGRAPHIE - 66 -
TABLE DES MATIERES - 67 -
NE
I
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Bonjour, nous effectuons actuellement une enquête sur
<< la probl€matique du choix des consommateurs face aux
marques de t€l€phone portable a Goma >> dans le
cadre de notre travail de mémoire de deuxième licence en sciences
économiques, option gestion financière.
Voici quelques questions auxquelles nous vous prions de bien
vouloir répondre.
I. IDENTIFICATION DU REPONDANT
1. Age :
2.
F
sexe : M
3. Activité professionnelle
4. Adresse : Commune : Quartier : ..
II. QUESTIONS PROPREMENT-DITES
1. pouvez-vous nous citer 5 marques de téléphone
portable que vous connaissez ?
2. Quelle est la marque de votre téléphone portable
actuel ?
3. Qui a choisi la marque de votre téléphone
portable?
Vous-meme Vos amis
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Vos parents ou votre conjoint
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4. pourquoi avez-vous choisi cette marque? (plusieurs
réponses possibles)
· Conseil d'amis ou parent
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· Offre promotionnelle
· Bonne qualité du téléphone
· Par fidélité a cette marque
· Par gout de prestige
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II
? Par imitation .
5. a) Etes-vous satisfait de la marque de votre
téléphone ?
Indifférent
b) si non, quelles sont les raisons de cette non
satisfaction?
·
Moins solide
·
Mauvaise communication
·
Indisponibilité des pièces de rechange
·
Problème de batterie
·
Téléphone codé sur un réseau
6. a) Est-ce votre premier téléphone portable? Oui
Non
b) Si non, pouvez-vous nous donnez les 2 dernières marques
des téléphones portables que vous avez déjà
utilisées?
7. Combien vous a coüté votre
téléphone mobile actuel?
10 a 50$ 50 a 100$ 100 a 150$
Plus de 150$
8. a) En allant faire l'achat d'un téléphone,
avez-vous un choix fixé sur la marque du téléphone a
acheter ?
Oui Non
b) Si non, quels sont les déterminants du choix de la
marque au lieu d'achat ?
· Le prix
· Le conseil du vendeur
· Les conseils des différentes personnes
présentes sur le lieu de
vente
III
· Autres (a specifier)
9. Quel effet aurait une augmentation de votre revenu ?
·
je changerais mon portable actuel pour un autre, de marque
différente
·
je changerais mon téléphone portable pour un autre
de même marque mais beaucoup plus performent
·
je garderais mon portable actuel
· Autres .
10. Donnez votre avis dans chaque case du tableau, le plus
spontanément possible. Pour cela donnez une note comprise entre 1 et 5
selon le codage ci-dessous:
1 Très important; 2
Plutôt important;
3 Peu important; 4 Pas du tout
important 5 Pas du tout d'accord
Exemple: si tu penses que la renommée d'une
marque de téléphone constitue pour toi un facteur très
important dans le choix, mettez 1 dans la case correspondante.
CRITERES
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NOTES
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Originalité
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Renommée
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Performance
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Prix
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Le nom de la marque
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11. Etes-vous prêt a être un client régulier
et fidèle de votre
marque de téléphone ?
Non
Oui
Merci pour votre participation
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