WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Problématique du choix des consommateurs face aux marques de téléphone portable a Goma

( Télécharger le fichier original )
par Jean Pierre MAPENDANO NYAMBWE
Université de Goma - Licence 0000
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

<<UNIGOM>>

B.P.204 GOMA

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES

ET DE GESTION

PROBLEMATIQUE DU CHOIX DES
CONSOMMATEURS FACE AUX MARQUES
DE TELEPHONE PORTABLE A GOMA

Par: MAPENDANO NYAMBWE Jean-Pierre

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du dipl6me de licence en science de gestion.

Option : Gestion financi€re

Directeur : Prof.Dr GAKURU SEMACUMU Encadreur : Ass. Charles OLENGA

4NNEE AC4VEMIQVE 2009-2010

IN MEMORIAM

A notre regrettée soeur Christine

MTTMBA XABOJs[GO

ii

REMERCIEMENT

A l'Eternel Dieu Tout Puissant pour son soutien et sa protection.

Au corps académique de l'Université de Goma pour nous avoir assure une formation complete et de qualité dans le domaine de l'économie et la gestion, particulièrement en gestion financière.

Nos sincères et vifs remerciements s'adressent a la personne du Professeur Ordinaire GAKURU SEMACUMU et l'assistant OLENGA Charles, qui en dépit de leurs multiples taches et occupations, ont acceptés respectivement de diriger et d'encadrer ce travail.

A notre mere MAPENDO MUHASHIRWA Roberte pour toutes les privations qu'elle s'est imposée pour notre cause, qu'elle trouve en ce travail le fruit de ses nombreux sacrifices.

A notre soeur Marie Jeanne KATANDA, qui malgré ses nombreuses responsabilités, ne cesse de nous combler d'une assistance permanente.

A ma petite soeur MUTALEGWA NYAMBWE Bijou, Rachel KABONGO et nos nieces KUKA Keren et PALA Ketsia, qui ne cessent de nous témoigner d'un amour incontournable.

A Monsieur Léandre NYAMBWE et sa famille ainsi qu'à Madame Judith NYAMBWE et sa famille, nous disons grand merci.

Notre gratitude a notre oncle Jacques KATULANYA et a nos tantes Gisèle MUGISHO, Charlotte, Claire et Chance pour leurs soutiens.

A monsieur Faustin NDEKO BIGANIRO et sa famille nous sommes reconnaissant.

En fin a nos camarades et amis : KAZIBWE Fiston, KAMALA Thom's, ASSAN SADY, MULUBA Francis, AMANI BALIMWACHA, NKUBA Francis, USHINDI Alice, Germain MABRUKI, BADULE Moise, Timothée.

Que tout celui dont le nom n'a pas été repris ci-dessus trouve ici, l'expression de notre profonde reconnaissance.

iii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau No 1 : Les strategies d'alliances de marques

Tableau No 2 : Commune et quartier de la ville de Goma

Tableau No3 : Classification des marches par rapport aux différents critères Tableau N0 4 : Formes de marché

Tableau N°5 : marques de téléphone mobile présente sur le marché a Goma Tableau No 6 : Repartition des enquêtés par commune et quartier

Tableau No 7 : Repartition des enquêtés par age

Tableau No8 : Repartition de l'échantillon par sexe

Tableau No9 : Fréquences pour les categories socioprofessionnelles Tableau No10 : Marques de téléphone utilisées par les enquêtés

Tableau No 11 : Auteur du choix de la marque du téléphone utilisé Tableau No 12 : Raisons de choix de la marque

Tableau No13 : Choix fixe sur la marque a acheter

Tableau No 14 : Determinant du choix de la marque au lieu d'achat Tableau No 15 : Critère determinant le choix des marques de téléphones Tableau No 16 : Satisfaction face a la marque de téléphone utilisée

Tableau No17 : Raisons de non satisfaction par rapport aux marques de

téléphone utilisées

Tableau No 18 : Comportement en cas d'augmentation de revenu Tableau No 19 : Croisement marque utilisée et l'âge du consommateur Tableau No 20 : Croisement de la marque utilisé et le sexe du répondant

Tableau No 21 : Catégorie socioprofessionnelle et le prix du téléphone utilisé Tableau No22 : Auteur de choix et niveau de satisfaction

Tableau No 23 : Niveau de satisfaction et decision d'attachement a une marque de téléphone

iv

LISTE DES FIGURES

Figure No 1 : Equilibre en concurrence monopolistique

Figure N° 2 : Representation graphique du marché

Figure No 3 : les circuits de distribution

Figure N° 4 : Taux de notoriété des marques de téléphone portable

INTRODUCTION 1. PROBLEMATIQUE

Les evolutions de l'environnement économique aujourd'hui sont patentes. Autrefois, l'activité économique était essentiellement tournée vers la fabrication des produits et structurée par des règles héritées de la revolution industrielle avec une demande supérieure a l'offre.

L'économie actuelle est davantage caractérisée la globalisation des activités et des entreprises ; l'accélération et la transmission des informations ; l'hyper - concurrence entre les entreprises ; une evolution sans cesse améliorée par la technologie qui modifie radicalement l'activité dans de nombreux secteurs ; et principalement d'une offre nettement supérieure a la demande, donnant alors un pouvoir accru aux consommateurs. On assiste ainsi a une concurrence beaucoup plus renforcée par l'ouverture des marches nationaux. Et de ce fait, le renouvellement ou développement des produits de plus en plus différenciés est devenu indispensable pour les entreprises, en raison de l'évolution des habitudes de consommation et des initiatives de la concurrence. Cependant, l'existence des multiples marques sur le marché suite a la forte différenciation des produits constitue pour les entreprises innovantes une prise de risque compte tenu de l'incertitude de l'environnement et donc du marché. En effet, les consommateurs sont devenus beaucoup plus informés, cultivés, avisés et sélectifs face aux différentes alternatives qui se présentent a eux.

D'après l'Union internationale des télécommunications, 4 milliards d'abonnements a la téléphonie mobile étaient contractés a la fin de 2008, soit un nombre égal a 60% de celui de la population mondiale. De plus en plus de personnes contractent plusieurs abonnements simultanément.

En République Démocratique du Congo le secteur des

télécommunications s'est développé avec l'expansion de la téléphonie mobile
qui a permis une liaison entres les principales villes du pays grace au

système GSM. La forte augmentation des abonnés (de quelques milliers seulement au debut de la décennie a plus de 6 500 000 en 2007).

Cette course effrénée vers la téléphonie mobile a presque inondé le marché congolais, des sociétés des télécommunications (téléphonie fixe comme mobile) mais aussi des différentes marques de téléphones.

Le choix des consommateurs par le même fait devient beaucoup plus complexe surtout que la théorie du comportement des consommateurs fondée sur la notion d'utilité reste d'une portée pratique limitée. Dans une perspective concrete, il est intéressant de savoir pourquoi certains consommateurs préfèrent un produit de marque A et d'autres un produit de marque B, en quoi la modification d'un produit peut améliorer ses ventes ou quelles sont les consequences de l'apparition d'un nouveau produit concurrent1.

Constatant ainsi les diverses options qui s'offre aux consommateurs dans leurs prise de decision quant au choix entre produits différenciés, c'est ainsi que nous avons voulu avoir un éclaircissement sur le comportement des consommateurs du téléphone mobile sur le marché de Goma, notamment par le concours des différentes questions:

· Quels sont les facteurs qui expliquent le choix des consommateurs
porte a une marque de téléphone mobile par rapport a une autre ?

· Existe-t-il un système de retention (fidélisation) des consommateurs par rapport a une marque de téléphone portable?

2. HYPOTHESES

Une hypothèse est une idée directrice, une tentative d'explication des faits formulés au debut de la recherche et destinée a guider l'investigation et a être abandonnée ou maintenue d'après les résultats obtenus.

Si nous nous référons aux questions ci-haut évoquées, nous émettons les hypotheses suivantes :

· Plusieurs facteurs influenceraient le choix d'un consommateur par rapport aux différentes marques de téléphone a savoir les facteur personnels (l'age, le sexe), les facteurs psychosociaux (la famille, amis), les facteurs physiques ou caractéristiques du produit (prix, nom de la marque,...).

· Les consommateurs de ville de Goma en matière des marques de téléphone mobile seraient attaches a une marque qu'en raison de la satisfaction qu'ils tirent de la marque en question, ceci vue l'absence de coüt de sortie dans cette domaine.

3. METHODOLOGIE 3.1 LES METHODES

Quelles que soient les techniques d'enquête utilisées les informations brutes obtenues ne peuvent servir que si elles sont traitées. C'est ainsi que pour cette fin nous avons utilisés les méthodes suivantes :

A. Les méthodes descriptives2 :

Ces méthodes nous ont permis de résumer et de synthétiser les données brutes de notre enquête :

· La méthode classique : cette méthode nous a permis d'effectuer les calculs de pourcentage question par question, elle nous a aussi permis d'effectuer des calculs de pourcentage sur des croisement de variables.

· La méthode de reduction des données : cette dernier nous a permis de résumer un certain nombre de données ou variables en les remplaçant par un nombre plus petit de variable composées.

· La méthode de classification des individus : cette méthode a servie a regrouper les individus ou les objets en un petit nombre de types, en fonction de leur similarité par rapport a plusieurs variables ou critères.

2 LENDREVIC J., LINDON D. , Mercator,5e edition, Dalloz, Paris, 1997 , P 104

B. Les méthodes explicatives3 : ces dernières nous ont permis de mesurer les liaisons ou relations existant entre des groupes de variable.

C. La méthode statistique : cette méthode nous a été utile dans l'analyse des résultats. Ceux-ci en nous permettant d'effectuer des tests sur différents tableaux de contingence, ceci pour nous permettre de situer le niveau de signification et celui de dépendance entre différents variables.

3.2 LES TECHNIQUES

Des techniques rigoureuses de collecte des données doivent être appliquées pour permettre aux méthodes de procéder a un traitement adéquat.

Les techniques suivantes ont été utilisées dans notre travail :

A. La technique documentaire : cette technique nous a permis de mettre en place un cadre théorique important a travers l'exploration des différents ouvrages et articles.

B. Le questionnaire: cette technique nous a permis de collecter les donnes nécessaire en rapport avec les consommateurs de téléphones portable dans la ville de Goma a travers un questionnaire de 15 items qui les a été soumis.

C. L'interview libre : nous a permis de recueillir les données diverses liées au secteur des téléphones mobile dans la ville de Goma et d'en sélectionner celles nécessaires pour la réalisation de ce travail.

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le marché de la téléphonie mobile en RD Congo est en plein essor. Les opérateurs qui se compte aujourd'hui au moins a cinq sur l'étendu du pays, sans pour autant compter les marques de téléphones portables qui pullulent sur le marché. Dans cette perspective, la concurrence entre

3 LENDREVIC J., LINDON D. , Op.Cit,, P 104

marque s'annonce rude et la problématique du choix dans le chef du consommateur parait être une question sérieuse.

En ce qui nous concerne, nous constatons que cette étude a deux raisons essentielles d'exister : premièrement elle revêt un intérêt scientifique et ensuite un intérêt pratique.

Scientifiquement, ce travail se propose de rassembler les données empiriques sur le theme sous examen en identifiant les différents critères de choix de marques de téléphones mobiles dans la ville de Goma. Mais aussi de verifier l'existence de la fidélité dans le chef des consommateurs par rapport aux marques utilisées.

En ce qui concerne l'élément pratique, ce travail constitue un outil important pouvant permettre aux vendeurs de téléphones portables de comprendre le comportement des consommateurs enfin de proposer des produit en consequence, mais aussi permettre aux consommateurs de connaItre les autres marques présentes sur le marché et ainsi élargir leur pouvoir de choix.

J. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE

Cette étude portant sur la problématique du choix des consommateurs entre les différentes marques de téléphone mobile dans la ville de Goma, est menée dans une perspective temporelle de durée indéfinie d'autant plus que chaque enquêté est concerné depuis l'utilisation de son premier téléphone mobile.

Dans une perspective spatiale, nous nous sommes limité aux consommateurs de la ville de Goma.

6. SUBDIVISIONDU TRAVAIL

Notre travail a été subdivisé en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion.

Le premier chapitre essaie de donner une clarification sur certains mots ou concepts que renferme l'objet de notre étude et cela dans le but d'éviter les imprécisions qui naItraient dans le parcours. Nous

espérons que cette rubrique facilitera la rupture avec la confusion dans l'esprit de ceux qui nous lirons.

Le deuxième chapitre aborde le marché des téléphones mobiles a Goma, en donnant les notions générales sur le marché et en présentant les différents marques de téléphone présentes sur ce marché.

Quant au troisième chapitre, il analyse la problématique de choix des consommateurs face aux multiples marques de téléphone portable dans la ville de Goma.

CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL

Dans ce chapitre, nous nous proposons de définir et d'expliquer certaines notions sur le comportement du consommateur, le marché monopolistique et la marque.

I.1 LA CONSOMMATIOaV

La notion de consommation est vaste et mérite d'être approfondi dans le but de rendre ce terme beaucoup plus compréhensif.

I.1.1 Definition

La notion de consommation est vaste et peut couvrir plusieurs domaines de la vie, c'est qui nécessite de le placer dans les différents contextes.

A. En economic4

La consommation, au sens économique du terme, est l'action d'utiliser ou de détruire, immédiatement ou progressivement, des biens et des services (un pain, un téléphone portable), dans le but de satisfaire un besoin.

La consommation désigne en premier lieu l'achat mais c'est aussi un ensemble d'usages des biens, des interactions sociales autour de cet acte d'achat, généralement dans le but de satisfaire des besoins ou des désirs. Elle est le fait des consommateurs, des entreprises et de l'Etat. Elle depend également des usages des groupes sociaux, des contraintes de la vie collective, de la construction sociale du marché, et des effets de la mondialisation.

A. Silem et 3. M. Albertini définissent la consommation comme un emploi d'un bien ou d'un service en vue de sa formation dans la production (consommation intermédiaire), soit pour sa formation dans la production (consommation finale) impliquant la destruction immediate ou progressive d'un bien5

4 RONING BLACK, le profil du consommateur, Edition HRN LTEE, Montréal, 1977.

5 SILEM A. et ALBERTINI J. M. , lexique d'économie, ed. Dalloz, Paris, 1999, P. 161

B. Definition en comptabilité nationale

Selon la comptabilité nationale, la consommation finale totale étudiée au niveau d'un pays réunit :

La consommation finale des ménages ou la consommation privée comprend: L'ensemble des dépenses ayant permis l'acquisition de biens et services marchands par les ménages pour satisfaire leurs besoins individuels, l'ensemble des dépenses pour les biens et services relevant de la production pour usage final propre, les services domestiques, les services du logement produits par les propriétaires occupants, l'autoconsommation acquis auprès des producteurs non marchands.

I. 1.2 Les formes de la consommation6

La consommation n'étant pas une fonction homogène, elle peut donner lieu a différents classements fondés sur l'une ou l'autre de ses caractéristiques.

On distingue généralement :

A. la consommation individuelle et la consommation collective:

> la consommation individuelle, le bien ou le service consommé ne l'est que par un seul individu, excluant tout autre individu du même usage en même temps (une paire de lunettes).

> la consommation collective, plusieurs individus peuvent consommer en même temps le même bien ou le même service (utilisation d'une route, par exemple), sans possibilité d'exclusivité et tout en satisfaisant le même besoin.

Les consommations collectives sont en général des services non marchands produits par des administrations publiques (certains services collectifs pouvant toutefois être produits par le secteur privé, comme les cliniques par exemple).

6 RONING BLACK, Op.cit, P.234 pages.

B. la consommation finale et la consommation intermédiaire :

> la consommation finale, qui est uniquement le fait des ménages (on parle de consommation finale des ménages), cette dernière est composée des biens et des services destinés a la satisfaction directe des besoins, ainsi que de l'autoconsommation, c'est-à-dire de la consommation que les individus font de leur propre production (produits des jardins, utilisation des logements dont ils sont propriétaires...).

> la consommation intermédiaire, qui est le fait des entreprises (on parle de consommation intermédiaire des entreprises), concerne les matières premieres ou les produits semi-finis qui sont détruits, transformés ou incorporés, au cours du processus de production, pour réaliser le produit final (l'énergie et la farine utilisées pour fabriquer une baguette de pain).

C. la consommation marchande et la consommation non marchande:

> la consommation marchande qui concerne tous les biens, qui sont par nature marchands dans la mesure oCi ils sont échangés sur un marché a un prix couvrant au moins leur coüt de production ;

> la consommation non marchande qui concerne essentiellement les services obtenus gratuitement ou pour un prix inférieur a leur coüt de revient.

D. La consommation selon la nature des biens :

> les biens matériels et non matériels. Les biens matériels regroupent l'ensemble des biens physiques, palpables, stockables et consommés après avoir été produits, tandis que les biens immatériels (ou services) ne sont pas stockables et sont consommés dans le même temps oCi ils sont produits (une coupe de cheveux, une séance de cinéma) ;

> les biens durables, semi-durables et non-durables : les biens durables sont les biens utilisés plusieurs fois et durant une période assez longue (Electroménager, téléphone, voiture...), les biens semi-durables sont les biens utilisés plusieurs fois mais dont la durée de vie est assez courte

(vêtements, chaussures...) et les biens non durables sont des biens qui sont détruits a la premiere utilisation (nourriture..).

E. la consommation selon la nature des besoins a satisfaire : - Habillement ;

- Logement, chauffage ;

- Equipement du logement ;

- Sante ;

- Transport;

- Communication ;

- Loisir, culture ;

- Autres biens et services

I.1.3 Le consommateur et son comportement

Le comportement du consommateur est complexe et cela se justifie par intervention des plusieurs determinants de toute nature dans sa formation : psychologique, sociologiques, .... Mais aussi économiques (les prix et les revenus).

1. Les determinants économiques7

Plusieurs facteurs économiques influencent le comportement d'un agent économique face a son objectif de satisfaire ses besoins multiples et complexes.

a) La consommation depend du revenu

Aucun individu ne peut consommer au delà de son revenu present ou celui futur. C'est ainsi qu'un individu peut consommer au delà de son revenu en procédant par endettement dans le but futur de remboursement, mais aussi le même agent économique peut vouloir améliorer sa consommation future et ainsi opérer quelques operations d'épargne ou d'investissement. Le revenu constitue donc une contrainte

7 RONING BLACK ,Op.cit, P.270 pages

face a laquelle les agents économiques doivent arbitrer les consommations possibles.

Le niveau de consommation s'accroIt avec le revenu, mais cette croissance n'est pas d'une même proportion.

b) La consommation depend du niveau de prix

Dans une économie monétarisée, le prix apparaIt comme l'expression monétaire de la valeur d'échange8.

Les variations de prix déterminent le niveau de la consommation car elles ont une influence sur le revenu reel, et ainsi sur la quantité des biens qu'un agent peut acquérir.

2. Les determinants extra-économiques

La plupart des biens de consommation ont un caractère dual car ils ont une double fonction : une fonction d'usage et une fonction symbolique. Ainsi, une voiture sert a effectuer le transport (de son domicile a son lieu de travail, a son lieu de consommation, de loisir,...) mais elle peut aussi faire rêver, permettre de se situer par rapport aux autres,...

a) Les determinants psychologiques

L'étude des motifs d'achat permet de montrer, a coté des motifs conscients, l'importance des motifs inconscients et des processus d'identification, de protection, de transfert et de rationalisation.

b) Les determinants sociologiques

La consommation est aussi un signe social, le signe d'appartenance ou non a un groupe social. De ce point de vue, on peut observer deux phénomènes :

+ La différenciation entre groupes

Chaque groupe social a un mode de vie particulier, faiblement ou parfois grandement distinct de celui des autres. Plus l'appartenance d'un

8 ECHAUDEMAISON C-D., Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan,Paris,1997, P.264

individu a un groupe social est forte, plus son type de consommation se rapprochera du modèle du groupe.

+ L'effet d'imitation

Certains groupes sociaux occupent une part a part dans l'échelle de prestige social (stars, jeunes cadres,...) ; aussi les groupes sociaux qui sont a leur contact essaient-ils d'imiter leur mode de vie et leur consommation.

C'est ainsi que l'on pourrait expliquer le phénomène de la mode et celui de l'accélération de la consommation : les produits nouveaux sont adoptés par une petite minorité qui, ainsi, se distingue, plus ou moins rapidement par la majorité imitée, elle les délaisse alors pour des produits plus récents.

3. Les facteurs pouvant influencer l'attitude des consommateurs par
rapport a un produit9.

Le développement de l'attitude d'un consommateur est influence par de nombreux facteurs fondés sur les predispositions de ce dernier et aussi de l'environnement dans lequel il évolue.

D'après Kotler et Dubois ainsi que Benjamin Lernoud, il existe quatre principaux facteurs pouvant influencer l'attitude des consommateurs. Ce sont : les facteurs personnels, les facteurs physiques, les facteurs psychosociaux et les facteurs socioculturels.

Exceptés les facteurs personnels qui relèvent des predispositions de l'individus, les trois autres facteurs peuvent être regroupés en un seul groupe appelé facteurs environnementaux compte tenu du fait qu'ils sont externes au consommateur.

a. Les facteurs Personnels

On peut noter ici, les expériences de consommation, les informations qu'il reçoit, sa catégorie socioprofessionnelle, son age et son sexe.

· Les expériences de consommation amènent le consommateur a développer une attitude face a différentes marques de produits. Grace a ses expériences, le consommateur peut choisir de se fidéliser a tel ou tel autre produit en fonction de la satisfaction qu'il en a retirée.

· Les informations que le consommateur reçoit constituent des facteurs déterminants dans le choix du produit qu'il va consommer. Certes les consommateurs n'ont pas toujours des informations précises sur les caractéristiques essentielles des produits qu'ils consomment, mais il reste nécessaire que les produits soient accompagnés des informations persuasives capables de stimuler l'achat des consommateurs.

· S'agissant de la catégorie socioprofessionnelle, elle a une influence sur le type de produit et la fréquence d'achat. Ainsi les produits haut de gamme sont beaucoup plus consommés par les consommateurs ayant des revenus élevés tandis que ceux des consommateurs ayant des revenus bas ont très souvent tendance a consommer les produits dont les prix sont jugés abordables par eux. Ceci revient a dire que le positionnement qu'a un produit peut provoquer une attitude de la part du consommateur qui se situe dans une catégorie socioprofessionnelle quelconque.

· L'âge et le sexe participent pleinement a la formation de l'attitude des consommateurs en ce sens que le niveau de consommation d'un produit quelconque est influencé par l'âge et le sexe de l'individu. C'est ainsi qu'on notera qu'il existe des produits qui sont beaucoup plus consommés par les enfants << les sucreries par exemple >> et d'autres qui n'intéressent que les adultes << alcool, tabac *. De même, certains produits comme les produits de beauté sont plus

prisés par les femmes tandis que les hommes auront un faible pour l'alcool par rapport aux femmes. Ceci revient a dire que la nature du produit peut développer une attitude chez le consommateur selon que celui-ci est jeune ou âgé, homme ou femme.

b. Les facteurs physiques ou caractéristiques du produit

Ce sont de véritables critères d'évaluation plus précis qui permettent un développement d'attitude a l'égard des marques, et permettent ainsi au consommateur d'hiérarchiser les différents produits par ordre de préférence. Parmi ces caractéristiques, l'on peut citer :

· Le gout

· L'odeur, le parfum

· Le prix

· Le conditionnement et design

· L'entreprise productrice

· La légèreté

· Le nom de la marque

· La disponibilité

· Les informations nutritionnelles

· Etc.

En fonction de l'importance accordée a chaque critère, le consommateur développera une attitude favorable ou défavorable a l'égard d'un produit selon que celui-ci répond a ses attentes en terme de caractéristiques.

c. Les facteurs psychosociaux

Il s'agit ici des relations interpersonnelles. Elles sont également déterminantes dans le développement des attitudes d'un individu. Parmi eux on retrouve la famille, et les groupes de référence.

· La famille influence l'attitude du consommateur dans la mesure oCi c'est elle qui est son premier lieu d'apprentissage dans le choix des produits. C'est ainsi qu'on note très souvent des similarités dans le comportement des personnes d'une même famille. Elles ont souvent

tendance a faire les mêmes choix de produits. Quand bien même elles se séparent, elles subissent toujours les influences plus ou moins conscientes qu'elles ont reçues dans certaines decisions d'achat.

? Les groupes de référence : le consommateur peut également être influence par les groupes auxquels il appartient ou pas mais qui constituent pour lui des modèles de comportement. Ainsi pour s'identifier aux membres de ces groupes, il peut decider de choisir une marque de produit par simple suivisme.

d. Les facteurs socioculturels

L'attitude du consommateur est aussi influencée par sa culture et ses affiliations socioculturelles. En effet, la culture résulte des comportements, des croyances, des modes d'organisation et des ideologies dominantes dans son milieu de vie. Les valeurs culturelles dont hérite un consommateur constituent des facteurs explicatifs de son comportement d'achat. C'est la raison pour laquelle certains consommateurs d'origine musulmane rejettent très souvent les produits alcoolisés.

La connaissance de ces facteurs pouvant influencer l'attitude des consommateurs nous permet ainsi de proposer un ensemble des critères important dans la formation de l'attitude des consommateurs face a un produit quelconque.

I.1.4 Nouvelle approche de la théorie du consommateur10

Cette nouvelle conception des choses voit le jour vers les années 60 avec les travaux du Professeur Kelvin LANCASTER et Gary BECKER. Contrairement a la théorie néoclassique qui a pour soubassement la notion d'Utilité, dont la portée pratique est limitée, Lancaster développe une théorie d'une perspective pratique dans la mesure oCi elle permet de comprendre les choix ou préférences de consommateurs. Cette nouvelle théorie se fonde sur la notion des caractéristiques des biens : chaque bien possède certains attributs et tout consommateur tire satisfaction de ces attributs. Le fameux

10 MERMET G.. « Tendances ; le nouveau consommateur ». LAROUSSE., Paris, 1996.

exemple de J.LECAILLON et C.PONDAVEN illustre bien cette situation : ce n'est pas la voiture elle-même qui fournit une satisfaction a son possesseur, mais les services rendus par tel modèle de voiture sous forme de confort, prestige, vitesse,... services appréciés subjectivement par le consommateur11.

Selon le modèle proposé par Gary BECKER, le consommateur apparaIt comme le producteur de sa propre utilité. Il dégage une similarité entre le comportement d'un consommateur et celui d'un producteur.

I.2. HETEROGENEITE DU PRODUIT ET CONCURRENCE
MONOPOLISTIQUE

Etant donné que la concurrence pure et parfaite n'existe pratiquement qu'en théorie, on le considère comme une référence, vers lequel il convient d'aller, pour permettre le bon fonctionnement du marché de concurrence. Cette situation engendre par le même fait plusieurs sortes des marchés imparfaites, dont la concurrence monopolistique.

I.2.1 Definition

La concurrence monopolistique désigne une situation oCi un grand nombre d'entreprises concurrentes parviennent a acquérir un certain pouvoir de monopole grace a la différenciation de leurs produits12.

Ceci conduit a souligner que la concurrence monopolistique est un régime de concurrence hybride, entre le monopole et la concurrence pure et parfaite.

Il y a concurrence monopolistique lorsque les trois conditions suivantes sont réunies13 :

> Il y a libre entrée et libre sortie des firmes dans l'industrie. La concurrence aboutit donc inexorablement dans le long terme a l'égalisation de la recette moyenne et du coüt moyen (équilibre a profit nul).

11 LECAILLON J. et PONDAVEN C. , Analyse micro-economique, Nouv. éd. rev. et augm, Ed.Cujas, Paris, 1998

12 SENZIRA NAHAYO, élément d'économie politique II, cours inédit, UNIGOM, 2009-2010 P 46

13 DAVID CAYLA, La théorie de la concurrence monopolistique : Une perspective pour un approfondissement des theories de la firme, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, paris, Septembre 2003

> Chaque firme dispose de sa propre clientele (demande résiduelle). L'importance de cette clientele dépend du nombre de concurrents sur le marché et du degré de différenciation de leurs produits.

> Chaque entreprise considère les prix de ses concurrents comme donnés. Elle ignore donc l'impact de son propre prix sur celui des autres firmes ; ce qui revient a dire qu'elle n'a pas de comportement stratégique, en raison du grand nombre de concurrents présents sur le marché.

Contrairement a la concurrence pure et parfaite, la concurrence monopolistique reste compatible avec l'existence de firmes exhibant des coüts moyens décroissants : en effet, aucune firme ne peut capter l'intégralité de la clientele de ses concurrentes, en raison de la différenciation des biens régnant sur le marché.

I.2.2 Les sortes de différenciation des produits14

La suppression de l'hypothèse d'homogénéité conduit naturellement a étudier les conséquences de la différenciation des produits. Deux niveau de différenciation sont généralement envisagés : la différenciation horizontale qui étudie la spécification se biens similaires et découle de l'analyse initiale de Harold HOTTELING et la différenciation verticale qui porte sur la qualité du produit et résulte des travaux de CHAMBERLAIN.

1. Différenciation horizontale

La différenciation horizontale concerne les différentes

spécifications des produits dont la qualité et le prix sont par ailleurs identiques (un stylo bleu ou noir, les vacances dans les collines de Masisi ou dans la plaine de la Ruzizi). Le consommateur va choisir entre les différentes spécifications suivant ses goüts ou la localisation du bien.

14 MONTOUSE M. et all, Microéconomie, é d. Bréal, Paris, 1999, P.191-193,

2. Différenciation verticale

Le principe de la différenciation verticale conduit a distinguer les biens par leur qualité intrinsèque. Les biens sont alors différenciés par des caractéristiques physiques (certains produits sont de meilleurs qualité que d'autres) ou subjectives (des produits pressentent une meilleure image de marque) qui permettent aux consommateurs de reconnaItre une hiérarchie entre les différents biens.

L'analyse de la différenciation en microéconomie permet d'étudier le choix par les producteurs de la qualité offerte et du prix de vente de leurs produits. Dans ce type d'analyse on admet que les consommateurs préfèrent toujours, entre deux biens, celui qui présente la meilleure qualité.

Formellement, la concurrence monopolistique repose sur la disparition d'une seule hypothèse du modèle de concurrence parfaite : l'hypothèse d'homogénéité des produits. Ainsi en concurrence monopolistique, toutes les entreprises produisent des biens différenciés. Cette différenciation peut être objective et découler des caractéristiques du produit ou de sa localisation ; elle peut aussi être subjective et dépendre uniquement de la perception qu'en ont les consommateurs, différenciation auxquels contribuent la marque ou la publicité.

I.2.3 Le marché en concurrence monopolistique

En situation de concurrence monopolistique, aucune barrière n'existe ni a l'entrée ni a la sortie du marché. Cependant, la nécessité de différencier son produit entraIne des actions ne se rapportant pas au prix, qui, si elles échouent, pourraient faire sortir l'entreprise du marché en raison des coüts supplémentaires.

1. La demande en concurrence monopolistique

La demande en concurrence monopolistique résulte de la préférence des clients pour les caractéristiques du produit différencié. Cependant, parce qu'il y a beaucoup de produits de remplacement aisément disponibles, la demande est fortement élastique. Graphiquement, ceci

signifie que la courbe de la demande d'une entreprise en concurrence monopolistique est plus plate que celle qu'on observée en cas de monopole.

2. l'équilibre de court terme et long terme15

L'entreprise en concurrence monopolistique comme nous l'avons soulignée plus haut, se comporte en monopole sur le marché de sa marque ou de sa variété lorsqu'il a réussi la différenciation et cela lui confère une demande donnée par pJ= pJ(q).

Comme le marché comporte plusieurs entreprises (N), considérons une entreprise j.

Le profit de l'entreprise s'écrit ?j= RTj-CTj = RTj(qj)- CTj(qj).

*

?

A l'équilibre l'entreprise produit une quantité q*j telle que ? ? 0

d q j = dqj

Ceci a pour implication [ ( ) ( ) ] 0

d RT q CT q *

j * - =

j

dq j

 

Rm j q j = Cm j q j

( * ) ( * )

Nous constatons que l'entreprise produit la quantité *

q j qui

égalise la recette marginale et le coüt marginal.

Sur ce il sied de souligner que cette situation constitue une réalité de court terme

L'équilibre a long terme d'une entreprise en concurrence monopolistique est situé là oCi la demande est tangente a la courbe du coüt total moyen. A ce point, il n'y a aucun bénéfice. Dans le cas d'un bénéfice (si la demande est au-dessus de la courbe du coüt total moyen), de nouvelles entreprises entreraient dans le marché et réduiraient la demande de chaque compagnie. En cas de perte (quand la demande est au-dessous du coüt total moyen), des entreprises quitteraient le marché, la demande et le prix pour chaque entreprise restante s'élèveraient. Les entreprises peuvent, cependant, maintenir leurs bénéfices en agissant sur autre chose que les prix.

15 SENZIRA NAHAYO, Op.Cit, P. 47,48

Figure No 01 : Equilibre en concurrence monopolistique

P* jC

CMJ

RMJ, Rmj, CMj, Cmj

Cmj

E

P* j LT =CM

RMJ

ELT

PLT

QLT Q* LT

0

Qj

Rmj

RmLT

En égalisant la recette marginale et le coüt marginal, l'entreprise atteint son point d'équilibre de court terme au point E. Tant qu'il existe une possibilité de profit, les entreprises continuent d'entrer sur le marché, ce qui a pour effet d'accroItre l'intensité de la concurrence.

En consequence, la courbe de demande des entreprises du secteur se déplace vers la gauche et sa pente diminue. Ce mécanisme se poursuit jusqu'à ce que le profit disparaisse, c'est a dire sur la figure, jusqu'au niveau oCi la courbe de revenu moyen soit tangente a la courbe de coüt moyen et nous avons l'Equilibre de long terme ELT.

I.3 DEFINITION ET EVOLUTION DU CONCEPT DE

MARQUE

I.3.1 Définition16

Pour l'Organisation Mondiale de la Propriété Industrielle (OMPI), la marque est un signe servant a distinguer les produits ou les services d'une entreprise de ceux d'autres entreprises.

De cette définition, nous retenons les deux éléments essentiels de la marque : son caractère distinctif et l'indication de provenance qu'elle véhicule.

Il faut notamment dire qu'il existe une nette différence entre la

marque et :

- Le nom du produit vendu (qui correspond en général a une réglementation juridique précise). A titre d'exemple, le fait d'écrire << téléphone mobile>> garantie que ce produit est fabriqué pour permettre une communication a distance,

- Les noms d'origine indiquant la provenance du produit, par exemple : vins de Bordeaux, fromage de Masisi, etc.

- Les signes de qualité qui attestent que le produit correspond bien a certains critères définis par un cahier des charges.

I.3.2 Histoire des marques17

Les origines de la marque sont très lointaines. Les fouilles archéologiques ont mis en évidence que certains artisans, en Egypte ou en Grèce, avaient déjà pour habitude de signer leur production en y apportant une marque distinctive. Nombreuses sont les marques, a l'époque romaine, figurant sur les tuiles ou les orpecules d'amphores. Toutefois, les caractéristiques de la marque moderne sont autrement plus élaborées que cette simple technique d'identification. Elles procèdent d'une évolution historique échelonnée.

16 ASKER D. et LENDREVIC J., le management du capital-marque, Dalloz,,Pari, 1995

17 http://www.prodimarques.com/documentation/histoire des marques. php, consultée le dimanche 09 mai 2010

A. Au moyen Age

Le régime des corporations imposait aux artisans que leurs produits satisfassent a des critères de qualité définis par la profession. Les corporations disposaient du monopole a cette époque, des ventes et toute concurrence était interdite entre leurs membres. Le sceau de la corporation témoignait alors de la qualité du produit tandis que les artisans n'étaient pas encouragés a valoriser leur propre marque.

Du fait du développement des échanges avec l'étranger, la marque du fabricant (lorsqu'elle figurait) constituait une garantie et représentait une protection contre les contrefacteurs.

B. Avec la revolution industrielle

Avec l'intensification des échanges, la fonction commerciale qui était jusqu'alors la préoccupation exclusive des marchands, devient également celle des industriels a la recherche des nouveaux débouchés. C'est ainsi qu'apparaIt les premières formes de publicité ainsi que les premières marques modernes. Par exemple le Briquet de süreté de << Phénix >> en 1825, les bougies de << l'étoile *. Mais la marque n'est encore le fait que de quelques précurseurs : elle se cantonne a un role de signature.

La promotion moderne de la marque commence entre 1880 et 1900, époque oCi le savonnier britannique Lever développe une intense campagne de réclame sur sa première marque << Sunlight>> qui verra ses ventes progresser de 3.000 tonnes en 1886 a 60.000 en 1910.

Ere de progrès technique et de marketing, le 20e siècle suscite l'innovation et la création de gammes de produits de consommation et équipement de toutes sortes.

Dans tous ces nouveaux domaines, des marques sont créées. Leur publicité s'appuie notamment sur cette nouveauté et grace au progrès technique dont elles sont issues.

Les marques sont ainsi l'une des manifestations les plus représentatives de l'économie moderne. Elles ont pénétrées notre

vocabulaire tel que BIC, Bretelle, Klaxon,...Beaucoup d'autres se battent pour ne pas tomber dans le langage courant.

I.3.3 Théorie marketing de la marque18

L'essor des marques coincide avec l'avènement des marchés de masse et le développement du marketing, aux Etats-Unis déjà vers le xxeme siècle et en Europe a partir des années cinquante.

C'est ainsi que des très grands groupes ont bâti leur puissance sur des portefeuilles de marques fortes.

Si le marketing est l'outil de la marque, ce sont, paradoxalement, les financiers qui, dans les années quatre-vingt, ont attiré l'attention sur la valeur des marques et la nécessité de concevoir des stratégies de marque a long terme. C'est en restructurant des groupes et en vendant des marques que l'on a pris conscience de leur valeur financière. Ainsi, la marque Perrier a été cédée a Nestlé pour 15,5 milliards de franc.

I.3.3.1 Les fonctions des marques

La marque a pour fonction de créer de la valeur pour le consommateur tout comme pour l'entreprise.

1. la marque crée de la valeur pour le consommateur. A. la marque est un contrat ou une garantie

Elle constitue une garantie d'origine et une garantie de qualité. Plus exactement, elle garantit au consommateur un standard uniforme de performances, quel que soit le lieu d'achat et le mode de distribution. La marque diminue le risque perçu par le consommateur. Son role est donc particulièrement important lorsque l'implication du consommateur est forte et lorsque le consommateur a des difficultés pour évaluer a priori les performances du produit.

18 LENDREVIC J., LINDON D. , Op.Cit. P. 608-610

B. la marque valorise les consommateurs (personnalisation)

Pour les achats dits a statut social, comme les vêtements, les alcools, les produits de luxe, etc. la plus value apportée par la marque est essentiel. Elle valorise celui qui la porte ou la consomme. Elle transporte sa propre identité sur les personnes. Elle met en oeuvre un double processus d'identification et de projection. Certains se reconnaissent mieux avec un téléphone de marque Samsung qu'avec un Motorola.

C. la marque favorise la reconnaissance des produits (rep€rage)

Dans une offre souvent pléthorique et banalisé, avec des produits proches, parfois difficilement différenciable comme certains alcools (vin et whisky,...), produits d'entretien, etc., les marques avec leurs identité graphiques propre et facilement reconnaissables sont des points de repère qui balisent les actes d'achat. On se decide pour un achat, on choisit entre des marques. Leur signalétique permet de les reconnaItre. La marque simplifie la tache des consommateurs, notamment pour les achats répétitifs ; elle favorise la fidélisation.

B. la marque diff€rencie les produits en leur donnant du sens (identification)

Entre deux produits, pourtant techniquement très proche, il y a la difference de sens que le consommateur donne a chacun d'entre eux par leurs images de marque. Il faut savoir que dans une marque il y a la mémoire de ses anciens produits, de ses coups d'éclats publicitaires, de ses jours heureux et parfois malheureux lorsqu'elle a traverse des crises.

2. La marque crée de la valeur pour l'entreprise

A. La marque a une valeur commerciale

La marque est un actif négociable soit par la vente (on a vu plus haut que cela pouvait représenter des sommes considérables), soit par l'allocation de la marque (licence de marques).

La marque est un fonds de commerce, car les consommateurs sont souvent attaches aux marques plus qu'aux entreprises qui les fabriquent.

Les marques puissantes jouent un effet de leviers important sur l'efficacité des dépenses marketing : publicité, promotion, etc. la marque constitue l'un des rares moyens dont dispose les producteurs pour s'imposer aux distributeurs sans trop égratigner les marges.

La marque forte permet de vendre plus cher (price premium ou prime de prix autorisé par la marque). Les consommateurs acceptent de payer pour les qualités attribuer a la marque.

B. L'image de la marque rejaillit sur celle de l'entreprise, en interne et en externe

La marque peut développer un puissant sentiment d'appartenance pour le personnel d'une entreprise. On est fier de travailler pour une marque de grande notoriété.

Une marque forte aide la communication de recrutement en attirant les meilleurs candidats. Une marque discréditée les repousse.

Une marque forte a une influence importante sur la communication financière, car le cours d'une action intègre l'image d'une marque. Cela explique, entre autres, que certaines firmes changes de nom pour être coté en bourse sous leur marque le plus connu : CGE s'est transformée en Alcatel-Alsthom, ...

I.3.3.2 L'alliance des marques19

La cooperation entre marques est devenue une pratique courante en marketing. Les alliances de marques, et plus particulièrement les operations de co-branding, peuvent être profitables pour chacune des marques. Les conditions de succès de ces nouvelles formes de collaboration resident notamment dans le choix judicieux de la marque partenaire, et dans la pertinence et l'originalité de l'offre proposée aux consommateurs.

19 19 http://www.prodimarques.com/documentation/aliance-des-marques. php, consulté le dimanche 09 mai 2010

Les alliances de marques prolifèrent. Ces operations ne visent pas simplement a développer une forme d'affinité entre les marques ; elles doivent être fondées sur une creation de valeur partagée qui peut reposer sur la recherche de notoriété, sur l'endossement de nouveaux attributs, sur la mise en avant de l'un des composants majeurs du produit, ou sur la mise en commun de compétences pour le développement de nouveaux produits. Les formules sont variées et sont adaptables aux différents stades de développement des produits concernés.

Tableau No 1 : Les strategies d'alliances de marques

Stades de
développement
du produit

Types
d'alliances

Variantes stratégiques

Conception

Développement
Partagé

Strategie monolithique : le produit est dénommé par un nom unique et nouveau, indépendant des deux marques.

Strategie d'endossement : permet a l'une des marques alliées d'authentifier le produit.

Denomination

Co-marquage

Type fonctionnel : stratégie de marque qui consiste a associer a la marque du fabricant la marque de l'un de ses

principaux composants.

Type symbolique : stratégie de marque qui consiste a associer

a la marque du fabricant une seconde marque génératrice

d'attributs symboliques additionnels.

Communication

Communication
Conjointe

Publicité jointe : deux marques groupent leurs ressources pour

développer une campagne publicitaire commune.

Promotion couple : les marques s'associent pour mettre en place une operation promotionnelle inter-marques.

20 CEGARRA J. , Alliances de marques : Quel Profit Pour Les Marques Partenaires, Dalloz, Paris, 2004

1. Ie développement partagé

Ce type d'alliance consiste en une association au stade de la conception du produit par la mise en commun de potentiels de recherche ou de développement. Cette forme d'alliance est fondée sur l'association de plusieurs savoir-faire. Le modèle automobile Smart est l'exemple d'une stratégie monolithique qui consiste a dénommer le produit par un nom indépendant de chacune des marques a l'origine du produit, même s'il est ici possible d'identifier le << S >> de Swatch et le << M >> de Mercedes dans la nouvelle marque. La stratégie d'endossement, par contre, doit aboutir a l'identification d'une seule des marques partenaires.

2. Ie co-marquage

Ce type d'alliance consiste a associer une seconde marque (marque invitée) a la marque du producteur du produit ou du service (marque accueil) sur un ou plusieurs produits.

Le co-marquage fonctionnel permet au fabricant du produit de tirer profit du capital de la marque de l'un de ses composants essentiels, et de mettre ainsi en avant l'originalité du produit. C'est ainsi qu'un rasoir Philips intègre la crème hydratante Nivéa, ou encore que plusieurs marques d'ordinateurs intègrent le microprocesseur Intel.

Le co-marquage symbolique vise essentiellement a transférer certains attributs symboliques de la marque invitée sur la marque accueil. Ce type d'alliance est très utilisé dans le secteur automobile oCi un modèle de véhicule peut faire évoluer son positionnement et son image au gre des marques qui lui sont associées.

3. Ia communication conjointe

Ce système n'implique aucune collaboration au niveau de la conception des produits. Dans cette dernière forme d'alliances, les marques associent leurs ressources uniquement pour développer une campagne publicitaire ou promotionnelle commune.

La publicité jointe peut prendre la forme d'une campagne de préconisation d'une marque par une ou plusieurs autres.

1.3.3.3 la notoriété d'une marque21

La notoriété mesure la presence a l'esprit spontanée ou assistée du nom de marque. Elle suppose en outre que le consommateur est capable de relier le nom de marque a un produit ou un domaine majeur d'activités de la marque.

Il existe trois niveau de notoriété : la notoriété assistée, la

notoriété spontanée et le top of mind ou notoriété de premier rang.

- La notoriété spontanée : elle se mesure par le pourcentage des

personnes capables de citer spontanément le nom de la marque

lorsqu'on évoque le secteur d'activités ou le segment de la marque.

- La notoriété assistée : cette notoriété se mesure par la presentation

aux personnes interrogées d'une liste de marque et on leur demande

d'indiquer la marque qu'ils connaissent.

- Le << top of mind >> : cette notoriété se mesure par le pourcentage de personnes qui, en réponse a la question de citer les marques qu'elles connaissent, citent spontanément la marque en premier.

21 21 LENDREVIC J, LINDON D., Op.Cit. P. 610-611

CHAPITRE DEUXIEME :

MARCHE DU TELEPHONE PORTABLE DANS LA
VILLE DE GOMA

II.1 GENERALITE SUR LE TELEPHONE MOBILE

La téléphonie mobile est fondée sur la radiotéléphonie, c'est-àdire la transmission de la voix a l'aide d'onde radioélectrique (fréquences dans la bande des 900 et 1 800 MHz) entre une base relais qui couvre une zone de plusieurs dizaines de kilomètres de rayon et le téléphone mobile de l'utilisateur.

Les premiers systèmes mobiles fonctionnaient en mode analogique. Les terminaux étaient de taille importante, seulement utilisable dans les automobiles oCi ils occupaient une partie du coffre et profitaient de l'alimentation électrique du véhicule.

Les systèmes mobiles actuels fonctionnent en mode numérique : la voix est échantillonnée, numérisée et transmise sous forme de bits, puis re-synthétisée au niveau de la reception. Les progrès de la microélectronique ont permis de réduire la taille des téléphones mobiles a un format de poche. L'avantage des systèmes numériques sont la baisse du prix des terminaux, l'augmentation des services, l'augmentation du nombre d'abonnés et enfin une meilleure qualité de reception de la voix22.

II.1.1 Definition

Un téléphone mobile, également appelé téléphone portable (ou simplement mobile et portable), téléphone cellulaire (en Amérique du Nord), permet de communiquer par téléphone sans être relié par cable a une centrale. Les sons sont transmis par des ondes électromagnétiques dans un réseau spécifique. On peut donc communiquer de tout lieu oCi une antenne de relais capte les emissions de l'appareil utilisé.

22 http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/telecoms-et-mobilite/200911/30/01-926288-un-telephone-mobile.php

II.1.2 Historique23

II.1.2.1 La creation du téléphone

On ne peut pas parler de la creation du téléphone mobile sans pour autant commencer par le téléphone fixe qui est son frère aIné. C'est ainsi qu'après les merveilleux télégraphes qui peuvent reproduire a distance l'écriture de tel ou tel individu, et même les dessins plus ou moins compliqués.

Johann Philipp Reis présente en 1860 un appareil, permettant de transmettre a distance les sons et la voix grace au courant électrique. Cet appareil se compose de deux parties que Philipp Reiss, dans un document de 1863 désigne par téléphone (émetteur) et appareil de reproduction (récepteur).

Malgré une demonstration devant l'association de physique de Francfort en 1864, Reis n'a pas été considéré comme l'inventeur du téléphone. C'est dü au fait qu'il n'a pas réussi a vendre son projet et a améliorer son appareil afin de lui trouver une utilisation pratique. En revanche on lui doit le mot "téléphone".

Le 1er mai 1850, Antonio MEUCCI, ingénieur d'origine italienne, débarque a New York.

Peu de temps après il realise une installation destinée a son épouse, paralysée par des crises d'arthrite : il s'agit d'un appareil permettant de transporter le son entre son bureau et la chambre de sa femme. Il le nomme "Télettrophone".

Quelques années plus tard, il propose une demonstration de son invention a Edward B. Grant, vice-président de la Western Union Telegraph Company, qui lui offre d'utiliser ses locaux et d'y entreposer son materiel. Grant demande aussi a examiner les plans. Une fois ceux-ci en sa possession, Grant repousse systématiquement la date de la demonstration.

En mars 1876, Graham Bell depose le brevet du téléphone! Grosse coincidence: il travaillait dans le laboratoire oCi MEUCCI avait entreposé ses appareils. Elisha Gray déposa un brevet pour une invention

23 www.wikipedia/histoire-telephone.php, consulté le 14 mai 2010

équivalente deux heures plus tot, le même jour que Graham Bell. Le brevet de Bell aurait cependant été examine immédiatement a la demande de son avocat, tandis que celui de Gray ne fut examine que le lendemain. Tous les procès intentés par ce dernier pour faire reconnaItre sa paternité se soldèrent toutefois par un avis en sa défaveur et la paternité officielle de l'invention fut attribuée a Alexandre Graham Bell.

Bell n'a peut-être pas inventé le téléphone, mais en tous cas, c'est a lui que l'on doit les premieres experimentations publiques, et c'est lui qui a développé cette invention et l'a fait connaItre dans le monde entier.

II.1.2.2 La création du téléphone "mobile"24

Contrairement au téléphone filaire, son aIné, on ne peut pas conférer au téléphone mobile le statut d'invention. En effet, même si la paternité est généralement attribuée a Motorola, il s'agit plus de l'association de plusieurs techniques que d'une réelle invention.

Depuis longtemps, les communications vocales par ondes radioélectriques étaient possibles grace aux découvertes de Maxwell, aux techniques de Marconi, et a l'invention du tube électronique par Lee de Forest. Cependant, l'une des differences majeures par rapport au téléphone était le mode de fonctionnement : chaque interlocuteur devait attendre son tour pour parler (fonctionnement type talkie walkie). Ce mode, appelé alternat, rendait les communications austères. Il fallut attendre l'arrivée d'un composant special, un filtre dit duplexeur pour rendre possible l'émission et la reception simultanée dans une bande de fréquence identique. Des lors, il était possible de concevoir des équipements "transportables", libérant ainsi le téléphone de son fil historique.

Cependant, deux problèmes restèrent insolubles jusqu'à assez récemment. L'énergie nécessaire pour émettre était importante, et donc rendait illusoire l'utilisation sur piles. De plus, l'antenne devait mesurer plus d'un metre. Difficile d'imaginer loger une batterie de véhicule et l'antenne dans une mallette.

24 http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9phone consult le dimanche 20 juin 2010 a 15hoo'

Ces raisons ont contraint le téléphone mobile a trouver refuge dans les véhicules, seuls capables d'héberger le système radio, de fournir l'énergie et la base de l'imposante antenne "fouet". Le téléphone de voiture était né.

Le premier réseau commercial du téléphone de voiture voit le jour en 1956. Il s'agit d'un réseau manuel, nécessitant l'intervention d'une opératrice. Le téléphone est très dépouillé : un combine de type U43 repose sur une base, laquelle comprend un interrupteur de mise en service, et deux voyants, un vert, et un rouge. Le réseau fonctionne dans la bande des 150 Mhz sur une fréquence unique. Lorsqu'un abonné "prend la ligne", tous les autres postes voient leur voyant rouge s'allumer : passer un appel leur est alors impossible. L'abonné ayant pris la ligne demande le numéro de son correspondant a l'opératrice, laquelle s'occupe d'appeler le destinataire, et de mettre en relation les deux interlocuteurs. A la fin de l'appel, le raccroché libère le canal radio, et tous les abonnés au service voient le voyant vert s'allumer : il est alors possible de passer un appel.

Le prix, la complexité, la limite de portée réservent ce service a un très petit nombre : lorsque le service manuel est arrêté en 1973, il compte 500 abonnés.

Le téléphone portable n'est pas, a proprement parler, une invention comme précisé plus haut mais un objet né de l'association de plusieurs technologies (dont certaines étaient connues depuis la fin des années 40). Les origines de cette innovation remontent a la technologie radio qui a été développée a partir des années 1940.

En effet, les téléphones portables utilisent des ondes électromagnétiques, tout comme le réseau pour la radio, la Télévision et les autres réseaux de communication dédiés aux gendarmes ou aux ambulanciers.

Des 1947, une invention decisive intervient avec la creation des cellules hexagonales pour les téléphones de Bell LABS, qui transmettent et reçoivent des signaux dans trois directions.

L'invention du Téléphone mobile est généralement attribuée au Docteur
Martin Cooper, alors directeur de la recherche et du développement chez

Motorola. Il serait la Premiere personne a avoir passé un appel sur un Téléphone cellulaire en avril 1973.

Il fallut pourtant attendre encore plusieurs années pour que les téléphones soient suffisamment miniaturisés pour pouvoir être qualifiés de "mobiles".

C'est en 1983 que Motorola a lancé aux Etats-Unis le premier véritable Téléphone portable : le Motorola DynaTAC 8000X.

Ce Téléphone extrêmement léger pour l'époque a nécessité 15 années de développement avec l'aide du Dr Martin Cooper et plus de 100 millions de dollars en coüts de recherche.

Ce n'est qu'au début des années 1990 que les téléphones cellulaires sont

devenus assez petits et assez bon marché pour intéresser le consommateur moyen.

II.1.3 Caractéristiques du téléphone portable

Sa fonction d'usage est la communication vocale mais le téléphone mobile permet d'envoyer des messages succincts, désignés SMS. Avec l'évolution de l'électronique, le texte a pu être agrémenté d'images, puis de photographies, de sons et de vidéos. Des équipements embarqués associés a des services a distances permettent aussi de :

· Lire et rédiger des emails

· Naviguer sur Internet

· Jouer

· Photographier et enregistrer des vidéos

· Ecouter de la musique

· Regarder la télévision

· Assister a la navigation

· etc.

II.2 M.1RCHE DE TELEPHONE MOBILE .1 GOM.1

Une breve presentation de la ville de Goma s'avère importante étant donné que celle-ci constitue le lieu de notre étude et ainsi permettre nos lecteurs de situer notre étude dans l'espace.

II.2.1 Brève présentation de la ville Coma

La ville de Goma couvre une superficie de 452 km2. Elle est située au sud de l'Equateur entre 10 41» de latitude sud et 290 de longitude Est. Son climat est tempéré et son relief accidenté, variant entre 1401 m d'altitude au bord du lac et 2000 m d'altitude au nord vers le point de jonction avec la collectivité-chefferie de Bakumu dans le territoire de Nyiragongo.

Le concept << Goma >> étymologiquement serait tire de la deformation de << Ngoma >> qui, en swahili, signifie <<Tambour *. Le son de cet instrument a été rapproché a celui d'une eruption volcanique. Pour se souvenir de ce bruit, le premier village qui a été implanté au fond des monts Virunga a été dénommé << Ngoma *.

Vers les années 1900, sous l'Etat indépendant du Congo, les contacts avec les colonisateurs s'intensifiaient. C'est ainsi qu'en 1906, le fameux village devient un poste belge en face d'un poste allemand de Gisenyi. Ce nouveau poste devrait jouer un role militaire afin d'éviter une probable invasion étrangère puis, plus tard, devenir un office de l'Etat civil. Il devrait servir en outre de port d'étape pour le transbordement des produits agricoles et des matériels de construction provenant ou a destination de Bukavu. Il fonctionne alors comme poste d'Etat dépendant du territoire de Rutshuru.

Retenons cependant que c'est au cours des premieres années de l'indépendance que le centre de Goma devient le chef-lieu du district (sous region) du Nord-Kivu.

La ville de Goma a été crée par ordonnance Numéro 88-170 du 15 novembre 1988 fixant les chefs-lieux de la province du Nord-Kivu, et par

entité administrative décentralisée conformément a l'article 52 de l'ordonnance loi numéro 82-006 du 25 février 1982.

Conformément a l'ordonnance loi numéro 88-127 du 22 mai 1989 fixant le nombre, la denomination de ses zones urbaines (commune) et de ses quartiers, la ville de Goma est limitée au nord par le territoire de Nyiragongo, au sud par le lac Kivu, a l'Est par la République du Rwanda (prefecture de Gisenyi) et a l'Ouest par le territoire de Masisi.

La ville de Goma compte deux communes a savoir : la commune de Goma et celle de Karisimbi, qui a leur tours sont subdivisées en quartier, cellule et avenue.

Tableau No 2 : Commune et quartier de la ville de Goma

Communes

Quartiers

 

HIMBI I & II

 

KATINDO

 

KYESHERO

GOMA

LAC VERT

 

LE VOLCAN

 

MAPENDO

 

MIKENO

 

BUJOVU

 

KAHEMBE

 

KATOYI

 

MABANGA NORD

 

MABANGA SUD

KARISIMBI

MAJENGO

 

MUGUNGA

 

MURARA

 

NDOSHO

 

VIRUNGA

Source: Archives de la mairie de Goma

La situation géographique de la province du Nord Kivu et celle de la ville Goma en particulier lui confèrent une position économique non négligeable et fait d'elle une veritable plaque tournante de la communication interrégionale, voire internationale. Il ressort qu'elle dispose des moyens de communication terrestres, lacustres et aériens. En effet, la ville de Goma comme carrefour, elle est reliée aux centres commerciaux comme Butembo

et Bukavu. Elle a en outre, grace a un aéroport international, les contacts avec les grandes villes du pays et celles de l'extérieur.

II.2.2 Le marché de téléphone

II.2.2.1 Notion de marché

A. Definition

Un marché en économie est le lieu de confrontation entre une offre et une demande d'un bien ou d'un service qui permet de déterminer le prix d'échange (ou prix d'équilibre) de ce bien ou de ce service et les quantités qui seront échangées.

Au sens commercial large, le marché comprend tout l'environnement d'un produit ou d'une entreprise : fournisseurs, clients, banques, Etat, réglementations, technologie ; au sens commercial étroit, le marché est l'ensemble des consommateurs d'un produit sur un territoire géographique délimité et sur un laps de temps précis.

25A l'origine, le marché faisait référence au lieu réel (géographique) oCi s'opérait l'ensemble des transactions portant sur un produit ou un groupe de produits : les marchés agricoles, par exemple.

Le terme marché a était utilisé pour analyser, d'une façon générale comment se déterminaient le prix et la quantité de produits échangés. Le marché est alors le lieu idéal de la confrontation de l'offre et de la demande d'un produit.

La confrontation de l'offre et de la demande sur un marché fixe le prix et le volume des échanges. En admettant que la demande diminue lorsque le prix augmente et que l'offre augmente lorsque le prix augmente. La détermination du prix et de la quantité obéit a des modalités décrites par le graphique suivant :

25 COTTA A., Dictionnaire de science économique, éd. MAME, Paris, 1968 P. 294

Figure N° 2 : Representation graphique du marché

B.

OFFRE = g(P)

PRIX

P*

DEMANDE = f(P)

Q* QUANTITE

O

Classification des marches La classification des marches repose sur différents critères :

Tableau No3 : Classification des marches par rapport aux différents
critères

Critères

Marches

La destination du produit

Marché des biens de consommation, des biens de production...

.La nature physique du produit

Marché des biens industriels, des produits agricoles, des prestations de services...

Le degré de développement du marche

Marché nouveau, marché porteur, marché saturé...

La périodicité

Marché saisonnier, marché permanent

L'ampleur géographique

Marché local, regional, national, mondial...

C. Les formes de marché26

On appelle forme d'un marché, sa caractéristique définie par le nombre des acheteurs et le nombre des vendeurs. En se limitant par l'offre et la demande, a trois cas seulement : une infinite, un petit nombre et un

26 COTTA A., Op. Cit., P295

seul on obtient par association de l'offre et de la demande les neuf cas ou formes de marché suivants :

Tableau N° 4 : Formes de marché

OFFRE DEMANDE

INFINITE

QUELQUES-UNS

UN SEUL

INFINITE

concurrence parfaite

Oligopole

Monopole

QUELQUES- UNS

Oligopsone

Oligopole bilateral

Monopole contrarié

UN SEUL

Monopsone

Monopsone contrarié

Monopole bilateral

Chacune de ces formes est importante non pas pour définir les résultats de la confrontation générale de l'offre et de la demande, mais pour expliquer les problèmes qui se posent a chaque offreur ou demandeur. De la forme depend le comportement des entreprises qui offrent ou qui demandent.

II.2.2.2 Les marques de téléphones mobiles offerts à Coma

La ville de Goma regorge une multitude des boutiques et maisons qui propose a leur clientele des téléphones portables de différentes marques.

C'est ainsi que nous essaierons de presenter sous forme d'un tableau les différentes marques que nous avons pu identifier chez les vendeurs.

Tableau N° 5 : Les marques de téléphone mobile présente sur le
marché a Goma

MARQUE

N°

MARQUE

1

AIRNESS

19

NOKIA

2

ALCATEL

20

PANASONIC

3

APPLE

21

PHILIPS

4

BLACK BERRY

22

SAGEM

5

BLACKNERRY

23

SAMSUNG

6

BRANDO

24

SENDO

7

BIRD

25

SHARP

8

DORADO

26

SIEMENS

9

ERICKSON

27

SIMBA

10

G-TIDE

28

SMADL

11

INNOSTREAM

29

SONY

12

IPHONE

30

SONY ERICSSON

13

JABRA

31

TECHNO

14

KINGMAX

32

TRANSCEND

15

KRUSELL

33

XELIBRI

16

LG

34

ZTE

17

MOTOROLA

35

THURAYA

18

NEC

 
 

Source : Notre enquête

Cette liste n'est pas exhaustive, mais regorge la plus grande partie des marques présentes sur le marché des téléphones mobiles a Goma.

II.2.2.3 Ie circuit de distribution des téléphones portables a Goma

La fonction de distribution recouvre l'ensemble des actions qui visent a mettre le produit a la disposition des consommateurs dans des bonnes conditions.

Une bonne partie des biens manufactures ne sont pas vendus directement par leur producteur, mais par des entreprises commerciales, des réseaux de vendeurs.

A. Mission de la distribution27

La distribution des produits peut être assurée par les deux types de fonctions suivante : la fonction de gros et celle de detail.

Le grossiste est un commerçant qui achète et stocke les produits en grandes quantités pour les revendre aux détaillants voire aux collectivités.

La fonction de detail quant a elle, assure le pont entre le grossiste et les consommateurs finaux en proposant un assortiment des produits correspondant aux attentes de la clientele.

L'aspect physique de la distribution comprend le transport des produits des usines de fabrication aux magasins, leur manutention, le stockage dans des bonnes conditions de conservation. On parle aussi de fractionnement lors qu'il faut modifier les quantités produites en quantité propre a la vente.

B. Circuit de distribution

Le circuit de distribution est un ensemble des operations qui permettent d'acheminer un produit du stade final de la fabrication a sa prise en possession par le consommateur ou l'utilisateur. Le circuit ou canaux de distribution d'un produit représentent les chemins composes d'intermédiaires commerciaux, suivis par le produit de la production a la consommation.

La suite producteur, grossiste, semi-grossiste, détaillant, consommateur est la forme générale d'un circuit de distribution28.

27 CALME I. HAMELIN J. et All; Introduction à la gestion, Dunod, Paris, 2003 P. 102-103 ; cité par BIWAGA JACAN Chantal, Comportement des consommateurs de Goma, face aux produits différenciés de la Bralima. Cas de la boisson alcoolisée ; TFC inédit, UNIGOM, 2007-2008

On peut classer les différentes politiques de distribution qu'il

utilise, c'est-à-dire en fonction du nombre d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs finaux. C'est ainsi que le schema cidessous présente les différents types de circuit de distribution.

Figure No3 : les circuits de distribution29

CIRCUIT TRES COURT

PRODUCTEUR

CLIENT FINAL

DETAILLANT

CIRCUIT COURT

CIRCUIT LONG

DETAILLANT

GROSSISTE

Le marché de téléphone dans la ville de Goma connaIt deux forme de circuit de distribution dont l'un est long et c'est le plus frequent car la plus part des commerçants vont acheter les téléphones chez des grossistes au niveau des pays comme la chine, l'Emirat arabe uni, l'inde,...

Quant au circuit court, ce dernier est observe chez les firmes de télécommunication qui font directement des commandes chez les producteurs et procède ensuite a la vente directe des téléphones aux consommateurs finaux, souvent a des prix promotionnels. C'est comme cela par exemple que la société Zain propose sur le marché des téléphones de marque ZTE avec le logo Zain dessus.

28 COTTA A. , Op.cit, P155

29 CALME I. et HAMELIN J. et All, Op.cit, P107

CHAPITRE TROISIEME :

CHOIX DES CONSOMMATEURS FACE AUX
DIFFERENTES MARQUES DE TELEPHONE
PORTABLE A GOMA

III.1. PRESENTATION DE L'ETIDE

III.1.1 OBJECTIF

Notre étude a pour mission principale de décrire le comportement de choix des consommateurs des téléphones portables face aux multiples marques présentes sur le marché a Goma.

III.I.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE

A. Méthode

Dans le souci d'une meilleure explication des données, nous nous sommes servi des méthodes descriptives, explicatives et statistiques.

B. Technique

Afin de récolter les données nécessaires pour la réalisation de ce travail de recherche, nous nous sommes servi de la technique documentaire, du questionnaire et de l'interview libre.

La technique documentaire nous a permis d'éclairer certains concepts importants pour la comprehension du contexte de ce travail.

Le questionnaire quant a lui, est sous forme écrite et comporte des questions a categories fermées et ouvertes. Ce questionnaire comporte 15 items dont quatre d'ordre général et onze questions relatives a l'étude du choix des consommateurs face marques de téléphone mobile a Goma.

Sur terrain, 200 questionnaires ont été distribués et 196 ont été collecté soit un taux de retour de 98% et une mortalité expérimentale de 2%.

L'interview libre nous a permis d'aborder les vendeurs de téléphone qui faute de temps ne pouvaient pas répondre au questionnaire.

III.1.3 Population et échantillon

La population étant l'ensemble des éléments considérés dans une étude particulière, c'est-à-dire tout consommateur de téléphone portable dans la ville de Goma dans le cas précis de notre travail. Etant donnée qu'il est difficile voir impossible, d'observer toutes les données, surtout que les sujets sont nombreux et dispersés, c'est ainsi que nous nous sommes proposé d'enquêter un sous ensemble de cette population, qu'on appelle échantillon.

Notre échantillon extrait au sein de cette population est occasionnel ou accidentel de 196 sujets. Dans le cas d'un échantillon non probabiliste comme c'est le cas pour ce travail, les techniques statistiques qui sont obligatoire pour déterminer la taille de l'échantillon ne sont plus pertinentes.

111.1.4 Traitements statistiques prévus

a) Analyse univariée

Cette analyse portera sur chaque variable. Il s'agira de calculs de fréquences pour les variables qualitatives telles que les indicateurs sociodémographiques.

b) Analyse bivariée.

C'est a ce niveau qu'on pourra établir éventuellement des relations entre les variables qualitatives, notamment pour les variables concernant le comportement des consommateurs des marques de téléphone portable et les indicateurs socio-démographiques. Il s'agira du calcul du Khi2 c'est a dire du tableau de contingence.

III.2 ANALYSE UNIVARIEE

111.2.1 Les indicateurs socio-demographiques : Description de l'échantillon

Les tableaux qui suivent présentent les enquêtés selon différente critères, sexe, age, residence,...

Tableau No 6 : Repartition des enquêtés par commune et quartier

Commune

Quartier

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage
général

GOMA

KATINDO

26

22%

13%

HIMBI I

22

19%

11%

HIMBI II

20

17%

10%

KYESHERO

12

10%

6%

LE VOLCAN

28

24%

14%

MIKENO

8

7%

4%

S/Total

 

116

100%

59%

KARISIMBI

VIRUNGA

12

15%

6%

MABANGA NORD

18

23%

9%

NDOSHO

10

13%

5%

KATOYI

22

28%

11%

MABANGA SUD

8

10%

4%

KAHEMBE

10

13%

5%

S/Total

 

80

100%

41%

Tot. gén.

 

196

 

100%

Source : Notre enquête

Il ressort de ce tableau que sur les 196 personnes enquêtées, 59% soit habitent la commune de Goma alors que le 41% restant habitent la commune de Karisimbi. le quartier Le Volcan regorge 14% des enquêtés, 13% de cet échantillon restent dans le quartier Katindo ; 11% habitent le quartier Himbi I ; 6% restent dans le quartier Kyeshero, le quartier Mikeno regorge 4%, 10% restent dans le quartier Himbi II ; 9% resident dans le quartier Mabanga Nord ; 4% resident dans le quartier Mabanga Sud, 5%

- 45 -
habitent le quartier Kahembe ; le quartier Virunga referme 6% et le quartier

Ndosho regorge 5% alors que 11% habitent le quartier Katoyi. Tableau No 7 : Repartition des enquêtés par age

Age

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage
cumulé

[10 - 20[

26

13%

13%

[20 - 30[

116

59%

72%

[30 - 40[

36

18%

91%

>=40

18

9%

100%

Total

196

100%

 

Source : Notre enquête

En observant ce tableau qui reparti les enquêtés par tranche d'âge, nous constatons que le plus grand nombre soit 59% des consommateur des téléphones mobiles sont compris dans l'intervalle d'age de 20 a 29 ans ; 18% des enquêtés ont un age compris entre 30 et 39 ans ; 13% constitue la portion des consommateurs âgés de 10 a 19 ans alors que seulement 9% ont plus de 40 ans d'âge.

Tableau No8 : Repartition de l'échantillon par sexe

Sexe

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage
cumulé

Féminin

82

42%

42%

Masculin

114

58%

100%

Total

196

100%

 

Source : nos enquêtes

On note que 43% des individus consommateurs de téléphone portable sont des femmes alors que 58% est constitué des hommes.

Tableau No9 : Fréquences par categories socioprofessionnelles

 

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage cumulé

Chauffeur de voiture

12

6%

6%

Commerçant

18

9%

15%

Enseignant

15

8%

23%

Etudiant/Elève

100

51%

74%

Fonctionnaire de l'Etat

10

5%

79%

Gardien

4

2%

81%

Infirmier

6

3%

84%

Informaticien

6

3%

87%

Inactif

25

13%

100%

Total

196

100%

 

Source : Notre enquête

La majorité de l'échantillon est donc composée par les étudiants ou élève (51%), des commerçants (9%), des enseignants (8%), et des inactifs (13%), on note les faibles effectifs représentant les chauffeurs (6%), les agents du service public (5%), les gardiens (2%), les infirmiers (3%) et les informaticiens (3%)..

III.2.1 Connaissance générale sur les marques de téléphone mobile.

Tableau No10 : Le taux de notoriété des marques des téléphones
mobiles a Goma

Marque

Fréquence

pourcentage

NOKIA

194

99%

MOTOROLA

166

85%

SAMSUNG

124

63%

ZTE

122

62%

ERICKSON

46

23%

SIEMENS

36

18%

BLACK BERRY

32

16%

DORADO

32

16%

ALCATEL

30

15%

LG

18

9%

SONY-ERICKSON

18

9%

TECHNO

16

8%

SENDO

14

7%

SONY

12

6%

SIMBA

10

5%

BIRD

8

4%

I-PHONE

8

4%

G-TIDE

6

3%

XELIBRI

6

3%

PHILIPS

4

2%

SMADL

2

1%

Source : Notre enquête

On note de ce tableau que la marque qui jouit de la plus grande notoriété est la marque Nokia, dont 194 des personnes enquêtées sur 196 soit 99% connaissent cette marque et la relie au domaine de la télécommunication ; suivie de la marque Motorola (85%), Samsung (63%), ZTE (62%), Erickson (23%). Les marques les moins connues sont : SMADL

- 48 -
(1%), Philips (2%), Xelibri (3%), G-Tide (3%). Sur ce il sied de souligner,

qu'en se referant au tableau N° 04, nous constatons qu'il y a des marques de téléphone mobile qui sont présente sur le marché a Goma, mais ne jouissent d'aucune notoriété, tel est le cas des marques Brando, Kingmax, Nec, Transcend, Innostream et bien d'autres.

Le graphique qui suit permet de bien visualiser le niveau de notoriété spontanée atteint par chaque marque de téléphone.

2 5

2 0

1 5

1 0

5

Figure N 04: Taux de notoriete des marques de telephone mobile

Marques

Cette figure essaie de visualiser le niveau de notoriété des marques de téléphone mobile dans la ville de Goma. C'est ainsi que nous pouvons voir sur ce dernier que la marque Nokia, est celle la plus connue tendis que la marque comme Brando reste inconnue de la population de la ville de Goma.

Tableau No11 : Les marques de téléphone utilisées par les enquêtés

Marque

Fréquence

Pourcentage

Pourcentage
cumulé

BLACK BERRY

4

2%

2%

DORADO

4

2%

4%

G-TIDE

4

2%

6%

MOTOROLA

20

10%

16%

NOKIA

100

51%

67%

SAMSUNG

10

5%

72%

SIMBA

4

2%

74%

SMADL

4

2%

77%

TECHNO

4

2%

79%

THOMSON

4

2%

81%

ZTE

38

19%

100%

Total

196

100%

 

Source : Notre enquête

100 répondants admettent utiliser le téléphone de marque Nokia, 38 personnes utilisent la marque ZTE, la marque Motorola est utilisée par 20 enquêtés, 10 personnes utilisent la marque Samsung, les marques Simba, Smadl, Techno, G-Tide, Dorado, Black Berry et Thomson sont utilisées chacune par 4 répondants.

III.2.3 La variable « choix de la marque de téléphone »

Tableau No 12 : Auteur du choix de la marque du téléphone utilisé

Auteur du choix

fréquence

pourcentage

Pourcentage cumulé

vous-même

158

81%

81%

vos amis

8

4%

85%

vos parents/conjoints

30

15%

100%

TOTAL

196

100%

 

Source : Notre enquête

81% soit 158 des répondants affirment avoir été les auteurs du choix de la marque de téléphone portable qu'ils ont, tandis que 15% disent que c'est leurs parents ou conjoints qui ont choisis la marque de leur téléphone portable, seulement 4% des enquêtés ont eu recours a leurs amis pour effectuer le choix de la marque de leurs téléphones mobiles,.

Tableau No 13 : Raisons de choix de la marque

Raisons

Fréquence

Pourcentage

Conseils amis/parents

16

7%

Offre promotionnelle

40

18%

Bonne qualité de téléphone

122

56%

Fidélité a la marque

18

8%

Gout de prestige

16

7%

Imitation

6

3%

Total

218

100%

Source : Notre enquête

Ce tableau présente les raisons qui ont poussées les répondants a choisir la marque de leur téléphone portable. C'est ainsi que sur les 218 opinions des enquêtés, 56% revient a la bonne qualité du téléphone constitue une des raisons du choix de leurs téléphones mobile, 18% revient aux offres promotionnelles, 8% au simple fait d'être fidèle a une marque de

téléphone, 7% en raison du gout de prestige, 7% revient aux conseils d'amis et parent, en fin, 3% revient au fait d'imitation.

Tableau No14 : Choix fixe sur la marque a acheter

Position

Fréquence

Pourcentage

Oui

138

70%

Non

58

30%

TOTAL

196

100%

Source : Notre enquête

On note de l'observation de ce tableau que 138 répondants prennent une decision sur la marque du téléphone a acheter avant d'être sur le lieu de vente, alors que seulement 58 répondant prennent une decision sur le lieu de vente.

Tableau No 15 : Determinant du choix de la marque au lieu d'achat

Determinants

Fréquence

Pourcentage

Prix

40

69%

Conseils vendeurs

4

7%

Conseils de différentes personnes sur le lieu d achat

6

10%

Autres

8

14%

Total

58

100%

Source : Notre enquête

Sur les 58 répondant qui ont affirmés prendre une decision sur la marque de téléphone portable a acheter au lieu d'achat, 40 répondant soit 69% disent qu'il prennent leur decision en fonction du prix du téléphone, 6 soit 10% recours aux conseils des autres personnes présentes sur le lieu d'achat, seulement 4 soit 7% achètent en fonction des conseils du vendeur, , alors que 8 répondant soit 14% ont d'autres raisons.

- 53 -

Figure No 5: Les critères de choix de la marque de téléphone mobile

N o m d e l H m H rq u e

P r i x

P e r fr o m H n c e

R e n o m m é

O r i g i n H l i t é

1 8 %

3 1 % 1 8 % 1 6 % 2 0 % 1 4 %

3 7 % 2 0 % 1 7 % 1 9 % 6 %

5 6 %

2 0 %

6 0% 1 9% 1 2% 8 % 0%

4 2 %

2 0 %

1 3 %

1 3 %

9 % 1

6 %

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 9 0% 1 0 0 %

Nts

T r è s i m p o r t H n t P l u t o t i m p o r t H n t p e u i m p o r t H n t P H s d u t o u t i m p o r t H n t I n d i f f e r e n t

Cette figure présente les points de vue des répondants par rapport aux critères de choix en précisant le niveau d'importance accordé a chacun d'entre eux.

C'est ainsi que nous remarquons que 79% estime que la performance d'une marque de téléphone constitue le critère très important ou plutôt important suivie de l'originalité 76%, du prix 57%, du nom de la marque 49% et de la renommée 38%. Alors que 55% des répondants considèrent la renommée comme étant un critère peu important ou pas du tout important dans le choix d'une marque, ensuite vient le nom de la marque et le prix avec chacun 36% enfin suit l'originalité avec 22% et la performance 20%.

III.2.4 La variable «satisfaction »

Tableau No 16 : Satisfaction face a la marque de téléphone utilisée

Position

Fréquence

Pourcentage

Oui

144

73%

Non

34

17%

Indifferent

18

9%

TOTAL

196

100%

Source : Notre enquête

144 répondants soient 73% affirment être`satisfait de l'utilisation des marques de téléphones qu'ils utilisent, 34 répondant ne sont pas satisfait, alors que 18 enquêtées restent indifférents quant a la satisfaction qu'ils tirent de la marque de leurs téléphones mobiles.

Tableau No17 : Raisons de non satisfaction par rapport aux marques
de téléphone utilisées

Raisons

Fréquences

Pourcentage

Moins solide

8

24%

Mauvaise communication

4

12%

Pièces indisponibles

6

18%

Problème de batterie

6

18%

Code sur un réseau

10

29%

TOTAL

34

100%

Source : Notre enquête

Sur les 34 répondants qui ont affirmé ne pas être satisfait par la marque du téléphone utilisé, 29% donnent comme raison le fait que leurs téléphones soient codes sur un seul réseau et par ce fait il devient difficile de changer d'opérateur de télécommunication. 24% affirme que la fragilité de leurs téléphones constitue le frein a la satisfaction, 18% parle de l'indisponibilité des pièces de rechange, 18% donne comme raison le problème de conservation de l'énergie par leurs batteries de téléphone et 12% parle de mauvaise transmission dans la communication.

III.2.5 Effet de l'augmentation du revenu des enquêtés

Tableau No 18 : Comportement en cas d'augmentation de revenu

Effet

Fréquence

Pourcentage

Changer le téléphone pour un autre de même marque

56

29%

changer le téléphone pour un autre de marque différente

80

41%

garder son portable

54

27%

Autres

6

3%

Total

196

100%

Source : Notre enquête

Ce tableau nous montre la reaction des consommateurs face a une augmentation de leur revenu respectif, 41% disent qu'ils changerons leur téléphone pour un autre de`marque différente, 29% soit 56 répondants

affirment qu'ils changerons leur téléphone actuel pour une autre de même marque mais beaucoup plus performant, alors que 27% sont prêt a garder leur téléphone quelque soit la variation positive de leur revenu, et seulement 3% agiront d'une autre manière.

La suprématie de l'effectif pour ceux qui sont prêts a changer leur téléphone en raison de l'amélioration de leur revenu signifie que bon nombre des répondants utilisent leurs téléphones actuels faute d'un revenu consistant et qu'en cas d'une augmentation de ce dernier sera suivi une adaptation.

III.3 ANALYSE BIVJRIEE

L'analyse bivariée consiste a croiser les variables « de Choix » et les variables explicatives ; en d'autres termes, elle consiste a réaliser des Khi2 de façon a mettre en evidence les éventuelles dépendances existant entre ces variables. Ceci dans le but de verifier nos hypotheses.

Signalons que Certaines modalités de variables seront regroupées afin d'obtenir des Khi2 interprétables

III.3.1 Les facteurs de choix de la marque de téléphone

Tableau No 19 : Croisement marque utilisée et l'age du
consommateur

Tranche

d'âge

Marque

[ 10 - 20 [

[ 20 - 30[

>= 30

Total

Motorola

2

14

0

16

Samsung

6

2

0

8

Nokia

10

54

26

90

ZTE

0

8

12

20

Autres

0

16

4

20

Total

18

94

42

154

Source : Notre enquête

Ce tableau de contingence a un total de 154 répondants car seuls ces derniers ont procédés eux mêmes aux choix de la marque de leur téléphone mobile.

Testons a partir du test de Khi deux s'il y a indépendance entre

l'age du consommateur et la marque de téléphone mobile qu'il utilise.

Ho : il y a indépendance entre l'age et la marque de téléphone contre H1 : l'age et la marque utilisée sont dépendant.

Tableau des attendus

Tranche

d'âge Marque

[ 10 - 20 [

[ 20 - 30[

>= 30

Total

Motorola

2

10

4

16

Samsung

1

5

2

8

Nokia

11

55

24

90

ZTE

2

12

6

20

Autres

2

12

6

20

Total

18

94

42

154

Source : Nos calculs

x

? --

( )

O A

2

cal A

Xcal ? 2

( ) ( ) ( ) 4 7 ,9 8

2 2

-- 14 10

- 4 6

--

+ ... + =

2 10 6

Avec un degré de liberté Dl= (k-1) (h-1)= 8 et au seuil de signification

a= 5%

? 95 =

2 1 5,5 cfr table.

Comme X cal = 4 7 ,9 8 >=Xth =1 5,5 nous rejetons l'hypothèse nulle

et affirmons que la marque de téléphone utilisée depend de l'age du consommateur.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

C

 
 
 
 

x

2

 
 
 
 
 

4 7,9 8

 

0,4873

Soit 48,73%

 
 
 
 
 
 
 

?

 
 
 
 
 
 
 
 

x

2

+n

 
 
 
 

2 0 1,9 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ainsi nous affirmons une partie de notre hypothèse qui stipule que les facteurs personnels influent sur le choix d'une marque.

Tableau No 20 : Croisement de la marque utilisé et le sexe du
répondant

Sexe

Marque

Masculin

Féminin

Total

Motorola

10

6

16

Samsung

6

2

8

Nokia

68

22

90

ZTE

10

10

20

Autres

10

10

20

Total

104

50

154

Source : Notre enquête

Testons Ho : il y a indépendance entre la marque utilisée et le sexe du consommateur de téléphone, contre H1 : le sexe influence le choix d'une marque de téléphone.

Tableau des attendus

Sexe

Marque

Masculin

Féminin

Total

Motorola

11

5

16

Samsung

5

3

8

Nokia

61

29

90

ZTE

14

6

20

Autres

14

6

20

Total

104

50

154

Source : Nos calculs

%calcule 2

?

( ) ( ) ( ) 8 ,9

2 2 2

10 11

_ 6 5

_ 10 6

_

? + +

... =

11 5 6

Avec un degré de liberté de 4 au seuil de confiance a = 5% on a :

% 95 =

2 9,4 9 Cfr table

Vu que%2 calc : 8 ,9 2 : 9 ,4 9

< % , nous concluons qu'il y a

96

indépendance entre le sexe et la marque utilisée. Le sexe d'un

consommateur de téléphone portable n'a pas d'influence sur le choix qu'il fait sur la marque de son téléphone contrairement a l'âge.

Tableau No 21 : La catégorie socioprofessionnelle et le prix du
téléphone utilisé

Prix

Fonction

[ 10 - 50 [

[ 50 - 100 [

>= 100

Total

Actifs

36

20

4

60

Inactifs

66

54

16

136

Total

102

74

20

196

Source : Notre enquête

Testons Ho : il y a indépendance entre la catégorie socioprofessionnelle et le prix du téléphone utilisé, contre H1 : la catégorie socioprofessionnelle et le prix du téléphone utilisé sont dépendant.

Tableau des attendus

Prix Fonction

[ 10 - 50 [

[ 50 - 100 [

>= 100

Total

Actifs

31

23

6

60

Inactifs

71

51

14

136

Total

102

74

20

196

Source : Nos calculs

XC al =

2

( ) ( ) ( ) 2 ,6 9

2 2 2

36 31

_ 20 23

_ 16 14

_

+ + +

... =

31 23 14

Dl=2 et au seuil de signification a = 5%

? 95 =

2 5,9 9 Cfr table

Comme X cal : 2 ,6 9 < Xth :5 ,9 9 nous acceptons l'hypothèse nulle et confirmons que la catégorie socioprofessionnelle est indépendante du prix de

téléphone que possède un consommateur a Goma. Ceci revient a dire que bien que n'ayant pas une source de revenu permanent les inactifs (sans emplois, étudiants, élèves) ont en moyenne un téléphone de même valeur que les actifs.

III.3.2 L'attachement des consommateurs face aux marques
Tableau No 22 : Auteur de choix et niveau de satisfaction

Niveau de Satisfaction

Auteur

Satisfait

Non satisfait

indifferent

Total

Vous-même

128

16

10

154

Vos amis (es)

4

4

4

12

Vos parent ou votre conjoint

12

14

4

30

Total

144

34

18

196

Source : Notre enquête

Testons Ho : il y a indépendance entre l'auteur du choix de la marque de téléphone et le niveau de satisfaction atteint, contre H1 : l'auteur du choix de la marque de téléphone et le niveau de satisfaction sont en correlation.

Tableau des attendus

Niveau de satisfaction

Auteur

Satisfait

Non satisfait

indifferent

Total

Vous-même

113

27

14

154

Vos amis (es)

9

2

1

12

Vos parent ou votre conjoint

22

5

3

30

Total

144

34

18

196

2 2

_ (16 2 7 )

- (4 3) 2

-

+ + ?

...

113 27 3

(12 8 11 3 )

4 2,4 6

Avec Dl= 4 et un seuil de signification de a = 5%

 

2

th eo r

9,4 9

 
 
 

9,4 9

 
 
 
 
 
 

C

 
 
 

?

 

0,0461823

0,2149 soit 21,5%

 
 

9 ,4 9 196

+

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Etant donné que X 2 cal =42 ,46~X 2 theo = 9,49 nous rejetons l'hypothèse nul et affirmons que le fait que le choix d'une marque soit effectué par une personne influe a 21.5% sur le niveau de satisfaction du ressenti par le consommateur.

Tableau No 23 : Niveau de satisfaction et decision d'attachement a
une marque de téléphone

Niveau

Position

Satisfait

Non
satisfait

Indifferent

Total

Fidèle

Oui

94

8

6

108

Non

50

26

12

88

Total

144

34

18

196

Source : Notre enquête

Testons Ho : il y a indépendance entre le niveau de satisfaction ressenti par les consommateurs et la decision de rester fidèle a la marque de téléphone utilisée, contre H1 : le niveau de satisfaction et l'attachement a la marque de téléphone utilisé sont dépendant.

Tableau des attendus

Niveau

Position

Satisfait

Non
satisfait

Indifferent

Total

Fidèle

Oui

79

19

10

108

Non

65

15

8

88

Total

144

34

18

196

 

- 62 -

( ) ( ) ( ) 2 4 ,3 2

2 2 2

94 79

- 8 19

_ 12 8

C al -

2 -

? ? ?

... ?

79 19 8

Avec un seuil de signification a = 5% et Dl=2 on a :

% 2 Theorique = 5 ,9 9 Cfr table

Comme : 2 4 ,3 2

% 2 calcule >= % 2 : 5 ,99 Ho : rejetée

95

C

 
 

2 4 ,3 2

 

0,3322

Soit 33,22%

 
 

2 4 ,3 2 196

+

 
 
 
 
 
 
 

Nous rejetons l'hypothèse nulle et affirmons par ce faire que le niveau de satisfaction ressenti par un consommateur de téléphone portable a Goma influe a 33,22% sur sa decision de s'attacher a une marque de téléphone. Ceci conduit a dire que notre deuxième hypothèse est affirmée seulement a 33,22%.

CONCLUSION

Au terme de ce travail, il sied de rappeler qu'il porte sur << la probl€matique de choix des consommateurs face aux marques de t€l€phone portable a Goma

En effet, l'objectif de ce travail est l'identification des facteurs prépondérant dans le choix d'une marque de téléphone par rapport a une autre, mais aussi une tentative d'évaluation du niveau de fidélité des consommateurs face aux différente marques de téléphones mobile et ceci dans la ville de Goma.

Dans le but de nous faire une voie de raisonnement face a cette problématique, nous avons émis les hypotheses suivantes :

· Plusieurs facteurs influenceraient le choix d'un consommateur par rapport aux différentes marques de téléphone a savoir les facteur personnels (l'age, le sexe), les facteurs psychosociaux (la famille, amis), les facteurs physiques ou caractéristiques du produit (prix, nom de la marque,...).

· Les consommateurs de ville de Goma en matière des marques de téléphone mobile seraient attaches a une marque qu'en raison de la satisfaction qu'ils tirent de la marque en question, ceci vue l'absence de coüt de sortie dans cette domaine.

Pour verifier ces hypotheses, nous avons fait recours a différentes techniques et méthodes.

En ce qui concerne les méthodes, ce travail a fait recours aux méthodes descriptives, explicatives et statistiques.

Quant aux techniques, cette étude a recouru a la technique documentaire, le questionnaire et l'interview libre.

Apres analyse et traitement des données recueillies au près des répondants, nous avons abouti aux résultats suivants

> En ce qui concerne les facteurs personnels, nous avons constaté que la variable age contribue a 48,73% dans la prise de decision de choix d'une marque alors que la variable sexe n'est pas en dépendance avec le choix d'une marque de téléphone mobile a Goma.

> En ce qui concerne les facteurs physiques, notre constat est tel que la catégorie socioprofessionnelle du consommateur est indépendante du prix du téléphone utilisé. Ce qui nous pousse directement a dire que bien que n'ayant pas une source de revenu permanent les inactifs (sans emplois, étudiants, élèves) ont en moyenne un téléphone de même valeur que les actifs. Mais il sied aussi de signaler qu'environ 70% des enquêtés sont prêt a changer leurs téléphones actuels par le fait de l'augmentation de leur revenu.

> Quant aux facteurs psychosociaux 81% soit 158 répondants affirment avoir été les auteurs du choix de la marque de téléphone portable qu'ils ont, alors que seulement 19% ont vue le choix être effectué par un proche parent ou amis et que les conseils des proches amis ou parents interviennent qu'a 7% dans la raison du choix d'une marque.

> Par rapport au niveau d'attachement des consommateurs nous avons constaté que la satisfaction tirée de l'usage d'une marque de téléphone influe a seulement 33,22% sur la decision de rester fidèle a une marque de téléphone. Ce qui nous permet de dire qu'il aurait d'autres facteurs qui influenceraient aussi cette position d'attachement.

Nous ne prétendons pas avoir épuisé le sujet sous examen dans

ce travail, ainsi, nous estimons que les autres chercheurs empruntant la

même thématique pourrons approfondir cette étude.

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGE

+ ASKER D. et J. LENDREVIC, le management du capital-marque, Dalloz, Pari, 1995

+ CAYLA D., La théorie de la concurrence monopolistique : Une

perspective pour un approfondissement des theories de la firme,

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, paris, Septembre 2003

+ CEGARRA J, Alliances de marques : Quel Profit Pour Les Marques

Partenaires, Dalloz, Paris, 2004

+ COTTA A., Dictionnaire de science économique, éd. MAME, Paris, 1968 + ECHAUDEMAISON C-D., Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan, Paris, 1997

+ LECAILLON J. et C. PONDAVEN, Analyse micro-économique, Nouv. éd. rev. et augm, Ed.Cujas, Paris, 1998

+ LECAILLON J., Analyse microéconomique. Les consommateurs: besoins et demande, éd. Cujas, Paris, 1989

+ LENDREVIC J. ET LINDON D., Mercator, 5e édition, Dalloz, Paris, 1997 + MERMET G.. « Tendances ; le nouveau consommateur ». LAROUSSE.,

Paris, 1996.

+ MONTOUSE M. et all, Microéconomie, é d. Bréal, Paris, 1999

+ PETROF J., Comportement du consommateur et Marketing, Sainte-Foy, Les presses de l'université de Laval, 1993

+ RONING B., le profil du consommateur, Edition HRN LTEE, Montréal, 1977.

+ SILEM A. et ALBERTINI J. M., lexique d'économie, ed. Dalloz, Paris, 1999

2. MEMOIRES ET COURS

+ BIWAGA JACAN Chantal, Comportement des consommateurs de Goma, face aux produits différenciés de la Bralima. Cas de la boisson alcoolisée ; TFC inédit, UNIGOM, 2007-2008

+ SENZIRA NAHAYO, élément d'économie politique II, cours inédit,

UNIGOM, 2009-2010

WEBOGRAPHIE

+ http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9phone consulté le dimanche 20 juin 2010

+ http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/telecoms-etmobilite/200911/30/01-926288-un-telephone-mobile.php consulté le dimanche 20 juin 2010

+ http://www.prodimarques.com/documentation/aliance-des-marques. php, consulté le dimanche 09 mai 2010

+ http://www.prodimarques.com/documentation/histoire des marques. php, consultée le dimanche 09 mai 2010

+ www.wikipedia/histoire-telephone.php, consulté le 14 mai 2010

TABLE DES MATIERES

IN MEMORIAM i

REMERCIEMENT ii

LISTE DES TABLEAUX iii

LISTE DES FIGURES iv

INTRODUCTION - 1 -

1. PROBLEMATIQUE

- 1 -

2. HYPOTHESES

- 2 -

3. METHODOLOGIE

- 3 -

3.1 LES METHODES

- 3 -

3.2 LES TECHNIQUES

- 4 -

4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

- 4 -

5. DELIMITATION SPACIO-TEMPORELLE

- 5 -

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

- 5 -

CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL

- 7 -

I.1 LA CONSOMMATION

- 7 -

I.1.1 Définition

- 7 -

I. 1.2 Les formes de la consommation

- 8 -

I.1.3 Le consommateur et son comportement

- 10 -

I.1.4 Nouvelle approche de la théorie du consommateur

- 15 -

I.2. HETEROGENEITE DU PRODUIT ET CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE

- 16 -

I.2.1 Définition

- 16 -

I.2.2 Les sortes de différenciation des produits

- 17 -

I.2.3 Le marché en concurrence monopolistique

- 18 -

I.3 DEFINITION ET EVOLUTION DU CONCEPT DE MARQUE

- 21 -

I.3.1 Définition

- 21 -

I.3.2 Histoire des marques

- 21 -

I.3.3 Théorie marketing de la marque

- 23 -

- - - -

CHAPITRE DEUXIEME : - 29 -

MARCHE DU TELEPHONE PORTABLE DANS LA VILLE DE GOMA. - 29 -

II.1 GENERALITE SUR LE TELEPHONE MOBILE

- 29

II.1.1 Définition

- 29

II.1.2 Historique

- 30

II.2 MARCHE DE TELEPHONE MOBILE A GOMA

- 34

II.2.1 Breve presentation de la ville Goma - 34 -

II.2.2 Le marché de téléphone - 36 -

CHAPITRE TROISIEME : - 42 - CHOIX DES CONSOMMATEURS FACE AUX DIFFERENTES MARQUES DE TELEPHONE PORTABLE A GOMA - 42 -

III.1. PRESENTATION DE L'ETUDE - 42 -

III.1.1 OBJECTIF - 42 -

III.I.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE - 42 -

III.1.3 Population et échantillon - 43 -

III.2 ANALYSE UNIVARIEE - 44 -

III.2.1 Les indicateurs socio-démographiques : Description de l'échantillon - 44 -

III.2.1 Connaissance générale sur les marques de téléphone mobile. - 47 -

III.2.3 La variable << choix de la marque de téléphone >> - 51 -

III.2.4 La variable <<satisfaction >> - 54 -

III.2.5 Effet de l'augmentation du revenu des enquêtés - 55 -

III.3 ANALYSE BIVARIEE - 56 -

III.3.1 Les facteurs de choix de la marque de téléphone - 56 -

III.3.2 L'attachement des consommateurs face aux marques - 60 -

CONCLUSION - 63 -

BIBLIOGRAPHIE - 65 -

WEBOGRAPHIE - 66 -

TABLE DES MATIERES - 67 -

NE

I

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Bonjour, nous effectuons actuellement une enquête sur << la probl€matique du choix des consommateurs face aux marques de t€l€phone portable a Goma >> dans le cadre de notre travail de mémoire de deuxième licence en sciences économiques, option gestion financière.

Voici quelques questions auxquelles nous vous prions de bien vouloir répondre.

I. IDENTIFICATION DU REPONDANT

1. Age :

2.

F

sexe : M

3. Activité professionnelle

4. Adresse : Commune : Quartier : ..

II. QUESTIONS PROPREMENT-DITES

1. pouvez-vous nous citer 5 marques de téléphone portable que vous connaissez ?

2. Quelle est la marque de votre téléphone portable actuel ?

3. Qui a choisi la marque de votre téléphone portable?

Vous-meme Vos amis

 
 
 
 

Vos parents ou votre conjoint

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4. pourquoi avez-vous choisi cette marque? (plusieurs réponses possibles)

· Conseil d'amis ou parent

 
 
 
 
 
 
 
 

· Offre promotionnelle

· Bonne qualité du téléphone

· Par fidélité a cette marque

· Par gout de prestige

·

·

·

·

·

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

II

? Par imitation .

5. a) Etes-vous satisfait de la marque de votre téléphone ?

Oui

 

Non

 
 

Indifférent

b) si non, quelles sont les raisons de cette non satisfaction?

·

Moins solide

·

Mauvaise communication

·

Indisponibilité des pièces de rechange

·

Problème de batterie

·

Téléphone codé sur un réseau

6. a) Est-ce votre premier téléphone portable? Oui Non

b) Si non, pouvez-vous nous donnez les 2 dernières marques des téléphones portables que vous avez déjà utilisées?

7. Combien vous a coüté votre téléphone mobile actuel?

10 a 50$ 50 a 100$ 100 a 150$

Plus de 150$

8. a) En allant faire l'achat d'un téléphone, avez-vous un choix fixé sur la marque du téléphone a acheter ?

Oui Non

b) Si non, quels sont les déterminants du choix de la marque au lieu d'achat ?

· Le prix

· Le conseil du vendeur

· Les conseils des différentes personnes présentes sur le lieu de

vente

III

· Autres (a specifier)

9. Quel effet aurait une augmentation de votre revenu ?

·

je changerais mon portable actuel pour un autre, de marque différente

·

je changerais mon téléphone portable pour un autre de même marque mais beaucoup plus performent

·

je garderais mon portable actuel

· Autres .

10. Donnez votre avis dans chaque case du tableau, le plus spontanément possible. Pour cela donnez une note comprise entre 1 et 5 selon le codage ci-dessous:

1 Très important; 2 Plutôt important;

3 Peu important; 4 Pas du tout important 5 Pas du tout d'accord

Exemple: si tu penses que la renommée d'une marque de téléphone constitue pour toi un facteur très important dans le choix, mettez 1 dans la case correspondante.

CRITERES

 

NOTES

Originalité

 

Renommée

 

Performance

 

Prix

 

Le nom de la marque

 

11. Etes-vous prêt a être un client régulier et fidèle de votre

marque de téléphone ?

Non

Oui

Merci pour votre participation






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon