L'ENTRPRENEURIAT L'ATTITUDE DE LA
FEMME CONGOLAISE VIS-À-VIS DE
O. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
Le rôle joué par la femme en République
Démocratique du Congo est indéniable, étant donné
sa fonction traditionnelle de ménage et son apport dans le
développement de la société .Depuis des temps, nous vivons
l'apport des femmes dans les différents travaux champêtres, dans
la formation, l'éducation des enfants et aujourd'hui de plus en plus
dans la gestion de la société, des entreprises, de la
magistrature et dans plusieurs autres domaines de la vie.
Reléguée à l'arrière plan par les
traditions et les coutumes en faisant valoir la supériorité ou
les ambitions démesurées de l'homme, la femme congolaise
était réduite de ses forces et ses capacités
créatives.
En effet, cette discrimination dont était victime la
femme avait enlevé à celle-ci l'esprit d'initiative et a
crée plutôt un esprit d'attentisme où tout devait venir
de l'homme, paralysant toutes les facultés créatives de la femme,
facultés pourtant nécessaires pour son développement en
particulier et celui de sa société en général.
Dans la société occidentale,
l'émancipation de la femme remonte à l'ère de la
révolution industrielle. Selon KLEIN .V((*)1) la situation des femmes sur le marché du
travail s'est profondément modifiée par le fait que l'expansion
économique a abouti à des pénuries de main d'oeuvre,
notamment pour les emplois qualifiés, sans considération du
sexe.
Cependant, dans les sociétés africaines et
orientales , l'évolution de la situation de la femme est lente et assez
récente à cause de l'attachement par ces sociétés,
aux traditions et aux coutumes .Vu le danger vers lequel se dirigeait la
société en ce qui concerne la libération de la femme des
contraintes traditionnelles , des efforts ont été entrepris dans
la perspective de la participation active, régulière et
permanente de cette dernière à la croissance et par
conséquent à la richesse de sa société.
Nous pouvons retenir à ce sujet les différentes
conférences mondiales sur la femme tenues respectivement à Mexico
en 1975 ;au Danemark en 1980 ; à Nairobi en 1985 et en Chine
du 4 au 15 septembre 1995 avec comme
thème « L'égalité , la paix et le
développement »((*)1)
Les programmes nationaux et d'autres manifestations
féminines ont été organisés pour soutenir la
participation active de la femme dans le développement du pays
appuyés aujourd'hui par différents organismes
internationaux : l'émergence des organisations non gouvernementales
(O.N.G) pour l'encadrement et la formation de la femme dans le but de
valoriser et de capitaliser le savoir faire de la femme en matière de
l'agriculture , la santé, le droit, le métier , la petite
unité de production , la politique etc.... par l'organisation des
séminaires, des atelier etc.... soutenue également par les
pouvoirs publics.
Les résultats sur terrain de tous les efforts sont
visibles et louables en République Démocratique du Congo
où la femme occupe actuellement de plus en plus des
responsabilités au même titre que l'homme , aussi bien dans la
société, la collectivité, le clan que dans la gestion des
entreprises
La femme domine également dans le commerce, elle est
devenue entreprenante, elle évolue dans les différents domaines
où l'on voit l'émergence des ateliers, restaurants, magasins,
pharmacies et tant d'autres activités économiques. Nous
enregistrons de plus en plus des femmes journalistes, parlementaires,
sénateurs, ministres, médecins, avocats, et magistrats sans
oublier les femmes actionnaires.
Grâce à son accès à l'instruction,
la femme a aujourd'hui cette liberté de s'ouvrir à n'importe
quelles activités relevant de ses compétences et ses
facultés. Cependant, à cause de l'absence de l'emploi dans le
domaine formel, nombreuses sont les femmes qui créent leurs
unités de production dans le domaine informel en vue de lutter contre
le chômage. Mais le constat général fait est que
actuellement à Kinshasa, il y a des activités qui se
présentent comme plus attractives que d'autres pour les femmes. Nous
assistons à la création effrénée de petites
unités de production parfois rentables dans lesquelles des nombreuses
femmes ont pris le risque d'investir .Nous remarquons en effet de plus en plus
d'activités telles que : la confection des habits, les salons de
coiffure, les restaurants, lq vente des pagnes, la vente en détails dans
le marché, le cambisme etc....
Cet engouement préférentiel des femmes à
certaines activités lucratives nous a amené à nous poser
les questions de savoir, quels sont les facteurs qui entrent en ligne de compte
dans le choix du domaine d'activité et comment ces femmes tiennent-elles
la gestion de leurs affaires ?
0.2 HYPOTHESES
Notre travail part de deux hypothèses selon les
quelles : le comportement des femmes entrepreneurs congolaises en
général et Kinoises en particulier dans le choix du domaine
d'activité tiendrait compte des certains facteurs comme :
· la disponibilité du capital de départ
· la rentabilité du secteur d'activité
· la demande du marché
· la compétence professionnelle des femmes
· la formation reçue antérieure
Etant donné que ces femmes continuent à
évoluer normalement dans leur domaine d'activité, nous pensons
aussi qu'elles tiendraient efficacement la gestion de leurs affaires et
respecteraient certaines normes de gestion d'une activité de
production.
0.3 OBJECTIF DU TRAVAIL
Dans ce travail , notre objectif est de vouloir
connaître les facteurs qui seraient à la base du choix du domaine
d'activité par les femmes entrepreneurs congolaises et comment elles s'y
prennent pour que les activités initiées puisent aller de l'avant
0.4 INTERET DU SUJET
Cette étude revêt un intérêt
particulier dans la mesure où elle pourrait permettre au pouvoir public
d'organiser le domaine informel en général, les domaines
d'activités de la femmes en particulier en vue de résoudre le
problème de chômage et de garantir la paix sociale d'une part et
mieux rentabiliser les activités de la femme d'autre part. En plus la
femme très ambitieuse, soucieuse de expansion et de
l'amélioration constante de ses activités, s'intègre
activement dans la vie économique du pays. Cette intégration
active à un impact socio-économique très important aussi
bien dans la zone rurale qu'urbaine dans la mesure où elle a permis la
valorisation des activités et des entreprises nouvelles et par
conséquent la création des emplois.
0.5 METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Afin d'atteindre les objectifs assignés à cette
étude, nous avons choisi de recourir à la méthode
d'enquête avec comme instrument un questionnaire destinés aux
femmes entrepreneurs. Nous avons opté aussi pour la technique
documentaire qui nous a permis de constituer le cadre théorique de
notre travail.
0.6 DELIMITATION DU SUJET
Notre population cible n'est constitué que des femmes
entrepreneurs, membres d'une association et ou organisation évoluant
dans le domaine d'activité de commerce en général,
l'élevage, l'agriculture et service dans le district de MONT-AMBA
précisément dans les communes de LEMBA, MATETE et NGABA.
0.7 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion qui boucle ce travail,
notre travail se divise en trois chapitres. Le premier présente les
généralités sur la femme et l'entrepreneuriat, le
deuxième parle de l'approche méthodologique et afin le
troisième chapitre est consacré à la présentation,
l'analyse et l'interprétation des résultats de notre
étude.
CHAPITRE I.
GENERALITE SUR LA FEMME ET L'ENTREPRENEURIAT
1.1 DÉFINITION DES
CONCEPTS
1.1.1 La femme
La femme est un humain de sexe féminin adulte qui peut
mettre des enfants au monde et qui a des facultés mentales capables de
pouvoir créer ou de diriger une activité ou une
société((*)1).
1.1.2 L'entrepreneuriat
L'entrepreneuriat est l'ensemble d'activités
exercées par l'entrepreneur et consistant à entreprendre
c'est-à-dire à créer une activité ou une
entreprise.
Pour HISRICH, R.((*)2) l'entrepreneuriat est un processus qui consiste
à créer quelque chose de différent et possédant une
valeur en lui consacrant le temps et le travail nécessaires, en assument
les risques financiers, psychologiques et sociaux correspondants et en recevoir
les fruits sous forme de satisfaction pécuniaire et personnelle.
1.1.2.1. Les risques de
l'entrepreneuriat.
La décision de lancer une entreprise est un
véritable risque que l'entrepreneur mesure et accepte de prendre. Ce
risque se manifeste à trois niveaux.
1.1.2.1.1 Le risque personnel
Le risque doit correspondre à un nouveau profil
exigé par le métier. La personnalité de l'entrepreneur
devra se façonner de sorte que ce dernier soit en mesure de jouer le
rôle attendu. Dans le cas contraire l'entrepreneur développera une
résistance qui engendrera en lui une tension fatale pour les affaires et
pour lui-même.
1.1.2.1.2 Le risque social
En créant une entreprise, l'entrepreneur rend service
à la communauté. Il crée en même temps une
dépendance de la communauté à ce service. Entre
l'entrepreneur et la communauté naît ainsi un contrat. La
communauté a besoin des biens et services produits par l'entrepreneur,
les personnes dans l'entreprise ont-elles besoin de la garantie de l'emploi.
Par conséquent, la faillite de l'entreprise briserait et créerait
un déséquilibre socio-économique.
1.1.2.1.3 Le Risque financier
L'investissement peut conduire à un résultat et,
par conséquent, à la prospérité de l'entreprise et
de l'entrepreneur. Mais il peut aussi aboutir à un échec
engloutissant le capital initial et laissant des dettes à
l'entrepreneur.
1.1.2.2 Les
Caractéristiques de l'entrepreneur
De nombreux travaux s'inscrivent résolument dans la
recherche en entrepreneuriat pour déceler les caractéristiques
propres à l'entrepreneur. Cependant, les études menées
confirment que ces caractéristiques varient d'un auteur à un
autre.
VESTRAETE, T.((*)1) Pense que l'entrepreneur peut prendre les
caractéristiques suivantes :
· preneur de risque
· preneur de décision
· organisateur
· innovateur
· employeur des facteurs de production
· arbitre des prix.
Et il pense que, si l'entrepreneur ne dispose pas de ces
caractéristiques, il élargit son champ d'incertitude.
1.1.2.3 Les Types
d'entrepreneur
Selon VERSTRAETE, T.((*)1) il existe trois types d'entrepreneur :
· L'entrepreneur habituel : c'est celui qui
crée plusieurs organisations ou une organisation s'étant
substantiellement développée
· L'entrepreneur débutant : c'est celui qui
fait pour sa première expérience dans la création d'une
organisation
· L'entrepreneur potentiel c'est celui qui ne s'est pas
engagé dans l'acte mais qui est perçu comme en possédant
les dispositions ; les regards se tournent principalement vers lui pour
mieux déployer les formes adéquates de son passage à
l'acte.
1.1.2.4. Le profil de
l'entrepreneur et évaluation du potentiel personnel
L'entrepreneuriat est un métier comme les autres.
Beaucoup se lancent dans les affaires faute du travail, pour échapper
à la misère. Cependant, ne peuvent réussir dans cette
aventure que ceux qui en ont réellement la vocation ou du moins, qui
représentent des aptitudes compatibles avec la marche des affaires.
Selon EKWA bis ISAL((*)2) le profil de l'entrepreneur peut se décrire
à trois niveaux.
D'abord du point de vue des objectifs : l'entrepreneur
est une personne dont le souci majeur est d'identifier les besoins non
satisfaits au sein de la communauté. Il est donc en quête
perpétuelle des possibilités nouvelles d'entreprendre. Il doit
aussi exploiter son propre potentiel et celui de son milieu pour
répondre aux besoins identifiés, il doit encore mettre en place
les mécanismes et les procédés permettant de combiner les
différentes ressources en vue d'obtenir le rendement
escompté ; en fin il doit rechercher constamment l'innovation et
l'efficacité dans son travail pour répondre aux exigences de la
clientèle.
Ensuite du point de vue de la motivation des facteurs suivants
sont généralement à la base de la motivation
d'entreprendre : l'ambition, la volonté de dépassement, le
désir d'indépendance, la volonté d'épanouissement,
la conscience des besoins sociaux et la serviabilité c'est à
dire, vouloir rendre service à partir des compétences et de la
générosité personnelles.
Enfin du point de vue des qualités personnelles. Si
nous pensons que certains individus ont plus d'aptitudes à devenir
entrepreneur que les autres, c'est souvent par ce que il y a en eux des
aptitudes favorables au comportement d'entrepreneur.
En effet,ils ont:
· les qualités de leader : ils sont capables
de prendre des initiatives, de proposer des nouvelles idées à un
groupe et de l'amener à produire un bon résultat ;
· le sens de responsabilité : ils savent
prendre rapidement de bonnes décisions et par eux-mêmes,
après avoir analyser les données de la réalité et
mesurer les risques ;
· l'esprit de compétition : ils aiment
relever le défi et se fixe des objectifs personnels ambitieux ;
· la facilité de communiquer et de vivre avec les
autres
· l'esprit critique : ils écoutent les
remarques et savent juger leurs propres actions ;
· le sens de l'organisation dans leur emploi du temps et
dans la manière d'organiser leur travail ;
· la ténacité au travail et le sens de
l'effort;
· la force morale pour résister aux chocs
émotionnels et au découragement ;
· la sérénité et la maîtrise
de soi devant les provocations et les erreurs des autres.
1.1.2.5 Les Rôles de
l'entrepreneur
Le but principal de l'entreprise est de réaliser le
profit. Dans cette quête de gain, l'entrepreneur assume plusieurs
rôles spécifiques : il est décideur, fournisseur du
capital, preneur de risque, créateur, employeur, manager, coordonnateur
d'hommes, communicateur. Il doit gérer et organiser l'entreprise de
telle sorte que son développement ne soit entravé, ni par les
besoins sociaux, ni par des contraintes liées au milieu de
l'implantation.
1.1.2.5.1 L'entrepreneur décideur
L'entrepreneur est avant tout un décideur. Sa fonction
consiste principalement à prendre des décisions en rapport avec
la vie et dans l'intérêt de l'entreprise. Il veillera à
l'exécution de ces décisions.
1.1.2.5.2 L'entrepreneur fournisseur du capital
Avec son capital initial, l'entrepreneur fonde l'entreprise et
en assume le fonctionnement. Cependant, la création d'une entreprise
n'implique pas forcement l'existence d'un capital personnel à investir.
D'autres personnes peuvent la financer totalement ou partiellement. Le plus
important n'est donc pas que l'entrepreneur ait des fonds propres, mais ce
qu'il fait de l'argent mis à sa disposition.
1.1.2.5.3 L'entrepreneur preneur de risque
L'entrepreneur vit et opère dans des conditions
d'incertitude politique et économique. La réussite ne lui est
pas, d'avance assurée. L'entrepreneur court le risque des effets
négatifs du capital investi et s'expose à la suivre. Le risque
calculé devient ainsi du courage d'entreprendre.
1.1.2.5.4 L'entrepreneur créateur de richesse et de
bien-être
En combinant les facteurs de la production, l'entrepreneur
procède à des innovations d'ordre technique, commercial ou
organisationnel visant le développement de l'entreprise.
1.1.2.5.5 L'entrepreneur employeur
L'entrepreneur procure de l'emploi à ceux dont les
compétences sont nécessaires pour la bonne marche de
l'entreprise.
1.1.2.5.6 L'entrepreneur manager
L'entrepreneur manager n'est pas à confondre avec
l'entrepreneur propriétaire. Dans le cas d'une coopérative
d'épargne et de crédit par exemple, le manager est mandaté
par le propriétaire pour gérer l'entreprise.
1.1.2.5.7 L'entrepreneur coordonnateur d'hommes
L'entreprise est un bien social. La gérer, c'est
d'abord et avant tout gérer les hommes et les femmes qui y travaillent.
Sa principale richesse est par conséquent, ces hommes et ces femmes.
L'entrepreneur veillera à les motiver, à développer leurs
talents, à améliorer la qualité de leur vie afin qu'ils
puissent assurer à l'entreprise sa rentabilité. Leur travail doit
être pour eux, source d'épanouissement.
1.1.2.5.8 L'entrepreneur communicateur
Communiquer avec les collaborateurs et veiller à la
circulation rapide et à l'exactitude de l'information sont une autre
qualité qui doit caractériser l'entrepreneur. Pour la bonne
marche de l'entreprise, toute information n'est évidemment pas bonne
à donner. L'entrepreneur sélectionnera selon les circonstances,
l'information qu'il estime nécessaire de livrer et vérifiera si
elle a atteint effectivement ses destinataires.
1.1.3.L'Entreprise
NSAMAN-0-LUT, P((*)1) considère l'entreprise comme « un
système complexe, constitué des hommes destinés à
produire des biens et services rendus à un prix
rémunérateur, capable de satisfaire les besoins des hommes
(individuels ou collectifs) ».
Pour FERRAUX, F.((*)2), l'entreprise est « une organisation
de la production dans la quelle, on combine les prix de divers facteurs de
production apportés par les agents distincts du propriétaire de
l'entreprise en vue de vendre un bien ou des services sur le marché pour
obtenir par la différence entre deux prix (prix de revient et prix de
vente) le plus grand gain monétaire possible ».
Le code du travail congolais((*)3) stipule que entreprise est « toute
organisation économique, sociale, culturelle, communautaire,
philanthropique de forme juridique déterminée,
propriété individuelle ou collective poursuivant ou non un but
lucratif pouvant comprendre un ou plusieurs établissements ».
1.1.4.La Femme entrepreneur
La femme entrepreneur est la personne qui, a un jour eu
l'idée de créer une nouvelle affaire, elle a rassemblé les
ressources humaines, financières et physiques nécessaires pour
créer son affaire. Elle l'a démarrée et la fait
croître jusqu'au point ou il faut étoffer l'organisation en
embauchant les hommes. Elle supporte la grande part du risque personnel et
financier associé au lancement de l'affaire.
Selon CANTILLON, R.((*)1), La femme entrepreneur est celle qui assume le
risque de l'incertain, du non probabilisable ; elle s'engage de
façon ferme vis à vis d'un tiers, sans garantie de ce qu'elle
peut en attendre.
Quant à SCHUMPETER, J.((*)2), La femme entrepreneur est celle qui introduit et
conduit l'innovation.
SAY, J.B((*)3) de son coté pense que la femme entrepreneur
est celle qui combine les trois facteurs de production : la terre, le
capital et le travail.
Pour HERNANDEZ, E.M((*)4), la femme entrepreneur est comme une initiatrice
d'un processus complexe : initiatrice, car elle celle qui est à
l'origine, qui ouvre la voie nouvelle ; processus pour démontrer
l'importance du temps et le caractère organisé des
phénomènes en jeu ; complexe pour faire ressortir la grande
variété des éléments à considérer et
leur indépendance.
1.1.5 L'emploi
Le terme emploi désigne l'utilisation par l'appareil de
production, de la population qui, en fonction de son âge et de ses
aptitudes, est imposée à travailler((*)5).
Ce mot désigne encore l'utilisation de toutes les
ressources ou tous les facteurs de production (travail, capital, ressources
naturelles, etc.). Il est communément réservé à
l'affectation des ressources humaines((*)6).
Le code du travail congolais((*)7), définit l'emploi comme étant toute
activité non illicite pouvant procurer à un individu les revenus
nécessaires pour satisfaire à ses besoins essentiels.
1.1.6 Le Secteur formel et
informel
1.1.6.1. Le Secteur formel
Le secteur formel est un ensemble d'activités ou
d'entreprises qui ont un objet commun. Ce sont des activités
officielles, reconnues par l'Etat et la statistique nationale en tient compte
pendant l'évaluation du service public((*)1).
1.1.6.2 Le Secteur informel
Ce concept décrit la partie de la force du travail qui
reste en dehors du marché organisé.
Pour MULUMA, MUNANGA, A.((*)2) , les activités informelles sont des
activités qui sont les produits de l'imagination créatrice
populaire dans la satisfaction des besoins spécifique nés de
l'urbanisation, face à l'incapacité de l'Etat dans une
période de crise de fournir un travail salarié légal
à l'ensemble de la main d'oeuvre disponible.
KUKUNGA, P((*)3) pense que le secteur informel de l'économie
se définirait comme l'ensemble d'activités économiques
exercées avec des moyens de bord dans la nécessité de
survie des personnes ou des groupes ayant perdu foi et confiance en l'ordre
économique moderne, capitaliste essentiellement, à cause de
très bas salaires payés et dont ils réfutent toute
implication jugée malveillante.
1.2. LA FEMME ET L'EMPLOI
1.2.1. Les Difficultés
rencontrées par la femme pour accéder à l'emploi.
Les difficultés rencontrées par la femme pour
accéder à l'emploi sont des différents genres. D'une part
la femme a subi des préjugés dès le départ de la
société sur le manque d'endurance et de
persévérance dans tout ce qu'elle fait, ensuite elle a
été traitée d'incapacité juridique.
D'autres part, les coutumes et les traditions
rétrogrades la reconnaissaient dans sa fonction ménagère,
c'est-à-dire comme étant une personne qui ne pouvait pas sortir
du foyer pour une quelconque activité en dehors.
BOLOKO, F((*)1) pense que ce qui trahit plus la femme c'est qu'elle
tient beaucoup compte des « qu'en-dira-t-on ? » dans
toutes ses affaires.
Autant une bonne information peut être un pas important
pour la vie qu'une mauvaise peut causer un malheur.
La femme vit dans l'ignorance de sa dignité et des ses
droits, elle n'intègre pas totalement sa dignité humaine. La
femme a des idées négatives sur elle-même, celles-ci lui
ont été inculquées depuis son jeune âge, et reste
imprimées en elle par l'éducation du découragement dans
l'instruction. D'où elle doit prendre conscience pour son propre destin
en accédant facilement à emploi et en s'engageant elle-même
pour sa cause.
1.2.2 Les Nouvelles
perspectives
Actuellement, la femme revêt sa forme et sa
capacité dans les différents domaines qu'elle juge mieux pour
prester. D'ailleurs, elle est soutenue par le code du travail congolais qui
reconnaît sa capacité juridiquement au même titre que celle
de l'homme.
La femme a la liberté de pouvoir signer un contrat de
travail de son choix comme font les hommes. Mais il est important de signaler
que la femme mariée reste toujours sous la direction de son mari. C'est
ainsi que son accès à l'emploi nécessiterait une
détention d'une autorisation maritale justement pour approuver l'accord
de son mari.
Aujourd'hui la femme bénéficie d'une
représentativité dans les différents domaines
d'activités et surtout dans les services publics où elle trouve
son privilège de réclamer haut et fort en cas de non
représentativité.
1.3. LA FEMME ET
ENTREPRENEURIAT
1.3.1.La Nécessité
du développement de la mentalité entrepreneuriale
A travers le monde entier, le pacte social dominant a
longtemps été celui du salariat, de l'emploi à vie dans la
grande entreprise. L`homme en acceptant de devenir salarié,
échange sa soumission à une hiérarchie contre divers
avantages : la garantie de l'emploi, la possibilité de progresser
dans l'échelle sociale, l'assurance de bénéficier lui et
sa famille des bienfaits de la solidarité. La vision de l'homme est
d'aborder les problèmes de vie et de l'emploi présents ou futurs
avec un esprit entrepreneurial. C'est ce dernier qui permettrait à
l'homme d'observer son environnement, à être sensible à ses
besoins non satisfaits, à analyser ses compétences et à
améliorer sa formation notamment ; travailler en équipe,
participer à des groupes de projets, créer des réseaux et
les animer, être ouvert aux autres, prêt à s' investir,
conscient qu'il faudra toujours se remettre en question et s'améliorer
de temps à temps.
L'homme pense qu'avec le développement de la
mentalité entrepreneuriale aussi bien au niveau de chaque individu dans
son comportement personnel qu'au niveau interne de l'entreprise avec le
développement d'activités nouvelles, il peut amener un plus grand
nombre à passer à l'acte et à devenir entrepreneur.
1.3.2 La Place de la femme
entrepreneur dans la société
La place occupée par la femme entrepreneur varie d'une
société à une autre. Aujourd'hui dans le monde, les
économistes sont parfaitement conscients de la nécessité
de créer des entreprises ; les grandes firmes diminuent
régulièrement leurs effectifs en licenciant une partie de leurs
salariés pendant que sur le plan de création de l'emploi, les
petites et moyennes entreprises connaissent une grande croissance de leurs
effectifs par rapport aux grandes entreprises. D'où l'idée de
plus en plus soutenue selon la quelle les solutions au problème de
l'emploi sont plus à attendre du côté de petites et
moyennes entreprises que de grandes entreprises.
C'est dans cette lancée que la femme entrepreneur
occupe une place quasi mythique dans le modèle anglo-saxon par rapport
à d'autres modèles où la femme entrepreneur subit encore
une marginalisation.
En république Démocratique du Congo, la femme
entrepreneur ne semble pas être au même niveau que la femme
anglo-saxon. Elle se retrouve négligée, abandonnée
à son propre sort, non assistée par les autorités
nationales ainsi que les banques qui pourraient accorder de micro
crédits. Ainsi nous disons que la contribution de la femme entrepreneur
à la réduction de taux de chômage mérite donc un
soutien de la part des gouvernants.
1.3.3 Les problèmes de
gestion de l'entreprise par les femmes entrepreneurs
Au sein de l'entreprise, la femme entrepreneur assume une
diversité de rôles. La manière d'assurer ces rôles
diffère d'une entreprise à une autre.
Si la femme entrepreneur n'y prend pas garde, certaines
valeurs, croyances, coutumes, et réalités culturelles peuvent se
poser comme de véritables entraves notamment le poids de la famille dans
la gestion de l'entreprise, les croyances superstitieuses, la mauvaise gestion
du temps, l'imprécision des mesures, la tentation dirigiste et la
tendance à considérer le plus âgé comme leader
naturel et l'absence d'une culture d'entreprise.
Il est à noter par ailleurs que la plupart des
entreprises dirigées par les femmes ont souvent un plan d'action
à court terme. Ces femmes n'ont pas le goût de risque qui pouvait
les amener à élargir leurs activités sur une
période assez longue.
1.3.3.1 Le poids de la famille
dans la gestion de l'entreprise
La femme entrepreneur se voit entravée dans la gestion
de son entreprise, étant donné sa famille qui se tourne vers elle
à chaque moment où il y a un problème.
ALBAGLI, C((*)1) dit à ce sujet que la femme entrepreneur est
tiraillée entre d'une part l'intérêt qu'elle peut exprimer
par le profit et d'autre part, sa solidarité communautaire qui place au
sein de l'entreprise, les intérêts qui lui sont étrangers,
mais bien réels.
Le comportement de la femme entrepreneur obéit
d'avantage à la collectivité, aux dépens de la
responsabilité individuelle et personnelle. Elle agit aussi en tant que
membre d'une communauté : la famille, le clan ou l'ethnie.
La société européenne, américaine
ou asiatique, en revanche, consacre la primauté de l'individu sur le
groupe. La famille (comprenant le père, la mère,
éventuellement, leurs parents et leurs enfants) s'y réduit aux
personnes vivant sous un même toit (ce qu'on appelle la
« famille foyer ») alors que la famille africaine est
constituée de tous les descendants d'un même ancêtre.
Il n'en demeure pas moins qu'à cause notamment de sa
chaîne interminable des personnes et des besoins, le réseau social
est pour la femme entrepreneur plutôt un coût qu'un
bénéfice. La famille se transforme finalement en service de dette
morale. La femme entrepreneur par crainte d'être banni de la
communauté, se laisse prendre en otage par les membres de sa famille ou
de son clan qui, souvent réclament les mêmes droits dans
l'entreprise que ceux qui s'y investissent réellement.
L'entreprise est considérée comme
nourricière de chaque membre de la famille ou comme un arbre dont les
fruits appartiennent à tous les descendants d'un même
ancêtre. Les avantages issus de l'entreprise reviennent en
priorité aux composantes de la famille, du clan ou de l'ethnie. Cela est
observable, par exemple, dans le domaine de recrutement de nouveau
personnel.
Doit -on recruter de futurs employés ? Pour la
famille de la femme entrepreneur, c'est l'occasion d'engager neveux, cousins,
oncles et tantes, quelle que soit leur compétence. Lorsque la mauvaise
gestion est établie à charge du cousin, du neveu ou du
père employé, aucune sanction négative ne doit être
prise car on ne peut ni révoquer son père, ni le faire
incarcérer.
Pourtant, il faut admettre que, le développement de
l'entreprise, même familiale, impose comme exigence la recherche d'un
compromis entre la logique économique et la logique sociale.
L'entreprise ne peut se développer que si tout le monde prend conscience
du fait quelle est au service du bien commun. On ne doit, par conséquent
rien y prendre qui soit en dehors des critères d'une gestion saine
exigeant notamment une distinction rigoureuse entre les comptes ou la caisse
de l'entreprise et la caisse familiale.
1.3.3.2 Les croyances
superstitieuses
L'environnement dans le quel évolue la femme
entrepreneur croît souvent à certaines pratiques entre autre la
sorcellerie. L'accident de circulation entraînant mort d'homme, les
calamités naturelles, même la révolte des étudiants
étouffée dans un bain de sang s'expliquent par l'ensorcellement.
La femme entrepreneur voit-elle, par exemple, sa vieille automobile mal
entrenue, continuellement en panne ? Gère-t-elle mal son entreprise
au point d'en provoquer la faillite ? Le responsable de ces pannes et de
la faillite est déjà connu. La femme entrepreneur, qui ne
réussit pas, attribue ainsi son échec au sorcier. Son entreprise
réalise-t-elle au contraire, plus de profits que d'autres
entreprises ? Pour ceux qui s'y intéressent, membres de la famille
ou concurrents, la réussite a pour auteur sorcier.
La croyance en la sorcellerie bloque la femme entrepreneur au
point où elle peut parvenir facilement à renoncer à son
effort, et à son progrès. Elle constitue un défi de plus
pour elle. Si elle veut que son entreprise progresse, qu'elle soit performante,
elle doit aller à contre -courant, puisant la force dans son
intelligence, sa volonté et surtout dans l'application des règles
d'une bonne gestion. Le progrès de son entreprise dépend de sa
capacité de s'imposer dans la société en tant que femme
libérée de sa sorcellerie.
1.3.3.3 La mauvaise gestion du
temps.
Le développement de l'entreprise et aussi tributaire de
la façon dont le temps est géré. Le temps, comme le
travail, est pour beaucoup de congolais en général et de la femme
entrepreneur en particulier inépuisable, toujours disponible mais il
n'est pas géré rationnellement. Souvent nous disons pourquoi
doit-on se tracasser pour le soleil qui réapparaîtra ?
Pourquoi regarder continuellement sa montre ? Pourquoi s'empresser
d'exécuter telle ou telle autre tâche ? Pourquoi ne pas faire
demain ce qui était prévu aujourd'hui ? Quel mal quelques
jours d'absence peuvent-ils faire à l'entreprise ?
A toutes ces questions compréhensibles, nous disons
simplement que le temps est une ressource extrêmement précieuse
pour l'entreprise. Le temps c'est l'argent, il doit être
géré avec efficacité pour le bien commun.
L'exécution d'une commande pour une date bien précise ne peut
être différée sans préjudice.
L'imprimerie doit livrer les ouvrages à la date
convenue par une convention fixant le jour de livraison. L'heure d'un
rendez-vous doit être respectée à la lettre. L'exactitude
étant la politesse des rois, chacun doit être roi dans ses
relations avec les autres.
1.3.3.4 L'imprécision des
mesures
La gestion de l'entreprise subit ainsi l'influence de la
gestion du temps et la conception que, dans une société, on se
fait de celui-ci.
La gestion de l'entreprise subit aussi l'influence du
système des mesures en usage dans la société. Dans la vie
quotidienne, au Congo, les mesures de poids, de longueur et de volume sont
exprimées par le langage gestuel. Ce langage ne connaît ni
mètre, ni litre moins encore gramme. Il relève de l'à peu
-près.
Pour désigner, par exemple, une importante
quantité ou un gros volume d'une marchandise, on se sert de mains :
l'espace correspondant à l'écartement de deux mains
placées l'une en face de l'autre représente un volume ou une
quantité donnée.
Pour une petite quantité ou un petit volume, on recourt
aux doigts : l'espace compris entre le pouce et les autres doigts
correspond à une quantité ou à un volume
déterminé. Selon qu'elle est grande ou petite, une
quantité de sel ou de maïs se mesure ainsi dans l'intervalle
compris entre soit les deux mains, soit le pouce et les autres doigts.
En effet, ce système a une influence évidente
sur la gestion de l'entreprise. Pour une femme entrepreneur qui fabrique des
objets de précision par exemple, 1cm n'est pas 0,7cm. Pour celui qui est
engagé dans la production et la commercialisation de l'huile de palme,
1litre ne peut se vendre au client aux prix 1,5litre. La mesure chiffrée
demeure, pour la femme entrepreneur, un casse-tête au plan de la
gestion.
1.3.3.5 La tentation dirigiste et
l'absence d'une culture d'entreprise
Tout homme a un rêve légitime celui d'un bonheur
pour lui et pour les siens.
Chez certains, il y a plus que ce rêve : la
volonté de réaliser ce bonheur. Cette volonté est une
force potentielle que l'individu peut convertir en travail productif dès
qu'une opportunité se présente. Tant que la volonté de
produire un travail demeure sans apport extérieur, elle peut ne pas
agir ; elle est comme une valeur « morte » mais
lorsque quelqu'un annonce à celui qui le veut où et comment il
peut faire un travail qui convient à ses capacité, il y a comme
une valeur ajoutée à sa volonté personnelle. C'est pour
dire que devenir entrepreneur n'est pas facile.
En effet, cela nécessite la compétence et une
bonne maîtrise de certains paramètres environnementaux .Il n'est
pas admissible de toujours considérer le plus âgé comme
étant celui qui possède des qualités requises pour diriger
une entreprise comme nous les prétendons souvent, et c'est de cette
façon que nous n'atteignons pas nos objectifs
préétablis.
Concernant la culture de l'entreprise, c'est la philosophie,
la mission de l'entreprise. La culture d'entreprise est un système de
valeurs véhiculant la conception profonde de l'entreprise et de l'homme
au travail. C'est aussi un ensemble de principes et de normes ethniques qui
orientent la conduite au sein de l'entreprise.
L'entreprise doit promouvoir l'amour du prochain, le service
bienfait, la justice, l'honnêteté, le bien commun et non
privilégier les intérêts égoïstes, la
quête exclusive du profit. La femme entrepreneur a donc des
responsabilités sociales, elle ne peut s'y soustraire, elle doit
encourager au sein de son entreprise une bonne conduite de vie et moeurs.
Le développement de l'entreprise dépend autant
du comportement des employés que des styles de gestion de la femme
entrepreneur. Cette culture d'entreprise apporte de la motivation, de l'estime,
de l'espoir et tant d'autres considérations pour les employés.
Si nous avons voulu parcourir ces différentes notions,
c'est pour souligner que la tache primordiale de la femme entrepreneur est de
développer la compétence des hommes et des femmes qui ont
accepté de mettre leur savoir faire et leur savoir être au service
de l'entreprise, car l'exécution des taches en dépend. C'est dans
la mesure où la femme entrepreneur aura favorisé
l'émergence d'une culture d'excellence qu'elle
contribueraaudéveloppementdesonentreprise1.4 LES ETUDES ANTÉRIEURES
Beaucoup d'études ont été
réalisées sur la femme entrepreneur en République
Démocratique du Congo. Nous en avons retenu quelques-unes que nous
résumons dans ce travail.
ZOE MUSWABA, B((*)1) , dans une étude
intitulée : « Entrepreneuriat féminin en
République Démocratique du Congo » voulait
connaître les motifs de création des entreprises par les femmes et
aussi le profit qu'elles en tirent.
Pour atteindre cet objectif, il a utilisé la
méthode d'enquête avec un questionnaire composé de quinze
questions ouvertes et fermées qu'il a administré à 25
femmes entrepreneurs. Il a conclu en disant que la création d'une
entreprise suivie d'une bonne gestion de cette dernière permet de
répondre aux besoins socio-économiques de la femme. C'est la
raison pour laquelle la femme se livre à la création des
entreprises.
MBUYU MBAYO, A((*)2) a réalisé un travail sur la femme
entrepreneur en République Démocratique du Congo. Le
réalisateur de ce travail voulait savoir si la femme pouvait être
capable d'assumer la direction d'une entreprise ou d'entreprendre seule les
affaires pour le développement du pays.
Pour y parvenir, il a utilisé la méthode
d'enquête avec comme instrument de récolte de données un
questionnaire qui comprenait 18 questions fermées et ouvertes
administrées à 30 femmes entrepreneurs. Il a conclu sa recherche
en évoquant les capacités mentales de la femme et son adaptation
dans les différents services comme font les hommes.
CHAPITRE II
L'APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre, il est question de décrire la
population d'étude, l'échantillon et des techniques que nous
avons utilisées pour récolter nos données en notant
à la fin quelques difficultés rencontrées dans la
réalisation de ce travail.
2.1 LA POPULATION D'ETUDE
Selon LOMALIZA, BOKOTA J((*)1) en démographie, la population est
« l'ensemble d'habitants d'un pays, d'une région ou d'une
partie donnée du territoire ».
Pour FAVERGE, A((*)2) la population est « un ensemble d'objets,
des personnes, c'est également un tout, une unité, un bloc
composé d'éléments définis ou indéfinis. On
parle alors d'un ensemble statistique qui fait objet
d'étude ».
MUCCHELLI, R((*)3) pense que la population est «
l'ensemble du groupe humain concerné par les objectifs de
l'enquête ».
Quant aux auteurs KAREN, N et VERNOY, J((*)4) la population
est « le total de tous les cas possibles parmi lesquels un
échantillon sera sélectionné ».
Nous pouvons dire que la population d'étude est un
ensemble de sujets ou d'objets auxquels s'applique une étude. Pour notre
cas, la population est constituée des conducteurs des véhicules
taxis bus dans la ville province de Kinshasa.
2.2. L'ECHANTILLON D'ETUDE
Pour D'HAINAUT, L((*)5) l'échantillon est «
l'opération qui consiste à prélever un certain nombre
d'éléments (échantillon) dans l'ensemble des
éléments à observer ou à traiter (la
population) ».
Selon LOMALIZA, BOKOTA J((*)1) l'échantillon est « un
ensemble d'éléments tirés de l'ensemble mère et qui
sont représentatif applicables à la population ».
DELANDSHEERE, G((*)2) pense que l'échantillon
est « un nombre limité d'individus, d'objets ou
d'événements dont l'observation se sert pour tirer des
conclusions applicables à la population entière ».
Nous pouvons considérer l'échantillon comme le
prélèvement d'un certain nombre d'éléments dans un
ensemble qu'on veut observer ou traiter et dont la partie souhaitée
observée tire ses caractéristiques.
Dans le cas de notre travail, nous avons retenu un
échantillon de 80 chauffeurs taxi bus qui se sont montrées
disponibles et disposées à répondre à nos
questions. Les sujets de notre échantillon peuvent être repartis
selon les variables age, niveau d'études, ancienneté et
état civil.
TABLEAU N O1 : REPARTITION DE NOS SUJETS SELON L'AGE
Age
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
18-25 ans
|
22
|
27,5
|
26-33 ans
|
38
|
47,5
|
34-41 ans
|
12
|
15
|
41ans et plus
|
8
|
10
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
D'après ce tableau, 38 sujets soit 47,5% se situent
dans la tranche d'âge de 26 à 33 ans ; 22 sujets soit 27,5%
se situent entre dans la tranche d'age de 18 à 25ans ; 12sujets
soit 15% se situent entre 34 et 41ans et enfin 8 sujets soit 10% se situent
entre 41ans et plus.
TABLEAU N 02 REPARTITION DE NOS SUJETS SELON LE NIVEAU
D'ETUDE
Niveau d'études
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Primaire
|
15
|
18,75
|
Secondaire
|
50
|
62,5
|
Supérieure
|
12
|
15
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Ce tableau nous montre que 15 sujets soit 18,75% ont un niveau
primaire ; 50 sujets soit 62,5% ont un niveau secondaire ; 12sujets
soit 15% ont un niveau de graduat et enfin 3 sujets soit 3,75% ont un niveau de
licence.
TABLEAU N 03 REPARTITION DE NOS SUJETS SELON L'ETAT CIVIL
Etat civil
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Mariée
|
48
|
60
|
Célibataire
|
18
|
22,5
|
Veuve
|
10
|
12,5
|
Divorcée
|
4
|
5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Ce tableau nous indique que 48 sujets soit 60% sont
mariés ; 18 sujets soit 22,5% sont célibataires, 10 sujets
soit 12,5% sont veuves et enfin 4 sujets soit 5% sont divorcés.
2.3. LES MÉTHODES ET LES
TECHNIQUES DE LA RECHERCHE
2.3.1LA Méthode
Pour MULUMA,MUNANGA, A((*)1) la méthode est définie comme
étant « un procédé opératoire
rigoureux, bien défini transmissible, susceptible d'être à
nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre de
problème et de phénomène en cause ».
Selon GRAWITZ, R et PINTO, M((*)1) toute science se fonde sur une méthode de
travail, la méthode étant « un ensemble
d'opérations intellectuelles de normes, règles par les quelles
les chercheurs réunissent, clarifient, analysent et expliquent les faits
d'un savoir scientifique ».
Pour notre travail, nous avons utilisés la
méthode d'enquête fondée sur l'obtention par écrit
des réponses à des questionnaires anonymes soumis à une
population déterminée.
2.3.2Les Techniques de
récolte des données
La récolte d'informations nécessite pour une
recherche, le choix d'un instrument de travail approprié .En ce qui nous
concerne, et compte tenu de l'objectif poursuivi qui est celui de vouloir
connaître les facteurs qui seraient à la base du choix du domaine
d'activité par les femmes entrepreneurs congolaises et comment s'y
prennent-elles pour les activités initiées puissent continuer
.Nous avons opté pour le questionnaire comme instrument de base ,sans
oublier l'interview qui nous avait servi pour interroger oralement quelques
femmes qui ont exprimé leurs idées et positions et afin la
technique documentaire qui nous a permis de consulter certains ouvrages,notes
ou autre document ayant rapport avec notre travail.
2.3.2.1 Le questionnaire
MUCCHIELLI, R((*)2) définit le questionnaire comme étant
une suite de proposition ayant une certaine forme et un certain ordre sur les
quelles on sollicite l'avis d'un sujet interrogé.
Pour PICHOT, cité par BOSHOMINGA((*)3) le questionnaire est
défini comme un test composé d'un nombre plus au moins
élevé de questions présentées par écrit au
sujets.
NGUB'USIM, MPEY NKA, R((*)4) un questionnaire est à comprendre comme un
instrument de recherche comprenant un ensemble des questions bien dosées
et qui couvrent les différents aspects d'un problème que le
chercheur veut étudier à travers les réponses que les
sujets donnent. Le questionnaire peut être utilisé dans les
études de sondage d'opinions, les études d'orientation scolaires
et professionnelles, études de personnalité etc.
Pour nous, le questionnaire est une liste des questions
posées par l'enquêteur pour récolter les données de
la part de l'enquêté afin de vérifier ses hypothèses
de travail.
2.3.2.1.1.Les Sortes de questions
Les questions peuvent avoir plusieurs formes .Et les
principales peuvent être ramenées à deux grandes
catégories, selon l'opération exigée pour
répondre : items de production et items de sélection. Pour
notre cas, nous avons utilisé les deux formes d'items.
Pour NTUNGA, P((*)1) les items de production sont ceux où le
répondant doit produire lui-même sa réponse. Tandis que les
items de sélection sont ceux où le répondant doit
seulement choisir sa réponse parmi d'autres solutions possibles.
2.3.2.1.2. L'Elaboration du questionnaire
Partant de notre sujet et de notre hypothèse de
travail, nous avons élaboré un questionnaire de 11 items. Ces
items devaient nous permettre de recueillir les réponses de nos sujets
sur les principaux thèmes suivants : la motivation, la source de
financement, le problème de gestion de l'entreprise par la femme et le
souhait de la femme sur l'avenir de son entreprise.
Nous donnons ici la répartition des questions selon les
thèmes.
TABLEAU N 04 REPARTITION DES QUESTIONS SELON LES THEMES
N°
|
Critère de répartition des items
|
Numéros d'items
|
1
|
Motivation
|
N° 1
|
2
|
Source de financement
|
N° 2 et N° 3
|
3
|
Problème de gestion de l'entreprise par la femme
|
N° 4,5,6,7,8,9 et 10
|
4
|
Souhaits de la femme sur l'avenir de son entreprise
|
N° 11
|
Source : Notre enquête
D'après ce tableau, 4 questions sont relatives à
l'identification, ceux qui traitent de source de financement sont au nombre de
2 ; 7 questions sont rattachées au problème de question de
l'entreprise par la femme ; 1 question concernant la motivation et en fin
une question sur le thème « souhait de la femme sur l'avenir
de son entreprise.»
2.3.2.1.3L'Administration du questionnaire
Dans cette enquête, nous avons administré notre
questionnaire en empruntant deux stratégies : l'administration
indirecte pendant laquelle l'enquêteur remettait le questionnaire
à l'enquêté quelques jours avant et il le retirait à
la fin du temps convenu ; et l'administration directe du questionnaire qui
consistait à mettre face à face l'enquêteur et
l'enquêté. Les réponses de ce dernier aux questions
posées verbalement étant progressivement notées par
l'enquêteur qui avait aussi la largesse de traduire les questions dans la
langue la mieux maîtrisée par l'enquêté.
2.2.2.2 L'interview libre
Cette technique a consisté à recueillir
oralement les avis quelques femmes entrepreneurs du milieu d'étude qui
ont accepté de répondre à nos questions. Les femmes
entrepreneurs interviewées sont parmi les 80 femmes entrepreneurs qui
constituent notre échantillon.
2.3.2.3 La technique
documentaire
Certains documents et ouvrages que nous avons consultés
nous ont permis d'obtenir des informations utiles pour notre travail. Cette
documentation concernait également les travaux de fin de cycle, des
recueils d'instructions, le code de travail et tant d'autres documents.
2.3.LE DÉPOUILLEMENT
Le dépouillement des données est une
opération qui consiste à rendre les données
récoltées exploitables, c'est-à-dire
compréhensibles et intelligibles.
Nous avons fait notre dépouillement question par
question en dégageant pour chacune d'elle, les fréquences
transformées en pourcentage. Les données recueillies ont
été présentées dans les tableaux en trois
colonnes : les réactions, les fréquences et les
pourcentages.
Cette transformation en pourcentage s'est faite à
l'aide de la formule suivante : ![](Attitude-de-la-femme-vis-a-vis-de-lentrepreneuriat1.png)
Où f = fréquence
N = Effectif total
100= constante
2.5. DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
En réalisant cette étude, nous avons
été buté à beaucoup de difficultés de tous
les genres. La difficulté financière, du transport et la plus
courante aura été l'indisponibilité des sujets à
enquêter. Il nous a fallu convaincre, dès le début, toutes
les femmes entrepreneurs parce qu'elles ne trouvaient pas
d'intérêt ou mieux encore le temps pour répondre à
ces questions.
En dépit de toutes ces difficultés, nous lavons
pu atteindre notre objectif grâce à notre détermination et
notre sens de sacrifice.
CHAPITRE III.
LA PRESENTATION, L'ANALYSE ET L'INTERPRETATION DES
RESULTATS
Dans ce chapitre nous présentons, analysons et
interprétons les résultats de notre recherche en deux
étapes. Dans la première nous présentons et analysons nos
résultats globalement, et dans la deuxième nous mettons les
réponses de nos sujets en relation avec quelques variables que nous
avons jugées importantes pour cette étude.
Pour tester la signification des différences dues aux
variables, nous avons utilisé le test de signification statistique de
comparaison de fréquence le CHI CARRE dont la formule est la suivante:
X2-? (fo-fe)2/fe avec df= (K-1) (l - 1) au seuil de
signification de 0,05
X2= chi carré
f0= fréquences observées
fe= fréquence attendue
-somme
df= degré de liberté
K= colonne
l= ligne.
3.1 LA PRESENTATION ET L'ANALYSE
GLOBALE DES RESULTATS
Nos résultats sont présentés et
analysés par question. Rappelons par ailleurs que nos questions ont
été groupées autour en quatre thèmes à
savoir :
· Motivation qui comprend la question n* 1
· Source de financement qui comprend les questions :
n* 2 et 3
· Problème de gestion de l'entreprise par la femme
qui comprend également les questions : n* 4, 5 ,6 ,7 ,8 ,9 et 10
· le souhait de la femme entrepreneur comprend la
question n 11.
THEME I : LA MOTIVATION DU DOMAINE D'ACTIVITE
Question n* 01 : Qu'est ce qui vous a poussé
à choisir votre domaine d'activité ?
Tableau n°05. Réponses des sujets sur les motifs
de choix du domaine d'activité de l'entreprise
Réponses
|
f
|
%
|
La disponibilité de fond nécessaire
|
44
|
55
|
La rentabilité du secteur
|
12
|
15
|
Le savoir faire dans le domaine
|
8
|
10
|
La formation reçue antérieurement
|
4
|
5
|
Autres
|
12
|
15
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Les données de ce tableau montrent que 44 sujets soit
55% affirment que leur choix du domaine d'activité a été
motivé par la disponibilité de fonds nécessaires ;12
sujets soit 15% disent que leur choix a été motivé par la
rentabilité du secteur ; 12 sujets soit 15% évoquent
d'autres raisons que celles citées ci haut (telles que le chômage,
le mauvais paiement dans le services publics ,vouloir initier sa propre
activité etc.); 8 sujets soit 10% affirment que ce choix a
été motivé par leur savoir faire dans le domaine et enfin
4 sujets soit 5% disent qu'ils ont choisi leur domaine d'activité en
fonction de la formation reçue antérieurement .
Les résultats du tableau n* 05 confirme notre
première hypothèse selon la quelle le choix du domaine
d'activité par les femmes entrepreneurs dépendrait de la
disponibilité de fonds nécessaires
THEME II : SOURCE DE FINANCEMENT.
Question n° 02 : Comment avez-vous obtenu votre
capital de départ ?
Tableau n° 06 : Origine du capital de départ de
l'entreprise
Réponses
|
f
|
%
|
Par épargne
|
28
|
35
|
Par aide
|
20
|
25
|
Par emprunt
|
16
|
20
|
Par tontines
|
8
|
10
|
Autres
|
8
|
10
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Les données du tableau n* 06 nous montrent que 28
sujets soit 35% affirment avoir obtenu leur capital de départ par
épargne ; 20 sujets soit 25% confirment que c'est par les aides; 16
sujets soit 20% disent que c'est par les emprunts ; 8 sujets soit 10%
disent que c'est par les tontines qu'ils ont pu obtenir leur capital de
départ et afin 8 sujets soit 10% citent d'autres origines (les
indemnités, le salaire, etc.) En rapport avec notre travail, ce tableau
nous indique que les femmes entrepreneurs trouvent leur capital de
départ de diverses manières dont la plus importante est
l'épargne.
Question n°03 : Quelle est votre source de
crédit ?
Tableau n° 07 : Source de crédit utilisée
dans l'entreprise
Réponses
|
f
|
%
|
Fournisseur
|
28
|
35
|
Coopérative d'épargne
|
4
|
5
|
Banque
|
-
|
-
|
Autres
|
48
|
60
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Le tableau n* 07 nous montre que 48 sujets soit 60 % citent
d'autres sources de crédit que celles proposées dans la question
qui leur a été posée (la démarche personnelle , le
soutien du mari etc....) ; 28 sujets soit 35% affirment que leur
crédit provient du fournisseur ;4 sujets soit 5 % parlent de la
coopérative d'épargne .Ceci nous revient à dire que les
femmes entrepreneurs n'entretiennent pas tellement de relation de crédit
avec les fournisseurs ,la coopérative d'épargne,et les
banques.
THEME III : PROBLEME DE GESTION DE L'ENTREPRISE PAR LA
FEMME
Question n° 04 : Avez-vous fait une étude
chiffrée avant l'investissement ?
Tableau n°08 : Etude chiffrée avant
l'investissement.
Réponses
|
f
|
%
|
Non
|
48
|
60
|
Oui
|
32
|
40
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Le tableau ci-dessus montre que 48 sujets soit 60% affirment
n'avoir fait aucune étude avant l'investissement, tandis que 32 sujets
soit 40% affirment avoir fait une étude chiffrée avant
l'investissement. Ceci montre que la plupart des femmes entrepreneurs se
lancent directement dans les affaires sans prendre une seule disposition, elles
tiennent seulement compte de la disponibilité des fonds. Or les normes
de gestion exigent une étude chiffrée avant de se lancer dans
les affaires. Ceci nous permet infirmer notre deuxième hypothèse
selon la quelle les femmes entrepreneurs respecteraient certaines normes de
gestion.
Question 05.Elébore-vous un budget au début de
chaque exercice
Tableau n° 09 : Elaboration du budget au
début de l'exercice
Réponses
|
f
|
%
|
Non
|
44
|
55
|
Oui
|
36
|
45
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Les données du tableau n°09 nous montre que 44
sujets soit 55% n'élaborent pas un budget au début de chaque
exercice comptable tandis que 36 sujets soit 45% élaboration un budget
au début de chaque exercice comptable. Ceci nous permet à dire
que des nombreuses femmes entrepreneurs n'élaborent un budget au
début de chaque exercice comptable. Or si elles n'élaborent pas
un budget au début de chaque exercice comptable, elles évalueront
difficilement le coût de leurs activités et elles
exécuteront leurs taches sans connaître d'avance le gain à
réaliser. Ceci nous permet d'infirmer notre deuxième
hypothèse selon la quelle les femmes entrepreneurs respecteraient
certaines normes de gestion
Question no 06. Tenez- vous une comptabilité
journalière, hebdomadaire, mensuelle, annuelle, autres.
Tableau n° 10 : le type de comptabilité
tenue dans l'entreprise par les femmes entrepreneurs.
Réponses
|
f
|
%
|
Journalière
|
56
|
70
|
Hebdomadaire
|
20
|
25
|
Mensuelle
|
4
|
5
|
Annuelle
|
-
|
-
|
Autres
|
-
|
-
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Le tableau n°10 nous montre que 56 sujets soit 70%
tiennent une comptabilité journalière ; 20 sujets soit 25%
tiennent une comptabilité hebdomadaire et enfin 4 sujets soit 5%
tiennent une comptabilité. Ces résultats nous montrent que les
femmes entrepreneurs préfèrent tenir une comptabilité
journalière pour mieux sécuriser leurs affaires. Ceci nous
permet de confirmer partiellement notre deuxième hypothèse selon
la quelle les femmes entrepreneurs respecteraient certaines normes de gestion.
Question n°07. Sur quelle base prenez-vous les
décisions dans l'entreprise
Tableau n°11: base
de décision dans l'entreprise
Réponses
|
f
|
%
|
Expérience personnelle
|
40
|
50
|
Conseil des amis évoluant dans le même secteur
|
24
|
30
|
Avis des experts
|
8
|
10
|
Avis des employés
|
4
|
5
|
Avis des membres de famille
|
-
|
-
|
Autres
|
4
|
5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Le tableau n*11 nous montre que 40 sujets soit 50% prennent
leur décisions sur base de leur expérience personnelle dans
l'entreprise, 24 sujets soit 30% suivent le conseils des amis qui
évoluent dans le même secteur ; 8 sujets soit 10%
considèrent les avis des experts ; 4 sujets soit 5% prennent en
compte les avis des employés et enfin 4 autres sujets soit 5%
évoquent d'autres propositions en dehors de celles citées ci
haut( demande des clients, demande du fournisseur etc....) ceci nous permet
à dire que la plupart des femmes entrepreneurs prennent leurs
décisions dans l'entreprise en se référant à leur
expérience personnelle et aux conseils des amis évoluant dans le
même secteur qu'eux.
Question n°08. Comment trouvez-vous votre environnement
par rapport à la vente ?
Tableau n°12 : Rapport entre la
vente et l'environnement
Réponses
|
f
|
%
|
Passable
|
40
|
50
|
Bon
|
28
|
35
|
Mauvais
|
12
|
15
|
Très bon
|
-
|
-
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Il ressort de ce tableau n° 12 que 40 sujets soit 50%
trouvent passable leur environnement ; 28 sujets soit 35% disent qu'il est
plutôt bon, enfin 12 sujets soit 15% souhaitent changer leur milieu car
ce dernier est mauvais.
Question n° 09. Etes-vous associé à
d'autres personnes ?
Tableau n°13 : le partenariat avec
d'autres personnes.
Réponses
|
f
|
%
|
Non
|
56
|
70
|
Oui
|
24
|
30
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Ce tableau n* 13 montre que 56 sujets soit 70% ne sont pas
associés avec d'autres personnes et 24 sujets soit 30% affirment
être associés. Ce qui implique que les femmes entrepreneurs ne
souhaitent pas être associés à d'autres personnes pour des
raisons diverses.
Question n° 10. Si non, pour quel motif refusez-vous les
associer ?
Tableau n° 14 : raisons de non partenariat avec les
autres.
Réponses
|
f
|
%
|
Pour éviter de problèmes avec ces
dernières
|
56
|
70
|
Pour avoir été roulé par elles
|
10
|
15
|
Pour prendre seules des décisions
|
4
|
5
|
Autres
|
8
|
10
|
Total
|
80
|
100
|
Source : Notre enquête
Les données du tableau n° 14 nous montre que 56
sujets soit 70% affirment ne pas être associés à d'autres
personnes pour éviter des problèmes ; 12 sujets soit 15%
disent avoir été roulés avec ces derniers ; 8 sujets
soit 10% avancent d'autres raisons (manque de personnes avec qui s'associer,
raison personnelle) et enfin 4 sujets soit 5% refusent d'être
associés à d'autres personnes pour qu'ils soient libres dans
leurs affaires. Nous comprenons que les femmes refusent de s'associer aux
autres partenaires pour éviter des problèmes avec eux.
THEME 4 : LE SOUHAIT DE LA FEMME ENTREPRENEUR.
Question n° 11 : Quel est votre souhait pour
l'avenir de votre entreprise ?
Cette question ouverte divise les sujets, les uns souhaitent
accroître leur activité en maintenant l'emplacement de leur
activité, d'autres par contre veulent épanouir leurs
activités en changeant leur milieu du travail.
3.2 L'ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
L'analyse et interprétation des résultats de
notre étude s'est fait en fonction des variables d'étude
(âge, niveau d'étude, état civil) en se basant des
certaines questions clés tirées de nos différents
thèmes d'étude à savoir la question n° 1,4, 6 et
8.
Pour vérifier l'influence de nos variables à ces
différentes questions, nous avons recouru au test de statistique de chi
carré avec sa formule X2- ?(fo-fe)2/fe avec df=
(K-1) (l - 1) au seuil de signification de 0,05 où : X2=
chi carré
f0= fe= fréquence attendue,
df= degré de liberté
K= colonne
l= ligne.
Notons par ailleurs que si le 20% de case ont fréquence
attendue inférieure à 5, nous allons procéder à
correction de yates avec la formule
(f0?fe?0,5)2
sa formule X2- ?(fo-fe)2/fe avec df= (K-1)
(l - 1) au seuil de signification d
fréquence observée
fe= fréquence attendue,
df= degré de liberté
K= colonne
l= ligne.
Question n* 1 : Qu'est ce qui vous a poussé
à choisir votre domaine d'activité
Tableau n°15 : Réponses de
nos sujets sur le motif de choix du domaine d'activité selon
l'âge.
Age
Motif
|
24- 31ans
|
32- 39ans
|
40- 47ans
|
48ans et plus
|
Total
|
La disponibilité de fond nécessaire
|
4 (4,4)
|
25 (23,1)
|
9 (6,6)
|
6 (4,4)
|
44
|
La rentabilité
|
1 (2,7)
|
9 (6,3)
|
1 (1,8)
|
1 (1,2)
|
12
|
Le savoir faire dans le domaine
|
5 (1,8)
|
3 (4,2)
|
0 (1,2)
|
0 (0,8)
|
08
|
Formation reçue antérieurement
|
1 (0,9)
|
1 (2,1)
|
1 (0,6)
|
1 (0,4)
|
04
|
Autres
|
7 (2,7)
|
4 (6,3)
|
1 (1,8)
|
0 (1,8)
|
12
|
Total
|
18
|
42
|
12
|
8
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 26,57
X2t = 21,03 df
= 12
Les calculs statistiques effectués nous attestent que
le chi carré calculé (26,57) est supérieur au chi
carré tabulé (21,03) au seuil de signification de 0,05 avec comme
degré de liberté égal à 12, nous rejetons
l`hypothèse nulle de manque de différence significative entre les
fréquences entendues et observées et nous concluons à cet
effet que la variable âge à influencer les réponses de
nos sujets concernant le choix du domaine d'activité.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que les
sujets plus jeunes, c'est-à-dire de 24 à 39ans tiennent plus
compte de la disponibilité des fonds nécessaires, de la
rentabilité du secteur et du savoir faire dans le domaine dans leur
choix du domaine d'activité alors que les âgés,
c'est-à-dire de 4Oans et plus tiennent que de la disponibilité
des fonds nécessaires.
Tableau n°16 : Réponses de nos sujets sur le
motif de choix du domaine d'activité selon l'état civil.
Etat-civil
Motif
|
Mariée
|
Célibataire
|
Veuve
|
Divorcée
|
Total
|
Disponibilité de fonds nécessaires
|
24 (26,4)
|
11 (9,9)
|
7 (5,5)
|
2 (2,2)
|
44
|
Rentabilité du secteur
|
8 (7,2)
|
1 (2,7)
|
1 (1,5)
|
2 (0,6)
|
12
|
Savoir faire dans le domaine
|
6 (4,8)
|
3 (1,8)
|
0 (1)
|
0 (0,4)
|
08
|
Formation reçue antérieurement
|
2 (2,4)
|
0 (0,9)
|
2 (0,5)
|
0 (0,2)
|
04
|
Autres
|
8 (7,2)
|
3 (2,7)
|
0 (1,5)
|
1 (0,6)
|
12
|
Total
|
48
|
18
|
10
|
4
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 24,85
X2t = 21,03 df
= 12
Les calculs statistiques nous montrent que le chi carré
calculé (24,85) est supérieur au chi carré tabulé
(21,03) au seuil de signification de 0,05 avec comme degré de
liberté égal à 12, nous rejetons l'hypothèse nulle
d'homogénéité des fréquences entendues et
observées et concluons à cet effet que la variable Etat civil a
influencé les réponses de sujets concernant le choix du domaine
d'activité.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que les
sujets mariés tiennent compte de la disponibilité de fond
nécessaire, de la rentabilité du secteur et du savoir faire dans
le domaine dans leur choix du domaine d'activité alors que les sujets
célibataires, les veuves et divorcés tiennent compte seulement de
la disponibilité e fonds nécessaire.
Tableau n°17 : Réponses de ns sujets sur le
motif du choix du domaine d'activité selon le niveau d'étude.
Niveau
d'études
Motif
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Universitaire
|
Total
|
Disponibilité de fonds nécessaires
|
5 (8,23)
|
33 (27,5)
|
4 (6,6)
|
2 (1,65)
|
44
|
Rentabilité du secteur
|
2 (2,25)
|
2 (7,5)
|
6 (1,8)
|
2 (0,45)
|
12
|
Savoir faire dans le domaine
|
0 (1,5)
|
6 (6,35)
|
2 ()
|
0 (0,4)
|
08
|
Formation reçue antérieurement
|
2 (2,4)
|
0 (0,9)
|
2 (0,5)
|
0 (0,2)
|
04
|
Autres
|
8 (7,2)
|
3 (2,7)
|
0 (1,5)
|
1 (0,6)
|
12
|
Total
|
48
|
18
|
10
|
4
|
80
|
Source : Notre enquête
Les statistiques nous indiquent que le chi
carré (45,26) est supérieur au chi carré
tabulé (21,03) au seuil de signification de 0,05 comme degré de
liberté égal à 12, nous rejetons l'hypothèse nulle
de manque de différence significative entre les fréquences
attendues et observées et concluons à cet effet que la variable
niveau d'étude à influencer les réponses de nos sujets
concernant le motif de choix du domaine d'activité.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que les
sujets ayant un niveau d'étude primaire et secondaire tiennent compte
de la disponibilité des fonds dans leur choix du domaine
d'activité alors que les sujets gradués tiennent compte de la
rentabilité du secteur.
Question 4 : Etude chiffrée avant
l'investissement
Tableau n°18 : Réponses de nos sujets sur
les dispositions prises avant investissement selon l'âge.
Age
Réponses
|
24- 31ans
|
32- 39ans
|
40- 47ans
|
48ans et plus
|
Total
|
Oui
|
10 (7,7)
|
13 (16,8)
|
7 (4,8)
|
2 (3,2)
|
32
|
Non
|
8 (10,8)
|
29 (25,2)
|
5 (7,2)
|
6 (4,8)
|
48
|
Total
|
18
|
42
|
12
|
8
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 5,67
X2t = 7,81 df
= 3
Les calculs statistiques nous montrent que le chi carré
calculé (5,67) est inférieur au chi tabulé (7,81) au seuil
de signification de 0,05 avec comme degré de liberté égal
à 3, nous acceptions l'hypothèse de manque de différence
significative et nous concluons que la variable âge n'a pas
influencé les réponses de nos sujets concernant l'étude
chiffrée avant l'investissement.
Ce manque de différence peut s'expliquer par le fait
que malgré leurs différents âges tous les sujets ne
prennent aucune disposition avant de se lancer dans les affaires.
Tableau n°19 : Réponses de nos sujets sur les
dispositions prises avant l'investissement selon l'état civil.
Etat - civil
Réponses
|
Mariée
|
Célibataire
|
Veuve
|
Divorcée
|
Total
|
Oui
|
27 (19,2)
|
1 (7,2)
|
4 (4)
|
0 (1,6)
|
32
|
Non
|
21 (28,8)
|
17 (10,8)
|
6 (5)
|
4 (2,4)
|
48
|
Total
|
48
|
18
|
10
|
4
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 15,99
X2t = 7,81 df
= 3
Les calculs statistiques nous font voir que le chi
carré calculé (15,99) est supérieur au chi carré
tabulé (7,81) au seuil de signification de 0,05 avec comme degré
de liberté égal à 3, nous rejetons l'hypothèse
d'homogénéité entre les fréquences observées
et attendues et nous concluons à cet effet que la variable Etat civil a
influencé les réponses de nos sujets concernant l'étude
chiffrée avant l'investissement.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que la
plupart des sujets mariés prennent des dispositions avant de se lancer
dans les affaires alors que la majorité des sujets célibataires
n'en prennent pas.
Tableau n°20 : Réponses de nos sujets sur les
dispositions prises avant l'investissement selon le niveau d'étude
Niveau
d'étude
Réponses
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Universitaire
|
Total
|
Oui
|
7 (6)
|
21 (20)
|
3 (14,8)
|
1 (1,2)
|
32
|
Non
|
8 (9)
|
29 (30)
|
9 (7,2)
|
2 (1,8)
|
48
|
Total
|
15
|
50
|
12
|
3
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 15,99
X2t = 7,81 df
= 3
Les calculs statistiques font remarquer que le chi
carré tabulé (1,61) est l'inférieur au chi carré
tabulé (7,81) au seuil de signification de 0,05 avec comme degré
de liberté égal à 3, nous acceptons l'hypothèse
nulle de manque de différence réelle entre les fréquences
observées et attendues et nous concluons que la variable niveau
d'étude n'a influencé les réponses de nos sujets sur
l'étude chiffrée avait l'investissement.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que la
plupart des sujets ayant un niveau secondaire prennent certaines dispositions
avant de se lancer dans les affaires alors que certains sujets ayant un niveau
secondaire ou gradué n'en prennent pas
Question 6 : type de comptabilité tenue dans
l'entreprise
Tableau n° 21 : Réponses de nos sujets sur le
fait de tenir une comptabilité selon l'âge.
Age
Motif
|
24- 31ans
|
32- 39ans
|
40- 47ans
|
48ans et plus
|
Total
|
Journalière
|
10 (12,6)
|
26 (29,4)
|
12 (8,4)
|
8 (5,6)
|
56
|
Hebdomadaire
|
7 (4,5)
|
13 (10,5)
|
6 (3)
|
0 (2)
|
20
|
Mensuelle
|
1 (0,9)
|
3 (2,1)
|
0 (0,6)
|
0 (0,4)
|
04
|
Total
|
18
|
42
|
12
|
8
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 12,73
X2t = 12,59 df
= 6
Les calculs statistiques nous font remarquer que le chi
carré calculé (12,73) est supérieur au chi tabulé
(12,59) au seuil de signification de 0,05avec degré de liberté
égal à 6, nous rejetons l'hypothèse nulle de manque de
différence réelle entre les fréquences observées et
entendues et nous concluons à cet effet que la variable âge a
influencé les réponses de nos sujets concernant le type de
comptabilité tenu dans l'entreprise.
Ceci s'explique par le fait que peu importe leurs âges,
la plupart préfèrent plus une comptabilité
journalière que celle qui est hebdomadaire.
Tableau n° 22: Réponses de nos sujets sur le
fait de tenir une comptabilité le type de comptabilité tenu
pendant l'exercice de l'activité selon l'état civil.
Etat - civil
Réponses
|
Mariée
|
Célibataire
|
Veuve
|
Divorcée
|
Total
|
Journalière
|
36 (33,6)
|
16 (12,6)
|
4 (7)
|
0 (2,0)
|
56
|
Hebdomadaire
|
9 (12)
|
2 (4,5)
|
6 (2,5)
|
3 (1)
|
20
|
Mensuelle
|
3 (2,4)
|
0 (0,9)
|
0 (0,5)
|
1 (0,2)
|
04
|
Total
|
48
|
18
|
10
|
4
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 20,14
X2t = 12,59 df
= 6
Les calculs statistiques nous attestent que le chi
carré calculé (20,14) est supérieur au chi carré
tabulé (12,59) au seuil de signification de 0,05 avec comme degré
de liberté égal à 6, nous rejetons l'hypothèse
nulle de manque de différence réelle entre les fréquences
entendues et observées et nous concluons à cet effet que la
variable Etat civil a influencé les réponses de nos sujets
concernant le type de comptabilité tenu pendant l'exercice de
l'activité.
Cette différence peut s'expliquer par le fait que les
sujets célibataires et mariés préfèrent une
comptabilité journalière alors que les veuves et les
divorcés préfèrent une comptabilité
hebdomadaire.
Tableau n° 23 : Réponses de nos sujets sur le
fait de tenir une comptabilité selon niveau d'études
Niveau
d'étude
Réponses
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Universitaire
|
Total
|
Journalière
|
7 (10,5)
|
40 (35)
|
7 (8,4)
|
2 (2,1)
|
56
|
Hebdomadaire
|
8 (3,75)
|
10 (12,5)
|
1 (3)
|
1 (0,75)
|
20
|
Mensuelle
|
0 (0,75
|
0 (2,5)
|
4 (4,6)
|
0 (10,15)
|
04
|
Total
|
15
|
50
|
12
|
3
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec : X2C = 37,93
X2t = 12,59
df = 6
Les calculs statistiques nous montrent que le chi carré
calculé (37,93) est supérieur au chi carré tabulé
(12,59) au seuil de signification de 0,05 avec comme degré de
liberté égal à 6, nous rejetons l'hypothèse nulle
d'homogénéité et concluons à cet effet que la
variable niveau d'étude a influencé les réponses de nos
sujets concernant la tenue de la comptabilité pendant l'exercice de
l'activité.
Cette différence peut s'expliquer par le fait
que les sujets ayant un niveau secondaire ou gradué tiennent une
comptabilité journalière alors que les sujets qui ont un niveau
primaire et quelques sujets ayant un niveau secondaire préfèrent
une comptabilité hebdomadaire.
Question n° 8 : Le rapport entre la vente et
l'environnement.
a) Variable âge
Tableau n° 23 : L'influence de la variable âge
sur les réponses de nos sujets concernant le rapport entre la vente et
l'environnement.
Age
Motif
|
24- 31ans
|
32- 39ans
|
40- 47ans
|
48ans et plus
|
Total
|
Passable
|
10 (7,2)
|
22 (25,2)
|
10 (7,2)
|
6 (4,8)
|
48
|
Bon
|
2 (2,7)
|
14 (2,45)
|
2 (2,7)
|
2 (1,8)
|
20
|
Mauvais
|
0 (1,8)
|
6 (6,3)
|
0 (1,8)
|
6 (1,2)
|
12
|
Total
|
12
|
42
|
12
|
14
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 27,45
X2t = 12,59 df
= 6
Les calculs statistiques nous font voire que le chi
carré calculé (27,45) est supérieur au chi carré
tabulé (12,59) au seuil de signification de 0,05 avec comme degré
de liberté égal à 6, nous rejetons l'hypothèse
nulle de manque de différence significative entre les fréquences
observées et entendues et nous concluons que la variable âge a
influencé les réponses de nos sujets concernant le rapport entre
la vente et l'environnement. Les sujets âgés par rapport à
leur expérience ont une maîtrise du comportement des clients et
de l'environnement.
b) Variable Etat civil
Tableau n° 24: Influence de la variable Etat civil
sur les réponses de nos sujets concernant le rapport entre la vente et
l'environnement.
Etat - civil
Réponses
|
Mariée
|
Célibataire
|
Veuve
|
Divorcée
|
Total
|
Passable
|
36 (28,8)
|
4 (10,8)
|
6 (6)
|
1 (2,4)
|
47
|
Bon
|
12 (10,8)
|
4 (4,05)
|
2 (2,25)
|
0 (0,2)
|
18
|
Mauvais
|
0 (0,6)
|
10 (2,7)
|
2 (1,5)
|
3 (0,6)
|
15
|
Total
|
48
|
18
|
10
|
4
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec X2C = 41,68
X2t = 12,59 df
= 6
Les calculs statistiques nous font voire que le chi
carré calculé (41,68) est supérieur au chi carré
tabulé (12,59) au seuil de signification de 0,05 avec un degré de
liberté égal à 6, nous rejetons l'hypothèse de
manque de différence réelle entre les fréquences
observées et entendues et nous concluons à cet effet que la
variable Etat civil a influencé les réponses de nos sujets
concernant le rapport entre la vente et l'environnement. Les sujets
mariés, à partir de leurs connaissances, les connaissances de
leurs enfants et femmes ont une influence sur l'entreprise que les sujets
célibataires.
c) variable niveau d'étude
Tableau n° 25 : Influence de la variable niveau
d'étude sur les réponses de nos sujets concernant le rapport
entre la vente et l'environnement.
Niveau
d'étude
Réponses
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
Universitaire
|
Total
|
Passable
|
5 (9)
|
40 (30)
|
2 (7,2)
|
1 (1,8)
|
48
|
Bon
|
7 (3,37)
|
9 (11,25)
|
2 (2,7)
|
2 (0,67)
|
20
|
Mauvais
|
3 (2,25)
|
1 (7,5)
|
8 (1,8)
|
0 (0,45)
|
12
|
Total
|
15
|
50
|
12
|
3
|
80
|
Source : Notre enquête
Avec : X2C = 44,71
X2t = 12,59
df = 6
Les calculs statistiques nous attestent que le chi
carré calculé (44,71) est supérieur au chi carré
tabulé (12,59) au seuil de signification de 0,05 avec un degré de
liberté égal à 6, nous rejetons l'hypothèse de
manque de différence entre les fréquences observées et
entendues et nous concluons à cet effet que la variable niveau
d'étude a influencé les réponses de nos sujets concernant
le rapport entre la vente et l'environnement. Les sujets ayant fait des
études avancées ont une influence sur l'environnement et la vente
à partir des stratégies et arguments scientifiques convaincants
avec quantification de résultat issu de ces derniers que les sujets
n'ayant pas fait de hautes études qui peuvent user des arguments et
stratégies dans l'ignorance sans quantification de la résultante.
CONCLUSION
Au terme de notre travail qui a porté sur l'attitude de
la femme congolaise vis-à-vis de l'entreprenariat, nous avons le devoir
de présenter les grandes lignes des étapes qui constituent la
charpente de ce travail.
Notre problématique à soulevé deux
questions principales à savoir, quels sont les facteurs qui entrent en
ligne de compte dans le choix des domaines d'activité par les femmes
entrepreneurs et comment ces femmes tiennent-elles la gestion des leurs
affaires.
Eu égard à ces interrogations, nous avons
émis les hypothèses suivantes :
· ces femmes entrepreneurs dans le choix du domaine
d'activité tiendraient compte de la disponibilité du capital de
départ, de la rentabilité du secteur ou de la demande du
marché, de leurs expériences professionnelles, de la formation
reçue antérieurement et du savoir faire dans le domaine.
· Etant donné qu'elles évoluent
normalement, elles tiendraient efficacement la gestion de leurs affaires et
respecteraient certaines normes de la gestion d'une unité de production.
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons
mené une étude auprès de 80 femmes entrepreneurs au moyen
d'un questionnaire
Après dépouillement des résultats, nous
avons constaté la plupart des sujets surtout en ligne de compte dans
leur choix du domaine d'activité la disponibilité du capital de
départ. Cette information confirme notre première
hypothèse selon la quelle le choix du domaine d'activité par les
femmes entrepreneurs tiendrait compte de la disponibilité du capital de
départ.
Les sujets étudiés ne font aucune étude
chiffrée avant de se lancer dans les affaires. Ils n'élaborent
pas un budget au début de chaque exercice. Or, l'étude
chiffrée et l'élaboration d'un budget au début de chaque
exercice sont des normes importantes d'une bonne gestion. Ces résultats
infirment partiellement notre deuxième hypothèse selon la quelle
les femmes entrepreneurs respecteraient certaines normes de gestion.
Les sujets étudiés tiennent en
général une comptabilité journalière afin d'une
suivie régulière de la santé financière de leurs
entreprises. Et les décisions prises dans leurs affaires sont prises en
fonction de leurs expériences personnelles. Ces résultats
confirment partiellement notre deuxième hypothèse selon la quelle
les femmes entrepreneurs respecteraient certaines normes de gestion.
Les variables l'âge, l'état civil et le niveau
d'études ont influencé les réponses de nos sujets en ce
qui concerne le motif du choix du domaine d'activité. Ce qui nous
permet à dire que peu importe ces variables, les sujets opèrent
leur choix sur le domaine d'activité.
En ce qui concerne l'étude chiffrée avant
seule la variable état civil a influencé les réponses de
nos sujets.
Pour ce qui est de la comptabilité tenue pendant
l'activité, toutes les variables d'études à savoir,
l'état civil, l'âge et le niveau d'études ont
influencé les réponses de nos sujets.
Concernant le rapport entre la vente et l'environnement,
toutes les variables d'études à savoir l'âge, l'état
civil et le niveau d'études ont influencé les réponses de
nos sujets. Ceci nous permet à dire que les sujets peu importe la
variabilité de leur environnement, ont une perception positive de ce
dernier. .
Eu égard à ces résultats, nous pouvons
confirmer nos hypothèses d'étude et nous suggérons aux
autorités du pays de bien vouloir soutenir ces femmes entrepreneurs car
ces dernières contribuent efficacement non seulement à la
réduction du taux de chômage mais également au
développement socio-économique e notre cher pays.
Nous ne prétendons pas faire une étude
exhaustive ; c'est la raison pour la quelle nous invitons d'autres
chercheurs à creuser d'avantage ces sujets notamment : les opinions
de la femme entrepreneur sur les taxes payées à l'Etat, la
contribution de l'entrepreneuriat à la scolarisation des enfants et
tant d'autres en se servant de notre travail comme une étude de
référence.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ALBAGLI, C., Création d'entreprise en
Afrique, EDICEF/AUPELF, Paris, 1996
2. BOLOKO MULARIKA, F., Les femmes et droits humains en
RDC, IDL, Kinshasa, 2002
3. CARTILLON,R.,Essaie sur la nature et le commerce en
général, éd. PUF,Paris, 1975
4. CORNIL, JP, Lexique thématique de la
comptabilité, 2ème éd,PUF, Paris,
1985
5. DELANDSHEERE, G., Introduction à la recherche en
éducation, Armand Colin, Paris, 1970
6. DICTIONNAIRE UNIVERSEL, Dictionnaire de la langue
française, Hachette, Paris, 1997
7. EKWA bis ISAL, M., Vade-mecum du gestionnaire de la
PME, Fascicule II, initiation à la comptabilité et gestion,
2ème éd, Kinshasa, 1994
8. FAVERGE, A., Méthode statistique en psychologie
appliquée, Tome 1, PUF, Paris, 1975
9. GRAWITZ, R. et PINTO, M., Méthodes des sciences
sociales, 4ème éd, Dalloz , Paris, 1971
10. HAINAUT, L., Concepts et méthodes de la
statistique, éd Labor, Bruxelles, 1986
11. KAREN, H. et VERNOY, J., Psychologie en direct,
module, Montréal, 2000
12. KLEIN, V., L'emploi des femmes : horaires et
responsabilités familiales, OCDE, Paris, 1965
13. MUCCHIELLI, R., Méthode de recherche en
psychologie, PUF, Paris, 1972
14. PERROUX, F., Economie politique, éd.Dunod,
Paris, 1955.
15. SAY, JP., Traité de l'économie
politique,éd.PUF,Paris, 1803
16. SHUMPETER, J., La théorie de l'évolution
économique,éd.Mame, Paris, 1912
17. VERSTRAETE, T., Essaie sur la singularité de
l'entrepreneuriat comme domaine de recherche, éd.PUF, Paris, 2002
II. REVUES
1. Journal Officiel, Code du travail congolais, n°
spécial, cabinet présidentiel, Kinshasa, 2002
2. LABATA, L., « 4ème
Conférence mondiale de la femme à Beijing : pour quelle
femme ? » in renaître, n° 18-30, sept 1995,
Kinshasa
3. KUKUNGA, P., « Le secteur informel au
congo-kin , contribution à l' explication du
phénomène et à l'actualisation du concept » in
lettre de l'IRESS, n*26-27, UNIKIN, Kinshasa,2004
III. NOTES DE COURS
1. BONGO BONGO, Comptabilité nationale,
3ème graduat, PSE, UNIKIN, 2006-2007, cours inédit
2. KUZONDISA BONGA, Comptabilité nationale,
3ème graduat, FASEG, UNIKIN, 2006-2007, cours
inédit
3. LOKOLE KATOTO SHUNGU, N., Cours d'entrepreneuriat et
PME, 3ème graduat, FASEG, UNIKIN, 2006-2007
4. LOMALIZA BOKOTA, J., Planification,
3ème graduat, GAS, UPN, 2004-2005, cours inédit
5. MULUMA, MUNANGA, A., Méthode de recherche
scientifique, 2ème graduat gestion, PSE, UNIKIN,
Kinshasa, 2005-2006, cours inédit
6. NGUB'USIM MPEY NKA, R., Méthode de recherche en
psychologie, notes ronéotypées, 2ème
graduat, PSE, UNIKIN, 1996, cours inédit
7. NSAMAN-O-LUTU, P., Théorie
générale de management, 2ème graduat,
FASEG, UNIKIN, 2005, cours inédit
8. NTUNGA, P., Construction des tests,
2èmegraduat, PSE, UNIKIN, Kinshasa, 2003, cours
inédit.
IV. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
1. MBUYU MBAYO, A., La femme entrepreneur en RDC, TFC,
G3, FASEG, UNIKIN, 2004-2005
2. BOSHOMINGA, D., Image de la femme à travers le
manuel de l'éducation, mémoire, PSE, UNIKIN, Kinshasa,
1999
3. ZOE MASWABA, B., L'entrepreneuriat féminin en
RDC, TFC, G3, FASEG, UNIKIN, 2004-2005
TABLE DES MATIERES
O. INTRODUCTION
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 HYPOTHESE
3
0.3 OBJECTIF DU TRAVAIL
3
0.4 INTERET DU SUJET
3
0.5 METHODOLOGIE DU TRAVAIL
4
0.6 DELIMITATION DU SUJET
4
0.7 CANEVAS
4
CHAPITRE I. GENERALITE SUR LA FEMME ET
L'ENTREPRENEURIAT
5
1.1 DÉFINITION DES CONCEPTS
5
1.1.1 La femme
5
1.1.2 L'entrepreneuriat
5
1.1.2.1. Les trois risques de
l'entrepreneuriat.
5
1.1.2.2 Caractéristiques de
l'entrepreneur
6
1.1.2.3 Types d'entrepreneur
7
1.1.2.4. Le profil de l'entrepreneur et
évaluation du potentiel personnel
7
1.1.2.5 Rôles de l'entrepreneur
8
1.1.3 Entreprise
10
1.1.4 Femme entrepreneur
10
1.1.5 L'emploi
11
1.1.6 Secteur formel et informel
12
1.1.6.1. Secteur formel
12
1.1.6.2 Secteur informel
12
1.2. FEMME ET EMPLOI
12
1.2.1. Difficultés rencontrées par
la femme pour accéder à l'emploi.Les difficultés
rencontrées par la femme pour accéder à l'emploi sont des
différents genres.
12
1.2.2 Nouvelles perspectives
13
1.3 FEMME ET ENTREPRENEURIAT
14
1.3.1 Nécessité du
développement de la mentalité entrepreneuriale
14
1.3.2 Place de la femme entrepreneur dans la
société
14
1.3.3 Les problèmes de gestion de
l'entreprise par les femmes entrepreneurs
15
1.3.3.1 Le poids de la famille dans la gestion de
l'entreprise
15
1.3.3.2 Les croyances superstitieuses
17
1.3.3.3 La mauvaise gestion du temps.
17
1.3.3.4 L'imprécision des mesures
18
1.3.3.5 La tentation dirigiste et l'absence d'une
culture d'entreprise
18
1.4 ETUDES ANTÉRIEURES
20
CHAPITRE II APPROCHE METHODOLOGIQUE
21
2.1 CHOIX DES SUJETS D'ÉTUDE
21
2.1.1 Population d'étude
21
2.1.2 Echantillon d'étude
21
2.2 MÉTHODES ET TECHNIQUES DE LA
RECHERCHE
23
2.2.1 Méthode
23
2.2.2 Techniques de récolte des
données
24
2.2.2.1 Le questionnaire
24
2.2.2.2 L'interview libre
26
2.2.2.3 La technique documentaire
26
2.3 DÉPOUILLEMENT
27
2.4 DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
27
CHAPITRE III. PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
28
3.1 PRESENTATION GLOBALE DES RESULTATS
28
3.2 L'ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
33
CONCLUSION
44
BIBLIOGRAPHIE
47
I. OUVRAGES
47
II. REVUES
47
III. NOTES DE COURS
48
IV. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
48
TABLE DES MATIERES
49
* (1) V. KLEIN, L'emploi des
femmes : horaires et responsabilités familiales, Paris,
O.C.D.E., 1965, p.13
* (1) L .LABATA
« 4ème conférence mondiale de la femme
à Beijing : pour quelle femme ? » in
renaître n° 18-30, sept 1995, Kinshasa, pp 5-6
* (1) Dictionnaire
universel, éd, hachette, Paris, 1997, p.415
* (2) R, HISRICH cité
par N. LOKOLE, Entrepreneuriat et PME, cours 3ème
graduat, FASEG, UNIKIN, 2007, inédit
* (1) T, VERSTRAETE, Essaie
sur la singularité de l'entrepreneuriat comme domaine de recherche,
PUF Paris, 2002, p.123
* (1) T, VERSTRAETE,
Op.cit
* (2) M, EKWA bis ISAL.,
Vade-mecum du gestionnaire de la PME, Fascicule II, initiation à
la comptabilité et à la gestion, 2ème
éd, CADICEC, Kinshasa, 1994, p.102
* (1) P, NSAMAN-O-LUTU,
Cours de théorie générale de management,
2ème graduat, FASEG, UNIKIN, 2005, inédit
* (2) F, PERROUX, Cours
d'économie politique,éd.Dunod,Paris 1955,p.36.
* (3) Journal Officiel,
Code du travail congolais, n° spécial, cabinet
présidentiel, Kinshasa, 2002,p.27.
* (1) R, CARTILLON, Essaie
sur la nature et le commerce général, éd.PUF, Paris,
1975, p.25
* (2) J, SHUMPETER, La
théorie de l'évolution économique, éd. MAME,
Paris, 1912, p.58
* (3) J.B, SAY,
Traité de l'économie politique, éd. PUF, Paris,
1803, p.82
* (4) EM, HERNANDEZ, Le
processus entrepreneurial, Le seuil, Paris, 1999, p.57
* (5) BONGO BONGO, Cours de
comptabilité nationale, 3ème graduat, PSE, UNIKIN,
2006-2007, inédit
* (6) KUZONDISA BONGA,
Cours de comptabilité nationale, 3ème graduat,
FASEG, UNIKIN, 2006-2007, inédit
* (7) Journal Officiel,
Loc. cit. p.41
* (1) JP, CORNIL, Lexique
thématique de la comptabilité, 2ème
éd, Paris, 1985
* (2) A, MULUMA, Cours de
méthode de recherche scientifique, 2ème graduat,
PSE, UNIKIN, 2005, p.48, inédit
* (3) P, KUKUNGA
« Le secteur informel au Congo-Kin, contribution à
l'explication du phénomène et à l'actualisation du
concept » in lettre de l'IRES, n°26-27, UNIKIN, Kinshasa,
2004, p.28
* (1) F, BOLOKO MULARIKA,
Les femmes et droits humains en RDC, IDL, Kinshasa, 2002, p.136
* (1) C, ALBAGLI, La
création d'entreprise en Afrique, EDICEF/AUPELF, Paris, 1996,
p.207
* (1) B, ZOE MASWABA,
L'entrepreneuriat féminin en RDC, TFC, G3 FASEG, UNIKIN,
2004-2005
* (2) A, MBUYU MBAYO,
La femme entrepreneur en RDC, TFC, G3 FASEG, UNIKIN, 2004-2005
* (1) J, LOMALIZA BOKOTA,
Cours de planification, 3ème graduat, GAS, UPN,
2004-2005, inédit
* (2) A, FAVERGE,
Méthode statistique en psychologie appliquée, Tome I, PUF,
Paris, 1975, p.38
* (3) R, MUCCHIELLI,
Méthode de recherche en psychologie, PUF, Paris, 1972, p.15
* (4) H, KAREN et J, VERNOY,
Psychologie en direct, Module, Montréal, 2000, p.59
* (5) L,D' HAINAUT,
Concepts et méthodes de la statistique, éd Labor,
Bruxelles, 1986,p.66
* (1) J, LOMALIZA BOKOTA,
Op. cit.
* (2) G, DELANDSHEERE,
Introduction à la recherche en éducation, Armand-Colin,
Paris, 1970, p.551
* (1) A, MULUMA,
Op.cit.
* (1) R, GRAWITZ et M, PINTO,
Méthodes des sciences sociales, 4ème éd,
Paris, Daloz, 1971, p.299
* (2) R, MUCCHIELLI,
Op.cit.
* (3) PICHOT cité par
BOSHOMINGA, Image de la femme à travers le manuel de
l'éducation, mémoire, PSE, UNIKIN, Kinshasa, 1999,
inédit
* (4) R, NGUB'USIM MPEY NKA,
Méthode de recherche en psychologie, notes
ronéotypées, 2ème graduat, PSE, UNIKIN, 1996,
p.157
* (1) P, NTUNGA, Cours de
construction des tests,deuxième graduat , PSE, UNIKIN,
Kinshasa, 2003
|