I.1.4 UMTS
Le réseau UMTS vient se combiner aux réseaux
déjà existants. Les réseaux existant GSM et GPRS apportent
des fonctionnalités respectives de Voix et de Data ; le réseau
UMTS apporte ensuite les fonctionnalités Multimédia. Il est
important de noter deux éléments : · Le coût
élevé de la mise en place d'un système UMTS (achat licence
+ modification majeures sinon totales des éléments de base du
réseau (station / antenne) répartis de manière massive sur
un territoire national). · La difficulté à définir
avec précision l'architecture d'un futur réseau UMTS dans la
mesure où le 3GPP et l'UMTS Forum travaillent encore aujourd'hui
à la définition des normes et des spécifications
techniques. La mise en place d'un réseau UMTS va permettre à un
opérateur de compléter son offre existante par l'apport de
nouveaux services en mode paquet complétant ainsi les réseaux GSM
et GPRS.
Le réseau UMTS est complémentaire aux
réseaux GSM et GPRS. Le réseau GSM couvre les
fonctionnalités nécessaires aux services de type Voix en un mode
circuit, le réseau GFPRS apporte les premières
fonctionnalités à la mise en place de services de type Data en
mode paquets, et l'UMTS vient compléter ces deux réseaux par une
offre de services Voix et Data complémentaires sur un mode paquet. C'est
ainsi une extension du GPRS et fonctionne également en mode paquet. La
vitesse de transmission offerte par les réseaux UMTS atteint 2 Mb/s.
L'infrastructure UMTS permet l'élargissement des fréquences ainsi
que la modification du codage des données. Mais les investissements en
architecture réseau sont conséquents puisque le mode de
communication entre les terminaux 3G et les BTS (appelé Node B) est
différent. Les modifications matérielles sont très
importantes.
Après le GSM le réseau GPRS constituait
finalement une étape vers le réseau UMTS. Sur le plan technique,
les architectures des trois réseaux GSM, GPRS et UMTS sont
complémentaires et interconnectées afin d'optimiser la
qualité de service rendue à l'abonné.
I.2 Architecture et fonctionnement :
Chaque norme de communication radio mobile possède une
architecture décrivant ces constituants matériels et
immatériels, et un mode de fonctionnement décrivant comment ces
éléments s'interagissent pour établir, maintenir et
libérer une communication. Toutefois parmi ces normes certaines ont une
architecture et un fonctionnent fondamentalement unique : tel est le cas
du GSM, GPRS, EDGE, et UMTS, dont l'architecture et le fonctionnement
découle d'une même base regroupée sous la notion de
couverture cellulaire.
I.2.1 Notion de couverture cellulaire
La notion de couverture cellulaire s'applique à ces
différentes technologies et permet de repartie et de mieux distribuer le
signal et le débit en fonction des cellules.
Les réseaux de première génération
possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de rayon) au centre
desquelles se situait une station de base (antenne d'émission). Au tout
début, ce système allouait une bande de fréquences de
manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait dans la
cellule qu'il en ait besoin ou non. Ce système ne permettait donc de
fournir un service qu'à un nombre d'utilisateurs égal au nombre
de bandes de fréquences disponibles. La première
amélioration consista à allouer un canal à un utilisateur
uniquement à partir du moment où celui-ci en avait besoin
permettant ainsi d'augmenter « statistiquement » le nombre
d'abonnés, étant entendu que tout le monde ne
téléphone pas en même temps. Mais ce système
nécessitait toujours des stations mobiles de puissance d'émission
importante (8 [W]) et donc des appareils mobiles de taille et de poids
conséquents. De plus, afin d'éviter les interférences,
deux cellules adjacentes ne peuvent pas utiliser les mêmes
fréquences. Cette organisation du réseau utilise donc le spectre
fréquentiel d'une manière sous optimale. C'est pour
résoudre ces différents problèmes qu'est apparu le concept
de cellule. Le principe de ce système est de diviser le territoire en de
petites zones, appelées cellules, et de partager les
fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est
constituée d'une station de base (reliée au Réseau
Téléphonique Commuté, RTC) à laquelle on associe un
certain nombre de canaux de fréquences à bande étroite,
sommairement nommées fréquences. Comme
précédemment, ces fréquences ne peuvent pas être
utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les
interférences. Ainsi, on définit des motifs, aussi
appelés clusters, constitués de plusieurs cellules, dans
lesquels chaque fréquence est utilisée une seule fois. La figure
1 montre un tel motif, en guise d'exemple.
FIG. 1. Figure représentant un motif
élémentaire (à gauche) et un ensemble de motifs dans un
réseau (à droite).
Graphiquement, on représente une cellule par un
hexagone car cette forme approche celle d'un cercle. Cependant, en fonction de
la nature du terrain et des constructions, les cellules n'ont pas une forme
circulaire. De plus, afin de permettre à un utilisateur passant d'une
cellule à une autre de garder sa communication, il est nécessaire
que les zones de couverture se recouvrent de 10 à 15%, ce qui renforce
la contrainte de ne pas avoir une même bande de fréquences dans
deux cellules voisines.
Pour éviter les interférences à plus
grande distance entre cellules utilisant les mêmes fréquences, il
est également possible d'asservir la puissance d'émission de la
station de base en fonction de la distance qui la sépare de
l'utilisateur. Le même processus du contrôle de la puissance
d'émission est également appliqué en sens inverse. En
effet, pour diminuer la consommation d'énergie des mobiles et ainsi
augmenter leur autonomie, leur puissance d'émission est calculée
en fonction de leur distance à la station de base. Grâce à
des mesures permanentes entre un téléphone mobile et une station
de base, les puissances d'émission sont régulées en
permanence pour garantir une qualité adéquate pour une puissance
minimale.
En résumé, une cellule se caractérise :
· par sa puissance d'émission nominale
.ce qui se traduit par une zone de couverture à l'intérieur de
laquelle le niveau du champ électrique est supérieur à un
seuil déterminé.,
· par la fréquence de porteuse
utilisée pour l'émission radioélectrique
· et par le réseau auquel elle est
interconnectée.
Il faut noter que la taille des cellules n'est pas la
même sur tout le territoire. En effet, celle-ci dépend :
· du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone,
· de la configuration du terrain (relief
géographique, présence d'immeubles, . . .),
· de la nature des constructions (maisons, buildings,
immeubles en béton, . . .) et
· de la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et
donc de la densité des constructions.
Ainsi, dans une zone rurale où le nombre
d'abonnés est faible et le terrain relativement plat, les cellules
seront plus grandes qu'en ville où le nombre d'utilisateurs est
très important sur une petite zone et où l'atténuation due
aux bâtiments est forte. Un opérateur devra donc tenir compte des
contraintes du relief topographique et des contraintes urbanistiques pour
dimensionner les cellules de son réseau. On distingue pour cela quatre
services principaux :
1. Le service « OutDoor »
qui indique les conditions nécessaires pour le bon déroulement
d'une communication en extérieur.
2. Le service « In car » qui
tient compte des utilisateurs se trouvant dans une voiture. On ajoute
typiquement une marge supplémentaire de 6 décibels Watt,
notée 6 [dB], dans le bilan de puissance pour en tenir compte.
3. Le service « Indoor » qui
permet le bon déroulement des communications à l'intérieur
des bâtiments. Cette catégorie de service se subdivise à
son tour en deux :
(a) le « Soft Indoor » lorsque
l'utilisateur se trouve juste derrière la façade d'un
bâtiment et
(b) le « Deep Indoor » lorsqu'il
se trouve plus à l'intérieur.
Typiquement, on considère que, lors de
l'établissement du bilan de puissance, c'est-à-dire de l'analyse
du rapport de la puissance émise à la puissance reçue au
droit du récepteur, il faut tenir compte de 10 [dB] d'atténuation
supplémentaire pour le Soft Indoor et de 20 [dB] pour Deep
Indoor à 900 [MHz]. Quand on sait que 10 [dB] représentent
un facteur de 10 en puissance, on comprend qu'il est crucial pour un
opérateur de dimensionner au mieux son réseau, quitte à
effectuer des mesures sur le terrain. Par rapport au système de
première génération, les cellules étant de taille
plus petite, la puissance d'émission est plus faible et le nombre
d'utilisateurs peut être augmenté pour une même zone
géographique. C'est grâce au principe de ré- utilisation
des fréquences qu'un opérateur peut augmenter la
capacité de son réseau. En effet, il lui suffit de
découper une cellule en plusieurs cellules plus petites et de
gérer son plan de fréquences pour éviter toute
interférence. Il y a ainsi toute une nomenclature spécifique pour
classer les cellules en fonction de leur taille (macro, micro, pico, etc.).
Étant donné que, dans un réseau, une
même fréquence est réutilisée plusieurs fois, il est
nécessaire d'évaluer la distance minimum qui doit séparer
deux cellules utilisant la même fréquence pour qu'aucun
phénomène perturbateur n'intervienne. En calculant le rapport
entre la puissance de la porteuse et celle du bruit, il est possible d'estimer
cette distance.
Pratiquement, dans une cellule, un mobile reçoit
à la fois le message utile (dont la puissance vaut C) qui lui est
destiné et un certain nombre de signaux perturbateurs. La connaissance
du rapport entre ces puissances, nous permettra de connaître la
qualité de la communication. Pour commencer, il est nécessaire
d'identifier les différents signaux perturbateurs. On peut les
subdiviser en deux classes :
1. Les interférences de puissance totale I qui sont
dues aux signaux émis par les autres stations. On peut distinguer :
(a) Les interférences co-canal qui
sont dues aux signaux émis par les autres stations de base utilisant la
même fréquence.
(b) Les interférences de canaux adjacents dues aux
signaux émis par les stations de base utilisant des fréquences
voisines.
2. Le bruit, de puissance N, provenant principalement du bruit
de fond du récepteur.
Dès lors, c'est le rapport C/N + I (1) qui permet
d'évaluer la qualité de la communication ainsi que la distance de
réutilisation des fréquences.
I.2.2 Architectures
a) GSM
L'architecture d'un réseau GSM peut être
divisée en trois sous-systèmes :
1. Le sous-système radio contenant la station mobile,
la station de base et son contrôleur.
2. Le sous-système réseau ou d'acheminement.
3. Le sous-système opérationnel ou
d'exploitation et de maintenance.
Les éléments de l'architecture d'un
réseau GSM sont repris sur le schéma de la figure 2.
FIG. 2. Architecture du réseau GSM.
|
GSM
|
DCS-1800
|
Bande de fréquence (/)
Bande de fréquence (\)
|
890.2-915Mhz
935.2-960 Mhz
|
1710-1785 Mhz
1805-1880 Mhz
|
Nombre d'intervalle de temps par trames TDMA
|
8
|
8
|
Débit total par canal
|
271kbps
|
271kbps
|
Débit max de donnée
|
13kbps
|
13kbps
|
Débit de la parole
|
12kbps
|
12kbps
|
Technique de multiplexage
|
Multiplexage fréquentielle et temporelle
|
Multiplexage fréquentielle et temporelle
|
Puissance des terminaux
|
2-8w
|
0.25-1w
|
Sensibilité des terminaux
|
-102db
|
|
Sensibilité de la station de base
|
-104db
|
|
Rayon de la cellule
|
0.3-30km
|
0.1-4km
|
Tab.1 Tableau comparatif des deux bande de fréquence en
GSM
La BSS (Base Station Sub-système) ou sous
système radio
Encore appelé réseau d'accès, sa fonction
principale est la gestion de l'attribution des ressources radio,
indépendamment des abonnés, de leur identité ou de leur
communication. On distingue dans le BSS :
Mobil station (MS)
La station mobile (MS) est composée d'une part du
terminal mobile, et d'autre part du module d'identification de l'abonné
SIM (Subscriber Identification Module). Chaque terminal mobile est
identifié par un code unique IMEI. Ce code est vérifié
à chaque utilisation et permet la détection et l'interdiction de
terminaux volés.
Le SIM est une carte à puces qui contient dans sa
mémoire le code IMSI qui identifie l'abonné de même que
les renseignements relatifs à l'abonnement (services auxquels
l'abonné à droit). Cette carte peut être utilisée
sur plusieurs appareils. Il est à noter que l'usager ne connaît
pas son IMSI mais il peut protéger sa carte à puce à
l'aide d'un numéro d'identification personnel à 4 chiffres.
La BTS ou station de base (Base Transceiver
Station)
Elle est un ensemble d'émetteurs-récepteurs
appelés TRX (Transceiver), pilotant une ou plusieurs cellules. Elle
permet le dialogue avec le mobile sur l'interface Air (aussi appelée
interface Radio ou interface Um), elle dialogue également avec son BSC
grâce à l'interface A-Bis. Cette liaison est une
liaison MIC (Modulation par Impulsions Codées) à 2 Mb/s
réalisée sur ligne cuivre classique, parfois sur faisceaux
hertziens (2, 4 ou 8 Mb/s).
Nous vous parlerons avec plus en détail de
l'installation et la maintenance d'une BTS dans la suite elle est
chargée de récupérer le signal des mobiles pour envoyer au
BSC et vice versa.
Le BSC ou contrôleur de station de base (Base
Station Controller)
Il assure le contrôle d'une ou de plusieurs BTS. Il
gère la ressource radio, exploite les
mesures effectuées par la BTS pour contrôler les
puissances d'émission du mobile et/ou de la
BTS. La plupart des fonctions intelligentes du BSS sont
implantées à son niveau, notamment les fonctions de gestion des
ressources radioélectriques tels que :
ü L'allocation des canaux
ü La gestion de la configuration des canaux.
ü Le traitement des mesures et la décision de
handovers intra BSC.
Le BSC est relié au NSS par le biais de l'interface A.
c'est une liaison à grand débit (32Mb/s) sur fibre optique, elle
est acheminée via le réseau public. Le BSS est relié au
serveur de l'OMC-R par l'Interface REM. Cette liaison suivant le protocole X25,
utilise habituellement une ligne cuivre classique.
Le sous-système réseau NSS (Network
Station Sub-system)
Le NSS assure principalement les fonctions de commutation et
de routage. C'est lui qui permet d'établir les communications entre
mobile d'un même PLMN ou de PLMN différent et entre mobile et
PSTN. En plus des fonctions indispensables de commutation, on y retrouve les
fonctions de gestion de la mobilité, de la sécurité et de
la confidentialité qui sont implantées dans la norme GSM. Le NSS
est constitué de :
a) Le MSC (Mobile Services Switching
Center) : C'est la partie centrale du NSS.
Il prend en charge l'établissement des communications des abonnés
GSM. Du fait de la mobilité, l'implantation de la seule fonction de
commutation n'est pas suffisante. Le MSC gère la mobilité et les
fréquences et enregistre la localisation des abonnés visiteurs
(base de données VLR). Il est relié aux autres équipements
du sous-système réseau EIR, HLR, VLR.
b) Le VLR : (Visitors Location
Register) : c'est la base de données
associée à chaque MSC. Le VLR contient une partie des
informations des HLR concernant les abonnés des mobiles situés
dans les BSS dépendant du MSC. Le VLR enregistre les informations de
localisation des mobiles. Il détermine les numéros de
réacheminement MSRN (Mobile Station Roaming Number) pour les
communications à destination des mobiles. Les informations sont
effacées lorsque le mobile quitte cette zone.
c) Le HLR (Home Location
Register) : il contient les informations
nécessaires à la gestion des communications d'un certain nombre
d'abonnés. Pour chaque abonné qu'il gère, le HLR
possède l'identité internationale de l'abonné (IMSI), son
numéro d'abonné MSISDN et les services souscrits. Il
connaît le VLR/MSC dont dépend le mobile à un instant
donné.
d) L'AuC (Authentification
Center) : Il mémorise pour chaque
abonné une clé secrète utilisée pour authentifier
les demandes de services et pour le chiffrement des communications. Un AuC est
en général associé à chaque HLR.
e) EIR (Equipement Identity
Register) : est une base de donnée
contenant le numéro international de l'équipement IMEI
(International Mobile Equipement Identity) permettant ainsi son
identification.
Le sous-système opérationnel OSS
(Operating Sub-System)
Cette partie permet à l'opérateur de
superviser son PLMN (Public Land Mobile Network). Le centre d'exploitation et
de maintenance OMC (Opération and Maintenance Centre) est
décomposé en deux parties :
Ø OMC-S : (Opération and Maintenance Centre
Switching part) supervise, détecte et corrige les anomalies du NSS.
Ø OMC-R : (Opération and Maintenance Centre
Radio part) exploite et maintient le sous-système radio.
b) GPRS
Dans cette partie nous allons vous montrer l'architecture d'un
réseau GPRS. Cependant, comme nous l'avons mentionné, GPRS est
un service complément de GSM et s'intègre dans ce dernier. C'est
pourquoi nous verrons le sous réseau GSM dans l'architecture GPRS. Nous
allons voir les différentes parties qui composent cette architecture
avec les interconnexions entre ces entités.
Figure 3 Architecture d'un réseau GPRS.
Cette architecture peut paraître complexe, cependant
GPRS étant un service de GSM, une partie de cette infrastructure est le
sous réseau GSM.
Ce réseau est composé en différentes
parties que nous allons expliquer, avec les différents
équipements et interfaces d'interconnexions. Voici maintenant un
descriptif de chacune des entités du réseau GPRS :
· MS (Mobile Station) : terminal mobile de
l'utilisateur (TE pour Terminal Equipment) avec sa carte SIM
(Subscriber Identity Mobile).
· BTS (Base Transceiver Station) :
émetteur / récepteur gérant une cellule, la couche
physique sur la voie radio et la couche liaison de données avec le
mobile.
· BSC (Base Station Controller) :
commutateur qui réalise une première concentration de circuits,
qui s'occupe de la gestion de la ressource radio (allocation des canaux, ...).
· MSC (Mobile services Switching Center) :
commutateur du réseau GSM, qui gère l'établissement de
circuits à travers le réseau.
· VLR (Visitor Location Register) : base de
données locale qui contient les profils de tous les abonnées
présents dans la zone gérée par ce VLR. Dans la plupart du
temps, cet équipement est dans le même équipement que le
MSC.
· HLR (Home Location Register) : base de
données globale du réseau GSM, dans laquelle les profils de
services des abonnés, la localisation des abonnées et la gestion
de la sécurité sont enregistrés.
· EIR (Equipment Identity Register) : base de
données dans laquelle sont enregistrés les numéros
d'identification des terminaux mobiles au sens matériel avec l'IMEI
(International station Mobile Equipment Identity).
· SMS-GMSC (Short Message Service - Gateway
Mobile Services Switching Center) et SMS-IWMSC (Short Message Service
- Inter Working MSC) : ces deux MSC sont des commutateurs
dédiés au service des messages courts.
· SMS-SC (Short Message Service - Service
Center) : cette entité est très importante dans le
traitement des messages courts.
· PCU (Packet Control Unit) : cet
équipement gère les fonctions de couches basses,
c'est-à-dire les protocoles RLC, MAC, contrôle de puissance,
adaptation des débits, ... pour envoyer sur le réseau « GPRS
». Il gère les fonctions de transmissions et d'acquittements.
· SGSN (Serving GPRS Support Node) : serveur
d'accès au service GPRS (équivalent au MSC), et qui gère
les MS présentes dans une zone donnée. Son rôle est de
délivrer des paquets aux MS.
· GGSN (Gateway GPRS Support Node) : routeur
connectant le réseau GPRS et un réseau externe de commutation par
paquets (IP ou X.25). Il sert de passerelle entre les SGSN du réseau
GPRS et les autres réseaux de données.
Comme nous pouvons le voir sur la figure 3, de nombreux
équipements sont présents dans l'architecture d'un réseau
GPRS. C'est pourquoi, voyons désormais les différents sous
ensembles qui constituent ce réseau.
· Equipement utilisateur : Il est composé du
terminal utilisateur (TE) ainsi que de la carte SIM. Ceci est
appelé la MS. Celui-ci est raccordé au sous-système radio
par l'interface Um.
· Sous-système radio : Ce sous-système
radio est appelé BSS (Base Station System). Il est
composé de la BTS et la BSC. Ce sous-système radio est
connecté au sous-système réseau GSM via l'interface A, et
au sous-système réseau GPRS via l'interface Gb.
· Sous-système réseau GSM. Ce
sous-système réseau GSM est composé des MSC/VLR, HLR et
EIR qui sont très peu implémentées compte tenu du
coût de ce genre d'équipement. De plus, les équipements
SMS-GMSC et SMS-IWMSC font partie de ce sous-système, mais ils sont
utilisés dans le sous-système réseau GPRS, car tout
utilisateur GPRS comme tout utilisateur GSM, peut émettre et recevoir
des messages courts.
· Sous-système réseau GPRS : Le
sous-système réseau GPRS se compose principalement des SGSN et
des GGSN. D'autres éléments sont nécessaires au bon
fonctionnement du réseau GPRS, mais ils ne sont pas
représentés ici par souci de clarté. Nous les retrouverons
plus tard, dans la figure 6, lors de la description fonctionnelle du GPRS.
c) EDGE :
EDGE signifie Enhanced Data Rates for GSM Evolution. Il s'agit
d'une interface hertzienne différente de celle utilisée en GSM,
c'est à dire que le lien entre les terminaux et les antennes est
modifie. Elle utilise une interface différente. La modulation est aussi
différente : c'est une modulation en phase, ajoutée à la
modulation de fréquence du GSM classique. Elle permet de multiplier par
trois le volume de données transporte. Par conséquent, les
antennes et les stations de bases (BTS) doivent être modifiées,
ainsi que les terminaux. Elle joint aussi Les débits : Le
débit théorique est ainsi porte à 384 kbps, et remplit
donc les conditions pour être qualifie de 3G par l'ITU (International
Télécommunications Union). Il permet de profiter pleinement du
débit disponible dans le système HSCSD, surdimensionné par
rapport au débit des terminaux GSM.
Ce réseau n'est qu'un réseau de transition ou
une passerelle entre le GPRS et l'UMTS c'est pour cette raison qu'il est
presque improbable d'avoir une architecture physique et aussi certaine
interface que régit cette technologie.
d) UMTS :
L'UMTS est l'acronyme de Universal Mobile
Télécommunications System. Les systèmes de première
et deuxième générations étaient
considérés comme des systèmes de téléphonie
mobile, donc la troisième génération se différencie
des deux précédentes par le fait que l'on passe de
téléphonie à télécommunication ce qui
sous-entend l'apparition de services multimédia à tout instant et
en tout lieu.
L'UMTS est un système cellulaire de troisième
génération qui fait partie de la famille IMT 2000 et dont les
spécifications techniques sont développées au sein du
3GPP. L'architecture de ce système est composée essentiellement
d'un réseau terrestre d'accès radio, l'UTRAN (Universal
terrestrial Radion Access Network) et d'un réseau coeur
dérivé de celui spécifié pour la phase 2+ du GSM.
L'UTRAN utilise deux modes d'accès fondés sur la
technologie CDMA large bande :
- L'UTRA/FDD
(Universal terrestrial Radion Access/Frequency Duplex Division).
- L'UTRA/TDD
(Universal terrestrial Radion Access/Time Duplex Division).
Ceux qui caractérisent l'UMTS sont ses performances
radio liées à la nouvelle technologie radio utilisée
l'UTRAN, un réseau de services mobiles complexes et une architecture
flexible et modulaire permettant l'évolutivité de la technologie
et sa compatibilité avec les différents systèmes de
deuxième et troisième générations. Le
système UMTS est modélisé à partir de deux points
de vue, l'un physique et l'autre fonctionnel.
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