DEDICACES
Je dédie ce mémoire à Monsieur Jean
Pierre NOUMBI et sa femme Madame Denise NOUMBI née TEKEM mes parents
adorés.
REMERCIEMENTS
La rédaction de ce mémoire est le fruit
conjugué de plusieurs personnes en l'occurrence Le Dieu tout puissant
pour son apport spirituel et moral, le représentant résident et
son adjoint Madame le délégué de l'ESMT au CAMEROUN, le
corps professoral de l'ESMT en particulier Monsieur AMBIEBELE, et Madame
NOKAM Marlise pour la formation professionnelle qu'il m'ont
apportés, mes camarades de promotion pour leur collaboration dans
mes recherche;
Je remercie aussi Monsieur Zéphirin FOKO directeur
général de SILICON Technologies pour m'avoir donner
l'opportunité d'effectuer mes recherches dans sa
société ; Monsieur Ruben NSONGAN directeur technique de
Silicon Technologies, Monsieur Serge SIPEHOU directeur technique adjoint,
Monsieur Pascal TCHUMCHOU et tout le staff technique de Silicon Technologies
pour leur encadrement technique et intellectuel.
Ensuite, Je remercie ma grande famille en particulier mon
oncle Monsieur Jean Louis TCHEASEM et sa femme Madame Joséphine WADJE
pour leur soutien financier, moral et affectif durant ma formation. Mes
frères et soeurs Michel Stéphane KENMOE, Myriam Anastasie,
Francelline Florine, Ludivine Keshia, Mémoire Sagesse, Emilie Viviane,
Emmanuel Jonathan et Brandon Béril pour leur soutien moral et fraternel.
Ma tante Docteur Delphine FOTSO et son époux pour leur aide et leur
attention ; Ingénieur Paul MAGOUA pour son apport financier et
morale sans oublier Albert DZEDJOM, et mes autres oncles pour leur soutien
morale et intellectuel durant ma formation professionnelle.
SOMMAIRE
Dédicaces.........................................................................1
Remerciements
..................................................................2
Glossaire...........................................................................6
Avant
propos......................................................................8
Abstract............................................................................9
INTRODUCTION
GENERALE...............................................10
PARTIE I COMMUNICATION SANS FIL A MOBILITE
METROPOLITAINE.........................................................13
I.1 Présentation
générale.....................................................14
a)
GSM..............................................................................14
b)
GPRS............................................................................16
c)
EDGE...........................................................................16
d)
UMTS............................................................................17
I.2 Architecture et
fonctionement ............................................19
I.2.1 Notion de couverture
cellulaire............................................19
I.2.2
Architecture.................................................................23
a)
GSM..............................................................................23
b)
GPRS.............................................................................28
c)
EDGE............................................................................32
d)
UMTS..........................................................................33
PARTIE II : ETUDE DE PROJET : INSTALLATION
ET MAINTENANCE D'UNE BTS
GSM........................................36
(introduction).....................................................................37
II.1 Installation et
fonctionnement.............................................37
Introduction.......................................................................37
a) Installation et mise en
oeuvre...............................................38
b)
Réalisation.....................................................................40
II.1.1 Différents types de
BTS......................................................41
II.1.2 Composition et rôle d'une
BTS.............................................44
a)
Antennes...............................................................................44
b) Câble
coaxial..........................................................................56
c) Station de
base........................................................................58
d) Mini
Link...............................................................................60
II.1.3 Configuration d'une
BTS....................................................61
a) Configuration de la
RBS...........................................................61
b) Configuration du Mini
Link........................................................68
II.3 Maintenance d'une
BTS...................................................71
PARTIE III :ETUDE COMPARATIVE D'UNE BTS GSM AVEC
LES
AUTRES....................................................................72
III.1 BTS GSM et
GPRS......................................................73
III.2 BTS GSM et UMTS ou
CDMA.......................................75
CONCLUSION
GENERALE........................................................79
Bibliographie............................................................82
GLOSSAIRE
ACCU: AC Connection Unit
DB: décibel
DCCU: DC Connection Unit
DRU: Double Radio Unit
DXU: Distribution Switch Unit
EDGE: Enhanced Data rates for Global Evolution
EMC: Electromagnetic Compatibility
GMSK: Gaussian Minimum Shift Keying
GPRS: General Packet Radio Services
GSM: Global System for Mobile Communications
IDM: Internal Distribution Module
Kg: kilogram
KW: kilowatt
Mm: millimetre
MO Managed Object
OMT Operation and Maintenance Terminal
PBC Power and Battery Cabinet
PCM Pulse Code Modulation
PCM DP Pulse Code Modulation Digital Path
PRU Passive RU
PSA Power Supply Adapter
PSK: Phase Shift Keying
PSU Power Supply Unit
RBS: Radio Base Station
RF: Radio Frequency
RU: Replaceable Unit
RX: Receiver
RXU: Receiver Unit
SCC: Site Cell Configuration
SO: Service Object
SRU: Sub RU
SSQIU: Subjective Speech Quality Improvements Uplink
TMA: Tower Mounted Amplifier
VAC: Volts, Alternating Current
VDC: Volts, Direct Current
W: Watt
AVANT-PROPOS
Dans ce document nous essayerons de vous parlez des types de
communication à mobilité métropolitaine, et
particulièrement, le GSM cette technologie utilisée au
Cameroun.
Différentes normes en matière de communications
à mobilité métropolitaine sont utilisées
aujourd'hui et après une longue série de faux départs, les
communications à mobilité métropolitaine correspondent
à toute forme de communication électronique permettant le
transfert d'information entre deux ou plusieurs points pouvant être en
mouvement sur une distance de l'ordre d'une ville, sans l'utilisation d'un
support physique quelconque. Des ondes radioélectriques ou une
lumière infrarouge sont utilisées pour transmettre un signal
permettant d'établir la connexion entre les dispositifs communicants de
communication.
Parmi les technologies appartenant à cette
catégorie, le GSM est celle qui est la plus utilisé au Cameroun.
Cette dernière nécessite une couverture cellulaire et pour cela,
les différents opérateurs installent des antennes relais ou
station de base qui est une partie essentielle dans le système car elles
établissent la liaison entre les abonnés et la BSC, laquelle
permet d'atteindre le switch central (MSC). Toutes ces liaisons s'effectuent
via les ondes radio.
Nous ferons aussi une étude comparative entre les
stations de bases GSM et celles des technologies radio mobiles existantes.
Various standards in matter of communications to metropolitan
mobility are used today and after a long series of false starts.
The communications with metropolitan mobility correspond to
any form of electronic communication allowing the transfer of information
between two or several points without the use of a physical support unspecified
Of the radio waves or an infra-red light are used to transmit a signal making
it possible to establish connection between the devices of communication. This
technology is used in Cameroon under the name of GSM and to allow a cellular
cover, the various operators install antennas relay which is the topic of our
memory and an essence part in the system because they establish the connection
between the subscribers and the BSC and those are to connect like one says it
to the central switch (MSC) via the radio wave.
In this document we will try to present the types of
communication at metropolitan mobility, and particularly, the GSM to you this
technology used in Cameroon; and thus, for a good cellular cover of the
territory and a good walk of the system, it would be necessary to install and
ensure the maintenance of their different station radio which make it possible
to establish the connection between the subscribers and the BSC, this one with
the central switch (MSC) via the radio waves; and to make a certain comparison
enters the various BTS of existing technologies with that from the GSM.
INTRODUCTION
GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
L'avènement des nouvelles technologies de l'information
et de la communication a permit des évolutions fulgurantes ces
dernières années dans les réseaux de
télécommunication. En 1950, personne ne parlait de communication
de données, de téléphonie sans fil, de
téléfax ou de vidéo-conférence. Les seuls services
de télécommunications disponibles étaient la
téléphonie, le télégramme et le télex. Les
communications étaient encore partiellement établies manuellement
et leur qualité était parfois très médiocre. En
observant les récents développements sur le marché des
télécommunications, on constate que le nombre de raccordements au
réseau téléphonique fixe est en léger recul. Depuis
peu de temps, le réseau téléphonique sert de support
à la technique ADSL, qui permet l'accès à
Internet à haut débit. Dans le domaine de la
téléphonie mobile, et les besoins des utilisateurs se
développent au-delà de la téléphonie, comme par
exemple la transmission de messages courts (SMS et MMS) et l'accès
à Internet. Dans ce domaine justement, le nombre d'accès à
Internet à haut débit (ADSL et CATV) a quasiment doublé en
une année. Parmi les évolutions qui se dessinent dans un avenir
relativement proche, nous retiendrons les éléments
suivants : La convergence des réseaux.
En effet, les développements actuels montrent une
évolution vers un réseau (backbone) de type Multi-services encore
appelé multimédia, où prennent place les portails
d'accès et les serveurs renfermant les contenus. On assiste donc
à une congervence vers une nouvelle plate forme de communication qui
fait appel à un protocole unique (Internet Protocole) et qui est
désormais accessible par des liaisons sans fil (Wireless Access) ou
filaire (Wireline Access) ou encore par câble (câble Access) et
ceci aussi bien pour la téléphonie, l'accès à
Internet. En téléphonie, le standard DECT est largement
utilisé dans les appareils téléphoniques sans fil. A
l'échelon suivant, celui du réseau métropolitain
(Métropolitan Area Network), on entre dans le domaine qui est
réservé à la boucle local sans fil (Wireless Local
Loop), une technologie qui a subit un échec
retentissant en raison de l'impossibilité d'obtenir une couverture des
besoins à grande échelle. De nouvelles perspectives devraient
toutefois se concrétiser ces prochaines années dans ce secteur.
Enfin à l'échelon supérieur, celui qui permet une
mobilité au niveau national, voire international, est occupé par
des technologies plus connues comme GSM, GPRS, EDGE et dans le futur proche
UMTS, cela a développé la mobilité :
L'avènement de ces moyens de communication sans fil a fortement
stimulé les possibilités de mobilité des utilisateurs. La
téléphonie mobile et l'envoi de SMS existent depuis plusieurs
années. Toutefois, la possibilité d'envoyer et de recevoir des
e-mails via Internet n'existe que depuis peu, et la réception de
programmes TV sur son téléphone portable le sera prochainement.
Ce qui nous conduit vers un avenir sans fil : Le boom des
télécommunications des années 90 est entré dans
l'histoire.
La technologie à mobilité métropolitaine
et principalement la communication WMAN qui est le thème de
mémoire, a révolutionné le monde avec ses
différentes modes, ses techniques, ses supports de transmission et bien
d'autres. Notre objectif est de vous montrer l'installation et la maintenance
d'une BTS, nous allons d'abord vous parler des différents types de
communications à mobilité métropolitaine utilisés
de part le monde, afin de mieux vous situez dans le thème, ensuite nous
vous présenterons alors le GSM qui vous permettra d'être dans le
thème, par la suite on ira dans le sous système
radio vous présenter l'installation et la maintenance d'une BTS qui
est le travail effectué en entreprise et enfin nous concluons.
Ière partie
COMMUNICATION
A MOBILITE
METROPOLITAINE
Offrant une couverture mondiale et permettant d'établir
une communication à travers le monde par le biais de cellule, la
communication radio à mobilité étendue est une
communication via les ondes électromagnétiques permettant
à l'émetteur de rester en communication avec le récepteur
tout en étant ce déplacement sur des grandes distances. Il doit
répondre aux contraintes imposées par la mobilité d'un
abonné dans le réseau, par l'étendue du réseau et
enfin par les ondes radios qui lui sont allouées.
I.1 Présentation
générale
Si la téléphonie mobile se banalise aujourd'hui,
on le doit à la conjonction de l'avènement du numérique,
à l'accroissement des performances des semi-conducteurs et à
différentes avancées technologiques. C'est ainsi que les
technologies tel que le GSM, GPRS, EDGE et UMTS ont vues le jour :
I.1.1 GSM
L'histoire de la téléphonie mobile
(numérique) débute réellement en 1982. En effet, à
cette date, le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM2, est
créé par la Conférence Européenne des
administrations des Postes et Télécommunications (CEPT)
afin d'élaborer les normes de communications mobiles pour l'Europe
dans la bande de fréquences de 890 à 915 [MHz] pour
l'émission à partir des stations mobiles3 et 935 à 960
[MHZ] pour l'émission à partir de stations fixes. Il y eut
bien des systèmes de mobilophonie analogique (MOB1 et MOB2,
arrêté en 1999), mais le succès de ce réseau ne fut
pas au rendez-vous.
Les années 80 voient le développement du
numérique tant au niveau de la transmission qu'au niveau du traitement
des signaux, avec pour dérivés des techniques de transmission
fiables, grâce à un encodage particulier des signaux
préalablement à l'envoi dans un canal, et l'obtention de
débits de transmission raisonnables pour les signaux (par exemple 9; 6
kilobits par seconde, noté [kbps], pour un signal de parole).
Ainsi, en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques
relatifs à l'usage des télécommunications mobiles :
transmission numérique, multiplexage temporel des canaux radio,
chiffrement des informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole. Il faut
attendre 1991 pour que la première communication expérimentale
par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM change de signification et devient
Global System for Mobile communications et les spécifications
sont adaptées pour des systèmes fonctionnant dans la bande des
1800 [MHz].
En Belgique, c'est en 1994 que le premier réseau GSM
(proximus) est déployé ; Mobistar et Orange (rebaptisé
Base) viendront plus tard. Aujourd'hui, le nombre de numéros
attribués pour des communications GSM dépasse largement le nombre
de numéros dédiés à des lignes fixes et cette
tendance se poursuit.
Tel quel, le réseau GSM est adéquat pour les
communications téléphoniques de parole. En effet, il s'agit
principalement d'un réseau commuté, à l'instar des lignes
«fixes » et constituées de circuits, c'est-à-dire
de ressources allouées pour la totalité de la durée de la
conversation. Rien ne fut mis en place pour les services de transmission de
données. Or, parallèlement au déploiement du GSM en
Belgique, en 1994, la société Netscape allait donner un tour
spectaculaire à un réseau de transmission de données,
appelé Internet, en diffusant le premier logiciel de navigation grand
public, articulé sur le protocole http et communément
appelé web. Comme le réseau GSM ne convenait guère pour la
transmission de données, les évolutions récentes ont
visé à accroître la capacité des réseaux en
termes de débit mais à élargir les fonctionnalités
en permettant par exemple l'établissement de communications ne
nécessitant pas l'établissement préalable d'un circuit.
Pour dépasser la borne des 14; 4 [kb=s], débit nominal d'un canal
téléphonique basculé en mode de transmission de
données, l'ETSI a défini un nouveau service de données en
mode paquet : le General Packet Radio Service (GPRS) qui permet
l'envoi de données à un débit de 115 [kb=s] par mise en
commun de plusieurs canaux
1.1.2 GPRS
Le GPRS, pour General Packet Radio Service,
est une technologie datant de la fin des années 1990. Les deux grandes
phases du GPRS sont 1997 et 1999, et marquent une avancée vers les
premiers tests. Et ce n'est qu'à partir du début 2002, que le
GPRS arrive sur le marché français. En effet, les
opérateurs de téléphonie mobile (SFR, Orange et Bouygues)
ont du mettre en place un certain nombre d'équipements et les
déployer au fur et à mesure bien que GPRS utilise en partie le
réseau GSM.
Enfin, il faut savoir que le GPRS est une technologie dite
« 2,5G » car elle contient la voix et les données. Une norme
pour la téléphonie mobile dérivée du GSM et
permettant un débit de données plus élevé. Etant
donné qu'il s'agit d'une norme de téléphonie de seconde
génération permettant de faire la transition vers la
troisième génération (3G), on parle
généralement de 2.5G pour classifier le standard GPRS
I.1.3 EDGE
La norme EDGE (Enhanced Data for GSM Evolution) concerne la
circulation des données, la voix continuant toujours de transiter sur le
réseau GSM. Ce n'est pas une nouvelle norme de
télécommunication mobile à proprement parler, comme
l'UMTS, il s'agit d'une simple évolution de la technologie GSM/GPRS
permettant d'obtenir des débits moyens de 130 kb/s en réception
et de 60 kb/s en émission, 6 à 10 fois plus importants que le
GPRS. Mais c'est beaucoup moins performant que la 3G avec ses 250 kb/s de
débit moyen en téléchargement, et autant performant en
émission, voire un peu plus (50 kb/s). Les taux de transfert plus
élevés autorisent un plus grand confort d'utilisation de son
terminal mobile. Les téléchargements et envois de données
(sonneries, jeux, MMS, e-mails, messagerie instantanée), ainsi que
l'accès aux contenus WAP et i-mode sont plus rapides. En outre, il est
plus facile d'accéder à de nouveaux types de services
multimédias comme la vidéo (clips ou télévision en
direct) ou la musique en streaming... Les professionnels nomades, quant
à eux, pourront exploiter la fonction modem d'un téléphone
EDGE ou bien opter pour une PC Card, afin de connecter leur PC portable
à l'Internet (et à des débits corrects) en situation de
mobilité, là où la 3G et le Wi-Fi ne sont pas
présents. La modulation est différente : c'est une modulation en
phase, ajoutée `a la modulation de fréquence du GSM classique.
Elle permet de multiplier par trois le volume de données transporte. Par
conséquent, les antennes et les stations de bases (BTS) doivent
être modifiées, ainsi que les terminaux. Le débit
théorique est ainsi porté à 384 kbps, et remplit donc les
conditions pour être qualifient de 3G par l'ITU (International
Télécommunication Union).Il permet de profiter pleinement du
débit disponible dans le système HSCSD, surdimensionné par
rapport au débit des terminaux GSM. D'une certaine manière, le
GPRS prépare l'arrivée de la téléphonie de
troisième génération, appelée Universal Mobile
Télécommunications System (UMTS), qui permettra d'atteindre
un débit de 2 [Mbps].
I.1.4 UMTS
Le réseau UMTS vient se combiner aux réseaux
déjà existants. Les réseaux existant GSM et GPRS apportent
des fonctionnalités respectives de Voix et de Data ; le réseau
UMTS apporte ensuite les fonctionnalités Multimédia. Il est
important de noter deux éléments : · Le coût
élevé de la mise en place d'un système UMTS (achat licence
+ modification majeures sinon totales des éléments de base du
réseau (station / antenne) répartis de manière massive sur
un territoire national). · La difficulté à définir
avec précision l'architecture d'un futur réseau UMTS dans la
mesure où le 3GPP et l'UMTS Forum travaillent encore aujourd'hui
à la définition des normes et des spécifications
techniques. La mise en place d'un réseau UMTS va permettre à un
opérateur de compléter son offre existante par l'apport de
nouveaux services en mode paquet complétant ainsi les réseaux GSM
et GPRS.
Le réseau UMTS est complémentaire aux
réseaux GSM et GPRS. Le réseau GSM couvre les
fonctionnalités nécessaires aux services de type Voix en un mode
circuit, le réseau GFPRS apporte les premières
fonctionnalités à la mise en place de services de type Data en
mode paquets, et l'UMTS vient compléter ces deux réseaux par une
offre de services Voix et Data complémentaires sur un mode paquet. C'est
ainsi une extension du GPRS et fonctionne également en mode paquet. La
vitesse de transmission offerte par les réseaux UMTS atteint 2 Mb/s.
L'infrastructure UMTS permet l'élargissement des fréquences ainsi
que la modification du codage des données. Mais les investissements en
architecture réseau sont conséquents puisque le mode de
communication entre les terminaux 3G et les BTS (appelé Node B) est
différent. Les modifications matérielles sont très
importantes.
Après le GSM le réseau GPRS constituait
finalement une étape vers le réseau UMTS. Sur le plan technique,
les architectures des trois réseaux GSM, GPRS et UMTS sont
complémentaires et interconnectées afin d'optimiser la
qualité de service rendue à l'abonné.
I.2 Architecture et fonctionnement :
Chaque norme de communication radio mobile possède une
architecture décrivant ces constituants matériels et
immatériels, et un mode de fonctionnement décrivant comment ces
éléments s'interagissent pour établir, maintenir et
libérer une communication. Toutefois parmi ces normes certaines ont une
architecture et un fonctionnent fondamentalement unique : tel est le cas
du GSM, GPRS, EDGE, et UMTS, dont l'architecture et le fonctionnement
découle d'une même base regroupée sous la notion de
couverture cellulaire.
I.2.1 Notion de couverture cellulaire
La notion de couverture cellulaire s'applique à ces
différentes technologies et permet de repartie et de mieux distribuer le
signal et le débit en fonction des cellules.
Les réseaux de première génération
possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de rayon) au centre
desquelles se situait une station de base (antenne d'émission). Au tout
début, ce système allouait une bande de fréquences de
manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait dans la
cellule qu'il en ait besoin ou non. Ce système ne permettait donc de
fournir un service qu'à un nombre d'utilisateurs égal au nombre
de bandes de fréquences disponibles. La première
amélioration consista à allouer un canal à un utilisateur
uniquement à partir du moment où celui-ci en avait besoin
permettant ainsi d'augmenter « statistiquement » le nombre
d'abonnés, étant entendu que tout le monde ne
téléphone pas en même temps. Mais ce système
nécessitait toujours des stations mobiles de puissance d'émission
importante (8 [W]) et donc des appareils mobiles de taille et de poids
conséquents. De plus, afin d'éviter les interférences,
deux cellules adjacentes ne peuvent pas utiliser les mêmes
fréquences. Cette organisation du réseau utilise donc le spectre
fréquentiel d'une manière sous optimale. C'est pour
résoudre ces différents problèmes qu'est apparu le concept
de cellule. Le principe de ce système est de diviser le territoire en de
petites zones, appelées cellules, et de partager les
fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est
constituée d'une station de base (reliée au Réseau
Téléphonique Commuté, RTC) à laquelle on associe un
certain nombre de canaux de fréquences à bande étroite,
sommairement nommées fréquences. Comme
précédemment, ces fréquences ne peuvent pas être
utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les
interférences. Ainsi, on définit des motifs, aussi
appelés clusters, constitués de plusieurs cellules, dans
lesquels chaque fréquence est utilisée une seule fois. La figure
1 montre un tel motif, en guise d'exemple.
FIG. 1. Figure représentant un motif
élémentaire (à gauche) et un ensemble de motifs dans un
réseau (à droite).
Graphiquement, on représente une cellule par un
hexagone car cette forme approche celle d'un cercle. Cependant, en fonction de
la nature du terrain et des constructions, les cellules n'ont pas une forme
circulaire. De plus, afin de permettre à un utilisateur passant d'une
cellule à une autre de garder sa communication, il est nécessaire
que les zones de couverture se recouvrent de 10 à 15%, ce qui renforce
la contrainte de ne pas avoir une même bande de fréquences dans
deux cellules voisines.
Pour éviter les interférences à plus
grande distance entre cellules utilisant les mêmes fréquences, il
est également possible d'asservir la puissance d'émission de la
station de base en fonction de la distance qui la sépare de
l'utilisateur. Le même processus du contrôle de la puissance
d'émission est également appliqué en sens inverse. En
effet, pour diminuer la consommation d'énergie des mobiles et ainsi
augmenter leur autonomie, leur puissance d'émission est calculée
en fonction de leur distance à la station de base. Grâce à
des mesures permanentes entre un téléphone mobile et une station
de base, les puissances d'émission sont régulées en
permanence pour garantir une qualité adéquate pour une puissance
minimale.
En résumé, une cellule se caractérise :
· par sa puissance d'émission nominale
.ce qui se traduit par une zone de couverture à l'intérieur de
laquelle le niveau du champ électrique est supérieur à un
seuil déterminé.,
· par la fréquence de porteuse
utilisée pour l'émission radioélectrique
· et par le réseau auquel elle est
interconnectée.
Il faut noter que la taille des cellules n'est pas la
même sur tout le territoire. En effet, celle-ci dépend :
· du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone,
· de la configuration du terrain (relief
géographique, présence d'immeubles, . . .),
· de la nature des constructions (maisons, buildings,
immeubles en béton, . . .) et
· de la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et
donc de la densité des constructions.
Ainsi, dans une zone rurale où le nombre
d'abonnés est faible et le terrain relativement plat, les cellules
seront plus grandes qu'en ville où le nombre d'utilisateurs est
très important sur une petite zone et où l'atténuation due
aux bâtiments est forte. Un opérateur devra donc tenir compte des
contraintes du relief topographique et des contraintes urbanistiques pour
dimensionner les cellules de son réseau. On distingue pour cela quatre
services principaux :
1. Le service « OutDoor »
qui indique les conditions nécessaires pour le bon déroulement
d'une communication en extérieur.
2. Le service « In car » qui
tient compte des utilisateurs se trouvant dans une voiture. On ajoute
typiquement une marge supplémentaire de 6 décibels Watt,
notée 6 [dB], dans le bilan de puissance pour en tenir compte.
3. Le service « Indoor » qui
permet le bon déroulement des communications à l'intérieur
des bâtiments. Cette catégorie de service se subdivise à
son tour en deux :
(a) le « Soft Indoor » lorsque
l'utilisateur se trouve juste derrière la façade d'un
bâtiment et
(b) le « Deep Indoor » lorsqu'il
se trouve plus à l'intérieur.
Typiquement, on considère que, lors de
l'établissement du bilan de puissance, c'est-à-dire de l'analyse
du rapport de la puissance émise à la puissance reçue au
droit du récepteur, il faut tenir compte de 10 [dB] d'atténuation
supplémentaire pour le Soft Indoor et de 20 [dB] pour Deep
Indoor à 900 [MHz]. Quand on sait que 10 [dB] représentent
un facteur de 10 en puissance, on comprend qu'il est crucial pour un
opérateur de dimensionner au mieux son réseau, quitte à
effectuer des mesures sur le terrain. Par rapport au système de
première génération, les cellules étant de taille
plus petite, la puissance d'émission est plus faible et le nombre
d'utilisateurs peut être augmenté pour une même zone
géographique. C'est grâce au principe de ré- utilisation
des fréquences qu'un opérateur peut augmenter la
capacité de son réseau. En effet, il lui suffit de
découper une cellule en plusieurs cellules plus petites et de
gérer son plan de fréquences pour éviter toute
interférence. Il y a ainsi toute une nomenclature spécifique pour
classer les cellules en fonction de leur taille (macro, micro, pico, etc.).
Étant donné que, dans un réseau, une
même fréquence est réutilisée plusieurs fois, il est
nécessaire d'évaluer la distance minimum qui doit séparer
deux cellules utilisant la même fréquence pour qu'aucun
phénomène perturbateur n'intervienne. En calculant le rapport
entre la puissance de la porteuse et celle du bruit, il est possible d'estimer
cette distance.
Pratiquement, dans une cellule, un mobile reçoit
à la fois le message utile (dont la puissance vaut C) qui lui est
destiné et un certain nombre de signaux perturbateurs. La connaissance
du rapport entre ces puissances, nous permettra de connaître la
qualité de la communication. Pour commencer, il est nécessaire
d'identifier les différents signaux perturbateurs. On peut les
subdiviser en deux classes :
1. Les interférences de puissance totale I qui sont
dues aux signaux émis par les autres stations. On peut distinguer :
(a) Les interférences co-canal qui
sont dues aux signaux émis par les autres stations de base utilisant la
même fréquence.
(b) Les interférences de canaux adjacents dues aux
signaux émis par les stations de base utilisant des fréquences
voisines.
2. Le bruit, de puissance N, provenant principalement du bruit
de fond du récepteur.
Dès lors, c'est le rapport C/N + I (1) qui permet
d'évaluer la qualité de la communication ainsi que la distance de
réutilisation des fréquences.
I.2.2 Architectures
a) GSM
L'architecture d'un réseau GSM peut être
divisée en trois sous-systèmes :
1. Le sous-système radio contenant la station mobile,
la station de base et son contrôleur.
2. Le sous-système réseau ou d'acheminement.
3. Le sous-système opérationnel ou
d'exploitation et de maintenance.
Les éléments de l'architecture d'un
réseau GSM sont repris sur le schéma de la figure 2.
FIG. 2. Architecture du réseau GSM.
|
GSM
|
DCS-1800
|
Bande de fréquence (/)
Bande de fréquence (\)
|
890.2-915Mhz
935.2-960 Mhz
|
1710-1785 Mhz
1805-1880 Mhz
|
Nombre d'intervalle de temps par trames TDMA
|
8
|
8
|
Débit total par canal
|
271kbps
|
271kbps
|
Débit max de donnée
|
13kbps
|
13kbps
|
Débit de la parole
|
12kbps
|
12kbps
|
Technique de multiplexage
|
Multiplexage fréquentielle et temporelle
|
Multiplexage fréquentielle et temporelle
|
Puissance des terminaux
|
2-8w
|
0.25-1w
|
Sensibilité des terminaux
|
-102db
|
|
Sensibilité de la station de base
|
-104db
|
|
Rayon de la cellule
|
0.3-30km
|
0.1-4km
|
Tab.1 Tableau comparatif des deux bande de fréquence en
GSM
La BSS (Base Station Sub-système) ou sous
système radio
Encore appelé réseau d'accès, sa fonction
principale est la gestion de l'attribution des ressources radio,
indépendamment des abonnés, de leur identité ou de leur
communication. On distingue dans le BSS :
Mobil station (MS)
La station mobile (MS) est composée d'une part du
terminal mobile, et d'autre part du module d'identification de l'abonné
SIM (Subscriber Identification Module). Chaque terminal mobile est
identifié par un code unique IMEI. Ce code est vérifié
à chaque utilisation et permet la détection et l'interdiction de
terminaux volés.
Le SIM est une carte à puces qui contient dans sa
mémoire le code IMSI qui identifie l'abonné de même que
les renseignements relatifs à l'abonnement (services auxquels
l'abonné à droit). Cette carte peut être utilisée
sur plusieurs appareils. Il est à noter que l'usager ne connaît
pas son IMSI mais il peut protéger sa carte à puce à
l'aide d'un numéro d'identification personnel à 4 chiffres.
La BTS ou station de base (Base Transceiver
Station)
Elle est un ensemble d'émetteurs-récepteurs
appelés TRX (Transceiver), pilotant une ou plusieurs cellules. Elle
permet le dialogue avec le mobile sur l'interface Air (aussi appelée
interface Radio ou interface Um), elle dialogue également avec son BSC
grâce à l'interface A-Bis. Cette liaison est une
liaison MIC (Modulation par Impulsions Codées) à 2 Mb/s
réalisée sur ligne cuivre classique, parfois sur faisceaux
hertziens (2, 4 ou 8 Mb/s).
Nous vous parlerons avec plus en détail de
l'installation et la maintenance d'une BTS dans la suite elle est
chargée de récupérer le signal des mobiles pour envoyer au
BSC et vice versa.
Le BSC ou contrôleur de station de base (Base
Station Controller)
Il assure le contrôle d'une ou de plusieurs BTS. Il
gère la ressource radio, exploite les
mesures effectuées par la BTS pour contrôler les
puissances d'émission du mobile et/ou de la
BTS. La plupart des fonctions intelligentes du BSS sont
implantées à son niveau, notamment les fonctions de gestion des
ressources radioélectriques tels que :
ü L'allocation des canaux
ü La gestion de la configuration des canaux.
ü Le traitement des mesures et la décision de
handovers intra BSC.
Le BSC est relié au NSS par le biais de l'interface A.
c'est une liaison à grand débit (32Mb/s) sur fibre optique, elle
est acheminée via le réseau public. Le BSS est relié au
serveur de l'OMC-R par l'Interface REM. Cette liaison suivant le protocole X25,
utilise habituellement une ligne cuivre classique.
Le sous-système réseau NSS (Network
Station Sub-system)
Le NSS assure principalement les fonctions de commutation et
de routage. C'est lui qui permet d'établir les communications entre
mobile d'un même PLMN ou de PLMN différent et entre mobile et
PSTN. En plus des fonctions indispensables de commutation, on y retrouve les
fonctions de gestion de la mobilité, de la sécurité et de
la confidentialité qui sont implantées dans la norme GSM. Le NSS
est constitué de :
a) Le MSC (Mobile Services Switching
Center) : C'est la partie centrale du NSS.
Il prend en charge l'établissement des communications des abonnés
GSM. Du fait de la mobilité, l'implantation de la seule fonction de
commutation n'est pas suffisante. Le MSC gère la mobilité et les
fréquences et enregistre la localisation des abonnés visiteurs
(base de données VLR). Il est relié aux autres équipements
du sous-système réseau EIR, HLR, VLR.
b) Le VLR : (Visitors Location
Register) : c'est la base de données
associée à chaque MSC. Le VLR contient une partie des
informations des HLR concernant les abonnés des mobiles situés
dans les BSS dépendant du MSC. Le VLR enregistre les informations de
localisation des mobiles. Il détermine les numéros de
réacheminement MSRN (Mobile Station Roaming Number) pour les
communications à destination des mobiles. Les informations sont
effacées lorsque le mobile quitte cette zone.
c) Le HLR (Home Location
Register) : il contient les informations
nécessaires à la gestion des communications d'un certain nombre
d'abonnés. Pour chaque abonné qu'il gère, le HLR
possède l'identité internationale de l'abonné (IMSI), son
numéro d'abonné MSISDN et les services souscrits. Il
connaît le VLR/MSC dont dépend le mobile à un instant
donné.
d) L'AuC (Authentification
Center) : Il mémorise pour chaque
abonné une clé secrète utilisée pour authentifier
les demandes de services et pour le chiffrement des communications. Un AuC est
en général associé à chaque HLR.
e) EIR (Equipement Identity
Register) : est une base de donnée
contenant le numéro international de l'équipement IMEI
(International Mobile Equipement Identity) permettant ainsi son
identification.
Le sous-système opérationnel OSS
(Operating Sub-System)
Cette partie permet à l'opérateur de
superviser son PLMN (Public Land Mobile Network). Le centre d'exploitation et
de maintenance OMC (Opération and Maintenance Centre) est
décomposé en deux parties :
Ø OMC-S : (Opération and Maintenance Centre
Switching part) supervise, détecte et corrige les anomalies du NSS.
Ø OMC-R : (Opération and Maintenance Centre
Radio part) exploite et maintient le sous-système radio.
b) GPRS
Dans cette partie nous allons vous montrer l'architecture d'un
réseau GPRS. Cependant, comme nous l'avons mentionné, GPRS est
un service complément de GSM et s'intègre dans ce dernier. C'est
pourquoi nous verrons le sous réseau GSM dans l'architecture GPRS. Nous
allons voir les différentes parties qui composent cette architecture
avec les interconnexions entre ces entités.
Figure 3 Architecture d'un réseau GPRS.
Cette architecture peut paraître complexe, cependant
GPRS étant un service de GSM, une partie de cette infrastructure est le
sous réseau GSM.
Ce réseau est composé en différentes
parties que nous allons expliquer, avec les différents
équipements et interfaces d'interconnexions. Voici maintenant un
descriptif de chacune des entités du réseau GPRS :
· MS (Mobile Station) : terminal mobile de
l'utilisateur (TE pour Terminal Equipment) avec sa carte SIM
(Subscriber Identity Mobile).
· BTS (Base Transceiver Station) :
émetteur / récepteur gérant une cellule, la couche
physique sur la voie radio et la couche liaison de données avec le
mobile.
· BSC (Base Station Controller) :
commutateur qui réalise une première concentration de circuits,
qui s'occupe de la gestion de la ressource radio (allocation des canaux, ...).
· MSC (Mobile services Switching Center) :
commutateur du réseau GSM, qui gère l'établissement de
circuits à travers le réseau.
· VLR (Visitor Location Register) : base de
données locale qui contient les profils de tous les abonnées
présents dans la zone gérée par ce VLR. Dans la plupart du
temps, cet équipement est dans le même équipement que le
MSC.
· HLR (Home Location Register) : base de
données globale du réseau GSM, dans laquelle les profils de
services des abonnés, la localisation des abonnées et la gestion
de la sécurité sont enregistrés.
· EIR (Equipment Identity Register) : base de
données dans laquelle sont enregistrés les numéros
d'identification des terminaux mobiles au sens matériel avec l'IMEI
(International station Mobile Equipment Identity).
· SMS-GMSC (Short Message Service - Gateway
Mobile Services Switching Center) et SMS-IWMSC (Short Message Service
- Inter Working MSC) : ces deux MSC sont des commutateurs
dédiés au service des messages courts.
· SMS-SC (Short Message Service - Service
Center) : cette entité est très importante dans le
traitement des messages courts.
· PCU (Packet Control Unit) : cet
équipement gère les fonctions de couches basses,
c'est-à-dire les protocoles RLC, MAC, contrôle de puissance,
adaptation des débits, ... pour envoyer sur le réseau « GPRS
». Il gère les fonctions de transmissions et d'acquittements.
· SGSN (Serving GPRS Support Node) : serveur
d'accès au service GPRS (équivalent au MSC), et qui gère
les MS présentes dans une zone donnée. Son rôle est de
délivrer des paquets aux MS.
· GGSN (Gateway GPRS Support Node) : routeur
connectant le réseau GPRS et un réseau externe de commutation par
paquets (IP ou X.25). Il sert de passerelle entre les SGSN du réseau
GPRS et les autres réseaux de données.
Comme nous pouvons le voir sur la figure 3, de nombreux
équipements sont présents dans l'architecture d'un réseau
GPRS. C'est pourquoi, voyons désormais les différents sous
ensembles qui constituent ce réseau.
· Equipement utilisateur : Il est composé du
terminal utilisateur (TE) ainsi que de la carte SIM. Ceci est
appelé la MS. Celui-ci est raccordé au sous-système radio
par l'interface Um.
· Sous-système radio : Ce sous-système
radio est appelé BSS (Base Station System). Il est
composé de la BTS et la BSC. Ce sous-système radio est
connecté au sous-système réseau GSM via l'interface A, et
au sous-système réseau GPRS via l'interface Gb.
· Sous-système réseau GSM. Ce
sous-système réseau GSM est composé des MSC/VLR, HLR et
EIR qui sont très peu implémentées compte tenu du
coût de ce genre d'équipement. De plus, les équipements
SMS-GMSC et SMS-IWMSC font partie de ce sous-système, mais ils sont
utilisés dans le sous-système réseau GPRS, car tout
utilisateur GPRS comme tout utilisateur GSM, peut émettre et recevoir
des messages courts.
· Sous-système réseau GPRS : Le
sous-système réseau GPRS se compose principalement des SGSN et
des GGSN. D'autres éléments sont nécessaires au bon
fonctionnement du réseau GPRS, mais ils ne sont pas
représentés ici par souci de clarté. Nous les retrouverons
plus tard, dans la figure 6, lors de la description fonctionnelle du GPRS.
c) EDGE :
EDGE signifie Enhanced Data Rates for GSM Evolution. Il s'agit
d'une interface hertzienne différente de celle utilisée en GSM,
c'est à dire que le lien entre les terminaux et les antennes est
modifie. Elle utilise une interface différente. La modulation est aussi
différente : c'est une modulation en phase, ajoutée à la
modulation de fréquence du GSM classique. Elle permet de multiplier par
trois le volume de données transporte. Par conséquent, les
antennes et les stations de bases (BTS) doivent être modifiées,
ainsi que les terminaux. Elle joint aussi Les débits : Le
débit théorique est ainsi porte à 384 kbps, et remplit
donc les conditions pour être qualifie de 3G par l'ITU (International
Télécommunications Union). Il permet de profiter pleinement du
débit disponible dans le système HSCSD, surdimensionné par
rapport au débit des terminaux GSM.
Ce réseau n'est qu'un réseau de transition ou
une passerelle entre le GPRS et l'UMTS c'est pour cette raison qu'il est
presque improbable d'avoir une architecture physique et aussi certaine
interface que régit cette technologie.
d) UMTS :
L'UMTS est l'acronyme de Universal Mobile
Télécommunications System. Les systèmes de première
et deuxième générations étaient
considérés comme des systèmes de téléphonie
mobile, donc la troisième génération se différencie
des deux précédentes par le fait que l'on passe de
téléphonie à télécommunication ce qui
sous-entend l'apparition de services multimédia à tout instant et
en tout lieu.
L'UMTS est un système cellulaire de troisième
génération qui fait partie de la famille IMT 2000 et dont les
spécifications techniques sont développées au sein du
3GPP. L'architecture de ce système est composée essentiellement
d'un réseau terrestre d'accès radio, l'UTRAN (Universal
terrestrial Radion Access Network) et d'un réseau coeur
dérivé de celui spécifié pour la phase 2+ du GSM.
L'UTRAN utilise deux modes d'accès fondés sur la
technologie CDMA large bande :
- L'UTRA/FDD
(Universal terrestrial Radion Access/Frequency Duplex Division).
- L'UTRA/TDD
(Universal terrestrial Radion Access/Time Duplex Division).
Ceux qui caractérisent l'UMTS sont ses performances
radio liées à la nouvelle technologie radio utilisée
l'UTRAN, un réseau de services mobiles complexes et une architecture
flexible et modulaire permettant l'évolutivité de la technologie
et sa compatibilité avec les différents systèmes de
deuxième et troisième générations. Le
système UMTS est modélisé à partir de deux points
de vue, l'un physique et l'autre fonctionnel.
L'architecture physique :
Pour modéliser L'architecture physique, le concept de domaine est
utilisé. Il permet d'introduire les équipements composant ce
réseau ainsi que la façon de les délimiter. Cette
architecture se compose de deux domaines principaux, le domaine de
l'équipement usager et le domaine de l'infrastructure, ce dernier se
subdivisant en deux sous-domaines, le domaine du réseau d'accès
et le domaine du réseau coeur. Le domaine de l'équipement usager
comprend tous les équipements terminaux, il peut être
également divisé en deux sous domaines, l'équipement
mobile et le module d'identité des services de l'usager USIM (Universal
Subscriber Identity Module). Évidemment les mobiles UMTS ne seront plus
de simples téléphones, mais des terminaux multimédias
capables d'offrir simultanément des services de transmissions de
données, d'audio et de vidéo en tout lieu et en tout moment.
Le domaine de l'infrastructure se compose de deux
domaines :
- Le
réseau d'accès propose les fonctions permettant d'acheminer les
informations (trafic de données et trafic de signalisation) depuis
l'utilisateur jusqu'au réseau coeur. C'est l'UTRAN qui est
utilisée pour ce domaine. Elle fournit à l'équipement
usager les ressources radio et les mécanismes nécessaires pour
accéder au coeur du réseau. C'est la plus importante innovation
de l'UMTS (c'est une des raisons du coup élevé de sa mise en
place) et nous en parlerons donc de façon plus approfondie dans la
deuxième partie.
- Le domaine
du réseau coeur regroupe les fonctions permettant, la gestion des
appels, l'itinérance, la sécurité, la communication avec
les réseaux externes. Il permet à l'usager de communiquer
à l'intérieur d'un même réseau de
téléphonie mobile et assure l'interconnexion de ce dernier avec
des réseaux internes ou externes, fixes ou mobiles, numériques ou
analogiques. Ce réseau coeur est une évolution de ce qui existait
déjà pour le GPRS.
L'évolution de l'UMTS va se faire également par
phases comme cela fut le cas pour le GSM. Sa phase 1 a pour consigne de garder
une compatibilité technique maximale avec l'infrastructure
déployée pour la phase 2+ du GSM. Un même réseau
UMTS pourra à la fois s'interconnecter avec des réseaux par
commutation de circuits permettant l'accès à des réseaux
de type RNIS et avec des réseaux par commutation de paquets pour
accéder à Internet.
L'architecture
fonctionnelle : Elle se modélise par strates. Ces strates
définissent la façon dons les trois domaines communiquent entre
eux. Cette architecture UMTS se compose de deux strates, une strate
d'accès et une strate de non accès.
La strate d'accès : La strate d'accès
regroupe les fonctions propres au transport de l'information entre la partie
terminale mobile et le noeud du réseau coeur qui fait l'interface avec
les réseaux externes.
La strate de non-accès : Cette strate
représente l'ensemble des protocoles qui permet l'échange
d'information entre l'équipement usager et le réseau coeur
indépendamment du réseau d'accès radio utilisé.
Fig 4 Architecture de l'UMTS
IIème partie
ETUDE DE PROJET :
INSTALLATION ET
MAINTENANCE D'UNE BTS
II.1 Introduction
Le GSM (Global System for Mobile Communications) est la
première norme de téléphonie cellulaire qui soit
pleinement numérique. C'est la référence mondiale pour les
systèmes de radiocommunication mobile. Elle offre à ses
abonnés des services qui permettent la communication de stations mobiles
de bout en bout à travers le réseau. La téléphonie
est la plus importante des services offerts. Ce réseau permet la
communication entre deux postes mobiles ou entre un poste mobile et un poste
fixe. Les autres services sont la transmission des données et la
transmission des messages alphanumériques courts. Le GSM présente
des services supports sans restriction sur le type de données
utilisées par l'utilisateur. Il transporte l'information sans
modification de bout en bout en mode circuit dans le réseau GSM, ce qui
garantie la chronologie des informations échangées. Dans le
réseau GSM, les données de l'utilisateur et la signalisation du
réseau sont transportées dans des canaux de communication
différents.
II.2 Installation et fonctionnement d'une
BTS :
Introduction
La BTS est un ensemble d'émetteurs-récepteurs.
Elle gère les problèmes liés à la transmission
radio (modulation, démodulation, égalisation, codage correcteur
d'erreur...). Le placement et le type des BTS déterminent la forme des
cellules. Elle réalise aussi des mesures radio pour vérifier
qu'une communication en cours se déroule correctement (évaluation
de la distance et de la puissance du signal émis par le terminal de
l'abonné): Ces mesures sont directement transmises à la
BSC.
a) Installation et mise en oeuvre du site
Les chaînes de télévision et les radios
sous-traitent à des entreprises privées pour l'étude et
l'installation des émetteurs et réémetteurs afin de
permettre à la population de regarder ou écouter leurs
émissions, on compte plus de 6 000 émetteurs pour les
chaînes de télévision et radio hertziennes au Cameroun. De
la même façon, les opérateurs de téléphonie
mobile GSM sous-traitent à des entreprises privées tel que
SILICON Technologie pour l'étude et l'installation de leurs sites
GSM.
L'opérateur définit de nouvelles zones à
équiper, pour compléter la couverture du territoire ; pour cela,
il commande à un sous-traitant spécialisé la
réalisation d'une étude pour de nouveaux emplacements de relais.
L'opérateur définit une zone de quelques kilomètres en
zone rurale ou de quelques centaines de mètres en ville où devra
se trouver le relais, il définit aussi les besoins de couverture, la
capacité en trafic, les fréquences utilisées (900, 1800,
1900-2200 MHz).
· Recherche des emplacements
Le sous-traitant cherche des emplacements pour le site, qui
seront classés par ordre de priorité par l'opérateur.
· Début de la négociation
Quand des emplacements ont été trouvés,
le sous-traitant s'occupe de la négociation avec le propriétaire
ou le syndic. C'est cette phase la plus délicate, puisque les
propriétaires sont très réticents pour accueillir des
antennes. Cette négociation dure tout au long de l'étude, et
après la visite technique qui définit la position des baies et
des antennes, une proposition est faite au propriétaire. Si la
négociation s'est bien déroulée, le montant de la location
(qui peut aller d'une centaine à un millier d'euros par mois)
payé par l'opérateur est fixé et un accord de principe est
signé.
· Visite technique
Les services de l'opérateur font une visite technique
sur place, pour définir le type d'antenne et leurs positions. Le
sous-traitant fait lui aussi des relevés pour prévoir
l'installation du matériel et des chemins de câbles.
· Dossier technique
L'opérateur donne les spécifications
générales du site au sous-traitant, qui va établir un
dossier technique minimal contenant les plans, descriptifs des travaux,
position sur le cadastre. Une fois le dossier retourné à
l'opérateur, celui-ci va le compléter en faisant des simulations
pour choisir définitivement le type d'antennes, leur orientation,
azimut, tilt, bilan de liaison, puissance apparente rayonnée (PAR).
· Démarches administratives
Le sous-traitant prend connaissance du dossier complet et
accomplit les démarches nécessaires. Il fait les demandes
administratives pour la réalisation des travaux (permis de construire,
demande de travaux...), fait une déclaration auprès de l'A.R.T.
(Agence Régulation des Télécommunications). Si l'un des
ces agrément n'est pas donné, le site doit être
abandonné ou modifié de manière à devenir conforme
et ainsi obtenir les autorisations nécessaires.
· Dossier technique complet
Une fois toutes les autorisations obtenues, un dossier
technique définitif est renvoyé à l'opérateur qui
vérifie que tout corresponde bien aux spécifications techniques
initiales. Les travaux devront suivre scrupuleusement ce dossier.
· Décision finale
L'opérateur étudie le dossier et vérifie
que la négociation effectuée avec le propriétaire (prix
d'achat, location) est convenable. Si tout est bon, l'accord de financement est
donné, l'opérateur et le propriétaire concluent la
négociation (signature du bail, acte de vente) et les travaux peuvent
débuter.
b) Réalisation
Le sous-traitant choisi par l'opérateur organise les
travaux, il les réalise entièrement ou peut en sous-traiter une
partie à des entreprises spécialisées dans le gros oeuvre,
l'installation du pylône, etc....
o Gros oeuvre
Cette étape doit permettre l'accès au site en
question. S'il s'agit d'une région difficile d'accès, il faudra
au préalable mettre en place un chemin praticable par les engins
nécessaires à l'installation du pylône et autres
matériels. Si le site se trouve sur un toit d'immeuble, il faudra
sécuriser les abords du toit et préparer à accueillir les
antennes et les BTS.
C'est à ce moment-là que seront faites les
fondations et chapes en ciment destinées à supporter le
pylône et les baies. Lorsqu'ils seront utiles, les
préfabriqués, jouant le rôle de shelter (abris pour les
baies et matériel) seront mis en place, ou (si existant)
aménagés pour recevoir le matériel.
o Installation et test du matériel
Le sous-traitant installe les antennes dans les azimuts et
inclinaisons définis, met en place les câbles et prépare la
structure pour accueillir les baies ; il s'occupe aussi de la
sécurité du site, pour protéger les personnes qui seront
amenées à y travailler (garde-fous, rampe d'accès,
échelle d'accessibilité...) Le service de l'opérateur
chargé de la planification des fréquences et du trafic
désigne le nombre de TRX nécessaires, les fréquences
à attribuer au site, ainsi que les cellules voisines à
déclarer. Une équipe du constructeur des BTS (Nortel, Alcatel,
Motorola ou Nokia) vient sur place pour installer les baies et configurer les
BTS avec les fréquences et le nombre de TRX donnés. Un technicien
de l'entreprise qui fournit les BTS se rend sur place, pour terminer
l'installation des baies. Il achève les derniers branchements :
alimentation électrique, connexion des antennes, de la liaison Abis et
procède aux premiers essais en collaboration avec une personne du centre
de supervision de l'opérateur, pour vérifier le bon
fonctionnement et la bonne configuration de la BTS et des antennes, secteur par
secteur. L'opérateur organise une visite qui lui permet de
vérifier la conformité du site aux spécifications du
dossier technique. Si le site est conforme, le sous-traitant est
payé.
o Mise en route
Le site ouvre en exploitation, il est surveillé par le
service optimisation de l'opérateur qui procède à des
réajustements notamment au niveau de la puissance, pendant le premier
mois de fonctionnement. Des interventions peuvent avoir lieu sur le site pour
affiner les réglages : baies, tilt, panne...
Le site ne sera ensuite visité que quelques fois par
an, notamment pour des pannes.
Si le site ne peut être mis en service
immédiatement du fait d'un risque de brouillage avec une autre station
proche utilisant les mêmes canaux, il sera configuré lors d'une
prochaine modification du PDF (Plan De Fréquence) pour être
intégré dans le motif régulier utilisé. Cette mise
en service se fait sans aucune intervention humaine locale, ce sont les
personnes qui gèrent le BSC qui configurent à distance, via la
liaison Abis, toute la BTS.
II.2.1 Différents types stations de base (BTS)
Il existe différents types de BTS
proposés pour répondre aux différents besoins
étudiés ci-dessus. Le réseau MTN en compte plus de 2 000
au Cameroun. Ces stations sont conçues par différents
constructeurs qui respectent strictement la norme GSM de manière
à ce que le matériel de différents constructeurs puisse
être compatible. Les BTS sont de puissance variable de manière
à éviter les interférences entre deux cellules: comme nous
le verrons, il est important de réguler la puissance du portable de
manière à éviter ces mêmes interférences.
Les BTS rayonnantes
Elles sont idéales pour couvrir les sites
où la densité d'abonnés est faible. Elles sont
situées sur des points stratégiques (sommets, pylônes...).
Ces stations émettent dans toutes les directions: ce sont les stations
les plus visibles. Elles couvrent des macro cellules. On en trouve en abondance
au bord des autoroutes. Ces BTS ne peuvent pas être utilisées dans
les zones de forte densité car elles émettent et occupent la
bande passante du réseau sur une grande distance (jusqu'à 20
Kms).
Les BTS ciblés
Elles sont le plus souvent placées dans des
zones à plus forte densité d'abonnés que les BTS
rayonnantes. On les retrouve en ville par exemple. Elles sont de forme
relativement allongée et permettent d'émettre suivant un angle
très précis: on peut grâce à cela réutiliser
facilement le même canal dans une autre cellule à
proximité.
BTS ciblée sur un immeuble
à Douala
Les micros BTS
Elles couvrent des zones très restreintes et sont
très utilisées dans les sites où la densité
d'abonnés est importante: ce sont les microcellules. On retrouve ce type
de couverture dans la rue de Douala et Yaoundé. Leur grande
discrétion permet de les installer dans les périmètres
autour des centres villes. Une bonne étude d'implantation permet avec ce
type de BTS de créer une couverture à deux niveaux: sur un
premier niveau, les micro-BTS couvrent les 3 premiers mètres grâce
à des émetteurs très ciblés. Un second niveau
(étage plus élevé des immeubles) sera couvert par des BTS
ciblées.
Micro BTS (rue en France)
Les amplificateurs de signal
Ce ne sont pas des BTS proprement dites mais ils
permettent de couvrir une autre cellule comme le ferait une véritable
BTS. Les amplificateurs de signal captent le signal émis par les BTS,
l'amplifient et le réemettent d'un autre site. Ils permettent de couvrir
une cellule à moindre coût. De plus, ces amplificateurs ne
nécessitent aucune connexion vers les BSC, ils peuvent donc être
placés sans contraintes physiques (sommet isolé de tous
réseaux électriques et télécoms). Idéals
pour couvrir les zones à faible densité ou à relief
difficile, ils sont néanmoins très gourmands en ressource
réseau, car la BTS mère doit gérer tout le trafic des
réémetteurs.
II.2.2 Composition et rôle des
éléments d'une BTS :
BTS utilisées jouent un rôle primordial pour
évaluer la qualité d'un réseau. La capacité
maximale d'une BTS est de 16 porteuses, c'est à dire qu'elle peut
supporter au plus une centaine de communications simultanées. Une
configuration en zone urbaine est constituée d'une BTS à 4
porteuses pouvant écouler environ 28 communications. Comme nous l'avons
vu plus haut la bande passante allouée à un opérateur est
limitée. C'est pourquoi il doit réduire au minimum la puissance
de ses BTS en ville de manière à ce qu'elles couvrent une zone la
plus restreinte possible. Elle ce compose de :
a) Antennes :
Les antennes sont les composantes les plus visibles du
réseau GSM. On les voit un peu partout, souvent sur des hauts
pylônes, sur des toits d'immeubles, contre des murs, à
l'intérieur des bâtiments ; il arrive assez souvent qu'elles
soient invisibles puisque camouflées, pour des raisons
esthétiques, à proximité de bâtiment classés
« monuments historiques ». Ces antennes permettent de réaliser
la liaison Um entre la MS (téléphone mobile) et la BTS.
· Caractéristiques
Fréquences d'utilisation
La caractéristique la plus importante d'une antenne,
aussi appelée aérien, est la bande de fréquences
supportée ; c'est-à-dire les fréquences que l'antenne
pourra émettre et recevoir. Sur les sites GSM, on trouve des antennes
qui émettent seulement en 900 MHz, seulement en 1800 MHz ou des antennes
bibandes 900 et 1800 MHz. On trouve déjà, et leur nombre ne fera
qu'augmenter, des antennes bimodes (GSM & UMTS) et bibandes (1800 &
1900-2200 MHz) ou tribandes (900, 1800 & 1900-2200 MHz), qui sont des
antennes qui servent à la fois pour le GSM en 900 et/ou 1800 MHz, mais
aussi pour l'UMTS en 1900-2200 MHz.
Directivité
La deuxième caractéristique importante est la
directivité sur le plan horizontal, c'est en fait la ou les direction(s)
dans laquelle l'antenne va émettre. En GSM, il existe deux grands types
de directivités pour les antennes :
Omnidirectionnelle : Elles sont assez peu répandues.
Lors de l'utilisation pour des macro cellules, elles ressemblent à des
brins d'environ 2 m de haut et 5 cm de diamètre, alors que pour les
micros cellules, ce sont des brins de 40 cm de haut et 2 à 3 cm de
diamètre. Ces antennes brins sont omnidirectionnelles, elles
émettent de manière égale dans toutes les directions. Pour
les macro cellules, les sites comportent souvent deux à trois antennes
omnidirectionnelles.
Comme on peut le voir sur ces diagrammes, l'antenne
émet dans toutes les directions sur le plan horizontal, et dans deux
directions principales sur le plan vertical.
Directionnelle :
Elles représentent la quasi-totalité des
antennes utilisées. Lors de l'utilisation pour la couverture de macro
cellules, elles ressemblent à des panneaux de couleur beige ou blanche
d'environ 2 m de haut, 20 cm de large et 10 cm d'épaisseur, alors que
pour les micro cellules, ce sont de petits panneaux d'une vingtaine de
centimètres de haut, 10 cm de large et quelques centimètres
d'épaisseur. Ces antennes-panneaux sont directionnelles, elles
émettent seulement dans la direction dans laquelle elles sont
orientées, ce qui permet de limiter le champ de propagation d'une
fréquence pour pouvoir ainsi de la réutiliser à une
distance proche, sans risque de brouillage. Les relais sont souvent
composés de trois antennes-panneaux orientées à environ
120° l'une de l'autre, de manière à couvrir sur 360°.
On peut constater sur le plan horizontal que l'antenne-panneau
émet à forte puissance vers l'avant, et avec une puissance faible
derrière elle. On remarque sur le plan vertical, que l'antenne
émet avec une puissance faible au dessus et au dessous, mais avec une
puissance beaucoup plus importante devant elle.
Portée
Une autre caractéristique est la portée des
antennes. Elle dépend pour beaucoup de la PIRE (Puissance Isotrope
Rayonnée Équivalente) de l'antenne, mais aussi de son
orientation.
En général, une antenne assure la couverture
d'une zone appelée secteur ou cellule. Il existe deux grands types de
cellules, le premier étant la micro (petite) ou pico (très
petite) cellule qui couvre une zone de taille réduite, par exemple une
rue très fréquentée, une galerie marchande, un centre
commercial au moyen d'antennes de petite taille, souvent omnidirectionnelles.
Le deuxième type est celui des macro cellules qui couvrent des zones de
grande superficie (plusieurs dizaines de kilomètres carrés), que
l'on trouve près des autoroutes, et dans les zones périurbaines
ou rurales ; dans ce cas, les antennes utilisées sont souvent de type
directionnel.
Gain - Puissance
Chaque antenne possède un gain qui lui est propre. Le
gain est l'amplification que l'antenne effectue du signal d'entrée. Ce
gain s'exprime en dB ou dBi, et est d'environ 2 à 11 dBi pour les
antennes omnidirectionnelles et jusqu'à 18 dBi pour les antennes
directionnelles.
La puissance émise par l'antenne est appelée
PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente) ou PAR (Puissance
Apparente Rayonnée, PAR = PIRE - 2,15 dB). Cette puissance est fournie
par la BTS et ses amplificateurs de puissance, commandés depuis le BSC.
La PIRE est de quelques watts pour des antennes couvrant des micros cellules,
et d'une vingtaine à une cinquantaine de watts pour des macro cellules.
La PIRE est exprimée en dbm, ce qui est plus pratique pour le calcul des
pertes des coupleurs, câbles coaxiaux et gain des antennes.
Azimut
Chaque antenne est dirigée dans une direction
déterminée par des simulations, de manière à
couvrir exactement la zone définie. La direction principale de
propagation de l'antenne, c'est-à-dire la direction dans laquelle
l'antenne émet à sa puissance la plus importante est
dirigée dans l'azimut établi. L'azimut est un angle qui se compte
en degrés, positivement dans le sens horaire, en partant du nord
(0°). De cette façon, l'azimut 90° correspond à l'est,
l'azimut 180° au sud, etc....
Tilt
Tout comme l'azimut, le tilt (ou down-tilt) est laissé
à la discrétion des installateurs d'antennes qui les orientent
selon les recommandations de l'opérateur. Le tilt est l'angle
d'inclinaison (en degrés) de l'azimut du lobe principal de l'antenne
dans le plan vertical. Le diagramme de rayonnement d'une antenne avec un tilt
positif sera dirigé vers le haut, alors qu'un tilt négatif fera
pointer l'antenne vers le bas.
Il existe deux types de tilt :
- mécanique : il suffit de relever
légèrement l'antenne sur son support, pour qu'elle soit
dirigée dans la direction souhaitée.
- électrique : réglage d'environ 2 à
10°, en tournant une partie mécanique à l'arrière de
l'antenne qui joue sur le déphasage des signaux dans les
différents dipôles constituant. Le signal est envoyé
à l'équipement de transmission.
Antenne directionnelle avec tilt négatif antenne
directionnelle avec tilt positif
· Procédés
Diversité spatiale
La liaison Um dans le sens montant (mobile vers BTS) est plus
difficile à assurer que la liaison descendante (BTS vers mobile),
puisque la puissance des terminaux est limitée à 2 watts en 900
Mhz et 1 watt en 1800 MHz, on utilise donc deux antennes au lieu d'une pour
favoriser la réception du signal.
À cause des diverses réflexions du signal
émis par le mobile (contre des immeubles, des falaises...), deux ondes
peuvent arriver en un point donné en s'annulant ou s'atténuant
fortement (à cause de leur déphasage), c'est ce que l'on appelle
l'évanouissement (fading) de Rayleigh, mais quelques mètres (et
longueurs d'ondes) plus loin, ces ondes ne seront plus atténuées,
d'où l'intérêt de placer des antennes espacées
d'environ 3 à 6 m l'une au dessus de l'autre ou l'une à
côté de l'autre.
On place donc deux antennes, au lieu d'une, pour augmenter les
chances de recevoir un signal correct, on augmente ainsi le signal reçu
jusqu'à 5 dB.
Diversité de polarisation
La diversité de polarisation est la technique
d'utilisation de plusieurs plans de polarisations, pour favoriser la
réception du signal. La polarisation d'une onde
électromagnétique est décrite par l'orientation de son
champ électrique.
Si celui-ci est parallèle à la surface de la
terre, la polarisation est linéaire horizontale, s'il est
perpendiculaire à la surface de la terre, la polarisation est
linéaire verticale. Pour un téléphone mobile, la
polarisation est verticale lorsque le téléphone est tenu
vertical, mais s'il est légèrement orienté, l'onde
polarisée verticalement parvient plus faiblement à la BTS, alors
qu'en même temps, le niveau reçu de cette même onde
polarisée horizontalement augmente.
En effet, il existe des signaux en polarisation verticale et
horizontale, et il faut que les antennes émettrices et
réceptrices communiquent toutes les deux avec un signal dans la
même polarisation, sous peine d'avoir un signal fortement
atténué. L'antenne du relais est capable de conserver une
polarisation constante, mais le téléphone mobile, ne reste jamais
parfaitement vertical et ne peut donc conserver une polarisation verticale.
On utilise donc des antennes qui ont une double polarisation
(ou polarisation croisée), ni verticale, ni horizontale, mais
intermédiaire : + 45° et - 45°, et l'on utilise le plan de
polarisation qui reçoit le meilleur signal, pour augmenter les chances
de recevoir un niveau correct ; on peut gagner ainsi jusqu'à 6 dB. En
émission, on utilise une seule de ces polarisations, au choix de
l'opérateur.
. Diversité de fréquence
La diversité fréquentielle est, la technique
utilisant un changement régulier des fréquences utilisées
; c'est-à-dire, que la BTS et le mobile changent
régulièrement de fréquence d'émission et de
réception, c'est ce que l'on appelle le saut de fréquence ou
Frequency Hopping, un changement de fréquence 217 fois par seconde, qui
permet de lutter contre l'évanouissement du signal (ou fading). Ce
procédé permet aussi de moyenner le brouillage ; par exemple : si
un canal est brouillé, et si une communication est établie sur ce
canal, la communication sera fortement perturbée, alors que si l'on
change très régulièrement de canal (fréquence), la
communication ne sera perturbée qu'à certains instants, mais
restera en moyenne, audible. On utilise le saut de fréquence pendant les
communications, ce qui peut permettre de gagner quelques dB
supplémentaires.
L.N.A.
Dans certains cas, les sorties des antennes sont suivies
immédiatement de LNA (Low Noise
Amplifier - Amplificateur à Faible Bruit) qui
permettent d'amplifier le signal reçu par l'antenne, en provenance du
mobile, sur la liaison Um (voie montante). Les LNA doivent être
situés au plus près de la sortie des antennes, pour éviter
qu'un signal trop faible ne soit totalement inexploitable à la sortie
des câbles coaxiaux. Ces LNA ressemblent à de petits cubes
situés à quelques centimètres des antennes, en haut des
pylônes.
Sectorisation
Chaque relais GSM est partagé en plusieurs zones
d'émission, une pour chaque antenne (sauf présence de
diversité spatiale), habituellement jusqu'à 3 zones par relais,
appelées aussi secteur ou cellule.
Monosectorisé : Est dit
monosectorisé un site GSM qui ne possède qu'un seul secteur,
c'est-à-dire qui ne gère qu'une seule cellule. Il y a une seule
antenne, ou deux si la diversité spatiale est utilisée, voire
jusqu'à trois pour certains sites omnidirectionnels constitués de
trois brins omnidirectionnels. Ce type de site omnidirectionnel est
utilisé en zone rurale pour assurer une couverture assez importante,
sans permettre une grande quantité de communications, ou en zone urbaine
importante, pour micro cellule, afin de supporter des communications
passées dans une zone réduite (centres commerciaux, rues
piétonnes...). Un site monosectorisé avec panneau directionnel,
peut être utilisé pour affiner une couverture locale, ou en zone
rurale, au dessus d'une vallée encaissée, où les deux
autres secteurs ne seraient pas utiles.
Bisectorisé
Un site bisectorisé est un site GSM qui possède
deux secteurs, et donc deux cellules distinctes. Le site peut comporter au
moins deux antennes et jusqu'à quatre si la diversité spatiale
est utilisée. Ce type de site sert à couvrir des zones où
seuls deux secteurs sont utiles (flanc d'une colline...).
Trisectorisé
La majorité des sites GSM sont des sites
trisectorisés, c'est-à-dire qu'ils sont constitués de
trois cellules, ce qui permet une meilleure intégration au PDF (Plan De
Fréquences). Ces sites sont très répandus en zone rurale
et périurbaine, où la couverture n'est quasiment assurée
qu'à partir de ce type de sites.
Numérotation
Les secteurs de chaque site sont numérotés. Le
secteur n°1 est le secteur qui a l'azimut le moins élevé,
c'est-à-dire, c'est le secteur dont l'azimut est le plus proche du Nord
(Az 0°).
b) Câbles coaxiaux
Pour relier la BTS aux antennes, on utilise des câbles
coaxiaux (ou feeders en anglais), qui peuvent atteindre jusqu'à une
cinquantaine, voire exceptionnellement une centaine de mètres de
longueur, pour parcourir la distance entre la BTS et les antennes. Ces
câbles sont blindés et parfaitement isolés, de
manière à n'introduire aucun parasite entre l'antenne et la BTS,
mais surtout pour éviter les pertes. Les câbles utilisés
apportent une atténuation d'environ 2dB pour 100 mètres, ils ont
très souvent un diamètre de 7/8 pouce (environ 2,2 cm) et sont
constitués de deux couches de cuivres, une au coeur et une autre vers
l'extérieur, séparées par un isolant plastique.
Câble coaxial de type Andrew
Etiquetage
Pour repérer les différents câbles, les
installateurs d'antennes placent des étiquettes à des endroits
où les câbles sont nombreux : pied du pylône, sortie du
local technique... Ces étiquettes contiennent une ou plusieurs des
informations suivantes :
- azimut (« AZ »)
- tilt (« TILT »)
- n° de secteur (« SECT »)
- nom de l'opérateur GSM
- longueur du câble (« L »)
- signal traversant le câble : Emission (« EM
»), Réception (« REC »), Diversité (« DIV
»)
- nom du signal provenant de l'antenne, polarisation («
+45 »), (« -45 »)
Exemple d'étiquetage des câbles
coaxiaux :
« GSM FT » : Opérateur Orange ; « Sect1 » : Secteur
n°1
« AZ 10 » : azimut 10° ; « Tilt+3 » :
tilt de + 3°
« -45 » à connecter sur l'entrée
polarisation - 45° de l'antenne
« L32m » : longueur du câble
« GSM SF » : Opérateur MTN
« EM » : à connecter sur l'antenne
Émission
« AZ 50 » : azimut 50°
Camouflage
Les antennes GSM, même si elles ne sont pas
particulièrement monstrueuses, ne plaisent pas, notamment aux ABF
(Architectes des Bâtiment de France) ; c'est pour cela que les
opérateurs utilisent quelques procédés pour les
dissimuler.
Voici quelques techniques rencontrées :
- intégration dans les faux plafonds des antennes pour
micro cellules
- fausses cheminées
- peinture des antennes de la même couleur que le
support
- fixation des antennes dans un espace très
réduit (quelques centimètres de large)
- création d'une fausse couverture (semblant de mur de
pierre en résine...)
- faux arbre-antenne métalliques
Après cet effort, les antennes ne peuvent plus se
distinguer, sauf à être un fin connaisseur des relais GSM, et
même, cela reste difficile.
c) Base Transceiver Station
La BTS est le premier élément
électronique actif du réseau GSM, vu par le mobile. C'est
l'élément intermédiaire entre le BSC qui reçoit des
informations, donne des ordres et le mobile qui les exécute.
Schéma synoptique d'une BTS
Ce schéma synoptique est très simplifié,
afin de présenter de manière très claire les
éléments essentiels d'une BTS.
Éléments d'une BTS
Une BTS est composée d'un équipement de
transmission (grande armoire métallique) modulaire avec des emplacements
disponibles pour enficher des cartes électroniques.
§ Equipement de transmission
L'équipement de transmission est une grande armoire
métallique, parfaitement blindée électriquement,
hermétique, climatisée l'été et chauffée en
hiver pour conserver une température de fonctionnement constante. Elle
est modulaire, elle contient des emplacements pour des cartes
électroniques qui sont ajoutées suivant les besoins du site.
C'est aussi une unité de commande qui est la partie essentielle de la
BTS, elle gère tout son fonctionnement. Elle génère les
fréquences de référence, crée les
différentes porteuses, assure la modulation et démodulation des
signaux, commande les amplificateurs de puissance, fournit les signaux aux TRX,
et ceci sur tous les secteurs. Elle est généralement pour les
sites MTN appelé RBS (Radio Base Station et est en deux exemple :
RBS 900 et RBS 1800) et ces RBS dépendent de la technologie. Celle que
nous avons utilisée durant notre stage, est la RBS 2216.
§ Equipement d'énergie:
L'alimentation de l'unité de transmission se fait avec
la tension du réseau AES SONEL 230V alternatif. Ensuite, le
transformateur convertit cette tension en une tension continue pour
l'alimentation de tous les éléments de la BTS, qui peut consommer
jusqu'à une trentaine d'ampères en fonctionnement à plein
régime. Des batteries sont associées à cette alimentation,
pour permettre un fonctionnement de plusieurs heures en cas de coupure de
courant. Ces batteries sont appelées BBS (Battery Back-up System) qui
comporte 8 batteries, des fusibles qui dirige et fournie l'énergie
nécessaire pour alimenter les équipements de transmissions ce qui
laisse une sensibilité plus longue de temps de secours pour le
fonctionnement de la RBS. Elle est aussi équipée des alarmes, des
unités de climatisations et des convertisseurs et régulateur de
tension.
§ Protection
La protection est nécessaire pour les équipement
et elle est de deux sortes : le para tonnerre et le para foudre qui sont
installés et la mise à la terre pour permettre au
équipement de bénéficier d'une certaine
sécurité.
d) Mini Link ou carte de communication
Schéma du Mini Link
MINI LINK qui permet d'assurer la liaison entre la BTS et la
BSC. Elle est constituée de trois modules qui sont répartis
suivant deux types d'unité : Les unité Indoor et
OutDoor :
Le module Indoor (AMM : Access Magazine Module,
MMU : Modem Module Unit) qui permet de connecter le trafic principal de
155 Mbit/s et la transmet. Elle permet d'effectuer la commutation, la
démodulation et la modulation des données utilisée pour
protégé et configuré les terminaux. Elle est
possède une unité de ventilateur qui est toujours adaptée
pour garantir suffisamment le refroidissement.
Le module Outdoor (RAU : Radio Access Unit et l'antenne)
permet de produire et recevoir l'onde radio fréquence et le converti en
un format de signal qui va circuler dans le câble par radio, qui relie
les deux modules. Antennes du Mini Link est différente de celle de
la BTS. C'est à travers cette antenne que les signaux traités par
la RBS sont envoyés à La BSC. Elle à la forme d'un tambour
et est installé au niveau d'une des antennes suivant la direction
où est situé la BSC. C'est le Mini Link qui assure la
liaison entre la BTS et la BSC.
II.2.3 Configuration d'une BTS
Apres avoir effectuer le génie civile, et installer de
manière physique le pilonne et les différentes antennes, on passe
à la configuration d'une BTS qui est la configuration du Mini Link et
celui de la RBS. La configuration permet d'établir la liaison
c'est-à-dire en paramétrant les différents unités
de manière à ce qu'il puisse ce communiquer entre eux.
a) Configuration de la RBS
La configuration est effectuée à partir d'un
logiciel appelé OMT (Operating and Maintenance Terminal).
i) Installation de
l'OMT
La borne d'opération et d'entretien est utilisée
pour l'installation, emplacement Acceptation, entretien et diagnostic du
système 2000 de RBS. Il se compose des outils utilisés pour le
traitement, l'opération et l'entretien des données
d'installation, essai et surveillance. D'autres dispositifs importants
sont :
· Une interface utilisateur graphique facile à
utiliser
· Opération orientée objectivement
· Possibilité pour stocker des valeurs de
moniteur
· Aide en ligne
Dans OMT la fenêtre principale est une fenêtre
de vue, dans ce cas-ci la vue d'ensemble de système. Toute l'information
est montrée dans une fenêtre séparée. Plusieurs
fenêtres peuvent être ouvertes à tout moment. Dans cet
exemple seulement un, contenir des informations sur l'IDB, est
montré.
Etat du système
Initialisation : L'OMT est dans l'état d'Init
quand il est commencé. Dans cet état, l'OMT n'est pas
relié à le RBS et n'opère aucun IDB. La seule vue
disponible dans cet état est vue d'ensemble De Système
IDB Local : Dans cet état, l'OMT n'est pas
relié au RBS, mais fonctionne sur une copie locale de IDB dans les vues
d'OMT. All excepté la vue de MOIS sont disponibles dans cet
état.
Relié (Aucun IDB) : Ici l'OMT est relié au
RBS mais n'a aucun accès à n'importe quelle copie d'IDB. Le seul
la vue disponible dans cet état est la vue d'ensemble de
système. L'état (aucun IDB) relié si être vu comme
état transitoire, parce que cet état n'offre aucune nouvelle
opération ou les fonctions ont comparé à l'IDB local ou
ont relié l'état.
Relié (IDB Local) : Maintenant l'OMT est
relié au RBS et actionne dessus une copie locale d'IDB. Toutes les vues
excepté la vue de la position d'où on devrait être sont
disponibles. L'état local relié d'IDB devrait, comme
l'états (aucun IDB) relié, soit vu comme état
transitoire.
Relié : Dans cet état, l'OMT est
relié au RBS et opère un IDB copié à ou de le RBS.
L'IDB a été lu du RBS à l'OMT, ou la copie locale d'IDB a
installé sur le RBS. L'IDB dans l'OMT n'est pas automatiquement mis
à jour quand IDB dans le RBS est changé.
Voici comment ce présente l'interface d'une
OMT :
Il y a une barre de menu au dessus de la fenêtre
principale. Ces opérations peuvent être exécutées en
cliquetant sur une icône sur la barre de menu selon le choix de
l'opération dans le menu.
Schéma de fenêtre barre de menu
Les Différents Menus Principaux
File le menu de dossier contient des
commandes IDB-connexes, par exemple ; Lire IDB et installer IDB. Ces
commandes peuvent également être trouvées sous
l'opération menu quand l'objet d'IDB est choisi. Sous le menu de dossier
est également
Sortir la commande, qui clôture l'application d'OMT.
Connection le menu de raccordement contient
les commandes qui manipulent le raccordement entre l'OMT et le RBS. Ces
commandes peuvent également être trouvées sous le menu
d'opération quand l'objet d'OMT est choisi.
Views les marques de menu de view il
possible de choisir différentes vues : Système vue
d'ensemble, vue de Cabinet, vue de matériel et vue de MOIS.
Object les différents objets pour la
vue choisie peut être trouvé sous l'objet menu. Par exemple, RUs
passif, admissions d'alarme et SOS.
Opération le menu d'opération
contient les différentes opérations qui sont disponibles pour
l'objet choisi.
Windows des commandes qui
sont employées pour arranger des fenêtres et des icônes qui
sont trouvées en dessous de la fenêtre menu.
Help les offres de menu d'aide commande que
des pages d'aide d'affichage pour les deux applications d'OMT et l'outil
d'aide.
ii) La configuration
Cette configuration ce fait de la manière qui
suit :
Installation des IDBs (Installation Data Base) selon la vue
d'ensemble du système permet d'exécuter la commande de
l'installation IDB que l'OMT actionne dans la RBS. L'IDB dans le RBS est
remplacé par l'IDB que l'OMT opère. DXU doit être en mode
local à pouvoir accepter un nouvel IDB. Le DXU peut être
placé dedans mode local avec le bouton local de mode sur le panneau plan
du DXU dans le RBS ou près d'exécution de l'opération
à distance qui nécessite plusieurs paramétrages. Tel
que :
La création du tableau du dialogue des IDBs cette
opération nous permet de savoir l'interface de transmission à
utiliser, d'installer ou effectuer le paramétrage des cabinets et des
antennes du secteur.
Schéma création IDB
Etant donné que nous sommes dans le système
européen, c'est le E1 qui est notre interface de transmission ; les
arrangements de Cabinet sont montrés dans la boîte de liste
d'installation de Cabinet. Il faut en Créer un autre Cabinet
régler suivant le choix du nouveau. Changer les arrangements de Cabinet
par le choix de modifient ou supprimer un cabinet existant. Comme le dialogue
de Cabinet :
Cela nous montre le type de RBS à utiliser, le système de
climatisation et le système d'alimentation. Lorsque cela est fait le
tableau si après de vient :
Ensuite Les arrangements du programme d'antenne sont
montrés dans la boîte de liste. Créer un nouveau programme
d'antenne. Changer l'installation du programme d'antenne par le choix modifier
ou Supprimer. Comme le montre le tableau qui suit :
Ce qui nous permet de choisir la fréquence, le type de CDU, le
TMA et notre tableau de OMT devient alors
Ensuite, on choisir le type de configuration physique (type
de branchement) Un dialogue final de choix de configuration apparaît
Et c'est ainsi qu'est effectuer la configuration de la RBS
b) Configuration du Mini Link E
Cette configuration est faite à l'aide d'un logiciel
appelé MSM (Mini Link Services Management) qui est installé dans
un Laptop et qui est branché au niveau de la MMS. Tout d'abord on
observe cette interface au niveau du MSM :
o On positionne la fréquence et la puissance pour
pouvoir visionner la BTS et BSC comme l'indique le schéma qui
suit :
o On installe AM setup (Access Module) permet a la MMU de
reconnaître sa position par rapport a l'AMM, le débit de RAU et
d'identifier au la station lointaine (BSC) et la station BTS.
o On introduit HOP setup (Le saut) présente la
fréquence d'émission et de réception on à un
tableau tel que :
o On installe traffic setup : elle permet la
configuration des E1
o Traffic performance ou Soak Test qui permet après
avoir obtenu le bilan e liaison requis et demandé, de faire un reset
c'est-à-dire une réinitialisation du système et vingt
quatre heures après, si le bilan de liaison est le même, la
transmission est bonne et si c'est pas le cas, on la refait.
Et on peut aussi à partir de la BTS s'introduire dans
la BSC vérifier et configurer aussi le Mini Link.
II.3 Maintenance d'une BTS
La maintenance est le faite d'entretenir la BTS après
son installation. Elle est généralement fait par le service de
maintenance de l'opérateur et ce gère à distance. Elle
existe sous deux formes :
Maintenance préventive
Ø Vérification de l'état des LED sur les
différentes cartes
Ø Vérification de la bonne connexion des
jarretières
Ø Vérification de la connectique entre les
éléments
Ø Vérification de l'état de
fonctionnement de la RBS et la BBS
· acceptation des commandes
· rapatriements des alarmes externes
Maintenance curative
Ø Changement d'équipement défectueux
Ø Reset de la BTS
Ø Ajout / Retrait d'équipements
III ème PAsRTIE :
ETUDE COMPARATIVE D'UNE BTS GSM ET CELLES DES TECHNOLOGIES
RADIO TELECOMMUNICATION
III.1 BTS GSM et GPRS
Ici les stations de bases ne sont différentes car pour
construire le réseau GPRS on utilise le réseau GSM existant en y
ajoutant trois modules SGSN qui est le noeud de service, le GGSN le noeud de
passerelle et le BG qui joue un rôle supplémentaire de
sécurité. Le service GPRS permet de considérer le
réseau GSM comme un réseau à transmission de
données par paquets avec un accès radio et des terminaux mobiles.
Des routeurs spécialisés SSGN et GGSN sont introduits sur le
réseau. La transmission par paquet sur la voie radio permet
d'économiser la ressource radio : un terminal est susceptible de
recevoir ou d'émettre des données à tout moment sans qu'un
canal radio soit monopolisé en permanence comme c'est le cas en
réseau GSM. Dans de tels réseaux, ces différents
composants du réseau fonctionnent à travers des protocoles qui
sont la liaison ou interface existant entre eux.
Entre une BTS GSM et GPRS, les protocoles existants ne sont
très différents, mais ils sont un peu plus nombreux dans le
réseau GPRS car il est une évolution du réseau GSM. Voici
un exemple de pile protocolaire du réseau GSM et GPRS :
En effet, pour établir une voie de communication entre
le terminal mobile et le GGSN, on utilise 2 protocoles :
· le protocole LLC : entre le terminal et le SGSN.
· le protocole GTP : entre le SGSN et le GGSN, GTP
s'appuyant soit sur TCP (transport avec acquittement), soit sur UDP (transport
sans acquittement).
Au niveau applicatif, pour le réseau GSM, on distingue
les protocoles suivants qui, au travers de différents
éléments du réseau, relient un mobile à un centre
de communication
(MSC) :
1. Le protocole Call Control (CC) prend en charge le
traitement des appels tels que l'établissement, la terminaison et la
supervision.
2. Le protocole Short Message Service (SMS) qui
permet l'envoi de courts messages au départ d'un mobile. La longueur
d'un SMS est limité à 160 caractères de 7 bits, soit 140
bytes.
3. Le protocole Supplementary Services (SS) prend en
charge les compléments de services. La liste de ces services est longue
mais, à titre d'exemple, citons le Calling Line Identification
Presentation (CLIP), le Calling Line Identification
Restriction (CLIR) et le Call Forwarding
Unconditional (CFU).
4. Le protocole Mobility Management (MM) gère
l'identi_cation, l'authentification sur le réseau et la localisation
d'un terminal. Cette application se trouve dans le sous réseau de
commutation (NSS) et dans le mobile car ils doivent tous deux connaître
la position du mobile dans le réseau.
Fig 5 pile protocolaire des différents sous
système du réseau GSM
III.2 BTS GSM et CDMA ou UMTS
Le CDMA est technologie utilisée en
téléphonie mobile comme fixe, c'est le cas de ADSL de CAMTEL au
Cameroun et il a évolué vers des technologies plus performantes
plus ouvertes tel que le WCDMA qui est utilisé par la technologie UMTS.
C'est pour cette raison que nous associons « presque » le
CDMA à l'UMTS.
Le standard UMTS connaît deux modes d'exploitation:
_ Le mode TDD (time division duplex): le transfert de
données depuis l'appareil mobile vers la station de base (Uplink)
s'effectue à la même fréquence qu'en sens inverse
(Downlink). Les séquences Uplink et Downlink sont séparées
dans le temps;
_ Le mode FDD (Frequency division duplex): les liaisons Uplink
et Downlink s'effectuent en même temps mais sur des fréquences
différentes. Chacun des quatre opérateurs de réseau
suisses dispose d'une bande de 5 MHz de large pour l'exploitation en TDD et de
deux bandes de 15 MHz pour celle en FDD. La présente recommandation
traite donc uniquement la mesure du rayonnement UMTS dans le mode
d'exploitation FDD.
Une liaison UMTS en mode FDD nécessite deux
fréquences porteuses avec une largeur de bande de 5 MHz, l'une pour
l'Uplink et l'autre pour le Downlink. Un réseau UMTS peut être
réalisé et exploité au moyen d'un seul de ces couples de
fréquence, l'ensemble des antennes émettrices d'un réseau
utilisant la même fréquence porteuse Downlink et les appareils
mobiles la même fréquence porteuse Uplink. Afin que plusieurs
utilisateurs d'appareils mobiles puissent transmettre des données en
même temps, celles-ci sont codées, superposées et
transmises simultanément dans cette bande de 5 MHz de large.
Alors que La norme GSM a connu une évolution. La
première génération utilise la bande de fréquence
des 900 MHz, alors que la 2ième génération utilise la
bande des 1800 MHz. Chaque canal radio comprend un couple de deux canaux (ou
bandes de fréquences), l'un pour la transmission des signaux de la
station de base vers les stations mobiles, le canal descendant, l'autre pour la
transmission des signaux des stations mobiles vers la station de base, le canal
montant. GSM exploite à la fois les techniques SDMA, FDMA et TDMA
(espace, fréquence, temps).
|
GSM
|
UTRA/FDD
|
UTRA/TDD
|
Technique d'accès multiple
|
FDMA/TDMA
|
FDMA/CDMA
|
TDMA/CDMA
|
Mode de duplexage
|
FDD
|
FDD
|
TDD
|
Séparation entre porteuses (kHz)
|
200
|
5000
|
5000
|
Spectres de fréquences (MHz)
|
925-960 (VD)
880-915 (VM)
1805-1880 (VD)
1720-1785 (VM)
1850-1910 (VD)
1930-1990 (VM)
|
2110-2170 (VD)
1920-1980 (VM)
|
1900-1920 (VM et VD)
2010-2025 (VM et VD)
|
Type de modulation de données.
|
GMSK
|
BPSK (VM)
QPSK (VD)
|
QPSK
|
Périodicité du contrôle de puissance
|
2 Hz
|
1500 Hz
|
100 à 750 Hz
|
Durée d'une trame
|
4,615 ms
|
10 ms
|
10 ms
|
Durée d'un slot
|
0,577 ms
|
0,667
|
0,667
|
Débit chip
|
|
3,84 Mcps
|
3,84 Mcps
|
Synchronisation entre stations de base
|
Asynchrone
|
Asynchrone
Synchrone (optionnelle)
|
Synchrone
|
Tab2 : Tableaux Principales caractéristiques
radio. (VM : voie montante, VD : voie descendante).
L'UMTS est ainsi une extension du GPRS et fonctionne
également en mode paquet. La vitesse de transmission offerte par les
réseaux UMTS atteint 2 Mb/s. L'infrastructure UMTS permet
l'élargissement des fréquences ainsi que la modification du
codage des données. Mais les investissements en architecture
réseau sont conséquents puisque le mode de communication entre
les terminaux 3G et les BTS (appelé Node B) est différent. Les
modifications matérielles sont très importantes.
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
En somme, les communications à mobilité
métropolitaine correspondent à toute forme de communication
électronique permettant le transfert d'information entre deux ou
plusieurs points sans l'utilisation d'un support physique quelconque. Des ondes
radioélectriques ou une lumière infrarouge sont utilisées
pour transmettre un signal permettant d'établir la connexion entre les
dispositifs de communication en déplacement ou non sur une distance de
l'ordre d'une ville. Actuellement elles se subdivisent en deux
catégorie : celles utilisant un accès TDMA/FDMA et celles
utilisant un accès CDMA. Dans la première catégorie on
trouve le GSM, technologie très utilisé au Cameroun, utilisant
une couverture cellulaire, c'est-à-dire il nécessite
l'installation des antennes relais qui est une partie essentielle dans le
système, car elles établissent la liaison entre les
abonnés et la BSC, cette dernière au switch central (MSC) tous
via les ondes radio. le GPRS une technologie évoluer du GSM, c'est une
technologie de deuxième génération et qui offre un
débit un peu plus élevé ; le EDGE qui une technologie
qui assure la transition entre celles de la deuxième
génération et la troisième ; l'UMTS, technologie de
3G est un réseau qui se combine au réseau déjà
existant, elle est beaucoup plus évoluer, permet le transfert de la
voie, les données et les images (vidéo et fixe), elle offre aussi
un débit plus élevé que les autres. Elle est
coûteuse et nécessite un remplacement des stations GSM/GPRS par
des nodes. Elle est rependu en Europe et en Amérique sous
différent nom ; UMTS, ITM 2000, etc....et utilise une norme le
WCDMA compatible avec le CDMA.
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A travers l'étude comparative des BTS GSM et des BTS
CDMA, il ressort qu' un opérateur GSM peut évoluer vers un
réseau CDMA mobile et ainsi élargir la quantité et la
qualité des services offerts, en développant des passerelles lui
permettant de greffer les équipements BTS CDMA sur les BTS GSM; de
même un opérateur CDMA semi mobile peut facilement
évoluer vers un réseau CDMA mobile vu du côté de
l'accès car il possède déjà des BTS CDMA. Toutefois
il devra reconsidérer son coeur de réseau en lui dotant des
entités capables d'assurer une mobilité totale. Cette analyse
suggère des possibilités de convergence entre les
différents réseaux radio mobiles. La convergence des
réseaux est aujourd'hui l'une des solutions efficaces au
développement des réseaux multi services. Ce mémoire
à travers le thème qui y est développé est
seulement une première base sur l'étude de la convergence des
réseaux, sujet très vaste et nécessitent des analyses plus
approfondies.
BIBLIOGRAPHIE
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http://www.microsoft.com/france/chezvous/accessoires/ensembles/wirelessopticaldesktopbt/default.asp.
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http://www.palmtop.nl/ce/navigator_f.html
http://www.socketcom.com/product/GP0804-405.asp
Logiciel OMT et MSN
Cour en PDF sur le principe du GSM
Cour en PDF sur le GPRS
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