DEDICACES
Je dédie le présent mémoire
A Franky FEUDJIO, A Mama SOBGO Jeannette, A feu Mama
JIOKENG Bernadette (miaa' oo), A toute ma famille en Allemagne et aux
U.S.A.
REMERCIEMENTS
Je loue le Seigneur Tout Puisant : pour les conditions de
santé et moyens de travail qu'il nous a assuré durant la
période d'élaboration de ce mémoire ; Pour les multiples
bienfaits dont il nous a déjà gratifiés et les
innombrables qu'il nous réserve.
Le présent mémoire est le fruit de nos efforts et
de la collaboration de :
M. YAYA Ludovic, chef de dépôt SCDP de
Ngaoundéré, M.M ABBA et Ahmadou, personnel de la SCDP pour les
précieuses connaissances sur les produits pétroliers.
M SOKAMTE du poste HT/MT de la centrale AES-SONEL de
Ngaoundéré.
M Camille Frisch et tout le personnel de la société
SOLECTRIQUE CAMEROUN, pour l'initiation et leur assistance salutaires pour mon
entrée dans le domaine du photovoltaïque.
Je tiens à remercier :
le Pr. Oumarou Bouba pour sa déterminante implication dans
le déroulement de notre année académique et pour ses
multiples encouragements.
le Dr André YOUMSSI, notre encadreur, pour sa
volonté de nous former, sa grande rigueur au travail et de qui nous
avons grandement bénéficié du sens de l'organisation du
travail.
M. NKOUEDJE Pierre, Directeur Général de la
société NOVA DIFFUSION et toute sa famille pour
l'opportunité offerte que sa société soit le cadre
pratique d'étude de notre thème, et pour les bonnes conditions de
travail qu'ils nous ont toujours assuré.
M. Ahmed ALI, Directeur de L'IUT de Ngaoundéré.
le Pr. NGOUNOUNO Ismaila, Doyen de la faculté des
sciences.
le Pr. BEKOLLE pour l'autorisation d'utiliser la salle
d'informatique.
Je remercie sincèrement :
Tous nos enseignants qui par leurs enseignements ont
contribué à notre formation. Le Dr NSANGOU Mama pour l'estime
témoignée et son soutien.
Le Dr TCHOUA Paul, pour sa franche attention à nos
difficultés.
Le Dr NTAMACK Guy Edgar, notre responsable de niveau.
Le Dr Serge DOKA pour les édifiantes discussions sur
l'énergie solaire.
Les familles DONGMO et TALLA pour la très précieuse
attention que j'ai toujours reçue d'elles. Merci infiniment !!!
Les membres de la famille KUETEVOU.
La grande famille FOMIATSUET, dont j'admire les membres pour leur
dynamisme. Les familles KENTSANG, NGEPI et TCHAKOUNTE à
Yaoundé.
La famille TSOBMEDJIO à Bertoua.
Les familles TONGFACK et TSAMO à
Ngaoundéré.
La famille KAMAKE pour ses encouragements.
La famille FIFEN pour toutes leurs sollicitudes.
M.M NGUETSOP Vincent et Guy Vérité, pour leur
assistance. M.M Mahamat Adam (Man) et ONANA Alphonse (Pécos).
Je remercie infiniment :
M. Raymond PRISO, pour sa pédagogie d'enseignement en
classes de 2ndeMT1 et P.MEM2 qui a
marqué, non ! , polarisé mon orientation
académique.
Le Colonel David JOTSA, commandant du C.I.F.A.N de
Ngaoundéré pour l'intérêt témoigné aux
travaux du présent mémoire.
Mme LISSOUCK Emilienne, ma maîtresse de CM.2, qui nous a
inculqué le culte de l'effort.
M.M ILOUGA Ernest, NDOKO et KAMDEM Bertrand pour les sacrifices
consentis à notre égard dans les laboratoires et pour leur
immense collaboration et assistance.
M. NGOUADJIO Luc, pour tous ses conseils avisés et
l'assistance académique.
M. ZOMENI Gaston, pour les commentaires sur l'évaluation
économique.
M. DESOBGO Steve et sa famille pour l'attention et leurs divers
encouragements.
Mme KENFACK Chantal et toute sa famille.
Mon ami..., mon frère, KENTSANG Olivier Damas (Okemba) qui
m'encourage beaucoup. M.M FOMEKONG Armand, KAMDEU Pascal et JOUONANG Armel.
Mes camarades de la dernière promotion de Maîtrise
E.E.A, pour la solidarité et l'endurance. Les membres du club PHYSIQUE -
EEA et la grande famille de l'A.E.E.M.N.
Les locataires des mini cités AFRITUDE et TOUSSAINT
LOUVERTURE (les « saints »).
Alain Jean Dédier, NDONGO, William, Armelle,
Agnès et tous ceux dont l'espace ne me permet pas de citer le nom, sans
qui je n'aurai pas la multitude de souvenirs des jours passés à
Ngaoundéré. MM TONYE II Roland, le consultant NDOUMBE, DJ
Yvès, Vincent, MBILLE, MANGA, Mitterrand, BERGO pour les assistances
stratégiques.
La brave Diane BASSO.
Francis FOGUE (Chesco) et Nerelle, pour la contribution à
la réalisation de ce document. Ma chère tante Sita
Marie-Madeleine.
Toi, Sandrine PENGOU, dont l'absence de soutien aurait rendu mes
moments de travail bien tristes et enchaîné plein d'efforts.
Mon frère « jumeau » FEUDJIO Ludovic, tant mes
préoccupations sont les siennes, Esty qui est tant chaleureuse et David
Allan Scott.
Mes parents M et Mme FEUDJIO qui m'ont donné la vie, m'ont
éduqué, m'aiment et m'ont toujours soutenu dans mes entreprises.
Je vous aime...
1 Maintenance Technique.
2 Maintenance Electro-Mécanique.
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.
AES SONEL : Applied Energy System -
Société Nationale d'Electricité.
AM : Air Mass ou masse d'air optique exprime la
quantité d'atmosphère que traverse les rayons du soleil.
Azimut : orientation par rapport au Sud,
compté négativement l'est.
ENSAI : Ecole Nationale Supérieure
Agro-Industrielle de l'Université de Ngaoundéré.
IAM : Incidence Angle Modifier.
IUT : Institut Universitaire de Technologies
l'Université de Ngaoundéré.
Icc : Courant de court circuit du module
photovoltaïque.
La norme NF C 15-100 : est le
référentiel qui permet d'assurer la sécurité et le
bon fonctionnement des installations électriques basse tension (BT).
NOCT : Nominal Operating Cell Temperature,
est la température réelle des cellules d'un module PV
fonctionnant aux conditions suivantes : température ambiante 20°,
une irradiance solaire 800W/m2, un spectre AM 1,5 et vitesse du vent
1m/s. 45°< NOCT < 60°.
PV : Photovoltaïque.
Rayon IR : infrarouge.
Rayon UV: ultra violet.
SCDP : Société Camerounaise de
Dépôts Pétroliers.
SONARA : Société Nationale de
Raffinerie.
STC : Standard Test Conditions, pour un
ensoleillement de 1.000 w/m2, une température de jonction de
la cellule de 25 °C et un spectre AM 1,5.
VA, VAR: volt ampère, volt ampère
réactif.
Vco : tension du module photovoltaïque sans
charge.
W, kW, MW : watt, kilowatt (103),
mégawatt (106).
Wh, kWh : wattheure, kilowattheure.
Wc, Wp : watt crête ou watt peak en
anglais est l'unité internationale de puissance d'une cellule PV. Le
watt crête est obtenu sous les STC.
SOMMAIRE.
Dédicaces i
Remerciements ii
Liste des sigles et abréviations iv
Sommaire v
Liste de figures viii
Liste de tableaux x
Problématique xii
Résumé xiii
Abstract xiv
Introduction Générale 1
Première partie : Identification des ressources
énergétiques locales et
Revue de la littérature sur les systèmes
solaires photovoltaïques.
CHAPITRE I : Ressources énergétiques de la
ville de Ngaoundéré et
Généralités sur l'énergie
électrique 3
I-1 Ressources énergétiques 3
I-2 Généralités sur l'énergie
électrique 3
I-2.1 Définition et formes d'énergie
électrique 3
I-2.2 Caractéristiques de l'énergie
électrique 3
I-2.3 Principes de production de l'énergie
électrique 4
I-2.4 Effets du courant électrique sur le corps humain
5
I-3 Besoins énergétiques de la
société NOVA DIFFUSION 6
CHAPITRE II : Revue de la littérature sur les
systèmes photovoltaïques 7
II-1 Introduction 7
II-2 Energie rayonnante solaire 7
II-2.1 Le rayonnement solaire 7
II-2.2 Le flux solaire 8
II-2.3 La ressource solaire 9
II-2.4 Physique des opto - composants 10
II-3 Cellules photovoltaïques 10
II-3.1 Historique et évolution 10
II-3.2 Caractéristiques de la cellule PV 10
II-3.3 Fonctionnement et description de la cellule PV 11
II-3.4 Technologies de cellules PV 14
II-4 Le module photovoltaïque 15
II-4.1 Technologies de modules PV 15
II-4.2 Implantation du module PV 16
II-5 Régulateur de charge et de décharge 17
II-5.1 Fonctions 17
II-5.2 Différents types de régulateurs de charge
17
II-6 Les batteries 17
II-6.1 Définition et constitution de la batterie 17
II-6.2 Fonctions et types de batteries 17
II-6.3 Caractéristiques des batteries 21
II-6.4 Description des batteries 23
II-6.5 Charge des batteries 24
II-6.6 Rendements des batteries 25
II-6.7 Entretien et stockage des batteries 25
II-6.8 Choix d'une batterie 26
II-7 Les onduleurs 26
II-7.1 Principe de base des onduleurs 26
II-7.2 Commande des onduleurs 27
II-8 Circuit de transformation de la lumière du soleil en
électricité 28
Deuxième partie : Contribution à la
production de l'énergie photovoltaïque à
Ngaoundéré.
CHAPITRE III : Essais et mesures 29
III-1-a Matériel utilisé pour les essais 29
III-1-b Présentation du logiciel PVSyst 4.21 29
III-2 Essais d'un module photovoltaïque 30
III-2.1 Estimation du rendement des modules 30
III-2.2 Essai sur influence de la position du module PV 31
III-2.3 Détermination des caractéristiques du
module PV 31
III-2.4 Détermination des caractéristiques du champ
PV 33
III-2.5 Estimation de l'énergie produite par un module PV
34
III-2.6 Rendement des boites de dérivation 36
III-3 Essais d'une batterie solaire 37
III-3.1 Charge d'une batterie solaire 37
III-3.2 Utilisation d'un moteur à courant continu 40
III-4 Essais d'un onduleur de tension 40
III-5 Essais influence des câbles 45
III-5.1 Câbles reliant les modules à la boite de
dérivation 45
III-5.2 Câble reliant la boite de dérivation au
régulateur et aux batteries 45
CHAPITRE IV : Principaux résultats 47
IV-1 Implantation des modules PV à
Ngaoundéré 47
IV-2 Modèle de production de l'énergie
électrique par un module PV 48
IV-3 Choix d'un module photovoltaïque 49
IV-4 Dimensionnement des câbles pour
Ngaoundéré 49
IV-4.1 Raisons du calcul de la section des câbles et
fusibles 49
IV-4.2 Dimensionnement de la section des câbles 50
IV-4.3 Paramètres influençant le dimensionnement
des câbles 51
IV-5 Utilisation des batteries solaire et onduleurs 52
IV-6 Conception de support de modules PV à
Ngaoundéré 52
Troisième partie : Dimensionnement de
l'installation solaire et Analyse économique.
CHAPITRE V : Dimensionnement de l'installation
photovoltaïque 53
V-1 Dimensionnement manuel de la société NOVA
DIFFUSION 53
V-2 Optimisation du dimensionnement de la société
NOVA DIFFUSION 54
V-2.1 Optimisation sur toute l'année 55
V-2.2 Optimisation sur la période la plus
ensoleillée 57
V-3 Dimensionnement des câbles et fusibles 59
V-3.1 Dimensionnement des câbles 59
V-3.2 Dimensionnement des fusibles 60
V-3.3 Mise à la terre de l'installation NOVA DIFFUSION
60
CHAPITRE VI : Analyse économique 61
VI-1 Analyse économique du générateur PV
61
VI-1.1 Coüt initial de l'installation solaire 61
VI-1.2 Exploitation et maintenance 61
VI-2 Comparaison 64
VI-3 Maintenance d'une installation photovoltaïque 64
VI-3.1 Maintenance préventive de l'installation solaire
65
VI-3.2 Cahier d'entretien de l'installation solaire 66
VI-4 Installation PV de la société NOVA DIFFUSION
66
VI-5 Enjeux d'un projet d'installation photovoltaïque 70
Conclusion générale 71
Perspectives 71
Bibliographie xvi
Annexes
LISTE DES FIGURES.
Page
Figure 1 : Conversions des principales formes
d'énergies. 1
Figure 2.1 : Générateur PV
autonome sans appoint. 7
Figure 2.2 : Types de rayonnements solaires.
8
Figure 2.3 : Analyse spectrale du rayonnement
solaire. 8
Figure 2.4 : Orbite terrestre. 8
Figure 2.5-a : Trajectoires du soleil 9
Figure 2.5-b : Position du soleil à un
instant 9
Figure 2.6 : Carte mondiale de gisement solaire.
9
Figure 2.7 : Carte du rayonnement lumineux.
10
Figure 2.8 : Schéma équivalent
d'une cellule photovoltaïque. 10
Figure 2.9 : Caractéristique Courant -
Tension cellule PV. 11
Figure 2.10 : Conversion rayonnement -
électricité. 11
Figure 2.11 : Energie des semi conducteurs 12
Figure 2.12 : Structure d'une cellule PV. 12
Figure 2.13 : Influence de l'éclairement
sur la cellule PV. 13
Figure 2.14 : Influence de la température
sur la cellule PV. 13
Figure 2.15-a : Structure du silicium 14
Figure 2.15-b : Cristaux de silicium 14
Figure 2.15-c : Silicium de type P 14
Figure 2.15-d : Silicium de type N 14
Figure 2.16 : Jonction PN 14
Figure 2.17 : Coupe d'un module PV plan. 15
Figure 2.18 : Module à concentration
solaire. 16
Figure 2.19 : Champ photovoltaïque. 16
Figure 2.20 : Position du module PV. 16
Figure 2.21 : Types de plaques de batteries au
plomb. 19
Figure 2.22 : Courbe de cycles des batteries.
20
Figure 2.23 : Caractéristiques de
décharge batteries. 22
Figure 2.24 : Densimètre ou pèse
acide. 24
Figure 2.25-a : Régime de recharge IOU
25
Figure 2.25-b : Régime de recharge IU
25
Figure 2.26 : Schéma de principe d'un
onduleur. 26
Figure 2.27 : Principe de l'onduleur autonome.
27
Figure 2.28-a : Commande adjacente 27
Figure 2.28-b : Commande décalée
27
Figure 2.29 : Circuit de transformation de
l'énergie solaire en électricité 28
Figure 3.1-a : Rendement en fonction de
l'irradiance 30
Figure 3.1-b : Rendement en fonction de la
température 30
Figure 3.2 : Montage de caractérisation
des modules PV 31
Figures 3.3-a ; 3.4-a ; 3.5-a ; 3.6-a :
Caractéristique I-V des modules A ; B ; C ; D 32
Figures 3.3-b ; 3.4-b ; 3.5-b ; 3.6-b : Courbe
de puissance des modules A ; B ; C ; D 32
Figures 3.7-a ; 3.7-b ; 3.7-c : Puissance du
champ PV 12V, 24V et 48V 33
Figures 3.8-a ; 3.8-b ; 3.8-c : Evolution de la
puissance simulée à 0° ; 25° et maximale 34
Figures 3.9-a ; 3.9-b : Evolution de la
puissance mesuré à 10°, 25° 35
Figure 3.10 : Montage de charge de batterie
37
Figures 3.11-a ; 3.11-b : Evolution de la
tension, et du courant d'une batterie en charge 39
Figure 3.12 : Montage de l'utilisation d'une
charge à courant alternatif 40
Figures 3.13-a ; 3.13-b : Evolution de la
tension et du courant de la batterie en décharge 41
Figures 3.14-a ; 3.14-b : Evolution de la
tension et du courant de la batterie en décharge 42
Figure 3.15 : Evolution de la tension de la
batterie en décharge 43
Figure 3.16 : Courbe de rendement de l'onduleur
44
Figure 3.17 : Montage pour pertes dues aux
câbles 1 45
Figure 3.18 : Montages pour pertes dues aux
câbles 2 46
Figure 4.1 : Déclinaison
magnétique de la terre. 47
Figure 4.2 : Modèle de puissance d'un
module PV. 48
Figure 4.3 : Support de modules PV pour la ville
de Ngaoundéré. 52
Figure 6.1 : Schéma électrique de
l'installation photovoltaïque de NOVA DIFFUSION 69
Figure C.1 : Evolution du coût des
générateurs PV. 71
LISTE DES TABLEAUX.
Page
Tableau 1.1 : Tensions normalisées des
réseaux. 4
Tableau 1.2 : Effets du courant de basses
fréquences. 5
Tableau 1.3 : Estimation des besoins de NOVA
DIFFUSION. 6
Tableau 2.1 : Répartition du rayonnement
solaire hors atmosphère. 7
Tableau 2.2 : Répartition du rayonnement
solaire sur la terre. 7
Tableau 2.3 : Ensoleillement à
Ngaoundéré. 9
Tableau 2.4 : Technologie des cellules PV. 14
Tableau 2.5 : Présentation des
différentes piles. 17
Tableau 2.6 : Types de batteries au plomb. 20
Tableau 2.7 : Tableau d'autodécharge des
accumulateurs. 22
Tableau 2.8 : Comparaison des technologies
d'accumulateurs. 23
Tableau 3.1 : Valeurs simulées du flux
solaire par heure à Ngaoundéré en février 31.
Tableau 3.2 : Influence de la position du module
PV. 31
Tableau 3.3 : Estimation de puissance par PVSyst
4.21. 34
Tableau 3.4 : Mesure de puissance des modules
PV. 35
Tableau 3.5 : Mesure des valeurs de la boite
SRB04ES 12. 36
Tableau 3.6 : Mesure des valeurs de la boite
SRB04ES 24. 37
Tableau 3.7 : Mesure des valeurs de la boite
SRB04ES 48. 37
Tableau 3.8 : Relèves de mesures de
charge batteries. 38
Tableau 3.9 : Relèves des mesures d'un
moteur à courant continu 40
Tableau 3.10 : Relèves des mesures de
l'utilisation d'un onduleur 41
Tableau 3.11 : Relèves des mesures de
décharge de la batterie 42
Tableau 3.12 : Relèves des mesures de
décharges de la batterie 43
Tableau 3.13 : Rendements d'une batterie 44
Tableau 3.14 : Relèves des mesures des
pertes dues aux câbles 45
Tableau 3.15 : Relèves des mesures des
pertes dues aux câbles 46
Tableau 4.1 : Positions de captage optimal
durant l'année à Ngaoundéré. 47
Tableau 4.2 : Positions de captage optimal
durant une journée de février. 48
Tableau 4.3 : Modèle de production d'un
module PV en février. 48
Tableau 4.4 : Influence de la section des
câbles. 50
Tableau 5.1 : Résultats des
méthodes de dimensionnement. 59
Tableau 5.2 : Protection des méthodes de
dimensionnement. 60
Tableau 6.1 : Première analyse
économique 62
Tableau 6.2 : Besoins de la
société NOVA DIFFUSION avec efficacité
énergétique 63
Tableau 6.3 : Deuxième analyse
économique 63
Tableau 6.4 : Comparaison avec un abonnement AES
SONEL 64
Tableau 6.5 : Actions de maintenance 65
Tableau 6.6 : Récapitulatif des
caractéristiques technique de l'installation photovoltaïque 67
Tableau 6.7 : Identification de l'installation
PV de NOVA DIFFUSION 68
Tableau C.1 : Flux de lampes et rendement
lumineux. 72
PROBLEMATIQUE.
L'accès à l'énergie électrique est
de nos jours considéré comme un facteur clé pour le
développement : les services énergétiques de consommation
(éclairage, confort dans l'habitat, moyens de communication)
améliorent le bien-être social et ceux de production, de transport
sont cruciaux au développement économique.
L'accès à l'énergie électrique est
grandement influencé par la croissance des besoins
énergétiques et la disponibilité des ressources
énergétiques. Près de 1,6 milliard de personnes à
travers le monde n'ont pas accès à l'électricité.
2,5 millions de personnes meurent de maladies de voies respiratoires, parce que
les combustibles traditionnels polluent l'air dans la maison. L'augmentation
des prix des combustibles fossiles sur les marchés mondiaux charge non
seulement le budget des ménages mais aussi le budget public de nombreux
pays (10% à 30% du produit intérieur brut). Une faible
densité d'habitations et les grandes distances renchérissent
l'énergie dans l'espace rural. Ici, le concept de réseau national
de centrales électriques se heurte à des limites
économiques.
A la société NOVA DIFFUSION, prestataire de
services de télécommunication et d'Internet dans la ville de
Ngaoundéré, les ruptures d'énergie entravent les
activités économiques et ont à plusieurs reprises
endommagés des équipements très sensibles.
Devant une telle difficulté à accéder
à l'énergie électrique fiable, Pourrait-on
envisager des efforts de développement sans électricité ?
Et puisqu'elle s'avère en ~tre un facteur clé, par quelles voies
y accéder ? Plusieurs organismes de développement
(ASEAN Centre for Energy, Evironment and Development Network for Africa,
Organizacion Latino americana de Energia..) préconisent la
promotion des énergies disponibles localement. Alors nous essayerons
d'apporter des réponses aux questions : Quelles sont les formes
d'énergies disponibles à Ngaoudéré ? Comment sont
elles converties en électricité ? Quelles sont les limites
à leur exploitation ? Et quels dangers présentent-elles pour
l'homme ?
RESUME.
Notre thème de mémoire de maîtrise E.E.A,
Production de l'énergie photovoltaïque à la
société NOVA DIFFUSION porte sur l'optimisation de
la conversion de l'énergie solaire en énergie électrique.
Il a été question durant notre travail d'analyser les
différentes phases de production d'électricité à
partir de la ressource solaire : Après identification des ressources
énergétiques disponibles à Ngaoundéré, nous
nous sommes rapprochés du personnel de la société
SOLECTRIQUE CAMEROUN basée au quartier BALADJI 2 de
Ngaoundéré, spécialisée dans l'installation de
systèmes solaires. Dont les conseils nous ont aidé à
établir l'évolution de la ressource solaire dans la ville de
Ngaoundéré ; ressortir les différentes technologies des
composants d'une installation solaire photovoltaïque et leurs conditions
d'utilisation, de stockage et d'entretien. Enfin, nous avons durant le premier
trimestre de l'année 2008, mené dans l'enceinte de l'ENSAI - IUT
de l'Université de Ngaoundéré, une série d'essais
et mesures avec un kit complet d'installation de système solaire
(livré par la société française ENERGIES NOUVELLES
ENTREPRISES). Les observations faites et résultats obtenus durant ces
manipulations ont rejoint les généralités de notre revue
de littérature, notamment :
- l'influence de la position du module photovoltaïque, de
l'intensité de l'éclairement solaire et de la température
sur la production de l'énergie électrique ;
- l'influence de l'appel de courant sur le rendement
énergétique de la batterie ; et - l'influence de la section des
cables sur le transport de l'énergie.
ABSTRACT.
This EEA Master's thesis entitled Production of
photovoltaic energy at NOVA DIFFUSION Company seeks to see how
solar energy can be optimised and converted into electrical energy. It main aim
was to analyse various steps of electricity production from solar resources.
After identifying energy resources in Ngaoundere. The second phase led us at
SOLECTRIQUE CAMEROUN Company, based in BALLADJI 2, a neighbourhood of
Ngaoundere. This company is specialized in the use of solar systems. At the end
of this phase, we could establish the evolution of solar resource in
Ngaoundere; bring out different technologies of photovoltaic cells and solar
batteries; identify conditions of use, storage and maintenance of the various
components of photovoltaic solar installation. Thus, during the first trimester
of the year 2008, we carried out the third phase of the study at the ENSAI -
IUT (University of Ngaoundéré). This phase consisted into a
series of tests and measures using a complete solar system installation kit
(delivered by the French company ENERGIES NOUVELLES ENTREPRISES). Many
observations have been made and the results obtained during those
manipulations, met data delivered on various Internet websites, notably:
- The influence of the position of the photovoltaic modules, the
intensity of solar lightning and the temperature on the electrical energy
production.
- The influence of the cross-section of cables on the transport
of energy
INTRODUCTION GENERALE
L'énergie est la faculté qu'a un système
à fournir du travail. Les divers aspects sous lesquels l'énergie
se présente sont :
L'énergie mécanique, provenant des systèmes
en mouvement (voiture) ;
L'énergie thermique (la chaleur), des corps en combustion
;
L'énergie chimique, contenue dans le pétrole, gaz
naturel, charbon ;
L'énergie électrique, due au déplacement
ordonné des électrons ;
L'énergie rayonnante, des rayonnements lumineux ;
L'énergie nucléaire, emprisonnée dans le
noyau des atomes.
L'homme a besoin d'énergie pour accomplir ses
activités. Et on constate, au regard de ses besoins (transport, confort
dans l'habitat, industrie...) que la demande en énergie est
énorme et croissante. [20]
Ainsi, pour subvenir à nos besoins, nous avons recours
aux énergies primaires classées en sources d'énergie non
renouvelable (les fossiles, le pétrole, la biomasse, l'uranium) ; et
sources d'énergie renouvelable (le soleil, l'eau, le vent,
l'énergie des marées).
La plupart des applications nécessitent une conversion
d'énergie afin de la rendre compatible avec l'usage envisagé.
Éerg
Systèm
Fours à
pteurs so
Énergie
Figure 1 : Conversion des principales
formes d'énergie. [17]
Plusieurs raisons telles : la maîtrise de sa production
et son transport aisé justifient l'emploi de l'électricité
comme source d'énergie. Grâce aux travaux du savant
américain Benjamin Franklin (1752) qui établit la nature
électrique de la foudre et inventa le paratonnerre ; du français
Charles de Coulomb (1875) qui établit les premières lois de
l'électricité ; du professeur italien Alessandro VOLTA (1800) qui
inventa la première pile électrique et de l'américain
Thomas EDISON qui inventa en 1879 la lampe électrique ;
l'électricité exploitée comme source d'énergie
à partir du 19e siècle apparaît de nos jours
comme la forme d'énergie la plus fiable.
En ce qui concerne la ville de Ngaoundéré, c'est
en 1992, qu'un poste de transformation HT/MT (Haute Tension / Moyenne Tension)
y est installé. Mais les ruptures quasi hebdomadaires de fourniture en
énergie électrique, les baisses de tension entravent
sérieusement le processus de développement des populations de
cette ville.
L'énergie électrique solaire est peu
exploitée dans la ville de Ngaoundéré, malgré la
ressource solaire considérable, près de 2.065
kWh/m2/an. Notre travail consiste :
- A apporter une solution fiable au problème
d'indisponibilité en énergie ; notamment à la
société NOVA DIFFUSION ;
- A introduire des manipulations sur l'exploitation
électrique de l'énergie solaire au laboratoire
d'électrotechnique de l'Université de
Ngaoundéré;
Ce travail sera articulé autour des principaux axes
suivants :
La première partie constituée de deux chapitres,
le premier portant sur l'identification des ressources
énergétiques de la ville de Ngaoundéré et le second
sur la revue de la littérature de l'exploitation électrique de
l'énergie solaire qui donnera le fil conducteur de nos manipulations.
La seconde partie, répartie aussi en deux chapitres le
premier décrit les essais et mesures que nous avons eu à
effectuer lors de nos manipulations ; et le second chapitre présente les
principaux résultats obtenus.
La troisième partie comprend deux chapitres, le premier
où nous appliquons les résultats obtenus à la seconde
partie pour faire le dimensionnement du générateur solaire
photovoltaïque de la société NOVA DIFFUSION respectant les
normes internationales en vigueur (NF C 15-100) ; et le second portant sur
l'analyse économique du générateur photovoltaïque ;
les enjeux de l'exploitation électrique de l'énergie solaire,
suivi d'un plan de maintenance d'une installation photovoltaïque.
CHAPITRE I : RESSOURCES ENERGETIQUES DE LA VILLE DE
NGAOUNDERE ET GENERALITES SUR L'ENERGIE ELECTRIQUE.
I-1 RESSOURCES ENERGETIQUES.
La ville de Ngaoundéré, à une altitude
moyenne de 808 mètres s'étend du 7e au 8e degré
latitude Nord et du 13e au 14e longitude Est. Les
ressources énergétiques de la ville de Ngaoundéré
sont constituées de :
- Potentiel éolien, avec une
vitesse moyenne des vents de 2 m/s. [23]
- Potentiel solaire, avec un
ensoleillement annuel moyen sur une surface horizontale de 5,64
kWh/m2/jour, est l'un des endroits de la planète ayant un
ensoleillement assez élevé. [6]
- La S.C.D.P (Société Camerounaise
de Dépôts Pétroliers), comble la majeure
partie des besoins en produits pétroliers de qualité viable. Le
dépôt de Ngaoundéré assure le stockage des produits
pétroliers en provenance de la SONARA depuis 1977. Ses capacités
de dépôt de produits pétroliers valent de 5400
m3 (essence, gasoil, butane, kérosène) et 70 tonnes de
gaz.
- Le poste HT/MT d'AES-SONEL, avec une
puissance installée de 40 MW.
I-2 GENERALITES SUR L'ENERGIE ELECTRIQUE.
I-2-1 Définition et formes d'énergie
électrique.
L'énergie électrique ou
électricité est l'ensemble des phénomènes dues aux
charges électriques. Elle est de nos jours la forme d'énergie la
plus utilisée et se présente sous deux formes:
|
L'énergie électrique à courant continu, et
L'énergie électrique à courant alternatif.
|
I-2-2 Caractéristiques et grandeurs
normalisées de l'énergie électrique.
L'énergie électrique est entièrement
décrite par la connaissance :
o De la différence de potentiel, exprimée en volt
(V) ;
o De l'intensité de courant exprimée en
ampère (A);
o De la puissance électrique, exprimée en watt (W)
;
Si l'énergie est à courant alternatif, la
fréquence est une caractéristique qui indique le nombre de fois
que les électrons changent de sens par seconde et exprimée en
hertz (Hz).
L'unité (S.I) de l'énergie électrique,
commune à toute forme d'énergie, est le joule (J). Elle est aussi
exprimée en wattheure (Wh). 1 Wh = 3.600 joules.
Le tableau suivant présente les valeurs des classes de
tension :
Tableau 1.1 : Tensions
normalisées des réseaux. [1]
Classe
|
Tension nominale (volts) Réseau 60
Hz
|
Tension nominale (volts) Réseau 50
Hz
|
|
3 fils
|
4 fils
|
3 fils
|
4 fils
|
Basse tension BT
|
120/240 (1phase
|
|
220 (1phase)
|
|
|
120/208
|
|
220/380
|
480
|
277/480
|
|
|
Moyenne tension MT
|
4.160
|
|
|
|
13.800
|
7.200/12.470
|
15.000
|
|
69.000
|
19.920/34.500
|
30.000
|
17.320 / 30.000
|
Haute tension HT
|
115.000
|
|
90.000
|
|
138.000
|
|
110.000
|
|
230.000
|
|
225.000
|
|
Très haute tension THT
|
345.000
|
|
|
|
500.000
|
|
380.000
|
|
765.000
|
|
750.000
|
|
Approuvé le 4 septembre 1975 par le conseil des normes de
l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers)
|
|
I-2-3 Principes de production
CIEWQe1,1i11001111iINFE
Pour produire l'énergie électrique, il faut
changer le peuplement relatif des électrons entre deux points. Les
dispositifs capables de créer un surplus d'électrons en un point
et un manque à l'autre point sont appelés
générateurs électriques, et cette répartition
inégale peut être provoquée : [1]
Chimiquement (pile -- accumulateur).
On plonge dans une solution alcaline (électrolyte :
acide dissociée en ions positifs et en ions négatifs) deux
électrodes de nature différente tel que l'un des conducteurs ait
un plus grand nombre d'électrons libres. Les ions positifs sont
attirés par l'électrode négative et les ions
négatifs par la positive : il apparaît entre ces électrodes
une différence de potentiel. [1]
Thermiquement (générateur à
thermocouple).
Ce principe de production est basé sur l'effet Seebeck
: on place deux matériaux conducteurs de natures différentes
reliés par deux jonctions. Dans le cas de l'effet Seebeck, une
différence de température appliquée entre les deux
jonctions transmet la chaleur aux électrons qui entraînent
l'apparition d'une différence de potentiel. [13]
Par radiation (cellule photovoltaïque ou
photopile).
Ce principe est basé sur l'effet photovoltaïque
découvert en 1839 par le physicien Edmond Becquerel, (Grand-père
d'Henri Becquerel qui découvrit la radio activité en 1897).
L'effet photovoltaïque est obtenu par absorption des photons dans un
matériau possédant au moins une transition possible entre deux
niveaux d'énergie. Sous illumination, les photons absorbés
peuvent créer une paire électron trou. Les paires
électrons trous photo générées dans la zone de
charge d'espace sont séparées par le champ électrique qui
y règne. Les trous sont accélérés dans la zone P,
les électrons dans la région N : c'est le courant photo
généré. Un gradient de concentration est
créé dans chaque région : on a alors le photo courant de
diffusion. [8]
Mécaniquement (dynamo - alternateur).
Cette forme de production repose sur la loi de l'induction
électromagnétique : « si le flux à
l'intérieur d'une spire varie, une tension est induite entre ses bornes
». [7]
I-2-4 Effets du passage du courant électrique
dans Jl'~treJiKXP ain.
Tableau 1.2 : Effets du passage du
courant électrique (15 à 1.000 Hz). [ ]
Intensité
|
Perception des effets
|
Durée
|
0,5 à 1 mA
|
1
I
Seuil de perception suivant l'état de la peau
t
|
--
|
8 mA
|
Choc au toucher, réactions brutales
|
--
|
10 mA
|
Contraction des muscles des membres - crispations durables
|
4 min et 30 sec
|
20 mA
|
Début tétanisation cage thoracique
|
60 secondes
|
30 mA
|
Paralysie ventilatoire
|
30 secondes
|
40 mA
|
Fibrillation ventriculaire
|
3 secondes
|
75 mA
|
Fibrillation ventriculaire
|
1 seconde
|
300 mA
|
Paralysie ventilatoire et fibrillation ventriculaire
|
110 millisecondes
|
500 mA
|
Paralysie ventilatoire et fibrillation ventriculaire
|
100 millisecondes
|
1.000 mA
|
Arrêt cardiaque - brûlures profondes -
décomposition chimique du sang.
|
25 millisecondes
|
2.000 mA
|
Centres nerveux atteints - décomposition chimique
interne
|
instantané
|
4 à 5 A
|
Paralysie cardiaque, arrêt du coeur.
|
--
|
> 5 A
|
Brûlure des tissus
|
--
|
Les études statistiques ont prouvé que le courant
I pouvant entraîner la mort une fois sur dix
dépend du courant et du temps d'application selon l'équation
empirique [1] :
Où I : courant traversant le corps en mA ; t :
durée du choc (de 8.10-3 à 5 s) ; 116 : constante
fonction de la probabilité de la mort.
I-3 Besoins énergétiques de la
société NOVA DIFFUSION.
La société NOVA DIFFUSION située au
« carrefour tissu » près du petit marché de la
ville de Ngaoundéré est prestataire des services de
télécommunication et Internet. Son Directeur
Général, M. NKOUEDJE Pierre a accepté que sa
société serve de cadre pratique à notre étude sur
l'exploitation de l'énergie photovoltaïque.
Tableau 1.3 : Estimation des besoins
d'électricité (Wh/jour).
Appareil/ Charge
|
Quantité
|
Type
|
Tension
|
Puissance Nominale (W)
|
Nombre d'heures d'utilisation
journalière
|
Consommation électrique Journalière en
Wh/j
|
CC
|
CA
|
Ordinateur
|
05
|
AC
|
230
|
210
|
12
|
|
12.600
|
Lampe
|
05
|
AC
|
230
|
40
|
7
|
|
1.400
|
Téléviseur
|
01
|
AC
|
230
|
70
|
15
|
|
1.050
|
Gate wave
|
05
|
DC
|
12
|
12
|
15
|
900
|
14.050
|
|
|
|
|
|
|
900 + 14.050 / 0,90
|
TOTAL
|
|
|
|
60 + 1.320
|
|
16.512
|
Prévision (0,25)
|
16.512 x 1,25
|
20.640 Wh/jour
|
La quasi totalité des charges électriques sont
à courant alternatif. Tout système électrique utilisant le
courant alternatif met en jeu deux formes d'énergies : l'énergie
active qui est transformée en travail et l'énergie
réactive nécessaire à l'alimentation des circuits
magnétiques. [1] La puissance réactive exprimée en v.a.r
(volt ampère réactif) ne fourni aucun travail utile. Il
apparaît donc que nous devrions produire les deux formes
d'énergies pour assurer un bon fonctionnement de l'ensemble des charges
de la société NOVA DIFFUSION. Si la puissance réactive
devient importante, il est économique de la produire localement par des
générateurs d'énergie réactive (condensateurs,
moteur synchrone surexcité) : ce phénomène est
appelé la compensation. [9]
Pour la production de la puissance active (mille cinq cents
watts), nous ferons une étude approfondie dans la suite de ce travail,
où nous axerons l'analyse de sa production à partir de
l'énergie solaire.
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES
SYSTEMES SOLAIRES PHOTOVOLTAIQUES.
II-1 Introduction.
Le souci de disponibilité d'énergie, surtout
électrique, conduit plusieurs à la solution d'acquérir une
source autonome d'électricité. Les groupes
électrogènes sont actuellement la solution la plus
répandue. Mais de plus en plus, on observe un grand intérêt
pour les panneaux solaires de réelle dénomination modules
photovoltaïques ou PV. L'ensemble modules PV, batteries solaires,
onduleurs bien interconnectés constitue un générateur
photovoltaïque qui assure une disponibilité de
l'électricité principalement à partir du soleil.
Figure 2.1 : Générateur
PV autonome sans appoint avec stockage. [10]
II-2 L'ENERGIE RAYONNANTE SOLAIRE.
II-2.1 Le rayonnement solaire.
L'énergie émise par le soleil (annexe 1)
soit 4.1026 Wh /seconde [4], trouve sa source dans les
réactions nucléaires qui y ont lieu : la
nucléosynthèse. La surface du soleil qui nous envoie le
rayonnement est appelée la photosphère de
température 5.777°K.
La répartition de ce rayonnement à la limite
supérieure de l'atmosphère est :
Répartition (%)
|
Longueur d'onde (ë)
|
Lumière
|
9
|
< 400 nm
|
Ultraviolet
|
47
|
400 <ë < 800 (nm)
|
visible
|
44
|
800 < ë < 3.000 (nm)
|
Infrarouge proche
|
Tableau 2.1 : Répartition du
rayonnement solaire à limite supérieure de
l'atmosphère.
A la surface de la terre, la nouvelle répartition est :
Répartition (%)
|
Longueur d'onde (ë)
|
Lumière
|
0,25
|
280 < ë < 315 (nm)
|
UV moyen
|
4,75
|
315 < ë < 400 (nm)
|
UV proche
|
44
|
400 < ë < 800 (nm)
|
visible
|
51
|
800 < ë < 2.350 (nm)
|
Infrarouge
|
Tableau 2.2 : Répartition du
rayonnement solaire à la surface de la terre.
Figure 2.2 : Types de rayonnements
solaires. [10]
Il y a quatre types de rayonnements : [3]
· Le rayonnement direct est le rayonnement
reçu directement du soleil.
· Le rayonnement diffus est le rayonnement
de toute la voûte céleste.
· Le rayonnement solaire réfléchi
ou l'albédo du sol.
· Le rayonnement global est la somme de
tous les rayonnements reçus en un endroit.
Figue 2.3 : Analyse spectrale du
rayonnement global solaire. [3]
II-2.2 Le flux solaire.
Figue 2.4 : Orbite terrestre. [14]
Lat 7,35 Lon 13,2
|
Jan
|
Fév
|
Mar
|
Avr
|
Mai
|
Jun
|
Jul
|
Aou
|
Sep
|
Oct
|
Nov
|
Dec
|
Moyenne annuelle
|
Moyenne 10 ans
5,64
6,44 6,82
6,57 5,80
5,42 4.99
4,66 4,67
4,80
5,22 6,11
6,25
Le flux solaire varie selon l'activité solaire et
l'excentricité de l'orbite terrestre : périhélie (03
janvier) :1.410 W/m2 ; aphélie (03 juillet) : 1.320
W/m2 et moyenne annuelle : 1.368 W/m2.
II-2.3 La ressource solaire.
La rotation de la Terre fait que l'énergie du soleil
disponible en un point donné varie.
|
|
Figure 2.5-a : Trajectoires du soleil.
[2]
|
Figure 2.5-b : Position du soleil
à un instant. [2]
|
La Terre intercepte une partie du rayonnement solaire
d'énergie annuelle de 1,6x1021 Wh. Plusieurs fois
supérieure à nos besoins annuels estimés à
17,3x1015 Wh en 2007. [22]
Figure 2.6 : Carte mondiale de gisement
solaire. [18]
Le tableau suivant présente l'ensoleillement moyen mensuel
dans la ville de Ngaoundéré sur une période de dix ans
(proche d'un cycle solaire).
Tableau 2.3 : Ensoleillement à
Ngaoundéré.
Ensoleillement moyen mensuel Incident sur une Surface
horizontale (kWh/m2/jour)
Source : RETScreen/NASA.SSE
II-2.4 Conversion de l'énergie solaire - Physique
des opto composants [8].
En physique, les phénomènes électriques
d'un matériau provoqués par l'action de la lumière sont
l'effet photoélectrique ou émission d'électrons d'un
matériau métallique, et une augmentation de la
conductivité du matériau semi conducteur. [5]
Les opto composants ont leur principe de fonctionnement
basé sur l'échange d'énergie entre la lumière et
les porteurs d'un semi-conducteur. On distingue:
- Les photoémetteurs : qui
convertissent l'énergie électrique en énergie lumineuse
(Diodes Electro Luminescentes (DEL ou LED), Diodes LASER).
- Les photorécepteurs: photo
détecteurs et photoconducteurs qui transforment l'énergie
lumineuse en signal électrique.
Figure 2.7 : Carte du rayonnement
lumineux. [10]
II-3 CELLULES PHOTOVOLTAÏQUES.
II-3.1 Historique et évolution.
En 1954, trois chercheurs américains,
Chapin, Pearson et Prince, mirent au point la
première cellule PV à haut rendement. En 1958 une cellule avec un
rendement de 9 % fut mise au point. En 2007 suivant les fabricants, le
rendement varie de 15 à 17 %. [11]
II-3.2 Caractéristiques de la cellule
photovoltaïque. - le schéma
équivalent schématisé comme suit,
|
Rsh = résistance shunt Rs = résistance
série
Iph (ø) = courant produit par la photopile, ce
courant est proportionnel au flux lumineux (ø) Id (V) = Is [exp. (q
V/jkT) - 1] où KT/q = 26 mV à 300 °K (27°C) pour le
silicium
J = coefficient d'idéalité de la diode
;
|
Figure 2.8 : Schéma
équivalent cellule photovoltaïque. [11]
- la courbe tension courant
schématisée comme suit,
Figure 2.9 : Caractéristique
Courant - Tension d'un générateur PV. [10]
Dans les cellules PV au silicium, la tension VCO est
de l'ordre de 0,4 à 0,6 V et le courant ICC est de l'ordre de 12 mA /
cm2 dans les conditions standards de test (STC). [11]
II-3.3 Fonctionnement et description d'une cellule
photovoltaïque.
II-3.3-1 Fonctionnement.
Le fonctionnement des cellules PV repose sur les
propriétés électroniques du matériau où, les
électrons de valence ne peuvent circuler que si les photons du soleil de
longueur d'onde approprié leur apportent une énergie suffisante
pour les libérer de leur atome.
Figure 2.10 : Conversion rayonnement-
électricité. [10]
La figure suivante présente la bande d'énergie de
quelques matériaux semi-conducteurs :
Source : Ecosystèmes
Figure 2.11 : Energie Eg
des semi-conducteurs. [10]
II-3.3- 1T IMUSIWn113901SERVSIG.
La cellule PV est composée de plusieurs couches minces
ainsi représentées.
Grille conductrice (non corrosive)
Revêtement anti réfléchissant (indice
de réfraction adéquat)
Silicium. Couche dopée N
Silicium. Couche dopée P
Surface conductrice arrière
Figure 2.12 : Structure d'une cellule
photovoltaïque. [10]
La réalisation d'une jonction pn (telle celle d'une
cellule PV), crée une distribution de charge qui créé un
champ électrique qui sépare les paires électrons trous
photo générés.
II-3.3-2 a) L'influence de l'éclairement solaire sur
une cellule PV.
L'énergie électrique produite par une cellule PV
dépend de l'éclairement reçu à sa surface.
Figure 2.13 : Caractéristique
courant tension d'un module PV à température constante
(25°C) en fonction de l'éclairement. [10]
II-3.3-2 b) L'influence de la température sur une
cellule PV.
Dans le cas de cellules PV au silicium, le courant augmente
d'environ 0,025 mA / cm2 / °C alors que la tension
décroît de 2,2 mV / °C. La baisse globale de puissance est
d'environ de 0,4 % / °C. Ainsi, plus la température augmente et
moins la cellule est performante. [11]
Figure 2.14 : Caractéristique
courant tension d'un module PV à éclairement constant en fonction
de la température. [10]
Pour estimer la température d'équilibre d'une
cellule Tc à partir de la température ambiante
Ta, on peut utiliser la formule de correction suivante :
Tc = Ta + k x Ps
où Tc (°K) : température d'équilibre
de la cellule ; Ta (°K) : température ambiante ; k
(°K m2/W) : Coefficient d'échauffement ; Ps
(kW / m2) : Puissance de rayonnement solaire incident. Le
coefficient k varie de 20 °K m2/W pour des
modules inclinés à 10 ° et placés à 1 m du sol
jusqu'à 30 °K m2/W pour des modules inclinés
à 0 ° et placés à 0,1 m du sol. [11]
II-3.4 Technologies de cellules PV.
Tableau 2.4 : Technologies des cellules
photovoltaïques.
Technologie
|
Rendement
|
Coût
|
Puissance
|
Limites
|
Forces
|
monocristallin
|
14% - 20%
|
5 $ /Wc
|
140 - 200 W/m2
|
Productivité affectée par ombrage
partiel
|
Puissance délivrée stable
|
poly cristallin
|
12% - 15%
|
2 $ /Wc
|
120 -- 150 W/m2
|
Multi jonction
|
40%
|
élevé
|
400 W/ m2
|
Températures élevées dues à la
concentration du rayonnement
|
Exploite large bande du spectre. Surface
réduite
|
Silicium en ruban
|
9 à 11%
|
--
|
90 à 110 W/m2
|
--
|
--
|
Couche mince sans silicium
|
7%
|
--
|
70 W/ m2
|
Utilise métaux rares
|
--
|
Couche mince avec silicium (Si amorphe)
|
6 à 8%
|
--
|
60 à 80 W/ m2
|
Performances instables
|
Sensible à faible luminosité
|
GaAs
|
18 à 20%
|
--
|
180 à 200 W/m2
|
--
|
--
|
CIGS
|
10 à 12 %
|
--
|
100 à 120 W/m2
|
--
|
--
|
CdTe
|
8%
|
--
|
80 W/m2
|
--
|
--
|
Des technologies sur le marché en 2001, les cellules PV
à base de silicium (voir annexe 2) représentent plus de
99 % du marché de la fabrication des cellules. [11]
STRUCTURE INTERNE DU SILICIUM.
|
|
Figure 2.15-a : Structure du silicium.
[2]
|
Figure 2.15-b : Cristaux de
siicium. Extrait de document de Photowatt. Source :
Ecosystèmes
|
Les atomes de silicium cristallin sont rangés en lignes
et en colonnes. On améliore sa conduction en ajoutant des atomes
étrangers de même taille, qui possèdent un nombre
d'électrons périphériques juste inférieur ou
supérieur aux 4 électrons de valence du silicium : c'est le
dopage, qui en apportant un excès de charge facilite le passage du
courant. La mise en contact des zones à dopage opposé constitue
une jonction pn.
|
Figure 2.15-c : Silicium de type P.
[2]
|
Figure 2.15-d : Silicium de type N.
[2]
|
|
Figure 2.16 : Jonction PN. [2]
|
A l'interface apparaît une zone de charge d'espace qui
provient de la tendance des électrons excédentaires de la couche
N à vouloir passer du côté P et des trous à vouloir
passer du côté N. Cette distribution de charges électriques
crée un champ électrostatique d'où dérive un
potentiel Vd. En pratique, on calcule une valeur de cette barrière de
potentiel à 300°K : Vd
= (Eg/q) - (0,4V à 0,5V), ce qui donne pour le
silicium Vd = 1,12 eV/q - 0,45 V = 0,67V. Oüq = 1.602 ·
10-19 J est la charge de l'électron. [2]
II-4 LE MODULE PHOTOVOLTAÏQUE.
Afin d'augmenter la tension d'utilisation, les cellules PV
sont connectées en série. De plus, leur fragilité exige
une protection, celles-ci sont encapsulées sous verre. Le tout est
appelé un module photovoltaïque. [11]
Figure 2.17 : Vue en coupe d'un module
photovoltaïque plan. [ ]
II-4.1 Technologies de modules PV.
On distingue trois technologies des modules photovoltaïques
:
- Les "modules solaires PV plan", qui
sont les plus répandus (figure 2.17).
- Les modules PV à
concentration, qui permettent l'amélioration de la cellule
PV en augmentant le rayonnement incident sur la cellule par un dispositif de
concentration (lentilles optiques).
|
Figure 2.18 :
Module à concentration solaire. [ ]
|
- Les modules PV double face,
adaptés aux sites ayant des albédos importants : les
déserts, les surfaces enneigées.
Pour d'importants systèmes les modules sont
regroupés en champ de modules PV. [3]
Figue 2.19 : Champ photovoltaïque.
[3]
II-4.2 Implantation du module photovoltaïque. [2]
La production électrique d'un module PV dépend du
lieu géographique et de :
- L'orientation du module, dans
l'hémisphère Nord, on oriente le module face au sud vrai : en
tenant compte de la déclinaison de la terre ; et dans
l'hémisphère Sud, l'orientation inverse. -
L'inclinaison du module : le module PV doit être
perpendiculaire au rayonnement solaire. L'inclinaison d'un module doit
généralement être égale à la latitude du site
à 5° près. [17]
|
á = angle d'incidence ;
â = inclinaison du module PV ;
ã = azimut (orientation Est - Quest)
|
Figure 2.20 : Position d'un module
photovoltaïque. [2]
|
II-5 REGULATEURS DE CHARGE ET DE DECHARGE.
Le régulateur contrôle l'état de la batterie
: il autorise la charge de celle ci en éliminant tout risque de
surcharge ; et il interrompt la décharge à la tension ultime de
décharge. [3] Lorsque les batteries ont atteint leur pleine charge :
- le régulateur série
ouvre le circuit électrique pour couper le courant du module PV.
- le régulateur shunt intercepte
le courant du module et l'envoie directement à la terre.
La majorité des régulateurs solaires des grands
systèmes fonctionne selon le mode PWM (Pulse Width Mode) pour respecter
le cycle de charge.
- Le régulateur MPPT et de
décharge.
Les régulateurs à Maximum Power Point Tracker
(MPPT) utilisent un circuit spécial recherchant le point de puissance
maximale du générateur, en faisant varier la charge
d'entrée.
Le régulateur de décharge est nécessaire
pour tout système où la protection de la batterie est
prioritaire.
II-6 LES BATTERIES.
II-6.1 Définition et constitution de la
batterie.
Une batterie électrique est un groupement de piles, qui
sont des dispositifs autonomes qui génèrent du courant
électrique à partir de l'énergie chimique. Une pile
comporte deux conducteurs de nature différente appelés
électrodes et plongés dans une solution alcaline appelée
électrolyte. Un accumulateur est défini par trois grandeurs :
1- Sa densité d'énergie massique, ou
volumique exprimée en wattheure par kilogramme (Wh/kg) ou en
wattheure par litre (Wh/l).
2- Sa densité de puissance massique, en watt par
kilogramme (W/kg).
3- Son cyclage exprimé en nombre de cycles (un
cycle correspond à une charge et une décharge),
caractérise la durée de vie de l'accumulateur. [1]
II-6.2 Fonctions et types de batteries.
On distingue les batteries à piles primaires ou
sèches et les batteries à piles secondaires
rechargeables, qui sont les plus utilisées. [1]
Les batteries à piles secondaires sont de deux types de
conceptions :
- Les batteries de démarrage dites batteries
automobiles : ce sont des batteries conçues pour fournir des courants
instantanés très importants.
- Les batteries solaires ou stationnaires dites à
décharge lente.
Dans un système PV, la batterie remplit trois grandes
fonctions : [3]
· Autonomie. Une batterie permet de
répondre aux besoins en tout temps.
· Courant de surcharge. Une batterie
permet de fournir un courant de surcharge, plus élevé que celui
que peut fournir le champ PV.
· Stabilisation de la tension. Une
batterie fournit une tension constante.
Les technologies des piles actuelles sont
présentées dans le tableau suivant :
Tableau 2.5 : Présentation des
types de piles. [1]
|
Piles primaires
|
Piles secondaires
|
|
Carbone - zinc
|
Mercure
|
Alkalino manganèse
|
Argent
|
Zinc air
|
Plomb
|
Nickel cadmium
|
Soufre sodium
|
Lithium
|
VM
|
1,5
|
1,35
|
1,5
|
1,6
|
1,45
|
2
|
1,3
|
2,1
|
-
|
Vm
|
0,8
|
0,9
|
0,8
|
0,9
|
1,1
|
1,7
|
1
|
1,5
|
-
|
kJ/kg
|
150
|
300
|
200
|
300
|
650
|
40 à 80
|
70 à 120
|
225
|
-
|
kJ/dm3
|
300
|
1.200
|
450 à 700
|
1.600
|
850
|
150 à 300
|
150 à 350
|
400
|
|
Déchar ge
|
bas
|
bas
|
bas
|
bas
|
Très bas
|
haut
|
Très haut
|
haut
|
haut
|
Tempé rature
|
0 à 50°C
|
0 à 50°C
|
30 à 50°C
|
0 à 50°C
|
-40 à 40°C
|
-40 à +50°C
|
-60 à 40°C
|
300°C
|
-
|
Stocka ge
|
1 à 3 ans
|
5 à 7 ans
|
4 à 5 ans
|
4 à 5
|
3 à 4
|
2 à 4 mois
|
4 à 6 mois
|
-
|
-
|
Durée
|
2 à 3 ans
|
4 à 5 ans
|
3 à 4 ans
|
4 à 5
|
2 à 3
|
5 à 20
|
10 à 20
|
-
|
-
|
Avanta ge
|
Répandue
|
Robuste
|
r peu élevée
|
-
|
-
|
Répandu
|
Peu entretien
|
-
|
-
|
Incvn
|
Non rechargeables
|
Lourde
|
Coût élevé
|
-
|
-
|
Les batteries utilisées dans les systèmes
photovoltaïques sont celles au plomb et au nickel.
II-6.2-a.1) La batterie au plomb acide - Equations de
réaction.
La batterie au plomb acide fut mise sur pied par
Planté en 1859. Pendant la décharge, il
y a oxydation à la plaque négative ou perte d'électrons et
réduction à la plaque positive ou gain d'électrons.
L'électrolyte dans la batterie facilite le déplacement des
charges électrochimiques sous forme d'ions. Le bioxyde de plomb (PbO2)
de la plaque positive et le plomb spongieux constituant la plaque
négative se transforment graduellement en sulfate de plomb (PbSO4).
Lorsque les plaques deviennent à peu près identiques, la tension
entre elles devient nulle et le courant cesse. Le processus inverse se produit
quand la batterie se recharge : le sulfate de plomb se dissout par le passage
du courant et les plaques reprennent leur état initial. Les
réactions chimiques suivantes décrivent le fonctionnement d'une
batterie au plomb acide : [19]
Electrode Acide Electrode Charge Electrode Eau Electrode
Positive Négative Décharge Positive
Négative
PbO2 + 2H2SO4 + Pb PbSO4 + 2H2O + PbSO4
A l'électrode négative: Charge
Pb + SO4- - PbSO4 + 2e-
Décharge
A l'électrode positive: Charge
PbO2 + SO4- - + 4H+ + 2e- PbSO4 + 2H2O
Décharge
II-6.2-a.2) Utilisation d'une batterie solaire au plomb.
[12]
Les conditions typiques d'utilisation d'une batterie au plomb
solaire sont différentes de celles d'une batterie au plomb de
démarrage classique :
1- La batterie à décharge profonde ou solaire
oscille lentement entre des niveaux de pleine charge et de décharge
maximale admissible tandis que la batterie de démarrage est
rechargée immédiatement après utilisation.
2- Les plaques (électrodes) de la batterie solaire
sont plus épaisses que celles de la batterie de démarrage, et
sont fabriquées dans un alliage plus dense et plus
élaboré. Leurs surfaces sont aussi plus réduites, elles ne
peuvent donc pas produire de forts courants instantanément.
Plaque mince : démarrage
|
Plaque épaisse : semi stationnaire
|
Plaque tubulaire : stationnaire
|
Figure 2.21: Type de plaques des
batteries au plomb. [19]
3- En outre, les batteries de
démarrage contiennent des catalyseurs destinés à
accélérer les réactions. Mais ces catalyseurs
accélèrent la sulfatation. La figure 2.22 présente le
cyclage des batteries en fonction de la décharge.
Figure 2.22 : Nombre de cycles et
limite de décharge de batterie. [12]
II-6.2-a.3) Les types de batteries au plomb. [12]
Tableau 2.6 : Type de batteries de la
technologie plomb et différents usages. [12]
Technologie : Plomb
|
Utilisation
|
Types de plaques
|
Types d'jleI\roly\e
|
Décharge lente
|
Démarrage
|
Décharge profonde (50%)
|
Décharge profonde (80%)
|
Décharge complète (100%)
|
Plaques minces
|
liquide
|
- - -
|
+ + +
|
- - -
|
- - -
|
- - -
|
Plaques épaisses
|
liquide
|
+ +
|
+ -
|
350 cycles
|
150 cycles
|
- - -
|
Plaques épaisses
|
AGM
|
+++
|
++
|
450 cycles
|
275 cycles
|
200
|
Plaques épaisses
|
Gel
|
+ + +
|
+
|
650 cycles
|
420 cycles
|
350
|
N.B : La décharge
complète (100%) est à éviter. Les cas positif
|
s apparaissant dans ce tableau signifient qu'en cas de 80%
est tolérée sans détérioration de la batterie mais
le
|
décharge totale de la batterie celle-ci est
récupérable. La décharge à nombre de cycles s'en
trouve réduit.
|
- Les batteries au plomb antimoine à
concentration élevée ; sont celles qu'on utilise
dans les automobiles.
- Les batteries au plomb antimoine à
concentration faible ; la présence d'antimoine favorise la
production de gaz (le gassing) à la fin de la charge.
- Les batteries au plomb calcium durent
moins longtemps que les batteries à faible teneur d'antimoine. Elles
nécessitent peu d'entretien.
II-6.2-b.1) La batterie au Nickel Cadmium (Ni-Cd). [19]
La batterie au nickel cadmium a été mise sur
pied Jungner en 1899. Lors de sa décharge, la
plaque cathodique d'oxy-hydroxyde de nickel (NiOOH) est réduite en
hydroxyde de nickel (Ni(OH)2) et le cadmium de la plaque anodique est
oxydé en hydroxyde de cadmium (Cd(OH)2). Entre les plaques, le courant
est amené par l'électrolyte sous forme d'ions d'hydroxyle (OH-).
La réaction réversible est :
Plaques Eau Charge Plaques
Positive Négative Décharge Positive
Négative
2NiO(OH) + Cd + 2H2O 2Ni(OH)2 + Cd(OH)2
II-6.2-b.2) Types de batteries au Nickel. [19]
Bien qu'ils soient plus chers que les accumulateurs au plomb,
les accumulateurs Ni-Cd permettent, grace à leur robustesse l'emploi
d'un régulateur de charge plus simple. Malheureusement, les jours du
nickel cadmium sont comptés : depuis le 1er juillet 2006 une
directive européenne interdit la commercialisation dans le grand public
d'éléments d'accumulateur contenant du cadmium. Il s'agit de la
directive 2002/95/CE du Parlement européen et du Conseil
européen du 27 janvier 2003 relative à la limitation de
l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements
électriques et électroniques.
II-6.2-b.3) Accumulateur au Nickel Métal Hybride
(Ni-MH). [19]
Les réactions du Ni-MH obéissent aux mêmes
règles que le Ni-Cd. Son fonctionnement est basé sur les
équations suivantes dont la réaction réversible est :
Charge
Ni(OH)2 + M Ni OOH + MHab
Décharge
Les différences importantes des accumulateurs Nickel sont
:
- La réaction chimique de charge du Ni-Cd est
endothermique; alors que celle du Ni-MH est exothermique.
- Le Ni-MH ne supporte pas la surcharge et oblige l'utilisation
des chargeurs performants.
II-6.3 Caractéristiques des batteries. [19]
Les principales caractéristiques d'une batterie, sont :
- La résistance interne, provoquant sa chute de tension
propre (de l'ordre de 10%) lorsqu'elle est raccordée à une
charge.
- Le degré de charge (SOC : State Of Charge),
exprimé en pourcentage de la pleine charge.
- La profondeur de décharge ou degré de
décharge (DOD : Degree Of Discharge) est le pourcentage de la
décharge de l'accumulateur.
- L'autodécharge, Elle varie avec la température,
elle double tous les 10 °C).
Le tableau suivant présente le taux d'autodécharge
des accumulateurs.
Tableau 2.7 : Taux d'autodécharge
des accumulateurs. [12]
Technologies
|
Autodécharge /mois à
25°C
|
Plomb
|
Liquide
|
6%
|
AGM
|
3%
|
Gel
|
2%
|
Nickel Cadmium. (Ni-Cd)
|
20%
|
Nickel Métal Hybride (Ni-MH)
|
30%
|
Lithium
|
10%
|
Alcaline rechargeables
|
0,3%
|
- La capacité, qui est la
quantité d'électricité que peut débiter une
batterie avant que la tension à ses bornes atteigne la valeur ultime de
décharge. Elle s'exprime en ampères-heures. Dans le cas des
batteries solaires, on parle de la capacité de décharge sur 100
heures (C100). CAPACITE RESTITUEE : Les batteries (au plomb
particulièrement) souffrent d'un problème majeur qui est la perte
de capacité en fonction du courant de décharge. Ce
phénomène est connu sous le nom d'effet
Peukert. Chaque batterie est caractérisée par un
coefficient « n » dit « coefficient de Peukert
» qui entre dans la formule Cp = I
en x t. La conséquence est la
fourniture par le fabricant de l'accumulateur d'un faisceau de courbes
décrivant la capacité restituée en fonction du courant de
décharge.
Figure 2.23 : Caractéristique de
décharge, batterie de 100 Ah (C10). [2]
Le tableau suivant compare les caractéristiques des
batteries rechargeables :
Tableau 2.8 : Comparaison de valeurs indicatives entre
les technologies constatées fin 2003.
|
Caractéristiques
|
Plomb Acide
|
Nickel Cadmium
|
Nickel Métal Hydride
|
Lithium Ion
|
Lithium Ion Polymère
|
Alcalines rechargeables
|
Symboles utilisés
|
Pb, SLA
|
Ni-Cd
|
Ni-MH
|
Li-ion
|
Li-po
|
RAM
|
Densité d'énergie gravimétrique
|
30-50 Wh/kg
|
45-80 Wh/kg
|
60-120 Wh/kg
|
110-160 Wh/kg
|
100-130 Wh/kg
|
80 Wh/kg
|
Cycles de vie Charge / décharge
|
200 à 300
|
1500
|
300 à 500
|
500 à 1000 ou 2 ans
|
200 à 300
|
10 à 50
|
Auto décharge par mois
|
5 %
|
20 %
|
30 %
|
10 %
|
10 %
|
0,3 %
|
Tension nominale
|
2 V
|
1,2 V
|
1,2 V
|
3,6 ou 3,7
|
3,7 V
|
1,5 V
|
Capacité nominale maximale
|
4.000 Ah
|
1.500 Ah
|
18 Ah
|
4,5Ah
|
1,6 Ah
|
-
|
Résistance interne
|
0,3 à 100 mÙ
|
100 à 200 mÙ
|
200 à 300 mÙ
|
150 à 250 mÙ
|
200 à 300 mÙ
|
200 à 2.000 mÙ
|
Stockage long
|
Chargé
|
Déchargé
|
Chargé
|
Chargé à 40%
|
Chargé à 40%
|
Chargé
|
Gamme de température
|
-20°C à 60°C
|
-40°C à 60°C
|
-20°C à 60°C
|
-20°C à 60°C
|
0°C à 60°C
|
0°C à 65°C
|
Principe de charge
|
Tension constante
|
Courant constant
|
Courant constant
|
Tension constante
|
Tension constante
|
-
|
Courant de charge
|
C/4
|
2 C
|
2 C
|
1 C
|
1C
|
C/3
|
Charge typique
|
2,6V 20 h
|
C/10 -- 14h
|
C/4 -- 5h
|
4,1 ou 4,2V -- 3h
|
4,2V -- 3h
|
1,65V 4h
|
Critère de fin de charge
|
Ic < C/100
|
-dV/dt
|
-dV/dt
|
Ic < 0,03 C
|
Ic < 0,03 C
|
-
|
Courant maximum en décharge
|
5 C
|
20 C
|
5 C
|
> 2 C
|
> 2 C
|
C/2
|
Courant de décharge nominal
|
C/5
|
1 C
|
C/2
|
< 1C
|
< 1C
|
C/5
|
Tolérance à la surcharge
|
Oui
|
Moyenne
|
Très faible
|
Nulle
|
Très faible
|
Moyenne
|
Sensible à l'effet mémoire
|
Non
|
Oui
|
Oui
|
Non
|
Non
|
Non
|
Coût moyen typique
|
25
|
50
|
60
|
100
|
100
|
5
|
Année de commercialisation
|
1850 1970 (SLA)
|
1950
|
1990
|
1991
|
1999
|
1992
|
Source : http : //
www.ni-cd.net/accusphp/baba/conclusion/comparer.php
II-6.4 Description des batteries.
II-6.4 a) Tension de gazéification.
A une tension élevée lors de la charge d'une
batterie, les réactions électrochimiques deviennent très
rapides et donnent lieu à un dégagement de gaz à
l'intérieur de la batterie : c'est la tension de gazéification.
[12]
II-6.4 b) Ventilation de la salle de batterie. [2]
Il faut maintenir un degré de ventilation car une
concentration d'hydrogène supérieure à 4% dans un local de
batteries présente des dangers d'explosion. Le volume
d'hydrogène
libéré par une batterie complètement
chargée est donné par : V = 0,25 EIt.
Où V : volume
d'hydrogène en litre ; E : tension ; I : courant et t
: durée de la surcharge (en heure).
La ventilation des salles des batteries doit être
effectuée conformément à la norme EN 50272-2
: dans des conditions normales d'utilisation, le débit
d'air minimum de ventilation d'un emplacement de batteries doit être
calculé au moyen de la formule suivante à température de
fonctionnement n'excédant pas 40° C : Q = 0,05 x n x
Cnom x 10-3 (m3/h).
Où n = nombre d'éléments ; Cnom =
capacité nominale.
II-6.4 c) Densité spécifique de
l'électrolyte.
A 25°C, quand la batterie est déchargée, la
densité spécifique de l'électrolyte est dans la gamme de
1,150. Si la batterie est entièrement déchargée,
l'électrolyte est essentiellement de l'eau avec une densité
spécifique de 1. On mesure la densité spécifique de
l'électrolyte d'une batterie ouverte grace à un densimètre
ou pèse-acide : (voir figure2.24)
Figure 2.24 : densimètre ou
pèse-acide [12].
II-6.5 Charge des batteries [12].
Tension nominale : Tension d'un
élément chargé et au repos à 25°C : 2,1V par
élément, soit 12,6V pour la traditionnelle batterie dite de
12V.
Tension d'entretien ou de floating : Tension
à laquelle on peut maintenir en permanence un accumulateur pour
être sùr qu'il soit chargé au moment où en a besoin
: 2,25V à 2,28V par élément à 25°C.
Tension de recharge : Tension maximum à
laquelle on peut charger la batterie (mais pas la laisser en permanence). 2,3V
à 2,4V par élément.
Intensité de charge : Une valeur
à retenir est 1/5 de la capacité nominale en 20 heures. Les
constructeurs de chargeurs de batteries se réfèrent
généralement à deux régimes classiques de
recharge:
1- Régime de recharge standard IOU
(IUU) à trois étapes.
Charge normale ; charge d'absorption ; charge de finition.
Figure 2.25-a : Régime de recharge
IOU.
Figure 2.25-b : Régime de recharge IU.
2 - Régime de recharge standard
IU à deux étapes : charge normale ; charge de
finition.
II-6.6 Rendements d'une batterie.
Lorsqu'on recharge une batterie, la quantité
d'électricité reçue est presque entièrement
récupérée lors de sa décharge : son rendement
ampérique est de l'ordre de 80% à 90%. Par contre, le rendement
énergétique se situe entre 50% et 70% puisque la tension de la
charge d'une batterie étant supérieure à celle de
décharge. [1]
II-6.7 Entretien et stockage des batteries. [19]
III-6.7-1 Batterie au plomb.
Entretien et stockage des batteries au plomb.
L'accumulateur au plomb n'est pas très exigeant dans la
mesure où il opère à des conditions de températures
raisonnables.
- Pour le stockage d'une batterie à électrolyte
liquide : A l'achat, si elle est sèche avec électrolyte dans
une bouteille, la garder telle quelle.
- Pour le stockage d'une batterie à électrolyte
stabilisée (AGM) : il faut la stocker chargée à
20°C et lui donner un coup de chargeur tous les six mois.
II-6.7-2 Batterie au nickel cadmium.
Entretien et stockage de batterie au nickel
cadmium.
L'entretien correct de ce type de batterie passe par la
qualité du chargeur, quiconditionne la
longévité de la batterie :
- Eviter la décharge d'un élément en dessous
de un volt à vide : c'est la surdécharge. - Eviter que la
batterie chauffe : il est en surcharge.
La batterie au nickel cadmium doit être stockée
déchargée pour une longue durée de stockage. Pour une
courte durée de stockage, une batterie au Ni-Cd conserve mieux sa
capacité si elle est stockée au froid (de 2 à 4
°C).
II-6.8 Choix d'une batterie.
La première étape pour choisir une batterie est
de réaliser un bilan énergétique. Outre les valeurs de la
capacité et de la tension, il y'a de nombreux critères à
prendre en compte : le coût ; les précautions d'emploi ; la charge
et la décharge ; le poids ; les appels de courant.
II-7 LES ONDULEURS. [16]
Les onduleurs sont les convertisseurs statiques
continu-alternatif permettant de fabriquer une source de tension alternative
à partir d'une source de tension continue, dont voici le schéma
symbolique :
Figure 2.26 : Schéma de principe
de l'onduleur. [16]
On distingue deux groupes d'onduleurs : les onduleurs
autonomes qui déterminent euxmémes la fréquence et la
forme d'onde de la tension de sortie ; et les onduleurs non autonomes ou
assistés.
II-7.1 Principe de base des onduleurs de tension.
Le principe général de base de la plupart des
onduleurs autonomes de tension peut être généralisé
à partir de la figure ci-dessous, représentant le modèle
à quatre interrupteurs d'un onduleur monophasé :
E
U
Figure 2.27 : Principe de l'onduleur
autonome. [16]
A partir d'une tension continue, on obtient une tension
alternative aux bornes de la charge en inversant périodiquement le
branchement de la source sur la charge. Cette inversion ne peut être
réalisée à des fréquences élevées que
si on dispose d'interrupteurs statiques susceptibles d'être fermés
et ouverts sur commande, grace aux composants suivants : transistors,
thyristors, IGBT, MOSFET, GTO.
II-7.2 Commande des onduleurs.
Le circuit de commande permet à l'onduleur autonome de
déterminer sa fréquence de sortie). - la commande pleine
onde ou adjacente.
|
Figure 2.28-a : Commande adjacente. [16]
|
La commande pleine onde ne présente que très peu
d'applications à cause des harmoniques qu'elle engendre.
- la commande décalée.
|
Figure 2.28-b : Commande
décalée. [16]
|
La commande décalée permet de régler la
valeur efficace de la tension de sortie et de réduire les
harmoniques.
- Commande MLI (Modulation de la largeur
d'impulsion).
Outre les commandes simples présentées
ci-dessus, il existe un troisième type de commande des interrupteurs
statiques dite commande MLI. Son avantage sur les deux
précédentes : elle diminue considérablement le taux
d'harmoniques à la sortie de l'onduleur.
II-8 CIRCUIT DE TRANSFORMATION DE LA LUMIERE DU SOLEIL EN
ENERGIE ELECTRIQUE.
Transforme rayons solaires
en électricité DC
Electricité DC
Module PV
- Monocristallin
- Poly cristallin
- De feuilles et ruban - A couche mince
- Sans silicium
Régulateur de charge solaire
- Régulateur série - Régulateur shunt -
Régulateur MPPT
Batterie solaire ou à
décharge lente.
- Au plomb - Au nickel
Electricité DC
SOLEIL
Rayonnement solaire U.V< <IR proches
Contrôle la charge de la batterie.
Convertit l'énergie DC en énergie AC
Charges à courant alternatif.
Electricité AC
ONDULEUR DE TENSION
- A commande adjacente - A commande décalée - A
commande MLI
Figure 2.29 : Circuit de transformation
de l'énergie solaire en électricité.
Charges à courant continu.
Stocke l'énergie électrique DC sous forme
chimique.
Electricité DC
La transformation de l'énergie solaire en énergie
électrique utilisable par les charges aussi bien à courant
continu qu'à courant alternatif suit le circuit suivant :
CHAPITRE III : ESSAIS ET MESURES.
Les manipulations effectuées durant tout le premier
trimestre de l'an 2008, afin de bien maîtriser le fonctionnement des
éléments d'un système photovoltaïque, avaient pour
principales hypothèses le contenu de notre revue de la
littérature sur les systèmes photovoltaïques. La cour et le
laboratoire d'électrotechnique de l'ENSAI - IUT de l'Université
de Ngaoundéré nous ont servi de cadre de manipulation.
III-1 - a) Matériel utilisé pour les
essais.
Ce matériel, fruit de la coopération franco
camerounaise et propriété du laboratoire
d'électrotechnique de l'IUT de Ngaoundéré, est
constitué de :
- Quatre modules PV de 60 Wc fabriqués par la
société Helios Technology sous la référence H750.
Dimensions : Lg = 1,13m ; lg = 0,52 m ; surface utile : 0,48
m2, chacun est formé de 39 cellules. La tension de
sortie à vide est 21,6V et le courant de court-circuit 4,01 A. Et
- Un module de 80 Wc formé de 36 cellules fabriqué
en Belgique, dimensions 1,20 m x 0,53 m et surface utile : 0,49
m2. Vco = 21,62V et Icc = 4,9 A.
- Trois boites de dérivation des modules PV de 12V, 24V
et 48V ; trois régulateurs de charge de batteries de 12V ;24V ;48V/20A ;
Quatre batteries solaires au plomb, électrolyte AGM de 12V/160 Ah ; Un
onduleur de tension 12V - 300 W - 230V-50 Hz ; Des appareils de mesures
(ampèremètres, voltmètres) ; Un thermomètre
d'appartement gradué de -10°C à 40°C et une boussole ;
Le logiciel de simulation photovoltaïque PVSyst 4.21
(voir annexe 3).
III-1 - b) Présentation du logiciel PVSyst 4.21.
Le logiciel PVSyst 4.21 est un logiciel de simulation et de
dimensionnement d'installations solaires photovoltaïques autonomes et
reliés au réseau. Ce logiciel a été
élaboré par l'Université de Genève (en Suisse), son
concepteur est A. Mermoud.
Le logiciel PVSyst 4.21 dispose de plusieurs entrées :
entrée flux solaires moyens mensuels, températures moyennes
mensuels, besoins énergétiques, choix de modules PV et de leur
inclinaison, choix des batteries, régulateurs de charge, onduleurs,
entrée du nombre de jours d'autonomie, du taux de couverture solaire et
du coüt d'investissement (achat matériel, coût d'installation
du système). Les principaux résultats de la simulation sont : la
puissance du
champ requis, la capacité de stockage, les
caractéristiques des composants sous des conditions précises et
le coût de revient du kilowattheure (kWh).
Le logiciel exploité pour obtenir nos résultats est
une version d'essai (10 jours).
Le logiciel PVSyst 4.21 nous a servi de
repère, car la majorité des essais effectués y ont
été simulés au préalable. Et nous avons
remarqué (comme présenté dans la suite de ce chapitre)
que, les caractéristiques des modules PV et les positions de captages
optimales du soleil obtenues par simulation, ne sont pas très
différentes des mesures obtenues lors des manipulations.
III-2 ESSAIS D'UN MODULE PHOTOVOLTAIQUE III- 2.1)
Estimation du rendement des modules.
1-) Le module de 60 Wc de surface utile 0,48 m2
aux STC produit 60 W. Sa production aurait été sur une surface
d'un mètre carré : 125 W. Le rendement de 12,5% implique une
technologie de silicium poly cristalline. (Confère tableau 2.4 sur
les technologies des cellules)
2-) Le module de 80 Wc de surface utile 0,49 m2
produirait sur un mètre carré 163,26 W. Le rendement de
16,32% implique une technologie monocristalline.
Grâce aux algorithmes du logiciel de simulation des
systèmes solaires PVSyst 4.21 nous avons
obtenu l'évolution du rendement du module H750 de Helios Technology.
Rendement (%)
|
|
Rendement (%)
|
|
Température de la cellule (°C) Irradiance
incidente (W/m2)
Figure 3.1-a : Rendement en fonction de
l'irradiance.
Figure 3.1-b : Rendement en fonction de
la température.
III- 2.2) 1er essai : Influence de la position des modules
PV.
|
Figure 3.2 : Montage de
caractérisation des modules PV.
|
1-) A l'aide du logiciel de simulation des
systèmes photovoltaïques PVSyst 4.21
nous
avons dressé le tableau 3.1 suivant présentant
les valeurs de flux solaire au mois de février reçu par un
plan horizontal ; par un plan incliné de 25° d'azimut 0° et
enfin par un plan cherchant le maximum de flux dont nous précisons
l'inclinaison et l'azimut :
Tableau 3.1 : Valeurs simulées
du flux solaire sur une surface horizontale ; inclinée ; et suivant le
soleil.
Tps
|
6h
|
7h
|
8h
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
17h
|
18h
|
19h
|
Hor
|
0
|
85
|
360
|
630
|
850
|
1010
|
1085
|
1068
|
970
|
787
|
535
|
254
|
19
|
0
|
25°
|
0
|
109
|
423
|
701
|
921
|
1071
|
1140
|
1124
|
1025
|
850
|
606
|
311
|
20
|
0
|
Max
|
|
412
|
875
|
1031
|
1091
|
1110
|
1140
|
1130
|
1123
|
1080
|
996
|
770
|
106
|
|
(Incl
|
|
(80°
|
(70°
|
(60°
|
(50°
|
(40°
|
(20°
|
(35°
|
(40°
|
(50°
|
(60°
|
(70°
|
(80°
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
Az)
|
|
- 75°)
|
-60°)
|
-45°)
|
-30°)
|
-15°)
|
0°)
|
+20°)
|
+35°)
|
+45°)
|
+50°)
|
+60°)
|
+75°)
|
|
Nous remarquons que le flux solaire reçu sur le plan
horizontal est le plus faible.
2-) Le 25 mars 2008 à 14h50 à
Ta = 42°C nous avons relevé les valeurs de la tension
à
vide et de la puissance du module PV présentées au
tableau 3.2:
Incl
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
20°
|
35°
|
45°
|
90°
|
- 48°
|
+48°
|
35°
|
45°
|
90°
|
Az
|
0°
|
- 90°
|
+65°
|
+90°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
- 15°
|
+30°
|
+ 50°
|
+65°
|
Voc(V)
|
17
|
17
|
17
|
17
|
17,1
|
17
|
16,7
|
14,5
|
16,8
|
16,2
|
17,8
|
17,7
|
17
|
V1(V)
|
10,9
|
10,9
|
10,8
|
10,6
|
10,6
|
9,4
|
7,6
|
1,8
|
6,6
|
4,6
|
11,6
|
11,9
|
9
|
I1(A)
|
2,7
|
2,7
|
2,68
|
2,65
|
2,6
|
2,4
|
1,87
|
0,8
|
1,6
|
1,1
|
2,9
|
3,05
|
2,2
|
P(W)
|
29,4
|
29,4
|
28,9
|
28,1
|
27,6
|
22,6
|
14,2
|
1,44
|
10,6
|
5,1
|
33,6
|
36,3
|
19,8
|
|
Tableau 3.2 : Influence de la position
d'un module PV.
Nous observons qu'à la position (45°, +50°) le
module fournit une puissance plus importante, presque similaire à celle
présentée par PVSyst 4.21.
III- 2.3) 2e essai : Détermination des
caractéristiques des modules.
Module A : essai à 10h20 à
30°C, le 1er/02/2008. Charge 60 ohms -- 1.215 W.
Caractéristique I-V module A. Courbe de puissance module
A
Intensite (mA)
|
|
Puissance (W)
|
|
Tension (V)
Tension (V)
Figure 3.3-a : Caractéristique I-V
du module A. Figure 3.3-b : Courbe de puissance du
module A.
Le rapport est le facteur de forme qui vaut f =
0,78.
Module B : essai à 11h00 à
34°C, le 1er/02/2008. Charge 60 ohms -- 1.215 W.
Caractéristique I-V module B. Courbe de puissance module
B
Puissance (W)
Intensite (mA)
Tension (V)
Tension (V)
Figure 3.4-a : Caractéristique I-V
du module B. Figure 3.4-b : Courbe de puissance du
module B.
Le rapport est le facteur de forme qui vaut f =
0,608.
Module C : essai à 12h32 à
38°C, le 1er/02/2008. Charge 60 ohms -- 1.215 W.
Caractéristique I-V module C. Courbe de puissance
module C
|
|
|
Puissance (W)
|
|
Intensite (mA)
|
|
|
Tension (V) Tension (V)
5 Figure 3.5-a :
Caractéristique I-V du module C.
|
Figure 3.5-b : Courbe de puissance du
module C.
Page 32 sur 72
|
Le rapport est le facteur de forme qui vaut f =
0,596
Module D : essai à 12h12 à
35°C. Charge 60 ohms -- 1.215 W.
Caractéristique I-V module D. Courbe de puissance
module D
Puissance (W)
Tension (V)
Tension (V)
Intensite (mA)
Figure 3.6-a : Caractéristique I-V
du module D. Figure 3.6-b : Courbe de puissance du
module D.
Le rapport est le facteur de forme qui vaut f =
0,595.
III- 2.4) 3e essai : Détermination des
caractéristiques d'un champ PV
Les essais donnant les courbes de puissance suivantes ont
été effectués le 25 mars l'an 2008 entre 13h et 14h30
à une température ambiante de 42°C sous un ciel peu
nuageux.
Figure 3.7-a : Puissance du champ PV 12V.
Figure 3.7-b : Puissance du champ PV 24V.
p 2V)
5 10 15
10 Puissnce champ
5 (24 V) 20
Figure 3.7-c : Puissance du champ PV
48V.
Les caractéristiques des modules et champ PV rejoignent
l'allure générale (confère figure 2.9 sur la
caractéristiques des modules). La puissance crête du champ de
12V est la moins élevée (145 W, contre 168W pour le champ de 24V
et 154W pour celui de 48V).
III- 2.5) 4e essai : Estimation de l'énergie
produite par un module.
1-) Nous avons introduit dans la base de
données du matériel du logiciel de simulation des
systèmes photovoltaïques PVSyst 4.21
les caractéristiques de notre matériel et des flux
solaires mensuels et température moyenne de Ngaoundéré,
nous avons obtenu les valeurs horaires du flux solaire, les températures
de cellule, le point de puissance maximale du module et la tension
correspondante. Les résultats sont présentés dans le
tableau 3.3 :
Tableau 3.3 : Résultats
d'estimation de puissance au cours du mois de février par PVSyst
4.21.
Tps
|
6h
|
7h
|
8h
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
17h
|
18h
|
19h
|
Hor
|
0
|
85
|
360
|
630
|
850
|
1010
|
1085
|
1068
|
970
|
787
|
535
|
254
|
19
|
0
|
25°
|
0
|
109
|
423
|
701
|
921
|
1071
|
1140
|
1124
|
1025
|
850
|
606
|
311
|
20
|
0
|
Max
|
0
|
412
|
875
|
1031
|
1091
|
1110
|
1140
|
1130
|
1123
|
1080
|
996
|
770
|
106
|
0
|
Ta
|
20°
|
25°
|
27°
|
29°
|
31°
|
34°
|
37°
|
39°
|
40,5°
|
38°
|
35°
|
32°
|
29°
|
26°
|
TcH
|
20°
|
27°
|
36°
|
45°
|
52°
|
59°
|
64°
|
66°
|
65°
|
57°
|
48°
|
38°
|
30°
|
26°
|
Tc25
|
20°
|
28°
|
38°
|
46°
|
54°
|
61°
|
65,5°
|
66°
|
65°
|
59°
|
49°
|
38°
|
30°
|
26°
|
TcM
|
20°
|
35°
|
49°
|
55°
|
58°
|
62°
|
65,5°
|
67°
|
68°
|
65°
|
60°
|
51°
|
32°
|
26°
|
PmpH
|
0
|
4,1
|
19,6
|
34,3
|
45,6
|
53
|
55
|
54
|
49
|
41
|
28,4
|
13,3
|
0,6
|
0
|
VmpH
|
-
|
14,3
|
15,2
|
15,7
|
15,2
|
15,1
|
15
|
14,9
|
14,7
|
15
|
15,1
|
15
|
11,5
|
-
|
VcoH
|
-
|
18
|
19,2
|
19,6
|
19,7
|
19,3
|
19,2
|
19,1
|
19
|
19,2
|
19,1
|
18,2
|
15,2
|
-
|
Pmp25
|
0
|
5,4
|
23
|
38
|
49
|
55,7
|
58
|
57
|
52
|
44,2
|
32
|
16,5
|
0,7
|
0
|
Vmp25
|
-
|
14,7
|
15,3
|
15,2
|
15,1
|
14,7
|
14,5
|
14,2
|
14,3
|
15
|
15,1
|
15,2
|
11,9
|
-
|
Vco25
|
-
|
18
|
19,5
|
19,8
|
19,7
|
19,5
|
19,2
|
19,2
|
19,1
|
19,1
|
19,2
|
19
|
15,2
|
-
|
PmpM
|
0
|
22,7
|
47,6
|
55
|
57,5
|
57,5
|
58
|
57
|
56
|
55
|
52
|
41
|
5,2
|
0
|
VmpM
|
-
|
15,6
|
15,2
|
15,2
|
15,1
|
14,7
|
14,5
|
14,3
|
14,4
|
14,2
|
14,7
|
15,1
|
14,1
|
-
|
VcoM
|
-
|
19,6
|
19,9
|
19,8
|
19,8
|
19,4
|
19,1
|
19,1
|
19,1
|
19,1
|
19,5
|
19,5
|
18
|
-
|
Du tableau 3.3 présentant nos résultats, nous avons
à l'aide d'Excel de Microsoft dressé les courbes
d'évolution de la puissance pour nos trois cas.
Heures de la journée.
Heures de la journée.
Figure 3.8-a : Evolution puissance
simulée module horizontale.
0
Figure 3.8-b : Evolution puissance
simulée module incliné à 25°
Heures de la journée.
Figure 3.8-c : Evolution puissance
simulée module suivant le soleil
2-) Du 04 au 06 février par un ciel
clair, nous avons à différentes positions relevé et
calculé les valeurs consignées dans le tableau 3.4
suivant :
Tableau 3.4 : Résultats de
mesure de puissances des modules.
Tps
|
6/i
|
7/i
|
8/i
|
9/i
|
10/i
|
11/i
|
12/i
|
13/i
|
14/i
|
15/i
|
16/i
|
17/i
|
18/i
|
19/i
|
Ta
|
22°
|
25,5°
|
28°
|
30°
|
32°
|
35°
|
37°
|
39°
|
38°
|
36°
|
33°
|
31,5°
|
27°
|
26°
|
Pmp10
|
0
|
9
|
24,5
|
33
|
36,5
|
41
|
44
|
43,6
|
37
|
34
|
26,5
|
11
|
2
|
0
|
Vmp10
|
-
|
13,6
|
14,8
|
14,5
|
15
|
14,5
|
14,4
|
14,3
|
14,5
|
14,8
|
15
|
15
|
9
|
-
|
Vco10
|
-
|
17,3
|
19,4
|
19,9
|
19,9
|
19,5
|
19,3
|
18,8
|
18,6
|
18,9
|
19
|
18,5
|
15
|
-
|
Pmp25
|
0
|
14
|
26
|
35
|
39
|
42
|
46
|
46
|
40,5
|
36
|
28
|
16
|
4
|
0
|
Vmp25
|
-
|
14
|
14,7
|
15
|
15,3
|
14,5
|
14,8
|
14,6
|
14,7
|
15
|
15,2
|
14,9
|
10
|
-
|
Vco25
|
-
|
18
|
19,7
|
20
|
20,1
|
19,8
|
19,5
|
19
|
18,7
|
19
|
19,2
|
18,9
|
17
|
-
|
Le tableau ci dessus présente à
différentes heures de la journée : la puissance maximale fournie
par le module, la tension correspondant à la puissance maximale et la
tension en circuit ouvert. Ce tableau donne la courbe d'évolution de la
puissance de nos modules dans deux cas :
Heures de la journée. Heures de la
journée.
Figure 3.9-a : Evolution de la puissance
mesurée
0
d'un module inclinée à 10°
|
Figure 3.9-b : Evolution de la
puissance mesurée d'un module inclinée à 25°
|
En faisant une estimation journalière de
l'électricité produite au mois de février dans la ville de
Ngaoundéré par une approximation du calcul de la surface
délimitée par l'axe des abscisses et la courbe de puissance (une
parabole), on obtient pour :
- Un module PV incliné à 10°
et d'azimut 0°, E = 44x12 - ?1,22 x2dx E = 528 --
[1,22 x 1/3 (63-(-6)3]; soit E = 352 Wh
en une journée.
- Un module PV incliné à 25°
et d'azimut 0°, E = 46x12 - ?1,278 x2dx E = 552 --
[1,278 x 1/3 (63-(-6)3]; soit E = 368 Wh
en une journée.
On observe qu'à une inclinaison de 25°, on produit
5% plus d'énergie qu'à 10° durant le mois de février
dans la ville de Ngaoundéré. Les courbes de puissances
estimées et mesurées ont la même allure. Les points de
puissance maximale sont presque identiques.
III- 2.6) 5e essai : Estimation des pertes dues aux boites
de dérivation.
Conditions d'essai : L'essai a
été réalisé le 14/02/2008 dans l'enceinte de
l'ENSAI - IUT entre 9h et 15h30. La température extérieure
était de 35 °C. Le ciel était clair. Le
générateur est chargé par un rhéostat de 8,5 ohms
-- 2.170 W (courant maximale 16 A).
Dans un premier temps, le générateur est
constitué des 04 modules montés en parallèle, grâce
à une boite de dérivation SRB04ES12. Nous avons à l'aide
des appareils de mesure dressé le tableau 3.5 suivant :
Tableau 3.5 : Mesures de SRB04ES 12.
Module A
|
Module B
|
Module C
|
Module D
|
Sortie
|
Pin(W)
|
Pout(W)
|
Rendement
|
17,6V-1,22A
|
16,92V-0.08A
|
17,06V-0,24A
|
16,9V-0,08A
|
16,3V- 1,6A
|
28,27
|
26,08
|
92,25%
|
17,5V-1,33A
|
15,84V-0,22A
|
16,82V-0,35A
|
16,74V-0,2A
|
16V- 2A
|
35,99
|
32,00
|
89,00%
|
17V-1,60A
|
16,5V-0,52A
|
16,92V-0,46A
|
16,6V-0,42A
|
15,4V- 2,9A
|
50,55
|
44,60
|
88,35%
|
15,94V-1,8A
|
15,44V-1,2A
|
16V-1A
|
15,7V-0,92
|
13,9V- 4,9A
|
77,67
|
68,11
|
87,73%
|
14,27V-2,1A
|
14,15V-1,85A
|
14,75V-1,7A
|
14,4V-1,51A
|
12,2V- 7,3A
|
103,0
|
89
|
86,40%
|
13,28V-2,6A
|
13,24V-2A
|
13,75V-2,1A
|
13,4V-2,2A
|
11,2V- 9A
|
123
|
101
|
81,30%
|
Ensuite les quatre modules PV sont montés en série
parallèle, grâce à une boite de dérivation SRB04ES24
avec le tableau 3.6 de mesures suivant :
0 0
Figure 3.10 : Montage de charge
de batterie.
Tableau 3.6 : Mesures de SRB04ES24.
Module A
|
Module B
|
Module C
|
Module D
|
Sortie
|
Pin(W)
|
Pout(W)
|
Rendement
|
15,03V-1,75A
|
17,12V-1,7A
|
15,78V-1,2A
|
15,96V-1,2A
|
29,7V-3A
|
93,5
|
89,1
|
95,3%
|
14,11V-2,2A
|
16,5V-2,1A
|
15,05V-1,7A
|
15,04V-1,7A
|
27,6V-4A
|
116,86
|
110,4
|
94,47%
|
12,6V-2,5A
|
14,2V-2,4A
|
13,2V-2,2A
|
13,5V-2,2A
|
24V-4,75A
|
124,32
|
114
|
91,7%
|
Enfin, à l'aide de la boite de dérivation
SRB04ES48, les quatre modules ont été montés en
série et on a obtenu le tableau 3.7 de mesures suivant :
Tableau 3.7: Mesures de SRB04ES48.
Module A
|
Module B
|
Module C
|
Module D
|
Sortie
|
Pin(W)
|
Pout(W)
|
Rendement
|
18,13V-0,91A
|
16,28V-0,91A
|
16V-0,91A
|
16,4V-0,91A
|
65V-0,91A
|
60,79
|
59,15
|
97,30%
|
17,28V- 1,5A
|
15,35V-1,5A
|
15,16V-1,5A
|
15,63V-1,5A
|
61V-1.5A
|
95,13
|
91,50
|
96,20%
|
16,55V-2A
|
14,54V-2A
|
14,36V-2A
|
14,78V-2A
|
57V- 2A
|
120,46
|
114
|
94,63%
|
14,5V-2,6A
|
13V-2,6A
|
12,73V-2,6A
|
13,29V-2,6A
|
50V-2,6A
|
139,15
|
130
|
93,42%
|
On remarque que les pertes dues à la boite de
dérivation sont croissantes en fonction de la puissance fournie par le
champ PV et leur rendement est meilleur lorsque les tensions de sortie sont
élevées.
III-3 ESSAI D'UNE BATTERIE SOLAIRE.
III-3.1) Essai : charge d'une batterie.
Pour cet essai, nous avons réalisé le montage de la
figure 3.10 comportant :
Une batterie étanche ST 19-150 ACD au plomb de
capacité 0 -- 166 Ah pour un temps de décharge de 20 heures et
C10 - 159 Ah pour un temps de décharge de 10 heures et pesant 52,5 kg
chacune. On remarque que la capacité d'une batterie est plus importante
lorsque le temps de décharge est long.
III-3.1-a) Tableau de mesures. Du 17 et
18 mars 2008. Ta= 33° à 42° C.
Tableau 3.8 : Relèves de mesures
de charge batterie.
Temps
|
VA1
(TO
|
IA
(A)
|
VB1
(TO
|
IB
(A)
|
VC1
(TO
|
IC
(A)
|
VD1
(TO
|
ID
(A)
|
VS (TO
|
V1 (TO
|
V2 (TO
|
V3 (TO
|
ICH (A)
|
.6V (TO
|
Perte (WO
|
12h05
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
-
|
11,35
|
0,0
|
-
|
-
|
12h15
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-
|
11,68
|
11,63
|
5,5
|
-
|
-
|
12h25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12,30
|
11,68
|
11,63
|
5,0
|
0,62
|
3,10
|
12h37
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12,52
|
11,75
|
11,64
|
4,5
|
0,77
|
3,47
|
12h41
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12,58
|
11,77
|
11,67
|
6,0
|
0,81
|
4,86
|
12h50
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12,65
|
11,78
|
11,69
|
6,5
|
0,87
|
5,65
|
13h02
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14,12
|
12,65
|
11,84
|
11,75
|
6,5
|
0,81
|
5,26
|
13h21
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14,10
|
12,71
|
11,94
|
11,85
|
6,4
|
0,77
|
4,93
|
13h30
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12,65
|
11,98
|
11,90
|
6,0
|
0,67
|
4,02
|
13h48
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12,70
|
12,01
|
11,92
|
6,1
|
0,69
|
4,21
|
14h07
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12,66
|
12,02
|
11,95
|
5,6
|
0,64
|
3,58
|
14h25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13,80
|
12,64
|
12,03
|
11,95
|
5,5
|
0,61
|
3,35
|
14h40
|
15,54
|
2,30
|
15,43
|
1,35
|
15,39
|
1,40
|
15,44
|
0,80
|
13,75
|
12,63
|
12,04
|
11,96
|
5,4
|
0,59
|
3,20
|
14h44
|
15,75
|
2,2
|
15,58
|
1,30
|
15,70
|
1,30
|
15,38
|
0,80
|
13,95
|
12,73
|
12,08
|
12
|
5,6
|
0,65
|
3,64
|
15h06
|
15,62
|
2,1
|
15,28
|
0,9
|
16,36
|
1,4
|
-
|
|
13,86
|
12,68
|
12,08
|
12
|
5,4
|
0,60
|
3,24
|
15h20
|
15,72
|
1,8
|
15,55
|
1,2
|
15,45
|
1,3
|
15,51
|
1,2
|
13,98
|
12,77
|
12,15
|
12,07
|
5,5
|
0,62
|
3,41
|
15h50
|
15,68
|
1,7
|
15,58
|
1,2
|
15,20
|
1,3
|
15,54
|
1,1
|
14
|
12,85
|
12,18
|
12,10
|
5,4
|
0,67
|
3,62
|
16h05
|
15,41
|
1,5
|
15,48
|
1,2
|
15,10
|
1,3
|
15,38
|
1
|
13,88
|
12,81
|
12,18
|
12,11
|
5,0
|
0,63
|
3,15
|
|
09h58
|
12,83
|
0
|
13,14
|
0
|
12,83
|
0
|
13,20
|
0
|
12,33
|
12,09
|
11,92
|
11,91
|
1,0
|
0,17
|
0,17
|
10h10
|
13,01
|
0,25
|
13,17
|
0,45
|
13,02
|
0,3
|
13,12
|
0,5
|
12,51
|
12,21
|
11,96
|
11,94
|
1,5
|
0,25
|
0,38
|
10h20
|
13,97
|
0,3
|
14,35
|
0,6
|
13,98
|
0,3
|
14,57
|
2,0
|
13,30
|
12,57
|
12,05
|
12
|
3,1
|
0,52
|
1,61
|
10h35
|
14,48
|
0,3
|
15,47
|
1,7
|
14,47
|
0,3
|
14,96
|
1,7
|
13,71
|
12,76
|
12,16
|
12,10
|
4,1
|
0,60
|
2,46
|
10h47
|
14,76
|
0,6
|
15,37
|
1,5
|
14,70
|
0,6
|
15,08
|
1,8
|
13,83
|
12,87
|
12,21
|
12,14
|
4,5
|
0,66
|
2,97
|
11h00
|
15,02
|
1
|
15,80
|
1,1
|
15,67
|
1,6
|
15,35
|
1,4
|
14,11
|
12,91
|
12,26
|
12,19
|
5
|
0,65
|
3,25
|
11h07
|
16,18
|
2,2
|
15,98
|
1
|
15,86
|
1,4
|
15,63
|
1,2
|
14,37
|
13,08
|
12,30
|
12,22
|
5,8
|
0,78
|
4,52
|
11h17
|
16,28
|
2,2
|
15,94
|
1,1
|
15,84
|
1,4
|
15,60
|
1,3
|
14,36
|
13,07
|
12,32
|
12,24
|
6
|
0,75
|
4,50
|
11h26
|
16,36
|
2,2
|
16
|
1,1
|
15,90
|
1,4
|
15,70
|
1,2
|
14,49
|
13,12
|
12,35
|
12,27
|
6
|
0,77
|
4,62
|
11h42
|
16,24
|
2,2
|
15,91
|
1,1
|
15,78
|
1,3
|
15,59
|
1,2
|
14,37
|
13,10
|
12,36
|
12,28
|
5,8
|
0,74
|
4,30
|
12h11
|
16,40
|
2,3
|
16,07
|
1,2
|
16
|
1,3
|
15,75
|
1,2
|
14,48
|
13,12
|
12,38
|
12,30
|
6
|
0,84
|
5,04
|
III-3.1-b) Pertes dues au régulateur de charge des
batteries.
Les deux dernières colonnes du tableau ci-dessus
présentent les chutes de tensions et les pertes de puissances dues au
régulateur. Ces pertes sont proportionnelles au courant de charge de la
batterie.
III-3.1-c) Comparaison des tensions.
Vs > V1 sauf en circuit ouvert où ils sont
égaux. Dès qu'un courant circule à travers le cable, on
observe une chute de tension à ses bornes de l'ordre de AV =
0,200xI.=Vs -- V1
Bien qu'elle croit avec le courant, la différence entre
les tensions V2 et V3 est assez faible.
III-3.1-d) Calcul des puissances et rendement du montage
photovoltaïque.
Le 17 mars l'an 2008 à 15h00 à Ta =
38° C.
Pchamp = (15,75x2,2)+(15,58x1,3)+(15,70x1,3)+(15,38x0,8) = 89,61
W ; Pbatterie = 12 x 5,6 = 67,2 W. Le montage a un rendement de 67,2 / 89,61=
0,75.
Le 18 mars l'an 2008 à 10h10 à Ta =
29° C.
Pchamp = (13,01x0,25)+(13,17x0,45)+(13,12x0,5)+(13,02x0,3) =
19,63W
Pbatterie = 11,94x1,5 = 17,91 W. Le montage a un rendement de
17,91 / 19,63 = 0,91.
Le 18 mars l'an 2008 à 12h10 à Ta =
35° C.
Pchamp = (16,4x2,3)+(16,07x1,2)+(16x1,3)+(15,75x1,2) = 96,71 W
Pbatterie = 12,3 x 6 = 73,8 W. Le montage a un rendement de 73,8
/ 96,71 = 0,76.
III-3.1-e) Courbes d'évolution de V3 et
ICH.
temps (min)
Tension (V)
Courant (A)
Figure 3.11-a : Evolution de la
tension de charge d'une batterie.
Figure 3.11-a : Evolution
du courant de charge d'une batterie.
temps (min)
- Le rendement d'une installation solaire photovoltaïque
est meilleur, lorsque la température ambiante est moins
élevée. (Confère section II-3.3-2 b sur l'influence de
la température sur les cellules photovoltaïques).
- Les courbes de courant et de tension de charge d'une batterie
ont l'allure des régimes classiques de recharge des batteries.
(Confère section II-6.5 sur la charge des batteries)
III-3.2) Essai : utilisation d'un moteur à courant
continu à aimants permanents. Tableau de mesure.
Heure : 11h40, Azimut : 0°, Ta = 35°C.
Tableau 3.9 : Relèves des
mesures d'un moteur à courant continu.
MODULES
|
Boite de dérivation
|
Moteur
|
Nom
|
Incl
|
Voc
|
Vcharge
|
Entrée
|
Sortie
|
Tension
|
Courant
|
A
|
15°
|
18,72
|
17,83
|
17,80
|
16,75
|
16,65
|
1,05
|
0°
|
18,72
|
17,72
|
17,70
|
16,90
|
16,80
|
1,03
|
B
|
15°
|
17,20
|
15,96
|
15,90
|
15,17
|
15,10
|
1,10
|
0°
|
17,20
|
16,10
|
16,02
|
15,28
|
15,20
|
1,07
|
C
|
20°
|
17,00
|
15,99
|
15,90
|
15,09
|
15,00
|
1,05
|
0°
|
17,00
|
15,95
|
15,85
|
15,17
|
15,10
|
1,02
|
D
|
15°
|
16,83
|
15,80
|
15,60
|
14,90
|
14,75
|
1,00
|
0°
|
16,90
|
15,90
|
14,70
|
15,07
|
14,80
|
0,93
|
BATTERIE 12 V
|
-
|
-
|
12,60
|
0,90
|
- Lorsqu'il était alimenté par un
module, le moteur avait une tension élevée, appelait un plus
grand courant et tournait à une grande vitesse.
- Lorsqu'il était alimenté par une
batterie de 12V, le moteur fonctionne à des valeurs inférieures
de tension et de courant. En plus sa vitesse de rotation observée
était moins rapide.
III- 4 ESSAI D'UN ONDULEUR DE TENSION.
L'onduleur de notre essai, de caractéristique GP 12-300 a
une puissance de 300 W et convertit 12VDC en 230VAC.
Figure 3.12 : Montage de
l'utilisation d'une charge à courant alternatif.
III- 4.1-a) Tableau de mesures. Du 13/03/2008.
Tableau 3.10 : Relèves des mesures
de l'utilisation d'un onduleur.
Temps
|
V1
|
V2
|
I1 (A)
|
PDC
|
V3
|
V4
|
I2 (A)
|
PAC
|
|
9h30
|
12,72
|
12,70
|
0,44
|
5,58
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0%
|
9h31
|
12,68
|
12,53
|
1,00
|
12,53
|
230
|
230
|
0,02
|
4,60
|
36,7%
|
9h40
|
12,60
|
12,15
|
4,50
|
54,67
|
230
|
230
|
--
|
-
|
-
|
9h50
|
12,48
|
11,9
|
6,00
|
71,40
|
230
|
230
|
0,23
|
52,90
|
74,1%
|
10h00
|
12,46
|
11,82
|
6,20
|
73,28
|
230
|
230
|
0,24
|
55,20
|
75,3%
|
10h15
|
12,45
|
11,75
|
6,70
|
78,72
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,9%
|
10h30
|
12,44
|
11,75
|
6,70
|
78,72
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,9%
|
10h45
|
12,44
|
11,75
|
6,65
|
78,14
|
230
|
230
|
0,25
|
57,50
|
73,6%
|
11h00
|
12,42
|
11,73
|
6,70
|
78,60
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
76,1%
|
11h25
|
12,40
|
11,70
|
6,70
|
78,40
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
76,3%
|
11h45
|
12,39
|
11,65
|
6,80
|
79,22
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,5%
|
12h00
|
12,35
|
11,64
|
6,80
|
79,15
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,6%
|
12h20
|
12,35
|
11,61
|
6,80
|
78,95
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,7%
|
12h30
|
12,33
|
11,60
|
6,83
|
79,23
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,5%
|
12h45
|
12,32
|
11,59
|
6,82
|
79,04
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,7%
|
13h00
|
12,30
|
11,57
|
6,90
|
79,83
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
74,9%
|
13h15
|
12,30
|
11,58
|
6,90
|
79,90
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
74,8%
|
13h50
|
12,27
|
11,58
|
6,90
|
79,90
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
74,8%
|
14h10
|
12,26
|
11,50
|
6,90
|
79,35
|
230
|
230
|
0,24
|
55,20
|
69,6%
|
14h30
|
12,22
|
11,48
|
6,70
|
76,91
|
230
|
230
|
0,23
|
52,90
|
68,8%
|
14h45
|
12,21
|
11,45
|
6,94
|
79,46
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
75,3%
|
15h10
|
12,20
|
11,44
|
6,80
|
77,80
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
76,9%
|
15h30
|
12,17
|
11,43
|
6,80
|
77,73
|
230
|
230
|
0,26
|
59,80
|
76,9%
|
16h00
|
12,15
|
11,40
|
6,80
|
77,72
|
230
|
230
|
0,27
|
62,10
|
80,1%
|
16h15
|
12,12
|
11,34
|
7,00
|
79,38
|
230
|
230
|
0,27
|
62,10
|
78,2%
|
16h30
|
12,10
|
11,33
|
7,00
|
79,31
|
230
|
230
|
0,27
|
62,10
|
78,3%
|
Départ compteur : 276,83kWh Arrivée compteur :
277,36kWh
|
Energie consommée : 530 Wh
|
Fin de la manipulation du 13 mars l'an 2008
|
III- 4.1-b) 8LMER IdRDWaliKIdeI)1 et de I1.
Courant (A)
Tension (V)
|
|
|
|
Temps (min)
|
0
|
|
Figure 3.13-a : Evolution de
la tension de la batterie en décharge.
Figure 3.13-b : Evolution
du courant de la
batterie en
décharge.
Temps (min)
OBSERVATION : En dehors de l'instant où la
batterie se met à débiter du courant avec une chute de tension de
0,2 volt, on observe une chute de tension aux bornes de la batterie de 0,4 volt
après sept (7) heures de fonctionnement : la batterie débite du
courant à tension presque constante.
III- 4.2-a) Tableau de mesures. Du 14/03/2008.
Tableau 3.11 : Relèves des mesures
de décharge batteries.
Temps
|
V1
|
V2
|
I1
|
PDC
|
V3
|
V4
|
I2
|
PAC
|
|
09h27
|
12,30
|
12,27
|
0,45
|
5,52
|
230
|
230
|
0
|
0
|
0%
|
09h30
|
12,05
|
11,05
|
14,36
|
158,68
|
230
|
229
|
0,60
|
138,0
|
87,0%
|
09h40
|
12,00
|
11,00
|
14,60
|
160,60
|
230
|
229
|
0,60
|
138,0
|
86,0%
|
09h43
|
12,00
|
10,90
|
15,53
|
169,30
|
230
|
228
|
0,64
|
147,2
|
86,8%
|
09h47
|
11,99
|
10,84
|
16,10
|
174,52
|
230
|
226
|
0,66
|
151,8
|
86,9%
|
09h50
|
11,95
|
10,75
|
16,60
|
178,45
|
230
|
225
|
0,68
|
156,4
|
87,7%
|
09h55
|
11,93
|
10,60
|
17,05
|
180,73
|
230
|
224
|
0,70
|
161,0
|
89,1%
|
L'onduleur cesse de convertir : V2 = 10,6V proche de 10,5V
tension de coupure basse de l'onduleur.
|
III- 4.2-b) 8LoXrEes PERDWILXWPdEP91 et de
I1.
temps (min)
temps (min)
Courant (A)
Tension (V)
Figure 3.14-a : Evolution de
la tension de la batterie en décharge.
Figure 3.13-b : Evolution
du courant de la
batterie en
décharge.
OBSERVATION : La chute de tension aux bornes de la
batterie est de 0,2 volts au bout seulement de 30 minutes de fonctionnement. La
batterie débite du courant à tension presque constante.
Les câbles de connexion qui permettaient la lecture du
courant coté continu ont eu un effet néfaste lors de notre essai
: ils occasionnaient une chute de tension importante (plus d'un volt) qui
entraîne une coupure de protection tension basse de l'onduleur, plus
tôt.
III- 4.3-a) Tableau de mesures. Du
14/03/2008, après retrait des câbles prolongateurs permettant la
mesure du courant coté courant continu.
Tableau 3.12 : Relèves des
mesures de décharge batterie.
Temps
|
V1
|
V2
|
I1
|
PDC
|
V3
|
V4
|
I2
|
PAC
|
|
10h10
|
12,25
|
12,25
|
-
|
-
|
0
|
0
|
0
|
0
|
-
|
10h12
|
12,25
|
12,24
|
-
|
-
|
230
|
230
|
0
|
0
|
-
|
10h15
|
11,95
|
11,75
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,60
|
138,0
|
-
|
10h18
|
11,90
|
11,60
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,60
|
138,0
|
-
|
10h20
|
11,89
|
11,48
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,62
|
142,6
|
-
|
10h25
|
11,87
|
11,47
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,62
|
142,6
|
-
|
10h30
|
11,86
|
11,45
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,62
|
142,6
|
-
|
10h40
|
11,83
|
11,42
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,62
|
142,6
|
-
|
10h50
|
11,80
|
11,38
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,62
|
142,6
|
_-
|
11h00
|
11,77
|
11,35
|
-
|
-
|
230
|
229
|
0,62
|
142,6
|
_-
|
11h10
|
11,76
|
11,33
|
-
|
-
|
230
|
228
|
0,64
|
147,2
|
_-
|
11h20
|
11,73
|
11,30
|
-
|
-
|
230
|
228
|
0,64
|
147,2
|
_-
|
11h30
|
11,70
|
11,26
|
-
|
-
|
230
|
228
|
0,64
|
147,2
|
_-
|
11h40
|
11,67
|
11,25
|
-
|
-
|
230
|
228
|
0,64
|
147,2
|
-
|
11h50
|
11,65
|
11,23
|
-
|
-
|
230
|
226
|
0,66
|
151,8
|
-
|
12h00
|
11,63
|
11,18
|
-
|
-
|
230
|
226
|
0,66
|
151,8
|
-
|
12h10
|
11,60
|
11,15
|
-
|
-
|
230
|
226
|
0,66
|
151,8
|
-
|
12h20
|
11,56
|
11,10
|
-
|
-
|
230
|
226
|
0,66
|
151,8
|
-
|
Départ compteur : 277,36kWh Arrivée compteur :
277,66kWh
|
Energie consommée : 300 Wh
|
III- 4.3-b) 8LIWILER DdAMlWINCDdID 1.
Figure 3.15 : Evolution de
la tension de la
batterie en
décharge.
Tension (V)
temps (min)
OBSERVATION : La chute de tension aux bornes de la
batterie, de 0,4 volt en 130 minutes de fonctionnement, est plus rapide lorsque
l'appel de courant est important.
III-4.3-c) Courbe de rendement de l'onduleur.
Rendement
|
|
Figure 3.16 : Rendement
de l'onduleur.
|
Courant débité par la batterie
(A).
III- 4.4 Détermination du rendement d'une batterie
solaire.
Les rendements de l'énergie et la capacité
restituées par la batterie avant d'atteindre sa tension basse
d'utilisation sont comparés ci dessous :
Tableau 3.13 : Rendements d'une
batterie.
|
Manip 1
|
Manip 2
|
Manip 3
|
Total
|
disponible
|
|
Capacité
|
7A x 7h
|
15,5A x 2,5h
|
15,6 A x 3 h
|
135 Ah
|
150 Ah
|
0,90
|
Energie
|
530 Wh
|
300 Wh
|
420 Wh
|
1.250 Wh
|
150Ah x 12V
|
0,694
|
Le rendement ampérique est meilleur que le rendement
énergétique (Confère section II-6.6 sur les rendements
d'une batterie);
Le rendement ampérique est peu influencé par le
courant de décharge de la batterie, pourtant le rendement
énergétique en est fortement influencé : à
capacité presque égale, l'énergie débitée
mesurée est moins important lorsque le courant de décharge est
important.
COMMENTAIRES : La chute de tension aux bornes de la
batterie est d'autant plus rapide
5 10 15 20
que le courant débité est important.
L'onduleur convertit l'énergie avec un meilleur rendement
lorsque la charge en sortie appelle un grand courant : il est de 78% à
7ampères et vaut 90% à 17 ampères.
On remarque lors de cet essai que l'énergie fournie par la
batterie est plus importante lorsque l'appel de courant est réduit.
III- 5) Essai : influence des câbles.
III-5.1 Câbles reliant les modules à la boite
de dérivation.
Les câbles que nous utilisons ont une section de 2,5
mm2 et une longueur de 5 mètres
Figure 3.17 : Montage pour pertes dues
aux câbles.
A différents instants lors de la charge d'une batterie,
nous avons effectué des mesures : - Tableau de mesures
:
Tableau 3.14 : Relèves des mesures
des pertes dues aux câbles.
VA1
|
VB1
|
VC1
|
VD1
|
IA
|
IB
|
IC
|
ID
|
VA2
|
VB2
|
V
|
VD2
|
LVA
|
LVB
|
LVC
|
LVD
|
15,57
|
15,49
|
15,39
|
15,46
|
2,3
|
1,35
|
1,4
|
0,8
|
15,42
|
15,40
|
15,32
|
15,40
|
0,15
|
0,09
|
0,09
|
0,06
|
15,75
|
15,58
|
15,71
|
15,38
|
2,2
|
1,3
|
1,3
|
0,8
|
15,60
|
15,50
|
15,63
|
15,31
|
0,15
|
0,08
|
0,08
|
0,07
|
15,64
|
15,28
|
15,70
|
15,28
|
2,1
|
0,9
|
1,4
|
|
15,53
|
15,23
|
15,61
|
-
|
0,12
|
0,05
|
0,09
|
-
|
15,69
|
15,55
|
15,45
|
15,51
|
1,8
|
1,2
|
1,3
|
1,1
|
15,60
|
15,46
|
15,38
|
15,40
|
0,09
|
0,09
|
0,08
|
0,10
|
On n'observe aucun instant où la chute de tension
occasionnée entre le module PV et
A
la boite de dérivation n'est nulle. Elle croit avec
l'augmentation du courant dans le cable.
VA2
-
III-5.2 Câbles reliant la boite de dérivation
au régulateur de charge -
VB1 VB2
Du régulateur de charge aux batteries.
N
?c aci N) cp -, _
Ce câble est une canalisation de 26 mètres, soit 52
mètres de fil de section 2x 2,5 mm2
+ IC
A
ayant une résistance de 200 mOhm à Ta = 28°C.
A différents instants pendant la charge d'une batterie nous avons
effectué les mesures suivantes :
|
Figure 3.18 : Montage pour pertes dues
aux câbles.
|
- Tableau de mesures :
Tableau 3.15 : Relèves des
mesures des pertes dues aux câbles.
I\3 I
VS
|
V1
|
V2
|
V3
|
ICH
|
LVcable
|
LV2
|
Perte (W)
|
-
|
-
|
-
|
11,35
|
0,0
|
-
|
|
-
|
-
|
-
|
11,68
|
11,63
|
5,5
|
-
|
0,05
|
-
|
-
|
12,30
|
11,68
|
11,65
|
5,0
|
-
|
0,03
|
-
|
-
|
12,52
|
11,75
|
11,64
|
4,5
|
-
|
0,11
|
-
|
-
|
12,58
|
11,77
|
11,67
|
6,0
|
-
|
0,10
|
-
|
-
|
12,65
|
11,78
|
11,69
|
6,5
|
-
|
0,09
|
-
|
14,12
|
12,65
|
11,84
|
11,75
|
6,5
|
1,47
|
0,09
|
9,55
|
14,10
|
12,71
|
11,94
|
11,85
|
6,4
|
1,39
|
0,09
|
8,90
|
-
|
12,65
|
11,98
|
11,90
|
6,0
|
-
|
0,08
|
-
|
-
|
12,70
|
12,01
|
11,92
|
6,1
|
-
|
0,09
|
-
|
-
|
12,66
|
12,02
|
11,95
|
5,6
|
-
|
0,07
|
-
|
13,80
|
12,64
|
12,03
|
11,95
|
5,5
|
1,16
|
0,08
|
6,38
|
13,75
|
12,63
|
12,04
|
11,96
|
5,4
|
1,12
|
0,08
|
6,05
|
13,95
|
12,73
|
12,08
|
12,00
|
5,6
|
1,22
|
0,08
|
6,83
|
13,86
|
12,68
|
12,08
|
12,00
|
5,4
|
1,18
|
0,08
|
6,37
|
13,98
|
12,77
|
12,15
|
12,07
|
5,5
|
1,21
|
0,08
|
6,65
|
14,00
|
12,85
|
12,18
|
12,10
|
5,4
|
1,15
|
0,08
|
6,21
|
13,88
|
12,81
|
12,18
|
12,11
|
5,0
|
1,07
|
0,07
|
5,35
|
|
12,33
|
12,09
|
11,92
|
11,91
|
1,0
|
0,24
|
0,01
|
0,24
|
12,51
|
12,21
|
11,96
|
11,94
|
1,5
|
0,30
|
0,02
|
0,45
|
13,30
|
12,57
|
12,05
|
12,00
|
3,1
|
0,73
|
0,05
|
2,26
|
13,71
|
12,76
|
12,16
|
12,10
|
4,1
|
0,95
|
0,06
|
3,90
|
13,83
|
12,87
|
12,21
|
12,14
|
4,5
|
0,96
|
0,07
|
4,32
|
14,11
|
12,91
|
12,26
|
12,19
|
5,0
|
1,20
|
0,07
|
6,00
|
14,37
|
13,08
|
12,30
|
12,22
|
5,8
|
1,29
|
0,08
|
7,50
|
14,36
|
13,07
|
12,32
|
12,24
|
6,0
|
1,29
|
0,08
|
7,74
|
14,49
A
|
13,12 +
|
12,35
|
12,27
|
6,0
|
1,37
|
0,08
|
8,22
|
14,37
|
13,10
|
12,36
|
12,28
|
5,8
|
1,27
|
0,08
|
7,36
|
14,48
|
V1
13,12
|
12,38
|
12,30
|
6,0
|
1,36
|
0,08
|
8,16
|
OBSERVATIONS :
La chute de tension dans le cable atteint plus d'un volt lorsque
le courant est élevé.
- +
Le câble reliant le régulateur aux batteries ayant
une section de 4mm2 et faisant un demimètre de canalisation,
les chutes de tensions mesurées sont toujours en dessous de 0,1 volt.
La dernière colonne représente la perte de
puissance occasionnée par le câble reliant la boite de
dérivation au régulateur de charge, et est proportionnelle
à la chute de tension.
Lors de la charge d'une batterie, plus la chute de tension due
au cable élève la tension de fonctionnement des modules PV. Cette
élévation de tension réduit le courant
débité (voir caractéristique I-V des modules PV)
ainsi que la puissance fournie par le module PV (voir tableau 4.3 sur le
modèle de production de l'énergie).
CHAPITRE IV : PRINCIPAUX RESULTATS.
IV- 1) Implantation des modules photovoltaïques
à Ngaoundéré.
La ville de Ngaoundéré repérée sur
une mappemonde s'étend entre le 7e au 8e
degré latitude Nord et le 13e au 14e degré
longitude Est. Etant au dessus de l'équateur, elle se trouve dans
l'hémisphère Nord. Les modules PV utilisés à
Ngaoundéré devront être orientés plein Sud, le Sud
vrai, qu'on détermine à l'aide d'une boussole en tenant compte de
la déclinaison de la terre par rapport au Nord magnétique
(indiquée par la boussole) de la journée dont la valeur en
degrés, est donnée par l'équation de Cooper [6] :
Où n est le numéro du jour de l'année
(c.-à-d. n =1 pour le 1er janvier, n = 32
pour le 1er février, etc.). La
déclinaison varie entre -23,45° le 21 décembre et
+23,45° le 21 juin et vaut 0° le 21 mars et le 20 septembre.
Angle dededinaison (en °)
Numéro du jour de l'année
Figure 4.1 : Déclinaison
magnétique de la terre.
Les simulations effectuées avec le logiciel
PVSyst 4.21 donne 20° d'inclinaison à
l'azimut 0° comme position fixe de captage optimal en une journée
du mois de février. Nous avons constaté après nos essais
et mesures que cette position est 25° d'inclinaison à l'azimut
0°. Le tableau suivant présente pour les autres mois de
l'année les positions fixes de captage optimal
eclinason de a terre par rapport au Nord magnétique en
2008
dans la ville de Ngaoundéré :
Tableau 4.1 : Positions fixes de captage
optimal au cours de l'année à Ngaoundéré.
|
Jan
|
Fév.
|
Mars
|
Avr
|
Mai
|
Jun
|
Jul.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Incl
|
35°
|
20° -
|
17° -
|
15° -
|
4° -
|
3° -
|
2°
|
5°
|
7°
|
22°
|
34°
|
40°
|
TP
|
|
25°
|
25°
|
10°
|
5°
|
0°
|
0°
|
|
|
|
|
|
Az
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
0°
|
Et au mois de février les positions auxquelles au cours
d'une journée on a le captage optimal, obtenues par simulation avec le
logiciel PVSyst 4.21 et que nous avons vérifiées sont celles
présentées dans le tableau suivant :
Tableau 4.2 : Positions de captage
optimal au cours d'une journée du mois de février.
Tps
|
7h
|
8h
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
17h
|
18h
|
19h
|
Incl
|
80°
|
70°
|
60°
|
50°
|
40°
|
20°
|
35°
|
40°
|
50°
|
60°
|
70°
|
80°
|
-
|
TP
|
|
|
50°
|
45°
|
35°
|
25°
|
30°
|
36°
|
45°
|
65°
|
|
|
|
Az
|
-75°
|
-60°
|
-45°
|
-30°
|
-15°
|
0°
|
+ 20°
|
+35°
|
+45°
|
+50°
|
+60°
|
+ 75°
|
--
|
TP
|
|
|
-50
|
- 35°
|
-10°
|
0°
|
+25°
|
+30°
|
+50°
|
+50
|
|
|
|
IV-2) Modèle de production de
l'électricité par un module PV à
Ngaoundéré.
Nous proposons une modélisation de la production de
l'électricité durant une journée du mois de février
au site de l'ENSAI - IUT de l'université de Ngaoundéré
d'un module photovoltaïque à l'inclinaison optimale (25°) et
azimut 0° comme suit :
Figure 4.2 : Modèle de puissance
d'un module PV.
Tableau 4.3: Modèle de
production moyenne d'un module PV à 25° en une journée du
mois de février.
|
7h
|
8h
|
9h
|
10h
|
11h
|
12h
|
13h
|
14h
|
15h
|
16h
|
17h
|
18h
|
Pmp(W)
|
14
|
26
|
35
|
39
|
42
|
46
|
46
|
40,5
|
36
|
28
|
16
|
4
|
Vmp(V)
|
14
|
14,7
|
15
|
15,3
|
14,7
|
14,8
|
14,6
|
14,7
|
15
|
15,2
|
14,9
|
10
|
Voc(V)
|
18
|
19,7
|
20
|
20,1
|
19,8
|
19,5
|
19
|
18,7
|
19
|
19,2
|
18,9
|
17
|
K1(W/V)
|
+1
|
+1,8
|
+2,4
|
+2,6
|
+2,9
|
+3,1
|
+3,15
|
+2,8
|
+2,4
|
+1,9
|
+ 1,1
|
+ 0,4
|
K2(W/V)
|
-3,5
|
-5,2
|
-- 7
|
-- 8,2
|
-8,24
|
-9,8
|
-10,5
|
-10
|
-9
|
- 7
|
- 4
|
-0,6
|
Rcharge entrée
|
14
|
8,31
|
6,43
|
6
|
5,15
|
4,76
|
4,63
|
5,33
|
6,25
|
8,25
|
13,87
|
25
|
Où K1 et K2 représentent la quantité
d'énergie non exploitée par volt lorsque le module PV ne se
trouve à sa tension Vmp correspondant à la production de
puissance maximale.
REMARQUES : A aucun moment la valeur de la tension
Vmp à laquelle le module produit le maximum de sa puissance
n'est celle spécifiée par le fabricant : 17,3V.
A chaque moment, un module PV est caractérisé
par un point (Vmp - Imp) où l'on peut extraire le
maximum de sa puissance. Toute charge dont la caractéristique ne
rencontre pas exactement ce point maximum oblige le module à fonctionner
de sorte qu'il ne fournisse pas la puissance maximale. La dernière ligne
du tableau 4.3 donne la valeur résistive de la charge d'entrée
à laquelle le module se trouve au point (Vmp - Imp) ; des
charges importantes peuvent être utilisées de 9h à 16h.
IV-3) Choix d'un module PV. [17]
Pour choisir un module photovoltaïque, on tiendra compte
non seulement de la puissance nominale exprimée en watt crête
(Wc), et aussi des points suivants:
- De la température nominale d'utilisation des
cellules (NOCT : Nominal Operating Cell Température) indique la
température de surface du module dans les conditions d'essai
normalisées suivantes: 800 W/m2, rayonnement solaire de type
AM 1,5 ; vitesse du vent 1 m/s, température ambiante 20 °C.
- Le module PV doit être certifié selon la
norme IEC 61215 pour les modules cristallins ou
IEC 61646 pour les modules à couche mince ; et
sur le plan de la sécurité, satisfaire aux exigences de la classe
de protection II (SKL II).
IV-4) Dimensionnement des câbles et fusibles pour
une exploitation optimale de l'électricité solaire à
Ngaoundéré.
IV- 4.1) Raisons du calcul de la section des câbles
et fusibles.
Prenons comme élément de comparaison
l'éclairage d'une douche située à vingt-cinq mètres
des habitations principales par une ampoule de 20 watts. Pour une canalisation
électrique de vingt cinq mètres, on a cinquante mètres de
longueur de fil. Si la section est de 1,5 mm2, le cable aura une
résistance totale de 15,15x50/1.000 soit 0,76i
1-) Avec une source alternative conventionnelle de 220V,
l'intensité de courant est 20 W/220 V, soit 91 mA et vaut lors d'un
court circuit 220V / 0,76Ù soit 289 A ; même un fusible de 16A
fondrait, protégeant ainsi l'installation.
2-) Par contre une source continue de 12 V (batterie solaire)
débitera 20W / 12V, donc 1,67 A. Lors d'un court circuit le courant
débité vaudra 12V/0,76Ù, soit 15,78 A : donc un fusible de
16 A ne sera d'aucune utilité.
On peut aussi relever dans ce second cas de figure, que la
section du câble (1,5 mm2) de résistance 0,76Ù
occasionnera une chute de tension de 0,76Ù x 1,67A = 1,27 V
représentant 1,27x100/12 = 10,57% de chute de tension :
supérieure à la tolérance admissible (3%) prescrit par
Electricité de France (EDF); et une perte joule de 1,27V x 1,67 A= 2,12
watts.
Considérant un câble de 6 mm2, pour
les cas de figures sus analysés, on aura résistance du cable 3,85
x 50/1.000 soit 0,20 Ù. En fonctionnement normal, l'appel en courant
sera pratiquement le même que pour un câble de 1,5 mm2.
Mais lors d'un court circuit, la source alternative débitera 220V / 0,20
Ù = 1.100 A et la source continue 12V / 0,20 Ù = 60 A : qui peut
alors justifier l'emploi dans chaque cas d'un fusible de méme taille.
Notons enfin que la chute de tension devient 0,20 Ù x
1,67 A = 0,33 V représentant 0,33 x 100/12 = 2,78% admissible. Et des
pertes joules de 0,33V x 1,67 A = 0,55 watt.
Tableau 4.4 : Influence des sections
en électricité PV et conventionnelle.
Section
|
Source
|
Inominal
|
Icourt circuit
|
Fusible
|
LU
|
Perte (W)
|
1,5 mm2
|
220 V AC
|
0,091 A
|
289 A
|
16 A
|
0,032%
|
0,0063
|
12 V DC
|
1,67 A
|
15,78 A
|
16A
|
10,6%
|
2,12
|
6 mm2
|
220 V AC
|
0,091 A
|
1.100A
|
16 A
|
0,008%
|
0,0016
|
12 V DC
|
1,67 A
|
60 A
|
16 A
|
2,78%
|
0,55
|
IV-4.2) Dimensionnement de la section des câbles.
Lors des essais d'un générateur
photovoltaïque que la tension Vmp à laquelle on extrait
d'un module le maximum de sa puissance au cours d'une journée variait de
14 à 15 V.
Lors des essais sur l'influence des cables, que les chutes de
tension occasionnées par les câbles élevaient la tension de
fonctionnement des modules à des valeurs comprises entre 16 et 17 V : ce
qui réduit le rendement des modules PV.
EDF (Electricité de France) donne une
norme en installation photovoltaïque selon laquelle : la section et la
longueur du câble doivent être calculées de sorte que la
chute maximale de tension entre les modules photovoltaïques et la batterie
soit environ 3% de la tension nominale lors du fonctionnement de l'installation
[12]. Soient 0,36V pour Un=12V,
- La distance ou longueur de fil :
|
|
|
(équation 4.3)
|
|
- L'intensité de courant à transporter :
|
|
|
(équation 4.4)
|
|
- Le pourcentage de la chute de tension :
|
|
|
(équation 4.5)
|
|
- La tension nominale du module PV :
|
|
(équation 4.6)
|
0,72 pour Un = 24V et 1,44 V pour Un = 48V.
S S x L
L'équivalence entre la résistance du câble
recommandée et effective
1 1
, nous a conduit à dimensionner la section du câble
par la formule :
(équation 4.1)
Où S est la section du câble
(en m2) ; la résistivité du matériau
employé (voir annexe 4) ; L, longueur du
I 2
S S x
1
fil utilisé (en metre) qui vaut 2 fois la distance
sur laquelle on veut transporter l'énergie ; I
l'intensité de courant maximale à transporter (en A),
k la chute de tension tolérable (en % de Un)
; Un la tension nominale des modules PV.
Pour certaines applications dans la ville de
Ngaoundéré dont la tension est inférieure au
Vmp) des modules, on peut admettre des chutes de tension en ligne
qui additionnées à cette tension amènera le module
à fonctionner au Vmp. Par contre pour la charge des batteries au
k
S S x
plomb qui se termine à 14,5V, les chutes de tension sont
intolérables. Ainsi la section de câble qu'il aurait fallu (en
considérant la boite de dérivation et le régulateur
idéal) sera :
et vaut S = 30,1x10-6m2
pour une canalisation en cuivre de 25 mètres à 20°C avec une
chute de tension tolérée à 3%.
IV-4.3) Paramètres influençant le
dimensionnement des câbles.
Les principaux paramètres influençant le
dimensionnement des câbles pour une application photovoltaïque sont
regroupés dans l'équation 4.1 et sont :
- La nature du matériau : (équation
4.2)
Inclinaison : 5° mai, juin, juillet,
août.
IV -5) Utilisation des batteries et onduleurs.
Une batterie solaire a un bon rendement
énergétique lorsque la charge à sa sortie fait un appel de
courant qui une fraction infime de sa capacité. Une utilisation
économique d'une batterie solaire devrait être faite de sorte que
le courant appelé prévoit un temps de décharge d'au moins
20 heures.
La puissance de la charge à la sortie d'un onduleur de
tension doit être sensiblement (tout en restant inférieure)
à la puissance nominale de cet onduleur. Afin que ce dernier convertisse
avec le meilleur rendement l'énergie électrique continu des
batteries en énergie à courant alternatif.
IV-6) Conception de supports de modules PV à
Ngaoundéré.
Le tableau 4.1, présentant les positions de captage
optimal du rayonnement solaire par mois au cours d'une année dans la
ville de Ngaoundéré, nous a conduit à concevoir un
modèle de support à multiples positions de captage. Ce
modèle de support de modules PV permettra chaque mois d'optimiser le
captage du rayonnement solaire, donc la production de l'énergie
électrique solaire.
Sud
Nord
Module PV
Inclinaison : 35° novembre,
décembre, janvier
|
Inclinaison : 25° février, mars et
octobre.
Inclinaison : 10° avril et septembre.
Figure 4.3 : Support à positions
multiples de modules PV pour la ville de Ngaoundéré.
CHAPITRE V : DIMENSIONNEMENT DE L'INSTALLATION
SOLAIRE
PHOTOVOLTAÏQUE.
Une installation photovoltaïque solaire peut être :
- Raccordé ou pas à un réseau
électrique, on parle d'installation «
connectée au réseau » et « non connectée au
réseau » ou hors réseau, autonome ou en site
isolé.
- Avec ou sans appoint, l'appoint
correspond à un dispositif qui permet de compléter l'apport en
puissance et en énergie électrique du générateur PV
lorsque ce dernier n'en fournit pas suffisamment. Eg : Un
groupe électrogène.
- Avec ou sans stockage, le stockage
correspond à la conservation de l'énergie produite par le
générateur PV pour une utilisation ultérieure.
Le dimensionnement est l'art de calculer la puissance des
modules solaires à mettre en place pour effectuer une tâche
précise en un lieu, de calculer la capacité des batteries
à mettre en place et des caractéristiques des convertisseurs
à utiliser pour satisfaire les besoins en énergie
électrique.
Le taux de couverture solaire est une donnée
d'appréciation des installations solaires, elle représente la
probabilité que l'installation ne puisse pas assurer l'alimentation
électrique et est aussi appelée probabilité de panne
électrique (LOLP - Loss of Load Probability). On distingue
ainsi les installations critiques et non critiques : [10]
- Une installation critique devra avoir un taux de
disponibilité de ses besoins énergétiques supérieur
à 99 %. C'est à dire avoir une probabilité d'être
alimenté plus de 99 % du temps. Eg : Une borne
d'appel d'urgence.
- Une installation non critique tolérera un taux
de disponibilité de 90 à 95 %.
V-1) Dimensionnement manuel de la société
NOVA DIFFUSION.
Le dimensionnement d'une installation solaire autonome avec
stockage et sans appoint d'énergie se fait en quatre grandes
étapes : [3]
1- Estimation des besoins
énergétiques.
L'énergie à produire à la
société NOVA DIFFUSION selon ses besoins présentés
au tableau 1.3 est 20.640 Wh/jour.
2- Estimation de l'ensoleilement.
Pour être certain de disposer d'énergie en toute
saison, les calculs sont faits dans les conditions d'ensoleillement les moins
favorables de la période d'utilisation. En observant le tableau
d'ensoleillement de la ville de Ngaoundéré (tableau 2.3), les
conditions défavorables vont de juillet à septembre et
l'ensoleillement minimal vaut 4,66 kWh/m2.
3- Estimation de la capacité de
stockage.
Les batteries à usage solaire à
électrolyte AGM autorisent une décharge maximale de 80% : une
batterie de 100 Ah fournit une capacité maximale de 80 Ah. Pour une
autonomie de deux (02) jours, la batterie de 12V à installer et ayant un
rendement de 0,75 aura une capacité de C = (2x20.640)/(12x
0,8x0,75) soit C = 5.733 Ah .
4- Estimation du champ photovoltaïque
requis.
Les pertes sont inhérentes à tout processus de
conversion d'énergie. Les systèmes photovoltaïques doivent
fournir toute l'énergie y compris celle qui est perdue. Ces pertes ont
plusieurs origines :
- Pertes par accumulation de poussière sur les modules
;
- Pertes dues à l'échauffement et à la
variation de l'éclairement des modules ;
- Pertes (chutes de tension) dans le câblage et les
équipements de conditionnement de l'énergie (boite de
dérivation, régulateur).
- Pertes dues aux batteries.
Lors de nos essais, le rapport d'énergie effectivement
utilisée par rapport à celle produite par le champ PV
était de l'ordre de 0,78 ;
Le champ requis a une puissance P = 20.640/[4,66 x (1 -
0,22)] soit 5.537 Wc ou 93 modules de 60 Wc (modèle
H750 de Helios Technology) de configuration série parallèle 1
x 9 3.
V-2) Optimisation du dimensionnement de la
société NOVA DIFFUSION.
Le générateur photovoltaïque
déterminé manuellement : 12 V/ 5.733 Ah/ 5,54 kWc/ 61
m2 n'est qu'un pré dimensionnement, il sera
réévalué en tenant compte en plus du facteur coût
des composants, des paramètres tels :
- degré d'autonomie moindre afin de diminuer la
capacité des batteries ;
- diminution du générateur en utilisant un
système d'appoint lors des périodes de faible ensoleillement ;
- contrainte du taux de couverture solaire ;
Et surtout de la contrainte à faire fonctionner le
générateur PV sur le point où il délivre le maximum
de sa puissance à chaque instant.
Compte tenu de la complexité de prévision des
conditions météorologiques et des performances des composants de
l'installation solaire PV, des méthodes informatiques ont
été mises au point : ces méthodes de dimensionnement
fournissent directement une installation optimisée, c'est-à-dire
la plus petite installation en modules et en batteries qui répond aux
exigences du taux de couverture solaire voulu et à la profondeur de
décharge maximale admissible par les batteries et respectant le
fonctionnement des éventuels onduleurs du générateur
photovoltaïque. [15] On peut citer des logiciels comme PVSyst,
PVDésign, etc.
V-2.1) Optimisation du dimensionnement sur toute
l'année.
L'optimisation du dimensionnement de l'installation de la
société NOVA DIFFUSION a été effectuée avec
le logiciel de dimensionnement de systèmes et d'installations solaires
photovoltaïque PVSyst 4.21
Le générateur optimisé sur toute
l'année, incliné de 11° a les caractéristiques
suivantes : 12V/ 3.750 Ah / 5.160 Wc/ 50,5
m2.
V-2.2) Optimisation du dimensionnement durant la
période la plus ensoleillée (novembre, décembre, janvier,
février, mars).
Le générateur optimisé sur les mois les
plus ensoleillés, incliné de 30° a les
caractéristiques suivantes : 12V/ 2.250 Ah / 4.320 Wc/ 42,3
m2. Il ne fournit à l'utilisateur que 6.037 kWh
par an soit 1.500 kWh de moins (besoins annuels 7.540 kWh).
Une comparaison des méthodes utilisées pour
effectuer le dimensionnement du générateur photovoltaïque de
la société NOVA DIFFUSION est faite dans le tableau suivant :
Tableau 5.1 : Résultats de type de
dimensionnement de générateur PV.
Dimensionnement
|
Puissance
|
Production
|
Surface
|
Capacité
|
Autonomie
|
Vmp Imp
|
Manuel
|
5.540 Wc
|
>7.534kWh/an
|
61,0 m2
|
5.733 Ah
|
2 jours
|
15 -333
|
Optimisé annuel
|
5.160 Wc
|
7.588 kWh/an
|
50,5 m2
|
3.750 Ah
|
2 jours
|
15 -309
|
Optimisé période
|
4.320 Wc
|
6.037 kWh/an
|
42,3 m2
|
2.250 Ah
|
2 jours
|
15 -259
|
V-3) Dimensionnement de la section des câbles et
fusibles.
V-3.1) Dimensionnement de la section des câbles.
Le dimensionnement des câbles, avec une canalisation en
cuivre de dix (10) mètres
pour la salle de conditionnement se fera en se
référant à l'équation 4.1 de
la section IV-4.2 du chapitre principaux
résultats. On détermine que s'il faut transporter
l'énergie du dimensionnement manuel dans un seul cable sur une
canalisation de dix (10) mètres, la section serait 330
mm2. La section IV-4.3 du chapitre principaux
résultats traitant des paramètres influençant le
dimensionnement d'un cable nous permet de déterminer la
section des dimensionnements optimisés : Sur
l'année entière
S2 = 296 mm2 et la période la
plus ensoleillée S2 = 248 mm2.
V-3.2) Dimensionnement des fusibles.
L'aspect le plus intéressant d'un fusible est de
pouvoir se couper lorsque la valeur du courant le traversant augmente au
delà de la valeur limite qu'il peut supporter. Même en cas de
court-circuit d'une installation photovoltaïque, le fusible peut
s'avérer être trop grand si le courant est limité par la
résistance des cables de transport. C'est pourquoi le dimensionnement
des fusibles d'une installation photovoltaïque débute par le calcul
de la résistance des cables
de transport de l'électricité. A l'aide de la
formule on calcule la résistance et
on détermine les résultats suivants :
Tableau 5.2 : Protections de type de
dimensionnement de générateur PV.
Dimensionnement
|
Puissance
|
Scâble
|
Rcâble
|
Icc (A)
|
Fusible
|
Manuel
|
5.540 Wc
|
330 mm2
|
1,05 mOhm
|
11.430
|
462 A
|
Optimisé annuel
|
5.160 Wc
|
296 mm2
|
1,17 mOhm
|
10.256
|
430 A
|
Optimisé période
|
4.320 Wc
|
248 mm2
|
1,40 mOhm
|
8.572
|
360 A
|
V-3.3) Mise à la terre de l'installation de la
société NOVA DIFFUSION
La mise à la terre d'une installation
photovoltaïque bien que n'étant pas nécessaire à son
fonctionnement, est indispensable pour sa protection contre les coups de
foudre. Ses éléments ou kit de mise à terre
dérivent la plus grande partie de l'énergie reçue sur le
cadre, vers la terre, évitant ainsi que cette énergie
indésirable, ne se propage au travers de l'installation [15]. L'endroit
où on enfonce le piquet de terre doit donc avoir une résistance
la plus faible possible (inférieure à 25 Ohms selon la norme
canadienne d'électricité). On peut même enfoncer plus
profondément ce piquet pour davantage réduire la
résistance de la terre. La fiabilité d'une installation solaire
photovoltaïque est liée à sa bonne mise à la
terre.
CHAPITRE VI : ANALYSE ECONOMIQUE.
L'analyse économique d'un système de production
d'énergie permet de dégager deux types d'information : les
coüts actualisés du système et les coüts annuels qu'il
engendre.
Dans nos calculs, le choix de la durée de vie
économique est lié au fait que la durée de vie
estimée des modules photovoltaïques est de 20 ans.
Les autres paramètres importants à
considérer lors d'une analyse économique sont les taux
d'intérêt permettant de financer les systèmes et les taux
d'actualisation de la valeur future des différents coûts. [2] Mais
nous présenterons les coûts de nos différents
systèmes hors taxes (H.T).
VI - 1 Analyse économique de l'installation
solaire.
VI - 1.1) Coût initial de l'installation
solaire.
Le coüt initial d'une installation solaire prend en compte
le coüt d'achat du matériel nécessaire à sa mise en
marche et celui de son installation.
VI - 1.2) Exploitation et maintenance.
a-) Exploitation de la ressource solaire.
Le Soleil n'est pas éternel : actuellement (l'an 2007)
âgé de 4,6 milliards d'années, des études
démontrent qu'il lui reste environ 5 milliards d'années ; mais
à l'échelle de la vie humaine, son énergie est gratuite et
inépuisable (voir annexe 1). [4]
b-) Coût de maintenance des
composants.
Les composants d'une installation photovoltaïque sont
immobiles et nécessitent donc peu d'entretien. Le coüt de
maintenance d'installations de l'ordre du kilo watt crete (1.000 Wc) est
évalué annuellement à près de 1% de
l'investissement initial. [6]
c-) Coût de remplacement des
composants.
Le projet ayant une durée de vie de 20 ans, nous inclurons
les coûts de remplacement d'équipement ayant une durée de
vie inférieure.
Les prix utilisés dans nos évaluations
économiques sont : ceux de la société SOLECTRIQUE CAMEROUN
(voir annexe 8) ; ceux de référence du manuel RETScreen
que nous avons majorés de 20% et ceux obtenus à l'agence AES -
SONEL.
Evaluation économique de l'installation
photovoltaïque de la société NOVA
DIFFUSION. Tableau 6.1 : Analyse économique
1.
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Durée
|
P.unitaire (F.CFA)
|
P.total (F.CFA)
|
1
|
Modules PV
|
5,16 kWc
|
20 ans
|
4.225 /Wc
|
21.801.000
|
Support modules
|
50,2 m2
|
>20ans
|
-
|
-
|
Boite de dérivation
|
22 4 entrées
|
-
|
-
|
-
|
2
|
Batteries solaires AGM 12V/ 200 Ah
|
19
|
7 ans
|
200/Wh
|
9.120.000
|
Régulateur de charge/décharge
|
11 régulateurs de 12V/35 A
|
-
|
320.000
|
3.520.000
|
3
|
Onduleur
|
01 (1.500 W)
|
20 ans
|
1.100.000
|
1.100.000
|
4
|
Câblage (RO2V) (11x 25mètres)
|
S = 25mm2
|
20 ans
|
2.000/m
|
550.000
|
5
|
Fusibles 50A Fusibles 32 A Fusibles 20A
|
19 11 22
|
- - -
|
- -
|
- -
|
Kit de mise à la teie
|
01
|
>20 ans
|
25.000
|
25.000
|
Disjoncteur
|
-
|
-
|
-
|
-
|
6
|
INSTALLATION
|
960 /Wc
|
4.953.600
|
|
7
|
INVESTISSEMENT INITIAL
|
37.091.000
|
FINANCEMENT : TVA INVESTISSEMENT
|
0%
|
0%
|
8
|
Maintenance : 1% Investissement initial
|
370.910/an
|
7.418.200
|
9
|
Coût de remplacement équipements (batteries).
|
9.120.000
|
18.240.000
|
10
|
COUT TOTAL (INVESTISSEMENT NET)
|
67.702.800
|
11
|
Energie solaire fournie (en kWh)
|
7.588/an
|
151.760
|
12
|
Coüt de l'énergie solaire (F.CFA/kWh)
|
|
446 F/kWh
|
Les technologies d'énergies propres, regroupent les
mesures d'efficacité énergétique et les technologies
d'énergies renouvelables. Les « mesures d'efficacité
énergétique » font référence à des
méthodes et moyens mis en oeuvre afin de réduire la consommation
d'énergie. Un planificateur de projet devrait commencer par mettre en
place les mesures d'efficacité énergétique rentables, puis
considérer les technologies d'énergies renouvelables. [6] En
réduisant la quantité d'énergie à fournir, les
mesures d'efficacité permettent d'utiliser un système
d'énergie renouvelable plus petit.
Par exemple, si la société NOVA DIFFUSION
remplace les ordinateurs fixes ou de bureaux par des ordinateurs portables, et
installe des lampes économiques qui sont des
mesures d'efficacité énergétique. Ses
nouveaux besoins seront réduits presque au quart (5.640 Wh/jour au lieu
de 20.640 Wh/jour).
Tableau 6.2 : Besoins de NOVA DIFFUSION
avec efficacité énergétique.
Appareil/ Charge
|
Quantité
|
Type
|
Tension
|
Puissance Nominale (W)
|
Nombre maximal d'heures d'utilisation
journalière
|
Consommation électrique Journalière en
Wh/j
|
CC
|
CA
|
Ordinateur
|
05
|
AC
|
230
|
25
|
12
|
|
1.500
|
Lampe
|
05
|
AC
|
230
|
20
|
7
|
|
700
|
Téléviseur
|
01
|
AC
|
230
|
70
|
15
|
|
1.050
|
Gate wave
|
05
|
CC
|
12
|
12
|
15
|
900
|
3.250
|
|
|
|
|
|
|
900+3.250/0,90
|
TOTAL
|
|
|
|
60 + 295
|
|
4.512
|
Prévision (0,25)
|
4.512x 1,25
|
5.640 Wh/jour
|
Et un dimensionnement manuel, le générateur
photovoltaïque requis 12V/ 1.512 Wc/ 1.953Ah/ 15,7
m2.
Evaluation économique de l'installation
photovoltaïque de la société NOVA
DIFFUSION. Tableau 6.3 : Analyse économique
2.
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Durée
|
P.unitaire
|
P.total
|
1
|
Modules PV
|
1,38 kWc
|
20 ans
|
4.225/Wc
|
5.830.500
|
Support modules
|
11.5m2
|
>20ans
|
|
|
Boite de dérivation
|
06 4 entrées
|
-
|
|
|
2
|
Batteries solaires AGM 12V/200 Ah
|
07
|
7 ans
|
200 F/Wh
|
3.360.000
|
Régulateur de charge/décharge
|
03 régulateurs de 12V/35 A
|
-
|
320.000
|
960.000
|
3
|
Onduleur 400 W/ 12V - 230 V -- 50 hz
|
01
|
20 ans
|
500.000
|
500.000
|
4
|
Câblage (RO2V) (3x25 mètres)
|
S = 25mm2
|
20 ans
|
2.000 F/m
|
150.000
|
5
|
Fusible 50A Fusible 32A Fusible 20 A
|
07 03
06
|
- - -
|
|
|
Kits de mise à la terre
|
01
|
>20 ans
|
25.000
|
25.000
|
Disjoncteur
|
-
|
-
|
|
|
6
|
INSTALLATION
|
960/Wc
|
1.324.800
|
|
7
|
INVESTISSEMENT INITIAL
|
11.007.500
|
Financement : TVA investissement
|
0%
|
0%
|
8
|
Maintenance : 1% Investissement initial
|
110.075/an
|
2.201.500
|
9
|
Coût de remplacement équipements (batteries).
|
3.360.000
|
6.720.000
|
10
|
COUT TOTAL (INVESTISSEMENT NET)
|
|
21.253.800
|
11
|
Energie solaire fournie (en kWh)
|
2.184/an
|
43.680
|
12
|
Coût de l'énergie solaire (F.CFA/kWh)
|
|
487 F/kWh
|
VI - 2) COMPARAISON.
Le tableau suivant présente pour un besoin de 5,64
kWh/jour/ 400W/ 220V - 50Hz, deux solutions de fourniture
d'électricité exploitées sur une durée de vingt
ans.
Tableau 6.4 : Comparaison de coüts
d'un générateur PV et d'un abonnement AES SONEL.
|
Générateur
photovoltaïque.
|
AES SONEL (110mètres).
|
INVES TISSE
MENT INITIAL
|
|
Coût (F.CFA)
|
P1
|
P2
|
|
Coût (F.CFA)
|
P1
|
P2
|
Matériel
|
11.007.500
|
51,8%
|
89,7%
|
Abonnement
|
20.000
|
1,4%
|
7%
|
Remplacement
|
6.720.000
|
31,6%
|
Matériel + Installation
|
180.000
|
5,6%
|
Installation
|
1.324.800
|
6,30%
|
COUTS ENGENDRES
|
Exploitation
|
0
|
0,00%
|
10,3%
|
Exploitation
|
140.000/an 2.800.000
|
93%
|
93%
|
Maintenance
|
110.075/an 2.201.500
|
10,3%
|
Maintenance
|
0
|
0%
|
COUT TOTAL
|
21.253.800
|
100%
|
3.000.000
|
100%
|
On note que les coûts engendrés par le
générateur PV sont de 20% inférieurs à ceux du
réseau AES SONEL ; et que le coût de revient du
générateur PV est plus de sept fois celui du réseau AES
SONEL. Une installation photovoltaïque sera d'autant plus rentable que le
réseau électrique est éloigné et que les besoins
d'énergie sont faibles [6] : donc de coût d'investissement initial
faible. Si les progrès scientifiques apportent des solutions permettant
la réduction sensible du coût des composants photovoltaïques
: réduire le coût d'investissement initial, les installations PV
auront un important intérét sur le plan financier.
VI - 3) Maintenance d'une installation
photovoltaïque.
Une installation photovoltaïque bien dimensionnée
ne peut fonctionner pendant au moins vingt ans que si elle est bien maintenue.
On distingue ainsi deux types de maintenances :
- - La maintenance préventive, qui a
pour objectif d'éviter que l'installation tombe en panne. Pour y
arriver, on effectue régulièrement un suivi et un contrôle
rigoureux de chacun des composants de l'installation.
- La maintenance corrective consiste à remettre
en état de marche une installation en panne.
DANGERS DU COURANT CONTINU DE L'INSTALLATION
PHOTOVOLTAIQUE.
Entre deux conducteurs à polarisation opposée se
forme un champ électrique. Si la distance est assez petite, l'air
s'ionise par l'augmentation du champ : dans le cas du courant alternatif,
l'inversion du champ à 50 Hz provoque chaque fois son annulation. Par
contre en continu, l'ionisation ne baisse pas et le risque d'apparition d'un
arc électrique est élevé.
-Ii=1=:Maintenance préventive de
l'installation solaire.
111111111111 : Actions de maintenance.
[3]
|
mimiumnumum
|
mnimmniiii
|
1
|
NETTOYAGE HEBDOMADAIRE DES MODULES PV.
|
Utiliser un chiffon propre et mouillé.
|
Ne pas utiliser de détergents grenus.
|
2
|
PREVENTION DE L'OMBRE.
|
Enlever les arbustes autour du générateur.
|
Installer les modules sur la toiture.
|
3
|
INSPECTION DES COMPOSANTS.
|
Vérifier l'état de toutes les
connexions visibles et de l'installation.
|
Une fois par semaine vérifier l'état
des câbles.
|
4
|
|
Pour les supports de modules PV à multiples
positions, ajuster l'inclinaison en fonction de la période de
l'année.
|
La perte «IAM» est due aux effets d'incidence lorsque
le rayonnement n'est pas perpendiculaire au module PV.
VI - 3.2) Cahier d'entretien de l'installation solaire.
[3]
Site : Sté NOVA DIFFUSION
(Ngaoundéré 7,35°N) Fonction : Installation
hors réseau
Pays : CAMEROUN Opérateur : Installation
établie le : 31 mars l'an 2008 Etablie par : FEUDJIO Emmanuel
Patrick
Contrôle visuel :
Inscrire : BON ou MAUVAIS, si MAUVAIS noter dans
OBSERVATIONS
Ciel : clair nuageux couvert pluie
Aspect général :
Champ PV : nombre de modules: Configuration S-P :
Câbles, module et boite de dérivation :
Régulateur de charge :
Batteries : Onduleur :
Disjoncteur : Fusibles et mise à la terre :
Mesures des rendements : Faire trois mesures
à une demi-heure d'intervalle.
1 2 3
Heure :
Température ambiante (°C) :
Température des cellules (°C) :
Tension de sortie champ PV :
Courant sortie champ PV :
Tension de la batterie :
Tension entrée onduleur :
Courant entrée onduleur :
Tension sortie onduleur :
Courant sortie onduleur :
Contrôle technique :
Implantation champ PV : Orientation Inclinaison Azimut
Connexion câbles : BON MAUVAIS
Résistance des câbles : Régulateur en
état de marche
Densité de l'électrolyte de la batterie (si
batterie au plomb et ouverte) Observations :
Pièce(s) ou composant(s) remplacé(s)
:
VI - 4) Installation de la société NOVA
DIFFUSION.
Le 31 mars de l'an 2008 nous avons dans le cadre pratique de
notre thème, participé à l'installation du
générateur de la société NOVA DIFFUSION.
Une bonne implantation du module PV, avec un support fixe se fait
à la position assurant la production optimale d'énergie
électrique le long de l'année, (position obtenue par
simulation avec le logiciel PVSyst 4.21) qui est Inclinaison
10° - azimut 0°. Nous avons à l'aide d'une boussole
retrouvé l'axe Nord - Sud magnétique et apporté la
correction
permettant de retrouver l'azimut 0°, par l'équation
de Cooper oüce 31mars, n le numéro correspondant au jour
de l'année était n = 31 + 29 + 31 soit 91, la
déclinaison valait + 4°. Comme la
déclinaison était positive, nous avions prévu
effectué une légère orientation du module PV vers l'Ouest.
Malencontreusement, le mur de la maison sur lequel on devrait fixer le support
ne permettait pas de respecter cette orientation plein Sud. Nous avons alors
implanté le module dans la position permise par le mur, mais cette fois
en l'inclinant très faiblement, près de 3° pour assurer
l'écoulement des eaux de pluie : puisque de nos essais, il ressortait
que la production d'un module PV horizontal n'est pas influencée par la
valeur de l'azimut (voir tableau 3.2 sur l'influence de l'implantation d'un
module PV).
Le reste de l'installation à été
effectué en respectant les dimensions des cables les règles de
bases de l'électricité et conformément à la norme
NF C 15-100, tel que nous le résumons :
Tableau 6.6 : Récapitulatif des
caractéristiques techniques de l'installation photovoltaïque.
Champ PV
|
Câbles
|
Régulateur
|
Batteries
|
Onduleur1
|
segment
|
L et S
|
Puis
|
240 Wc
|
Mod Rég
|
20m 252
|
Impulsion
|
30 Hz
|
Capacité
|
200 Ah
|
Puis
|
432 W
|
Tens
|
12 V
|
Rég Bat
|
4m - 162
|
Tension
|
12/24 V
|
Tension
|
12 V
|
Tens
|
12 V
|
Pente
|
3°
|
Bat Ond
|
2m -8,52
|
Courant
|
30 A
|
Durée charge
|
12 à 16 heures
|
|
0,9
|
Energie fournie
|
1000 Wh/jour
|
|
|
|
|
Energie max stockée
|
2.400 Wh
|
Sortie
|
230V 50Hertz
|
|
|
|
|
|
|
énergétique
|
0,75
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autonomie maximale2
|
4h à 450 W
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Caractéristique du parc de batteries qui sans
préjudice ferait fonctionner en régime optimal un onduleur
de 1.500 watts
|
Capacité
|
700 Ah
|
Puis
|
1.500
|
|
|
Tens
|
12 V
|
Tens
|
12 V
|
|
|
Charge
|
50 à 70h
|
|
0,9
|
|
|
Energie
|
8.400 Wh
|
Sortie
|
230 V
|
1 Caractéristiques de l'onduleur qui assurerait une longue
durée de vie aux batteries de 200 Ah.
2 Autonomie maximale, lorsque la batterie est
déchargée à 100% (situation à éviter :
s'arrêter à 70% soit 2h48min).
L'installation effectuée à la société
NOVA DIFFUSION est identifiée et présentée par le tableau
suivant :
Tableau 6.7 : Identification de
l'installation PV de la société NOVA DIFFUSION.
Nom du projet
|
|
PROJET NOVA DIFFUSION
photovoltaïque
|
Site (localisé par GPS)
|
Ngaoundéré (carrefour tissu) Latitude : ___
Longitude : ____
|
Fonction
|
|
Installation photovoltaïque hors réseau
|
Date de mise en service
|
|
Le 31 mars l'an 2008
|
Champ PV
|
Puis installée
|
|
240 watts crête (Wc)
|
Tension max
|
|
19,4 volts
|
Puissan max
|
|
14V*12,5A = 175W
|
Modules PV
|
Puissance
|
|
80 watts crête
|
Marque
|
|
SHARP
|
Type
|
|
NE-80E2EA
|
Configuration
|
Série :
|
1 module Parallèle : 3 modules
|
Régulateur
|
Puissance max
|
|
360 watts en 12 volt / 720 watts en 24 volts
|
Type
|
|
PR3030- 12V/24V (30 ampères 12 ou 24 volts)
|
Marque
|
|
STECA
|
Batteries
|
Tension
|
|
12 V
|
Capacité
|
|
2 x 100 Ah
|
Type
|
|
60038MF (batterie au plomb calcium)
|
Marque
|
|
New Earth
|
Onduleur
1 + Chargeur batterie
|
Puissance
|
|
1.500 watts - 3.000 watts à crete
|
Tension DC
|
|
12 V (10V à 15 V)
|
Tension AC
|
|
220 V - 240 V 50/60 Hz - monophasé
|
Onde
|
|
Modified sine wave
|
Entrée AC
|
|
160 V - 270 V 50 Hz
|
Sortie DC
|
|
12 V 5 A
|
Marque
|
|
pacoTM ; PIC- 1.500
|
Onduleur 2
|
Puissance
|
|
1.200 watts - 2.400 watts à crete
|
Tension DC
|
|
12 V
|
Tension AC
|
|
220 V -- 240 V 50/60 Hz - monophasé
|
Onde
|
|
---
|
Marque
|
|
---
|
Trois mois après l'installation (avril, mai, juin
où la moyenne d'ensoleillement mensuel est de 5,4 kWh/m2), le
compteur d'énergie intégré au régulateur de charge
installé à la société NOVA DIFFUSION, qui mesure
l'énergie électrique solaire produite par le champ de modules PV
installé affichait 4800 Ah sous 13,5V donc une
énergie produite de 64800 Wh, soit une production journalière de
712 Wh. Cette production moyenne journalière est
inférieure à celle de 1000 Wh que nous avions estimée et
peut se justifier par le fait que la période pendant laquelle la mesure
a été faite n'est pas la plus favorable à la production de
l'électricité solaire (voir tableau 2.3 de l'ensoleillement
à Ngaoundéré).
Enfin nous présentons le schéma de l'installation
du générateur photovoltaïque de la société
NOVA DIFFUSION.
Paratonnerre
D
3 x Fuses 5A
Champ PV (12 V):
3 x 80 Wc = 240 Wc
Fuse 30 A
K3
Charges continu (lampes,etc.)
K1
Fuse 30 A
K2
BATTERIES 2 x 100 Ah/12V
Onduleur 2
Charge
Fuse 60A
Chargeur de batteries PR3030
Onduleur 1 + chargeur batteries
Charge
Figure 6.1 : Schéma
électrique de l'installation photovoltaïque de la
société NOVA DIFFUSION.
VI - 5) Enjeux d'un projet d'installation
photovoltaïque.
Un projet photovoltaïque est rentable dans les
applications hors réseau ayant de faibles besoins d'énergie,
telles : relais de télécommunication, pompage d'eau. Dans les
sites éloignés ou difficiles d'accès, dont les frais de
déplacement sont importants et augmentent le coüt d'exploitation
des solutions de production autonome d'électricité (groupes
électrogènes), un système PV qui charge des batteries
dès que le soleil brille est une solution avantageuse. A
l'échelle planétaire, on vit une crise énergétique.
L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) a prévu que la
demande mondiale d'énergie aura triplé en l'an 2050 (AIE,
2003). Plusieurs études faites par Kenneth Deffeyes,
professeur à l'Université de Princeton (2006) ; Fredrik Robelius,
de l'Université d'Uppsala en Suède (2007) montrent que la
production de pétrole a atteint un pic au niveau de 84,5 millions de
barils/jour : le pétrole ne peut plus compenser l'augmentation des
besoins en énergie. Les prévisions indiquent également une
baisse de la production entre 2008 et 2018. On assiste ainsi à travers
le monde à la recherche de la ou des sources d'énergie qui
combleront ces besoins non satisfaits. On a alors recours aux énergies
non renouvelables et les énergies renouvelables ou propres dont
l'utilisation présente n'affecte d'aucune façon sa
disponibilité future.
A Ngaoundéré, on ne ressent pas encore vraiment
cette crise d'énergie, mais nourrit de la sagesse du vieux proverbe qui
dit (( Un homme averti en vaut deux
» et du dicton populaire « N'attend pas la
pluie pour couvrir ta maison », nous trouvons intéressant et
très important que la maîtrise de l'énergie solaire soit
une volonté forte et présente de la population et des pouvoirs
publics de Ngaoundéré. Cette ville reçoit du soleil chaque
année 2.065 kWh/m2 d'énergie : Si cette énergie
est totalement convertie en électricité, il suffirait d'une
surface d'un mètre carré de module photovoltaïque pour
satisfaire durant vingt (20) mois les besoins d'une famille estimés
mensuellement à 100 kWh.
Un enjeu important est la possibilité qu'à un
générateur PV de stocker de l'énergie électrique
grâce aux batteries. De nombreux petits ménages nécessitant
des puissances inférieures à 500 VA, souscrivent à un
abonnement d'AES SONEL pour une puissance minimale de 1.100 VA (220V - 5 A). Ce
qui occasionne pour ladite entreprise dans le cadre des estimations de sa
puissance installée, à quasiment doubler celle nécessaire
à ces ménages. L'électricité à courant
alternatif ne pouvant être stockée, AES SONEL épuise ses
réserves d'eau pour assurer une puissance électrique qui n'est
pas efficacement utilisée.
CONCLUSION GENERALE :
Au terme de ce travail, où nous avons essentiellement
traité de la transformation directe de la ressource solaire en
électricité, dans le souci d'être à mesure de
résoudre les problèmes d'indisponibilité d'énergie
et de contribuer à la formation des techniciens
photovoltaïciens, il ressort qu'il est possible que la solution
au problème d'indisponibilité d'énergie puisse être
apportée sur le plan technique, notamment par :
- une bonne implantation des modules PV (orientation,
inclinaison) ;
- un choix judicieux des organes de conditionnement
d'énergie (régulateurs, onduleurs) ; - la qualité, le
nombre de batteries et surtout leur mode d'utilisation ;
- la section, la longueur et le matériau des câbles
de raccord ;
- l'installation des organes de commande et de protection
(interrupteur, fusibles, disjoncteur, kit de mise à la terre) et respect
du plan de maintenance ;
Les principales limites à cette possibilité
étant le coüt d'investissement initial et l'espace occupé
par les différents composants (modules PV, batteries, etc.).
Nous avons aussi exploités les résultats de nos
travaux pour :
- La mise sur pied d'une fiche de travaux
pratiques portant sur l'exploitation de l'énergie photovoltaïque
(voir annexe 9) dont les thèmes sont :
Identification des organes d'un générateur
photovoltaïque ;
Production de l'énergie photovoltaïque ;
Utilisation de l'énergie photovoltaïque pour une
charge à courant continu et pour une charge à courant
alternatif.
- L'installation d'un générateur
photovoltaïque à la société NOVA DIFFUSION
(annexe 5).
PERSPECTIVES.
L'évolution des coüts des générateurs
PV augure d'un avenir radieux de la technologie d'énergie propre
photovoltaïque.
Figure C.1 : Evolution du coût
des générateurs PV. [2]
Les systèmes photovoltaïques autonomes ont induit
des améliorations de rendement dans tous les appareils
développés pour ce marché (radios,
téléviseurs, ventilateurs, pompes solaires). Les lampes
représentent les principaux consommateurs des systèmes autonomes.
Le tableau ci-dessous donne les valeurs de flux lumineux et de rendement des
meilleurs tubes.
Source : Manuel PVSyst de cours
photovoltaïque.
Tableau C.1 : Flux lumineux et
rendement de lampes. [2]
En perspective :
- Nous établirons des mesures d'efficacités
énergétiques propres à la ville de
Ngaoundéré ;
- Après un grand nombre de séances de travaux
pratiques avec un matériel adéquat, nous pourrons
développer un logiciel de dimensionnement des systèmes
photovoltaïques.
- Faire l'installation photovoltaïque de la
société NOVA DIFFUSION sous la tension nominale de 24 V.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] Théodore Wildi, Electrotechnique 2, édition
ESKA, presses de l'Université de Laval, 1991.
[2] Manuel PVSyst de cours photovoltaïque, PACER, 1996.
[3] Jimmy Royer et Eric Schiller, Pompage photovoltaïque,
édition Multi mondes, IEPF/Université d'Ottawa/EIER/CREPA,
1998.
[4] Dr NTAMACK, cours d'Introduction à la Physique
Nucléaire, Université de Ngaoundéré, 2003.
[5] Dr Nana Engo, cours de Physique quantique, Université
de Ngaoundéré, 2003.
[6] Manuel d'ingénierie RETScreen 3e
édition, Ressources naturelles Canada, 2006.
[7] M.NSIMI, cours d'éléments fondamentales
d'Electrotechnique, Université de Ngaoundéré 2006.
[8] Dr KAMTA, cours de Physique des dispositifs à semi
conducteurs, Université de Ngaoundéré, 2007.
[9] Dr André YOUMSSI, cours d'Electrotechnique 1,
Université de Ngaoundéré, 2007.
[10] Jean Claude SCHOLLE, conversion de l'énergie solaire
en électricité,
www.écosystèmes.u-pau.fr,
Novembre 2007.
[11] Cellules et panneaux solaires photovoltaïques,
www.cip-cps, décembre 2007.
[12] Batteries stationnaires, www.cip-cps, décembre
2007.
[13] Antoine MOIGNAN, CRIMAT, www.sciences et technologies .net,
décembre 2007.
[14] Le dimensionnement du générateur solaire
photovoltaïque autonome, www.cip-cps, décembre 2007.
[15] Gilbert CHAMP, Comprendre le dimensionnement,
http://energie-nouvelles.com,
décembre 2007.
[16] TCHAMI Jean Hilaire, « Etude et simulation du circuit
de puissance d'un onduleur triphasé à thyristors »,
mémoire de maîtrise E.E.A, Université de
Ngaoundéré, 2007.
[17] EWANE NGOSSOMA Benjamin, « Etude et réalisation
d'un chargeur de batteries solaires », mémoire de maîtrise
E.E.A, Université de Ngaoundéré, 2007.
[18] Jean Zin, l'avenir du solaire,
http://perso.orange.fr/marxiens/sciences/solaire.htm,
janvier 2008
[19] Eric Fredon, le monde des accumulateurs,
www.ni-cd.net , mars 2008.
[20] Magazine Info Ressources Focus N°2/06 deuxième
parution de l'an 2006, Page 3.
[21] Encyclopédie Encarta Junior 2006.
[22] Encyclopédie Wikipédia, avril 2008.
[23] ASECNA, aéroport de Ngaoundéré,
2007.
Annexe 1 : LE SOLEIL. [ ]
Le soleil est une étoile naine actuellement
âgée de 4,6 milliards d'années environ, source de
lumière et de chaleur de notre système solaire, de forme
sphérique dont le rayon mesure 695.000 km, de densité 1,4 et
ayant une masse de 1,989. 1030kg. Le Soleil perd à chaque
seconde une masse de 4,3.109 kg qui représente, comme
l'enseigne la relation d'Einstein E=mC2, l'énorme
quantité d'énergie qu'elle produit sous forme de rayonnement
électromagnétique. Le Soleil continuera à briller tant que
sa masse sera suffisante pour effectuer cette réaction, lorsqu'il sera
âgé d'environ 10 milliards d'années, l'équilibre
hydrostatique sera rompu. Le noyau commencera à se contracter et
à se réchauffer tandis que les couches superficielles,
dilatées par le flux thermique et ainsi partiellement
libérées de l'effet gravitationnel, seront progressivement
repoussées : le Soleil se dilatera et se transformera en géante
rouge. La Terre, si elle subsiste encore, ne sera plus qu'un désert
calcinée.
Annexe 2 : Le silicium : roi des
semi-conducteurs.
Le silicium a été choisi pour réaliser
les cellules solaires photovoltaïques pour ses propriétés
électroniques, caractérisées par la présence de
quatre électrons sur sa couche périphérique. Dans le
silicium solide, chaque atome est lié à quatre voisins, et tous
les électrons de la couche périphérique participent aux
liaisons. Si un atome de silicium est remplacé par un atome de la
colonne V, un des électrons ne participe pas aux liaisons ; il peut donc
se déplacer dans le réseau. Si au contraire un atome de silicium
est remplacé par un atome de la colonne III, il manque un
électron pour réaliser toutes les liaisons, et un électron
peut venir combler ce manque. Il se crée donc un champ électrique
entre les zones n et p, qui tend à repousser les électrons dans
la zone n et un équilibre s'établit. Une jonction a
été créée, et en ajoutant des contacts
métalliques sur les zones n et p, c'est une diode qui
est obtenue. Lorsque cette diode est éclairée, les photons sont
absorbés par le matériau et chaque photon donne naissance
à un électron et un trou.
Extrait de CEA / UCAP / RPP - SITE INTERNET DU CEA
CADARACHE Clefs CEA n° 44 - Nouvelles technologies de
l'énergie
Annexe 3.1 : Logiciel PVSyst 4.21
Ce logiciel se décompose en 2 parties. La
première sert à faire un dimensionnement rapide de l'installation
à partir de la météo, de la charge, de l'orientation des
panneaux, de la profondeur de décharge maximale des batteries et du taux
de couverture voulu. On obtient alors la puissance totale des panneaux et la
capacité des batteries à installer. Dans la seconde partie une
simulation du fonctionnement de l'installation solaire peut être faite
à partir de ces premiers résultats simulation qui prend en compte
des facteurs comme les pertes de puissances dues au régulateur, aux
câbles. Le logiciel fonctionne aussi bien en simulation qu'en pré
dimensionnement.
Appreciation.
C'est un logiciel qui a été
élaboré par l'Université de Genève et est
écrit en anglais. Il dispose de sorties détaillées et de
base de données des caractéristiques de matériel
(capteurs, batteries, onduleurs, ..) très européennes mais
suffisantes. L'interface est pratique d'utilisation et reste assez
agréable. L'un des inconvénients majeur de logiciel, la solution
retenue par l'éditeur qui ne facilite pas le transfert de la licence sur
un autre ordinateur et surtout son prix (~ 3000 Euros !!) très
excessif.
Annexe 3.2 : Matériel de manipulation.
Photo 1 et 2 : Modules photovoltaïques
60Wc.
Source : laboratoire d'électrotechnique Université
de Ngaoundéré.
Photo 3 : Thermomètre Photo 4 :
Boussole Photo 5 : Onduleur de tension
Photo 6 : Boite de dérivation. Photo 7 :
Régulateur de charge Photo 8 : Batteries
solaire AGM
- 4 -
Annexe 4 : Propriétés des conducteurs
[1].
PROPRIETES DES CONDUCTEURS
|
MATERIAU
|
Résistivité
|
Coefficient a à 0°C (10-3)
|
Masse volumique Kg/m3
|
Contrainte de rupture MPa
|
Température fusion °C
|
nÙ/m à 0°C
|
nÙ/m à 20°
|
aluminium
|
26,0
|
28,3
|
4,39
|
2.703
|
62
|
660
|
argent
|
15,0
|
16,2
|
4,11
|
10.500
|
-
|
960
|
constantan
|
500
|
500
|
- 0,03
|
8.900
|
-
|
1.190
|
cuivre
|
15,88
|
17,24
|
4,27
|
8.890
|
220
|
1.083
|
fer
|
88,1
|
101
|
7,34
|
7.900
|
290
|
1.535
|
laiton
|
60,2
|
62,0
|
1,55
|
8.300
|
370
|
960
|
or
|
22,7
|
24,4
|
3,65
|
19.300
|
69
|
1.063
|
platine
|
98
|
106
|
3,9
|
21.400
|
-
|
1.773
|
plomb
|
203
|
220
|
4,19
|
11.300
|
15
|
327
|
tungstène
|
49,6
|
55,1
|
5,5
|
19.300
|
3.376
|
3.410
|
zinc
|
55,3
|
59,7
|
4,0
|
7.100
|
70
|
420
|
Nickel
|
78,4
|
85,4
|
4,47
|
8.900
|
200
|
1.455
|
Annexe 5 : Photographies de l'installation PV de la
société NOVA DIFFUSION.
Photo 5 et 6 : 2 batteries au plomb
calcium AGM et une batterie au gel. Source :
Société NOVA DIFFUSION
Photo 3 et 4 : Régulateur de charge
solaire et section des câbles de connexion. Source :
Société NOVA DIFFUSION
- 5 -
Photo 1 et 2: Panneau solaire (03 modules
PV et support). Source : Société NOVA
|
Photo 7 et 8 : Onduleurs de tension ou
convertisseurs d'énergie DC - AC. Source :
Société NOVA DIFFUSION
|
|
Annexe 6 : Ensoleillement et température de
quelques villes.
|
Ndéré 7°N -
13,6°E
|
Garoua 9°N - 13,4°E
|
Mora 11°N - 14°E
|
Yaoundé 4°N - 11,5°E
|
Douala 4°N - 9,7°E
|
Tombouctou 17°N - 3°O
|
Moscou 56°N - 38° E
|
|
kWh/m2
|
°C
|
kWh/m2
|
°C
|
kWh/m2
|
°C
|
kWh/m2
|
°C
|
kWh/m2
|
°C
|
kWh/m2
|
°C
|
kWh/m2
|
°C
|
Janv
|
6,44
|
24,7
|
6,01
|
26,3
|
5,57
|
27,8
|
5,50
|
23,2
|
5,56
|
24,6
|
4,91
|
21,8
|
0,50
|
-9,7
|
Fev
|
6,82
|
26,2
|
6,48
|
28,1
|
6,41
|
30,0
|
5,62
|
23,7
|
5,59
|
24,8
|
5,98
|
24,5
|
0,94
|
-7,7
|
Mars
|
6,57
|
27,0
|
6,64
|
30,1
|
6,80
|
34,4
|
5,22
|
24,0
|
4,97
|
24,7
|
6,83
|
28,2
|
2,63
|
-2,2
|
Avr
|
5,80
|
25,5
|
6,30
|
28,9
|
6,58
|
35,7
|
4,94
|
24,2
|
4,57
|
24,7
|
7,26
|
32,1
|
3,07
|
5,8
|
Mai
|
5,42
|
24,4
|
5,88
|
27,1
|
6,37
|
33,4
|
4,62
|
24,0
|
4,41
|
24,5
|
7,45
|
34,2
|
4,69
|
13,1
|
Jun
|
4,99
|
23,2
|
5,48
|
25,5
|
5,95
|
30,0
|
4,33
|
22,9
|
4,02
|
23,6
|
7,27
|
33,0
|
5,44
|
16,6
|
Jul
|
4,66
|
22,2
|
5,07
|
24,4
|
5,36
|
26,0
|
4,06
|
22,2
|
3,46
|
22,8
|
6,93
|
29,9
|
5,51
|
18,2
|
Aout
|
4,67
|
22,1
|
4,92
|
24,2
|
5,07
|
26,4
|
3,99
|
22,3
|
3,08
|
22,8
|
6,62
|
28,7
|
4,26
|
16,4
|
Sept
|
4,80
|
22,5
|
5,23
|
24,8
|
5,61
|
27,9
|
4,26
|
22,5
|
3,45
|
23,0
|
6,65
|
30,5
|
2,34
|
11
|
Oct
|
5,22
|
23,1
|
5,74
|
26,1
|
5,85
|
31,3
|
4,10
|
22,7
|
3,69
|
23,4
|
6,25
|
31,2
|
1,08
|
5,1
|
Nov
|
6,11
|
24,7
|
6,12
|
28,0
|
5,72
|
30,9
|
4,57
|
22,9
|
4,33
|
23,7
|
5,49
|
27,6
|
0,56
|
-1,1
|
Dec
|
6,25
|
24,9
|
5,90
|
26,9
|
5,33
|
28,3
|
5,60
|
23,0
|
5,13
|
24,1
|
4,72
|
23,3
|
0,36
|
-6,1
|
Ann
|
5,64
|
24,2
|
5,81
|
26,7
|
5,88
|
30,2
|
4,69
|
23,1
|
4,35
|
23,9
|
6,35
|
28,8
|
2,63
|
5,0
|
Source : RETSreen/NASA.SSE. Annexe7 : Résistances
des câbles et valeurs des fusibles.
Source : Energies Nouvelles Entreprises.
Les valeurs conventionnelles des fusibles disponibles en
électricité photovoltaïque sont
[15]: 0,05
|
- 0,1
|
- 0,16
|
- 0,2
|
- 0,25
|
- 0,31 - 0,4 - 0,5 - 0,63
|
- 0,8 - 1,0 - 1,25 - 1,6 -
|
2,0 - 2,5
|
- 3,15
|
- 4,0
|
- 5,0
|
- 6,0
|
- 8,0 - 10 - 12 -16 -20
|
- 25 - 32 - 50 - 80 - 125
|
Ampères.
|
|
|
|
|
|
|
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE LABORATOIRE
D'ELECTROTECHNIQUE
Juin 2008 fep
OBJECTIFS
Les manipulations suivantes sur l'exploitation de
l'énergie électrique solaire ont pour objectifs d'initier
l'étudiant aux technologies et techniques de conversion de
l'énergie solaire en énergie électrique, par :
L'identification des composants de base d'un générateur
photovoltaïque ;
L'appréhension du principe de fonctionnement d'un module
photovoltaïque ;
La capacité à correctement implanter un module
PV en un endroit et d'apprécier les paramètres tels que la
température de la cellule, l'inclinaison des modules,
l'éclairement solaire sur la production d'énergie du module
photovoltaïque ;
Le câblage de plusieurs modules PV en champ
photovoltaïque.
Par FEUDJIO Emmanuel Patrick Maitrise en Sciences de
l'ingénierie Option Electronique - Electrotechnique
- Automatique Filière Exploitation de
l'énergie solaire photovoltaïque. 75762061/ ; feudjio_cm @
yahoo.fr
RECOMMANDATIONS LORS DES TRAVAUX PRATIQUES
: BIENVENU(E) DANS LE DOMAINE DE L'ELECTRICITE PHOTOVOLTAIQUE
Les séances de TP doivent être minutieusement
préparées de façon individuel et en groupe avant chaque
manipulation.
Il est conseillé de se protéger des rayons solaires
lors des séances de TP.
Il est recommandé le port de chaussures à semelles
épaisses lors de manipulations.
Il est strictement interdit de mettre en fonctionnement un
montage non vérifié, de démonter un domino du module PV ou
d'une boite de dérivation, d'être distrait(e) lors d'une
séance de TP.
Il est conseillé d'avoir lors des séances des
TP, son matériel d'électricien (tournevis, multimètre),
une boussole, un thermomètre d'appartement mesurant la
température ambiante.
Assurez-vous toujours que l'appareil de mesure ou de puissance
que vous souhaitez utiliser fonctionne correctement, et qu'il peut supporter la
valeur de la tension à laquelle il sera connecté, ou le courant
maximal que peut débiter votre source.
Lors de la réalisation des montages, assurez vous
toujours que les rhéostats présentent leur valeur de
résistance la plus élevée ; et que les appareils de mesure
sont au plus grand calibre de lecture.
OBJECTIFS
La première partie des manipulations suivantes sur
l'exploitation de l'énergie photovoltaïque a pour objectifs
d'initier l'étudiant aux technologies et techniques de conversion de
l'énergie solaire en énergie électrique, par :
- L'identification des composants de base d'un
générateur
photovoltaïque ;
- L'appréhension du principe de fonctionnement d'un
module
photovoltaïque ;
- La capacité à correctement implanter un module
PV en un endroit et d'apprécier les paramètres tels que la
température de la cellule, l'inclinaison des modules,
l'éclairement solaire sur la production d'énergie du module
photovoltaïque ;
- Le câblage de plusieurs modules PV en champ
photovoltaïque.
La seconde partie de ces manipulations, en renforçant les
premiers objectifs, permet à l'étudiant :
- De maitriser les conditions d'utilisation de matériel
de conditionnement de l'énergie électrique produit par les
modules photovoltaïques ;
- D'estimer les pertes occasionnées par l'ensemble des
composants d'un générateur photovoltaïque.
A - IDENTIFICATION DES COMPOSANTS D'UNE INSTALLATION
PV.
Installation solaire photovoltaïque sans appoint avec
stockage.
1-) Nommer en donnant leurs fonctions, les composants de base
d'une installation solaire photovoltaïque.
2-) Quels composants peuvent permettre de fiabiiser une
installation solaire photovoltaïque.
B - PRODUCTION DE L'ENERGIE ELECTRIQUE SOLAIRE.
I-) Identification du module PV - Exploitation de la
plaque signalétique d'un module PV.
1-
Relever les caractéristiques les plus importantes
pour l'utilisateur d'un module photovoltaïque.
2- Mesurer les dimensions d'une cellule
photovoltaïque puis calculer sa surface.
3- Calculer la puissance qu'aurait 1 m2 de
ce matériau sous les STC : conditions standards de tests : 1.000
W/m2, Tc = 25° C, spectre IAM = 1,5 (Tc :
température de la cellule, toujours différente de la
température ambiante Ta).
4- Calculer le rendement du module
photovoltaïque et en déduire sa technologie.
II-) Principe de fonctionnement d'un module pv.
1-) Quel est le rôle d'un module photovoltaïque ?
2-) Faire une description du module photovoltaïque.
3-) Décrire le principe de fonctionnent d'un module
photovoltaïque.
III-) Implantation d'un module photovoltaïque.
A l'aide d'une boussole, retrouver l'axe Nord - Sud
magnétique. Grâce à la
formule de Cooper : où n est le numéro du jour
de
l'année, calculer la déclinaison correspondante du
jour et apporter la correction qui vous permettra de retrouver l'axe Nord - Sud
« vrai » ou géographique.
Montage 1
1- Exposer le module PV en circuit ouvert au
rayonnement solaire et mesurer la tension V1 dans les cas suivants :
a-) Inclinaison = 0° et azimut = 0°.
b-) Inclinaison ? 0° et azimut = 0° (en 5 points que
l'on précisera).
c-) Inclinaison ? 0° et azimut ? 0° (en 5 points que
l'on précisera).
2- Réaliser le montage 1 (Faire
vérifier le montage avant sa mise en
V
fonctionnement). N.B :
S'assurer que le rhéostat présente sa résistance la
plus élevée et peut supporter le courant de court circuit Isc
ou Icc du générateur
-
photovoltaïque.
2-1 Le module en circuit fermé, mesurer
le courant Ia dans les conditions de la question 1).
2-2 Effectuer à la position optimale
à la production du module PV en huit (08) points les mesures des
tensions V1 ;V2 et du courant pour V1>12V. (Préciser l'heure, la
température et la position : inclinaison et azimut).
2-3 A la même position effectuer
rapidement en quatre (04) points les mesures des tensions V1 ; V2 et du courant
Ia pour V1< 12V jusqu'à la tension V1 =0V, lire
très rapidement le courant et déconnecter le
rhéostat : risque de destruction de la jonction PN des
photopiles.
2-4 Des mesures précédentes,
tracer la caractéristique Courant - Tension (I-V) et la courbe de
puissance.
2-5 Déterminer sur la courbe de
puissance, le point de puissance maximale, la tension et le courant
correspondants à cette puissance maximale.
En déduire le facteur de forme du module .
2-6 Comparer à chaque mesure de Ia les
tensions V1 et V2. Quelle remarque peuton faire ?
IV-) Câblage des modules photovoltaïques.
< <
R n
Montage 2
1- Ouvrez une boite de dérivation, nommer les
éléments qu'on y trouve et donnez leurs rôles.
2- Réaliser le montage 2 avec la boite de
dérivation SRBE04S12, SRBE04S24, SRBE04S48 et utiliser
un rhéostat comme charge (Faire vérifier le montage avant
sa mise en fonctionnement). N.B : S'assurer
que le rhéostat présente sa résistance la plus
élevée et peut supporter le courant de court circuit Isc ou Icc
du générateur photovoltaïque.
3- A chaque boite de dérivation, relevez en 7 à 10
points les valeurs des tensions et des courants VA1, VB1, VC1, VD1, VS, IA, IB,
IC, ID, IS.
4- Des mesures précédentes, tracer la
caractéristique Courant - Tension (I-V) et la courbe de puissance.
5- Estimer à chaque montage les pertes
dues à la boite de dérivation.
A - IDENTIFICATION DES COMPOSANTS D'UNE INSTALLATION
PV.
1-) Citer les différentes technologies de module PV et
préciser rendement.
2-) Citer les différentes technologies des batteries
solaires et préciser au moins trois (3) différences principales
avec les batteries classiques d'automobile.
3-) Citer les différentes technologies des
régulateurs de charge de batteries solaires.
4-) Comment assurer la fiabilité d'une installation
solaire photovoltaïque ?
B- UTILISATION DE L'ENERGIE ELECTRIQUE SOLAIRE.
I-) Rappels sur la production de l'énergie
électrique solaire.
Voir partie B de la fiche de travaux pratiques «
Energie solaire photovoltaïque 1 ».
II-) Charge de batterie solaire.
1- Enumérer quelques conditions à
respecter pour une bonne utilisation d'un régulateur de charge, d'une
batterie solaire et d'un onduleur.
0
Montage 3.
Exposer le module PV au rayonnement solaire puis préciser
la position, l'heure et la température ambiante de votre
manipulation.
1-1 Réaliser le montage 3 (Faire
vérifier le montage avant sa mise en fonctionnement).
1-2 Mesurer lorsque la batterie se charge les
tensions VA1, VB1, VC1, VD1, Vs et les courants IA, IB, IC, ID, Is.
Calculer les pertes dues à la boite de
dérivation.
1-3 Mesurer les tensions V1, V2, V3 et le
courant de la charge ICH. Calculer les pertes dues au régulateur.
1-4 Comparer Vs et V1, ensuite V2 et V3.
2-1 Faire le montage 3 en remplaçant
l'ensemble (batterie + régulateur de charge) par une charge à
courant continu (moteur, lampe). (Faire vérifier le montage
avant sa mise en fonctionnement).
2-2 Mesurer lorsque la charge fonctionne VA1,
VB1, VC1, VD1, Vs et les courants IA, IB, IC, ID, Is.
III-) Influence du câble et de la tension sur la
production efficiente.
Remplacer dans le montage 3, le câble de section 2 x 2,5
mm2 entre la boite de dérivation et le régulateur de
charge solaire par un câble de 2,5 mm2.
1-) Répondre aux questions 1.1, 1.2, 1.3 et 1.4 de la
partie « charge de batterie solaire » ci-dessus.
2-) Faire la partie II « charge de batterie solaire
» et la question 1 de la partie III sur « Influence du
câble et de la tension sur la production efficiente » avec le
régulateur de charge de 24V, ensuite celui de 48V. Réaliser le
montage 3 (Faire vérifier le montage avant sa mise en
fonctionnement).
3-) Faire ressortir la puissance à
l'entrée de la boite de dérivation choisi, à sa sortie et
reçue par la batterie. De même que les chutes de tension entre la
sortie de la boite de dérivation choisie et l'entrée du
régulateur choisi.
IV-) Utilisation d'une charge à courant
alternatif.
Montage 4.
1- Réaliser le montage 4 (Faire vérifier
le montage avant sa mise en fonctionnement).
1-1 Mesurer V1, V2, I1 et calculer la puissance
coté continu PDC.
1-2 Mesurer V3, V4, I2 et calculer la puissance
coté alternatif PAC.
I2
+
1-3 Comparer PDC et PAC. Déduire le
rendement de l'onduleur.
CHAR
1-4 Comparer V1, V2 et ensuite V3, V4.
V2 TENSION
2- Réaliser le montage 4, cette fois en rallongeant
considérablement les fils de connexion entre la batterie et l'onduleur.
(Faire vérifier le montage avant sa mise
V1
en fonctionnement).
-
2-1 Mesurer V1, V2, I1 et calculer la puissance
coté continu PDC.
IE SOLAIRE
2-2 Mesurer V3, V4, I2 et calculer la puissance
coté alternatif PAC. 2-3 Comparer PDC et PAC.
Déduire le rendement de l'onduleur. 2-4 Comparer V1, V2
et ensuite V3, V4.
3 Quelles remarques faites-vous ?
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