REPUBLIQUE DU BENIN
*****
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE (MESFP)
******
UNIVERSITE D'ABOMEY - CALAVI (UAC)
******
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
(FASEG)
MEMOIRE DE MAITRISE ES-SCIENCES ECONOMIQUES
******
******
OPTION :
ECONOMIE
Année académique :
2004-2005
SUBVENTIONS COTONNIERES DES PAYS DEVELOPPES ET DISTORSIONS SUR
LE MARCHE MONDIAL : UNE APPROCHE PAR LE MODELE VECTORIEL A CORRECTION
D'ERREUR
THEME :
tttttt
Réalisé et soutenu par :
ALAVO Odilon Modeste & AVOUTOU Mathieu
Sous la Direction de :
Fulbert GERO AMOUSSOUGA
Professeur
Juin 2006
LA FACULTE N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI
IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS LES MEMOIRES.
CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES
À LEURS AUTEURS.
DEDICACES
Ø A mon père HENRI ALAVO
Sincères gratitudes pour avoir cru en moi et fait de moi
ta raison d'espérer. Que tes prières et ton soutien ne soient pas
vains.
Ø A ma mère JOSEPHINE ALAVO née ATCHEKPE,
grâce à l'éducation rigoureuse que tu m'a donnée,
j'ai pu entreprendre de belles choses. J'espère que tu trouveras en ce
mémoire le fruit des efforts et sacrifices que tu as su déployer
pour moi.
Ø A mes oncles et tantes : ATCHEKPE Alphonse,
ATCHEKPE Antoine, SOSSOU Bernadette, SOSSOU Nestor, SOSSOU Janvier, SOSSOU
Marcelin.
Ø A tous mes frères et soeurs, cousins et cousines,
neveux, nièces, particulièrement à Léopold ALLAVO,
vous m'avez toujours soutenu, que ce qui a commencé se perpétue.
Ø A Marie Ange DIKEBIE sur mon chemin parsemé
d'embûches, tu était là pour m'aider à me relever
quand je tombais. Sincères gratitudes à toi.
Modeste Odilon ALAVO
· A
ma mère Aminatou BEHANZIN qui s'est sacrifiée entièrement
pour sauver ma vie et me donner les mêmes chances que les autres enfants.
Que Dieu, le tout Puissant me permette de te voir longtemps.
· A mon père Paul S. AVOUTOU
Ton souci permanent de voir tous tes enfants réussir m'a
été d'un grand secours. Que Dieu te garde longtemps près
de nous.
· A mes grands parents Tessilimi BEHANZIN et Bintou
MANDJOGBE qui m'ont accordé tout leur amour depuis ma naissance jusque
là. Longue vie à vous.
· A tous mes oncles et tantes, particulièrement
Wassiatou et Salimatou BEHANZIN pour m'avoir secouru quand ma mère et
moi étions en difficulté. Mille reconnaissances.
· A ma belle mère HOUNGBO Louise ; A tous mes
frères et soeurs, cousins et cousines, neveux et nièces,
singulièrement Armandine AVOUTOU pour tout ce que vous avez fait pour
moi.
Amour fraternel.
Mathieu AVOUTOU
REMERCIEMENTS
Ce travail a été réalisé
grâce aux multiples conseils et collaborations de certaines personnes
à qui nous tenons à adresser nos sincères remerciements.
v Au professeur Fulbert GERO AMOUSSOUGA. Vous avez accepté
la direction de ce mémoire malgré vos multiples occupations.
Recevez ici nos sincères gratitudes.
v A Monsieur Fousséini Traoré du Centre d'Etude et
de Recherches sur le Développement International (CERDI). Vos conseils
et explications nous ont permis d'améliorer ce travail et d'avoir une
maîtrise de nombreux concepts. Vous avez toute notre reconnaissance.
v A Monsieur Augustin DADE, Assistant du Secrétaire
Technique de la CNDLP / Ministère des Finances et de l'Economie,
enseignant à la FASEG vous n'avez ménagé aucun effort pour
nous aider dans les estimations malgré votre emploi du temps assez
chargé. Toute notre reconnaissance.
v Aux professeurs du Département d'Economie vous nous avez
donné la chose la plus précieuse qu'est la connaissance.
Sincères gratitudes à vous.
Nous adressons également nos vifs et sincères
remerciements à :
- Mr BEHANZIN T. COWIOU pour avoir mis son outil informatique
à notre disposition.
- Messieurs, ANATO Gilbert, Hermann AVAHOUIN pour nous avoir
hautement aidés dans la saisie du document. Qu'ils acceptent ici nos
sincères remerciements.
v A tous ceux qui nous ont aidé d'une manière ou
d'une autre à la réalisation de cette oeuvre. Merci pour tout.
Modeste ALAVO et Mathieu AVOUTOU.
LISTE DES SIGLES ET
ABREVIATIONS
ADF
|
Augmented Dickey Fuller
|
AOC
|
Afrique de l'Ouest et du Centre
|
ATPSM
|
Agricultural Trade Policy Simulation Model
|
ATV
|
Accord sur les Textiles et les Vêtements
|
CAF
|
Coût-Assurance-Frêt
|
CCIC
|
Comité Consultatif International du Coton
|
CE
|
Communauté Européenne
|
CMA
|
Conférence des Ministres de l'Agriculture
|
CNUCED
|
Conférence des Nations Unis sur le commerce et le
développement
|
CV
|
Critical Value
|
DF
|
Dickey Fuller
|
FAO
|
Food and Agriculture Organization
|
GATT
|
General Agreement on Tariffs and Trade
|
GTAP
|
Global Trade Analysis Project
|
ICAC
|
International Cotton Advisory Committee
|
INRA
|
Institut National de la Recherche Agronomique
|
MCO
|
Moindres Carrés Ordinaires
|
MGS
|
Mesure Globale de Soutien
|
MVCE
|
Modèle Vectoriel à Correction d'erreur
|
NEPAD
|
New Partnership for Africa's Development
|
OMC
|
Organisation Mondial du Commerce
|
PAC
|
Politique Agricole Commune
|
PFC
|
Production Flexibility Contracts
|
PIB
|
Produit Intérieur Bruit
|
PMA
|
Pays Moins Avancé
|
SMC
|
Subventions et les Mesures Compensatoires
|
UE
|
Union Européenne
|
UEMOA
|
Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
|
USA
|
United States of América
|
USDA
|
United States Department of Agriculture
|
VA
|
Valeur Ajoutée
|
VAR
|
Vecteurs Auto Régressifs
|
WCA
|
West and Central Africa
|
LISTE DES
TABLEAUX
TABLEAU 1 : RESUME DES RESULTATS
ISSUS D'ETUDES
ANTERIEURES...............................................................25
TABLEAU 2 : RESULTATS DES TESTS
DE STATIONNARITE
EN
NIVEAU....................................................................35
TABLEAU 3 : RESULTATS DES TESTS
DE STATIONNARITE EN
DIFFERENCE
PREMIERE..................................................36
TABLEAU 4 : RESULTATS DU TEST
ADF SUR LE RESIDU DE LA
RELATION DE
LT............................................................37
TABLEAU 5 : RESULTATS DE LA
RECHERCHE DU NOMBRE OPTIMAL DE
DECALAGES....................................................................37
TABLEAU 6 : RESULTATS DU TEST DE
LA TRACE....................................35
TABLEAU 7 : ESTIMATION DU
MVCE...................................................
.41
TABLEAU 8 : DECOMPOSITION DE LA
VARIANCE....................................45LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 : DERIVATION DE LA
COURBE DE DEMANDE
D'IMPORTATION DE
NATION............................................15
FIGURE 2 : DERIVATION DE LA
COURBE D'OFFRE
D'EXPORTATION
D'ETRANGER.......................................16
FIGURE 3 : EQUILIBRE
MONDIAL......................................................16
FIGURE 4 : EFFETS D'UN DROIT DE
DOUANE.......................................17
FIGURE 5 : EFFETS D'UN SUBSIDE
A L'EXPORTATION ........................19
FIGURE 6 : EFFETS DES SUBVENTIONS
DES PAYS
DEVELOPPES SUR LE PRIX MONDIAL
DU COTON ET LES QUANTITES PRODUITES
........................ .20
FIGURE 7 : EVOLUTION DE PRC,
NSUB, PRO, CONS, PRP
(EN
LOGARITHME)..............................................................38
FIGURE 8 : REPONSE DU PRIX DU
COTON A UN CHOC
SUR LES
SUBVENTIONS........................................................43
FIGURE 9 : REPONSE DE LA
CONSOMMATION MONDIALE
A UN CHOC SUR LES
SUBVENTIONS.......................................44
FIGURE 10 : REPONSE DE LA
PRODUCTION MONDIALE A UN
CHOC SUR LES
SUBVENTONS............................................44
RESUME
Les subventions agricoles des pays développés
sont fréquemment désignées comme responsables des
distorsions observées sur le marché mondial des produits
agricoles- principalement de la baisse des prix des produits en question-. Le
cas du coton a donné lieu à l'un des plus vifs débats
notamment à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Ce travail essaie
d'approcher cette question à travers un Modèle Vectoriel à
Correction d'Erreur (MVCE).L'analyse par les fonctions de réponses
impulsionnelles et par la décomposition de la variance a quant à
elle confirmé les résultats du MVCE.
Les principaux résultats sont alors que les
subventions ne créent pas de distorsions en terme de prix et de
consommation, sauf en terme de production.
Afin d'apprécier parfaitement l'impact des politiques
de subventions ; les études futures devront prendre en compte les
données sur les subventions chinoises puis incorporer dans leur
modèle toutes formes de mesures incitatives à la production et
à l'exportation tout en séparant subventions à la
production d'un côté et subventions à l'exportation de
l'autre.
SSSSSOMMAIRESSOMMAIRE
SOMMAIRE
Introduction Générale
Chapitre I : CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE
Section 1 : De la Problématique à la
revue de littérature
Section 2 : Méthodologie de la recherche
Chapitre II : RESULTATS DE L'ETUDE ET
ENJEUX
Section 1 : Etude de la cointégration et
estimation du MVCE
Section 2 : Confirmation des résultats,
interprétations, limites et suggestions
Conclusion Générale
Bibliographie
Annexes
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Le 30 Avril 2003, quatre pays d'Afrique sub-saharienne - le
Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad- ont déposé au
comité de l'agriculture de l'OMC un document intitulé
« Réduction de la Pauvreté : initiative
sectorielle en faveur du coton ». Faisant suite à la grave
crise traversée par leur secteur cotonnier en 2001 - 2002, il s'agit
d'une proposition visant à supprimer progressivement les subventions des
pays développés qui provoquent des distorsions sur le
marché mondial. C'est à Cancùn durant les travaux de la
5ème réunion ministérielle de l'OMC que la
proposition a été examinée. Elle est originale pour
plusieurs raisons : d'abord parce qu'il s'agit d'une initiative de quatre
petits pays africains qui introduisent dans l'agenda de la négociation
commerciale multilatérale une discussion sur un problème urgent
les concernant directement. Ensuite parce qu'ils ne demandent pas dans leur
initiative une aide au développement supplémentaire ou un
traitement spécial et différencié mais tout simplement
l'application des règles de base du système commercial
international avec la suppression des subventions qui provoquent des
distorsions sur les prix.
Sur le plan des principes, il est difficile pour les
principaux pays pourvoyeurs de subventions, essentiellement les Etats-Unis
(USA) et l'Union européenne (UE), de contester la
légitimité de la démarche des pays africains, a fortiori
lorsqu'il s'agit d'un différend aussi symbolique opposant quatre pays
moins avancés (PMA) parmi les plus pauvres du monde aux deux
superpuissances commerciales.
Pourtant, c'est une fin de non recevoir qui a
été donnée à l'initiative sectorielle en faveur du
coton à Cancùn et le dossier a sans doute participé
à l'échec global de la Ministérielle.
Alors que les membres de l'OMC s'efforçaient à
relancer la négociation commerciale internationale (conférence de
décembre 2005 par exemple), on peut se demander qu'elles sont les
chances de l'initiative sectorielle sur le coton d'aboutir.
La faible et récente remontée des cours
mondiaux a quelque peu affaibli la position des pays africains qui justifient
leur proposition par l'urgence de la situation et l'impact sur la
pauvreté de la distorsion des prix. Pour autant cette embellie
conjoncturelle n'enlève rien à l'existence de dispositifs de
soutien qui lors d'une nouvelle crise aboutiraient aux mêmes
conséquences qu'en 2001-2002 à savoir des subventions record, une
surproduction et un effondrement des prix pénalisant les producteurs
africains (qui exportent l'essentiel de leur production et n'ont pas les
mêmes soutiens en cas de chute des prix).
Pour les pays de l'Initiative sectorielle la question des
subventions au coton est capitale dans la mesure où le coton
représente environ 30 à 40% de leurs revenus à
l'exportation et sa contribution au PIB de ces quatre économies va de 5
à 10%. Le problème est d'autant plus important que les cours du
coton aujourd'hui sont très faibles.
La réalité ainsi décrite justifie
l'intérêt pour le dossier sur les subventions et la
nécessité de réfléchir sur les effets réels
de ces subventions sur le marché mondial. C'est donc dans ce registre
que s'inscrit la présente étude.
La question de l'impact des subventions au coton a
déjà donné lieu a de nombreuses études que ce soit
le fait d'organisations non gouvernementales (OXFAM, 2002), d'institutions
internationales - comme la FAO - (Poonyth et al, 2004) ou de chercheurs
indépendants (Shepherd, 2004). Cependant, aucune de ces études
n'a réellement encore pris en compte les subventions européennes.
Les outils d'analyse mobilisés sont essentiellement des modèles
d'équilibre général calculable, les modèles
d'équilibre partiel et l'économétrie avec des
résultats pour le moins contradictoires. Cette étude renoue avec
l'approche économétrique, tout en tenant compte des subventions
européennes, mais cette fois ci en utilisant une technique nouvelle dans
ce domaine de recherche : la cointégration à la Johansen et
le modèle vectoriel à correction d'erreur (MVCE).
La présente étude compte trois chapitres ;
le premier concerne le cadre théorique et présente les
différentes étapes de la construction du modèle ; le
second s'attarde sur le débat autour des subventions et la
classification des subventions par boîte en soulignant les arguments
ayant motivés le choix des pays subventionneurs ; le
troisième chapitre quant à lui présente, analyse les
résultats des estimations et aborde pour finir la rubrique des limites
et suggestions.
CHAPITRE I : CADRE
T
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE
CHEORIQUE DE L'ETUDE
Ce premier chapitre comprend deux sections.
La première section présente les fondements sur lesquels repose
la présente étude à savoir : la
problématique, les objectifs, les hypothèses de recherche et la
revue de littérature. La seconde section quant à elle
présente le modèle retenu et définit la démarche
méthodologique qu'on entend suivre pour atteindre nos objectifs.
Section 1 : De la Problématique à
la revue de littérature
PARAGRAPHE 1 : Problématique, objectifs et
hypothèses de
recherche
A.
Problématique et intérêt de l'étude
1. Problématique
L'effet des subventions cotonnières dans le monde en
général et des pays développés en particulier sur
les marchés mondiaux représente une question centrale.
En effet, le sujet semble récurrent dans les
négociations commerciales Nord-Sud, notamment celles engagées au
sein de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) (Conférence de Doha,
Conférence de Cancùn). Sur un plan plutôt juridique, les
experts de l'OMC viennent de donner récemment raison au Brésil
suite à une plainte déposée par ce pays contre les Etats-
Unis, premier pays subventionneur du monde. Parler des subventions avec une
telle acuité aujourd'hui nous amène à croire qu'il s'agit
d'un phénomène nouveau. Pourtant, ce n'est pas le cas.
En effet, en s'inspirant des fondements théoriques de
l'analyse économique, on se rend compte que les subventions n'ont pas
toujours fait l'objet d'une telle attention, car de par le monde, en tant que
politique commerciale agricole, elles ont été utilisées
pour stabiliser dans certains cas les revenus des agriculteurs et dans d'autres
relancer la production. C'est le cas par exemple de la communauté
Européenne (CE) en 1970, qui dans le cadre de la politique Agricole
Commune (PAC) garantissait des prix élevés aux agriculteurs
européens en rachetant les produits agricoles chaque fois que les prix
tombaient en dessous d'un certain seuil d'intervention. Cette politique a eu
pour conséquence la stabilisation des revenus des agriculteurs et la
stimulation de la production, en l'occurrence celle du blé où des
stocks furent constitués (12 millions de tonne de blé)1(*) afin de maintenir
stable les prix.
Aujourd'hui, le problème est tout autre.Les pays riches
à savoir les Etats-Unis et l'Union Européenne (notamment la
Grèce et l'Espagne), deux superpuissances subventionnent le coton qui
fait l'objet de transactions internationales et qui constitue une culture
d'exportation, sinon la principale culture d'exportation de certains pays de
l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC), faisant partie des moins
avancés au monde (BENIN, BURKINA FASO, MALI, etc....). Ces pays ont un
avantage comparatif dans la production de coton, avec des coûts, qui
environnent 30 cents par livre contre le double aux Etats-Unis2(*).
Par contre, les subventions ont pour vocation de
réduire les coûts de production des producteurs des pays
aisés et par ricochet de fausser les calculs de l'avantage commercial
dont profitaient les nombreux producteurs africains. Si l'on suppose qu'a
coûts de production bas, prix bas, une question s'impose : Quel est
le lien entre les politiques commerciales agricoles des pays
développés et les cours mondiaux du coton ?
Les subventions du coton qui étaient pratiquement
négligeables pendant la campagne 95/96 ont atteint un niveau record en
2001-2002, soit 5,8 milliards de dollar dont environ 4,3 milliards pour les
Etats Unis et l'UE3(*).
Aussi les cours du coton en l'espace de cinq ans (1997-2002) ont-ils
diminué de 50% pour atteindre 35 cents la livre lors de la campagne
2001-20023(*). C'est pendant
cette campagne que les cours du coton se sont effondrés à leur
niveau le plus bas en termes réels, depuis l'invention de
l'égreneuse en 17933(*).
Cette simultanéité ne signifie pas
forcément une relation de cause à effet, si ce n'est une forte
présomption d'une hausse de la production (voire une surproduction) et
d'une distorsion des prix liée aux subventions. Au regard de cela, les
pays de l'AOC sont engagés à porter loin le différend
commercial entre eux et les pays développés car selon eux, les
subventions au coton sont la source de leur malheur et créent
nécessairement des distorsions - raison à les éliminer-.
Au nom des distorsions évoquées on peut citer :
- des distorsions en terme de prix;
- des distorsions en terme de production et de
consommation.
Pour les pays producteurs
de coton les distorsions en terme de prix évoquent principalement
l'effondrement des prix du coton. Cette chute de prix est
généralement associée à un manque à gagner
pour les producteurs4(*)
(pertes en recettes d'exportation) et hypothèque les chances de sortir
de pauvreté de beaucoup de ménages ruraux5(*). En outre, les producteurs
africains espèrent que même si la distorsion en terme de prix
n'était pas avérée, au moins en terme de production ou de
consommation cela pourrait se vérifier afin de trouver des motifs
crédibles au débat initié à l'OMC.
Le présent mémoire tente d'apporter des
éléments de réponse aux questions suivantes :
-L'accroissement des subventions des pays riches est -il
à l'origine de la chute des prix tel que supposé par les
producteurs de l' AOC ?
-Cet accroissement des subventions est-il lié à
une perte en terme de recettes d'exportation pour les producteurs de coton de
l'AOC et du Bénin en particulier ?
-Les subventions des pays riches ont -elles une réelle
influence sur les volumes produits et consommés de coton dans le
monde ?
Les éléments de réponse à ces
questions font l'objet des paragraphes suivants du présent
mémoire dont le but est d'analyser les distorsions éventuelles
provoquées par les subventions cotonnières des pays
développés.
2.
Intérêt de l'étude
Les interrogations ci- dessus énumérées
constituent les préoccupations autour desquelles est bâtie la
présente étude et permettront de valider ou non sur le plan
empirique, les différentes constructions théoriques quant
à l'analyse de l'impact des subventions des pays
développés sur le marché mondial du coton, et c'est
là un intérêt de l'étude.
Par ailleurs, l'étude présente
l'intérêt de conforter ou non la position du BENIN, du BURKINA
FASO, du MALI et du TCHAD qui dans un document
intitulé : « Réduction de la
pauvreté :Initiative sectorielle en faveur du coton » ont
fait savoir que le premier pas, sinon l'action salutaire dans la
résolution de la crise de leur filière serait la suppression sans
condition de tous les soutiens à la production en trois(03) ans
(2004-2006) et ensuite les compensations financières tant que les
subventions ne sont pas éliminées.
B. Objectifs et hypothèses de
recherche
1. Objectifs
Objectif général
Le présent travail vise à analyser les
distorsions sur le marché provoquées par les subventions
cotonnières des pays développés.
Objectifs spécifiques
Il s'agira précisément dans le cadre de cette
étude de :
- Analyser l'effet des subventions sur le prix mondial du
coton;
- Analyser le poids des subventions sur les volumes produits
et consommés de coton dans le monde;
- Mesurer l'effet des subventions des pays riches en
2001-20026(*) sur les
recettes d'exportations des producteurs de l'AOC et du Bénin en
particulier.
2. Hypothèses de
recherche
H1- L'élimination des subventions entraîne une
élévation du prix mondial du coton.
H2- La suppression des subventions réduit la production
et la consommation mondiale du coton.
H3- L'existence des subventions des pays
développés en 2001-2002 a contribué à la perte de
recettes d'exportation pour les producteurs africains de coton.
PARAGRAPHE 2 : Revue
de littérature
Ce paragraphe débute avec des réflexions
sur le problème de la réduction des subventions et nous renseigne
sur la classification par boîte des subventions. Ensuite, nous abordons
les développements théoriques et empiriques de l'impact des
subventions sur le marché mondial.
A. Problématique de
la réduction des subventions et
Catégorisation des subventions
1.
Problématique de la réduction des
subventions
Les négociateurs du Gatt7(*) (et de l'OMC qui lui a succédé) avaient
pensé que le problème du coton pourrait être
réglé par l'accord sur les textiles et vêtements (ATV) qui
doit éliminer les quotas à l'importation (janvier 2005). A
l'issue de l'Uruguay Round8(*), une garantie supplémentaire a
été instaurée en limitant les soutiens à
l'agriculture définis par la « Mesure Globale de
Soutien » (MGS) ; Mais, comme cette mesure couvre les
soutiens accordés à l'ensemble des produits agricoles, elle
permet aux gouvernements de maintenir leurs soutiens aux produits
considérés comme politiquement les plus sensibles. Un pays peut
donc respecter ses engagements auprès de l'OMC en maintenant son soutien
aux producteurs de coton (voire même en l'augmentant) si cette action est
compensée par une diminution des subventions pour d'autres produits
politiquement moins sensibles. Le calcul du MGS n'est pas simple. Il faut tout
d'abord déterminer qu'il s'agisse d'une subvention comme définie
par l'accord sur les subventions et les mesures compensatoires (SMC). Il faut
ensuite classer les subventions en fonction de leurs « effets de
distorsions des échanges » en les répartissant entre
les boîtes bleue, verte et orange. Ce classement par boîte est issu
d'un compromis. D'un côté, il était reconnu que les
gouvernements avaient des obligations envers leurs agriculteurs et qu'ils
devaient veiller à la conservation de l'environnement. De l'autre, il
était désirable que ces obligations puissent être remplies
sans créer de distorsions, sur le marché mondial qui causeraient
un préjudice grave à des tierces parties.
Les mesures allant dans la boîte bleue ont
été définies dans l'accord MGS. Ce sont par exemple, les
paiements aux planteurs visant à réduire leur production en
fonction de surfaces prédéterminées. Mais le
problème clé a été la répartition entre
boîtes verte et orange, en particulier en ce qui concerne les subventions
accordées par les Etats-Unis à leurs producteurs de coton. Comme
les subventions éligibles à la boîte verte ne doivent
créer que des distorsions minimales, elles ne sont pas
plafonnées. Par contre, les subventions créant des distorsions
significatives vont dans la boîte orange et ce sont les seules prises en
considération dans le MGS qui est plafonné. La logique ayant
conduit à établir une distinction entre boîtes verte et
orange s'est malheureusement trouvée affaiblie par la clause
« de minimis ». Cette dernière
permet en effet de classer dans la boîte verte une subvention qui, de par
sa nature, aurait du aller dans la boîte orange, pour autant que la dite
subvention soit inférieure à un certain montant. Nous verrons par
la suite, que cette clause fût utilisée à profit par
les Etats-Unis. Il faut savoir que l'innovation notable de la loi agricole
américaine de 1996 fût l'institution de paiements
découplés effectués sur la base de
« production flexibility contracts,
(PFC) » .L'exploitant qui avait produit une
Quantité donnée de coton (Q) lors de la période de
référence (antérieure à 1996) pouvait ainsi
recevoir en 1996 et au cours des cinq années suivantes un paiement dont
le montant dépendait seulement de la quantité
prédéterminée Q. Le paiement était
découplé car son montant ne dépendait pas de la
quantité de coton produite en l'année courante. L'exploitant
était assuré de recevoir son chèque même s'il ne
plantait pas de coton cette année là. Comme ces paiements
étaient découplés, ils étaient éligibles
à la boîte verte. Une subvention liée à un
désastre naturel était également éligible à
la boîte verte. Mais, si une subvention formellement accordée au
titre d'un désastre naturel l'était en fait, afin de compenser
les producteurs pour la chute des cours mondiaux, elle devrait aller dans la
boîte orange.
Pourtant, en suivant l'accord conclu à l'issue de
l'Uruguay Round, les Etats-Unis devaient réduire les subventions de la
boîte orange de 20% par rapport à 1986-1988, ce qui
établissait une limite annuelle de 19,1 milliards de dollar pour
2000-2002. On est, néanmoins, en droit de croire que cette limite sera
respectée dans la lettre, sinon dans l'esprit. Elle le sera grâce
à un transfert massif de la boîte orange à la boîte
verte.
C'est ainsi que selon deux experts américains, le
coût annuel des programmes éligibles à la boîte verte
serait passé de 26 milliards de dollars de 1986-1988 à 50
milliards de dollars dix ans plus tard9(*). Selon ses mêmes experts, les subventions de la
boîte orange auraient augmenté de 44% en 1999 et 2000 sans le
recours à la clause « de minimis ». Force est de
reconnaître alors qu'en dépit de son appellation, cette clause
à donc eu des conséquences majeures. Par ailleurs la loi agricole
de 2002 modifie la nature de plusieurs types de subventions. D'une part, elle
introduit des mesures anticycliques qui paraissent bien relever de la
boîte orange. D'autre part, elle permet aux producteurs de remplacer
l'ancienne période de référence par la période de
1998-2001 s'ils considèrent qu'ils obtiendront ainsi un contrat de
flexibilité (PFC) plus avantageux. Ainsi le planteur qui avait
augmenté sa production de coton au cours des dernières
années pourra bénéficier au titre du PFC de paiements plus
importants que celui qui avait réduit sa production. Certains experts
considèrent que le choix d'une nouvelle période de
référence aurait pour effet de rompre le découplage
invoqué pour le PFC et que les paiements effectués sous ce titre
devraient être classés dans la boîte orange à partir
de 2002/2003.
2. catégorisation des subventions
Classification par boîte des
subventions
La boîte verte
Les aides autorisées
car«découplées». Elle regroupe des aides dont l'effet
sur la production ou sur des distorsions de concurrence sur les échanges
est nul ou très faible ; il n'y a pas d'obligation de
réduction si ces aides sont découplées de l'acte productif
ou/ et soumises à des conditions strictes ou/et des aides à
caractère général et collectif ou/et des aides aux
producteurs à caractère social ou environnemental. Force est de
reconnaître que les critères de classement sont assez
sévères, deux conditions fondamentales figurent au point 1 de
l'annexe II de l'accord agricole10(*) : Pas de soutien aux prix et financement par les
contribuables et pas de transferts aux consommateurs. Il faut en plus que
l'aide s'inscrive dans un des 12 points définis par l'annexe qui
autorisent ces aides ; si c'est un programme de service public, il s'agit
de services tels que recherche, formation, infrastructures, stocks de
sécurité et aide alimentaire interne ; il s'agit de
versements aux producteurs, c'est soit un soutien découplé au
revenu avec des critères d'attribution bien définis au cours
d'une période, avec un montant indépendant du type ou volume de
production, sans obligation de production ; indépendante du prix
des facteurs de production; soit un programme de garantie de revenu,
d'assurance récolte ou d'ajustement des structures (cessation
d'activité, retrait de ressources productives, aides aux
investissements) soit des programmes d'aides aux régions
défavorisées et de protection de l'environnement.
La boîte bleue
Les aides transitoires associées à un
contrôle de l'offre. Base de l'accord UE/USA de 1992, elle a
été créée pour abriter les aides directes
compensatoires instituées par la reforme de la PAC (et les deficiency
payments nord- américains d'avant 1996). Ces aides doivent être
associées à un programme de limitation de la production ;
fondées sur la superficie, le rendement ou le nombre de têtes,
elles sont peu découplées aux produits mais du fait de la fameuse
clause de paix entre l'UE et les Etats-Unis, elles échappent à
une réduction et à une action contentieuse tant que la somme
totale de toutes les boîtes de soutien reste inférieure au montant
de 1992 et qu'elles ne provoquent pas de dommages chez un partenaire.
La boîte orange
Les aides interdites soumises à réduction, cette
boîte concerne toutes les autres aides et donc en particulier toutes les
interventions sur les marchés et les autres restrictions ou subventions
aux exportations. Il existe des clauses de minimum toléré :
ne sont pas astreintes à réduction des aides à un produit
représentant moins de 5% de la valeur de la production ou des aides
générales de moins de 5% de la valeur totale de la production
agricole.
Source : tirée du site de l'INRA (France)
et complétée par nos soins. Disponible sur le site :
www.inra.fr
B. Approche théorique et
empirique de l'impact des subventions sur le marché mondial
Pour bénéficier des éclairages de la
flopée de travaux effectués sur ce sujet, un aperçu
critique tant des principales réflexions théoriques que des
analyses et études empiriques sur l'impact des subventions sur le
marché mondial est présenté.
Cette synthèse des diverses analyses sur les effets des
subventions et leur estimation n'est sans doute ni exhaustive, ni suffisante.
Elle a en revanche la préoccupation majeure de présenter sous un
angle critique les grands axes de la multitude des travaux sur le sujet.
1. Approche
théorique de l'impact des
Subventions
L'architecture théorique sur les subventions a
été ébauchée par Krugman P. et M. Obstfeld (2001).
Dans leur démarche, ils ont fait ressortir l'effet des droits de douane
sur les prix qui n'est rien d'autre que l'effet inverse de celui des
subventions sur les prix. Afin de mieux appréhender l'impact des
subventions sur le marché mondial, une attention sera consacrée
à celui des droits de douane. Dans la séquence consacrée
aux droits de douane nous montrerons comment s'obtiennent les courbes de
demande d'importation et d'offre d'exportation sans omettre bien
évidemment de montrer les effets du droit de douane.
Supposons qu'il y a deux pays, Nation et Etranger, tous deux
consommant et produisant du «coton » qui peut être
transporté sans coût entre les pays. Dans chaque pays, le
« coton » constitue une industrie compétitive dans
laquelle les courbes d'offre et de demande sont fonction du prix du
marché. Comme il est normal, l'offre et la demande dans Nation
dépendront du prix exprimé en termes de la monnaie de
Nation ; l'offre et la demande dans Etranger dépendront du prix
exprimé en termes de la monnaie de Etranger. Nous supposons aussi que le
taux de change entre les monnaies n'est pas affecté par les mesures de
politique commerciale quelle qu'en soit la nature. Nous pouvons donc exprimer
les prix sur les deux marchés en termes de la monnaie de Nation.
Le commerce se développera sur pareil marché si
les prix avant l'échange sont différents. Supposons qu'en
l'absence d'échange, le prix du « coton » soit plus
élevé dans Nation, que dans Etranger. Laissons maintenant les
pays procéder au commerce international :
Comme le prix du « coton » dans Nation
excède le prix dans Etranger, les vendeurs se mettront à
expédier du « coton » d'Etranger à Nation.
L'exportation du « coton » en augmente le prix dans
Etranger et en abaisse le prix dans Nation jusqu'au moment où la
différence de prix est éliminée.
Pour déterminer le prix mondial et les quantités
échangées, il est commode de définir deux nouvelles
courbes : la courbe de demande d'importation pour Nation et la courbe
d'offre d'exportation pour Etranger.
Figure 1:Dérivation de la
courbe de demande d'importation de Nation.
Source : Economie internationale, Paul R.
Krugman et Maurice Obstfeld, 3éme édition
La courbe de demande d'importation est descendante car la
quantité d'importation demandée diminue au fur à mesure
que le prix s'accroît
Figure 2: Dérivation de la courbe d'offre
d'exportation d'Etranger
Source : Economie internationale, Paul R.
Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition
Cette courbe est ascendante car l'offre de biens disponibles
pour l'exportation s'accroît au fur et à mesure que le prix monte.
L'équilibre mondial se réalise lorsque la demande d'importation
de Nation est égale à l'offre d'exportation de Etranger
Figure 3: Equilibre mondial
Source : Economie internationale, Paul R.
Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition
Pw est le prix d'équilibre, celui pour
lequel la demande d'importation est égale à l'offre d'exportation
d'étranger.
En ce qui concerne l'effet du droit de douane,(03) graphiques
sont mis en relief afin d'illustrer ce phénomène
Figure 4: Effets d'un droit de douane
Source : Economie internationale, Paul R.
Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition
Du point de vue de celui qui livre les biens, le droit de
douane ressemble tout à fait à un coût de transport. Si
Nation impose une taxe de 2$ sur tout boisseau de
« coton » importé, les vendeurs se refuseront
à y livrer le « coton » à moins que la
différence de prix entre les deux marchés soit au moins de 2$.
La figure 4 illustre les effets d'un tarif spécifique
de t$ par unité de « coton » (t dans la figure). En
l'absence de droit de douane, le prix du « coton » serait
égal à Pw à la fois dans Nation et dans
Etranger (1 dans le graphique central, qui représente le
marché mondial). Avec le droit de douane en place, cependant, les
vendeurs ne voudront pas expédier du « coton »
d'Etranger dans Nation à moins que le prix dans Nation n'excède
le prix dans Etranger d'au moins t$. Si aucune quantité de
« coton » n'est transportée, il y aura une demande
excédentaire de « coton » dans Nation et une offre
excédentaire dans Etranger. Par conséquent, le prix dans Nation
augmente et le prix dans Etranger diminue jusqu'à ce que la
différence de prix soit t$.
Le droit de douane augmente le prix dans Nation à
PT et diminue le prix dans Etranger à
PT* = PT - t. Les producteurs de
Nation produisent du « coton » à un prix plus
élevé, tandis que les consommateurs en demandent moins : de
la sorte, une quantité plus faible d'importation est demandée
dans Nation (mouvement de 1 à 2 sur la droite MD). Dans Etranger, le
prix plus bas conduit à une réduction de l'offre et à un
accroissement de la demande : de la sorte, il en résulte une offre
plus faible d'exportation (mouvement de 1 à 3 sur la droite XS). Ainsi
le volume de « coton » échangé
décline de Qw, le volume dans un régime de libre
échange, à QT, le volume avec un droit de douane. Au
volume d'échange QT, la demande d'importation de Nation est
égale à l'offre d'exportation d'Etranger avec PT -
PT* = t. On retiendra donc que le droit de douane
établi par Nation augmente le prix dans Nation et baisse le prix
dans Etranger. Le volume échangé se réduit.
Dans la seconde séquence réservée aux
subventions, nous citerons encore l'analyse de Paul R. Krugman et Maurice
Obstfeld puis nous passerons à l'analyse théorique proprement
dite de l'impact des subventions des Etats-Unis et de l'Union Européenne
sur le marché mondial.
En effet, la notion de subvention est abordée par ces
auteurs en utilisant le terme subside à l'exportation. Pour ces
derniers, le subside à l'exportation est un paiement fait à une
firme ou un individu qui vend les biens à l'étranger. Comme le
droit de douane, le subside à l'exportation peut soit être
spécifique (une somme déterminée par unité vendue)
ou ad valorem (une certaine proportion de la valeur exportée).
Lorsque le gouvernement attribue un subside à
l'exportation, les vendeurs exporteront le bien jusqu'au point où le
prix intérieur excède le prix à l'étranger du
montant du subside. - Les effets sur les prix d'un subside à
l'exportation sont exactement l'inverse de ceux d'un droit de douane
-.
Figure 5: Effets d'un subside à
l'exportation
Source : Economie internationale, Paul R.
Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition
Le prix dans le pays d'exportation s'accroît de Pw
à Ps. Toutefois, comme le prix dans le pays
d'importation tombe de Pw à Ps*, la
hausse du prix est moindre que le subside. Dans le pays d'exportation, les
consommateurs font une perte, les producteurs font un gain et le gouvernement
perd puisqu'il doit faire la dépense correspondant au subside. La perte
des consommateurs est la surface a + b ; le gain
des producteurs est la surface a + b + c ; le
subside du gouvernement est la surface b + c
+ d + e + f + g. La perte nette du bien être
est par conséquent la somme des surfaces b + d + e + f
+ g. On note que les surfaces
b et d représentent respectivement les
pertes de distorsion de consommation11(*) et de
production12(*)
-ce même effet se produit avec le droit de douane-.
Dans la mesure où les exportations américaines
représentent 40% des exportations mondiales et que celles de l'UE, 5%
-soit pour les pays développés 45% des exportations mondiales- le
cadre théorique sous- jacent à notre étude :
subventions des pays développés et distorsions sur le
marché mondial, repose essentiellement à travers l'analyse
néoclassique standard en équilibre partiel, sur la théorie
du grand pays (USA + UE) - price maker-. Graphiquement on a la
configuration suivante :
Figure 6: Effets des subventions des pays
développés sur le prix mondial du coton et les quantités
produites
Source : nous mêmes (2006)
Partant d'une situation où le prix mondial est
P0w, et les exportations EX0, le grand pays (ici les USA
+ UE) subventionne ses exportations d'un montant forfaitaire unitaire (S), cela
entraîne sur le marché domestique, un relèvement du prix
aux consommateurs, qui devront accepter de payer le prix mondial
augmenté de la subvention (P1W +S) pour que les
producteurs soient indifférents entre vendre sur le marché
domestique et exporter. Pour les producteurs, cette subvention (S) a les
mêmes conséquences qu'une baisse du coût marginal de
production sur les quantités exportées d'un montant identique.
Ainsi la courbe d'offre d'exportation de (USA+UE) se déplace vers le bas
(passage X0 à X1 sur le marché mondial)13(*) et on enregistre un
accroissement du volume des exportations. Etant donné que la courbe de
demande mondiale à laquelle font face les Etats- Unis, la Grèce
et l'Espagne n'est pas infiniment élastique, les (USA +
UE) étant globalement price maker, cette offre excédentaire
d'exportation(X1 - X0 = AB + CD)
entraîne toutes choses égales par ailleurs une baisse du prix
mondial (passage de P0w à
P1W). Ainsi, tandis que le prix mondial qui
prévaudra sera P1W, l'exportateur
des pays riches lui touchera (P1W +S).
La même analyse peut être menée en
raisonnant en terme de prix mondial sur le marché domestique (USA + UE).
Dans cette optique, pour un même prix mondial, les consommateurs des pays
riches paient plus cher le coton (déplacement vers la gauche de la
courbe de demande, qui devient D') et, pour un même prix mondial, les
producteurs touchent plus (déplacement vers la droite de la courbe
d `offre, qui devient O'). Ainsi, tout se passe comme si le nouveau prix
d'équilibre d'autarcie était P1a, prix
à partir duquel les (USA + UE) deviennent exportateurs. C'est ce jeu qui
fausse les règles de la concurrence en incitant à la
surproduction. Le schéma ci-dessus étant censé
représenter la situation actuelle sur le marché mondial du coton,
on s'attend, de façon symétrique, à avoir les effets
inverses (réduction des quantités produites et relèvement
du prix mondial) dans l'hypothèse d'une réduction des
subventions.
2.
Approche empirique de l'impact des
Subventions
De nombreuses études ont été
consacrées à l'effet des subventions - dont notamment
américaines sur le prix international du coton-. Nous retiendrons
principalement pour des raisons de simplicité deux d'entre elles,
reposant chacune sur des méthodologies différentes.
2.1.
L'étude de Goreux
Notre intérêt pour cette étude repose sur
le fait qu'elle est couramment citée lors des débats publics par
les autorités, les acteurs de la filière cotonnière ouest
africaine et du centre pour dénoncer les effets pervers des subventions
des pays développés et surtout les Etats- Unis sur le cours du
coton et les recettes d'exportation.
Cette étude, commanditée par la
conférence des ministres de l'Agriculture des pays d'Afrique de l'Ouest
et du centre (CMA/OAC), repose sur un modèle d'équilibre partiel.
Le raisonnement est le suivant :
- A partir d'un prix mondial d'équilibre établi
par la confrontation de l'offre et de la demande mondiale, on simule une
élimination des subventions (celles portant sur les cinq
dernières années avant l'étude);
- L'élimination des subventions entraîne alors
une réduction de l'offre mondiale d'exportation car les exportateurs
auparavant subventionnés ne toucheront plus que le prix mondial
(déplacement vers le haut et vers la gauche de la courbe d'offre
d'exportation);
- Un nouveau prix d'équilibre- plus élevé
que le précédent- s'établit ainsi sur le marché
mondial, en fonction de la demande mondiale et de la nouvelle offre ;
-Les quantités et le prix d'équilibre sont
ensuite calculés algébriquement en résolvant
simultanément les équations d'offre et de demande mondiales.
Cette démarche a l'avantage de la simplicité.
Elle permet en outre- ce qui fait l'objet de l'étude- d'évaluer
quantitativement les gains potentiels en recettes d'exportation pour un groupe
de pays considéré. Les simulations effectuées avec le
modèle donnent, suivant les élasticités d'offre et de
demande retenues une augmentation de l'indice A de Cotlook ( indicateur du
marché mondial des prix du coton ) de l'ordre de 2, 9 à13,4% et
un gain de recettes d'exportation. Ainsi pour (Eo= 0.5 et Ed= -0,1) on note une
augmentation de l'indice A de 12% et des recettes d'exportation de 250 millions
de dollars sur la période 1997/1998- 2001/2002.
Cependant plusieurs limites sont inhérentes à
ce genre d'analyse, entre autres :
- comme toute approche d'équilibre partiel, elle repose
sur l'hypothèse ceteris paribus et néglige de ce fait les
autres marchés, en particulier celui des produits concurrents du coton -
comme les fibres synthétiques -;
- les résultats obtenus reposent essentiellement sur
les élasticités d'offre et de demande retenues. Une façon
intéressante de procéder consiste à les estimer
économétriquement. Faute de procéder à une telle
estimation, l'auteur retient plutôt les valeurs allant de 0,15 à
0,90 pour l'élasticité de l'offre et de -0,05 à -0,6 pour
la demande. Bien qu'évitant les restrictions théoriques
également inhérentes à l'économétrie- comme
la formulation d'hypothèses sur les élasticités-, la
démarche de l'auteur reste néanmoins sujet à critique dans
la mesure où la même valeur de l'élasticité est
retenue pour les pays.
Pour certains auteurs, l'utilité
scientifique d'un modèle est déterminée par sa
capacité à faire des prédictions qui seront après
confrontées à la réalité. Pourtant les
prédictions du modèle Goreux (2003a) telles qu'elles se tiennent
sont difficiles à tester. En ce sens qu'elles réclament que les
pays riches acceptent d'éliminer leurs subventions- ce qui n'est pas sur
le point d'être observé maintenant - c'est cette situation qui
amène certains auteurs dont notamment Benjamin Shepherd à dire
que l'étude de Goreux n'est pas empirique dans un sens réel, mais
elle est plutôt une traduction de la théorie à
l'algèbre et finalement aux nombres.
2.2.
L'étude de Shepherd (2004)
Cette étude visait à évaluer l'impact
d'une réduction des seules subventions américaines sur le prix
mondial du coton. Cependant, contrairement à l'étude
précédente, celle-ci fait plutôt appel à
l'outil économétrique. Le
modèle estimé est un modèle vectoriel
autorégressif (VAR) standard. Les variables retenues sont le
prix mondial du coton, les variations de stocks mondiaux, les subventions
américaines, la production et la consommation mondiale du coton. Une
fois le modèle estimé, l'auteur trouve que les subventions
américaines agissent beaucoup plus sur la production et les stocks que
sur les prix. De même, en procédant à une
décomposition de la variance, il apparaît que les variations de
prix sont davantage dues aux variations de la demande qu'à celles des
subventions. Enfin, en retenant différents scénarios de
réduction du volume des subventions (10%,50% et 90%), il aboutit au
résultat -plutôt surprenant - que même une réduction
de 90% des subventions n'aurait qu'un effet limité, voire nul, sur les
prix. Toutefois, force est de noter que pour apprécier les relations de
causes à effets entre les variables en scène, B. Shepherd s'est
penché sur la causalité à la Granger (les variables sont
prises deux à deux) et a effectué des simulations- à
l'aide des fonctions de réponses impulsionnelles- de l'effet de
réduction des subventions sur les autres variables
considérées. Il ne s'est donc pas intéressé
à l'analyse multivariée de la cointegration à la Johansen.
Pourtant cette approche est réputée comme étant mieux
adapté aux VAR puisqu'elle prend en compte les inter-relations entre les
variables et permet si les conditions sont réunies d'établir le
MVCE.
En outre, certaines variables utilisées par Shepherd ne
nous semblaient pas judicieuses. Le prix mondial a été
approximé par l'indice de Liverpool qui n'est pas le meilleur indicateur
du marché mondial du coton. La prise en compte des variations de stocks
dans le modèle pourrait conduire à un double emploi car la
consommation n'est rien d'autre que la production +/- les variations de stocks.
Or le modèle prend déjà en compte la production et la
consommation. Ensuite, le marché cotonnier a été
traité comme étant indépendant des autres marchés,
en particulier celui des produits concurrents (la fibre synthétique).
C'est donc ce qui justifie la prise en compte du prix du polyester dans le
modèle finalement retenu.
D'autres études récentes notamment (Poonyth et
al, 2004) essaient également d'évaluer l'impact des subventions-
de tous les pays subventionneurs cette fois-ci- sur le prix mondial et les
volumes échangés du coton. Cette dernière tentative
utilise le modèle ATPSM (Agricultural Trade Policy Simulation Model)
développé conjointement par la FAO et la CNUCED. Les auteurs
trouvent qu'une réduction complète des subventions dans tous les
pays aboutirait à un relèvement de 3,1% à 5% du prix
mondial suivant les valeurs des élasticités de l'offre et de la
demande.
Tableau 1: Résumé des
résultats issus d'études antérieures
Auteurs
|
Méthodes
|
Effets sur le prix mondial (%)
|
Préjudice pour les agriculteurs WCA (million $ E.-U)
|
ICAC (2002)
|
Equilibre partiel
|
29 ,7
|
274
|
Goreux (2003a)
|
Equilibre partiel
|
2,9 - 13,4
|
37 - 254
|
Reeves et al (2001)
|
Equilibre général (GTAP)
|
10,70
|
76
|
Tockarick (2003)
|
Equilibre partiel
|
2,8
|
26
|
Shepherd (2004)
|
Modèle économétrique VAR
|
Pas d'effet significatif
|
Un gain dérisoire pour les agriculteurs WCA
|
Poonyth et al (2004)
|
Equilibre partiel (ATPSM)
|
3,1- 5
|
___
|
Source : FAO (2004) complété par
nos soins
- informations non disponibles
- WCA : West and Central Africa (Afrique de l'Ouest
et du Centre)
Il ressort comme observation de ce tableau (1) que la plupart
des études concourent aux mêmes résultats concernant les
prix et les préjudices, c'est à dire une augmentation des prix et
un relèvement des recettes d'exportation si les subventions
étaient éliminées. Sauf l'étude de B.Shepherd fait
ressortir le fait que les subventions peuvent ne pas avoir l'effet pervers
préétabli sur les prix et par conséquent sur les recettes
d'exportation (pertes). Il apparaît clairement que les méthodes
diffèrent (VAR, modèle d'équilibre partiel, ATPSM...), car
l'objetif des études n'est pas le même. Cependant, même pour
un même objectif, il arrive que les résultats diffèrent du
fait notamment des hypothèses formulées sur la valeur des
paramètres (comme des élasticités).
Section 2 : Méthodologie de la
recherche
La démarche méthodologique adoptée dans
la présente étude se situe à deux niveaux ; elle
concerne d'une part la présentation du modèle et d'autre part la
méthode d'analyse. C'est dire que dans un premier temps, un point sur
les principales variables de l'étude, la période de
l'étude et les sources des données est fait. Ensuite, la
méthode d'analyse qu'on entend utiliser est clairement
abordée.
PARAGRAPHE 1: Présentation
du modèle
A. Le modèle
retenu
Le modèle standard VAR n'a pas été
motivé par une quelconque théorie économique
particulière et n'a pas une quelconque interprétation
économique évidente ; avec chaque variable simplement
reformulée comme une fonction de ses propres valeurs antérieures
et celles d'autres variables endogènes. Toutes les variables sont
initialement considérées comme endogènes ; ce qui
veut dire qu'aucun ordre causatique n'est imposé sur les données
a priori. En des termes plus concrets, ce que le modèle VAR nous donnera
dans ce cas précisera simplement une sténographie de
représentation mathématique d'un groupe de variables
considéré comme décrivant les travaux du marché
cotonnier mais sans l'imposition précédente d'idées
découlant des théories économiques
considérées comme gouvernant les relations inter-variables. Nous
reprenons à quelques nuances près le modèle de B. Shepherd
en corrigeant les insuffissances dont nous avions parlées plus haut. Ce
modèle VAR(q) se présente sous forme matricielle comme
suit :
Sous forme développée, on a :
Avec constante et nombre de retards
Pour l'utilisation du modèle toutes les variables
sont exprimées en logarithme.
B. Définition des variables14(*)
Prix du
coton (PRC)
PRC (pt ): le prix mondial du
coton approché par l'indice A de Cotlook. Cotlook est une agence
d'information spécialisée, basée au royaume- uni à
Liverpool. Cet indice exprimé en US-Cents15(*)/ Livre16(*) est la moyenne des cinq
cotations les plus basses parmi un ensemble de cotations représentatives
d'origines très diversifiées, rapportées au stade CAF nord
- Europe.
Cette variable est capitale dans notre étude dans la
mesure où les distorsions évoquées sur le marché du
coton font principalement allusion à la chute des cours mondiaux du
coton.
Production mondiale du
coton ( PRO)
PRO (ot) : représente
la quantité de coton produite dans l'ensemble du monde et est
exprimée en million de bales17(*).
La prise en compte de cette variable s'explique par le fait
que le prix de tout bien est déterminé par son offre (l'offre
découlant de la production).
Consommation mondiale du
coton (CONS)
CONS (dt ) :
représente la quantité de coton consommée dans l'ensemble
du monde et est exprimée en million de bales.
Cette variable est très déterminante dans la
demande mondiale du coton. Elle est donc assimilée à la demande
du coton. Le choix de cette variable est expliqué par le fait que la
demande d'un bien influence nécessairement son prix.
Subventions des pays
riches (NSUB)
NSUB (st) : les subventions
américaines et européennes. Les subventions américaines
sont approximées par les paiements totaux du gouvernement tels
qu'apparaissant dans les USDA Cotton and Wool Yearbook (2003). Les
subventions européennes quant à elles sont
approchées par les aides pour la production du coton.
C'est la variable clé de notre modèle. Elle est
considérée comme étant à l'origine des distorsions
observées sur le marché mondial du coton.
N.B : la conversion en dollars
des subventions européennes exprimées en Euro à
été possible grâce aux bases de données historiques
de taux de change disponibles sur le site : www.oanda.com.
Prix du Polyester
(PRP)
PRP (ft ) : le prix
international du polyester. On rappelle que le polyester est la principale
fibre concurrente du coton. Partant, on s'attend à ce que les
fluctuations du prix du polyester influencent le prix du coton. Il
est exprimé en dollars par kilogramme.
C. Période de l'étude et sources des
données.
1. Période de l'étude
L'arsenal des données est composé des
observations annuelles entre 1970 et 2003 ; c'est à dire 34
observations.
2. Sources des
données
Les données utilisées dans le cadre de cette
étude sont des données secondaires, tirées sur des bases
de données existantes ou dans des journaux spécialisés.
Les variables retenues viennent alors de diverses sources,
ainsi :
- Le prix mondial du coton approximé par l'indice A de
Cotlook provient de la base de données de l'agence Cotlook
(précisément du site
www.cotlook.com);
- La consommation mondiale et la production mondiale de coton
sont tirées du USDA Cotton and Wool Yearbook, 2003,table 15 ;
- Le prix du polyester provient du USDA Cotton and Wool
Yearbook, 2003, table 12 ;
- Les subventions américaines proviennent du USDA
Upland Cotton Factsheet, 1 January 2003, table "summary of basic data"
complèté par le "Government Payments by crop year";
- Les subventions européennes quant à elles
proviennent du "Official journal of the European Union, Special Report N°
13/2003", table 4.
PARAGRAPHE
2 : Méthode d'analyse
Pour apprécier les relations qui existent entre les
différentes variables de notre modèle, nous allons estimer le
modèle vectoriel à correction d'erreur - après avoir dans
un premier temps fait les tests de diagnostic sur les données
(stationnarité et cointégration) - par le logiciel E.Views.
Ensuite, nous allons vérifier la justesse des résultats du MVCE
par l'analyse des fonctions de réponses impulsionnelles et de la
décomposition de la variance. Pour finir, nous comptons utiliser le
modèle d'équilibre partiel de Goreux (2003a) pour évaluer
l'éventuelle perte des recettes d'exportation des producteurs de l'AOC
en 2001/2002.
A. Tests de diagnostic sur les
données
Notre analyse débute par l'étude de la
stationnarité des variables. Pour ce faire, on procède aux tests
de racine unitaire développés par Fuller (1976) et Dickey et
Fuller ( 1979, 1981). Cette analyse nous permet de déterminer l'ordre
d'intégration des différentes variables retenues. On dit qu'une
série est intégrée d'ordre (d) si sa différence
d ième est stationnaire ; c'est-à-dire
intégrée d'ordre 0. Après la détermination de
l'ordre d'intégration, si les variables en scène sont
intégrées d'ordre1 [I(1)], cela voudrait dire qu'il existerait un
risque de cointégration entre les variables. Cette présomption de
cointégration ne serait confirmée qu'après étude de
la stationnarité du résidu obtenu à l'issue de
l'estimation par les MCO de la relation de long terme ( LT )
suivante :
LPRCt = á0 + á1
LNSUBt + á2 LCONSt + á3
LPROt + á4 LPRPt + åt
Où åt est le terme
d'erreur.
Le test ADF permet de juger de la stationnarité du
résidu. A la suite de la confirmation de la stationnarité du
résidu, on peut conclure que les variables sont
cointégrées. Du fait qu'il s'agit d'un modèle
multivarié on pourrait ne pas avoir un seul vecteur de
cointégration. Ce qui fait appel à la représentation
vectorielle à correction d'erreur qui n'est rien d'autre que l'approche
cointégrée du VAR.
B. Estimation du
MVCE
Les grandes étapes relatives à l'estimation d'un
MVCE sont les suivantes :
Etape1 : détermination du
nombre de retards p du modèle. Plusieurs critères servent
à discriminer entre les retards (Akaike, Hannan- Quinn, Schwarz). Nous
retenons le critère de Schwarz qui donne un nombre de retard
inférieur à celui de Akaike. Ce choix se justifie par le fait que
dans le modèle VAR un nombre élevé de retards
réduit le nombre d'observations. Ceci est d'autant plus ressenti lorsque
les séries ne sont pas longues. Le nombre de retards obtenu est donc
celui qui minimise la fonction de Schwarz :
SC(h) = Ln( SCRh / n) + hLn n /n
SCRh = somme des carrés des
résidus pour le modèle à h retards
n = nombre d'observations
Ln = logarithme népérien
Etape 2 : test de Johansen
permettant de connaître le nombre de relations de cointégration.
Johansen a proposé deux statistiques pour déterminer le nombre de
vecteurs de cointégration : le test de la Trace et le test de la
valeur propre maximale. Nous retenons celui de la Trace qui est plus
usité par rapport à l'autre.
L'hypothèse nulle testée est : r = q,
c'est-à-dire qu'il existe au plus r vecteurs de cointégration. On
rejette l'hypothèse nulle de r relations de cointégration lorsque
la statistique de la Trace est superieure à sa valeur critique.
Plusieurs cas pourraient se présenter : r = 0 ; 0 < r <
K ; r =K avec K = nombre de variables du modèle.
Lorsque 0< r < K, cela signifie que les variables sont
cointégrées de rang r et qu'il existe donc r relations de
cointégration. Un modèle à correction d'erreur peut alors
être estimé.
Par ailleurs pour effectuer le test de la Trace, la
spécification à retenir dépend de :
- L'absence ou la présence de constante dans le
modèle à correction d'erreur,
- L'absence ou la présence de constante et de tendance
dans les relations de cointégration.
Etape 3 : Identification des
relations de cointégration, c'est à dire des relations de long
terme entre les variables. A cette étape, on choisit les relations de
long terme qui nous donnerons des écarts types relativement faibles et
les relations adéquates.
Etape 4 : estimation par la
méthode du Maximum de Vraisemblance du modèle vectoriel à
correction d'erreur et validation avec les tests usuels :
significativité des coefficients et vérification du signe et de
la significativité des termes à correction d'erreur. A cette
étape, la méthode du Maximum de Vraisemblance reprend
l'estimation de la relation de long terme estimée par les MCO et fournit
les équations de court terme.
Après l'estimation du MVCE, on s'intéresse
à l'analyse dynamique par les fonctions de réponses
impulsionnelles et à la décomposition de la variance de
manière à voir si ces deux outils d'analyse
supplémentaires confirment les résultats du MVCE.
Enfin, pour mesurer l'éventuelle perte de recettes
d'exportation des pays de l' AOC producteurs de coton en 2001/2002, on compte
procéder comme suit :
- utiliser l'élasticité prix des subventions
fournie par la relation de court terme (du MVCE) estimée par la
méthode du Maximum de Vraisemblance pour déterminer le nouveau
prix p' sans subvention.
-Ensuite, intégrer ce nouveau prix p' dans le
modèle d'équilibre partiel développé par L.Goreux
(voir annexe 2) pour apprécier l'augmentation des recettes d'exportation
à la suite de la suppression des subventions.
Chapitre II :
RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX
CHAPITRE III : ANALYSE
S RESULTATS ET
Ce dernier chapitre livre dans la première section les
principaux résultats de la méthodologie adoptée. Dans la
section suivante, deux instruments d'analyse supplémentaires sont
utilisés pour juger la fiabilité des résultats du MVCE.
Ensuite, cette section se ferme avec la rubrique des interprétations,
limites et suggestions.
Section 1 : Etude de la cointégration et
estimation du MVCE
PARAGRAPHE 1 : Etude de la
cointégration
A. Vérification des conditions préalables
à l'analyse de la cointégration
La méthode de cointégration à la
johansen exige que les variables soient toutes intégrées d'ordre
1[I (1)]. Cela signifie qu'elles ne sont pas stationnaires en niveau alors que
leurs différences premières le sont.
La stationnarité de la variable est jugée
à partir de la comparaison entre les statistiques DF (Dickey Fuller) ou
ADF (Augmented Dickey Fuller) et les valeurs critiques tabulées par
Mackinnon (Mackinnon critical value = CV). L'alternative d'hypothèses
qui se présente à l'issue du test est la suivante :
H0 : racine unitaire ou non
stationnarité
H1 : non racine unitaire ou
stationnarité
Dans la mesure où les valeurs critiques sont
négatives, la règle de décision est la suivante :
Si DF ou ADF CV, on rejette l'hypothèse nulle de non
stationnarité.
Si DF ou ADF CV, on accepte l'hypothèse nulle de non
stationnarité.
Les tests sont appliqués en niveau puis en
différence première au cas où il y aurait présence
de racine unitaire à ce premier stade.
Test de Stationnarité
Par souci de synthèse, compte tenu du nombre important
des tests appliqués, le tableau ci-dessous résume les
résultats des tests de racine unitaire appliqués en niveau
à l'ensemble des variables.
L'étude considère le seuil de 5% pour la
validation des différentes hypothèses.
Tableau 2: Résultats des tests de
stationnarité en niveau
test
|
Type de modèle
|
LPRC
|
LCONS
|
LNSUB
|
LPRO
|
LPRP
|
t
|
CV à 5%
|
t
|
CVà5%
|
t
|
CVà5%
|
t
|
CVà5%
|
t
|
CVà5%
|
ADF(1)
|
M1
|
-3,890
|
-2,955
|
-0,558
|
-2,955
|
-2,460
|
-2,955
|
-1,403
|
-2,955
|
-2,682
|
-2,955
|
M2
|
-3,816
|
-3,556
|
-1,696
|
-3,556
|
-3,298
|
-3,556
|
-3,657
|
-3,556
|
-2,200
|
-3,556
|
M3
|
0,376
|
-1,951
|
2,635
|
-1,951
|
1,328
|
-1,951
|
1,008
|
-1,951
|
0,486
|
-1,951
|
ADF(3)
|
M1
|
-2,153
|
-2,962
|
|
|
|
|
-0,693
|
-2,962
|
|
|
M2
|
-2,234
|
-3,567
|
|
|
|
|
-1,853
|
-3,567
|
|
|
M3
|
-0,139
|
-1,952
|
|
|
|
|
1,863
|
-1,952
|
|
|
Résultats
|
LPRC n'est pas I(0)
|
LCONS n'est pas I(0)
|
LNSUB n'est pas I(0)
|
LPRO n'est pas I(0)
|
LPRP n'est pas I(0)
|
Source : nous mêmes (2006)
I (0) = intégré d'ordre 0 ou stationnaire en
niveau ; ADF(1) = DF
M1 = modèle avec constante
M2 = modèle avec constante et tendance
M3 = modèle sans constante et sans
tendance
Les variables LCONS, LNSUB, LPRP se sont
révélées non stationnaires en niveau au retard d'ordre 1
(ADF (1) CV). Par contre, LPRC et LPRO présentent une non
stationnarité partielle en niveau au retard d'ordre 1.c'est à
dire (M3 pour LPRC) et (M1 et M3 pour LPRO).
En passant au retard d'ordre 3, on se rend compte qu'elles ne sont pas
stationnaires car ADF (3) CV.
En effet une variable est stationnaire en niveau lorsqu'elle
l'est quelque soit le retard.
Conclusion : les variables sont non stationnaires
en niveau.
Probablement donc qu'elles sont intégrées
d'ordre 1.
L'examen de la stationnarité se poursuit en
différence première et les résultats sont fournis par le
tableau suivant :
Tableau 3: Résultats des tests de
stationnarité en différence première
Test
|
Type de Modèle
|
DLPRC
|
DLCONS
|
DLNSUB
|
DLPRO
|
DLPRP
|
t
|
CVà5%
|
t
|
CVà5%
|
t
|
CVà5%
|
t
|
CVà5%
|
t
|
CVà5%
|
ADF(1)
|
M1
|
-5,256
|
-2,959
|
-3,920
|
-2,959
|
-6,152
|
-2,959
|
-7,829
|
-2,959
|
-4,320
|
-2,959
|
M2
|
-5,464
|
-3,561
|
-3,850
|
-3,561
|
-6,562
|
-3,561
|
-7,703
|
-3,561
|
-4,386
|
-3,561
|
M3
|
-5,307
|
-1,952
|
-2,967
|
-1,952
|
-5,637
|
-1,952
|
-7,281
|
-1,952
|
-4,259
|
-1,952
|
résultats
|
LPRC est I (1)
|
LCONS est I (1)
|
LNSUB est I (1)
|
LPRO est I (1)
|
LPRP est I (1)
|
Source : nous-mêmes (2006)
D (xt) = xt - xt -
1 avec D = Opérateur différence
Les résultats du test de racine unitaire en
différence première montrent la stationnarité pour toutes
les variables ADF (1) < CV.
Les variables sont donc toutes cointégrées
d'ordre 1.
Conclusion : il y a donc présomption de
cointégration entre les variables.
On estime alors la tendance de LT suivante par les
MCO.
LPRC = 0 + 1 LNSUB + 2 LCONS
+ 3 LPRO + 4 LPRP + t
Le résultat obtenu grâce au logiciel E. views se
présente comme suit :
LPRC = 3,24311 + 0,577263 LNSUB - 0,389138 LCONS
3,493253*
-0,906615
- 1,049172 LPRO + 0,598625 LPRP
- 2,544426*
3,740229*
* significatif à 5%
On étudie ensuite, la stationnarité des
Résidus recueillis. Le tableau suivant rend compte des résultats
du test de racine unitaire appliqué sur le résidu.
Tableau 4: Résultats du test ADF sur le
résidu de la Relation de LT
Variable
|
ADF
|
Valeur critique
à 5%
|
Valeur critique
à 10%
|
Résultat
|
Résidu
|
-6,595
|
-2,955
|
-3,6496
|
Stationnarité des Résidus
|
Source : nous-mêmes (2006)
Conclusion : il y a donc confirmation de la
possibilité de cointégration des variables
Comme dans notre cas, il s'agit d'un modèle
multivarié, on pourrait ne pas avoir un seul vecteur de
cointégration. Cela fait appel à la représentation
vectorielle à correction d'erreur. On utilise alors une approche
cointégrée du VAR à la Johansen.
B- Détermination du nombre optimal de retard et
Cointégration à la Johansen
1. Détermination du
nombre optimal de retard
La détermination du nombre optimal de retard constitue
la première étape du processus conduisant au (MVCE). Nous
utilisons alors le critère de Schwarz comme évoqué plus
haut dans notre méthodologie. Les différentes valeurs obtenues
pour différents nombres de retards (1à 4) sont consignées
dans le tableau suivant :
Tableau 5: Résultats de la
Recherche du nombre optimal de décalages
Nombre de retards
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Valeurs du critère de Schwarz
|
-9,450
|
-8,303
|
-7,400
|
-6,524
|
Source : Nous-mêmes (2006)
Le nombre de retards qui minimise le critère de Schwarz
est alors 1.
2. Cointégration à la johansen
Après la détermination du nombre optimal de
retard, on procède au test de Johansen pour déterminer le nombre
de relations de cointégration. Pour ce faire, nous utilisons la
statistique de la trace.
Pour retenir la spécification convenable nous
analysons l'évolution des courbes univariées des
différentes variables dans le temps.
Figure 7 : Evolution de PRC, NSUB, PRO, CONS, PRP
(en logarithme)
Source : Nous-mêmes (2006)
L'allure de ces différentes courbes montre que les
variables considérées présentent des tendances et des
constantes.
Nous effectuons alors le test de la trace en supposant la
présence de constante et de tendance dans les relations de
cointégration et la présence de constante dans le modèle
à correction d'erreur.
Les résultats du test de la trace figurent dans le
tableau n° 6.
Tableau 6: Résultats du test de la trace
Statistique de la trace
|
Valeur critique à 5%
|
Valeur critique à 1%
|
Hypothèse nulle de r relations de
cointégration
|
85,14212
54,84738
30,62966
14,54330
|
68,52
47,21
29,68
15,41
|
76,07
54,46
35,65
20,04
|
None
Au plus 1
Au plus 2
Au plus 3
|
Source : Nous-mêmes (2006)
On rejette l'hypothèse nulle d'au plus 2 relations de
cointégration (30,62 29,68) au seuil de 5%. En revanche, on accepte
l'hypothèse nulle selon laquelle il existe au plus 3 relations de
cointégration entre les cinq variables considérées (14,543
15,41). Ces trois relations sont les suivantes :
LPRC = 0,340221 LNSUB + 2,589041 LCONS
(0,19966) (1,42312)
- 4,176708 LPRO + 0,936895 LPRP + 4,290731
(1,47951) (0,18836) +
t (1)
LPRC = 102,3871 LCONS - 114,2834 LPRO + 11,08932 LPRP
(519,847) (588,769)
(55,3197)
+ 14,00792 + t
(2)
LPRC = 1,131846 LPRO - 0,109288 LPRP - 0,117378 + t
(0,05883) (0,04861)
(3)
Les valeurs entre parenthèses représentent
les écarts types.
L'équation 1 est la seule ayant attribuée un
coefficient non nul à la variable clé de notre modèle (les
subventions). En plus, elle présente des écarts types faibles.
L'équation 3 qui présente aussi des
écarts types faibles élimine deux variables (les subventions et
la consommation mondiale) qui sont d'une grande importance dans cette
étude. Nous retenons de fait l'équation 1 comme notre relation de
long- terme.
ANALYSE DE LA RELATION DE LT
LPRC = 0,340221 LNSUB + 2,589041 LCONS - 4, 176708 LPRO
|
(1,70402)(*)
|
(-1,81927)**
|
(2,82303)(*)
|
+ 0,936895 LPRP + 4,290731 + t
|
(- 4,97407)*
|
Les valeurs entre parenthèses sont les t de
student.
Elles indiquent que la production et le prix du polyester
expliquent significativement à long terme le prix du coton. Par contre,
les subventions et la consommation expliquent dans une moindre mesure le prix
du coton car elles ne sont pertinentes qu'à un seuil de 10%. Les
rapports de long terme établis peuvent ne pas être
vérifiés à court terme. L'étude de la relation de
court terme repose sur l'estimation des paramètres du modèle
vectoriel à correction d'erreur qui intègre les dynamiques de
court et de long terme.
PARAGRAPHE 2 : Estimation et analyse du MVCE
A. Estimation
Dans la mesure où nous avons cinq variables, le MVCE
comportera 5 équations. Les résultats obtenus par le logiciel
E.views sont présentés dans le tableau n° 7.
Tableau 7: Estimation du MVCE
Relation normalisée de LT de l'équation 1
|
LPRC(-1)
|
1.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-1)
|
-0.340221
|
|
|
|
|
|
(0.19966)
|
|
|
|
|
|
(-1.70402)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-1)
|
-2.589041
|
|
|
|
|
|
(1.42312)
|
|
|
|
|
|
(-1.81927)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-1)
|
4.176708
|
|
|
|
|
|
(1.47951)
|
|
|
|
|
|
(2.82303)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-1)
|
-0.936895
|
|
|
|
|
|
(0.18836)
|
|
|
|
|
|
(-4.97407)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-4.290731
|
|
|
|
|
Correction d'erreur
|
D(LPRC)
|
D (LNSUB)
|
D (LCONS)
|
D(LPRO)
|
D(LPRP)
|
CointEq1
|
-0.408546
|
-0.049574
|
-0.022115
|
-0.121356
|
0.000784
|
|
(0.19035)
|
(0.16979)
|
(0.02553)
|
(0.05467)
|
(0.08981)
|
|
(-2.14633) *
|
(-0.29197)
|
(-0.86612)
|
(-2.21988) *
|
(0.00873)
|
|
|
|
|
|
|
D(LPRC(-1))
|
-0.316397
|
0.301299
|
-0.087310
|
0.379427
|
0.210096
|
|
(0.18775)
|
(0.16748)
|
(0.02518)
|
(0.05392)
|
(0.08859)
|
|
(-1.68519)
|
(1.79904)
|
(-3.46676)*
|
(7.03654)*
|
(2.37164)
|
|
|
|
|
|
|
D(LNSUB(-1))
|
0.118426
|
-0.259614
|
-0.024495
|
-0.244631
|
0.040542
|
|
(0.24860)
|
(0.22175)
|
(0.03335)
|
(0.07140)
|
(0.11729)
|
|
(0.47638)
|
(-1.17074)
|
(-0.73457)
|
(-3.42636)*
|
(0.34565)
|
|
|
|
|
|
|
D(LCONS(-1))
|
1.195784
|
0.800612
|
0.014164
|
-0.548300
|
0.663415
|
|
(1.30534)
|
(1.16439)
|
(0.17510)
|
(0.37489)
|
(0.61590)
|
|
(0.91607)
|
(0.68758)
|
(0.08089)
|
(-1.46255)
|
(1.07715)
|
|
|
|
|
|
|
D(LPRO(-1))
|
-0.087055
|
0.237999
|
0.085543
|
0.428219
|
-0.045992
|
|
(0.62141)
|
(0.55431)
|
(0.08336)
|
(0.17847)
|
(0.29320)
|
|
(-0.14009)
|
(0.42936)
|
(1.02623)
|
(2.39938)*
|
(-0.15686)
|
|
|
|
|
|
|
D(LPRP(-1))
|
-0.022968
|
-0.083023
|
-0.014327
|
-0.206414
|
0.345722
|
|
(0.38538)
|
(0.34376)
|
(0.05169)
|
(0.11068)
|
(0.18183)
|
|
(-0.05960)
|
(-0.24151)
|
(-0.27714)
|
(-1.86495)**
|
(1.90132)
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.001501
|
0.028548
|
0.017616
|
0.022661
|
-0.005370
|
|
(0.04367)
|
(0.03895)
|
(0.00586)
|
(0.01254)
|
(0.02060)
|
Sources : nous-mêmes (2006) ;
*significatif à 5% ;**significatif à 10%
Dans le tableau n° 8 cointéq 1 désigne
les résidus, retardés d'une période, de la relation de
cointégration préalablement trouvée (relation 1). Les
premiers chiffres entre parenthèses désignent les écarts
types et les seconds, les t de student des coefficients estimés.
B. Analyse des résultats du MVCE
Les résultats issus du tableau n° 8 montrent que
le terme à correction d'erreur est négatif et significativement
différent de zéro dans les relations relatives à (DLPRC)
et à (DLPRO). Pour (DLCONS) le terme à correction d'erreur est
négatif mais non significatif. Par contre, pour DLPRP le terme à
correction d'erreur est positif et significatif ce qui est difficilement
interprétable. Par ailleurs, il ressort du tableau que le prix du coton
n'est influencé à court terme par aucune des variables du
modèle. Sauf par ses valeurs passées dans une moindre mesure (au
seuil de 10%). Le tableau montre un lien positif entre les subventions et le
prix du coton mais non significatif. Quant à la production, elle est
influencée positivement et significativement par le prix du coton
à court terme. Alors que les subventions l'explique significativement
mais négativement. Par ailleurs, on remarque que la production
dépend de ses valeurs passées à court terme.
En ce qui concerne la consommation, elle est
influencée négativement et significativement par le prix du coton
à court terme. Il ressort aussi que les subventions n'exercent aucune
influence à court terme sur la consommation.
Section 2 : Confirmation des résultats,
interprétations, limites et suggestions
PARAGRAPHE 1 :
Confirmation des résultats du MVCE
Le modèle vectoriel à correction d'erreur
étant un modèle VAR (donc dépourvu de fondements
théoriques), il est nécessaire d'utiliser d'autres formes
d'analyse en vue de confirmer la fiabilité de ses résultats. Ici
nous retenons les fonctions de réponses Impulsionnelles et la
décomposition de la variance.
A. Fonctions de réponses impulsionnelles
Les modèles VAR sont souvent analysés au
travers de leur dynamique via la simulation des chocs sur les innovations du
modèle.
En effet, les fonctions de réponses Impulsionnelles
permettent d'analyser l'effet d'un choc d'une innovation sur les valeurs
courantes et futures des variables endogènes. Nous stimulons donc un
choc sur l'innovation des subventions. Les fonctions de réponses
Impulsionnelles du prix du coton (LPRC), de la consommation (LCONS) et de la
production (LPRO) à ce choc sont reportées sur les figures
ci-dessous.
Figure 8: Réponse du prix du coton à un
choc sur les subventions.
Source : nous-mêmes (2006)
Figure 9: Réponse de la consommation mondiale
à un choc sur les subventions
Source : nous-mêmes (2006)
Figure 10: Réponse de la production mondiale
à un choc sur les subventions
Source : nous-mêmes (2006)
De la figure n° 8, il ressort qu'un choc positif sur les
subventions se traduit par une fonction de réaction positive et presque
nulle du prix du coton. Les prix sont quasi-insensibles aux variations de
subventions.
D'après la figure n° 10, on observe qu'a la suite
d'un choc positif sur les subventions, la production fluctue sur les 10
périodes.De la période 1 à 2, cette fonction de
réaction est décroissante. Tandis qu'elle devient croissante sur
la période 2 à 5 avant de décroître à nouveau
sur la période 5 à 7.
La figure n° 9 montre que la consommation reste
totalement insensible à la suite d'un choc positif sur les subventions.
Conclusion : l'analyse dynamique suivant les fonctions de
réponses impulsionnelles confirme que les subventions n'influencent pas
le prix et la consommation.
En outre, elle montre que les subventions agissent bel et
bien négativement sur la production mais seulement entre la
période (1à 4). Après cette période, on peut dire
que la production réagit plutôt positivement au choc positif sur
les subventions.
B. Décomposition de la variance
L'analyse par la décomposition de la variance traduit
la contribution de chaque variable à la composition de la variance de la
variable endogène. Les résultats de la décomposition de la
variance des variables LPRC, LPRO, LCONS sont consignés dans le tableau
suivant :
Tableau 8: Décomposition de la variance
Variable
exogène
Variable
endogène
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
Période
|
LPRC
|
75,24749
|
2,386898
|
4,093908
|
5,637912
|
12,63379
|
10
|
LPRO
|
37,22760
|
7,301368
|
13,22719
|
20,63755
|
21,60629
|
10
|
LCONS
|
20,34288
|
0,259059
|
78,75606
|
0,392540
|
0,249458
|
10
|
Source : nous-mêmes (2006)
En procédant à la décomposition de la
variance on constate que les variations du prix du coton sont davantage dues
aux variations de ses valeurs passées et dans une proportion
relativement plus faible à une variation du prix du polyester. Par
contre, on observe que les subventions n'influencent presque pas le prix du
coton.
En ce qui concerne la production, ses variations sont dues
essentiellement aux variations du prix du coton, des valeurs passées de
la production et du prix du polyester. Par ailleurs, on remarque que les
subventions expliquent les variations de la production dans une proportion plus
grande que son influence sur le prix du coton.
Quant à la consommation, ses variations sont largement
expliquées par ses valeurs passées. En outre, on remarque que les
subventions n'expliquent pas du tout les variations de la consommation.
Conclusion : L'analyse par la décomposition
de la variance tout comme les fonctions de réponses impulsionnelles
confirment les résultats du modèle vectoriel à correction
d'erreur.
PARAGRAPHE 2 : Interprétations, limites,
et suggestions
A. Interprétations des
résultats
De l'analyse de nos résultats, il ressort que les
subventions n'influencent pas le prix mondial du coton que ce soit à
court ou long terme. Cela infirme donc notre hypothèse de départ.
Toutefois, ce résultat plutôt surprenant n'est pas nouveau. Il
rejoint les conclusions des travaux de certaines études comme celles de
B. Shepherd et de la Banque Mondiale (2004). Par ailleurs, le modèle
prix18(*) du CCIC qui
s'est révélé un modèle à forte
capacité prévisionnelle - en matière de prévision
du prix du coton - ne prend pas en compte les subventions. C'est-à-dire
que si les subventions avaient un impact significatif sur le prix, le
modèle ne serait pas aussi fiable. Tout porte à croire qu'en
définitive les subventions des pays riches n'influencent pas le prix du
coton et que les pays de l'AOC se trompe de cible. Une raison pouvant justifier
l'insensibilité du prix du coton aux variations des subventions est
probablement la nature de ces dernières. En effet, les subventions
intégrées dans le modèle sont en majorité
composées de subventions à la production. Pourtant,
théoriquement il est démontré que ce sont les subventions
à l'exportation qui créent des distorsions en terme de prix.
Considérant la relation entre les subventions et la
production, il ressort de nos analyses que les subventions expliquent la
production mais pas dans le sens escompté. Cela voudrait dire
qu'à la suite de la suppression des subventions des pays
développés, les pays africains producteurs de coton et non
subventionneurs réagiraient (augmentation de la production) plus que
proportionnellement à la chute de la production dans les pays qui
subventionnent (USA + UE). Ce qui peut s'expliquer par le fait que les pays de
l'AOC dispose d'un avantage comparatif dans la production du coton.
Par ailleurs, si les subventions n'ont pas eu un impact
significatif sur la consommation, cela paraît normal dans la mesure
où si les subventions devaient influencées la consommation, se
serait à travers le prix. Or notre modèle n'a pas pu montrer
l'influence négative escomptée des subventions sur les prix.
En ce qui concerne les pertes en recettes d'exportations, il
s'avère impossible de les évaluer par le modèle
envisagé. Ceci parce que nous ne pouvons pas nous fier à
l'élasticité prix des subventions fournie par le MVCE (relation
positive et non significative entre le prix et les subventions). On ne peut
donc plus prétendre une perte de recettes d'exportation imputable aux
subventions au travers d'une chute des prix.
B. Limites et suggestions
1. Limites et perspectives
La présente étude, sans remettre en cause
essentiellement ses résultats comporte des limites en certains
points.
- Notre variable de subventions n'est certainement qu'une
Proxy des soutiens accordés aux producteurs cotonniers américains
et européens. Il conviendrait de chercher d'autres variables pertinentes
comme les différentes formes d'aide accordées par ces pays
à leurs producteurs. Les garanties de crédit à
l'exportation pourraient également être prises en compte.
- Notre étude n'a pas pris en compte les subventions
chinoises. Pourtant la Chine est le deuxième pays qui subventionne le
plus le coton après les Etats-Unis. Ceci est dû au fait que les
données relatives aux subventions chinoises sont peu connues ;
à telle enseigne que la politique de subvention de la Chine est
difficilement appréciable.
- En outre, il existe plusieurs sources de données
concernant les variables clés du marché cotonnier. On peut citer
entre autres : les sources de données de la FAO, du CCIC, de USDA
(ministère américain de l'Agriculture-US Departement of
Agriculture-) et le COMTRADE (Base de données des Nations Unies relative
au commerce des produits de base). Les études ultérieures
pourraient s'employer à comparer les résultats provenant de ces
différentes sources. Pour notre part, le choix de la base de
données de l'USDA s'explique par la conformité et l'existence de
données sur une longue période.
- Notre étude n'a par ailleurs, pas
évaluée la performance du modèle en terme de
prévision, à travers notamment les statistiques comme la moyenne
carré des erreurs ou la moyenne des erreurs absolues.19(*)
- Enfin, le modèle VAR étant un modèle
qui requiert beaucoup de données afin d'améliorer la
précision des estimateurs ; l'ajout d'une information
supplémentaire est toujours la bien venue. C'est pour cette raison que
les travaux prochains devront s'intéresser à
l'économétrie bayésienne. Cette méthode
d'estimation consiste en l'absence de séries longues à aller
chercher de l'information « en dehors » des données.
Cela passe en partie par la formulation d'hypothèses a priori sur les
paramètres d'intérêt (ici les coefficients du modèle
VAR), puis de les combiner avec les informations contenues dans les
données pour trouver l'estimateur a posteriori bayésien.
2. Suggestions
Notre étude n'a pas complètement pu montrer
l'effet pervers des subventions en terme de distorsion sur le marché
mondial. Serait-ce une raison valable pour remettre systématiquement en
cause les revendications des producteurs de coton de l'AOC ? Certainement
non. En effet, ces pays peuvent se tromper de cible mais pas de combat. C'est
ce que énonçait une étude de la Banque Mondiale en ces
termes : « les pays en développement sont davantage
victimes de barrières tarifaires et d'un accès aux marchés
insuffisant que des subventions aux producteurs » (Banque Mondiale,
2004). Aussi, force est de notifier que les producteurs africains disposent
d'un avantage comparatif certain dans la production du coton- ce qui justifie
leur spécialisation-. Il est donc légitime et rationnel de
revendiquer une libéralisation immédiate. La
libéralisation souhaitée est déterminante pour le
succès des reformes internes envisagées et en phase
d'exécution.
En ce qui concerne les reformes internes, il s'agira pour les
pays de l'AOC et le Bénin en particulier d'accélérer le
processus de libéralisation et de privatisation de leurs structures.
Cependant, il faut garder en vue l'idée selon laquelle le marché
doit être privatisé mais réglementé (Eric Hazard,
2004). La réforme en question doit s'effectuer sur des bases saines.
Elle doit permettre : d'approvisionner les producteurs de coton en
intrants de bonne qualité et à coûts raisonnables dans les
délais adéquats ; de résoudre le problème de
retard dans le paiement des producteurs ; d'instaurer un professionnalisme
dans la filière.
Par ailleurs, une autre solution endogène serait de
valoriser notre coton par le biais de la transformation locale. En effet,
l'UEMOA s'est fixée comme objectif de valoriser 25% de la production
d'ici 2010. Ce souci vise bien évidemment à atténuer les
effets de la volatilité des cours internationaux du coton brute en le
valorisant. De facto, il devrait aussi permettre aux pays AOC de se positionner
sur un segment de la filière où la valeur ajoutée (VA) est
la plus importante. Le souci de créer de la valeur ajoutée n'est
pas nouveau. Des pays comme le Pakistan et la Chine, principaux producteurs et
exportateurs dans le passé ont aujourd'hui connu un tel
développement dans le secteur textile qu'ils sont devenus importateurs
nets. De l'Angleterre du XIXième siecle (dont la
révolution industrielle a débuté dans le secteur du
coton), à l'Ile Maurice dans les années 1970, le secteur textile
a, dans un grand nombre d'expériences et de développement,
été le secteur clé de l'industrialisation (et comme on le
voit dans le cas de l'Ile Maurice indépendamment d'une production locale
de coton brut).
L'UEMOA, quant à elle a connu un succès
mitigé : « au cours de la période 1981/82, le
Bénin et le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Mali
transformaient 22% de leur production locale ; 20 ans plus tard, ils n'en
transformaient que 5% »20(*). Au nom des raisons qui expliquent l'échec de
cette stratégie, on peut citer :
- Le manque de capitaux suffisant pour investir dans le
segment de la transformation industrielle ;
- Les infrastructures (mauvais états des routes et des
aéroports, coûts de fournitures en électricité
très élevés...) pour accueillir une technologie de pointe
sont le plus souvent inadaptées ;
- Le capital humain ne semble pas toujours
disponible ;
- Certains pré requis tels que la bonne gouvernance,
l'intégrité restent absents.
Pour corriger ces blocages, des marges de manoeuvre existent.
La volonté politique des Etats (AOC) et du BENIN en particulier reste le
principal levier pour l'action. Par ailleurs, il serait à la fois
dommage et aberrant de ne pas profiter des politiques de développement
et d'infrastructures (Accords de Partenariat Economique avec l'UE, NEPAD,
Stratégie de Réduction de la Pauvreté...) pour relever le
défis de la transformation locale de la fibre, en investissant dans un
secteur industriel moderne. Parallèlement, le secteur traditionnel
pourra lui aussi être soutenu afin d'occuper une
« niche » à haute valeur ajoutée, celle du
tissu coton manuel.
Pour finir, la nécessité d'une diversification
des économies africaines s'impose. Elle est souhaitable dans le sens
où la trop grande dépendance du PIB d'un pays à
l'égard d'une seule matière première dont le cours est
très volatile est un frein à la croissance. Turnovsky et al
(1998) montrent que différents types de volatilité affectent la
croissance d'un pays parmi lesquels, la volatilité des termes de
l'échange et de la production. La concentration de l'activité
économique dans un secteur comme le coton accroît ces deux types
de volatilité. La solution serait alors pour les pays africains de
réduire leur « dépendance » vis-à-vis
du coton en développant d'autres filières, par exemple (la
filière manioc,arachide, du riz...). Ce raisonnement pose
néanmoins un problème fondamental. Une diversification de
l'Economie ne signifie pas une substitution d'une filière à une
autre et encore moins la condamnation d'une filière qui (fonctionne en
Afrique sub-sahérienne et a pu joué un rôle dans la
diminution de la pauvreté) - le coton - à une hypothétique
filière dont l'issue n'est pas encore certaine.
CONCLUSION GENERALEsion
Générale
Cette étude visait à évaluer l'impact
éventuel des subventions des pays riches sur le marché mondial du
coton. Les principaux résultats qui s'en sont dégagés
peuvent être résumés comme suit :
L'analyse par le modèle vectoriel à correction
d'erreur montre que les subventions ne créent aucune distorsion en terme
de prix et de consommation, mais seulement au niveau de la production. Elle
indique aussi que les subventions n'ont pas pu contribuer à une perte de
recettes d'exportation pour les producteurs de coton de l'AOC lors de la
campagne cotonnière 2001 / 02.
L'analyse par les fonctions de réponses impulsionnelles
et la décomposition de la variance a confirmé les
résultats du MVCE.
Par ailleurs, le résultat relatif à l'effet des
subventions sur le prix mondial du coton, quoique surprenant n'est pas nouveau.
Il vient confirmer des travaux antérieurs sur la question à
savoir les études de B. Shepherd et celles de la Banque Mondiale.
Toutefois, de tels résultats pourraient résulter d'une mauvaise
appréciation des politiques de subventions internes des pays
subventionneurs. Mais dans tous les cas, afin de ne pas être victime de
la chute et de la volatilité des cours mondiaux, il appartient aux pays
africains producteurs de coton, tel que le BENIN de poursuivre les
réformes entamées dans leur filière, de chercher à
créer de la valeur ajoutée en transformant une partie du coton
produit localement et finalement de diversifier leur économie de
manière à être peu tributaire d'un seul produit.
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ANNEXES
ANNEXES
ANNEXE 1 : De la stationnarité des
variables à la décomposition de la variance
1- Analyse de la stationnarité des variables
TEST ADF
PRIX DU COTON
ADF(1) d=0 avec constante
ADF Test Statistic
|
-3.890850
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:34
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRC(-1)
|
-0.586962
|
0.150857
|
-3.890850
|
0.0005
|
D(LPRC(-1))
|
0.056695
|
0.156408
|
0.362479
|
0.7196
|
C
|
2.484321
|
0.633789
|
3.919790
|
0.0005
|
R-squared
|
0.354284
|
Mean dependent var
|
0.019029
|
Adjusted R-squared
|
0.309752
|
S.D. dependent var
|
0.222224
|
S.E. of regression
|
0.184626
|
Akaike info criterion
|
-0.451904
|
Sum squared resid
|
0.988521
|
Schwarz criterion
|
-0.314492
|
Log likelihood
|
10.23047
|
F-statistic
|
7.955706
|
Durbin-Watson stat
|
2.048334
|
Prob(F-statistic)
|
0.001760
|
ADF(1) d=0 avec constante et trend
ADF Test Statistic
|
-3.816645
|
1% Critical Value*
|
-4.2712
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5562
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2109
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:37
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRC(-1)
|
-0.578010
|
0.151445
|
-3.816645
|
0.0007
|
D(LPRC(-1))
|
0.022866
|
0.160764
|
0.142235
|
0.8879
|
C
|
2.507332
|
0.635475
|
3.945601
|
0.0005
|
@TREND(1970)
|
-0.003426
|
0.003633
|
-0.942832
|
0.3538
|
R-squared
|
0.374153
|
Mean dependent var
|
0.019029
|
Adjusted R-squared
|
0.307099
|
S.D. dependent var
|
0.222224
|
S.E. of regression
|
0.184981
|
Akaike info criterion
|
-0.420659
|
Sum squared resid
|
0.958103
|
Schwarz criterion
|
-0.237442
|
Log likelihood
|
10.73054
|
F-statistic
|
5.579802
|
Durbin-Watson stat
|
2.079191
|
Prob(F-statistic)
|
0.003949
|
ADF(1) d=0 ni constante ni trend
ADF Test Statistic
|
0.376847
|
1% Critical Value*
|
-2.6369
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9517
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6213
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:38
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRC(-1)
|
0.003575
|
0.009486
|
0.376847
|
0.7089
|
D(LPRC(-1))
|
-0.129207
|
0.181248
|
-0.712872
|
0.4814
|
R-squared
|
0.012172
|
Mean dependent var
|
0.019029
|
Adjusted R-squared
|
-0.020756
|
S.D. dependent var
|
0.222224
|
S.E. of regression
|
0.224519
|
Akaike info criterion
|
-0.089255
|
Sum squared resid
|
1.512258
|
Schwarz criterion
|
0.002354
|
Log likelihood
|
3.428079
|
F-statistic
|
0.369655
|
Durbin-Watson stat
|
2.059941
|
Prob(F-statistic)
|
0.547768
|
ADF(3) d=0 avec constante
ADF Test Statistic
|
-2.153936
|
1% Critical Value*
|
-3.6661
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9627
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6200
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:43
|
Sample(adjusted): 1974 2003
|
Included observations: 30 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRC(-1)
|
-0.483622
|
0.224530
|
-2.153936
|
0.0411
|
D(LPRC(-1))
|
-0.004410
|
0.198614
|
-0.022204
|
0.9825
|
D(LPRC(-2))
|
-0.169328
|
0.178103
|
-0.950730
|
0.3508
|
D(LPRC(-3))
|
0.170741
|
0.164437
|
1.038337
|
0.3091
|
C
|
2.041210
|
0.949371
|
2.150064
|
0.0414
|
R-squared
|
0.342753
|
Mean dependent var
|
-0.003746
|
Adjusted R-squared
|
0.237593
|
S.D. dependent var
|
0.206571
|
S.E. of regression
|
0.180369
|
Akaike info criterion
|
-0.436611
|
Sum squared resid
|
0.813326
|
Schwarz criterion
|
-0.203078
|
Log likelihood
|
11.54916
|
F-statistic
|
3.259363
|
Durbin-Watson stat
|
1.637849
|
Prob(F-statistic)
|
0.027836
|
ADF(3) d=0 avec constante et trend
ADF Test Statistic
|
-2.234711
|
1% Critical Value*
|
-4.2949
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5670
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2169
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:44
|
Sample(adjusted): 1974 2003
|
Included observations: 30 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRC(-1)
|
-0.506474
|
0.226640
|
-2.234711
|
0.0350
|
D(LPRC(-1))
|
-0.039123
|
0.202837
|
-0.192881
|
0.8487
|
D(LPRC(-2))
|
-0.223665
|
0.188284
|
-1.187912
|
0.2465
|
D(LPRC(-3))
|
0.113067
|
0.176593
|
0.640270
|
0.5281
|
C
|
2.214749
|
0.971146
|
2.280553
|
0.0317
|
@TREND(1970)
|
-0.004060
|
0.004435
|
-0.915416
|
0.3691
|
R-squared
|
0.364927
|
Mean dependent var
|
-0.003746
|
Adjusted R-squared
|
0.232620
|
S.D. dependent var
|
0.206571
|
S.E. of regression
|
0.180956
|
Akaike info criterion
|
-0.404264
|
Sum squared resid
|
0.785886
|
Schwarz criterion
|
-0.124025
|
Log likelihood
|
12.06397
|
F-statistic
|
2.758190
|
Durbin-Watson stat
|
1.607444
|
Prob(F-statistic)
|
0.041727
|
ADF(3) d=0 ni constante ni trend
ADF Test Statistic
|
-0.139022
|
1% Critical Value*
|
-2.6423
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9526
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6216
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:45
|
Sample(adjusted): 1974 2003
|
Included observations: 30 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRC(-1)
|
-0.001164
|
0.008374
|
-0.139022
|
0.8905
|
D(LPRC(-1))
|
-0.267751
|
0.166890
|
-1.604359
|
0.1207
|
D(LPRC(-2))
|
-0.349782
|
0.167675
|
-2.086070
|
0.0469
|
D(LPRC(-3))
|
0.115463
|
0.173361
|
0.666025
|
0.5113
|
R-squared
|
0.221221
|
Mean dependent var
|
-0.003746
|
Adjusted R-squared
|
0.131362
|
S.D. dependent var
|
0.206571
|
S.E. of regression
|
0.192526
|
Akaike info criterion
|
-0.333610
|
Sum squared resid
|
0.963719
|
Schwarz criterion
|
-0.146783
|
Log likelihood
|
9.004146
|
F-statistic
|
2.461862
|
Durbin-Watson stat
|
1.705462
|
Prob(F-statistic)
|
0.085004
|
ADF(1) d=1 avec constante
ADF Test Statistic
|
-5.256104
|
1% Critical Value*
|
-3.6576
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9591
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6181
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:47
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRC(-1))
|
-1.473714
|
0.280382
|
-5.256104
|
0.0000
|
D(LPRC(-1),2)
|
0.275638
|
0.186182
|
1.480479
|
0.1499
|
C
|
0.018399
|
0.039606
|
0.464546
|
0.6458
|
R-squared
|
0.610834
|
Mean dependent var
|
-0.002085
|
Adjusted R-squared
|
0.583036
|
S.D. dependent var
|
0.340189
|
S.E. of regression
|
0.219669
|
Akaike info criterion
|
-0.101622
|
Sum squared resid
|
1.351128
|
Schwarz criterion
|
0.037151
|
Log likelihood
|
4.575138
|
F-statistic
|
21.97433
|
Durbin-Watson stat
|
1.867322
|
Prob(F-statistic)
|
0.000002
|
ADF(1) d=1 avec constante et trend
ADF Test Statistic
|
-5.464718
|
1% Critical Value*
|
-4.2826
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5614
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2138
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:48
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRC(-1))
|
-1.639556
|
0.300026
|
-5.464718
|
0.0000
|
D(LPRC(-1),2)
|
0.375419
|
0.196430
|
1.911208
|
0.0666
|
C
|
0.139774
|
0.094990
|
1.471460
|
0.1527
|
@TREND(1970)
|
-0.006636
|
0.004737
|
-1.400903
|
0.1726
|
R-squared
|
0.637204
|
Mean dependent var
|
-0.002085
|
Adjusted R-squared
|
0.596893
|
S.D. dependent var
|
0.340189
|
S.E. of regression
|
0.215988
|
Akaike info criterion
|
-0.107272
|
Sum squared resid
|
1.259575
|
Schwarz criterion
|
0.077759
|
Log likelihood
|
5.662712
|
F-statistic
|
15.80733
|
Durbin-Watson stat
|
1.840482
|
Prob(F-statistic)
|
0.000004
|
ADF(1) d=1 ni constante ni trend
ADF Test Statistic
|
-5.307806
|
1% Critical Value*
|
-2.6395
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9521
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6214
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRC,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:49
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRC(-1))
|
-1.462507
|
0.275539
|
-5.307806
|
0.0000
|
D(LPRC(-1),2)
|
0.270785
|
0.183358
|
1.476809
|
0.1505
|
R-squared
|
0.607834
|
Mean dependent var
|
-0.002085
|
Adjusted R-squared
|
0.594311
|
S.D. dependent var
|
0.340189
|
S.E. of regression
|
0.216679
|
Akaike info criterion
|
-0.158460
|
Sum squared resid
|
1.361542
|
Schwarz criterion
|
-0.065945
|
Log likelihood
|
4.456133
|
F-statistic
|
44.94832
|
Durbin-Watson stat
|
1.867560
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
SUBVENTION
ADF(1) d=0 avec constante
ADF Test Statistic
|
-2.460223
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LNSUB)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:51
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LNSUB(-1)
|
-0.203906
|
0.082881
|
-2.460223
|
0.0201
|
D(LNSUB(-1))
|
-0.166002
|
0.165226
|
-1.004695
|
0.3234
|
C
|
1.780182
|
0.705094
|
2.524745
|
0.0173
|
R-squared
|
0.200248
|
Mean dependent var
|
0.039240
|
Adjusted R-squared
|
0.145093
|
S.D. dependent var
|
0.180744
|
S.E. of regression
|
0.167118
|
Akaike info criterion
|
-0.651175
|
Sum squared resid
|
0.809923
|
Schwarz criterion
|
-0.513763
|
Log likelihood
|
13.41881
|
F-statistic
|
3.630626
|
Durbin-Watson stat
|
2.158259
|
Prob(F-statistic)
|
0.039161
|
ADF(1) d=0 avec constante et trend
ADF Test Statistic
|
-3.298779
|
1% Critical Value*
|
-4.2712
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5562
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2109
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LNSUB)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:52
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LNSUB(-1)
|
-0.566268
|
0.171660
|
-3.298779
|
0.0026
|
D(LNSUB(-1))
|
0.017501
|
0.172082
|
0.101702
|
0.9197
|
C
|
4.574276
|
1.352271
|
3.382661
|
0.0021
|
@TREND(1970)
|
0.015942
|
0.006749
|
2.362048
|
0.0254
|
R-squared
|
0.333129
|
Mean dependent var
|
0.039240
|
Adjusted R-squared
|
0.261678
|
S.D. dependent var
|
0.180744
|
S.E. of regression
|
0.155305
|
Akaike info criterion
|
-0.770380
|
Sum squared resid
|
0.675352
|
Schwarz criterion
|
-0.587163
|
Log likelihood
|
16.32608
|
F-statistic
|
4.662374
|
Durbin-Watson stat
|
2.034771
|
Prob(F-statistic)
|
0.009149
|
ADF(1) d=0 ni constante ni trend
ADF Test Statistic
|
1.328150
|
1% Critical Value*
|
-2.6369
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9517
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6213
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LNSUB)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:53
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LNSUB(-1)
|
0.005153
|
0.003880
|
1.328150
|
0.1941
|
D(LNSUB(-1))
|
-0.177670
|
0.179347
|
-0.990650
|
0.3298
|
R-squared
|
0.024459
|
Mean dependent var
|
0.039240
|
Adjusted R-squared
|
-0.008059
|
S.D. dependent var
|
0.180744
|
S.E. of regression
|
0.181471
|
Akaike info criterion
|
-0.514985
|
Sum squared resid
|
0.987948
|
Schwarz criterion
|
-0.423376
|
Log likelihood
|
10.23975
|
F-statistic
|
0.752168
|
Durbin-Watson stat
|
2.140734
|
Prob(F-statistic)
|
0.392675
|
ADF(1) d=1 avec constante
ADF Test Statistic
|
-6.152996
|
1% Critical Value*
|
-3.6576
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9591
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6181
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LNSUB,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:54
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LNSUB(-1))
|
-1.638514
|
0.266295
|
-6.152996
|
0.0000
|
D(LNSUB(-1),2)
|
0.372849
|
0.173461
|
2.149477
|
0.0404
|
C
|
0.060200
|
0.032486
|
1.853121
|
0.0744
|
R-squared
|
0.659507
|
Mean dependent var
|
-0.004803
|
Adjusted R-squared
|
0.635186
|
S.D. dependent var
|
0.283353
|
S.E. of regression
|
0.171144
|
Akaike info criterion
|
-0.600852
|
Sum squared resid
|
0.820132
|
Schwarz criterion
|
-0.462079
|
Log likelihood
|
12.31321
|
F-statistic
|
27.11686
|
Durbin-Watson stat
|
1.777302
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
ADF(1) d=1 avec constante et trend
ADF Test Statistic
|
-6.562313
|
1% Critical Value*
|
-4.2826
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5614
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2138
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LNSUB,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:56
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LNSUB(-1))
|
-1.785594
|
0.272098
|
-6.562313
|
0.0000
|
D(LNSUB(-1),2)
|
0.456134
|
0.175018
|
2.606209
|
0.0147
|
C
|
0.173112
|
0.073756
|
2.347075
|
0.0265
|
@TREND(1970)
|
-0.005951
|
0.003516
|
-1.692507
|
0.1021
|
R-squared
|
0.692167
|
Mean dependent var
|
-0.004803
|
Adjusted R-squared
|
0.657963
|
S.D. dependent var
|
0.283353
|
S.E. of regression
|
0.165716
|
Akaike info criterion
|
-0.637172
|
Sum squared resid
|
0.741465
|
Schwarz criterion
|
-0.452142
|
Log likelihood
|
13.87617
|
F-statistic
|
20.23662
|
Durbin-Watson stat
|
1.778922
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
ADF(1) d=1 ni constante ni trend
ADF Test Statistic
|
-5.637301
|
1% Critical Value*
|
-2.6395
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9521
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6214
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LNSUB,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:56
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LNSUB(-1))
|
-1.478849
|
0.262333
|
-5.637301
|
0.0000
|
D(LNSUB(-1),2)
|
0.293343
|
0.174982
|
1.676418
|
0.1044
|
R-squared
|
0.617747
|
Mean dependent var
|
-0.004803
|
Adjusted R-squared
|
0.604566
|
S.D. dependent var
|
0.283353
|
S.E. of regression
|
0.178182
|
Akaike info criterion
|
-0.549681
|
Sum squared resid
|
0.920717
|
Schwarz criterion
|
-0.457166
|
Log likelihood
|
10.52006
|
F-statistic
|
46.86606
|
Durbin-Watson stat
|
1.791056
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
CONSOMMATION
ADF(1) ; d=0 ; Avec constante
ADF Test Statistic
|
-0.558113
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
|
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCONS)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 18:40
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LCONS(-1)
|
-0.019541
|
0.035013
|
-0.558113
|
0.5811
|
D(LCONS(-1))
|
-0.079801
|
0.186219
|
-0.428536
|
0.6714
|
C
|
0.101903
|
0.151144
|
0.674208
|
0.5055
|
R-squared
|
0.018612
|
Mean dependent var
|
0.016097
|
Adjusted R-squared
|
-0.049070
|
S.D. dependent var
|
0.032577
|
S.E. of regression
|
0.033366
|
Akaike info criterion
|
-3.873476
|
Sum squared resid
|
0.032286
|
Schwarz criterion
|
-3.736064
|
Log likelihood
|
64.97562
|
F-statistic
|
0.274996
|
Durbin-Watson stat
|
1.993101
|
Prob(F-statistic)
|
0.761534
|
ADF(1) ; d=1 ; Avec constante
ADF Test Statistic
|
-3.920111
|
1% Critical Value*
|
-3.6576
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9591
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6181
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCONS,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 18:58
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LCONS(-1))
|
-1.097341
|
0.279926
|
-3.920111
|
0.0005
|
D(LCONS(-1),2)
|
0.005917
|
0.191300
|
0.030929
|
0.9755
|
C
|
0.017634
|
0.007682
|
2.295392
|
0.0294
|
R-squared
|
0.541928
|
Mean dependent var
|
-0.000787
|
Adjusted R-squared
|
0.509209
|
S.D. dependent var
|
0.048721
|
S.E. of regression
|
0.034132
|
Akaike info criterion
|
-3.825386
|
Sum squared resid
|
0.032620
|
Schwarz criterion
|
-3.686613
|
Log likelihood
|
62.29349
|
F-statistic
|
16.56288
|
Durbin-Watson stat
|
1.985804
|
Prob(F-statistic)
|
0.000018
|
ADF(1) ; d=0 ; Avec Trend et
constante
ADF Test Statistic
|
-1.696559
|
1% Critical Value*
|
-4.2712
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5562
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2109
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCONS)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 18:48
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LCONS(-1)
|
-0.206428
|
0.121675
|
-1.696559
|
0.1009
|
D(LCONS(-1))
|
0.012603
|
0.190372
|
0.066200
|
0.9477
|
C
|
0.845869
|
0.487703
|
1.734394
|
0.0938
|
@TREND(1970)
|
0.003552
|
0.002220
|
1.600109
|
0.1208
|
R-squared
|
0.100833
|
Mean dependent var
|
0.016097
|
Adjusted R-squared
|
0.004494
|
S.D. dependent var
|
0.032577
|
S.E. of regression
|
0.032503
|
Akaike info criterion
|
-3.898475
|
Sum squared resid
|
0.029581
|
Schwarz criterion
|
-3.715258
|
Log likelihood
|
66.37560
|
F-statistic
|
1.046644
|
Durbin-Watson stat
|
1.987690
|
Prob(F-statistic)
|
0.387341
|
ADF(1) ; d=1 ; Avec Trend et
constante
ADF Test Statistic
|
-3.850168
|
1% Critical Value*
|
-4.2826
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5614
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2138
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCONS,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 18:59
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LCONS(-1))
|
-1.097462
|
0.285043
|
-3.850168
|
0.0007
|
D(LCONS(-1),2)
|
0.006256
|
0.194855
|
0.032105
|
0.9746
|
C
|
0.018505
|
0.014827
|
1.248099
|
0.2227
|
@TREND(1970)
|
-4.83E-05
|
0.000698
|
-0.069201
|
0.9453
|
R-squared
|
0.542009
|
Mean dependent var
|
-0.000787
|
Adjusted R-squared
|
0.491121
|
S.D. dependent var
|
0.048721
|
S.E. of regression
|
0.034755
|
Akaike info criterion
|
-3.761047
|
Sum squared resid
|
0.032614
|
Schwarz criterion
|
-3.576017
|
Log likelihood
|
62.29624
|
F-statistic
|
10.65105
|
Durbin-Watson stat
|
1.986426
|
Prob(F-statistic)
|
0.000085
|
ADF(1) ; d=0 ; Ni Trend et
constante
ADF Test Statistic
|
2.635461
|
1% Critical Value*
|
-2.6369
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9517
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6213
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCONS)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 18:50
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LCONS(-1)
|
0.004042
|
0.001534
|
2.635461
|
0.0132
|
D(LCONS(-1))
|
-0.090075
|
0.183899
|
-0.489808
|
0.6278
|
R-squared
|
0.003230
|
Mean dependent var
|
0.016097
|
Adjusted R-squared
|
-0.029996
|
S.D. dependent var
|
0.032577
|
S.E. of regression
|
0.033062
|
Akaike info criterion
|
-3.920423
|
Sum squared resid
|
0.032792
|
Schwarz criterion
|
-3.828815
|
Log likelihood
|
64.72678
|
F-statistic
|
0.097203
|
Durbin-Watson stat
|
1.989165
|
Prob(F-statistic)
|
0.757369
|
ADF(1) ; d=1 ; Ni Trend et
constante
ADF Test Statistic
|
-2.967966
|
1% Critical Value*
|
-2.6395
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9521
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6214
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LCONS,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:03
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LCONS(-1))
|
-0.710131
|
0.239265
|
-2.967966
|
0.0060
|
D(LCONS(-1),2)
|
-0.186298
|
0.184224
|
-1.011258
|
0.3203
|
R-squared
|
0.455732
|
Mean dependent var
|
-0.000787
|
Adjusted R-squared
|
0.436964
|
S.D. dependent var
|
0.048721
|
S.E. of regression
|
0.036558
|
Akaike info criterion
|
-3.717486
|
Sum squared resid
|
0.038758
|
Schwarz criterion
|
-3.624971
|
Log likelihood
|
59.62104
|
F-statistic
|
24.28253
|
Durbin-Watson stat
|
2.104406
|
Prob(F-statistic)
|
0.000031
|
PRODUCTION
ADF(1) d=0, avec constante
ADF Test Statistic
|
-1.403881
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:23
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRO(-1)
|
-0.136825
|
0.097462
|
-1.403881
|
0.1710
|
D(LPRO(-1))
|
-0.239482
|
0.175644
|
-1.363452
|
0.1832
|
C
|
0.608687
|
0.421022
|
1.445736
|
0.1590
|
R-squared
|
0.144691
|
Mean dependent var
|
0.013868
|
Adjusted R-squared
|
0.085705
|
S.D. dependent var
|
0.097728
|
S.E. of regression
|
0.093446
|
Akaike info criterion
|
-1.813799
|
Sum squared resid
|
0.253234
|
Schwarz criterion
|
-1.676386
|
Log likelihood
|
32.02078
|
F-statistic
|
2.452944
|
Durbin-Watson stat
|
2.244308
|
Prob(F-statistic)
|
0.103701
|
ADF(1) d=0, avec trend et constante
ADF Test Statistic
|
-3.657865
|
1% Critical Value*
|
-4.2712
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5562
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2109
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:26
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRO(-1)
|
-0.875278
|
0.239287
|
-3.657865
|
0.0010
|
D(LPRO(-1))
|
0.158223
|
0.193829
|
0.816303
|
0.4212
|
C
|
3.540497
|
0.960768
|
3.685069
|
0.0010
|
@TREND(1970)
|
0.014524
|
0.004405
|
3.296828
|
0.0027
|
R-squared
|
0.383864
|
Mean dependent var
|
0.013868
|
Adjusted R-squared
|
0.317849
|
S.D. dependent var
|
0.097728
|
S.E. of regression
|
0.080716
|
Akaike info criterion
|
-2.079293
|
Sum squared resid
|
0.182422
|
Schwarz criterion
|
-1.896076
|
Log likelihood
|
37.26869
|
F-statistic
|
5.814832
|
Durbin-Watson stat
|
1.898679
|
Prob(F-statistic)
|
0.003207
|
ADF(1) d=0, ni trend ni constante
ADF Test Statistic
|
1.008255
|
1% Critical Value*
|
-2.6369
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9517
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6213
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:28
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRO(-1)
|
0.003968
|
0.003936
|
1.008255
|
0.3214
|
D(LPRO(-1))
|
-0.293699
|
0.174683
|
-1.681323
|
0.1031
|
R-squared
|
0.083046
|
Mean dependent var
|
0.013868
|
Adjusted R-squared
|
0.052480
|
S.D. dependent var
|
0.097728
|
S.E. of regression
|
0.095129
|
Akaike info criterion
|
-1.806704
|
Sum squared resid
|
0.271486
|
Schwarz criterion
|
-1.715095
|
Log likelihood
|
30.90726
|
F-statistic
|
2.717005
|
Durbin-Watson stat
|
2.316510
|
Prob(F-statistic)
|
0.109719
|
ADF(1) d=1, avec constante
ADF Test Statistic
|
-7.829995
|
1% Critical Value*
|
-3.6576
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9591
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6181
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:31
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRO(-1))
|
-2.012004
|
0.256961
|
-7.829995
|
0.0000
|
D(LPRO(-1),2)
|
0.554769
|
0.162033
|
3.423793
|
0.0019
|
C
|
0.028998
|
0.015314
|
1.893508
|
0.0687
|
R-squared
|
0.753568
|
Mean dependent var
|
6.14E-05
|
Adjusted R-squared
|
0.735965
|
S.D. dependent var
|
0.159970
|
S.E. of regression
|
0.082200
|
Akaike info criterion
|
-2.067565
|
Sum squared resid
|
0.189190
|
Schwarz criterion
|
-1.928792
|
Log likelihood
|
35.04725
|
F-statistic
|
42.81071
|
Durbin-Watson stat
|
2.147420
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
ADF(1) d=1, avec trend et constante
ADF Test Statistic
|
-7.703165
|
1% Critical Value*
|
-4.2826
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5614
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2138
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:32
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRO(-1))
|
-2.015330
|
0.261624
|
-7.703165
|
0.0000
|
D(LPRO(-1),2)
|
0.555696
|
0.164824
|
3.371449
|
0.0023
|
C
|
0.037155
|
0.034195
|
1.086580
|
0.2868
|
@TREND(1970)
|
-0.000451
|
0.001681
|
-0.267977
|
0.7908
|
R-squared
|
0.754221
|
Mean dependent var
|
6.14E-05
|
Adjusted R-squared
|
0.726913
|
S.D. dependent var
|
0.159970
|
S.E. of regression
|
0.083597
|
Akaike info criterion
|
-2.005705
|
Sum squared resid
|
0.188688
|
Schwarz criterion
|
-1.820674
|
Log likelihood
|
35.08842
|
F-statistic
|
27.61830
|
Durbin-Watson stat
|
2.148584
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
ADF(1) d=1, ni trend ni constante
ADF Test Statistic
|
-7.281950
|
1% Critical Value*
|
-2.6395
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9521
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6214
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:34
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRO(-1))
|
-1.883832
|
0.258699
|
-7.281950
|
0.0000
|
D(LPRO(-1),2)
|
0.483108
|
0.164425
|
2.938169
|
0.0064
|
R-squared
|
0.722012
|
Mean dependent var
|
6.14E-05
|
Adjusted R-squared
|
0.712426
|
S.D. dependent var
|
0.159970
|
S.E. of regression
|
0.085786
|
Akaike info criterion
|
-2.011591
|
Sum squared resid
|
0.213416
|
Schwarz criterion
|
-1.919076
|
Log likelihood
|
33.17966
|
F-statistic
|
75.32110
|
Durbin-Watson stat
|
2.006281
|
Prob(F-statistic)
|
0.000000
|
ADF(3) d=0 ni constante, ni tendance
|
ADF Test Statistic
|
1.863045
|
1% Critical Value*
|
-2.6423
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9526
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6216
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO3)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/30/06 Time: 16:03
|
Sample(adjusted): 1974 2003
|
Included observations: 30 after adjusting endpoints
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
LPRO3(-1)
|
0.007286
|
0.003911
|
1.863045
|
0.0738
|
D(LPRO3(-1))
|
-0.539531
|
0.195159
|
-2.764570
|
0.0103
|
D(LPRO3(-2))
|
-0.621773
|
0.187619
|
-3.314012
|
0.0027
|
D(LPRO3(-3))
|
-0.136872
|
0.199691
|
-0.685418
|
0.4991
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.372457
|
Mean dependent var
|
0.012972
|
Adjusted R-squared
|
0.300049
|
S.D. dependent var
|
0.100878
|
S.E. of regression
|
0.084398
|
Akaike info criterion
|
-1.982980
|
Sum squared resid
|
0.185199
|
Schwarz criterion
|
-1.796153
|
Log likelihood
|
33.74469
|
F-statistic
|
5.143814
|
Durbin-Watson stat
|
2.061301
|
Prob(F-statistic)
|
0.006320
|
|
|
|
|
|
ADF(3) d=0 avec constante et tendance
|
ADF Test Statistic
|
-1.854966
|
1% Critical Value*
|
-4.2949
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5670
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2169
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/30/06 Time: 16:03
|
Sample(adjusted): 1974 2003
|
Included observations: 30 after adjusting endpoints
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
LPRO2(-1)
|
-0.620161
|
0.334325
|
-1.854966
|
0.0759
|
D(LPRO2(-1))
|
-0.056106
|
0.322056
|
-0.174211
|
0.8632
|
D(LPRO2(-2))
|
-0.308226
|
0.247981
|
-1.242943
|
0.2259
|
D(LPRO2(-3))
|
0.034046
|
0.216241
|
0.157446
|
0.8762
|
C
|
2.512003
|
1.333844
|
1.883282
|
0.0718
|
@TREND(1970)
|
0.010588
|
0.006150
|
1.721655
|
0.0980
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.454336
|
Mean dependent var
|
0.012972
|
Adjusted R-squared
|
0.340656
|
S.D. dependent var
|
0.100878
|
S.E. of regression
|
0.081913
|
Akaike info criterion
|
-1.989454
|
Sum squared resid
|
0.161035
|
Schwarz criterion
|
-1.709215
|
Log likelihood
|
35.84181
|
F-statistic
|
3.996619
|
Durbin-Watson stat
|
2.007358
|
Prob(F-statistic)
|
0.008855
|
|
|
|
|
|
ADF(3) d=0 avec constante
|
ADF Test Statistic
|
-0.693628
|
1% Critical Value*
|
-3.6661
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9627
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6200
|
|
|
|
|
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRO1)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/30/06 Time: 16:11
|
Sample(adjusted): 1974 2003
|
Included observations: 30 after adjusting endpoints
|
|
|
|
|
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
|
|
|
|
|
LPRO1(-1)
|
-0.067965
|
0.097985
|
-0.693628
|
0.4943
|
D(LPRO1(-1))
|
-0.493323
|
0.205695
|
-2.398323
|
0.0243
|
D(LPRO1(-2))
|
-0.589613
|
0.193687
|
-3.044157
|
0.0054
|
D(LPRO1(-3))
|
-0.130488
|
0.201452
|
-0.647737
|
0.5231
|
C
|
0.325599
|
0.423619
|
0.768611
|
0.4493
|
|
|
|
|
|
R-squared
|
0.386944
|
Mean dependent var
|
0.012972
|
Adjusted R-squared
|
0.288854
|
S.D. dependent var
|
0.100878
|
S.E. of regression
|
0.085070
|
Akaike info criterion
|
-1.939668
|
Sum squared resid
|
0.180924
|
Schwarz criterion
|
-1.706135
|
Log likelihood
|
34.09502
|
F-statistic
|
3.944819
|
Durbin-Watson stat
|
2.048737
|
Prob(F-statistic)
|
0.012880
|
|
|
|
|
|
PRIX DU POLYESTER
ADF(1) d=0, avec constante
ADF Test Statistic
|
-2.682483
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRP)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:36
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRP(-1)
|
-0.185097
|
0.069002
|
-2.682483
|
0.0119
|
D(LPRP(-1))
|
0.341595
|
0.157073
|
2.174756
|
0.0379
|
C
|
0.778026
|
0.286140
|
2.719037
|
0.0109
|
R-squared
|
0.270769
|
Mean dependent var
|
0.015572
|
Adjusted R-squared
|
0.220478
|
S.D. dependent var
|
0.107905
|
S.E. of regression
|
0.095270
|
Akaike info criterion
|
-1.775150
|
Sum squared resid
|
0.263213
|
Schwarz criterion
|
-1.637738
|
Log likelihood
|
31.40241
|
F-statistic
|
5.383968
|
Durbin-Watson stat
|
1.963681
|
Prob(F-statistic)
|
0.010269
|
ADF(1) d=0, avec trend et constante
ADF Test Statistic
|
-2.200966
|
1% Critical Value*
|
-4.2712
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5562
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2109
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRP)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:38
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRP(-1)
|
-0.186631
|
0.084795
|
-2.200966
|
0.0361
|
D(LPRP(-1))
|
0.343429
|
0.169645
|
2.024396
|
0.0526
|
C
|
0.783060
|
0.330304
|
2.370725
|
0.0249
|
@TREND(1970)
|
7.43E-05
|
0.002302
|
0.032288
|
0.9745
|
R-squared
|
0.270796
|
Mean dependent var
|
0.015572
|
Adjusted R-squared
|
0.192667
|
S.D. dependent var
|
0.107905
|
S.E. of regression
|
0.096954
|
Akaike info criterion
|
-1.712688
|
Sum squared resid
|
0.263203
|
Schwarz criterion
|
-1.529471
|
Log likelihood
|
31.40300
|
F-statistic
|
3.466019
|
Durbin-Watson stat
|
1.963455
|
Prob(F-statistic)
|
0.029372
|
ADF(1) d=0, ni trend ni constante
ADF Test Statistic
|
0.486757
|
1% Critical Value*
|
-2.6369
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9517
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6213
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRP)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:39
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
LPRP(-1)
|
0.002192
|
0.004504
|
0.486757
|
0.6300
|
D(LPRP(-1))
|
0.297459
|
0.172075
|
1.728654
|
0.0942
|
R-squared
|
0.084862
|
Mean dependent var
|
0.015572
|
Adjusted R-squared
|
0.054357
|
S.D. dependent var
|
0.107905
|
S.E. of regression
|
0.104931
|
Akaike info criterion
|
-1.610565
|
Sum squared resid
|
0.330316
|
Schwarz criterion
|
-1.518957
|
Log likelihood
|
27.76905
|
F-statistic
|
2.781930
|
Durbin-Watson stat
|
1.851040
|
Prob(F-statistic)
|
0.105740
|
ADF(1) d=1, avec constante
ADF Test Statistic
|
-4.320814
|
1% Critical Value*
|
-3.6576
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9591
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6181
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRP,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:41
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRP(-1))
|
-0.915207
|
0.211814
|
-4.320814
|
0.0002
|
D(LPRP(-1),2)
|
0.278626
|
0.177534
|
1.569423
|
0.1278
|
C
|
0.015995
|
0.018824
|
0.849751
|
0.4027
|
R-squared
|
0.417048
|
Mean dependent var
|
0.002114
|
Adjusted R-squared
|
0.375408
|
S.D. dependent var
|
0.130781
|
S.E. of regression
|
0.103357
|
Akaike info criterion
|
-1.609481
|
Sum squared resid
|
0.299117
|
Schwarz criterion
|
-1.470708
|
Log likelihood
|
27.94696
|
F-statistic
|
10.01569
|
Durbin-Watson stat
|
1.992261
|
Prob(F-statistic)
|
0.000523
|
ADF(1) d=1, avec trend et constante
ADF Test Statistic
|
-4.986836
|
1% Critical Value*
|
-4.2826
|
|
|
5% Critical Value
|
-3.5614
|
|
|
10% Critical Value
|
-3.2138
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRP,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:42
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRP(-1))
|
-1.061729
|
0.212906
|
-4.986836
|
0.0000
|
D(LPRP(-1),2)
|
0.335780
|
0.170421
|
1.970292
|
0.0591
|
C
|
0.095390
|
0.042569
|
2.240845
|
0.0335
|
@TREND(1970)
|
-0.004290
|
0.002089
|
-2.053866
|
0.0498
|
R-squared
|
0.495819
|
Mean dependent var
|
0.002114
|
Adjusted R-squared
|
0.439799
|
S.D. dependent var
|
0.130781
|
S.E. of regression
|
0.097885
|
Akaike info criterion
|
-1.690135
|
Sum squared resid
|
0.258699
|
Schwarz criterion
|
-1.505104
|
Log likelihood
|
30.19709
|
F-statistic
|
8.850725
|
Durbin-Watson stat
|
2.121695
|
Prob(F-statistic)
|
0.000300
|
ADF(1) d=1, ni trend ni constante
ADF Test Statistic
|
-4.259375
|
1% Critical Value*
|
-2.6395
|
|
|
5% Critical Value
|
-1.9521
|
|
|
10% Critical Value
|
-1.6214
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(LPRP,2)
|
Method: Least Squares
|
Date: 03/20/06 Time: 19:43
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
D(LPRP(-1))
|
-0.885773
|
0.207958
|
-4.259375
|
0.0002
|
D(LPRP(-1),2)
|
0.267491
|
0.176199
|
1.518114
|
0.1398
|
R-squared
|
0.402014
|
Mean dependent var
|
0.002114
|
Adjusted R-squared
|
0.381394
|
S.D. dependent var
|
0.130781
|
S.E. of regression
|
0.102861
|
Akaike info criterion
|
-1.648536
|
Sum squared resid
|
0.306831
|
Schwarz criterion
|
-1.556020
|
Log likelihood
|
27.55230
|
F-statistic
|
19.49614
|
Durbin-Watson stat
|
1.977665
|
Prob(F-statistic)
|
0.000128
|
Conclusion : toutes les variables sont
intégrées d'ordre 1 : il y a présomption de
cointégration
2-Estimation de la tendance de LT par la
méthode des MCO (à la Engle-Granger) : Estimation de
EQ/LT
Dependent Variable: LPRC
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/19/06 Time: 21:16
|
Sample: 1970 2003
|
Included observations: 34
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
C
|
3.024311
|
0.722924
|
4.183444
|
0.0002
|
LNSUB
|
0.577263
|
0.165251
|
3.493253
|
0.0016
|
LCONS
|
-0.389138
|
0.429220
|
-0.906615
|
0.3721
|
LPRO
|
-1.049172
|
0.412342
|
-2.544426
|
0.0165
|
LPRP
|
0.598628
|
0.160051
|
3.740229
|
0.0008
|
R-squared
|
0.630597
|
Mean dependent var
|
4.180170
|
Adjusted R-squared
|
0.579645
|
S.D. dependent var
|
0.259579
|
S.E. of regression
|
0.168297
|
Akaike info criterion
|
-0.591115
|
Sum squared resid
|
0.821396
|
Schwarz criterion
|
-0.366650
|
Log likelihood
|
15.04896
|
F-statistic
|
12.37626
|
Durbin-Watson stat
|
1.623121
|
Prob(F-statistic)
|
0.000005
|
Stationnarité des
résidus :
ADF Test Statistic
|
-6.595528
|
1% Critical Value*
|
-3.6496
|
|
|
5% Critical Value
|
-2.9558
|
|
|
10% Critical Value
|
-2.6164
|
*MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit
root.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Augmented Dickey-Fuller Test Equation
|
Dependent Variable: D(RESID3)
|
Method: Least Squares
|
Date: 04/25/06 Time: 12:40
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
RESID3(-1)
|
-1.344164
|
0.203799
|
-6.595528
|
0.0000
|
D(RESID3(-1))
|
0.485885
|
0.148773
|
3.265953
|
0.0028
|
C
|
0.011472
|
0.023340
|
0.491505
|
0.6268
|
R-squared
|
0.606844
|
Mean dependent var
|
0.007869
|
Adjusted R-squared
|
0.579730
|
S.D. dependent var
|
0.203433
|
S.E. of regression
|
0.131882
|
Akaike info criterion
|
-1.124758
|
Sum squared resid
|
0.504393
|
Schwarz criterion
|
-0.987346
|
Log likelihood
|
20.99614
|
F-statistic
|
22.38108
|
Durbin-Watson stat
|
2.164398
|
Prob(F-statistic)
|
0.000001
|
Conclusion : Confirmation de la
possibilité de cointégration des variables
3-
Détermination du nombre de retard
Date: 05/11/06 Time: 15:46
|
Sample(adjusted): 1971 2003
|
Included observations: 33 after adjusting endpoints
|
Standard errors & t-statistics in parentheses
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LPRO
|
LCONS
|
LPRP
|
LPRC(-1)
|
0.205257
|
0.274352
|
0.242383
|
-0.082652
|
0.255119
|
|
(0.19352)
|
(0.15647)
|
(0.06694)
|
(0.03065)
|
(0.09499)
|
|
(1.06066)
|
(1.75334)
|
(3.62082)
|
(-2.69683)
|
(2.68573)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-1)
|
0.303332
|
0.344130
|
-0.238073
|
0.009668
|
0.051107
|
|
(0.20291)
|
(0.16407)
|
(0.07019)
|
(0.03214)
|
(0.09960)
|
|
(1.49490)
|
(2.09747)
|
(-3.39179)
|
(0.30084)
|
(0.51311)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-1)
|
-1.268494
|
-0.259161
|
0.401130
|
0.098791
|
-0.379355
|
|
(0.46881)
|
(0.37907)
|
(0.16217)
|
(0.07425)
|
(0.23012)
|
|
(-2.70577)
|
(-0.68368)
|
(2.47351)
|
(1.33058)
|
(-1.64850)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-1)
|
0.357396
|
1.367578
|
0.978226
|
0.821134
|
0.388632
|
|
(0.45644)
|
(0.36907)
|
(0.15789)
|
(0.07229)
|
(0.22405)
|
|
(0.78301)
|
(3.70551)
|
(6.19557)
|
(11.3593)
|
(1.73459)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-1)
|
0.293807
|
-0.049724
|
-0.029107
|
0.075944
|
0.661992
|
|
(0.20572)
|
(0.16634)
|
(0.07116)
|
(0.03258)
|
(0.10098)
|
|
(1.42821)
|
(-0.29894)
|
(-0.40902)
|
(2.33100)
|
(6.55578)
|
|
|
|
|
|
|
C
|
3.491248
|
-0.123557
|
-0.497207
|
0.311607
|
-0.131247
|
|
(0.97673)
|
(0.78976)
|
(0.33787)
|
(0.15469)
|
(0.47944)
|
|
(3.57441)
|
(-0.15645)
|
(-1.47159)
|
(2.01443)
|
(-0.27375)
|
R-squared
|
0.512180
|
0.874628
|
0.903856
|
0.979403
|
0.899236
|
Adj. R-squared
|
0.421843
|
0.851411
|
0.886052
|
0.975589
|
0.880576
|
Sum sq. resids
|
0.807513
|
0.527949
|
0.096627
|
0.020254
|
0.194566
|
S.E. equation
|
0.172939
|
0.139834
|
0.059823
|
0.027389
|
0.084889
|
F-statistic
|
5.669659
|
37.67185
|
50.76589
|
256.7778
|
48.19041
|
Log likelihood
|
14.39504
|
21.40686
|
49.42621
|
75.20757
|
37.87760
|
Akaike AIC
|
-0.508790
|
-0.933749
|
-2.631891
|
-4.194398
|
-1.931976
|
Schwarz SC
|
-0.236698
|
-0.661657
|
-2.359799
|
-3.922306
|
-1.659884
|
Mean dependent
|
4.202674
|
8.514157
|
4.328230
|
4.329735
|
4.141739
|
S.D. dependent
|
0.227442
|
0.362761
|
0.177220
|
0.175300
|
0.245644
|
Determinant Residual Covariance
|
2.25E-12
|
|
|
|
Log Likelihood
|
208.3760
|
|
|
|
Akaike Information Criteria
|
-10.81067
|
-10.82271
|
-11.10134
|
-11.42893
|
Schwarz Criteria
|
-9.450204
|
-8.303478
|
-7.400730
|
-6.524736
|
Date: 05/11/06 Time: 15:55
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Standard errors & t-statistics in parentheses
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LPRO
|
LCONS
|
LPRP
|
LPRC(-1)
|
0.054017
|
0.167893
|
0.296354
|
-0.122028
|
0.177222
|
|
(0.23839)
|
(0.21391)
|
(0.07140)
|
(0.03788)
|
(0.11618)
|
|
(0.22659)
|
(0.78486)
|
(4.15080)
|
(-3.22144)
|
(1.52541)
|
|
|
|
|
|
|
LPRC(-2)
|
-0.191853
|
0.220860
|
-0.154710
|
0.068977
|
0.028441
|
|
(0.33366)
|
(0.29940)
|
(0.09993)
|
(0.05302)
|
(0.16261)
|
|
(-0.57499)
|
(0.73768)
|
(-1.54820)
|
(1.30103)
|
(0.17491)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-1)
|
0.235207
|
0.339353
|
-0.260789
|
-0.034177
|
0.061208
|
|
(0.25571)
|
(0.22945)
|
(0.07658)
|
(0.04063)
|
(0.12462)
|
|
(0.91982)
|
(1.47896)
|
(-3.40530)
|
(-0.84115)
|
(0.49116)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-2)
|
0.215523
|
-0.167257
|
0.105220
|
0.024496
|
0.042116
|
|
(0.26916)
|
(0.24152)
|
(0.08061)
|
(0.04277)
|
(0.13117)
|
|
(0.80072)
|
(-0.69251)
|
(1.30527)
|
(0.57275)
|
(0.32107)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-1)
|
-0.954584
|
-0.712120
|
0.579659
|
0.023316
|
-0.315089
|
|
(0.68804)
|
(0.61739)
|
(0.20606)
|
(0.10933)
|
(0.33531)
|
|
(-1.38740)
|
(-1.15344)
|
(2.81303)
|
(0.21327)
|
(-0.93969)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-2)
|
-0.086501
|
0.056477
|
-0.361435
|
-0.066581
|
-0.234434
|
|
(0.56393)
|
(0.50602)
|
(0.16889)
|
(0.08961)
|
(0.27483)
|
|
(-0.15339)
|
(0.11161)
|
(-2.14005)
|
(-0.74305)
|
(-0.85303)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-1)
|
0.992224
|
1.459671
|
0.196767
|
0.966773
|
1.336411
|
|
(1.27334)
|
(1.14259)
|
(0.38136)
|
(0.20233)
|
(0.62056)
|
|
(0.77923)
|
(1.27751)
|
(0.51597)
|
(4.77820)
|
(2.15357)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-2)
|
-1.307031
|
0.567750
|
0.766128
|
0.024890
|
-0.830475
|
|
(1.19682)
|
(1.07392)
|
(0.35844)
|
(0.19017)
|
(0.58326)
|
|
(-1.09209)
|
(0.52867)
|
(2.13742)
|
(0.13088)
|
(-1.42385)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-1)
|
0.631784
|
-0.151012
|
-0.212215
|
0.027226
|
0.965613
|
|
(0.42568)
|
(0.38197)
|
(0.12749)
|
(0.06764)
|
(0.20745)
|
|
(1.48419)
|
(-0.39535)
|
(-1.66462)
|
(0.40252)
|
(4.65467)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-2)
|
-0.185877
|
0.070733
|
0.262675
|
0.013697
|
-0.333759
|
|
(0.34410)
|
(0.30877)
|
(0.10306)
|
(0.05468)
|
(0.16770)
|
|
(-0.54018)
|
(0.22908)
|
(2.54887)
|
(0.25052)
|
(-1.99026)
|
|
|
|
|
|
|
C
|
4.960554
|
-0.142300
|
-0.237564
|
0.376907
|
-0.032798
|
|
(1.30409)
|
(1.17018)
|
(0.39056)
|
(0.20722)
|
(0.63554)
|
|
(3.80384)
|
(-0.12161)
|
(-0.60826)
|
(1.81891)
|
(-0.05161)
|
R-squared
|
0.523496
|
0.853348
|
0.941023
|
0.982867
|
0.910389
|
Adj. R-squared
|
0.296590
|
0.783514
|
0.912939
|
0.974708
|
0.867718
|
Sum sq. resids
|
0.618896
|
0.498322
|
0.055512
|
0.015626
|
0.146991
|
S.E. equation
|
0.171672
|
0.154044
|
0.051414
|
0.027278
|
0.083663
|
F-statistic
|
2.307101
|
12.21965
|
33.50710
|
120.4683
|
21.33473
|
Log likelihood
|
17.72283
|
21.18987
|
56.30421
|
76.58685
|
40.72389
|
Akaike AIC
|
-0.420177
|
-0.636867
|
-2.831513
|
-4.099178
|
-1.857743
|
Schwarz SC
|
0.083670
|
-0.133020
|
-2.327667
|
-3.595331
|
-1.353897
|
Mean dependent
|
4.221048
|
8.541905
|
4.336001
|
4.337954
|
4.158327
|
S.D. dependent
|
0.204689
|
0.331079
|
0.174250
|
0.171523
|
0.230030
|
Determinant Residual Covariance
|
4.41E-13
|
|
|
|
Log Likelihood
|
228.1634
|
|
|
|
Akaike Information Criteria
|
-10.82271
|
|
|
|
Schwarz Criteria
|
-8.303478
|
|
|
|
Date: 05/11/06 Time: 15:57
|
Sample(adjusted): 1973 2003
|
Included observations: 31 after adjusting endpoints
|
Standard errors & t-statistics in parentheses
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LPRO
|
LCONS
|
LPRP
|
LPRC(-1)
|
-0.245937
|
0.068784
|
0.234987
|
-0.165855
|
0.086595
|
|
(0.21720)
|
(0.29678)
|
(0.08511)
|
(0.04853)
|
(0.14591)
|
|
(-1.13228)
|
(0.23177)
|
(2.76082)
|
(-3.41779)
|
(0.59348)
|
|
|
|
|
|
|
LPRC(-2)
|
0.413556
|
0.159916
|
-0.119117
|
0.079895
|
0.183662
|
|
(0.38810)
|
(0.53028)
|
(0.15208)
|
(0.08671)
|
(0.26071)
|
|
(1.06560)
|
(0.30157)
|
(-0.78324)
|
(0.92144)
|
(0.70446)
|
|
|
|
|
|
|
LPRC(-3)
|
-1.104008
|
0.034854
|
-0.075947
|
-0.064501
|
-0.224231
|
|
(0.34948)
|
(0.47751)
|
(0.13695)
|
(0.07808)
|
(0.23477)
|
|
(-3.15903)
|
(0.07299)
|
(-0.55457)
|
(-0.82611)
|
(-0.95512)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-1)
|
0.367848
|
0.401346
|
-0.205604
|
-0.010779
|
0.099138
|
|
(0.21292)
|
(0.29093)
|
(0.08344)
|
(0.04757)
|
(0.14304)
|
|
(1.72761)
|
(1.37953)
|
(-2.46417)
|
(-0.22659)
|
(0.69310)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-2)
|
0.036283
|
-0.409798
|
0.029598
|
0.002050
|
0.046809
|
|
(0.28917)
|
(0.39511)
|
(0.11332)
|
(0.06461)
|
(0.19426)
|
|
(0.12547)
|
(-1.03716)
|
(0.26120)
|
(0.03173)
|
(0.24097)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-3)
|
0.144111
|
0.243795
|
0.174075
|
0.065224
|
-0.048788
|
|
(0.24170)
|
(0.33025)
|
(0.09471)
|
(0.05400)
|
(0.16237)
|
|
(0.59624)
|
(0.73821)
|
(1.83788)
|
(1.20785)
|
(-0.30048)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-1)
|
-2.500951
|
-0.862791
|
0.491919
|
-0.049179
|
-0.798061
|
|
(0.81222)
|
(1.10978)
|
(0.31828)
|
(0.18146)
|
(0.54562)
|
|
(-3.07917)
|
(-0.77744)
|
(1.54555)
|
(-0.27102)
|
(-1.46266)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-2)
|
0.751703
|
0.243756
|
-0.073719
|
0.045987
|
-0.065033
|
|
(0.68931)
|
(0.94184)
|
(0.27012)
|
(0.15400)
|
(0.46306)
|
|
(1.09052)
|
(0.25881)
|
(-0.27292)
|
(0.29861)
|
(-0.14044)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-3)
|
-0.479734
|
-0.183035
|
-0.150010
|
-0.101153
|
-0.292767
|
|
(0.51487)
|
(0.70350)
|
(0.20176)
|
(0.11503)
|
(0.34588)
|
|
(-0.93175)
|
(-0.26018)
|
(-0.74350)
|
(-0.87936)
|
(-0.84645)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-1)
|
2.869136
|
0.947850
|
0.106287
|
0.942211
|
1.890448
|
|
(1.24666)
|
(1.70338)
|
(0.48852)
|
(0.27852)
|
(0.83747)
|
|
(2.30146)
|
(0.55645)
|
(0.21757)
|
(3.38289)
|
(2.25734)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-2)
|
-5.020108
|
0.446684
|
1.106218
|
0.146441
|
-1.307816
|
|
(1.58014)
|
(2.15904)
|
(0.61920)
|
(0.35303)
|
(1.06149)
|
|
(-3.17700)
|
(0.20689)
|
(1.78652)
|
(0.41481)
|
(-1.23205)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-3)
|
2.453802
|
0.502073
|
-0.624952
|
-0.215713
|
0.355910
|
|
(1.03224)
|
(1.41041)
|
(0.40450)
|
(0.23062)
|
(0.69343)
|
|
(2.37717)
|
(0.35598)
|
(-1.54501)
|
(-0.93537)
|
(0.51326)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-1)
|
0.620927
|
0.055480
|
-0.173332
|
0.043248
|
1.019617
|
|
(0.36526)
|
(0.49907)
|
(0.14313)
|
(0.08160)
|
(0.24537)
|
|
(1.69998)
|
(0.11117)
|
(-1.21100)
|
(0.52997)
|
(4.15546)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-2)
|
0.411054
|
-0.336099
|
0.172165
|
0.007776
|
-0.445740
|
|
(0.49126)
|
(0.67124)
|
(0.19251)
|
(0.10976)
|
(0.33001)
|
|
(0.83673)
|
(-0.50071)
|
(0.89432)
|
(0.07085)
|
(-1.35067)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-3)
|
0.096060
|
0.277100
|
0.076103
|
0.044549
|
0.273411
|
|
(0.34335)
|
(0.46915)
|
(0.13455)
|
(0.07671)
|
(0.23066)
|
|
(0.27977)
|
(0.59065)
|
(0.56561)
|
(0.58075)
|
(1.18537)
|
|
|
|
|
|
|
C
|
7.149779
|
0.751159
|
0.182226
|
0.772576
|
0.547116
|
|
(1.43402)
|
(1.95939)
|
(0.56194)
|
(0.32038)
|
(0.96333)
|
|
(4.98582)
|
(0.38336)
|
(0.32428)
|
(2.41142)
|
(0.56794)
|
R-squared
|
0.786643
|
0.839456
|
0.958332
|
0.985682
|
0.912131
|
Adj. R-squared
|
0.573286
|
0.678912
|
0.916665
|
0.971363
|
0.824261
|
Sum sq. resids
|
0.242786
|
0.453267
|
0.037282
|
0.012119
|
0.109564
|
S.E. equation
|
0.127223
|
0.173833
|
0.049854
|
0.028424
|
0.085465
|
F-statistic
|
3.686976
|
5.228821
|
22.99948
|
68.84061
|
10.38053
|
Log likelihood
|
31.18113
|
21.50445
|
60.22302
|
77.64150
|
43.51409
|
Akaike AIC
|
-0.979427
|
-0.355126
|
-2.853098
|
-3.976871
|
-1.775103
|
Schwarz SC
|
-0.239305
|
0.384997
|
-2.112976
|
-3.236748
|
-1.034980
|
Mean dependent
|
4.233784
|
8.565974
|
4.342848
|
4.346090
|
4.178243
|
S.D. dependent
|
0.194759
|
0.306775
|
0.172699
|
0.167965
|
0.203870
|
Determinant Residual Covariance
|
5.95E-14
|
|
|
|
Log Likelihood
|
252.0708
|
|
|
|
Akaike Information Criteria
|
-11.10134
|
|
|
|
Schwarz Criteria
|
-7.400730
|
|
|
|
Date: 05/11/06 Time: 16:01
|
Sample(adjusted): 1974 2003
|
Included observations: 30 after adjusting endpoints
|
Standard errors & t-statistics in parentheses
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LPRO
|
LCONS
|
LPRP
|
LPRC(-1)
|
-0.226373
|
0.542015
|
0.184618
|
-0.162003
|
-0.000788
|
|
(0.43478)
|
(0.58920)
|
(0.17405)
|
(0.09883)
|
(0.32041)
|
|
(-0.52066)
|
(0.91992)
|
(1.06069)
|
(-1.63918)
|
(-0.00246)
|
|
|
|
|
|
|
LPRC(-2)
|
0.549416
|
0.215517
|
-0.168977
|
0.052860
|
0.080895
|
|
(0.43932)
|
(0.59534)
|
(0.17587)
|
(0.09986)
|
(0.32375)
|
|
(1.25062)
|
(0.36201)
|
(-0.96080)
|
(0.52933)
|
(0.24987)
|
|
|
|
|
|
|
LPRC(-3)
|
-0.938749
|
0.370471
|
0.056750
|
-0.104554
|
-0.233053
|
|
(0.49139)
|
(0.66591)
|
(0.19672)
|
(0.11170)
|
(0.36213)
|
|
(-1.91038)
|
(0.55634)
|
(0.28848)
|
(-0.93603)
|
(-0.64357)
|
|
|
|
|
|
|
LPRC(-4)
|
-0.019533
|
0.578245
|
-0.172632
|
0.056250
|
-0.142389
|
|
(0.65439)
|
(0.88679)
|
(0.26197)
|
(0.14875)
|
(0.48224)
|
|
(-0.02985)
|
(0.65206)
|
(-0.65898)
|
(0.37815)
|
(-0.29526)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-1)
|
0.441311
|
0.260112
|
-0.212714
|
-0.021185
|
0.097884
|
|
(0.28327)
|
(0.38387)
|
(0.11340)
|
(0.06439)
|
(0.20875)
|
|
(1.55793)
|
(0.67760)
|
(-1.87579)
|
(-0.32901)
|
(0.46890)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-2)
|
0.016328
|
-0.310667
|
0.073766
|
0.001531
|
0.077325
|
|
(0.32863)
|
(0.44534)
|
(0.13156)
|
(0.07470)
|
(0.24218)
|
|
(0.04968)
|
(-0.69759)
|
(0.56070)
|
(0.02050)
|
(0.31929)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-3)
|
0.230263
|
0.129316
|
0.063591
|
0.101209
|
-0.075947
|
|
(0.36134)
|
(0.48967)
|
(0.14465)
|
(0.08214)
|
(0.26628)
|
|
(0.63725)
|
(0.26409)
|
(0.43961)
|
(1.23221)
|
(-0.28521)
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-4)
|
-0.121277
|
-0.405189
|
0.111100
|
-0.073903
|
0.078171
|
|
(0.33098)
|
(0.44853)
|
(0.13250)
|
(0.07524)
|
(0.24391)
|
|
(-0.36642)
|
(-0.90337)
|
(0.83849)
|
(-0.98228)
|
(0.32049)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-1)
|
-2.477442
|
0.073842
|
0.372196
|
0.065756
|
-0.904958
|
|
(1.12731)
|
(1.52767)
|
(0.45129)
|
(0.25625)
|
(0.83076)
|
|
(-2.19767)
|
(0.04834)
|
(0.82474)
|
(0.25661)
|
(-1.08932)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-2)
|
0.568162
|
0.184654
|
-0.488380
|
0.116314
|
-0.393010
|
|
(1.17650)
|
(1.59433)
|
(0.47098)
|
(0.26743)
|
(0.86701)
|
|
(0.48293)
|
(0.11582)
|
(-1.03694)
|
(0.43493)
|
(-0.45330)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-3)
|
-0.385009
|
-0.304832
|
0.088451
|
-0.240408
|
-0.264362
|
|
(0.79768)
|
(1.08098)
|
(0.31933)
|
(0.18132)
|
(0.58784)
|
|
(-0.48266)
|
(-0.28200)
|
(0.27699)
|
(-1.32585)
|
(-0.44972)
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-4)
|
-0.332337
|
0.199262
|
-0.159839
|
0.160311
|
-0.268490
|
|
(0.66419)
|
(0.90008)
|
(0.26589)
|
(0.15098)
|
(0.48947)
|
|
(-0.50036)
|
(0.22138)
|
(-0.60114)
|
(1.06180)
|
(-0.54853)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-1)
|
3.188688
|
1.247296
|
0.039658
|
0.887472
|
1.547912
|
|
(1.43578)
|
(1.94570)
|
(0.57478)
|
(0.32637)
|
(1.05808)
|
|
(2.22088)
|
(0.64105)
|
(0.06900)
|
(2.71921)
|
(1.46294)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-2)
|
-4.653193
|
0.296322
|
1.607146
|
0.062645
|
-0.758469
|
|
(2.30862)
|
(3.12853)
|
(0.92420)
|
(0.52478)
|
(1.70131)
|
|
(-2.01558)
|
(0.09472)
|
(1.73896)
|
(0.11937)
|
(-0.44582)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-3)
|
2.693801
|
0.700174
|
-1.382048
|
-0.348192
|
0.093905
|
|
(2.40267)
|
(3.25599)
|
(0.96185)
|
(0.54616)
|
(1.77062)
|
|
(1.12117)
|
(0.21504)
|
(-1.43686)
|
(-0.63753)
|
(0.05303)
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-4)
|
-0.298093
|
0.418181
|
0.545769
|
0.145026
|
0.294286
|
|
(1.33842)
|
(1.81377)
|
(0.53581)
|
(0.30424)
|
(0.98634)
|
|
(-0.22272)
|
(0.23056)
|
(1.01859)
|
(0.47668)
|
(0.29836)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-1)
|
0.573966
|
-0.079010
|
-0.210639
|
0.043197
|
0.902372
|
|
(0.44493)
|
(0.60295)
|
(0.17812)
|
(0.10114)
|
(0.32789)
|
|
(1.29000)
|
(-0.13104)
|
(-1.18257)
|
(0.42711)
|
(2.75207)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-2)
|
0.192267
|
-0.323267
|
0.341200
|
0.052700
|
-0.194420
|
|
(0.62844)
|
(0.85163)
|
(0.25158)
|
(0.14285)
|
(0.46312)
|
|
(0.30594)
|
(-0.37959)
|
(1.35623)
|
(0.36891)
|
(-0.41981)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-3)
|
0.302981
|
-0.691553
|
-0.167577
|
0.016095
|
0.158251
|
|
(0.72023)
|
(0.97602)
|
(0.28833)
|
(0.16372)
|
(0.53076)
|
|
(0.42067)
|
(-0.70854)
|
(-0.58121)
|
(0.09831)
|
(0.29816)
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-4)
|
-0.159187
|
0.304551
|
0.260099
|
-0.008189
|
0.209983
|
|
(0.40673)
|
(0.55118)
|
(0.16282)
|
(0.09245)
|
(0.29973)
|
|
(-0.39138)
|
(0.55254)
|
(1.59742)
|
(-0.08858)
|
(0.70056)
|
|
|
|
|
|
|
C
|
5.598849
|
-4.751686
|
0.856996
|
0.838139
|
2.253647
|
|
(3.46637)
|
(4.69746)
|
(1.38768)
|
(0.78795)
|
(2.55450)
|
|
(1.61519)
|
(-1.01154)
|
(0.61757)
|
(1.06369)
|
(0.88223)
|
R-squared
|
0.847344
|
0.879766
|
0.967549
|
0.988648
|
0.896895
|
Adj. R-squared
|
0.508108
|
0.612579
|
0.895436
|
0.963421
|
0.667774
|
Sum sq. resids
|
0.172065
|
0.315987
|
0.027575
|
0.008891
|
0.093445
|
S.E. equation
|
0.138269
|
0.187376
|
0.055353
|
0.031430
|
0.101896
|
F-statistic
|
2.497799
|
3.292700
|
13.41705
|
39.18994
|
3.914493
|
Log likelihood
|
34.84806
|
25.73061
|
62.31225
|
79.29084
|
44.00557
|
Akaike AIC
|
-0.923204
|
-0.315374
|
-2.754150
|
-3.886056
|
-1.533705
|
Schwarz SC
|
0.057634
|
0.665464
|
-1.773312
|
-2.905218
|
-0.552866
|
Mean dependent
|
4.230377
|
8.580462
|
4.349803
|
4.354332
|
4.197379
|
S.D. dependent
|
0.197147
|
0.301038
|
0.171178
|
0.164336
|
0.176782
|
Determinant Residual Covariance
|
6.82E-15
|
|
|
|
Log Likelihood
|
276.4339
|
|
|
|
Akaike Information Criteria
|
-11.42893
|
|
|
|
Schwarz Criteria
|
-6.524736
|
|
|
|
Conclusion : p=1.
4 et
5- Test de cointégration et Identification du nombre de relation
Démarches préliminaires pour le choix du
type d'estimation :
Conclusion : les variables présentent
des tendances et des constantes
Estimation
Date: 04/19/06 Time: 21:08
|
Sample: 1970 2003
|
Included observations: 32
|
Test assumption: Linear deterministic trend in the data
|
|
|
|
|
|
Series: LPRC LNSUB LCONS LPRO LPRP
|
Lags interval: 1 to 1
|
|
Likelihood
|
5 Percent
|
1 Percent
|
Hypothesized
|
|
Eigenvalue
|
Ratio
|
Critical Value
|
Critical Value
|
No. of CE(s)
|
|
0.611985
|
85.14212
|
68.52
|
76.07
|
None **
|
0.530836
|
54.84738
|
47.21
|
54.46
|
At most 1 **
|
0.395104
|
30.62966
|
29.68
|
35.65
|
At most 2 *
|
0.343720
|
14.54330
|
15.41
|
20.04
|
At most 3
|
0.032762
|
1.065957
|
3.76
|
6.65
|
At most 4
|
*(**) denotes rejection of the hypothesis at 5%(1%)
significance level
|
|
|
|
|
|
L.R. test indicates 3 cointegrating equation(s) at 5%
significance level
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Unnormalized Cointegrating Coefficients:
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
|
-0.945457
|
0.321664
|
2.447826
|
-3.948896
|
0.885794
|
|
-1.516209
|
0.587783
|
-3.439992
|
1.888552
|
0.622787
|
|
-0.765169
|
1.473529
|
-3.287545
|
0.822495
|
0.262914
|
|
-0.514963
|
-0.371339
|
-1.444340
|
1.713768
|
1.238298
|
|
-0.128405
|
-0.106953
|
1.615928
|
-0.247785
|
-0.311950
|
|
|
|
|
|
|
|
Normalized Cointegrating Coefficients: 1 Cointegrating
Equation(s)
|
|
|
|
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
C
|
1.000000
|
-0.340221
|
-2.589041
|
4.176708
|
-0.936895
|
-4.290731
|
|
(0.19966)
|
(1.42312)
|
(1.47951)
|
(0.18836)
|
|
|
|
|
|
|
|
Log likelihood
|
200.7397
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Normalized Cointegrating Coefficients: 2 Cointegrating
Equation(s)
|
|
|
|
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
C
|
1.000000
|
0.000000
|
-37.42325
|
43.05829
|
-4.709709
|
-9.056512
|
|
|
(193.217)
|
(218.834)
|
(20.5612)
|
|
0.000000
|
1.000000
|
-102.3871
|
114.2834
|
-11.08932
|
-14.00792
|
|
|
(519.847)
|
(588.769)
|
(55.3197)
|
|
|
|
|
|
|
|
Log likelihood
|
212.8486
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Normalized Cointegrating Coefficients: 3 Cointegrating
Equation(s)
|
|
|
|
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
C
|
1.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
0.700911
|
-0.619779
|
-4.663857
|
|
|
|
(0.19598)
|
(0.16195)
|
|
0.000000
|
1.000000
|
0.000000
|
-1.603080
|
0.100418
|
-1.989950
|
|
|
|
(0.32894)
|
(0.27181)
|
|
0.000000
|
0.000000
|
1.000000
|
-1.131846
|
0.109288
|
0.117378
|
|
|
|
(0.05883)
|
(0.04861)
|
|
|
|
|
|
|
|
Log likelihood
|
220.8917
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Normalized Cointegrating Coefficients: 4 Cointegrating
Equation(s)
|
|
|
|
|
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
C
|
1.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
4.407756
|
-22.46227
|
|
|
|
|
(14.2290)
|
|
0.000000
|
1.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
-11.39825
|
38.71748
|
|
|
|
|
(29.9442)
|
|
0.000000
|
0.000000
|
1.000000
|
0.000000
|
-8.009287
|
28.85866
|
|
|
|
|
(21.7943)
|
|
0.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
1.000000
|
-7.172860
|
25.39327
|
|
|
|
|
(19.3764)
|
|
|
|
|
|
|
|
Log likelihood
|
227.6304
|
|
|
|
|
6- Estimation par le MV du MVCE
Une seule relation de cointégration
Date: 04/19/06 Time: 20:47
|
Sample(adjusted): 1972 2003
|
Included observations: 32 after adjusting endpoints
|
Standard errors & t-statistics in parentheses
|
Cointegrating Eq:
|
CointEq1
|
|
|
|
|
LPRC(-1)
|
1.000000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LNSUB(-1)
|
-0.340221
|
|
|
|
|
|
(0.19966)
|
|
|
|
|
|
(-1.70402)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LCONS(-1)
|
-2.589041
|
|
|
|
|
|
(1.42312)
|
|
|
|
|
|
(-1.81927)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LPRO(-1)
|
4.176708
|
|
|
|
|
|
(1.47951)
|
|
|
|
|
|
(2.82303)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LPRP(-1)
|
-0.936895
|
|
|
|
|
|
(0.18836)
|
|
|
|
|
|
(-4.97407)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
|
-4.290731
|
|
|
|
|
Error Correction:
|
D(LPRC)
|
D(LNSUB)
|
D(LCONS)
|
D(LPRO)
|
D(LPRP)
|
CointEq1
|
-0.408546
|
-0.049574
|
-0.022115
|
-0.121356
|
0.000784
|
|
(0.19035)
|
(0.16979)
|
(0.02553)
|
(0.05467)
|
(0.08981)
|
|
(-2.14633)
|
(-0.29197)
|
(-0.86612)
|
(-2.21988)
|
(0.00873)
|
|
|
|
|
|
|
D(LPRC(-1))
|
-0.316397
|
0.301299
|
-0.087310
|
0.379427
|
0.210096
|
|
(0.18775)
|
(0.16748)
|
(0.02518)
|
(0.05392)
|
(0.08859)
|
|
(-1.68519)
|
(1.79904)
|
(-3.46676)
|
(7.03654)
|
(2.37164)
|
|
|
|
|
|
|
D(LNSUB(-1))
|
0.118426
|
-0.259614
|
-0.024495
|
-0.244631
|
0.040542
|
|
(0.24860)
|
(0.22175)
|
(0.03335)
|
(0.07140)
|
(0.11729)
|
|
(0.47638)
|
(-1.17074)
|
(-0.73457)
|
(-3.42636)
|
(0.34565)
|
|
|
|
|
|
|
D(LCONS(-1))
|
1.195784
|
0.800612
|
0.014164
|
-0.548300
|
0.663415
|
|
(1.30534)
|
(1.16439)
|
(0.17510)
|
(0.37489)
|
(0.61590)
|
|
(0.91607)
|
(0.68758)
|
(0.08089)
|
(-1.46255)
|
(1.07715)
|
|
|
|
|
|
|
D(LPRO(-1))
|
-0.087055
|
0.237999
|
0.085543
|
0.428219
|
-0.045992
|
|
(0.62141)
|
(0.55431)
|
(0.08336)
|
(0.17847)
|
(0.29320)
|
|
(-0.14009)
|
(0.42936)
|
(1.02623)
|
(2.39938)
|
(-0.15686)
|
|
|
|
|
|
|
D(LPRP(-1))
|
-0.022968
|
-0.083023
|
-0.014327
|
-0.206414
|
0.345722
|
|
(0.38538)
|
(0.34376)
|
(0.05169)
|
(0.11068)
|
(0.18183)
|
|
(-0.05960)
|
(-0.24151)
|
(-0.27714)
|
(-1.86495)
|
(1.90132)
|
|
|
|
|
|
|
C
|
0.001501
|
0.028548
|
0.017616
|
0.022661
|
-0.005370
|
|
(0.04367)
|
(0.03895)
|
(0.00586)
|
(0.01254)
|
(0.02060)
|
|
(0.03437)
|
(0.73288)
|
(3.00730)
|
(1.80680)
|
(-0.26061)
|
R-squared
|
0.338084
|
0.203830
|
0.445777
|
0.717695
|
0.375007
|
Adj. R-squared
|
0.179224
|
0.012749
|
0.312763
|
0.649942
|
0.225008
|
Sum sq. resids
|
1.013322
|
0.806295
|
0.018233
|
0.083583
|
0.225589
|
S.E. equation
|
0.201328
|
0.179588
|
0.027006
|
0.057821
|
0.094992
|
F-statistic
|
2.128192
|
1.066723
|
3.351364
|
10.59279
|
2.500072
|
Log likelihood
|
9.834004
|
13.49063
|
74.11802
|
49.75638
|
33.87040
|
Akaike AIC
|
-0.177125
|
-0.405664
|
-4.194877
|
-2.672274
|
-1.679400
|
Schwarz SC
|
0.143504
|
-0.085034
|
-3.874247
|
-2.351644
|
-1.358770
|
Mean dependent
|
0.019029
|
0.039240
|
0.016097
|
0.013868
|
0.015572
|
S.D. dependent
|
0.222224
|
0.180744
|
0.032577
|
0.097728
|
0.107905
|
Determinant Residual Covariance
|
2.45E-12
|
|
|
|
Log Likelihood
|
200.7397
|
|
|
|
Akaike Information Criteria
|
-10.04623
|
|
|
|
Schwarz Criteria
|
-8.214061
|
|
|
|
Représentation
Estimation Proc:
===============================
EC 1 1 LPRC LNSUB LCONS LPRO LPRP @ C
VAR Model:
===============================
D(LPRC) = A(1,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) +
B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) +
C(1,1)*D(LPRC(-1)) + C(1,2)*D(LNSUB(-1)) + C(1,3)*D(LCONS(-1)) +
C(1,4)*D(LPRO(-1)) + C(1,5)*D(LPRP(-1)) + C(1,6)
D(LNSUB) = A(2,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) +
B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) +
C(2,1)*D(LPRC(-1)) + C(2,2)*D(LNSUB(-1)) + C(2,3)*D(LCONS(-1)) +
C(2,4)*D(LPRO(-1)) + C(2,5)*D(LPRP(-1)) + C(2,6)
D(LCONS) = A(3,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) +
B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) +
C(3,1)*D(LPRC(-1)) + C(3,2)*D(LNSUB(-1)) + C(3,3)*D(LCONS(-1)) +
C(3,4)*D(LPRO(-1)) + C(3,5)*D(LPRP(-1)) + C(3,6)
D(LPRO) = A(4,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) +
B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) +
C(4,1)*D(LPRC(-1)) + C(4,2)*D(LNSUB(-1)) + C(4,3)*D(LCONS(-1)) +
C(4,4)*D(LPRO(-1)) + C(4,5)*D(LPRP(-1)) + C(4,6)
D(LPRP) = A(5,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) +
B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) +
C(5,1)*D(LPRC(-1)) + C(5,2)*D(LNSUB(-1)) + C(5,3)*D(LCONS(-1)) +
C(5,4)*D(LPRO(-1)) + C(5,5)*D(LPRP(-1)) + C(5,6)
VAR Model - Substituted Coefficients:
===============================
D(LPRC) = - 0.4085463551*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) -
2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) -
4.290730878 ) - 0.3163970841*D(LPRC(-1)) + 0.1184264556*D(LNSUB(-1)) +
1.195783779*D(LCONS(-1)) - 0.08705458523*D(LPRO(-1)) -
0.02296766631*D(LPRP(-1)) + 0.001500734796
D(LNSUB) = - 0.04957379141*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) -
2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) -
4.290730878 ) + 0.301299125*D(LPRC(-1)) - 0.2596136987*D(LNSUB(-1)) +
0.8006116274*D(LCONS(-1)) + 0.2379992104*D(LPRO(-1)) -
0.08302317248*D(LPRP(-1)) + 0.02854829442
D(LCONS) = - 0.02211463955*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) -
2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) -
4.290730878 ) - 0.0873100742*D(LPRC(-1)) - 0.02449539672*D(LNSUB(-1)) +
0.01416385047*D(LCONS(-1)) + 0.08554264835*D(LPRO(-1)) -
0.01432669387*D(LPRP(-1)) + 0.01761599735
D(LPRO) = - 0.1213556337*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) -
2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) -
4.290730878 ) + 0.3794270341*D(LPRC(-1)) - 0.2446314623*D(LNSUB(-1)) -
0.5482998201*D(LCONS(-1)) + 0.428219454*D(LPRO(-1)) - 0.2064141313*D(LPRP(-1))
+ 0.02266051657
D(LPRP) = 0.000783830909*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) -
2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) -
4.290730878 ) + 0.2100964483*D(LPRC(-1)) + 0.04054244061*D(LNSUB(-1)) +
0.6634154436*D(LCONS(-1)) - 0.04599184447*D(LPRO(-1)) +
0.3457220482*D(LPRP(-1)) - 0.005369653458
Test de résidus
Fonctions de réponses
impulsionnelles.
Décompositions :
Variance Decomposition of LPRC:
|
|
|
|
|
|
|
Period
|
S.E.
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
1
|
0.177950
|
100.0000
|
0.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
2
|
0.224737
|
92.76315
|
0.042907
|
0.999760
|
4.614941
|
1.579239
|
3
|
0.250415
|
81.64260
|
1.541987
|
1.922280
|
7.687241
|
7.205891
|
4
|
0.279786
|
78.01703
|
2.556988
|
2.665882
|
6.681592
|
10.07851
|
5
|
0.312732
|
78.98321
|
2.305599
|
3.113555
|
5.626746
|
9.970885
|
6
|
0.338014
|
78.45788
|
2.128654
|
3.385928
|
5.722191
|
10.30535
|
7
|
0.359041
|
76.68254
|
2.264889
|
3.607509
|
6.055721
|
11.38934
|
8
|
0.380362
|
75.66115
|
2.429385
|
3.813191
|
5.921598
|
12.17467
|
9
|
0.401919
|
75.49406
|
2.421548
|
3.974179
|
5.688267
|
12.42194
|
10
|
0.421696
|
75.24749
|
2.386898
|
4.093908
|
5.637912
|
12.63379
|
Variance Decomposition of LNSUB:
|
|
|
|
|
|
|
Period
|
S.E.
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
1
|
0.158735
|
1.727629
|
98.27237
|
0.000000
|
0.000000
|
0.000000
|
2
|
0.211557
|
9.389397
|
89.45837
|
1.133594
|
0.000221
|
0.018419
|
3
|
0.249446
|
7.309824
|
90.40773
|
1.662055
|
0.508587
|
0.111809
|
4
|
0.286149
|
5.704806
|
91.39929
|
1.829460
|
0.615525
|
0.450921
|
5
|
0.318708
|
5.322459
|
91.59296
|
2.015113
|
0.513564
|
0.555902
|
6
|
0.346523
|
5.359920
|
91.45440
|
2.175593
|
0.460590
|
0.549492
|
7
|
0.372013
|
5.094383
|
91.58242
|
2.265670
|
0.482608
|
0.574915
|
8
|
0.396723
|
4.775078
|
91.77324
|
2.323489
|
0.493404
|
0.634787
|
9
|
0.420109
|
4.613206
|
91.86129
|
2.381447
|
0.473461
|
0.670592
|
10
|
0.441875
|
4.545254
|
91.88159
|
2.433958
|
0.457278
|
0.681925
|
Variance Decomposition of LCONS:
|
|
|
|
|
|
|
Period
|
S.E.
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
1
|
0.023870
|
1.220395
|
2.175287
|
96.60432
|
0.000000
|
0.000000
|
2
|
0.038378
|
19.32826
|
0.892465
|
79.76153
|
0.000652
|
0.017094
|
3
|
0.046280
|
21.25906
|
0.614073
|
77.73385
|
0.361234
|
0.031782
|
4
|
0.052034
|
19.46435
|
0.538843
|
79.23361
|
0.549189
|
0.214012
|
5
|
0.057577
|
19.47363
|
0.475963
|
79.31863
|
0.463928
|
0.267847
|
6
|
0.062942
|
20.38253
|
0.398314
|
78.58309
|
0.398431
|
0.237633
|
7
|
0.067730
|
20.48185
|
0.344025
|
78.54152
|
0.408756
|
0.223850
|
8
|
0.072080
|
20.21356
|
0.309885
|
78.80697
|
0.427827
|
0.241757
|
9
|
0.076222
|
20.19296
|
0.284794
|
78.85738
|
0.411439
|
0.253424
|
10
|
0.080211
|
20.34288
|
0.259059
|
78.75606
|
0.392540
|
0.249458
|
Variance Decomposition of LPRO:
|
|
|
|
|
|
|
Period
|
S.E.
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
1
|
0.051107
|
37.44247
|
17.99844
|
9.310427
|
35.24866
|
0.000000
|
2
|
0.060785
|
29.44052
|
16.35456
|
9.025741
|
43.74565
|
1.433534
|
3
|
0.064338
|
33.24483
|
15.32760
|
9.753118
|
39.04924
|
2.625215
|
4
|
0.078964
|
43.27088
|
11.66073
|
8.390601
|
25.93073
|
10.74706
|
5
|
0.087501
|
40.74812
|
10.80146
|
9.396841
|
24.10128
|
14.95229
|
6
|
0.091811
|
37.85349
|
9.850822
|
11.01503
|
25.20354
|
16.07712
|
7
|
0.095812
|
37.53976
|
9.050009
|
11.99559
|
24.06529
|
17.34935
|
8
|
0.101722
|
38.47024
|
8.260245
|
12.22775
|
21.90811
|
19.13365
|
9
|
0.107136
|
38.08169
|
7.757711
|
12.62038
|
20.88908
|
20.65113
|
10
|
0.111343
|
37.22760
|
7.301368
|
13.22719
|
20.63755
|
21.60629
|
Variance Decomposition of LPRP:
|
|
|
|
|
|
|
Period
|
S.E.
|
LPRC
|
LNSUB
|
LCONS
|
LPRO
|
LPRP
|
1
|
0.083962
|
5.190848
|
2.631411
|
0.648278
|
4.129500
|
87.39996
|
2
|
0.152715
|
20.91790
|
1.275266
|
0.338137
|
3.258430
|
74.21027
|
3
|
0.205261
|
19.92680
|
0.953353
|
0.873190
|
2.220944
|
76.02571
|
4
|
0.249917
|
16.89389
|
0.687501
|
1.222509
|
1.742035
|
79.45407
|
5
|
0.290051
|
15.82977
|
0.533596
|
1.443802
|
1.691697
|
80.50113
|
6
|
0.325633
|
15.82930
|
0.476776
|
1.600689
|
1.704477
|
80.38875
|
7
|
0.357278
|
15.62293
|
0.450008
|
1.699759
|
1.631533
|
80.59577
|
8
|
0.386469
|
15.22558
|
0.413819
|
1.765444
|
1.558848
|
81.03630
|
9
|
0.413902
|
14.98052
|
0.381863
|
1.819542
|
1.532055
|
81.28602
|
10
|
0.439633
|
14.89579
|
0.362796
|
1.864895
|
1.523117
|
81.35340
|
Ordering: LPRC LNSUB LCONS LPRO LPRP
|
|
|
|
|
|
|
ANNEXE 2 :Approche
mathématique et graphique de l'étude de Goreux(2003a)
P= prix mondial du coton défini par l'indice A21(*) exprimé en
cents par livre
Si = subvention accordée par le gouvernement
du pays i en cents par livre
Qi = quantité de coton produit par le pays i
en milliers de tonnes
QJ = quantité de coton produite sans
subvention par le pays j en milliers de tonnes
Q = quantité de coton produite dans l'ensemble du monde
en milliers de tonnes
E0 = coefficient d'élasticité de
l'offre ( positif)
Ed = coefficient d'élasticité de la
demande (négatif)
Ln = Logarithme
i = Indice caractérisant les pays à subventions
Etats-Unis, Chine, UE (Grèce et Espagne)
j = Indice caractérisant les pays sans
subventions : reste du monde
a1. Prix et les quantités produites
après l'élimination des subventions
Quand les subventions sont éliminées dans le
pays i, le prix reçu par le producteur tombe de P +Si
à P et la production de Qi à
Qi' défini par l'équation (1)
Ln (Qi'/ Qi) = E0 * ln
(P/ (P + SI) (1)
L'opération est répétée pour
chacun des quatre pays afin de calculer la quantité qui serait
retirée du marché mondial par l'équation (2). On obtient
ainsi l'amplitude de la translation horizontale vers la gauche de la courbe
d'offre mondiale (figure 3B)
Q - Q' = SUM (Qi- Qi') (2)
Le déplacement vers la gauche de la courbe d'offre
mondial provoque une hausse du prix mondial de P à P' qui conduit
à une réduction de la demande Q - Q'' et une augmentation de la
production
(Q''- Q') qui sont, respectivement, définies par les
équations (3) et (4)
Ln (Q''/ Q) = Ed * Ln (P'/ P) (3)
Ln (Q''/ Q') = E0 * Ln (P'/ P) (4)
Sachant q'un nouvel équilibre ne peut être
obtenu que si l'équation (5) est satisfaite
Q - Q'= ( Q - Q'') + (Q''- Q') (5)
Pour des variations suffisamment faibles, on peut
déduire des équations (3), (4) et (5), l'équation (6) qui
permet de calculer le nouveau prix d'équilibre P'.
E0 * Ln (P'/ P) - Ed * Ln (P'/ P) = Ln
(Q''/ Q') - Ln (Q''/ Q)
Ln ((Q''/Q') . (Q /Q'')) = (E0
- Ed ) . Ln (P'/P)
Ln (Q /Q') = ( E0 - Ed)
. Ln (P'/P) (6)
Connaissant l'augmentation des prix, on peut calculer
l'augmentation de la production dans les pays j qui n'étaient pas
subventionnés
Ln ( Qj''/ Qj ) = E0
. Ln (P'/P) (7)
Pour les pays i qui étaient subventionnés,
l'augmentation de la production causée par la hausse des prix de P
à P' est calculée comme indiqué dans l'équation
(7). Elle doit être combinée avec la réduction de la
production précédemment calculée par l'équation (1)
afin d'obtenir la production Qi'' qui prévaudrait dans le
pays i après élimination des subventions. Cette valeur est
donnée par l'équation (8)
Qi''/ Qi = (Qi''/
Qi') . (Qi'/ Qi) (8)
a2 Augmentation des revenus et des
recettes d'exportations en AOC
Les pays non subventionnés ont été
précédemment caractérisés par l'indice j. Comme il
s'agit maintenant de calculer les gains d'un sous-groupe des pays non
subventionnés, on caractérisera les pays de l'AOC par l'indice
a.
L'augmentation de revenu net de l'AOC est due à deux
facteurs. Tout d'abord, la production avant l'élimination des
subventions ( Qa ) est, après leur élimination, vendue
au prix P' supérieur à P ce qui conduit au gain défini par
l'équation (9).
Ensuite, pour ce qui est de la production additionnelle, les
pays bénéficient du surplus du producteur défini par le
triangle séparant le nouveau prix P' de la courbe d'offre qui est
supposée mesurer le coût de la production additionnelle ; ce
gain est défini par l'équation (10)
Qa. (P'- P) (9)
0,5. (Qa''-
Qa). (P'- P) = 0,5P.
Qa[(P'/P)-1] . [(Qa''/
Qa)-1] (10)
L'addition de ces deux termes donne l'accroissement du revenu
net des filières AOC qui peut s'écrire :
Ra''- Ra = P . Qa.
[( P'/P)-1] [(1+ 0,5 . ((Qa''/
Qa)-1)] (11)
où P'/P est obtenu de l'équation (7) et
Qa''/ Qa de l'équation (8).
L'augmentation des recettes d'exportation Xa'' -
Xa est aussi décomposée de deux
éléments.
L'augmentation des recettes brutes
Xab'' - Xab est donnée par l'équation
(12) :
Xab'' - Xab = Qa
. (P'- P) + (Qa'' - Qa)
. P'= Qa''. P' - Qa
.P (12)
L'augmentation des recettes nettes Xan'' -
Xan est donnée par l'équation (13)
Xan'' - Xan = Qa
. (P'- P) +(1-m) . (Qa'' -
Qa) . P' (13)
Où m est une fraction obtenue en divisant le
coût des importations additionnelles requises par la valeur de la
production additionnelle.
TABLE DES MATIERES
DEDICACES
...............................................................................................................................
II
REMERCIEMENTS..................................................................
IV
LISTE DES SIGLES ET
ABREVIATIONS.................................... V
LISTE DES
TABLEAUX...............................................................VII
LISTE DES
FIGURES...............................................................VIII
RESUME.................................................................................IX
SOMMAIRE..............................................................................
X
INTRODUCION
GENERALE........................................................ 1
CHAPITRE I CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
DE L'ETUDE
......................................................... 4
Section 1 : De la problématique à la revue de
littérature.............5
PARAGRAPHE 1 : Problématique, objectifs et
hypothèses de recherche........................... ..5
A- Problématique et intérêt de
l'étude ..................... ..5
1 -
Problématique..................................................
5
2- intérêt de
l'étude............................................. .. 8
B- objectifs et hypothèses de
recherche..................... ...8
1-
objectifs......................................................... ...
8
2- hypothèses de
recherche...................................... .9
PARAGRAPHE 2 : Revue de littérature
..................... ...9
A- Problématique de la réduction des
subventions et catégorisation des
subventions...................9
1- Problématique de la réduction des
subventions ..........9
2- Catégorisations des
subventions........................ .... 12
B- Approche théorique et Empirique de
l'Empirique de l'Impact des subventions
Sur le marché mondial
........................................... 14
1- Approche théorique de l'Impact des subventions
...... 14
2- Approche Empirique de l'Impact des subventions ......
21
2-1 L'étude de Goreux (2003 a)
........................ 21
2-2 L'étude de Shepherd (2004)
........................ 23
Section 2 : Méthodologie de la recherche
.............................. 26
PARAGRAPHE1 :Présentation du modèle
..................... 26
A- Le modèle retenu
................................................ 26
B- Définition des
variables....................................... .27
C- Période de l'étude et sources des données
.....................29
1- Période de l'étude
.................................... 29
2- Sources des donnés
.................................... 29
PARAGRAPHE 2 :Méthode de
d'analyse........................ .29
A- Tests de diagnostic sur les données
.........................30
B- Estimation du
MVCE...........................................30
CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX
..............33
Section 1 : Etude de la cointégration et estimation
du MVCE ... ..34
PARAGRAPHE 1 : Etude de la cointégration
....................34
A- Vérification des conditions préalables
à l'analyse de la cointégration
.....................................34
B- Détermination du nombre optimal de
retard et cointégration à la Johansen
..............................37
1- Détermination du nombre optimal de retard
......... .37
2- Cointégration à la
Johansen.............................. ..38
PARAGRAPHE 2 : Estimation et analyse du MVCE .........
.40
A- Estimation
...................................................... .40
B- Analyse des résultats du
MVCE...............................42
Section 2 : Confirmation des résultats,
interprétations, limites et suggestions
................................. ...........43
PARAGRAPHE 1 : Confirmation des résultats du MVCE ...
..43
A- Fonctions de réponses Impulsionnelles
......................43
B- Décomposition de la variance
.............................. ..45
·PARAGRAPHE 2 : Interprétations, limites et
suggestions ... ..46
A- Interprétations des résultats
................................. ..46
B- Limites et suggestions.......................................
..47
1- limites et perspectives
....................................... .47
2- Suggestions
.......................................................48
Conclusion générale
................................................................52
Bibliographie
........................................................................53
Annexes
.....................................................................
XI
Annexes 1 : De stationnarité des variables à
la
décomposition de la variance
......................................................XII
Annexes 2 : Approche mathématique et
graphique de l'étude de Goreux (2003 a)
.......................................XLI
* 1"Economie internationale" par
Paul Krugman et Maurice Obstfeld, édition de Boeck Université
2001
* 2, 3
,4"quel avenir pour l'initiative sectorielle en faveur du coton
après l'échec de cancùn» par Sébastien
Miroudot, Mars 2004
* 3 «coton africain dans le
marché mondial, communication présentée par Gérald
Estur, statisticien du Comité consultatif international sur le coton
(CCIC), 3 mars à Bamako.
* 4 Voir le coton après
Cancùn, Louis Goreux, mars 2004.
* 5 "Perspectives
cotonnières", bulletin occasionnel de la banque mondiale sur les enjeux
et les options de reforme politique dans la filière coton, juillet
2002
* 6 On rappelle que la campagne
cotonnière 2001-2002 a été marquée par la chute
sans précédent des cours mondiaux du coton. Aussi, on pourra
mesurer les pertes en recettes d'exportation dues aux subventions en 2001-2002
si le lien négatif entre les subventions et le prix mondial est
confirmé
* 7 "pour éviter le
retour aux désordres commerciaux de l'entre-deux-guerre, les pays
occidentaux ont conclu en octobre 1947 un accord général sur les
tarifs douaniers et le commerce (General Agreement on Tariffs and Trade - GATT)
permettant de supprimer progressivement tous les obstacles aux échanges
internationaux"
* 8 «Uruguay Round,
commencé en 1986 et adopté en 1993, prévoit la
création d'une organisation mondiale du commerce ( OMC) qui se
substituera au GATT »Il prévoit aussi la réduction des
subventions aux exportations agricoles, une nouvelle réduction des
droits de douane et le demantelèment progressif de l'accord
multifibres.
* 9 tiré de
«préjudices causés par les subventions aux filières
cotonnières de l' AOC, Louis Goreux, 25 mars 2003
* 10 « il s`agit ici
des accords relatifs aux dispositions de la politique agricole
commune(PAC) » .
* 11 La perte de distorsion de
consommation résulte du fait que les consommateurs consomment une
quantité trop faible du bien.
* 12 La perte de distorsion de
production résulte du fait que la subvention amène les
producteurs domestiques à produire une trop grande quantité du
bien.
* 13 si on avait le prix
domestique en ordonnée sur le marché mondial, c'est la courbe de
demande mondiale qui serait déplacée vers la droite. L'effet
restant bien sûr le même pour les producteurs des pays riches.
* 14 Dans la suite, on
utilisera PRC, PRO, CONS, NSUB, PRP respectivement à la place de
pt, ot, dt, st, ft qui
avaient été utilisées à cause de la
complexité du modèle.
* 15 Le Cent est la
centième division du dollar (1$= 100 cents)
* 16 La livre ( pound ou Ib)
est une unité de mesure angloxasonne qui vaut 0,4536 kg.
* 17 1 bale, est égal
à 480 Ib.
* 22 significatif
à 5% significatif à 10%
* 18 Le modèle
présente un R2 près de 0.8, avec des paramètres
estimés significatifs. En plus, les prévisions relatives à
la campagne 1999-2000 s'écarte seulement de 2 cents de la valeur
observée.
* 19 « mean absolute
errors » et « mean squared errors »
* 20 Louis Goreux,
« les producteurs de coton des pays CFA face aux subventions
américaines et européennes » juillet 2003
* 21 L'indice A de cotlook est
un indicateur sans précédent du marché mondial des prix du
coton