REMERCIMENTS
Nos vifs remerciements s'adressent à Dieu pour le
souffle de vie qu'il nous accorde jusqu'à ces jours ;
A nos parents PALUKU KALONDERO Janvier et KABUO JUSTINE
pour le soutient moral et matériel mais aussi pour leur assistance
religieuse qu'ils ne cessent de nous garantir.
Nos remerciements s'adressent encore à l'assistant
MUHINDO MALEFU J C et l'assistant KATEMBO KIHANDUKA Désiré sans
leur assistance nous n'aurions pas à nous séjourner à la
Direction Générale des Recettes du Nord Kivu Centre
Opérationnel des Recettes de Goma ;
A tout le corps enseignant de l'ISC Goma pour leur
soutient à notre professionnalisation.
Nous n'avons aucun instant d'oublier à remercier le
personnel du COR/Goma notamment le CB Augustin, le CB Arsène MAKASI, le
comptable public Claude, le CB maman Mireille MUGISHA, le CB Remy RWANYANGE et
les autres pour leur encadrement en stage.
Nos remerciements s'adressent enfin à nos soeurs
Mwamini, KAVIRA Espérance, à nos neveux et nièce PALUKU
SYAKOMA Junior, KAHINDO SYAKOMA Giselle, Divine MUYAYALO ;
Que tous ceux qui liront ce travail trouvent l'expression
de notre gratitude.
SIGLES
DGR-NK : direction générale des
recettes du Nord Kivu
C OR/Goma : Centre Opérationnel des Recettes
de Goma
COPIAF : Comité de Pilotage de
l'Administration Fiscale
I F : Impôt Foncier
I V : Impôt sur Véhicule
ISSCMH : Impôt sur la Superficie des
Concessions Minières et Hydrocarbures
IRL : Impôt sur le Revenu Locatif
DGI : Direction Générale des
Impôts
DGRAD : Direction Générale des
Recettes Administratives, Domaniales et
Participation
OFFIDA : Office des Douanes et Accises
OCC : Office Congolais Contrôle
CEC : Centre d'Evaluation d'Expertise et de
Certification
AF : Administration Fiscale
DEFINITION DE CERTAINS CONCEPTS DE BASE
Impôt :
prélèvement obligatoire et sans contrepartie directe
effectué par la puissance publique (Etat ou collectivité locale)
afin de subvenir aux dépenses publiques et en vue de la
régulation de l'activité économique.
Taxe : qualification
donnée aux perceptions fiscales ou administratives par une
collectivité publique à l'occasion de la fourniture à
l'administration d'une contrepartie individualisable.
Redevance : prix à
payer en contrepartie de la concession d'un droit ou d'une prestation de
service.
Autres droits ou autres
contributions : sont des impôts autres que les
taxes et redevances ainsi que les dons et legs.
Déclaration :
procédure de police permettant la surveillance de certaines
activités en imposant aux particuliers de prévenir
l'administration fiscale de la naissance de cette activité.
Recouvrement : fait d'agir
par toutes les voies d'exécution pour percevoir
l'impôt/taxes.
Vérification :
opération qui consiste à vérifier la
sincérité des déclarations souscrites et à
procéder les ces échéants au redressement et à
l'établissement des impôts éludés et
pénalités.
Le contrôle :
opération qui consiste en l'examen de la cohérence entre les
éléments déclarés et la situation patrimoniale, la
situation de trésorerie et/ou autres indices d'où résulte
une aisance supérieure de ces éléments.
Contribuable ou redevable :
toute personne assujettie au paiement d'un impôt direct (impôt
perçu par voie de rôle), d'une taxe ou d'une redevance.
Service d'assiette :
service ou administration chargé(e) de déterminer les
éléments retenus pour le calcul d'un impôt/taxe.
Base d'imposition ou assiette de
l'impôt : l'élément lui-même
retenu pour le calcul de l'impôt par l'application du tarif.
Pénalité
d'assiette : pénalité qui sanctionne le
défaut de déclaration au regard des délais légaux
ou réglementaires les déclarations inexactes, incomplètes
ou fausses.
Pénalité de
recouvrement : pénalité qui sanctionne le
retard dans le paiement de l'impôt, taxes ou redevances et autres droits
dus.
Amandes administratives :
sont des sanctions qui répriment le non respect des formalités
administratives et fiscales ainsi que les mauvais comportements du
contribuable, du redevable ou de toute autre personne tendant à faire
perdre au trésor public provincial les droits dus : soit par le
contribuable ou le redevable légal, soit par les tiers.
Astreinte : sanction
pécuniaire frappant les personnes mises en demeure par pli
recommandé avec accusé réception ou remise en main propre
sous bordereau de décharge pour n'avoir pas donné suite dans un
délai à une demande de renseignement de l'administration fiscale
provinciale dans le cadre du droit de communication.
Récidive : le fait
de commettre une même infraction déjà sanctionnée
dans un délai de deux ans en ce qui concerne respectivement les
impôt, taxes, redevances et autres droits à
périodicité annuelle ou de six mois pour ceux moindre
périodicité.
INTRODUCTION
Une formation dans tel ou tel autre domaine a toujours des
objectifs majeurs. L'objectif primordial est de se mettre à l'abri de
l'ignorance et en suite l'application des théories apprises à une
pratique.
De ce fait donc, en plus des théories apprises,
nous avons été appelés à les marier à la
pratique (à la réalité professionnelle sur
terrain).
C'est ainsi que, par l'autorisation des autorités
académiques de passer un séjour de trente jours de stage à
la Direction Générale des Recettes du Nord Kivu, Centre
Opérationnel des Recettes de Goma notre connaissance a été
élargie dans le domaine fiscal et dans la tenue de la
comptabilité publique.
Ce travail est présenté en synthèse
des activités précitées ci haut, constant de notre
séjour au sein du centre opérationnel des Recettes de Goma. Cela
étant, le présent rapport sera subdivisé en deux chapitres
suivis de la suggestion, recommandation et en fin la conclusion. Le premier
chapitre cadre avec la présentation de la D G R - N K / C O R G et le
deuxième porte sur le déroulement du stage endéans ces
trente jours.
CHAP I. PRESENTATION DE LA DGR-NK/ CENTRE OPERATIONNEL DES
RECETTES DE GOMA
I. 1 LOCALISATION DU C O R/ Goma
Le Centre Opérationnel des Recettes de Goma oeuvre
dans le centre ville de Goma, Rond-point des Banques dans l'ancien
bâtiment de la poste, Goma.
I. 2 MISSION DE LA DGR-NK
La DGR-NK a pour mission de percevoir les impôts,
taxes, redevances et autres droits de la province et les maximiser.
Suivant cet objectif (mission), la couverture de toute la
province a été jugée bienfaisante. C'est ainsi que qui a
créé les centres opérationnels des recettes notamment
de :
o Goma ;
o Rutshuru ;
o Walikale ;
o Masisi ;
o Butembo ;
o Beni ;
o Lubero.
Ces centres canalisent les recettes de leurs
entités fiscales respectives au compte de la province.
I. 3 BREVE HISTORIQUE DE LA DGR-NK
Pendant la période de rébellion, il existait
une cellule provinciale des recettes (CPR). A cette époque, il y avait
un minimum des recettes que la province percevait car les impôts, les
taxes, les redevances et autres droits provinciaux étaient presque
inexistants.
A partir du 21 août 2007, la cellule provinciale des
recettes est devenue Brigade Provinciale des recettes.
En plus des droits que la CPR percevait, il s'est
ajouté en 2008 :
· L'impôt foncier ;
· L'impôt sur le revenu locatif ;
· L'impôt sur le véhicule.
Pendant cette période, ces impôts rendus
provinciaux étaient perçus par la DGI avec une
rétrocession de 5 % des recettes réalisées.
Comme ce la constituait un manque à gagner il a
plus à l'autorité provinciale de mettre en place une structure
autonome dénommée DGR-NK créée par
l'arrêté provincial N°01/090/CAB/GP-NK/2009 du 29 octobre
2009 portant création et statues d'un service public nommé
Direction Générale des Recettes du Nord Kivu, « DGR-NK
« .
Aujourd'hui, la DGR-NK oeuvre dans le respect de deux
Edits signés par le gouverneur de la province. Il s'agit de :
l'Edit n°004/2009 du 25 mai 2009 portant nomenclature des
impôts, taxes, redevances et autres droits de la province du Nord
Kivu ;
l'Edit n°005/2009 du 25 mai 2009 portant modalités
de recouvrement, encadrement et perception des impôts, taxes et
redevances de la province du Nord Kivu.
L'Edit n°004/2009 détermine les impôts
à caractère provincial notamment :
- l'impôt sur le revenu locatif ;
- l'impôt foncier ;
- l'impôt sur le véhicule : le paiement
de cet impôt est sanctionné par la livraison de la vignette par
la SONAS pour le compte de l'EAD province.
Les taxes
Les taxes sont catégorisées selon les
secteurs.
I. 4 ORGANISATION DU C
O R/ Goma
Le C O R/ Goma est chapoté par un chef de centre
ayant la qualité de Chef de Division. En collaboration avec cinq bureaux
à coté desquels s'ajoute la comptabilité. Ces bureaux
sont :
1. Bureau Taxation et
Documentation : Ce bureau est la porte d'entrée de
l'assujetti lors de son identification auprès de l'administration
fiscale. Le chef de bureau est chargé d'indiquer à l'assujetti
les modalités de déclaration de son impôt/taxe dû et
le mode de paiement.
Quand l'impôt dû est payé, la
déclaration de l'impôt est ensuite classée dans la
documentation.
2. Bureau Ordonnancement : Le chef
de bureau ordonnancement est chargé de se rendre compte de la
véracité de la déclaration de l'assujetti ceci pour
vérifier s'il y a conformité entre la constatation et la
liquidation ;
3. Bureau Recouvrement : Le chef de
bureau a pour rôle de faire le suivi de toutes les notes émises
s'elles ont été suivies de paiement.
4. Bureau de Vérification et
Contrôle : Ce bureau de vérification et
contrôle trouve son rôle au courant de l'année pour la
vérification de la conformité des impôts et taxes
éludés ; à la fin de l'année pour le
contrôle de l'acquittement du dû de l'assujetti. Ainsi, si
l'assujetti s'est acquitté de son dû, le vérificateur passe
par la vérification sur pièce.
Pour contre, si l'assujetti ne s'est pas acquitté
de son dû, le vérificateur passe par la vérification sur
place.
5. Service de comptabilité :
le comptable public constate les entrées et les sorties des
imprimés de valeur.
6. Bureau Administration :
l'administrateur a le rôle de faire le suivi de la correspondance et la
gestion du personnel
I. 5 ORGANIGRAMME
SYNTHETIQUE
Chef de Bureau Taxation & Doc
Chef de Bureau ordonnancement
Chef de Bureau recouvrement
Chef de Bureau vérification et contrôle
CHEF DE CENTRE
Chef Bureau
Administration
Service comptable
ATB1
antennes
ATB2
AGB1
ATB2
AGB1
ATB2
AGB
AGB2
ATB1
AGB1
OPS
ATB2
AGB1
AGB1
CHAP II. DEROULEMENT DU
STAGE
II. 1 CALENDRIER DE
STAGE
Notre stage à la DGR-NK/ C O R G s'est
étendu sur une période allant du 12 novembre au 15
décembre 2010.
N°d'ordre
|
Bureau
|
Période
|
Observation
|
01
|
Taxation
|
Du 12 au 18 novembre 2010
|
|
02
|
Vérification
|
Du 19 au 25 novembre 2010
|
|
03
|
Comptabilité
|
Du 26 au 1er décembre 2010
|
|
04
|
Ordonnancement
|
Du 02 au 3 décembre 2010
|
|
05
|
Recouvrement
|
Du 08 au 10 décembre 2010
|
|
06
|
Administration
|
Du 11 au 15 décembre 2010
|
|
II. 2 DEROULEMENT DU
STAGE
II. 2. 1. Bureau Taxation et
Documentation
Le bureau est chargé de procéder à
l'établissement du montant de prélèvement fiscal. Il
s'occupe de la constatation et la liquidation. Ce bureau se charge en outre de
la gestion des contribuables.
Procédure de gestion des contribuables
L'amélioration des performances de la
fiscalité implique le renforcement des méthodes de gestion des
contribuables.
Les opérations de gestion des contribuables
vont :
1. de l'enregistrement des nouveaux
contribuables ;
2. suivi des obligations
déclaratives ;
3. analyse des déclarations ;
4. constatation du fait générateur ;
5. liquidation de la matière
imposable ;
6. tenue de dossier unique ;
7. confection des répertoires des
assujettis.
L'enregistrement des nouveaux contribuables :
lorsqu'on crée le fait générateur, on
devient d'office contribuable à l'égard de l'Etat et on doit se
faire enregistrer. Ceci se fait du fait que le système fiscal congolais
est du régime déclaratif.
La déclaration des contribuables doit contenir les
éléments suivants :
- l'identité du contribuable ;
- les éléments imposables ;
- Le mode de paiement et le montant à
payer ;
- Case réservée à l'administration
fiscale.
Les contribuables sont tenus de respecter l'obligation de
déclarer sous peine d'en courir les sanctions prévues par la
loi.
Suivi des
déclarations : en cas de non déclaration,
une relance est adressée au contribuable signée par le chef de
bureau taxation et contre signée par le chef de centre. S'il ne
répond pas endéans cinq jours, une taxation d'office est alors
établie à sa charge.
Si l'imposition d'office n'est pas respectée, le
contribuable fait alors l'objet de recouvrement.
Analyse des
déclarations : elle permet de dégager les
incohérences ou les anomalies et de les corriger.
Constatation des
impôts : la constatation se fait sur base des
informations contenues dans la déclaration de l'assujetti (en
conformité avec la loi qui régie la taxation). Elle consiste
à analyser dans un document qu'on appelle note de débit ou de
taxation les faits suivants :
- le fait générateur ;
- la référence de la loi ;
- l'adresse ;
- ainsi que toute autre information devant aider le
taxateur.
Liquidation : la
liquidation consiste à une évaluation de la matière
imposable contenue dans la déclaration (après vérification
de la conformité des faits déclarés) suivi de
l'établissement de la note de perception.
Tenue de dossier unique :
le dossier unique est tout simplement une farde ou classent dans laquelle sont
contenus tous les éléments qui se rapportent à la
situation fiscale du contribuable.
La confection des
répertoires : le répertoire c'est un
recueil qui range les contribuables suivant certains critères de
manière à rendre aisé l'obtention des certaines
informations dont on a besoin sur un contribuable.
a. des impôts
Origine du terme impôt : le terme contribution
avait été adopté lors de la reforme fiscale en 1969 pour
atténuer la charge émotive liée à l'impôt
rattachée dans le imaginaire populaire à la servitude dans
laquelle ployait la population autochtone lors de la colonisation. Le terme a
semé des contraintes à payer l'impôt. A cet effet,
l'autorité étatique a insisté sur le caractère
obligatoire à payer l'impôt par la loi du 5 mars 2003.
Il existe deux sortes d'impôt pour l'administration
fiscale provinciale
- impôt réel ;
- impôt cédulaire sur le revenu
locatif.
1° l'impôt réel
C'est un impôt sur le capital qui frappe un
élément économique en tant que tel c'est-à-dire
sans considération de la situation personnelle du contribuable.
L'impôt réel comprend :
v l'impôt foncier ;
v l'impôt sur la superficie des concessions
minières et hydrocarbures ;
v l'impôt sur véhicule.
L'impôt foncier : la
base de l'imposition est la propriété bâtie et non
bâtie ainsi que le rang des localités suivant la justice
distributive de l'impôt c'est-à-dire l'impôt doit être
proportionnel aux avoirs et à la situation de chacun selon
l'Etat.
L'I F est à la charge de la personne
propriétaire à la date du 1er janvier de
l'année d'imposition et se paie annuellement.
Exonération de l'impôt
foncier
Sont exemptés de l'impôt foncier les
propriétés bâties appartenant à l'Etat, province,
ville, territoire, commune,...
Ø institution religieuse traduisant la cause de
l'association sans but lucratif ;
Ø immeubles affectés exclusivement à
l'agriculture ou à l'élevage affecté à une personne
poursuivant les activités sans but lucratif, bureau d'Ambassade à
condition de réciprocité ;
Ø les immeubles affectés exclusivement aux
immeubles des personnes âgées de plus de 55 ans, les veuves ou
l'un des immeubles affects à l'habitation principale à condition
qu'elles y résident elles-mêmes ou avec leur famille et que leurs
revenus soient inférieurs à 1 686 000 FC.
L'exonéré est obligé de déclarer faute de quoi il
peut taxé d'office.
Impôt sur la superficie des concessions
minières et hydrocarbures
Ce sont des terrains concédés par l'Etat aux
entreprises minières.
Impôt sur
véhicule : l'I V frappe les véhicules
automobiles, motocyclettes, moto,...
La base d'imposition est présentée par la
catégorie, le poids ou la puissance du véhicule automobile. L'I V
est dû par les personnes physiques ou morales propriétaires d'un
ou plusieurs véhicules et se paie annuellement.
Exemption
Ø les véhicules appartenant à l'Eta,
aux provinces, villes, circonscriptions administratives ;
Ø institutions religieuses, ASBL qui s'occupent
d'oeuvres philanthropiques et aux organisations non gouvernementales
internationales ;
Ø aux membres des corps diplomatiques
étrangers, aux consulats à condition :
- qu'ils soient sujets de l'Etat qu'ils
représentent ;
- que le gouvernement qu'ils représentent accorde
les mêmes inimités aux agents congolais résidents dans
leurs pays ;
- les agents consulaires ne doivent exercer aucune autre
fonction ;
- les dépanneurs, les véhicules servant de
manutention, traction dans les gares, aérodromes.
2° Impôt sur le revenu
locatif : l'I R L est assis sur le revenu brut de
l'allocation des bâtiments et terrains situés au Congo quelque
soit le pays de domicile ou de résidence du
bénéficiaire : les meubles, outillages, cheptel s'ils sont
en location sont frappés par l'impôt sur le revenu
locatif.
La garantie versée au bailleur n'est pas un revenu
locatif, l'I R L est annuel, versé au début de l'année
suivant l'exercice fiscal, il est exigé par la loi au redevable
légale de retenir 15 % à charge du redevable réel
(bailleur).
b. les taxes
Il existe :
- des taxes d'intérêt commun ;
- des taxes rattachées à
l'administration ;
- taxes spécifiques.
II. 2.2 DU BUREAU DE VERIFICATION ET
CONTROLE
1. les attributions du bureau
Le bureau de vérification et contrôle est
chargé de :
Vérifier les déclarations rentrées,
les cas échéants procéder au redressement. Il
vérifie en aval la conformité du premier ordonnancement quant aux
taxes
A. cas de l'importation
Lors de la déclaration des marchandises
importées, le chef de bureau doit se mettre au parfum des marchandises
à imposer au compte de la province.
A supposer que la déclaration contient le lait en
poudre. Ce produit doit payer la taxe de l'agriculture par exemple. Cette
tâche de déterminer le dû à la province incombe au
service de vérification. Après qu'on ait vu la
déclaration, on passe par la vérification physique qui va
permettre à comparer la quantité déclarée et celle
exacte. L'envoyé sur terrain est appelé aviseur et est
chargé de remettre au bureau la feuille de pointage.
Le taux varie en fonction de la quantité par kg ou
par tonne reprise sur la déclaration de l'OFFIDA.
Difficulté :
- les opérateurs économiques
réduisent le taux d'imposition des marchandises par la
dénaturation ;
- la sous évaluation : utilisation d'un taux
inférieur à celui prévu par la nomenclature ;
- l'O C C a sa valeur C IF de la déclaration,
l'OFFIDA a aussi sa valeur C I F. de ce fait, le bureau ne sait pas laquelle
des valeurs considérer.
Les services connexes à
l'importation
L'OGEFREM : l'intervention de ce service est par
rapport à la marchandise ayant traversé la mer en direction de la
RDC ;
F P I : pour favoriser les industries locales en les
octroyant par exemple des crédits ;
DG RA D : ce service perçoit les taxes au
profit du trésor public national en lieu et place du commerce
extérieur ;
D G I : ce service intervient à l'importation
par son profil Précompte BIC. C'est une sorte d'épargne à
la DGI, en outre, c'est l'argent de l'assujetti gardé par l'Etat pour
suppléer à l'insuffisance à un certain moment (en cas de
faillite, la DGI peut payer l'ICA en lieu et place de l'assujetti).
DGR-NK : c'est un service qui autorise le
déchargement du camion en délivrant le bon de sortie.
Le reste des services concernent l'EAD province :
à titre d'exemple l'agriculture, la santé,
l'environnement,...
Les autres services
BIVAC : c'est une entreprise de lutte contre la
fraude d'origine française ;
Le service de scannage : ce service détermine
toutes es marchandises importées contenues dans le camion mais il n'est
pas encore en marche.
Les sortes de déclaration
Il existe deux sortes de
déclaration.
a. LA DECLARATION DEFINITIVE (D
D)
Détermination de la valeur CIF (Cost
Insurance Freight)
La valeur FOB=Prix d'achat des marchandises + les frais
accessoires
La valeur CIF=la valeur FOB + fret +
Assurance
Détermination du droit de douane : D
D
DD=droit d'entrée + ICA
(Impôt sur Chiffre d'affaire)
Droit d'entrée= CIF * Taux du tarif de la
marchandise
Ce taux est tiré de la bible de l'OFFIDA : la
tarification des marchandises à l'importation.
Exemple : un
opérateur économique va en Ireland pour acheter le lait
KERRYGOLD. Le prix d'achat est de 4 000 $ ; les frais accessoires
s'élèvent à 300 $ ; assurance 300 $ et les frais de
transport s'élèvent à 250 $.
Détermination de la valeur CIF
FOB=PA + FAA=4300 $
CIF=4300+300+500= 5 100 $
D D= DE + I C A
Le tarif de l'OFFIDA indique 5 % pour l'importation du
lait
DE = 5 100*5/100=255 $
I CA = (5 100+255)*3/100=160.65 $
DD= 255 + 160.65 =415.65 $
De ce montant ;
Précompte BIC : 1% de 415.65
OGEFREM : 2 %, FPI 1.9 % ; DGRAD son taux se
base de la nomenclature
DGR-NK : l'Edit fait la preuve :
Pour l'importation du lait : 4 500 FC par tonne.
Sur la déclaration il y a 4 993 colis ou soit on taxe à 3 FC
le kg donc 4993 * 3 = 14 979 FC
415.65 - toutes les retenues, le reste revient à
l'OFFIDA.
b. LA DECLARATION SIMPLIFIEE A L'IMPORTATION (D S
I)
Le calcul se fait de la même manière, la
nuance est que cette déclaration est faite pour toutes les importations
de pays voisins.
c. IMPORTATION EN EXONERATION
Cette déclaration est appliquée pour les
marchandises périssables ou médicaments ou en cas de
rareté des produits alors que la demande est élevée mais
à condition de déposer une caution au niveau national au
ministère des Finances.
B. cas de l'exportation
Les services connexes sont : OFFIDA, DGRAD, OGEFREM,
OCC.
Cas de l »exportation des minerais : par
exemple la cassitérite
A ces services ci-haut s'ajoutent la CEC, LA CTBCM, la
commission de Kimberley, la commission d'encadrement, la SAESSCAM.
La CEC joue l'intermédiaire entre les services
connexes et l'acheteur lors de l'affûtage de la
cassitérite.
La DGR-NK intervient dans l'exportation parce qu'il y a
des taxes à payer qui concernent la province. Des taxes
spécifiques sont en outre à payer.
Cas de l'exportation des minerais, il y a une taxe
rémunératoire de 1 % sur la quantité
exportée.
- l'autorisation d'exportation : 150 $ par
exportation ;
- carte de négociant : à acheter avant
de devenir négociant 500 $ ;
- carte des creuseurs ;
- taxe d'ouverture d'un comptoir.
Les agences d'exportation TMK et AGETRAF sont les deux
agences choisies pour leur qualité d'honnêteté et aussi
leurs exportations sont appuyées par une lettre de
transport.
C. au niveau de la province
Le bureau étale son autorité sur les
impôts, taxes, redevances et autres droits provinciaux.
L'impôt foncier est payé selon le rang de
localité fixé par l'arrêté du gouverneur ; l'IV
est payé et justifié par l'apposition sur le véhicule d'un
signe distinctif appelé vignette qui atteste l'acquittement de cet
impôt ; l'IRL est un impôt postérieur.
Calcul de l'IRL
Sur le revenu total sont frappés les 15 %
correspondant à l'impôt
Exemple : loyer annuel
2 400 $
IRL= 2 400 * 15 / 100= 360 $
Le contrôle permet de déterminer les
pénalités en cas d'absence des déclarations. S'il y a
absence de déclaration, la pénalité est de 50 % ce qui
implique que 360 * 50 /100 = 180 $ avec base de calcul 360.
Répartition
Tableau récapitulatif en U S D
Nature d'impôt
|
Principal
|
pénalités
|
Total à payer
|
50% EAD province
|
50 % DGR-NK
|
EAD province
|
DGR-NK
|
IR L
|
360 $
|
90 $
|
90 $
|
450 $
|
90 $
|
TOTAL
|
360 $
|
90 $
|
90 $
|
450 $
|
90 $
|
Si au cours de l'année l'assujetti avait
déclaré 100 $, le principal devient 360 - 100 = 260 $.
II. 2. 3. SERVICE DE COMPTABILITE
Le stage a été cadré sur trois
points, notamment :
1. les textes légaux ;
2. statistiques des recettes ;
3. suivi de l'écoulement des imprimés de
valeur.
Le comptable public joue deux rôles :
Présenter les statistiques des recettes et faire le
suivi de l'écoulement des imprimés de valeur dans les limites des
textes légaux.
1. statistiques des recettes
Les statistiques des recettes ce sont les recettes
réalisées encaissées par les banques et institutions
financières présentées par :
Ø article budgétaire, acte
générateur et le taux (chiffres) ;
Ø les pièces comptables
- pièces d'entrée des recettes (partie
gauche du livre de caisse appelée débit) : note de
perception et quittance ;
- pièces de sortie ou dépenses (partie
droite du livre de caisse appelée crédit : bordereau de
versement espèces et avis de crédit).
Ø Le respect du principe de la comptabilité
en partie double : entrée égale sortie d'un
Même montant.
2. suivi de l'écoulement des
imprimés de valeur
2. 1 entrée, sortie et stock des
imprimés de valeur
On distingue des imprimés de valeur
§ Imprimé de valeur « titre de
perception » : note de perception et quittance ;
§ Imprimé de valeur « document
technique » : certificat, autorisation, permis, licence, P.V,
attestation et autres.
Les imprimés sus évoqués sont
enregistrés dans un registre ou fiche de stock à l'imprimé
de valeur qui facilite le suivi de leur écoulement. La fiche ou le
registre renseigne :
· Entrée : date, désignation de
l'imprimé, N° bon d'entrée, série,
quantité.
· Sortie : date, désignation de
l'imprimé, N° bon de sortie, série, quantité, nom du
percepteur et sa signature ;
· Stock : date, désignation de
l'imprimé, série, quantité.
2. 2 suivis des imprimés de valeur
utilisés
Pour rappel, le comptable public subordonné
reçoit les imprimés de valeur chez le comptable public principal.
Le comptable public subordonné à son tour livre ceux-ci aux
percepteurs des services sous supervision du chef de centre.
Après utilisation des imprimés de valeur,
les percepteurs ou les services remettent les souches annexées d'une
fiche d'apurement. La fiche d'apurement est un récapitulatif illustrant
l'utilisation de l'imprimé identifié par le numéro de la
série, le nom de l'assujetti, date d'émission de
l'imprimé, le montant perçu et les références de
paiement (numéro de bordereau, date, montant).
Quelques textes légaux qui concernent le service de
comptabilité.
- aucun paiement ne peut se faire sans note de perception
après que les mentions y figurant soient remplies mais elle doit
être ordonnancée avant d'être payée ;
- il n'y a aucun paiement qui peut se faire sans la dite
note même s'il y a absence de banque, le paiement s'effectue toujours par
le biais de la note de perception ;
- après paiement, deux volets de la dite note
doivent retourner au centre de perception concerné ;
- ce qui doit justifier le paiement chez le comptable
c'est le bordereau de versement assorti du sceau de la banque ou institution
financière. A ce niveau, le comptable public effectue le suivi des
imprimés de valeur. Il doit justifier la sortie de l'imprimé de
valeur vierge par l'enregistrement dans le livre de caisse de la pièce
de comptabilisation des recettes qui valent aux espèces ;
- les recettes de la province sont perçues des
assujettis dans les limites de l'Edit n°004/2009 du 25 mai 2009.
Procédure de la gestion de la note de
perception
o la note de perception est émise au
requérant / à l'assujetti après qu'elle soit remplie par
les agents concernés ;
o après le paiement à la banque, le
troisième volet de la note de perception est retenu par la
banque ;
o la banque dresse journalièrement un relevé
des recettes encaissées et la remet au receveur du centre de perception
concerné par l'opération ;
o la banque veuille à remettre au requérant
la copie originale du bordereau de versement et de la note de perception et
l'un des volets d la note de perception au comptable public subordonné
des recettes relevant du centre opérationnel émetteur.
II. 2. 4 DU BUREAU ORDONNANCEMENT
L'ordonnancement c'est un jugement apporté sur les
opérations de constatation et de liquidation de l'impôt en fin de
les confirmer.
Le bureau de l'ordonnancement opère en aval,
c'est-à-dire après celui de taxation considéré
comme porte d'entrée des opérations.
Rôle du bureau : le
bureau joue un rôle très capital parce qu'il est tenu d'être
au courant de toutes les opérations effectuées par les
différents services générateurs des recettes.
Les opérations de taxation doivent cadrer avec les
imputations libellées dans l'Edit 004 du 25 mai 2009 portant
nomenclature des impôts, taxes redevances et autres droits de la province
du Nord Kivu. Les imputations sont en d'autres termes des articles et
paragraphes de l'Edit.
Quelques exemples d'articles et paragraphes :
article 23-94b : taxe sur autorisation de bâtir des
immeubles autre qu'en étage 1% du devis ;
article 16-29a autorisation d'importation des produits phyto sanitaires
3 FC/kg :
- hormone 3 FC/kg
- pesticide 3 FC/kg
- inoculum 3 FC/kg
- matière organique 3 FC/kg
article 22-22 : inspection phyto sanitaire des
végétaux
- à l'importation 3 FC/kg
- à l'exportation 6 FC/kg
article 23-54 : caution de mise en liberté provisoire
18 000 FC à 90 000 FC ;
article 22-12a taxe spéciale sur le transfert de contrat de
location
- transfert de contrat de location 75 % du prix de
location ;
- cession de bail 18 000 FC par cas ;
- annotation 6 300 / cas
article 19-21 certificats de légitime détention de la
chasse ;
article 16-31a taxe d'implantation des établissements dangereux,
insalubres et incommodes ;
article 16-91b taxe rémunératoire ;
article 23-85 licences des débits de boisson
- Model A 108 000 FC
- Model B 90 000 FC
- Model C 72 000 FC
a. les services d'assiettes ou
secteurs
Pour qu'une taxe soit acceptée à
l'ordonnancement (être ordonnancée), celle-ci doit figurée
dans un des services d'assiettes. En d'autres termes, ces secteurs sont
appelés des divisions provinciales.
Ce bureau oeuvre dans les limites des
articles :
§ article 24 de l'édit 005/2009 du 25 mai
2009 : l'administration fiscale du Nord Kivu a le pouvoir exclusif de
procéder à la vérification sur pièce ou sur place
de l'exactitude de la déclaration de ces impôts provinciaux au
travers de ses agents revêtus de la qualité de vérificateur
et muni d'un ordre de vérification dûment signé par
l'autorité compétente ;
§ article 25 :
§ 1 : quant aux taxes, redevances et droits dus
à la province, l'administration fiscale provinciale procède
à l'ordonnancement qui implique le contrôle préalable de la
régularité des opérations de constatation et de
liquidation effectuées par les services techniques
compétents.
§ 2 : en cas de découverte, lors de
l'ordonnancement, d'irrégularités portant sur les
opérations de constatation et de liquidation et sans préjudice de
recouvrements sommes constatées et liquidées, l'administration
fiscale du Nord Kivu renvoi par un avis motivé les dossiers
non-conformités aux services compétents, services ayant
constaté et liquidé la recette.
En outre, non obstat le mécanisme de
contrôles sus évoqués, la DGR - NK peut diligenter, en
collaboration avec les services d'assiette, l'émission de contrôle
de la véracité des déclarations conformément aux
dispositions légales.
Corrélation entre l'administration fiscale
du Nord Kivu et la DGRAD
Les recettes de l'Administration Fiscale du Nord Kivu sont
communément appelées les recettes EAD (Entité
Administrative et Décentralisée). Elles sont à 100 %
provinciales. Celles-ci passent par le bureau ordonnancement du centre
opérationnel des recettes, tandis que les recettes du trésor
public sont à 60 % pour le pouvoir central et le reste pour la province.
Celles-ci sont ordonnancées par le service de la DGRAD.
Quelques exemples des secteurs
v le secteur de l'urbanisme : ce secteur comporte
toutes les imputations en rapport avec les constructions, la topographie, les
démolitions, le raccordement en eau et en électricité, les
autorisations de transformation d'immeubles. Le pourcentage sur la vente
d'immeubles non enregistrés en service d'urbanisation, la vente des
titres de bail ainsi que la gestion des bâtiments
étatiques.
v Le secteur de l'agriculture : ce secteur regorge
tout ce qui émane de l'agroforesterie ainsi que les titres
appropriés à l'importation comme à l'exportation,
l'agriculture intervient aussi pour les produits lacustres, fluviaux,
maritimes, les aquarins.
v Le secteur de mines : il s'occupe de
l'exploitation minière, carrière, les titres d'exploitation,
la production industrielle, les taxes liées à
l'extraction ;
v Le secteur des affaires foncières : on y
trouve les droits fixes d'enregistrement (certificat d'enregistrement,
certificat d'emphytéose) ;
v Le secteur de l'environnement : le secteur regorge
le certificat, le permis d'exploitation des ressources forestières, le
permis de chasse, la taxe d'implantation des établissements insaturable,
dangereux et incommodes, la taxe rémunératoire annuelle (TRA) sur
les ETS dangereux, insalubres et incommodes, taxes d'abattage des animaux
sauvages, taxe de déboisement, taxe de reboisement perçue sur les
bois sciés, taxe sur permis de coupe de bois, certificat futo sanitaire
ainsi que les amandes transactionnelles en matière de
chasse ;
v Le secteur de tourisme : qui gère les fonds
de promotion touristiques, les licences d'exploitation dans l'hôtellerie,
le certificat d'homologation d'hôtels et similaires, restaurants,
agrément technique d'hôtel et similaires ;
v Le secteur culture et art ;
v Secteur d'affaires sociales ;
v Secteur de transcom.
b. attributions du bureau
Outre l'ordonnancement des notes de perception, ce bureau
a dans ses attributions
v L'enregistrement
v L'apurement
En ordonnancement la NP, l'ordonnateur doit remplir la
rubrique lui concernée reprenant les éléments
ci-après :
- la date de la note (date du jour) ;
- avis motivé de l'ordonnateur ;
- montant visé en chiffre et e
lettre ;
- date de visa : date de délai ;
- nom et signature de l'ordonnateur.
Le rôle de la note de perception
· elle permet à l'assujetti un mode de
paiement par voie bancaire ;
· la note de perception évite le percepteur
d'être en contact avec l'argent ;
· elle fait confiance à l'assujetti que son
dû a été perçu par l'Etat ;
· elle garantit à l'Eta que son dû a
été payé ;
· elle est la marchandise de l'Etat envers ses
assujettis.
Toute fois, il existe des recettes spontanées qui
s'opèrent par voie de quittance c'est-à-dire directement
perçues dans les mains des percepteurs, cela n'engage pas l'ordonnateur.
Ce paiement des recettes spontanées s'opère par le biais des
carnets quittanciers.
II. 2. 5 DU BUREAU DE
RECOUVREMENT
Procédure de recouvrement et attribution du
bureau
Conformément à l'Edit 005/2009 du 25 mai
2009, à son article 54 ; en cas de déclaration ou de note de
perception sans paiement ou avec paiement insuffisant, le redevable fait
l'objet d'une mise en demeure l'invitant à payer dans un délai de
huit jours.
Toute fois, si le requérant de la note de
perception ne la fait pas apurer auprès de bureau d'ordonnancement comme
nous le disions tantôt se verra appliquer l'art.
précité.
Si l'assujetti n'y met pas d'intérêt dans un
délai de 8 jours, une autre lettre appelée Avis de mise en
Recouvrement (AMR) lui est envoyée.
La mise en demeure est à répondre sans
pénalité, l'AMR est à payer avec pénalité.
Le taux est de 10% du principal par mois selon l'article 77 de l'Edit 005/2009
du 25 mai 2009, à courir de la date de l'émission de la note de
perception.
Au cas ou l'avis de mise en recouvrement n'est pas
répondu, une autre lettre d'avertissement lui est envoyée
appelée Dernier Avertissement. Si à la fin il ne réagit
pas, la décision finale est de lui envoyer la lettre de contrainte, lui
signifier qu'il n'est plus pris en charge par la DGR-NK mais plutôt entre
les mains du parquet.
Signalons que les pénalités sont
payées et déclarées sur un document appelé Bon
à payer.
Outre que de veiller sur la procédure de
recouvrement, le chef bureau de recouvrement est tenu de savoir le total
journalier des sommes encaissées dans la caisse de l'Etat.
II. 2. 6 DU BUREAU
D'ADMINISTRATION
Attributions du bureau :
§ la gestion du personnel,
§ la gestion des biens, meubles et
immeubles ;
§ l'élaboration de rapport mensuel portant sur
les activités fiscales du centre ;
§ assurer la gestion des courriers.
Activités
réalisées
Nous avons pu nous exercer à rédiger des
lettres administratives et en accuser réception.
SUGGESTION
L'un des objectifs de la DGR-NK est la maximation des
recettes. Ainsi, pour arriver à cette fin, la DGR-NK peut envisager la
sensibilisation des assujettis sur terrains. Ceci est un constant de notre
descente sur terrain pour la distribution des lettres de relance. Les
redevables ne savent pas ce que c'est tel impôt, telle taxe. A ce moment,
il freine ses ambitions de s'acquitter de son dû.
La multiplicité des taxes en outre fait à ce
que les assujetti ne s'acquittent pas même de ce qu'ils doivent car
considèrent ça comme tracasserie. Comme ces taxes sont
déjà fixées à priori par l'Edit et il n'y a aucun
moyen de les redresser voire même les diminuer, nous suggérons que
peu après les recettes de l'Etat ne resteront que les dus des
impôts car la mise en marche du recouvrement de toutes les taxes et
autres droits envisagée dans l'avenir sera un facteur
décourageant aux assujettis.
RECOMMANDATION
Comme nous l'avons évoqué dans les
suggestions, en vue d'éviter la diminution des recettes, la DGR-NK peut
mettre des mécanismes diplomatiques pouvant influencer aux redevables
d'être convaincus de leur devoir de payer les taxes, càd la DGR-NK
peut réorganiser toutes les structures de perception des taxes et
autres droits et de leur imposer sans faute d'oubli leur obligation de la
contrepartie vis-à-vis des assujettis s'agissant des taxes et redevances
à leur tour ou soit de limiter le nombre des services sur terrain car
les services qui embettent le plus souvent les assujettis sur terrain sont les
services dits parasites. Ce sont ces derniers qui en outre influencent les
redevables de douter de toute autre taxe à sa charge.
Ainsi, au lieu que l'administration fiscale
perçoive son dû, la corruption de ces services annule
l'acquittement du redevable de son dû car il s'est déjà mis
en tête que les services qui perçoivent des taxes sont ceux qui
sont sur terrain.
En dépit de cette recommandation ci haute,
l'informatisation du bureau de comptabilité s'avère
indispensable, ceci pour faciliter la classification de certaines
données et de permettre le contrôle de ces dernières et
leur mise à jour sans difficulté ;
Le renforcement des biens matériels et
l'aération du bureau s'avèrent nécessaire dans le cadre de
séparer certains bureaux d'autres dont ils ne dépendent forcement
pas.
CONCLUSION
Comme tout travail s'annonçant par un début
a sans aucun doute une fin.
Nous voici à l'achèvement de ce travail
justifiant notre séjour à la DGR - NK, COR/G s'étalant sur
une période de trente-trois jours soit du 12 novembre au 15
decembre2010.
Le temps que nous y avons passé n'a pas
été pour nous un temps de loisir et de promenade mais
plutôt une occasion d'élargir nos connaissances, de marier aux
théories apprises et acquises la pratique.
A s'issu de ce stage, nous sommes capables sans
ambiguïté d'épingler la nuance entre la comptabilité
publique et la comptabilité générale.
Nous avons en outre eu la grâce de palper la
marchandise de l'Etat : la note de perception et e bien comprendre le sens
de certains concepts pris au sens général par d'autres
organisations et mais pris au sens particulier par l'administration fiscale du
Nord Kivu.
Nous avons aussi découvert l'origine des
différents taux d'imposition en matière d'impôts, taxes,
redevances et autres droits, ce qui était notre pierre d'achoppement
avant notre séjour et les modalités de les recouvrer.
Nous étions touchés par un accueil
distinctif et un encadrement très engagé envers nous.
Non obstat les deux aspects responsables sus
évoqués, notre désir est que le centre mette ses yeux sur
les aspects négatifs en vue de chercher en fin que les portes sont
ouvertes pour toute personne qui aura le courage et le goût de nous
compléter dans l'avenir.
ANNEXE
TABLE DES
MATIERES
REMERCIMENTS
A
SIGLES
B
DEFINITION DE CERTAINS CONCEPTS DE BASE
C
INTRODUCTION
1
CHAP I. PRESENTATION DE LA DGR-NK, CENTRE
OPERATIONNEL DES RECETTES DE GOMA
2
I. 1 LOCALISATION DU C O R/ Goma
2
I. 2 MISSION DE LA DGR-NK
2
I. 3 BREVE HISTORIQUE DE LA DGR-NK
2
I. 4 ORGANISATION DU C O R/ Goma
4
I. 5 ORGANIGRAMME SYNTHETIQUE
5
CHAP II. DEROULEMENT DU STAGE
6
II. 1 CALENDRIER DE STAGE
6
II. 2 DEROULEMENT DU STAGE
6
SUGGESTION
21
RECOMMANDATION
22
CONCLUSION
23
TABLE DES MATIERES
25
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