CONCLUSION
En définitive, nous voyons que la préparation
d'un cours de mathématiques passe par les objectifs de l'enseignement.
Ces objectifs visent donc trois niveaux de développement absolument
cognitifs tels que :
· L'appropriation physique : l'apprenant
observe et manipule les objets
· L'appropriation graphique : l'apprenant
représente et traduit en image les objets
· L'appropriation conceptuelle :
l'apprenant effectue des opérations sur des symboles et les
relations.
Le côté socio-affectif est presque
oublié, ce qui fait des mathématiques une discipline
« froide » dont l'apprentissage s'apparente
ç un véritable chemin de croix. Aussi, lorsque l'enseignant ne
fait pas attention, les évidences mathématiques qu'il expose
deviennent des obstacles sur lesquels bute la pensée de l'apprenant et
crée en lui des complexes
« anti-mathématiques ». Les
mathématiques sont seules capables d'une traduction formelle dont le
symbolisme est autogène. La mise en place des schémas
opératoires chez l'apprenant n'implique pas automatiquement
l'acquisition des notions de propositions et de certaines formes de
probabilités. Une « approche
psychologique » s'impose.
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