REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix - Travail - Patrie
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UNIVERSITE DE YAOUNDE I
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THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I
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ECOLE NORMALE SUPERIEURE
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HIGHER TEACHERS TRAINING COLLEGE
|
E
N
S
DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES
DEPARTMENT OF MATHEMATICS
EDI 519 : DIDACTIQUE DES
MATHEMATIQUES
THEME :
LES MOMENTS IMPORTANTS DE LA PHASE ACTIVE DU STAGE
PRATIQUE : PREPARATION DUCOURS
Filière : MATHEMATIQUES
Niveau : 5
Sous la direction de :
Pr DIFFO LAMBO
Année académique 2009- 2010
LISTE DES MEMBRES DU GROUPE
N°
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NOMS ET PRENOMS
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Matricule
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1
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KUATE Raymond Blaise
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93Y053
|
2
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NGONO AMOA Madeleine Flora
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99Y469
|
3
|
NJIOKOU NGUEPDOP Noël
|
99Y426
|
4
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SONHANA MAGUITO Christelle
|
05Y519
|
5
|
TAGUEDONG Raoul Bernard
|
02U060
|
6
|
WABO FOTSO Evariste
|
03S033
|
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
3
I. OBJECTIFS GLOBAUX D'UN COURS DE
MATHEMATIQUES
3
II. LES ETAPES DE LA PREPARATION D'UN COURS DE
MATHEMATIQUES
3
1. CONSULTATION DU PROGRAMME OFFICIEL
3
2. CHOIX DES MANUELS ET DU MATERIEL DIDACTIQUE A
UTILISER
4
3. DEFINITIONS DES GRANDES PARTIES (Thèmes,
sous-thèmes et sous-parties du cours)
4
4. ELABORATION DES EXERCICES ET QUESTIONNAIRES DE
VERIFICATIONS DES PREREQUIS
4
5. ELABORATION DE L'ACTIVITE INTRODUCTIVE ET DES
ACTIVITES OPERATIONNELLES
4
III. REDACTION D'UN COURS DE MATHEMATIQUES
5
1. INTRODUCTION
5
2. REDACTION DU CONTENU DE CHAQUE PARTIE DU
COURS
5
3. ELABORATION DES EXERCICES DE SYNTHESE
5
CONCLUSION
5
INTRODUCTION
La préparation d'un cours de mathématiques pose
des problèmes de fond, implicites pour la plupart. Bien qu'étant
une discipline scolaire comme les autres, les mathématiques
apparaissent, compte tenu des difficultés qu'elles présentent
dans leur enseignement et leur maîtrise, comme la discipline la plus
redoutée des apprenants. Véritable « bête
noire », tout un mythe enveloppe les mathématiques,
faisant d'elle l'apanage d'une minorité particulièrement
douée.
Les mathématiques pour quoi faire ? Telle est la
question à laquelle devrait répondre tout enseignant avant
d'aborder cette discipline. Répondre à cette question revient
à s'interroger sur leurs objectifs globaux.
I. OBJECTIFS GLOBAUX D'UN
COURS DE MATHEMATIQUES
L'enseignement des mathématiques dont la
finalité est triple (utilitaire, culturelle, formatrice) a pour
objectifs globaux de :
· Doter les apprenants des outils qui aident à
résoudre les problèmes courants de la vie et les problèmes
complexes.
· Développer une pensée d'ordre
supérieur et faire acquérir des habiletés utiles à
la résolution des problèmes.
· Familiariser les apprenants avec le processus
d'abstraction.
· Développer la capacité de percevoir les
problèmes.
· Apprendre à estimer les grandeurs, à
mesurer.
· Développer la pensée probabiliste
à côté de la pensée déterministe.
· Faire acquérir par les élèves qui
ne se destinent pas à des études supérieures des
compétences mathématiques utiles dans la vie quotidienne ou
professionnelle.
Ainsi, constatant que les objectifs globaux d'un cours de
mathématiques sont de plus en plus variés, il nous revient
cependant, à nous interroger sur ce qui est des étapes de la
préparation proprement dite du cours.
II. LES ETAPES DE LA
PREPARATION D'UN COURS DE MATHEMATIQUES
1. CONSULTATION DU PROGRAMME
OFFICIEL
C'est l'étape initiale dans le processus de
préparation d'un cours. Il s'agit pour l'enseignant, de prendre
connaissance de l'objectif principal du cours et de ses grandes lignes tel que
prescrit par le programme officiel. Ce qui évite d'enseigner des notions
hors programme, de ne pas utiliser des symboles, des concepts, des
modèles et des théories non connues, ou encore de ne pas aborder
certaines notions inscrites dans le programme.
2. CHOIX DES MANUELS ET DU
MATERIEL DIDACTIQUE A UTILISER
Il s'agit ici pour l'enseignant, de sélectionner parmi
les manuels à sa portée, ceux qui sont appropriés,
c'est-à-dire ceux qui correspondent le mieux au thème principal
et aux thèmes secondaires du cours. Il devrait aussi choisir le bon
matériel didactique utilisable dans le cadre de son cours afin
d'éviter le désordre dans la transmission du savoir.
3. DEFINITIONS DES GRANDES
PARTIES (Thèmes, sous-thèmes et sous-parties du cours)
Il est question dans cette étape de
sélectionner les sous-thèmes qui se rattachent au thème
principal, ainsi que les sous-parties ; de définir les objectifs
pédagogiques opérationnelles (O.P.O) attachés
à chaque sous-thème et ses sous-parties.
Par exemple, dans un cours de calcul numérique dans
une classe de 4ème, l'un des objectifs pédagogiques
opérationnel peut être, de rendre l'élève capable
d'utiliser la calculatrice pour effectuer certains calculs plus ou moins
compliqués.
4. ELABORATION DES EXERCICES
ET QUESTIONNAIRES DE VERIFICATIONS DES PREREQUIS
Dans cette étape, le but est d'identifier en
début de cours ou en début de l'étude d'un
sous-thème, les difficultés d'apprentissage des
élèves, leur degré d'assimilation des pré
requis ; ce qui permettra à l'enseignant de doser les explications
en fonction des difficultés rencontrées chez les apprenants et
simplement, de les motiver.
5. ELABORATION DE L'ACTIVITE
INTRODUCTIVE ET DES ACTIVITES OPERATIONNELLES
L'activité introductive permet à l'apprenant de
partir de ce qu'il connaît déjà, et d'évoluer vers
la découverte de la nouvelle notion étudiée ; ce qui
permet à celui-ci de construire lui-même son propre savoir. Par
exemple, une enseignante de mathématiques dans une classe de Terminale A
préconise une « sortie
pédagogique » ou un fête au début
de l'année scolaire avec ses élèves, au cours de laquelle
elle les amène à prendre conscience qu'ils savent
déjà beaucoup de choses en mathématiques, cela à
l'aide des exercices dort simples et variés qu'en apparence n'ont rien
de mathématiques : maquillage des yeux, jeux de
déduction,...
Les activités opérationnelles quant à
elle seront développées dans le cadre de l'étude d'un
sous-thème. Ainsi, à chaque sous-thème correspond une
activité relativement dosée en fonction de l'importance du
sous-thème et aussi du temps imparti.
Ainsi, remarquant que les étapes de préparation
d'un cours de mathématiques sont si importantes, nous pouvons donc nous
pencher sur la rédaction proprement dite du cours.
III. REDACTION D'UN COURS
DE MATHEMATIQUES
Les étapes de cette rédaction sont les
suivantes :
1. INTRODUCTION
L'introduction nous amène à faire une
brève critique sur le thème principal, question de montrer son
importance et ses applications dans la vie quotidienne et professionnelle. Elle
nous amène aussi à présenter les grandes parties du cours
et de montrer le matériel didactique appropriée et utilisable
tout au long du cours.
2. REDACTION DU CONTENU DE CHAQUE PARTIE
DU COURS
Dans cette étape, l'enseignant rédige
lui-même chaque partie de son cours en y introduisant les questionnaires
destinés à vérifier progressivement l'assimilation des
enseignements. Il élabore en même temps les exercices
d'applications, sélectionne les exercices à faire à la
maison par les élèves, et surtout les exercices
d'évaluations relatifs à chaque sous-thème
étudié.
3. ELABORATION DES
EXERCICES DE SYNTHESE
Il s'agit ici de mesurer l'atteinte de l'objectif principal
et les objectifs opérationnels initialement fixés. Ceci se fait
à travers les exercices de synthèse qui évaluent le mieux
le degré d'assimilation de tous les sous-thèmes et ses
sous-parties.
CONCLUSION
En définitive, nous voyons que la préparation
d'un cours de mathématiques passe par les objectifs de l'enseignement.
Ces objectifs visent donc trois niveaux de développement absolument
cognitifs tels que :
· L'appropriation physique : l'apprenant
observe et manipule les objets
· L'appropriation graphique : l'apprenant
représente et traduit en image les objets
· L'appropriation conceptuelle :
l'apprenant effectue des opérations sur des symboles et les
relations.
Le côté socio-affectif est presque
oublié, ce qui fait des mathématiques une discipline
« froide » dont l'apprentissage s'apparente
ç un véritable chemin de croix. Aussi, lorsque l'enseignant ne
fait pas attention, les évidences mathématiques qu'il expose
deviennent des obstacles sur lesquels bute la pensée de l'apprenant et
crée en lui des complexes
« anti-mathématiques ». Les
mathématiques sont seules capables d'une traduction formelle dont le
symbolisme est autogène. La mise en place des schémas
opératoires chez l'apprenant n'implique pas automatiquement
l'acquisition des notions de propositions et de certaines formes de
probabilités. Une « approche
psychologique » s'impose.