CHAP.IV. DISCUSSION
4.1. DETERMINATION D'ACCEPTABILITE ET D'ACCESSIBILITE
AU DEPISTAGE VOLONTAIRE DU V.H./ SIDA CHEZ LES FEMMES ENCEINTES DE LA
VILLE DE BUKAVU ET DE LA ZSR DE KATANA
4.1.1. NIVEAU D'ACCEPTABILITE
4.1.1.1. Du taux de dépistage volontaire au cours de
la grossesse.
A Katana 31.8% des femmes enceintes et 11.6% à Bukavu
ont fait le dépistage volontaire du VIH au cours de leur grossesse.
Au vu de résultats, nous constatons qu'il n'y a pas des
différences car p>0.05.
A BUKAVU comme à KATANA le taux de dépistage
volontaire est faible.
Cette situation serait liée aussi à une faible
sensibilisation des femmes enceintes dans ces zones de santé en
matière de dépistage du VIH/SIDA et à une insuffisance de
centres de dépistage volontaire du VIH.
Nos résultats sont inférieurs à
l'étude menée par Ray et Coll. . en 1992 qui a constaté
un taux de dépistage des femmes enceintes à 61.7% (49) .
4.1.1.2. Du taux d'acceptabilité du test du VIH /
SIDA.
Les résultats de notre étude indiquent que 85.7%
des femmes enceintes de la ZSR de Katana et 68,8% de celles de la ville de
BUKAVU se disent favorables et prêtes à passer un test de
dépistage volontaire du VIH/ SIDA.
La différence retrouvée entre ces deux zones de
santé est significative. La zone de santé de KATANA est plus
favorable au dépistage du VIH/SIDA que celles de BUKAVU. Ceci parce que
les femmes rurales n'ont pas peur du VIH/SIDA aussi parce que Il y a plus de
centre des dépistage volontaire du VIH dans cette Zone de santé
grâce au programme PTME de L'Unicef et CODILUSI.
Nos résultats pour le cas de la ZSR KATANA sont
supérieurs à ceux de l'étude menée à BERLIN
en 1989 où 80% des femmes se rendant aux examens prénatales dans
une maternité ont accepté l'offre d'un sérodiagnostic des
anticorps anti VIH. (30).
Nos résultats sont inférieurs aux
résultats de l'étude de SEMBA et Coll en 1992 au Congo
Brazzaville menée chez les femmes enceintes dans le but d'informer et de
conseil systématiquement sur le sida au cours de la CPN, a montré
que 96.2% des femmes enceintes avaient accepté au terme des conseil
pré-test , de se soumettre.(51)II en est aussi de l'étude de
Michel CAROUX à Bobo-Dioulasso, qui montre que 96% des femmes enceintes
ont accepté le principe d'un test de dépistage VIH ( 10 ).
Nos résultats sont également inférieurs
à l'étude effectuée en 1995-1996 à Abidjan et
à Bobo -Dioulasso qui a permis de constater que l'acceptabilité
générale du dépistage était respectivement de 78%
et 92% (15 ).
Les résultats de cette étude sont
supérieurs à ceux de l'étude de D. COULIBAY en 1995 qui a
montré au 61% des femmes ont accepté de subir le test de
universitaire et 77% à la CPN du centre hospitalo universitaire et 77%
à la CON de la formation sanitaire urbaine de Youpougon (49)
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