TABLE DES MATIERES
ABREVIATIONS 2
INTRODUCTION 3
CHAPITRE I : GENERALITES 7
1- Définition 8
2-Historique 8
3-Epidémiologie 9
4- Physiopathologie de la rage humaine 11
II-CLINIQUE 12
1-TYPE DE DESCRIPTION : la rage humaine 12
2- Diagnostic de la rage humaine 13
3-Les formes cliniques 17
III- TRAITEMENT DE LA RAGE 19
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES 24
CHAPITRE III : RESULTATS 30
CHAPITRE IV : COMMENTAIRES ET DISCUSSION 43
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 50
REFERENCES 53
ANNEXE 57
ABREVIATIONS
ABL : Australian Bat Lyssavirus
ARN : Acide Ribonucléique
CAVET : Centrale d'Approvisionnement des
Intrants d'Elevage CMC : Centre Médical Communal
DSV : Direction des services
vétérinaires
EBL : European Bat Lyssavirus
LCR : Liquide Céphalo-rachidien
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
PED : Pays en développement
PCR : Polymérase chaine
réactive
PRSE : Programme de restructuration des services
de l'élevage RREID: Rapid Rabies Enzym Immuno
Diagnosis
INTRODUCTION
La rage est une anthropozoonose qui peut affecter tous les
animaux à sang chaud, à la fois réservoir et vecteur du
virus rabique. C'est une encéphalomyélite à issue fatale
dont les agents sont groupés au sein du genre lyssavirus[5].
C'est une zoonose d'origine virale que l'on retrouve chez les
animaux domestiques et sauvages [8].
Elle se transmet à l'homme ou à d'autres animaux
par la salive, les morsures, les griffures, le léchage sur les
excoriations et les muqueuses.
Une fois que les symptômes de la maladie sont apparus,
l'issue est fatale chez l'animal comme chez l'homme.
En 1885, le vaccin de Pasteur a été utilisé
pour un traitement après exposition avec un succès proche de
100%.
La rage sévit dans les pays en développement
d'Asie (90% des cas de rage humaine dans le monde, d'Afrique et
d'Amérique du sud (rage des chiens errants), en Europe (rage des
renards), en Amérique du Nord (la rage des chauves souris vampires)
[5].
La rage est classée au dixième rang des maladies
infectieuses mortelles dans le monde [8].
Selon l'OMS, la rage tue environs 55000 personnes par an dans le
monde .Cette mortalité est sous-estimée [24].
Dix millions de personnes reçoivent chaque année un
traitement antirabique de post-exposition après contact avec un animal
suspect [19].
La rage est encore à ce jour une maladie incurable.
Elle a aujourd'hui pratiquement disparue chez l'homme dans la plupart des pays
développés, mais représente toujours un problème de
santé publique dans beaucoup de pays d'Asie et d'Afrique [33] .La
vaccination contre la rage constitue le seul moyen de prévenir
efficacement la maladie. Elle peut être administrée à titre
préventif mais aussi à titre
curatif chez les personnes ayant été en contact
avec un animal potentiellement enragé. [12]
La Guinée, pays d'Afrique de l'ouest avec quatre zones
climatiques distinctes avec une population d'environ dix millions d'habitants
n'échappe pas à cette problématique de la rage [3].
Le problème de la rage en Guinée a toujours fait
l'objet de préoccupations des services de l'élevage et de la
santé mais reste une menace permanente pour la population [3].
la Direction Nationale de L'Elevage a mis sur pied une
politique de sensibilisation pour la vaccination des carnivores domestiques ,
la capture et l'abattage des chiens errants, la création du premier
central d'approvisionnement des intrants d'élevage, par la suite la mise
en place des officines privées répartitrice remplaçant la
CAVET, par la création d'un centre de contrôle contre la rage
aujourd'hui le centre des contrôle des zoonoses et des faunes sauvages et
enfin l'implication des cabinets vétérinaires privés
dès leur avènement dans la prévention [3].
Le problème de la rage ne peut demeurer l'apanage des
seuls services vétérinaires .Il devrait obligatoirement
intéresser la santé publique, tous les départements
ministériels les institutions nationales et internationales pour la
combattre afin de réduire son incidence sur la population et le
cheptel.[3]
La fréquence élevée des cas d'exposition
à la rage, la méconnaissance de la population sur le
problème de la rage, le nombre croissant de chiens errants dans la ville
de Conakry et surtout le manque d'études antérieures sur cette
question en milieux hospitaliers sont les principaux arguments qui ont
motivé le choix de ce thème libellé comme suit «
problématique de la lutte antirabique à Conakry
».
Pour la réalisation de ce travail nous nous sommes
fixés les objectifs suivants :
- Déterminer le profil épidémiologique des
patients exposés au risques rabique ; - Identifier les facteurs
d'exposition au risque rabique ;
- Evaluer la prophylaxie post-exposition.
Pour réaliser cette étude nous avons adopté
le plan suivant : CHAPITRE I : GENERALITES
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODE
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