VII. Aspects organisationnels du
projet
1. Forme
juridique
La forme juridique choisie par les promoteurs est celui du
groupement d'intérêt économique en raison des
facilités liées à la création des GIE. Aussi en
milieu rural et pour un atelier de production artisanale, nous pensons que le
Groupement d'intérêt économique est la forme juridique la
mieux adaptée. Parmi les facilités liées à la
création d'un GIE, on peut citer :
· Le fait que le GIE peut être créé sans
capital de départ
· Les formalités de constitution assez souples
· Flexibilité dans l'organisation et le
fonctionnement
D'autre part, le régime fiscal auquel est soumis le
Groupement d'Intérêt Economique est celui de l'impôt sur les
sociétés, soit 25% du résultat. Cependant, le projet
étant éligible au code des investissements, il pourra
bénéficier d'une réduction du bénéfice
imposable de 50% pendant cinq ans et cela jusqu'à hauteur de 40% du
montant des investissements.
2. Organisation du
projet
L'atelier, du fait de sa forme juridique, est
géré de façon conjointe par les membres du Groupement. Le
premier responsable cogérant est M. Mamady Diambang, président
du GIE. Il est toutefois aidé dans ses fonctions par les autres membres
afin de garantir la transparence dans la gestion aux yeux de tous les
membres.
3. La gestion des
fonctions
Les activités du projet étant limitées
à la production de grillage, de matériel agricole et à la
réparation de matériel, il serait superflu de créer de
nombreuses fonctions qui pourraient constituer un frein au bon fonctionnement
de la structure. Il sera instauré une structure souple de gestion. Un
cahier de bord sera disponible afin que toutes les entrées et sorties y
soient marquées. Cependant, les approvisionnements en matières
premières consommables devront être avalisés par le
responsable cogérant pour prévenir l'anarchie. Une réunion
de bilan mensuelle sera organisée entre les membres pour faire le point
sur l'état de gestion de l'atelier.
L'animateur polyvalent en charge du secteur devra assister
à des périodes qu'il aura définies, aux réunions de
bilan afin d'avoir un oeil sur la gestion courante. Il doit s'assurer que le
surplus généré par l'activité est effectivement
versé au niveau du compte du GIE ouvert dans les livres de la mutuelle
d'épargne et de crédit HOPE Patim.
4. Renforcement des
capacités
Les artisans devront solliciter l'appui institutionnel de la
chambre des métiers de Kolda afin de bénéficier de
formation complémentaire dans un souci de perfection et
d'amélioration continue de la qualité des prestations
fournies.
Les artisans devront être formés en rudiments de
gestion pour leur permettre de mieux gérer leurs coûts. Ils
apprendront de cette façon à gérer un cahier de recettes
et dépenses.
Aussi, le fournisseur d'équipement devra apporter son
appui à l'atelier. Il devra former les artisans en organisation et
rangement de l'atelier pour une utilisation rationnelle et
sécurisée de l'espace.
L'atelier devra dans un premier temps s'attacher
l'accompagnement et le contrôle de la chambre des métiers qui doit
devenir pour eux un partenaire de premier choix.
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