Centre Africain d'Etudes Supérieures en
Gestion
Mémoire de Fin de cycle pour l'obtention
du DESS en Gestion de Projets.
Etude de faisabilité pour l'érection
d'une forge moderne dans la communauté rurale de Mampatim
Etude réalisée par :
Supervisé par :
M. Daouda Yabré, stagiaire au
M. Boubacar AW
CESAG en DESS Gestion des projets Professeur au CESAG
Décembre 2008
Rapport définitif
Etude de faisabilité pour l'érection
d'une forge moderne dans la communauté rurale de Mampatim
Table des matières
Liste des tableaux
viii
Remerciements
x
Dédicaces
xi
Introduction
1
I. Données
générales
4
1. Contexte économique et social du
Sénégal
4
1.1 Présentation
4
1.2 Organisation administrative
4
1.3 Climat et hydrographie
4
1.4 Economie
5
2. L'artisanat et le secteur des
services
5
II. Présentation de
l'organisation
7
1. Généralités
7
2. Missions et objectifs
7
2.1 Missions
7
2.2 Objectifs
8
3. Activités
8
III. Présentation du projet
11
1. Zone du projet
11
1.1 Cadre physique
11
1.2 Contexte économique
11
1.3 Contexte environnemental et social
12
2. Contexte et définition du
projet
12
2.1 Contexte
12
2.3 Activités du projet
14
3. Historique du projet
15
3.1 Présentation des promoteurs
15
3.2 Parties prenantes du projet
15
IV. Méthodologie de
l'étude
18
1. Présentation de la
méthodologie
18
1.1 Rencontre avec le commanditaire de
l'étude
18
1.2 Revue documentaire
18
1.3 Phase de terrain
18
1.3.1 Rencontre avec le commanditaire
18
1.3.2 Visites préliminaires
19
1.3.3 Population à l'étude et
taille de l'échantillon
19
2. Instruments de collecte d'information
20
3. Mode d'administration
20
4. Mode de traitement des données
20
5. Précision de l'enquête
21
V. Aspects commerciaux du projet
23
1. Etude du marché et des besoins
23
1.1 La demande
23
1.1.1 Les chefs de ménages
23
1.1.2 Les ONG
25
1.2 L'offre globale
26
1.3 Le marché potentiel
26
1.4 La concurrence
27
2. Stratégie commerciale
28
2.1 Politique de produit et ou de
services
28
2.2 Politique de prix
28
2.3 Politique de promotion
29
2.4 Politique de distribution
29
VI. Aspects techniques du projet
31
1. Choix technique et justification
31
1.1 Localisation du site
31
1.2 Procédé de production
31
1.3 Capacité de production
31
2. Description des investissements
32
2.1 Investissements spécifiques au
projet
32
2.1.1 Le matériel de production de
grillage de clôture
32
2.1.2 Les équipements pour
l'unité de soudage
32
2.1.3 Le petit matériel et
outillage
33
2.2 Autres investissements
34
2.2.1 Les pièces administratives
34
2.2.2 Les bâtiments et
constructions
34
3. Personnel et formation
34
4. Programme de production
34
VII. Aspects organisationnels du projet
37
1. Forme juridique
37
2. Organisation du projet
37
3. La gestion des fonctions
37
4. Renforcement des capacités
38
5. Organigramme
39
VIII. Aspects financiers du projet
41
1. Tableau récapitulatif du
coût des investissements
41
1.1 Les investissements physiques
41
1.2 Les frais d'établissement
42
1.3 Le besoin en fonds de roulement
initial
42
1.4 Coût total du projet
42
2. Financement des investissements
43
3. Structure des coûts de production
pour chaque produit
44
3.1 Coûts directs pour la production
des charrettes
44
3.2 Coûts directs pour la production
des houes Sine
45
3.3 Coûts directs pour la production
des semoirs
45
4. Evaluation des charges d'exploitation
46
5. Evaluation du besoin en fonds de
roulement
46
6. Evaluation des produits
d'exploitation
47
7. Tableau des Investissements et
renouvellements
48
8. Tableau des amortissements
matériels et valeurs résiduelles
48
9. Compte d'exploitation
prévisionnel
49
10. Tableau des ressources et emplois de
fonds
50
11. Calcul de la rentabilité
définitive du projet
51
12. Les tests de sensibilité
52
12.1 Hausse des coûts directs de
production du matériel de 10%
52
12.2 Baisse de chiffre d'affaire global de
10%
55
IX. Recommandations
59
1. Recommandations sur le plan technique
59
2. Recommandations sur le plan
organisationnel
60
Conclusion
61
Bibliographie
63
Annexes
· Annexe 1 : Guide d'entretien à l'endroit du
promoteur
· Annexe 2 : Questionnaire individuel à
l'endroit des populations
· Annexe 3 : Fiche de collecte d'information sur le
matériel technique adressée au fournisseur
· Annexe 4 : Résultat de
l'enquête : tris à plat
Liste des tableaux
Tableau R1 : répatition de la
population par âge
24
Tableau R2 : Répartition de la
population par catégorie socioprofessionnelle
24
Tableau R3 : répartition du besoin
global selon le matériel
24
Tableau R4 : Répartition de la
population en fonction du budget de réparation
25
Tableau n°1 : plan de production
annuel
35
Tableau n°2 : Coût des
investissements physiques
41
Tableau n°3 : Structure des frais
d'établissement
42
Tableau n° 4 : Evaluation du besoin
en fonds de roulement
42
Tableau n° 5 : Coût total du
projet
42
Tableau n°6 : Tableau de financement
des investissements
43
Tableau n°7 : Calcul du coût
des intrants pour les charrettes
44
Tableau n°8 : Calcul du coût
des intrants pour les houes Sine
45
Tableau n°9 : Calcul du coût
des intrants pour les semoirs
45
Tableau n°10 : Charges d'exploitation
annuelles
46
Tableau n°11 : Calcul du besoin en
fonds de roulement
46
Tableau n°12 : Recettes
d'exploitation
47
Tableau n°13 : Investissements et
renouvellements
48
Tableau n°14 : Tableau des
amortissements
48
Tableau n°15 : Compte d'exploitation
prévisionnel
49
Tableau n°16 : Tableau des ressources
et emplois de fonds
50
Tableau n°17 : Calcul de
rentabilité
51
Tableau n°18 : Compte d'exploitation
suite à une hausse des coûts directs de production
de 10%
52
Tableau n°19 : Tableau de ressources
et emploi suite à une hausse des coûts directs de
production de 10%
53
Tableau n°20 : calcul de
rentabilité suite à une hausse des coûts directs de
production du matériel de 10%
54
Tableau n°21 : Compte d'exploitation
suite à une baisse de chiffre d'affaire de 10%
55
Tableau n°22 : Tableau des ressources
et emplois suite à une baisse de chiffre d'affaire de
10%
56
Tableau n°23 : calcul de la
rentabilité suite à une baisse de chiffre d'affaire de
10%
56
Remerciements
C'est en me plaçant sous un nom aussi honorable que
celui d'Allah que j'écris ce document.
Bien que portant le nom d'un auteur que je suis, ce rapport
n'aurait pu voir le jour sans l'apport des multiples intervenants. En
réponse aux diverses actions engagées pour la rédaction de
ce rapport, mes remerciements sont adressées à :
M. Malamine SAVANE, qui est celui par qui tout le processus de
cette étude fut déclenché.
M. Boubacar AW, mon Directeur de mémoire qui a bien
voulu accepter de me suivre tout le temps qu'a duré cette étude
mais aussi pour son apport inestimable à la consolidation du rapport
final.
M. Boubacar MANE, Coordonnateur National de l'ONG HOPE 87
Sénégal pour sa disponibilité illimitée, pour les
conditions parfaites de travail dans lesquelles il m'a mis.
Mme Djénébou DIA, animatrice polyvalente de HOPE
87 qui m'a servi à la fois de guide et de traductrice tout le long de
mon séjour dans la région. Ce travail est le tien.
M. Youssouf MANE, responsable de volet pour sa
disponibilité et son engagement appréciable dans
l'amélioration continue des conditions de travail.
A toute l'équipe de terrain de L'ONG HOPE 87 pour
l'accueil et l'estime qu'ils m'ont réservé.
M. Amévi AFANOUKOE collègue de classe pour son
apport et ses remarques constructives.
Je remercie toutes les personnes qui m'ont communiqué
leur savoir et qui m'ont permis de continuer mon apprentissage et de construire
ce travail de recherche ; je pense en particulier à tous le corps
professoral du Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion.
Dédicaces
Cet ouvrage est dédié :
A mes père et mère pour m'avoir donné la
vie et inculqué une éducation remarquable.
A ma soeur Safiatou YABRE pour tous les efforts consentis dans
la construction de ma vie.
A mon ami et frère de toutes les luttes au
Sénégal TRAORE Abdoul Kader
A M. SY Amadou Abdoul, pour son attention particulière
à mon égard à l'image d'un père envers son fils.
A tous mes frères, soeurs et amis pour leurs
pensées positives à mon égard et leurs prières.
Introduction
L'ONG internationale HOPE 87 intervient depuis 1992 dans la
communauté rurale de Mampatim. Dans la première phase de son
intervention, elle s'est intéressée à la mise en place
d'infrastructures sociales de base dans le domaine de l'hydraulique villageoise
avec la réalisation de puits et de réseaux d'adduction d'eau
potable, dans le domaine de la santé par la construction et
l'équipement de cases de santé et de maternités rurales.
Cependant, depuis juin 1999, HOPE 87 a élargi ses domaines
d'intervention et apporte des appuis dans les axes suivants :
· La mise en place d'une dynamique organisationnelle
forte et autonome,
· Le renforcement des capacités de production
agro-sylvo-pastorales et artisanales,
· Le soutien aux activités
génératrices de revenus,
· La gestion rationnelle des espaces et des
ressources naturelles.
Les interventions dans chacun de ces axes sont sous-tendues
par sept principes dont le premier est le cofinancement des activités,
infrastructures et équipements sociaux et productifs. En vue de ce
cofinancement, il a été mis en place un fond dit Fonds de
Développement Local (FDL) logé dans le compte du Groupement
d'Epargne et de crédit GEC/Hope Patim fonctionnel depuis 2002.
L'accès au fonds du FDL est soumis au versement par tout promoteur ou
porteur de projet, d'une contribution financière adaptée aux
capacités des acteurs et modulable selon le montant de l'investissement,
le reliquat étant pris en charge par le FDL. Ce Fond de
Développement Local a permis de financer plusieurs initiatives
communautaires et privées.
Aujourd'hui, après plusieurs années de
fonctionnement, il est apparu nécessaire à l'organisation de
jeter un regard sur la viabilité de certains des projets qu'elle finance
et aussi sur la pérennité même des actions de
développement qu'elle mène ; la présente étude
s'inscrit dans ce cadre.
Plus spécifiquement, cette étude vise à
étudier la viabilité commerciale et financière de
l'atelier de confection de grillage, de matériel agricole et de
réparation de matériel, mis en place dans le secteur de
Saré Pathé Bouya au village centre de Saré Pathé
Bouya.
Cet atelier, initiative du GIE tounkandoulaa financée
via le Fond de Développement Local (FDL), a commencé ses
activités au mois d'avril 2008. Ses principales activités furent
jusqu'alors la confection de grillage de clôture afin de répondre
à la demande exprimée par l'ONG HOPE 87 et aux autres demandes
latentes de la zone, et dans une moindre mesure, la réparation du
matériel agricole des populations du secteur d'implantation et ses zones
environnantes.
En perspective, l'atelier envisage adjoindre à
l'éventail des prestations qu'il offre, les activités de
confection et de commercialisation du matériel agricole à
traction animale et cela dès l'année prochaine.
Au vu du contexte économique d'ensemble de la zone du
projet, notre travail consistera à déterminer la
faisabilité commerciale de l'initiative à travers d'une part une
analyse des besoins et du marché, et d'autre part une analyse
financière. Nous nous pencherons aussi sur le volet organisationnel de
l'atelier. D'autre part, les choix du matériel technique ayant
déjà été faits, il sera mené une analyse de
ces choix et des recommandations y afférentes seront
formulées.
L'étude s'articulera autour des neuf sous-chapitres
suivants :
Ø Données générales
Ø Présentation de l'organisation
Ø Présentation du projet
Ø Méthodologie de l'étude
Ø Aspects commerciaux du projet
Ø Aspects techniques du projet
Ø Aspects organisationnels du projet
Ø Aspects financiers du projet
Ø recommandations
I. Données
générales
1. Contexte
économique et social du Sénégal
1.1 Présentation
Le Sénégal est situé à
l'extrême ouest du continent africain, entre 12,5 et 16,5 degrés
de latitude Nord. Il couvre une superficie de 196 712 Km². Il est
limité au Nord par la République Islamique de Mauritanie et
à l'Est par le Mali, au Sud par la Guinée Bissau et la
République de Guinée, à l'Ouest par l'Océan
Atlantique. La Gambie située entre les régions de Kaolack et de
Ziguinchor, forme une enclave sur le cours inférieur du fleuve du
même nom.
1.2 Organisation administrative
Depuis début 2002, le Sénégal est
divisé en 14 régions comprenant chacune plusieurs
départements, sous-préfectures, communes, communautés
rurales et villages. Le village ou le quartier correspond à la cellule
administrative de base. Chaque niveau est dirigé par une autorité
à savoir : un gouverneur et un président de conseil
régional pour chaque région ; un préfet pour chaque
département ; un sous- préfet par arrondissement ; un maire par
commune ; un président par communauté rurale ; un chef de village
ou de quartier au niveau le plus périphérique.
1.3 Climat et hydrographie
Le climat du Sénégal est de type
Soudano-sahélien. Il est caractérisé par l'alternance
d'une saison sèche allant de novembre à mai et d'une saison des
pluies allant de juin à octobre. La pluviométrie moyenne annuelle
suit un gradient croissant du Nord au Sud du pays. Elle passe de 300 mm au Nord
semi-désertique à 1200 mm au Sud, avec des variations d'une
année à l'autre. Trois principales zones de pluviométrie
correspondant aux trois zones climatiques sont ainsi déterminées
: Une zone forestière au sud, la savane arborée au centre et une
zone désertique au Nord.
1.4 Economie
La structure de l'économie sénégalaise
est à l'image de celle des économies africaines. Elle reste
dominée par une agriculture qui emploie plus de 60% de la population
totale du pays. Ce sous-secteur de l'économie constitue la principale
source de revenu du monde rural au Sénégal. Il représente
plus de 55% du secteur primaire et contribue pour un peu moins de 10% à
la formation du produit intérieur brut (PIB). A coté de cette
agriculture, on trouve d'autres secteurs clés de l'économie
sénégalaise tels que l'industrie, la pêche,
l'élevage, le tourisme, les services et le commerce.
2. L'artisanat et le
secteur des services
L'artisanat est au centre de la problématique de
développement du secteur privé rural et de la lutte contre la
pauvreté. Avec une contribution à la formation du PIB d'environ
18 %, il constitue la principale activité du monde rural après
l'agriculture et/ou la pêche et absorbe de 30 à 60 % de la main
d'oeuvre urbaine dont il est l'un des principaux canaux de formation
professionnelle et de perfectionnement.
Initialement, l'Artisanat avait été
classé, dans la catégorie des Services. Cependant, dans le cadre
de la stratégie de développement du secteur privé, il a
été proposé de faire de l'artisanat un secteur distinct.
En effet, si l'on se réfère au recensement des Métiers
opéré en 1992 et dont les résultats sont repris dans la
lettre de développement du secteur, l'Artisanat serait, à 80 %,
une activité de production (artisanat de production 68 % et artisanat
d'art 13 %) et à seulement 20 % une activité de services.
Le secteur de l'artisanat fait face à des contraintes
liées aux spécificités propres à ce secteur. Entre
autres contraintes, on pourrait noter :
· L'insuffisance de l'organisation du secteur ;
· Le manque de formation des acteurs;
· Les difficultés d'accès aux financements
;
· La faiblesse du dispositif d'appui ;
· Un manque évident d'informations fiables sur le
secteur.
II.
Présentation de l'organisation
1.
Généralités
HOPE 87 Sénégal est une Organisation Non
Gouvernementale agrée par le Gouvernement du Sénégal par
arrêté n° 05624 du 19 juin 1995 MFEF/DDC.
Son siège est à Kolda. Elle compte parmi les
représentations pays de l'ONG internationale Hope 87 Vienne. Cette
dernière est une initiative du Gouvernement Fédéral
d'Autriche en réponse à l'année internationale de la
jeunesse des Nations Unis en 1985. HOPE 87 Vienne est affiliée aux
Nations Unies et jouit d'un statut officiel à l'UNESCO. Elle est
présente en Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe de
l'est et du centre et intervient au Sénégal, au Burkina Faso, au
Kenya, en Ethiopie, au Bangladesh, au Pakistan, en El salvador, en Roumanie et
en Bosnie Herzégovine.
2. Missions et
objectifs
2.1 Missions
HOPE 87 Vienne comme le traduit son sigle «Hundreds of
Original Projects for Employment » a pour mission spécifique
le financement de centaines de projets originaux pour l'emploi. Et pour ce
faire, elle met l'accent sur la formation des jeunes en vue de contribuer
à la résorption du chômage, la création de revenus
et des richesses pour les jeunes pour lutter efficacement contre la
pauvreté et ses conséquences économiques et sociales
à travers le monde.
Dans les pays où elle intervient, HOPE 87 soutient les
populations de façon concrète et efficace par des appuis
consultatifs et financiers dans la réalisation de leurs propres projets
dans les domaines de l'agriculture, de l'élevage, de la pêche, de
l'artisanat, du petit commerce, des services, de l'environnement, de la
santé, de l'éducation, de la formation etc.
2.2
Objectifs
Pour mener à bien cette mission, HOPE 87 s'est
assigné les objectifs ci-après :
· Participer à la lutte contre la pauvreté
des jeunes (filles, femmes et garçons) par la mise en oeuvre
d'activités génératrices de revenus et la promotion
d'emplois non salariés.
· Contribuer à l'amélioration du niveau de
santé, d'éducation et de formation des jeunes et des femmes qui
constituent les couches les plus vulnérables de la population en zones
rurales et urbaines.
· Participer efficacement à la gestion de leur
environnement et de leur hygiène, ainsi que l'accès à
l'eau potable et aux équipements d'allégement des travaux
féminins.
· Appuyer les projets de développement
initiés par les communautés et /ou par les collectivités
locales à la base.
· Participer à la promotion d'un partenariat
fécond et la consolidation d'une solidarité agissante Nord/Sud et
Sud/Sud.
3.
Activités
L'atteinte de ces objectifs passe par la réalisation
d'activités multiples sur le terrain dans les zones d'interventions.
Ainsi, au titre des activités de Hope 87 Sénégal, on
note :
· L'implantation d'infrastructures éducatives
(salles de classes)
· L'implantation d'infrastructures hydrauliques (forages
et puits hydrauliques équipés)
· L'implantation d'infrastructures sanitaires
(maternités, pédiatries, cases de santé)
· L'appui à une multitude de micro-projets dans
les sous secteurs de l'agriculture, de l'élevage, de la foresterie, de
l'artisanat et du commerce.
· Des formations diverses en techniques agro-sylvo
pastorales,
· Des appuis aux populations, leurs structures et, aux
collectivités locales partenaires dans la conception et la mise en place
de systèmes adaptés de planification du développement
local, et de gestion des espaces et des ressources naturelles
· La mise en place de banques villageoises et de fonds de
développement local pour faciliter l'accès des populations au
crédit, à l'épargne et au financement pour un
développement endogène.
III. Présentation du
projet
1. Zone du projet
1.1 Cadre physique
La commune rurale de Mampatim est située dans le
département de Dabo dans la région de Kolda. Elle fut
créée par décret n° 78- 457 du 18 mai 1978 dans le
cadre du processus de décentralisation amorcé depuis 1972 au
Sénégal. La population de la commune rurale de Mampatim est
estimée à plus de 26000 habitants repartis sur une superficie de
784 Km² entre 113 villages. La commune rurale est subdivisée en 10
secteurs dont le secteur de Saré Pathé Bouya, secteur
d'implantation du présent projet. Ce secteur est composé de neuf
villages et porte le nom du village centre. Le village centre, Saré
Pathé Bouya est situé entre le secteur de Mampatim et le secteur
de Diankancounda Oguel et se trouve à sept km de chacun d'eux.
Situé à 14 Km de Mampatim, le secteur de Diankancounda Oguel
regroupe lui aussi neuf villages. La liaison entre ces deux secteurs et les
villages qui les composent est faite par des pistes. Les villes les plus
proches de la communauté rurale de Mampatim sont Kolda à 67 Km et
Vélingara à 60 Km par la nationale n°6.
1.2 Contexte économique
Le contexte économique du secteur de saré
Pathé Bouya aussi bien que celui de la communauté rurale de
Mampatim ne saurait se distinguer du contexte économique d'ensemble de
la région de kolda. Zone à vocation agro-Sylvo-pastorale, les
principales activités identifiées sont l'agriculture et
l'élevage. Ces activités restent cependant des activités
traditionnelles de subsistance et dans la majeure partie ne couvrent pas en
tout temps les besoins des populations. Les spéculations restent
dominées par le coton et l'arachide destinés à la vente.
Viennent ensuite le mil, le maïs et le sorgho. De plus en plus on note
l'intérêt des populations pour l'arboriculture fruitière.
On relève entre autres quelques vergers de manguiers et
d'anacardiers.
1.3
Contexte environnemental et social
Comme annoncé plus haut, la commune rurale de Mampatim
comprend plus de 26000 habitants constitués par une majorité
peulh représentant 72% de la population, suivie par les Mandingues qui
représentent 12% de la population de la communauté rurale. Les
16% restant étant composés des populations allogènes
venues d'autres régions du Sénégal.
La structure sociale de base dominante est la grande famille
regroupant plusieurs ménages autour d'un chef de concession de
même lignage qui assure la gestion des terres, de la production agricole
et animale pour toute la famille. Toutefois, il n'est pas rare de trouver des
familles où cette structuration n'est pas respectée et où
chaque chef de ménage gère sa famille à une échelle
réduite.
Dans la répartition de la charge de travail, on
retrouve les femmes dans les travaux du ménage, les travaux domestiques,
la culture du riz et le maraîchage. Les hommes sont orientés vers
les cultures d'exportation (arachide, coton) générateurs de
revenus monétaires ; ils contrôlent les facteurs de
productions que sont le matériel agricole et les bêtes de
traction.
Traditionnellement, la terre appartient à chaque
lignage vivant sur un même terroir. Aussi, l'occupation de l'espace est
organisée selon certaines règles non formelles. On distingue la
zone d'habitat, les champs de case essentiellement cultivés en
céréales et tubercules, les bas fonds pour la culture du riz, et
les hauts champs en grande partie dominés par les cultures de rentes
(arachide, coton).
2. Contexte et
définition du projet
2.1 Contexte
Dans les terroirs d'intervention du projet, la mauvaise
qualité des clôtures (généralement en bois)
constitue un frein au développement de certaines activités
agricoles tel le maraîchage, l'arboriculture qui est un investissement
sûr pour des agriculteurs qui ne peuvent avoir la force de cultiver
jusqu'à un âge assez avancé. Cette contrainte se
vérifie à travers la vulnérabilité de ces formes
traditionnelles de mise en défens contre la divagation du bétail
et les effets des termites.
Le contexte des équipements agricoles dans les terroirs
concernés se caractérise par un fort taux de
vétusté. Cette situation perdure depuis la mise en place de la
nouvelle politique agricole qui a consacré le désengagement de
l'Etat sur tous ces aspects d'appui à l'agriculture
2.2 Description du projet
Ce projet vise la mise en place d'un atelier de confection de
grillage de clôture et de matériel utilisé dans
l'agriculture. Il propose également des services de réparation du
matériel agricole et autres travaux de soudures. A travers ce projet,
les promoteurs veulent permettre aux populations de la commune rurale de
Mampatim de trouver sur place du grillage pour les clôtures des
périmètres de production maraîchère et arboricole et
de réparer sur place leur matériel agricole.
Ainsi, ils ont mis sur pied un centre de formation et de
vulgarisation des techniques de confection de grillage, de production et de
réparation de matériel agricole et cela, afin de participer au
développement du maraîchage et de l'arboriculture.
En outre ce projet va permettre une amélioration du
revenu des promoteurs et partant, celle de leur niveau de vie.
2.3 Activités du projet
Au titre des activités menées par le projet, il
faut noter la production de grillage et d'outils à traction animale.
Ainsi, l'atelier envisage de produire :
ü du grillage de clôture afin de protéger
les espaces arboricoles contre la divagation des animaux et de
développer le maraîchage aussi bien hivernal que de contre
saison.
ü des houes sine qui sont des instruments servant
à désherber les champs. On distingue les houes sine petit
modèle qui sont tractées par des ânes et les grands
modèles qui sont tractés par les chevaux et les boeufs.
ü des semoirs qui sont des machines agricoles
constituées d'un long réservoir sur roues et d'un dispositif
servant à brasser et à distribuer les grains sur le sol.
ü des charrettes : engins à deux roues munis
de brancards, tirés généralement par un cheval ou un
âne et servant à transporter des charges. Elles serviront à
transporter la récolte, le bois de chauffe et bien d'autres bagages
impossibles à transporter par les hommes.
Aussi, l'atelier offre des prestations de service notamment la
réparation du matériel, les travaux de soudure et la construction
des clôtures avec le grillage pour les clients qui le désirent.
3. Historique du
projet
3.1 Présentation des promoteurs
Monsieur Mamady Diambang est le principal promoteur du
présent projet.
Issu d'une famille de forgeron, il apprit auprès de ses
pères le métier de la forge. De 1978 à 1982, il
reçu une formation en techniques de soudure et de confection de
matériel agricole à traction animale au centre des métiers
de Sédhiou.
Après plus d'une trentaine d'année
d'expérience capitalisée dans la forge traditionnelle, M. Mamady
Diambang éprouva le besoin de s'adapter aux exigences de la demande et
des préoccupations des populations d'une part, mais aussi à
l'évolution du secteur des outils de production agricole. C'est ainsi
que naquit l'idée de création de l'atelier.
Conscient de ses moyens limités quant au financement de
son projet, il sollicita l'aide de l'ONG Hope 87 qui lui accorda une subvention
à 90% du coût global du projet via le FDL. Dans son élan,
il associa à son initiative d'autres artisans afin qu'ils se
l'approprient ; ensemble, ils créèrent le Groupement
d'Intérêt Economique Tounkandoulaa.
Toujours dans la projection des activités qu'ils
envisageaient de mener, les membres du GIE ont bénéficié
d'une formation en techniques de confection de grillage de clôture. Cette
formation a été assurée par l'entreprise Hydro-Bati-Mec
(H.B.M) basée à Kolda.
3.2 Parties prenantes du projet
Les principales parties prenantes à ce projet
sont :
· les promoteurs qui satisfont à travers cet
atelier leur besoin d'accomplissement de soi. Ils témoignent de leur
engagement et de leur volonté de bonne gestion du projet par un apport
de 10% du montant global du projet.
· l'ONG Hope 87 vient en appui aux promoteurs avec une
subvention de 90% du montant global, cet appui s'inscrivant en droite ligne
dans sa stratégie d'intervention dans la zone.
· les populations des secteurs de Saré
Pathé Bouya, de Diankancounda Oguel et des zones environnantes sont
à plus d'un titre partie prenante au projet car étant d'abord les
premiers bénéficiaires. D'autre part, faut-il signaler que la
réussite et la pérennité de cette action est liée
à l'engouement de ces populations à solliciter les
différents services qui leurs sont proposés. Autrement dit, la
viabilité de ce projet tient au degré d'appropriation qu'en
feront ces populations.
· les communautés rurales voisines sont
également partie prenantes de ce projet dans la mesure où la
production de l'unité viendra en augmentation de l'offre
présentée sur leurs différents marchés
hebdomadaires. Elles verront par là même une amélioration
de leur approvisionnement en équipements en termes de qualité, de
quantité et de proximité du service.
· on compte parmi les parties prenantes au projet les
services déconcentrés de l'Etat. En effet, ce projet s'inscrit en
droite ligne dans les objectifs d'auto-emploi et de réduction de la
pauvreté poursuivis par les autorités administratives. Aussi, il
sera pourvoyeur de ressources pour l'Etat à travers les impôts et
taxes qui seront perçus par l'autorité compétente.
IV. Méthodologie de l'étude
1.
Présentation de la méthodologie
La présente étude a été
menée selon le canevas ci-dessous.
1.1 Rencontre avec le commanditaire de l'étude
Elle s'est déroulée le lundi 1er
septembre 08 dans les locaux de l'ONG Hope 87 à Kolda avec le
coordonnateur national de Hope 87 Monsieur Boubacar MANE. Il s'est agi à
cet effet d'une présentation globale de l'ONG, de ses domaines
d'intervention et des activités qu'elle mène sur le terrain.
Aussi, nous nous sommes attardés sur l'objet de la présente
étude et ses objectifs.
1.2 Revue documentaire
Elle s'est déroulée du 2 au 5 septembre 08. Elle
a consisté en une prise de connaissance des documents présentant
l'ONG Hope 87 et la zone d'intervention du projet. Aussi, il s'est agi durant
cette phase d'une relecture des méthodes de réalisation des
études de faisabilité afin de les adapter au cas qui nous
était soumis.
Cette phase s'est terminée par la préparation
des instruments de collecte pour la phase de terrain.
1.3 Phase de terrain
1.3.1 Rencontre avec le commanditaire
Elle a débuté concomitamment à la phase
de revue documentaire. Une rencontre avec le promoteur du projet a eu lieu le 2
septembre 08 afin de mieux saisir sa conception du projet et ses motivations.
Il s'est aussi agi de faire le point sur les activités menées et
les extrants du projet.
1.3.2
Visites préliminaires
Après cette rencontre avec le promoteur, nous avons
fait le tour des 18 villages que compte les secteurs de Saré
Pathé Bouya et de Djankancounda Oguel afin de recueillir la taille de la
population de chaque village et comprendre aussi la structure sociale en place.
Au cours de ces visites préliminaires sur le terrain, nous avons
rencontré les chefs de village auprès de qui nous avons
consulté le registre contenant les noms des habitants du village.
Ces listes avaient été dressées lors de
la campagne de distribution de vivres organisée par l'Etat du
Sénégal à la faveur de la période de soudure
difficile qu'a connue la région. Ces listes fournissent les noms de tous
les membres de chaque concession avec leur âge.
1.3.3 Population à l'étude et taille de
l'échantillon
Ces informations nous ont permis d'identifier 330 concessions
réparties sur l'ensemble des deux secteurs. De plus ces visites nous ont
montré que dans la zone, la structure sociale de base dominante est la
grande famille regroupant plusieurs ménages autour d'un chef de
concession de même lignage qui assure la gestion des terres, de la
production agricole et animale pour toute la famille. Toutefois, il n'est pas
rare de trouver des familles où cette structuration n'est pas
respectée et où chaque chef de ménage gère sa
famille à une échelle réduite.
Nous avons retenu comme unité de sondage la concession
et la personne interrogée est le chef de concession. Nous avons
considéré les familles gérées à une
échelle réduite comme des concessions à part
entière.
Cette phase s'est poursuivie par l'administration d'un
questionnaire. Elle s'est terminée le 19 septembre 08. Le traitement des
données s'est fait au fur et à mesure de la collecte.
2. Instruments de
collecte d'information
Durant cette étude, les instruments de collecte
utilisés ont été les suivants :
· Un guide d'entretien à l'endroit du promoteur
· Un questionnaire individuel à l'endroit des
populations
· Une fiche de collecte d'information sur le
matériel technique adressée au fournisseur
3. Mode d'administration
Le questionnaire fut administré face à face par
nous même. Nous étions accompagné par un guide qui servait
en même d'interprète, la langue locale étant le
mandé et le pulaar. Nous posions les questions qui étaient
traduites à l'interviewé, puis la réponse de
l'interviewé était aussi traduite pour nous et nous replissions
la feuille de sondage.
Pour administrer le questionnaire, les concessions
interrogées ont été choisies au hasard.
4. Mode de
traitement des données
La taille de l'échantillon à l'étude
exigerait un traitement manuel fastidieux. Pour cela, le traitement des
données sera fait à l'aide d'un logiciel de traitement et
d'analyse des données en l'occurrence Le Sphinx.
5. Précision de l'enquête
Au total, 116 personnes ont été interrogées
constituant notre échantillon. L'erreur que l'on commet en extrapolant
les résultats issus des données de l'enquête à la
population totale est alors de 9,1%, et cela pour la construction d'un
intervalle de confiance de 95%. Cette précision est obtenue en
appliquant la formule algébrique suivante :
Avec p=0,5 ; n=116 ; Z=1,96, on calcul facilement la
valeur l'erreur Em.
V. Aspects
commerciaux du projet
1. Etude du
marché et des besoins
1.1 La demande
Pour une unité de production de matériel
agricole comme celle-ci, la demande provient essentiellement de deux
catégories d'agent constituant chacun un segment.
1.1.1 Les chefs de
ménages
En effet dans ces zones rurales, on note une révolution
presque totale quant aux méthodes utilisées dans l'agriculture.
Les outils traditionnels ont vu leur utilisation faire place aux
méthodes faisant usage des outils à traction animale.
La structure familiale de la zone est bâtie autour d'un
chef de concession qui à la charge de tous les besoins. En outre les
besoins en matériel agricole sont une réalité pour les
habitants de cette zone et cela pour deux raisons. D'abord, pour l'exploitation
de surface utile de plus en plus grande afin de garantir tant bien que mal la
couverture des besoins vitaux des membres de la famille ; mais aussi pour
le remplacement du matériel existant qui est déjà assez
vétuste.
Ce segment de marché comprend plus de 300 chefs de
concession repartis entre le secteur de Saré Pathé Bouya et son
secteur voisin Diankancounda Oguel. La communauté rurale de Mampatim et
son hinterland constituent le marché élargi. Cette
communauté rurale étant composée à plus de 99%
d'agriculteurs et la taille de la structure familiale étant en moyenne
de dix-sept personnes par concession, le marché élargi porte donc
sur environ 1500 acheteurs potentiels.
Les caractéristiques de cette population, comme le
révèlent les résultats à plat de l'enquête,
sont consignées dans le tableau suivant d'une part l'âge et
d'autre part la catégorie socioprofessionnelle (CSP).
Tableau R1 : répatition de la population
par âge
Tableau R2 : Répartition de la population
par catégorie socioprofessionnelle
Le besoin en matériel est réel pour les
habitants de cette zone d'étude comme nous l'avons signifié plus
haut. A travers ce tableau ci-après reprenant une portion des
résultats d'enquête, les besoins relevés se repartissent de
la façon suivante et cela en réponse à la
question «Quels sont dans la liste, les équipements
dont vous avez besoin et que vous n'avez pas ? »
Tableau R3 : répartition du besoin global
selon le matériel
Puis à la question « Avez-vous
une idée de la somme que vous engagez en général dans les
réparations pour une campagne agricole? », on obtient
les classes suivantes :
Tableau R4 : Répartition de la population
en fonction du budget de réparation
Comme on peut le constater le besoin est réel et
énorme.
Les entretiens avec les artisans ont aussi
révélé les informations suivantes quant à la
saisonnalité de la demande :
La période où les réparations sont plus
pressantes va de mai à juillet. C'est la période de
préparation de la saison hivernale, c'est donc le moment d'affuter les
outils en attendant le début des premières pluies.
La période d'achat de matériel nouveau
correspond à la période de la traite. Cette période couvre
les mois de janvier, février, mars. Toutefois, ces achats peuvent se
poursuivre jusqu'à la veille de la saison hivernale.
1.1.2 Les ONG
Considérées comme des acteurs clés du
développement dans la zone, les ONG apportent leur appui aux populations
rurales. Cet appui peut prendre la forme de subventions, de prêt, ou
encore de don de matériel. Cet appui peut aussi prendre la forme
d'installation de périmètre maraîcher polyvalent au profit
des femmes de différents villages de leurs zones d'intervention. Le
principal acquéreur connu jusqu'à présent est l'ONG Hope
87 qui, dans ses campagnes de promotion de l'arboriculture et de maraichage,
met en place des périmètres clôturés pour la culture
de plants pour ses campagnes de reboisement. Pour la mise en oeuvre de la
deuxième phase du Projet de Développement Local de la
communauté rurale de Mampatim (2009-2011), l'ONG HOPE 87 prévoit
environ 12 millions alloués à l'installation de
périmètres maraîchers polyvalents, nous a confié son
coordonnateur national.
1.2 L'offre globale
L'offre globale de matériel agricole est
constituée par la production régionale présentée
sur les différents marchés hebdomadaires des villages
environnants. Ainsi, les principaux marchés hebdomadaires que l'on
relève dans la zone sont ceux de Diaobé, de Mampatim, de Dabo, de
Vélingara. A ces marchés hebdomadaires, s'ajoute l'offre de la
ville de Kolda et l'offre de la campagne agricole de la SODEFITEX qui prend la
forme d'un crédit-bail destiné uniquement aux producteurs de
coton. L'offre de grillage quant à elle est constituée
essentiellement par l'offre de la ville de Kolda.
1.3 Le marché potentiel
Le projet s'implante dans une zone de plus de trois cents
ménages à 100% agriculteurs. Plus de 99% de ces populations
utilisent du matériel agricole à traction animale. Aussi avec
l'introduction de l'arboriculture dans les spéculations, le grillage de
clôture commence à susciter de l'intérêt aux yeux des
populations. De plus la production du projet au-delà des secteurs de
Saré pathé Bouya et de Diankancounda Oguel, pourrait
s'écouler dans toute la communauté rurale de Mampatim qui compte
plus de 26000 habitants et même jusqu'aux villages situés aux
frontières gambiennes situées à environ 30 Km de la
communauté rurale. Car en effet, il n'y avait jusque là pas
d'unité de production de ce genre dans la zone, du moins en ce qui
concerne la confection de grillage.
1.4 La concurrence
Les concurrents directs du GIE Tounkandoulaa diffèrent
selon la prestation fournie.
Pour la fourniture du matériel agricole, les
concurrents sont d'une part les commerçants et artisans
présentant leurs matériels sur les différents
marchés hebdomadaires et d'autre part la SODEFITEX qui destine son offre
aux cotonculteurs. Elle offre à ces producteurs de coton des
facilités de paiement en échelonnant le paiement sur quatre ans.
Cependant le matériel revient aux producteurs deux à quatre fois
plus cher par rapport à son coût sur le marché local.
D'après les informations que nous avons
récoltées auprès des artisans au marché
hebdomadaire de Diaobé et des artisans de Kolda, les prix du
matériel oscillent dans les fourchettes suivantes :
· Houe sine petit modèle :
[15 000-20 000]
· Houe sine grand modèle :
[22 500-30 000]
· Semoir : [40 000-50 000]
· Charrette : [80 000-150 000]
Pour la fourniture du grillage de clôture, les
concurrents les plus proches se trouvent au moins à Kolda situé
à 74 Km de Saré Pathé Bouya. Il s'agit principalement de
l'entreprise Hydro-Bâti-Mec (H.B.M) qui a un atelier de confection de
grillage et des quincailleries qui importent divers types de grillage qu'elles
proposent à la clientèle. Pour le type de grillage dont il est
question, il est vendu au rouleau et les prix varient d'un vendeur à
l'autre. Ils vont de 80 000 Francs CFA le rouleau de 50 mètres pour le
grillage fait localement par H.B.M à 85 000 Francs CFA le rouleau de 25
mètre pour le grillage importé.
En matière de réparation de matériel
agricole et travaux de soudure, les concurrents les plus proches sont les
unités de soudure de Mampatim situé à 7 Km de Saré
Pathé Bouya. Aussi, quelques semaines avant les campagnes hivernales,
des unités mobiles de soudures font le tour des villages pour
réparer le matériel défectueux dont disposent les
populations. En dehors de cela, il faut se rendre à Diaobé
situé à 22 Km de Saré Pathé pour trouver des
artisans pour les réparations.
2. Stratégie
commerciale
2.1 Politique de produit et ou de services
Elle doit être l'élément fondamental de la
stratégie de l'atelier. Conscient des exigences des consommateurs en
matière de qualité comme l'ont révélé les
enquêtes, le GIE tounkandoulaa doit faire de ses produits et services une
référence dans le secteur. De ce fait, les membres du GIE ont
reçu une formation en confection de grillage cette année
même, formation assurée par l'entreprise Hydro-Bâti-Mec
(H.B.M) basée à Kolda. De plus, la qualité d'un outil
passant par la qualité des intrants entrant dans sa composition, le
choix des intrants doit faire l'objet d'une attention particulière et
d'une certaine exigence vis-à-vis des fournisseurs d'intrants. Les
produits offerts doivent présenter une qualité
irréprochable si l'on veut qu'ils suscitent l'intérêt des
clients. En effet bien que nous nous trouvions en milieu rural, les
enquêtes ont révélé que la qualité est le
premier critère d'achat chez les populations avant même le prix et
la proximité.
2.2 Politique de prix
A défaut d'offrir des prix plus faibles que ceux
pratiqués sur le marché, une politique d'alignement des prix sera
bénéfique aussi bien pour l'atelier que pour les acheteurs. Cette
stratégie gagnant-gagnant permettra à l'atelier d'augmenter ses
marges bénéficiaires et le surplus de l'acheteur sera le gain sur
le coût du déplacement et des frais liés au transport du
matériel.
Les prix qui seront pratiqués pour la vente de chaque
type de matériel sont les suivants :
· Houe sine petit modèle : 15 000
· Houe sine grand modèle : 25 000
· Semoir : 40 000
· Charrette : 100 000
Ainsi, le prix fixé pour le mètre de grillage
est de 2000 francs CFA. Les coûts pratiqués pour la
réparation de matériel agricole et autres travaux de soudure
varient selon la nature de la panne et seront discutés avec le client.
Toutefois, ces coûts devront se situer dans des proportions raisonnables
par rapport à ceux des concurrents exerçant sur les
différents marchés hebdomadaires afin de captiver la
clientèle.
2.3 Politique de promotion
La politique de promotion qui sera mise en oeuvre par le GIE
se déroulera en plusieurs points. Des actions de proximité,
axées essentiellement sur :
· Des campagnes d'information menées en
collaboration avec les chefs des villages environnants de la zone
d'implantation
· Des campagnes d'information menées en
collaboration avec les chefs des secteurs de la communauté rurale et les
animateurs de l'ONG Hope 87
· La présentation des produits sur les
différents marchés locaux
Cette politique de promotion permettra une meilleure
visibilité et une meilleure connaissance des produits et services de
l'atelier.
2.4 Politique de distribution
Le site de production étant à proximité
villages, la distribution des produits en est alors facilitée. Ainsi,
les clients viendront s'approvisionner soit directement à l'atelier soit
au marché de la communauté rurale de Mampatim. Cela leur
évitera de parcourir des dizaines de kilomètre pour atteindre les
différents marchés de Diaobé, Kolda ou
Vélingara.
VI.
Aspects techniques du projet
1. Choix technique
et justification
1.1 Localisation du site
L'unité de production est située dans le secteur
de Saré Pathé au village de Saré Pathé. Ce secteur
comprend neuf villages dont Saré Pathé est le village centre. Le
secteur de Saré pathé, comme signalé plus haut, fait
partie des dix secteurs de la communauté rurale de Mampatim et se trouve
à 7 kilomètres de celle-ci.
1.2 Procédé de production
· Le grillage
La production du grillage se fait avec le fil de fer n°
13 comme intrant. Ces fils sont déroulés sur les tables de
tressage puis mêlés entre eux pour donner le grillage à
l'aide d'un appareil de tressage.
· Le matériel agricole
La confection du matériel utilise différents
alliages de fer comme principal ingrédient. Ce fer est travaillé
afin de lui donner la forme souhaitée selon que l'outil à
confectionner est une houe Sine, un semoir ou une charrette. Une partie du fer,
notamment les lames ressort et les tôles, est portée à
chaud afin de préparer une partie des accessoires devant servir dans la
confection du matériel. L'ensemble est fixé à l'aide
d'écrous et soudé par endroits. Des couches de peintures sont
passées pour protéger le tout contre la corrosion.
1.3 Capacité de production
La production du grillage se fera à la commande. Le
rendement journalier de la production de l'atelier est de 25 mètres de
grillage par jour.
La production des outils se fera sur stock. Cependant des
commandes peuvent être reçues au niveau de l'atelier.
2. Description des
investissements
2.1 Investissements spécifiques au projet
Les investissements nécessaires à la mise en
oeuvre de ce projet se composent de trois grandes catégories :
2.1.1 Le
matériel de production de grillage de clôture
Il comprend :
a. Les tables de tressages
Il s'agit de tables métalliques avec des barres
verticales séparées d'environ 10 à 15 centimètres
fixées sur toute la longueur de la table.
b. L'enrouleur
Il sert à dérouler les rouleaux de fer n°
13 pour la confection du grillage.
2.1.2 Les équipements pour l'unité de
soudage
Ils se composent des éléments suivants :
· D'un moteur diesel triphasé
C'est un groupe électrogène de marque ANTOR AL
10000 TS, de 10 KVA. Elle est la source d'énergie et fournit la
puissance nécessaire pour alimenter les équipements
électriques de l'atelier.
· D'un poste de soudure portatif
C'est un poste de soudure de marque Karleda BX 1-160-1. Il est
pratique grâce à sa facilité de déplacement, son
volume réduit et sa faible consommation et fournit une puissance de
soudage constante.
· D'une meule électrique portative
De marque BOSCH GSW 24-230 H professional, elle sert à
parfaire les déformations laissées par les traces de soudures.
Les détails techniques sont les suivants :
Puissance de prise de courant nominale: 2.000 W ; Régime à
vide: 6.500 tr/min ; Filetage de la broche: M 14 ; Poignée
principale: Manche ; Ø meule: 230 mm ; Poids: 4,2 kg.
Son poids Léger et sa forme compacte lui offre une
maniabilité optimale. Aussi, Les bobinages blindés
protègent le moteur contre les poussières de meulage et
garantissent une grande longévité
· D'une perceuse électrique
Elle sert à faire des trous aussi bien dans le
métal que dans le bois. Elle est de marque BOSCH GSB 18-2 RE
professional. Ses caractéristiques sont les suivantes :
ü Puissance de prise de courant nominale 750 W
ü Régime à vide 0 - 1.000 / 3.000 tr/min
ü Puissance restituée 380 W
ü Poids sans câble 2,2 kg
· D'une enclume plus un étau
L'étau est un outil formé de deux
mâchoires qui peuvent être serrées et desserrées et
qui permet de maintenir en place les pièces sur lesquelles on
travaille.
2.1.3 Le petit matériel et outillage
Il s'agit du petit matériel de forge servant à
transformer le fer pour la fabrication de pièces devant servir dans la
fabrication des houes Sines, des semoirs et dans d'autres prestations de
l'atelier. Il faut aussi y ajouter le petit outillage (pinces, tourne vis,
etc.).
2.2 Autres investissements
Ces autres investissements concernent les formalités
administratives à remplir pour la création du GIE et les
dépenses engagées pour la construction des bâtiments.
2.2.1 Les
pièces administratives
Elles comprennent :
· Les droits d'enregistrement
· Les frais de constitution
· Les frais engagés pour l'achat de timbres
fiscaux
· Les frais divers
2.2.2 Les bâtiments et constructions
L'atelier est constitué d'un bâtiment d'une
pièce et d'un hangar, le tout clôturé par du grillage.
L'ensemble du local est bâti sur environ 250 m².
3. Personnel et
formation
Le personnel est composé des membres du GIE qui sont au
nombre de cinq. Ils sont tous issus de familles de forgerons au sein desquelles
ils ont appris à travailler le fer. En dehors du promoteur principal,
responsable de l'atelier Mamady DIAMGANG, aucun des autres membres n'a
bénéficié de formation dans un centre. Ils ont cependant
acquis de l'expérience dans la forge traditionnelle. De plus ils ont
participé à la formation pour la confection de grillage.
4. Programme de
production
Le plan de production sur les cinq années d'analyse du
projet est consigné dans le tableau ci-après. Ce plan est issu
des données recueillies lors de l'enquête. Au vu de la
quantité des besoins exprimés par les utilisateurs et des moyens
de production disponibles, nous pensons qu'il sera hasardeux de vouloir
satisfaire toute la demande du secteur en termes de matériel
agricole.
C'est pourquoi nous avons jugé qu'il serait raisonnable
de s'attaquer seulement à une partie de cette demande. Ainsi, la
première année, le projet envisage de satisfaire 25% de cette
demande, puis 35% la deuxième année, et de stabiliser sa
production pour satisfaire 40% de la demande de la troisième à la
cinquième année pour ce qui est de la production de
matériel agricole.
Pour ce qui concerne le grillage, le plan de production est
établi est tenant compte de la satisfaction de 75% de la demande
exprimée lors des enquêtes. A cette demande il a été
ajouté les besoins prévisionnels de l'ONG HOPE 87 pour la mise en
oeuvre de la deuxième phase de projet de développement de la
communauté rurale de Mampatim. Le programme de production est le
suivant :
Tableau n°1 : plan de production
annuel
Produits
|
Quantités Année 1
|
Quantités Année 2
|
Quantités Année 3
|
Grillage en mètre
|
2 713
|
2 713
|
2 713
|
Houe Sine petit modèle
|
13
|
18
|
20
|
Houe Sine Grand modèle
|
24
|
34
|
39
|
Semoirs
|
44
|
62
|
70
|
Charrettes
|
23
|
33
|
37
|
VII. Aspects organisationnels du
projet
1. Forme
juridique
La forme juridique choisie par les promoteurs est celui du
groupement d'intérêt économique en raison des
facilités liées à la création des GIE. Aussi en
milieu rural et pour un atelier de production artisanale, nous pensons que le
Groupement d'intérêt économique est la forme juridique la
mieux adaptée. Parmi les facilités liées à la
création d'un GIE, on peut citer :
· Le fait que le GIE peut être créé sans
capital de départ
· Les formalités de constitution assez souples
· Flexibilité dans l'organisation et le
fonctionnement
D'autre part, le régime fiscal auquel est soumis le
Groupement d'Intérêt Economique est celui de l'impôt sur les
sociétés, soit 25% du résultat. Cependant, le projet
étant éligible au code des investissements, il pourra
bénéficier d'une réduction du bénéfice
imposable de 50% pendant cinq ans et cela jusqu'à hauteur de 40% du
montant des investissements.
2. Organisation du
projet
L'atelier, du fait de sa forme juridique, est
géré de façon conjointe par les membres du Groupement. Le
premier responsable cogérant est M. Mamady Diambang, président
du GIE. Il est toutefois aidé dans ses fonctions par les autres membres
afin de garantir la transparence dans la gestion aux yeux de tous les
membres.
3. La gestion des
fonctions
Les activités du projet étant limitées
à la production de grillage, de matériel agricole et à la
réparation de matériel, il serait superflu de créer de
nombreuses fonctions qui pourraient constituer un frein au bon fonctionnement
de la structure. Il sera instauré une structure souple de gestion. Un
cahier de bord sera disponible afin que toutes les entrées et sorties y
soient marquées. Cependant, les approvisionnements en matières
premières consommables devront être avalisés par le
responsable cogérant pour prévenir l'anarchie. Une réunion
de bilan mensuelle sera organisée entre les membres pour faire le point
sur l'état de gestion de l'atelier.
L'animateur polyvalent en charge du secteur devra assister
à des périodes qu'il aura définies, aux réunions de
bilan afin d'avoir un oeil sur la gestion courante. Il doit s'assurer que le
surplus généré par l'activité est effectivement
versé au niveau du compte du GIE ouvert dans les livres de la mutuelle
d'épargne et de crédit HOPE Patim.
4. Renforcement des
capacités
Les artisans devront solliciter l'appui institutionnel de la
chambre des métiers de Kolda afin de bénéficier de
formation complémentaire dans un souci de perfection et
d'amélioration continue de la qualité des prestations
fournies.
Les artisans devront être formés en rudiments de
gestion pour leur permettre de mieux gérer leurs coûts. Ils
apprendront de cette façon à gérer un cahier de recettes
et dépenses.
Aussi, le fournisseur d'équipement devra apporter son
appui à l'atelier. Il devra former les artisans en organisation et
rangement de l'atelier pour une utilisation rationnelle et
sécurisée de l'espace.
L'atelier devra dans un premier temps s'attacher
l'accompagnement et le contrôle de la chambre des métiers qui doit
devenir pour eux un partenaire de premier choix.
5. Organigramme
L'organigramme de la structure peut s'établir comme
ci-dessous :
Premier responsable
Cogérant
Second responsable
Cogérant
Artisan
Artisan
Artisan
VIII. Aspects
financiers du projet
Pour des raisons de visibilité sur le long terme, la
période d'analyse retenue sera celle de la durée de vie du
principal matériel d'exploitation, soit l'unité de soudage. Cette
durée de vie est de cinq ans. Cependant ce matériel bien
entretenu, pourrait fonctionner normalement durant sept à huit ans. Les
montants et les prix sont exprimés en francs CFA.
1. Tableau
récapitulatif du coût des investissements
1.1 Les investissements physiques
Le tableau ci-après nous donne le coût des
investissements physiques nécessaires au fonctionnement de l'atelier. Le
coût du bâtiment et du petit matériel et outillage a
été estimé par nous du fait du manque d'information quand
au coût exact d'acquisition.
Tableau n°2 : Coût des investissements
physiques
Rubriques
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Montant TTC
|
Durée de vie en année
|
Unité de production de grillage
|
|
|
|
|
Tables de tressage + enrouleur
|
2
|
450 000
|
900 000
|
30
|
Appareil de tressage
|
1
|
80 000
|
80 000
|
2
|
Unité de soudage
|
|
|
|
|
Moteur Diésel
|
1
|
2 600 000
|
2 600 000
|
5
|
Poste de soudure
|
1
|
500 000
|
500 000
|
5
|
Meule électrique portative
|
1
|
200 000
|
200 000
|
5
|
Perceuse électrique portative
|
1
|
200 000
|
200 000
|
5
|
Enclume + étau
|
1
|
84 000
|
84 000
|
30
|
Formation
|
|
200 000
|
200 000
|
3
|
bâtiments
|
|
Forfait
|
125 000
|
10
|
Petit matériel et outillage
|
|
Forfait
|
50 000
|
5
|
1.2
Les frais d'établissement
Les frais d'établissement ou frais de constitution du
GIE s'établissent comme suit :
Tableau n°3 : Structure des frais
d'établissement
Rubriques
|
Montant
|
Droits d'enregistrement
|
29 000
|
Frais de constitution
|
30 000
|
Timbres fiscaux
|
21 000
|
Total frais d'établissements
|
80 000
|
1.3 Le besoin en fonds de roulement initial
Il est constitué du stock de fil de fer n° 13
utilisé dans le cadre de la formation du personnel de l'atelier.
Tableau n° 4 : Evaluation du besoin en fonds
de roulement
Rubriques
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Montant
|
Stock de fil de fer n° 13
|
300 Kg
|
1 200
|
360 000
|
1.4 Coût total du projet
Les investissements nécessaires à la mise en
place du projet peuvent être classés dans les rubriques
suivantes :
Tableau n° 5 : Coût total du
projet
Rubriques
|
Montant TTC
|
Immobilisations corporelles
|
|
Unité de production de grillage
|
|
Tables de tressage + enrouleur
|
900 000
|
Appareil de tressage
|
80 000
|
Unité de soudage
|
|
Moteur Diésel
|
2 600 000
|
Poste de soudure
|
500 000
|
Meule électrique portative
|
200 000
|
Perceuse électrique portative
|
200 000
|
Enclume + étau
|
84 000
|
bâtiments
|
125 000
|
Petit matériel et outillage
|
50 000
|
Immobilisations incorporelles
|
|
Frais d'établissements
|
80 000
|
Frais de formation
|
200 000
|
Besoins en fonds de roulement initial
|
360 000
|
Cout Total du projet
|
5 379 000
|
2. Financement des
investissements
Comme décrit dans le tableau ci-dessous, les
investissements techniques à savoir l'unité de confection de
grillage et l'unité de soudure, d'un montant total de cinq millions cent
vingt quatre mille (5 124 000) FCFA, ont été
cofinancés par les promoteurs et le FDL selon les proportions
consignées dans le tableau. Cependant en dehors des investissements
spécifiques, les promoteurs ont supporté d'autres investissements
tels que les locaux de l'atelier, les formalités administratives pour la
constitution du GIE et le petit matériel et outillage. Ainsi, en tenant
compte du total des investissements, la subvention du FDL s'élève
à 86% du montant total.
Tableau n°6 : Tableau de financement des
investissements
Acteurs
|
Montant
|
Proportion
|
Investissements techniques
|
|
|
Fonds de Développement Local
|
4 611 600
|
90%
|
Promoteurs
|
512 400
|
10%
|
Total
|
5 124 000
|
|
Autres Investissements
|
|
|
Promoteurs
|
255 000
|
100%
|
|
|
|
Total Investissements
|
5 379 000
|
|
Fonds de Développement Local
|
4 611 600
|
86%
|
Promoteurs
|
767 400
|
14%
|
3.
Structure des coûts de production pour chaque produit
Il s'agira ici de détailler les coûts de
production par outil produit en fonction de la catégorie. En raison des
difficultés liées à la répartition de certains
coûts entre les biens produits, notamment la main d'oeuvre,
l'amortissement ainsi que les autres services consommés, nous nous
sommes limités aux coûts directs de production.
3.1 Coûts directs pour la production des charrettes
Le tableau suivant nous donne la structure des coûts
directs de production pour trois charrettes.
Tableau n°7 : Calcul du coût des
intrants pour les charrettes
Nature des intrants
|
Prix unitaire
|
Quantité
|
Montant
|
Fer en U n° 40
|
12 500
|
2
|
25 000
|
Fer cornière de n° 40
|
7 000
|
2
|
14 000
|
Fer cornière de n° 35
|
6 500
|
2
|
13 000
|
Fer plat de n° 25
|
2 500
|
1
|
2 500
|
Tube en fer
|
15 000
|
2
|
30 000
|
Système de pneu+essieu
|
40 000
|
3
|
120 000
|
Planches
|
4 000
|
9
|
36 000
|
Ecrou
|
Forfait
|
|
6 000
|
Coût total pour trois charrettes
|
|
|
246 500
|
Coûts directs pour une charrette
|
|
|
82 167
|
3.2 Coûts directs pour la production des houes Sine
Le tableau suivant nous donne la structure des coûts
directs de production pour trois houes Sine petit modèle et pour deux
houes Sine grand modèle
Tableau n°8 : Calcul du coût des
intrants pour les houes Sine
Nature des intrants
|
Prix unitaire
|
Quantité
|
Montant
|
Houe Sine petit modèle
|
|
|
|
Fer cornière de n° 20
|
3 500
|
2
|
7 000
|
Lames ressort
|
Forfait
|
5
|
10 000
|
Accessoires
|
Forfait
|
|
12 000
|
Coût total pour trois houes
|
|
|
29 000
|
Coûts directs pour une houe
|
|
|
9 667
|
|
|
|
|
Houe Sine Grand Modèle
|
|
|
|
Fer cornière de n° 20
|
3 500
|
1
|
3 500
|
Lames ressort
|
Forfait
|
6
|
12 000
|
Accessoires
|
|
|
15 000
|
Coût total pour deux houes
|
|
|
30 500
|
Coûts directs pour une houe
|
|
|
15 250
|
3.3 Coûts directs pour la production des semoirs
Tableau n°9 : Calcul du coût des
intrants pour les semoirs
Nature des intrants
|
Prix unitaire
|
Quantité
|
Montant
|
Fer plat
|
5 000
|
3
|
15 000
|
Système distribution grains
|
12 500
|
2
|
25 000
|
Accessoires
|
Forfait
|
|
15 000
|
Total pour deux semoirs
|
|
|
55 000
|
Coûts directs pour un semoir
|
|
|
27 500
|
4.
Evaluation des charges d'exploitation
Le tableau ci-après retrace les charges d'exploitation
annuelles de l'unité de production et cela en fonction du plan de
production arrêté plus haut. La production à partir de
l'année 3 est restée constante jusqu'à l'année 5.
Les charges d'exploitation à partir de l'année 3 sont constantes
et ce jusqu'à la cinquième année.
Tableau n°10 : Charges d'exploitation
annuelles
Désignation
|
Quantité année 1
|
Prix unitaire
|
Montant Année 1
|
Montant Année 2
|
Montant Année 3
|
Frais généraux
|
|
|
|
|
|
Carburant en litre
|
300
|
800
|
240 000
|
319 200
|
424 536
|
Huile de vidange en litre
|
21,00
|
1 450
|
30 450
|
40 499
|
53 863
|
Baguettes de soudure
|
60
|
1 750
|
105 000
|
139 650
|
185 735
|
Achat de fil de fer n° 13
|
2 713
|
1 200
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
Peinture
|
30
|
1 500
|
45 000
|
59 850
|
79 601
|
Pièces détachées pour réparation
|
Forfait
|
|
1 600 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
Charges directes par outil
|
|
|
|
|
|
Charges pour houe Sine Pm
|
|
9 667
|
125 667
|
174 000
|
193 333
|
Charges pour houe Sine GM
|
|
15 250
|
366 000
|
518 500
|
594 750
|
Charges relatives aux semoirs
|
|
27 500
|
1 210 000
|
1 705 000
|
1 925 000
|
Charges relatives aux charrettes
|
|
82 167
|
1 889 833
|
2 711 500
|
3 040 167
|
Total Charges d'exploitation
|
|
|
8 866 950
|
10 723 199
|
11 551 984
|
5. Evaluation du
besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement est estimé pour la
période de production à venir. Ce besoin sera financé sur
les fonds propres des promoteurs au moment venu.
Tableau n°11 : Calcul du besoin en fonds de
roulement
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire
|
Montant total
|
Carburant
|
25
|
800
|
20 000
|
Baguettes de soudure
|
3
|
1 750
|
5 250
|
Pots de peinture
|
3
|
1 500
|
4 500
|
Pièces détachées
|
Forfait
|
|
50 000
|
Intrants pour la production de matériel
|
Forfait
|
|
131 000
|
Total du besoin en fonds de roulement
|
|
|
210 750
|
6. Evaluation des
produits d'exploitation
Ce tableau montre la composition du chiffre d'affaire global
de l'unité de production selon le plan de production
arrêté. Le chiffre d'affaire reste constant à partir de la
troisième année.
Tableau n°12 : Recettes
d'exploitation
Recettes d'exploitation
|
Prix unitaire
|
Qté Année 1
|
CA Année 1
|
Qté Année 2
|
CA Année 2
|
Qté Année 3
|
CA Année 3
|
Vente de grillage en mètre
|
2 000
|
2 713
|
5 425 000
|
2 713
|
5 425 000
|
2 713
|
5 425 000
|
Vente de matériel
|
|
|
|
|
|
|
|
Houes Sine pm
|
15 000
|
13
|
195 000
|
18
|
270 000
|
20
|
300 000
|
Houes Sine GM
|
25 000
|
24
|
600 000
|
34
|
850 000
|
39
|
975 000
|
Semoirs
|
40 000
|
44
|
1 760 000
|
62
|
2 480 000
|
70
|
2 800 000
|
Charrettes
|
100 000
|
23
|
2 300 000
|
33
|
3 300 000
|
37
|
3 700 000
|
Sous-total Ventes de matériel
|
|
|
4 855 000
|
|
6 900 000
|
|
7 775 000
|
Réparation
|
|
|
|
|
|
|
|
Réparation catégorie 1
|
37 500
|
33
|
1 175 625
|
35
|
1 312 500
|
35
|
1 312 500
|
Réparation catégorie 2
|
22 500
|
41
|
876 375
|
43
|
967 500
|
43
|
967 500
|
Réparation catégorie 3
|
17 500
|
85
|
1 413 125
|
89
|
1 557 500
|
89
|
1 557 500
|
Réparation catégorie 4
|
12 500
|
131
|
1 555 625
|
138
|
1 725 000
|
138
|
1 725 000
|
Sous-total réparation
|
|
|
5 020 750
|
|
5 562 500
|
|
5 562 500
|
Chiffre d'affaire global
|
|
|
15 300 750
|
|
17 887 500
|
|
18 762 500
|
7.
Tableau des Investissements et renouvellements
Ce tableau est une sorte de plan d'investissement annuel sur
toute la durée de vie du projet, et cela en l'absence d'incident ou
d'accident majeur.
Tableau n°13 : Investissements et
renouvellements
Rubriques
|
Année 0
|
Durée de vie
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Coefficient d'inflation
|
|
|
1,022
|
1,040
|
1,059
|
1,078
|
1,098
|
Tables de tressage + enrouleur
|
900 000
|
30
|
|
|
|
|
|
Appareil de tressage
|
80 000
|
2
|
|
|
84 730
|
|
87 808
|
Moteur Diésel
|
2 600 000
|
5
|
|
|
|
|
|
Poste de soudure
|
500 000
|
5
|
|
|
|
|
|
Meule électrique portative
|
200 000
|
5
|
|
|
|
|
|
Perceuse électrique portative
|
200 000
|
5
|
|
|
|
|
|
Enclume + étau
|
84 000
|
30
|
|
|
|
|
|
Formation dont 360 000 de stock de fil n° 13)
|
200 000
|
3
|
|
|
|
|
|
bâtiments
|
125 000
|
10
|
|
|
|
|
|
Petit matériel et outillage
|
50 000
|
5
|
|
|
|
|
|
Frais d'établissement
|
80 000
|
3
|
|
|
|
|
|
Total investissements et renouvellements
|
5 019 000
|
|
-
|
-
|
84 730
|
-
|
87 808
|
8. Tableau des
amortissements matériels et valeurs résiduelles
L'usure des équipements d'exploitation est
consignée dans le tableau ci-après année par année.
A la fin de la cinquième année, la valeur résiduelle des
investissements est estimée et comptabilisée.
Tableau n°14 : Tableau des
amortissements
Rubriques
|
Montant
|
Durée de vie
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Valeur résiduelle
|
Tables de tressage + enrouleur
|
900 000
|
30
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
750 000
|
Appareil de tressage
|
80 000
|
2
|
40 000
|
40 000
|
42 365
|
42 365
|
43 904
|
43 904
|
Moteur Diésel
|
2 600 000
|
5
|
520 000
|
520 000
|
520 000
|
520 000
|
520 000
|
-
|
Poste de soudure
|
500 000
|
5
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
-
|
Meule électrique portative
|
200 000
|
5
|
40 000
|
40 000
|
40 000
|
40 000
|
40 000
|
-
|
Perceuse électrique portative
|
200 000
|
5
|
40 000
|
40 000
|
40 000
|
40 000
|
40 000
|
-
|
Enclume + étau
|
84 000
|
30
|
2 800
|
2 800
|
2 800
|
2 800
|
2 800
|
70 000
|
Formation
|
200 000
|
3
|
66 667
|
66 667
|
66 667
|
|
|
-
|
bâtiments
|
125 000
|
10
|
12 500
|
12 500
|
12 500
|
12 500
|
12 500
|
62 500
|
Petit matériel et outillage
|
50 000
|
5
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
-
|
Frais d'établissement
|
80 000
|
3
|
26 667
|
26 667
|
26 667
|
|
|
-
|
Total Amortissements annuels
|
|
|
888 633
|
888 633
|
890 998
|
797 665
|
799 204
|
926 404
|
9. Compte
d'exploitation prévisionnel
Le compte d'exploitation de l'unité de production fait
ressortir un résultat positif sur toute la durée de vie du projet
et une capacité d'autofinancement positive dès la première
année jusqu'à la cinquième année. De plus
l'excédent brut d'exploitation est positif. Ceci témoigne
à priori de la capacité de l'exploitation à faire face
à ses charges et à dégager un surplus pour
rémunérer l'usure du matériel.
Les membres du GIE se sont mis d'accord sur le fait qu'ils
répartiraient entre eux les 2/5ème de la richesse
créée chaque mois, soit les deux 2/5ème de la
valeur ajoutée. C'est cette somme que nous avons
considérée comme salaire.
Tableau n°15 : Compte d'exploitation
prévisionnel
Rubriques
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Coefficient d'inflation
|
1,022
|
1,040
|
1,059
|
1,078
|
1,098
|
Chiffre d'affaire global
|
15 300 750
|
17 887 500
|
18 762 500
|
18 762 500
|
18 762 500
|
Dépenses d'exploitation
|
|
|
|
|
|
Carburant en litre
|
240 000
|
319 200
|
424 536
|
424 536
|
424 536
|
Huile de vidange en litre
|
30 450
|
40 499
|
53 863
|
53 863
|
53 863
|
Baguettes de soudure
|
105 000
|
139 650
|
185 735
|
185 735
|
185 735
|
Achat de fil de fer n° 13
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
Peinture
|
45 000
|
59 850
|
79 601
|
79 601
|
79 601
|
Pièces détachées pour réparation
|
1 600 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
Charges pour houe Sine Pm
|
125 667
|
174 000
|
193 333
|
193 333
|
193 333
|
Charges pour houe Sine GM
|
366 000
|
518 500
|
594 750
|
594 750
|
594 750
|
Charges relatives aux semoirs
|
1 210 000
|
1 705 000
|
1 925 000
|
1 925 000
|
1 925 000
|
Charges relatives aux charrettes
|
1 889 833
|
2 711 500
|
3 040 167
|
3 040 167
|
3 040 167
|
Sous-total dépenses
|
8 866 950
|
10 723 199
|
11 551 984
|
11 551 984
|
11 551 984
|
Valeur Ajoutée (VA)
|
6 433 800
|
7 164 302
|
7 210 516
|
7 210 516
|
7 210 516
|
Charges de personnel
|
2 573 520
|
2 865 721
|
2 884 206
|
2 884 206
|
2 884 206
|
Charges de personnel inflaté
|
2 630 137
|
2 981 484
|
3 054 730
|
3 109 715
|
3 165 690
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
3 803 663
|
4 182 817
|
4 155 786
|
4 100 801
|
4 044 826
|
Dotation aux amortissements
|
888 633
|
888 633
|
890 998
|
797 665
|
799 204
|
Résultat d'exploitation
|
2 915 029
|
3 294 184
|
3 264 788
|
3 303 136
|
3 245 623
|
Impôts sur le résultat
|
364 379
|
411 773
|
408 099
|
412 892
|
405 703
|
Résultat Net
|
2 550 651
|
2 882 411
|
2 856 690
|
2 890 244
|
2 839 920
|
Capacité d'Autofinancement CAF
|
3 439 284
|
3 771 044
|
3 747 688
|
3 687 909
|
3 639 123
|
10. Tableau des ressources et emplois de fonds
Ce tableau ci-dessous fait un état de la
trésorerie sur toute la durée de vie du projet. Le solde
ressource-emploi est positif sur la période d'analyse et le solde
cumulé (trésorerie en fin d'année) l'est également.
Cela témoigne de la bonne santé financière de
l'unité. Cela veut dire aussi que le projet dégage assez de fonds
pour faire face au renouvellement de son matériel. En dernière
année, la somme cumulée en caisse du projet est de dix-neuf
millions deux cent quarante neuf mille six cent soixante cinq
(19 249 665) francs CFA.
Tableau n°16 :
Tableau des ressources et emplois de fonds
Rubriques
|
Année 0
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Ressources
|
|
|
|
|
|
|
CAF
|
|
3 439 284
|
3 771 044
|
3 747 688
|
3 687 909
|
3 639 123
|
Apport Promoteur
|
978 150
|
|
|
|
|
|
Subvention HOPE 87
|
4 611 600
|
|
|
|
|
|
Reprises BFR
|
|
|
|
|
|
210 750
|
Valeurs résiduelles
|
|
|
|
|
|
926 404
|
Total Ressources
|
5 589 750
|
3 439 284
|
3 771 044
|
3 747 688
|
3 687 909
|
4 776 277
|
Emplois
|
|
|
|
|
|
|
Investissements et renouvellements
|
5 379 000
|
-
|
-
|
84 730
|
-
|
87 808
|
Dotation en FDR
|
|
210 750
|
|
|
|
|
Total Emplois
|
5 379 000
|
210 750
|
-
|
84 730
|
-
|
87 808
|
Solde Ressources-Emplois
|
210 750
|
3 228 534
|
3 771 044
|
3 662 958
|
3 687 909
|
4 688 470
|
Trésorerie de début d'année
|
-
|
210 750
|
3 439 284
|
7 210 328
|
10 873 286
|
14 561 195
|
Trésorerie en fin d'année
|
210 750
|
3 439 284
|
7 210 328
|
10 873 286
|
14 561 195
|
19 249 665
|
11. Calcul de la rentabilité définitive du
projet
Tableau n°17 :
Calcul de rentabilité
Rubriques
|
Année 0
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
|
3 803 663
|
4 182 817
|
4 155 786
|
4 100 801
|
4 044 826
|
Reprise du fond de roulement
|
|
|
|
|
|
210 750
|
Valeur Résiduelle
|
|
|
|
|
|
926 404
|
Sous-total 1
|
-
|
3 803 663
|
4 182 817
|
4 155 786
|
4 100 801
|
5 181 980
|
Investissements
|
5 589 750
|
|
|
|
|
|
Besoin en Fonds de roulement (BFR)
|
|
210 750
|
|
|
|
|
Sous-total 2
|
5 589 750
|
210 750
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Flux Net
|
- 5 589 750
|
3 592 913
|
4 182 817
|
4 155 786
|
4 100 801
|
5 181 980
|
Flux Nets Cumulés
|
- 5 589 750
|
- 1 996 837
|
2 185 980
|
6 341 766
|
10 442 567
|
15 624 547
|
Taux de Rentabilité Interne (TRI)
|
65,35%
|
|
|
|
|
|
Valeur Actuelle Nette
|
8 350 836
|
|
|
|
|
|
Délai de récupération
|
1 an
|
6 mois
|
|
|
|
|
Le taux de rentabilité interne est de 65,35%. Il a
été obtenu par interpolation linéaire. Si le taux
d'emprunt bancaire est estimé à 15%, la valeur actuelle nette
à ce taux est de huit millions trois cent cinquante mille huit cent
trente six (8 350 836) francs CFA. Le délai de
récupération des sommes investies est d'environ une année
et six mois.
12.
Les tests de sensibilité
Les tests de sensibilité permettent de vérifier
la résistance du projet face aux chocs exogènes et
imprévisibles. Différents critères peuvent être
testés. En ce qui concerne ce projet ci, nous avons jugé deux
facteurs adéquats à la réalisation du test. Ces facteurs
sont la hausse des coûts de revient du matériel agricole et la
baisse de chiffre d'affaire global.
12.1 Hausse des coûts directs de
production du matériel de 10%
Les effets d'une hausse du coût direct de production du
matériel agricole de 10% sur la situation financière de
l'unité de production sont consignés dans les tableaux
ci-après :
· Sur le compte d'exploitation
Tableau n°18 :
Compte d'exploitation suite à une hausse des coûts directs
de production de 10%
Rubriques
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Coefficient d'inflation
|
1,022
|
1,040
|
1,059
|
1,078
|
1,098
|
Chiffre d'affaire global
|
15 300 750
|
17 887 500
|
18 762 500
|
18 762 500
|
18 762 500
|
Dépenses d'exploitation
|
|
|
|
|
|
Carburant en litre
|
240 000
|
319 200
|
424 536
|
424 536
|
424 536
|
Huile de vidange en litre
|
30 450
|
40 499
|
53 863
|
53 863
|
53 863
|
Baguettes de soudure
|
105 000
|
139 650
|
185 735
|
185 735
|
185 735
|
Achat de fil de fer n° 13
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
Peinture
|
45 000
|
59 850
|
79 601
|
79 601
|
79 601
|
Pièces détachées pour réparation
|
1 600 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
Charges pour houe Sine Pm
|
138 233
|
191 400
|
212 667
|
212 667
|
212 667
|
Charges pour houe Sine GM
|
402 600
|
570 350
|
654 225
|
654 225
|
654 225
|
Charges relatives aux semoirs
|
1 331 000
|
1 875 500
|
2 117 500
|
2 117 500
|
2 117 500
|
Charges relatives aux charrettes
|
2 078 817
|
2 982 650
|
3 344 183
|
3 344 183
|
3 344 183
|
Sous-total dépenses
|
9 226 100
|
11 234 099
|
12 127 309
|
12 127 309
|
12 127 309
|
Valeur Ajoutée (VA)
|
6 074 650
|
6 653 402
|
6 635 191
|
6 635 191
|
6 635 191
|
Charges de personnel
|
2 429 860
|
2 661 361
|
2 654 076
|
2 654 076
|
2 654 076
|
Charges de personnel inflaté
|
2 483 317
|
2 768 869
|
2 810 994
|
2 861 592
|
2 913 100
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
3 591 333
|
3 884 533
|
3 824 197
|
3 773 599
|
3 722 091
|
Dotation aux amortissements
|
888 633
|
888 633
|
890 998
|
797 665
|
799 204
|
Résultat d'exploitation
|
2 702 700
|
2 995 899
|
2 933 199
|
2 975 934
|
2 922 887
|
Impôts sur le résultat
|
337 837
|
374 487
|
366 650
|
371 992
|
365 361
|
Résultat Net
|
2 364 862
|
2 621 412
|
2 566 549
|
2 603 943
|
2 557 526
|
Capacité d'Autofinancement CAF
|
3 253 496
|
3 510 045
|
3 457 547
|
3 401 608
|
3 356 730
|
· Sur le tableau des emplois et ressources
Le tableau ci-dessous est le tableau des ressources et emplois
suite à une hausse des coûts directs de production du
matériel de 10%.
Tableau n°19 :
Tableau de ressources et emploi suite à une hausse des coûts
directs de production de 10%
Rubriques
|
Année 0
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Ressources
|
|
|
|
|
|
|
CAF
|
|
3 253 496
|
3 510 045
|
3 457 547
|
3 401 608
|
3 356 730
|
Apport Promoteur
|
978 150
|
|
|
|
|
|
Subvention HOPE 87
|
4 611 600
|
|
|
|
|
|
Reprises BFR
|
|
|
|
|
|
210 750
|
Valeurs résiduelles
|
|
|
|
|
|
926 404
|
Total Ressources
|
5 589 750
|
3 253 496
|
3 510 045
|
3 457 547
|
3 401 608
|
4 493 884
|
Emplois
|
|
|
|
|
|
|
Investissements et renouvellements
|
5 379 000
|
-
|
-
|
84 730
|
-
|
87 808
|
Dotation en FDR
|
|
210 750
|
|
|
|
|
Total Emplois
|
5 379 000
|
210 750
|
-
|
84 730
|
-
|
87 808
|
Solde Ressource-Emploi
|
210 750
|
3 042 746
|
3 510 045
|
3 372 818
|
3 401 608
|
4 406 076
|
Trésorerie de début d'année
|
-
|
210 750
|
3 253 496
|
6 763 541
|
10 136 358
|
13 537 966
|
Trésorerie en fin d'année
|
210 750
|
3 253 496
|
6 763 541
|
10 136 358
|
13 537 966
|
17 944 042
|
Comme on peut le constater, la trésorerie n'est que
faiblement affectée par cette hausse du coût de revient du
matériel de 10%. L'intensité de cette variation diffère
d'une année à l'autre. Néanmoins, les soldes
cumulés en fin d'année sont toujours positif.
· Sur la rentabilité définitive du
projet
On note une baisse du taux de rentabilité interne qui
est passé de 65,35% à 60,17%. Aussi, le délai de
récupération est passé d'un an et six mois à un an
et sept mois. Les variations sont donc contenues dans des proportions
acceptables.
Tableau n°20 :
calcul de rentabilité suite à une hausse des coûts directs
de production du matériel de 10%
Rubriques
|
Année 0
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
|
3 591 333
|
3 884 533
|
3 824 197
|
3 773 599
|
3 722 091
|
Reprise du fond de roulement
|
|
|
|
|
|
210 750
|
Valeur Résiduelle
|
|
|
|
|
|
926 404
|
Sous-total 1
|
-
|
3 591 333
|
3 884 533
|
3 824 197
|
3 773 599
|
4 859 245
|
Investissements
|
5 589 750
|
|
|
|
|
|
Besoin en Fonds de roulement (BFR)
|
|
210 750
|
|
|
|
|
Sous-total 2
|
5 589 750
|
210 750
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Flux Net
|
- 5 589 750
|
3 380 583
|
3 884 533
|
3 824 197
|
3 773 599
|
4 859 245
|
Flux Nets Cumulés
|
- 5 589 750
|
- 2 209 167
|
1 675 366
|
5 499 563
|
9 273 162
|
14 132 407
|
Taux de Rentabilité Interne (TRI)
|
60,17%
|
|
|
|
|
|
Valeur Actuelle Nette
|
7 375 095
|
|
|
|
|
|
Délai de récupération
|
1 an
|
7 mois
|
|
|
|
|
12.2 Baisse de chiffre d'affaire global
de 10%
Une chute du chiffre d'affaire global escompté de 10%
entrainerait les modifications suivantes :
· Sur le compte d'exploitation
Tableau n°21 :
Compte d'exploitation suite à une baisse de chiffre d'affaire de
10%
Rubriques
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Coefficient d'inflation
|
1,022
|
1,040
|
1,059
|
1,078
|
1,098
|
Chiffre d'affaire global
|
12 240 600
|
14 310 000
|
15 010 000
|
15 010 000
|
15 010 000
|
Dépenses d'exploitation
|
|
|
|
|
|
Carburant en litre
|
240 000
|
319 200
|
424 536
|
424 536
|
424 536
|
Huile de vidange en litre
|
30 450
|
40 499
|
53 863
|
53 863
|
53 863
|
Baguettes de soudure
|
105 000
|
139 650
|
185 735
|
185 735
|
185 735
|
Achat de fil de fer n° 13
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
3 255 000
|
Peinture
|
45 000
|
59 850
|
79 601
|
79 601
|
79 601
|
Pièces détachées pour réparation
|
1 600 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
1 800 000
|
Charges pour houe Sine Pm
|
125 667
|
174 000
|
193 333
|
193 333
|
193 333
|
Charges pour houe Sine GM
|
366 000
|
518 500
|
594 750
|
594 750
|
594 750
|
Charges relatives aux semoirs
|
1 210 000
|
1 705 000
|
1 925 000
|
1 925 000
|
1 925 000
|
Charges relatives aux charrettes
|
1 889 833
|
2 711 500
|
3 040 167
|
3 040 167
|
3 040 167
|
Sous-total dépenses
|
8 866 950
|
10 723 199
|
11 551 984
|
11 551 984
|
11 551 984
|
Valeur Ajoutée (VA)
|
3 373 650
|
3 586 802
|
3 458 016
|
3 458 016
|
3 458 016
|
Charges de personnel
|
1 349 460
|
1 434 721
|
1 383 206
|
1 383 206
|
1 383 206
|
Charges de personnel inflaté
|
1 379 148
|
1 492 678
|
1 464 986
|
1 491 356
|
1 518 200
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
1 994 502
|
2 094 124
|
1 993 030
|
1 966 660
|
1 939 816
|
Dotation aux amortissements
|
888 633
|
888 633
|
890 998
|
797 665
|
799 204
|
Résultat d'exploitation
|
1 105 869
|
1 205 491
|
1 102 032
|
1 168 995
|
1 140 612
|
Impôts sur le résultat
|
138 234
|
150 686
|
137 754
|
146 124
|
142 577
|
Résultat Net
|
967 635
|
1 054 804
|
964 278
|
1 022 871
|
998 036
|
Capacité d'Autofinancement CAF
|
1 856 268
|
1 943 438
|
1 855 276
|
1 820 536
|
1 797 239
|
On note une baisse de la capacité d'autofinancement
d'intensité variable d'une année à l'autre. Cette
capacité reste cependant positive sur toute la durée de vie du
projet.
· Sur le tableau des ressources et emploi
Tableau n°22 :
Tableau des ressources et emplois suite à une baisse de chiffre
d'affaire de 10%
Rubriques
|
Année 0
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Ressources
|
|
|
|
|
|
|
CAF
|
|
1 856 268
|
1 943 438
|
1 855 276
|
1 820 536
|
1 797 239
|
Apport Promoteur
|
978 150
|
|
|
|
|
|
Subvention HOPE 87
|
4 611 600
|
|
|
|
|
|
Reprises BFR
|
|
|
|
|
|
210 750
|
Valeurs résiduelles
|
|
|
|
|
|
926 404
|
Total Ressources
|
5 589 750
|
1 856 268
|
1 943 438
|
1 855 276
|
1 820 536
|
2 934 393
|
Emplois
|
|
|
|
|
|
|
Investissements et renouvellements
|
5 379 000
|
-
|
-
|
84 730
|
-
|
87 808
|
Dotation en FDR
|
|
210 750
|
|
|
|
|
Total Emplois
|
5 379 000
|
210 750
|
-
|
84 730
|
-
|
87 808
|
Solde Ressource-Emploi
|
210 750
|
1 645 518
|
1 943 438
|
1 770 546
|
1 820 536
|
2 846 586
|
Trésorerie de début d'année
|
-
|
210 750
|
1 856 268
|
3 799 706
|
5 570 252
|
7 390 788
|
Trésorerie en fin d'année
|
210 750
|
1 856 268
|
3 799 706
|
5 570 252
|
7 390 788
|
10 237 374
|
· Sur la rentabilité du projet
Tableau n°23 :
calcul de la rentabilité suite à une baisse de chiffre d'affaire
de 10%
Rubriques
|
Année 0
|
Année 1
|
Année 2
|
Année 3
|
Année 4
|
Année 5
|
Excédent Brut d'Exploitation
|
|
1 994 502
|
2 094 124
|
1 993 030
|
1 966 660
|
1 939 816
|
Reprise du fond de roulement
|
|
|
|
|
|
210 750
|
Valeur Résiduelle
|
|
|
|
|
|
926 404
|
Sous-total 1
|
-
|
1 994 502
|
2 094 124
|
1 993 030
|
1 966 660
|
3 076 970
|
Investissements
|
5 589 750
|
|
|
|
|
|
Besoin en Fonds de roulement (BFR)
|
|
210 750
|
|
|
|
|
Sous-total 2
|
5 589 750
|
210 750
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Flux Net
|
- 5 589 750
|
1 783 752
|
2 094 124
|
1 993 030
|
1 966 660
|
3 076 970
|
Flux Nets Cumulés
|
- 5 589 750
|
- 3 805 998
|
- 1 711 874
|
281 156
|
2 247 816
|
5 324 786
|
Taux de Rentabilité Interne (TRI)
|
25,10%
|
|
|
|
|
|
Valeur Actuelle Nette
|
1 509 489
|
|
|
|
|
|
Délai de récupération
|
2 ans
|
10 mois
|
|
|
|
|
Le taux de rentabilité interne devient 25,10%. Le
délai de récupération quant à lui augmente et passe
à deux ans et dix mois. On note une variation importante des indicateurs
de rentabilité. Mais le projet demeure toujours rentable.
Globalement, on constate que le projet résiste bien aux
différents critères testés. En effet à aucun
moment, la rentabilité du projet n'est compromise.
IX. Recommandations
1. Recommandations
sur le plan technique
Au cours des visites effectuées sur le site de
production, il a été constaté que les conditions de
conservation du matériel ne sont pas satisfaisantes.
En effet, les outils tels que la perceuse électrique et
la meule électrique sont déposés à même le
sol. Le plancher du bâtiment étant recouvert de terre, la
poussière pourrait constituer un frein à la durée de vie
normale de ces outils.
Ainsi, nous préconisons que la perceuse, quand elle
n'est pas utilisée, soit conservée dans le coffret avec lequel
elle a été livrée.
La meule peut être accrochée pour éviter
qu'elle soit en contact avec le sol. Cependant pour éviter les risques
de chute, il sera préférable de confectionner un coffret en bois
ou en fer pour y conserver la meule.
Le groupe électrogène reçoit des
débris et de la poudre de bois provenant du bois de charpente
rongé par les insectes. Nous pensons aussi qu'il est indispensable de
trouver une couverture assez grande pour couvrir le groupe aux heures creuses
et les jours non ouvrés afin de le protéger contre cette
poussière.
D'autre part, le petit matériel et outillage (pinces,
lames de scie, tourne vis, etc.) devra toujours être rangé dans
une boite à outils car il a été constaté que ce
matériel traine par terre. Il y va de la sécurité des
employés, qui pourraient par inadvertance marcher sur des objets
coupants ou piquants.
L'atelier devrait songer à se doter d'un casque de
soudure. Actuellement, il est utilisé des verres fumés pour se
protéger des étincelles et la lumière émise lors
des travaux de soudure. Ce genre de verres, vendus par les marchands ambulants
aux abords des rues dans les villes est inapte à protéger les
yeux des rayons lumineux. Pour se prémunir des effets nocifs des rayons,
il est nécessaire d'utiliser des casques ou des verres spéciaux
conçus à cet effet.
Les enquêtes ont révélé que
certains clients sont allés faire réparer leur matériel
ailleurs du fait du manque de pièces détachées au niveau
de l'atelier au moment voulu. Pour prévenir ce genre de situation de
nature à faire fuir la clientèle, nous préconisons qu'un
stock raisonnable de pièces de rechange soit constitué dans la
mesure où il ne s'agit pas de denrées périssables.
2. Recommandations
sur le plan organisationnel
Les enquêtes ont révélé que
certains clients sont allés faire réparer leur matériel
à Mampation ou à Diaobé car, le jour où ils
étaient dans le besoin, ils ont trouvé que l'atelier était
fermé. Il serait donc opportun d'instaurer un système de
permanence de sorte que l'offre de service soit toujours disponible.
A défaut d'instaurer un tel système, les clients
devront être informés du lieu où trouver un artisan de
l'atelier non loin afin de satisfaire leurs besoins. Ceci permettra d'accroitre
la confiance des clients en la qualité du service fourni.
Conclusion
Le projet de création de l'atelier de production de
grillage, de matériel agricole et de réparation de
matériel constitue une innovation technologique majeure jamais
réalisée dans la zone d'implantation.
Il comporte des impacts notoires en terme de revenus avec une
création de valeur ajoutée de trente cinq millions deux cent
vingt neuf mille six cent quarante neuf (35 229 649) francs CFA et
une distribution de salaire de quatorze millions neuf cent quarante et un mille
sept cent cinquante six (14 941 756) francs CFA sur toute sa
durée de vie.
De plus, le montant cumulé des impôts
versé par le projet à l'Etat du Sénégal pendant la
période de fonctionnement est d'un montant total de deux millions deux
mille huit cent quarante cinq (2 002 845) francs CFA et cela en
régime d'agrément. Cette somme pourrait être le double de
ce qu'elle est actuellement lorsque la période d'agrément sera
terminée.
Le projet permettra en outre la création de cinq
emplois permanents au profit des promoteurs dès son début. Il
demeure toutefois un potentiel de création d'autres emplois si les
activités venaient à se développer davantage.
Cependant, il faut noter qu'il existe des risques sur le plan
environnemental qui sont unanimement reconnus à ces types de projets.
Des études ont montré que de nombreux problèmes de
santé sont associés au travail des métaux. Ces
problèmes peuvent se traduire fréquemment par des brûlures,
des démangeaisons et la formation de vésicules sur la peau. Il
est aussi prouvé que l'inhalation des gaz de combustion peut être
une cause de maladies telles que l'asthme, la bronchite et peut à terme
entraîner une réduction de la fonction pulmonaire.
L'émission lumineuse dégagée lors des travaux de soudure
constitue un danger pour les yeux si une protection adéquate n'est pas
utilisée.
Toutefois, le projet comporte de sérieux atouts pour
son succès et son développement, son impact important en
matière d'emplois et de revenus. Aussi, son impact social en termes de
soulagement des populations en matière d'approvisionnement en
équipements, de prestation de service et de gain de temps dans le
travail est très appréciable.
Ce projet à coup sûr, sera une source
d'amélioration des conditions de vie des promoteurs par une
amélioration et une diversification de leurs sources de revenus. Il
constitue aussi une source d'amélioration des conditions de vie des
populations.
Bibliographie
ASSOURKOU Sery Roland. (2005). « Etude de
faisabilité d'un projet de création d'entreprise : cas
d'une société d'intérim au
Sénégal ». CESAG, Rapports et Mémoires
AW Boubacar. (2008). « Techniques d'enquêtes par
sondage, notes de cours »
Banque Mondiale. (2007). « Stratégie d'aide-pays
pour la république du Sénégal pour la période
2007-2010 ». Rapport no. 36608-SN.
Direction de la Prévision et de la Statistique
-Ministère de l'économie et des finances du
Sénégal. (2004). « situation économique et
sociale du Sénégal, édition 2004 »
FENNETEAU Hervé. (2002).
« Enquête : entretien et questionnaire ».
Paris : Dunod.
LEGER JARNIOU Cathérine. (2004).
« Réaliser l'étude de marché de son projet
d'entreprise ». Paris : Dunod.
SOFO MAGAGI Ibrahim. (2008). « Etude de
faisabilité d'un projet d'installation de ferme avicole moderne dans
la localité de Niamey ». CESAG, Rapports et
Mémoires.
TRAORE Ahmadou. (2008). « La conception des projets,
notes de cours ».
Annexe n° 1.
Guide d'entretien avec les promoteurs
· Présentation des promoteurs, profession et
expériences
· Motivation quand au projet
· Produits et services offerts
· Clientèle cible
· Processus de production
· Choix des équipements
· Caractéristiques de la production
(saisonnalité, capacité de production, matières
consommables, etc.)
· Organisation de l'atelier
· Rémunération des artisans
· Existence de concurrents
· Promotion de l'activité
· Perspectives
Annexe n° 2 : Questionnaire
individuel
Etude du marché de grillage de clôture et
de matériel agricole
Cette étude vise à déterminer la
viabilité commerciale de l'atelier de confection de grillage et de
réparation du matériel agricole mis sur pied par le GIE
tounkandoulaa dans le secteur de Saré Pathé Bouya,
département de Dabo dans la région de Kolda au
Sénégal.
I. Identité de l'interviewé
1. Nom et prénoms
_____________________________
2. Quelle est votre tranche d'âge?
1. [20-30[ 2. [30-40[
3. [40-50[ 4. [50 et plus [
3. Catégorie socio professionnelle
o 1. Agriculteur o 2. Eleveur
II. Vie professionnelle
4. Dans quels domaines d'activité exercez-vous
?
o 1. Maraîcher o 2. Arboriculture o 3. Coton o 4.
Elevage
o 5. Autres cultures
5. Quelle est la taille moyenne de votre
périmètre d'exploitation arboricole?
1. Une corde 2. Deux cordes
3. Un hectare 4. Autre
6. De quels équipements agricoles dans la liste
ci-dessous disposez-vous ?
o 1. Grillage de clôture o 2. Houssine
o 3. Charrue o 4. Semoir
o 5. Charrettes o 6. Butteur
7. Où les avez-vous acquis ?
o 1. Diaobé o 2. Kolda o 3. Vélingara
o 4. Crédit Sodefitex o 5. Achat occasion
o 6. Autre
8. Quels sont dans la liste les équipements dont
vous avez besoin?
o 1. Grillage de clôtureo 2. Houssine Pm
o 3. Houssine Gm o 4. Semoirs
o 5. Charrettes
9. Quand comptez-vous acquérir le
grillage?
1. Pour la campagne prochaine 2. Dans 2 ans
3. Dans 3 ans
4. Plus tard
10. Quand comptez-vous acquérir les
houssines?
1. Pour la campagne prochaine
2. Dans 2 ans
3. Dans 3 ans 4. Plus tard
11. Quand comptez-vous acquérir les
semoirs?
1. Pour la campagne prochaine
2. Dans 2 ans
3. Dans 3 ans 4. Plus tard
12. Quand comptez-vous acquérir la
charrette?
1. Pour la campagne prochaine
2. Dans 2 ans
3. Dans 3 ans 4. Plus tard
13. Avez-vous déjà eu à faire
réparer du matériel agricole ?
1. Oui 2. Non
14. Quelle était la nature des réparations
?
o 1. Soudure o 2. Rechange houes
o 3. Rechange lames o 4. Réparation roues
o 5. Pions ou boulons o 6. Autres
15. Où êtes-vous allé faire
réparer votre matériel ?
o 1. Diaobé o 2. Kolda
o 3. Vélingara o 4. Mampatim
o 5. Saré Pathé Bouya o 6. Autre
16. Avez-vous une idée de la somme que vous
engagez en général dans les réparations pour une
campagne?
1. [10000-15000[ 2. [15000-20000[
3. [20000-25000] 4. Plus de 25000
17. Connaissez-vous dans le secteur un atelier de
confection de grillage de clôture ou de réparation de
matériel agricole?
1. Oui 2. Non
18. Comment avez-vous appris l'existence d'un tel atelier
?
1. Bouche à oreille
2. Campagne d'information
3. Autre (précisez)
19. Y avez-vous déjà effectué une
visite?
1. Oui 2. Non
20. Quelles étaient les raisons de votre
visite?
1. Réparation 2. Courtoisie 3. Autre
21. Que pensez-vous de la présence d'un tel
atelier dans le secteur ?
Annexe n° 3
Guide d'entretien avec le fournisseur
d'équipement
Rubriques
|
Prix
|
Usages
|
Durée de vie probable
|
Unité de production de grillage
|
|
|
|
Tables
|
|
|
|
Appareil de tressage
|
|
|
|
Matériel de soudure
|
|
|
|
Moteur diesel
|
|
|
|
Meule électrique
|
|
|
|
Perceuse électrique
|
|
|
|
Enclume + Etau
|
|
|
|
formation
|
|
|
|
Rendement dans la confection du grillage
Entretien des équipements
Annexe n° 4
Résultats de l'enquête par
questionnaire : tris à plat
2. Quelle est votre tranche d'âge?
3. Catégorie socio professionnelle
4. Dans quels domaines d'activité exercez-vous ?
5. Quelle est la taille moyenne de votre périmètre
d'exploitation arboricole?
6. De quels équipements agricoles dans la liste ci-dessous
disposez-vous ?
7. Où les avez-vous acquis ?
8. Quels sont dans la liste les équipements dont vous avez
besoin?
9. Quand comptez-vous acquérir le grillage?
10. Quand comptez-vous acquérir les houssines?
11. Quand comptez-vous acquérir les semoirs?
12. Quand comptez-vous acquérir la charrette?
13. Avez-vous déjà eu à faire réparer
du matériel agricole ?
14. Quelle était la nature des réparations ?
15. Où êtes-vous allé faire réparer
votre matériel ?
16. Avez-vous une idée de la somme que vous engagez en
général dans les réparations pour une campagne?
17. Connaissez-vous dans le secteur un atelier de confection de
grillage de clôture ou de réparation de matériel
agricole?
18. Comment avez-vous appris l'existence d'un tel atelier ?
19. Y avez-vous déjà effectué une visite?
20. Quelles étaient les raisons de votre visite?
21. Que pensez-vous de la présence d'un tel atelier dans
le secteur ?
|