DEDICACE
Gloire et honneur soit rendu à Jéhovah Dieu le
suprême de l'univers et le maître de temps, celui qui m'a
donné la force et le courage d'arriver au stade que je suis aujourd'hui,
encore grand merci ;
A mon père Kianga Mbelo et à ma mère
Mayenga Malosa qui tous deux ont contribués à ma formation et
m'ont donné d'excellent conseil qui est fait de moi ce que je suis
aujourd'hui ;
A tous ceux qui ont contribués de près ou de
loin à mes études.
AVANT PROPOS
Après des longues journées de dur labeur et au
terme du premier cycle d'étude à l'institut supérieur de
commerce, il est de coutume que chaque étudiant élabore un
travail qui sanctionne la fin de son cycle.
A un enfant, les parents attendent qu'il fasse ses premiers
pas. Pour ce, ce travail est un premier tentatif d'accession à l'univers
de noblesse qui est la recherche. Etant un être humain sujet à
beaucoup de manquement, les erreurs peuvent être détectées
ici et là, nous serons excusés autant que sont
tolérés les faux pas d'un gosse.
Ce travail que nous avons l'insigne honneur de vous
présentez est le fruit non seulement de la sueur de notre front, mais
aussi de la collaboration sincère de la participation incessante de
certaines personnes passées sous silences. Ces actes
digérés d'éloges seraient de la pure ingratitude de notre
part, c'est pourquoi, cette page leur est réservée car nous
reconnaissons leur apport a été d'une nécessité
considérable.
C'est pour moi personnellement le plaisir de pouvoir
m'acquitter de cette dette morale, celle de remercier tous le corps professoral
qui ont contribué avec un grand dévouement à notre
formation intellectuelle. Je tiens à remercier le professeur ordinaire
Mvibudulu qui a accepté de diriger ce travail malgré ses lourdes
responsabilités, à monsieur Patrick Mpiana qui a codirigé
ce travail, à frère JL Kanyama, Fwamba Bertho, Henry Lossombo,
Hélène Kolokota, à mes oncles Romains et Monganga,
à Bourro et Sodio mes encadreurs, à mes frères et soeurs
Guez, Dano, Levi's, Esther, Rebecca, Nathan, Juvanie, Respect (Dodo) et Aaron,
à mes amis Glodie, Serge, Dodo, Platini, Fiston Kanynda, JF Balanda,
Omba et Shako, Franchard, à mes camarades Japonais Pekepeke, Herve
Dikonda, Héritier, Ruth Tshima, mon aîné Paul et sa femme
Nana et à l'inoubliable Huguette Osamalo (H.M) ainsi qu'à tous
mes amis et connaissances que j'ai peut être oublier.
Milord Mbelo Yuka Berlin (MMYB)
INTRODUCTION
0.1. Problématique
Le développement de l'entreprise moderne est fonction
d'une bonne gestion qui de prime à bord pose problème relatif
à une adéquation entre les ressources financières et les
moyens économiques. L'accès aux services financiers et le
développement de la micro entreprise sont l'un des grands piliers du
développement durable (au côté de la démocratie, de
l'éducation et des infrastructures).
La micro finance en est à une phase critique de son
développement. Elle a fait les preuves à travers
différentes approches, de sa capacité à fournir des
services financiers pour des populations exclues des systèmes bancaire
classiques.
Tout au long de notre travail, notre préoccupation sera
centrée sur l'impact de FINCA dans le développement des petits
commerces congolais et si les capitaux mis à la disposition des mamans
et hommes commerçant (e)s ont évolués de leurs
investigations.
Voilà pourquoi notre étude sera centrée
sur les principales questions à savoir :
· Comment à évoluer les capitaux mis
à la disposition des mamans et hommes commerçant (e) s pour le
développement des petits commerces ?
· Est-ce que les capitaux obtenus aux sources de
financement sont-ils convenable- ment employés ?
· Quel est l'impact de FINCA dans le développement
des petits commerces congolais ?
Avec ces trois questions que nous allons tenter de
répondre tout au long de notre travail.
0.2. Hypothèse du travail
L'institution de micro finance FINCA a apporté un
impact positif pour le dévelop- pement des petits commerces Kinois et
il y a eu une amélioration totale.
0.3. Choix et intérêt du sujet
Nous sommes motivés de choisir ce sujet pour les
raisons suivantes :
· D'expérimenter nos connaissances
théoriques acquises tout au long de notre formation à l'institut
supérieur des commerces ;
· De connaître et maîtriser le monde des
micro crédits en tant que financier ;
· De montrer au lecteur qui s'intéresse à
notre l'impact de FINCA dans le développement des petits commerces
Kinois.
Le développement du petit commerce va engendrer le
développement du pays en général en encourageant des
initiatives privées.
0.4. Délimitation spatio-temporelle
Ce travail est délimité dans le temps et dans
l'espace. Dans le temps, nous avons jugé bon de faire une étude
empirique allant de 2006 à 2007 l'année encours. Dans l'espace,
nous avons choisi trois marchés dans la ville province de Kinshasa qui
est financé par FINCA.
0.5. Canevas du travail
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail est
subdivisé en trois chapitres qui chacune d'elle explique le bien fonder
de la micro finance.
· Chapitre 1. Concept de base
· Chapitre 2. Les micro finances en Afrique
· Chapitre 3. L'analyse de l'impact de FINCA dans les
petits commerces kinois
CHAPITRE I : CONCEPT DE BASE
1.1. Le Micro crédit
1.1.1. Notion
L'activité de micro crédit consiste
généralement en l'attribution de prêts de faible montant
à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux
prêts bancaires classiques. Le micro crédit permet à des
femmes et des hommes démunis de démarrer une activité
génératrice de revenus : une micro entreprise. Le prêt
est ensuite remboursé grâce aux revenus de cette entreprise. Il se
développe surtout dans les pays en développement, où il
permet de concrétiser des micros projet favorisant ainsi
l'activité et la création de richesse mais se pratique aussi bien
dans les pays développés ou en transition.
Le micro crédit s'inscrit dans une sphère plus
complète qui comprend d'autres outils financiers tels que
l'épargne, la micro assurance et d'autres produits qui forment la micro
confiance. On entend par micro finance l'offre de services financiers
(crédit, épargne, assurances, etc.) aux populations pauvres,
exclues du système financier. Sans revenus et sans
propriété, ces populations ne sont pas en mesure d'offrir des
garanties bancaires, et sont donc en général "oubliées"
des institutions financières et des banques. La micro finance se
développe depuis près de trente ans, à l'initiative
d'organisation non gouvernementales (ONG). On compte aujourd'hui comme
principaux acteurs du secteur :
· Les institutions de micro finance (IMF) : elles
sont les plus souvent l'initiative de communautés locales et sont
créées avec le soutien d'agences de coopérations
internationales et d'ONG internationales. Aux Etats-Unis, des réseaux
comme ACCION, OPPORTUNITY international ou FINCA ont participé à
la création des ces IMF, avec des financements venant de la
coopération internationale. On estime en 2004 le nombre de clients de
ces institutions de micro finance à plus de 80 millions de personnes (le
besoin étant estimé à 500 millions de personnes).
· Les banques publiques et les banques de
développement nationales : de plus en plus impliquées dans
ce secteur, les institutions publiques nationales jouent souvent le rôle
de "financier" des institutions de micro finance. Au Mali, une institution
comme la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA) finance
près de 80% des IMF.
· Les banques commerciales : elles aussi de plus en
plus présentes dans ce secteur, les banques commerciales ont un
rôle à jouer à plusieurs niveaux. Elles peuvent appuyer les
IMF, soit en les refinancants soit en leur apportant un appui technique. C'est
le cas par exemple en Inde de la seconde banque commerciale du pays :
ICICI.
· Les bailleurs de fonds : coopération
bilatérale (USAID, AFD, KFW, DFID) coopération
multilatérales (commission européenne, Nations unies, banque
mondiale, banques régionales de développement) l'ensemble des
bailleurs de fonds est actif dans le développement du secteur et apporte
son soutien au développement du secteur.
1. Origine
On peut trouver des origines anciennes dans les mutuelles de
crédit agricole créées en Europe à la fin du
19ème siècle. Le système a été
repris, adapté puis développé par le professeur
d'économie Muhammad Yunus au cours des 30 dernières
années.
Originaire de Bangladesh, dans la ville de Chittagong,
là où il donne des cours d'économie après ses
études aux Etats- unis (Université Vanderbitt). Lors d'une
séance des travaux pratiques d'un cours d'investissement, il propose
à ses étudiants d'interroger les fabricants de tabourets en
bambou de plus proches villages. Les 42 femmes artisans ont besoin de 27
dollars au total pour développer leur activité. Or toutes les
banques refusent de financer ce trop faible montant à des clients a
priori insolvables. Yunus déclare avoir eu honte de cette situation et
prête la somme de sa propre poche.
Depuis 1999, la méthodologie de crédit
adoptée par les institutions de micro finance prend de manière
croissante la forme d'un produit individuel flexible, ressemblant plus aux
produits bancaires classiques. La forme choisie à l'épargne
locale et de caution solidaire et la supervision des pairs pour couvrir le
risque de crédit. Ce sont rapidement ajoutés des financements
extérieurs reposant sur un système de titrisation des
portefeuilles de crédits.
2. Les institutions
La banque mondiale a recensé 7000 institutions de micro
finance, au service de 16 millions de pauvres. En novembre 2002, a eu lieu un
sommet (genre en haut) à New York sur ce sujet qui a rassemblé
2000 délégués de plus de 100 pays.
En 1976, le professeur Muhammad Yunus crée la "la
Grameen Bank", organisme qui propose des prêts aux plus pauvres de
Bangladesh. La Grameen Bank a accordé environ 3 milliards d'euros de
crédits à plus de 2,4 millions d'emprunteurs. Le 13 octobre 2006,
le Bangladeshi Muhammad Yunus et la banque qu'il a créée, la
Grameen Bank, ont reçu le prix Nobel de la paix 2006.
3. Caractéristiques du micro crédit
3.1. Un système reconnu à l'échelon
mondial
L'organisation des Nations Unies considère le micro
crédit comme un outil majeur du développement. C'est pourquoi,
l'organisation a déclaré en 2005 "Année internationale du
micro crédit", dans le cadre des objectifs du millénaire pour le
développement.
Le 24 janvier 2005, un rapport positif de la banque mondiale a
dressé un bilan positif. Le nombre de bénéficiaires y est
estimé à 500 millions (sur les 3 milliards de personnes pauvres).
L'Asie et le Pacifique totalisent 83% des comptes ouverts dans le pays en
développement, ce qui représentent 17 comptes pour 100 habitants.
Au Cambodge, cela concerne 400 000 personnes, et 18000 nouveaux comptes sont
ouverts chaque année au Kenya. Toutefois c'est en Amérique Latine
et en particulier en Bolivie que le système connaît un essor
formidable, ce pays apparaît comme un des pays le plus avancés et
les plus compétitifs de la micro finance.
"Une paix durable ne peut pas être obtenue sans qu'une
partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la
pauvreté", a déclaré OLE Danbolt Mjoes, le
président du comité Nobel. France : Maria Nowak,
présidente de l'Adie et du Réseau Européen de micro
finance salue l'attribution du prix Nobel de la paix à Muhammad Yunus et
se réjouit ainsi de la reconnaissance portée au micro
crédit.
3.2. Une finalité orientée vers le
développement local
L'activité de micro crédit encourage les
« micro projets » au niveau local. Cela permet d'induire
des mutations « à la base ». Celles-ci sont souvent
plus efficaces et ont un plus grand effet d'entraînement en créant
un maillage économique dans le pays que certaines infrastructures ou
certains gros projets industriels qui bénéficient rarement au
plus pauvres. Cet effet de levier permet d'agir efficacement auprès de
ceux qui prennent des initiatives en s'engageant personnellement,
c'est-à-dire les entrepreneurs ou les artisans.
Mais au-delà du simple aspect financier, les programmes
de micro crédit ont aussi un impact sur le développement local.
En effet, ils touchent des secteurs aussi divers que l'agriculture (groupements
villageois, coopératives paysannes, organisations professionnelles
agricoles), l'artisanat (groupement d'artisans, associations artisanales
féminines), les financements de l'économie sociale (mutuelles
d'épargne et de crédit, banques villageoises), la protection
sociale (mutuelles de santé, caisse de santé primaire). Ainsi,
ils contribuent à l'amélioration de l'accès aux services
sociaux de base, aux soins de santé, aux services de planifications
familiale et à l'eau potable.
3.3. Des bénéficiaires souvent
féminins
Les femmes représentent la moitié de la
population mondiale, et effectuent les deux tiers du temps de travail. Leur
rôle est essentiel, notamment en matière de nutrition et de
sécurité alimentaire. Souvent aliénées au sein de
leur foyer, les femmes sont, dans la plupart des pays en développement,
exclues du pouvoir politique, économique et social, et n'ont que
rarement accès à la connaissance. Mais lorsqu'elles ont une
activité économique rentable, c'est leur famille entière
qui mange mieux, vit mieux, a accès à l'éducation etc.
C'est pourquoi il est impératif de les aider dans leur lutte contre la
pauvreté.
De nombreux programmes de micro finances ont pour
destinataires des femmes. L'exemple de la Grameen Bank, notamment, a mis en
évidence le fait que les femmes remboursent mieux les prêts qui
leur sont accordés (dans près 98% des cas), et que l'impact de
cette augmentation de ressources était plus important si le chef de
famille est une femme.
1.1.2. Le crédit
Le mot « crédit » a la même
étymologie que le mot « croire » (en latin,
"credo"=je crois, j'ai confiance), c'est donc une activité qui repose
sur la confiance, celle que le prêteur accorde à l'emprunteur de
qui il attend le remboursement du prêt. De manière
générale, plus le prêteur aura confiance dans l'emprunteur,
plus il lui prêtera une somme importante avec un faible taux
d'intérêt. Inversement, moins l'emprunteur aura de crédit
aux yeux du prêteur, plus celui-ci sera frileux, exigera des garanties
importantes et prêtera l'argent à un taux d'intérêt
élevé.
En comptabilité
générale
Le mot crédit est un terme technique qui désigne
une des deux colonnes de la comptabilité en partie double : cette
colonne sert à enregistrer l'origine de fonds mis à disposition
de l'entreprise soit en provenance de l'extérieur (exemple : apport
en capital, emprunts, crédits fournisseurs, ...) soit correspondant
à une utilisation de richesses existantes dans l'entreprise
(règlements faits par les clients, utilisation d'avoirs en banque ou en
caisse, les ventes réalisées, ...). Par convention, la colonne
« crédit » est toujours celle de droite.
En comptabilité
bancaire
L'extrait de compte fourni par le banquier fonctionne
«à l'envers ». Pour la banque, le déposant (nous)
est un fournisseur d'argent. Chaque fois que le banquier reçoit notre
argent, il le note à la fois au crédit du compte qu'il tient
à notre nom et au débit du compte client qu'il tient dans sa
propre comptabilité. Nous devenons créanciers de la banque,
laquelle est débitrice envers nous.
En finance
Le crédit englobe les diverses activités de
prêt d'argent, que ce soit sous la forme de contrats de prêts
bancaires ou de délais de paiement d'un fournisseur à un
client.
Le crédit est généralement porteur d'un
intérêt que doit payer le débiteur
(bénéficiaire du crédit, appelé aussi emprunteur)
au créancier (celui qui accorde le crédit, appelé aussi
prêteur).1(*)
1.1.3. La tontine
La tontine est une association de personnes qui, unies par des
liens familiaux, d'amitiés, de profession, de clan ou de région,
se retrouvent à des périodes d'intervalles plus ou moins
variables afin de mettre en commun leur épargne en vue de la solution
des problèmes particuliers ou collectifs.
Cette définition est proche de celle donnée par
Bouman (1977) qui explique que « les tontines sont des associations
regroupant des membres d'un clan, d'une famille, des voisins ou des
particuliers, qui décident de mettre en commun des biens ou des services
au bénéfice de tout un chacun, et cela à tour de
rôle ».
1. Origine de la tontine
Les tontines existaient bien avant l'introduction de la
monnaie dans l'économie. Elles plongent leurs racines dans l'histoire
lointaine des peuples concernés.
Il n'y a que peu de temps des écrits mentionnant
l'existence de tontines en Afrique sont apparus. En 1952, W.R. Bascom parle de
l'Esusu au Nigeria et dans les pays voisins où il est pratiqué
couramment par les musulmans Yorubas. Selon Ardener, l'Esusu serait apparu en
réalité vers le milieu de 19ème
siècle.
Contrairement à l'Afrique, les choses sont nettement
plus anciennes en Asie. Au Japon, par exemple, l'apparition des
premières tontines avec argent daterait de 1275, et en Corée, le
« Kye » serait peut être apparu dès le
9ème siècle.
Cette appellation de tontine est apparue assez vite dans
l'ensemble de ces pays (Japon : « Kou » ;
« Kye » en Corée ;
« Arisan » en Indonésie ;
« Poluwagan » aux Philippines ; « Pia
huey » en Thaïlande ; « Kutu » en
Malaisie, « Hui » au Vietnam ;
« Dhikuti » au Népal ;
« Sandes » en Papouasie de Nouvelle Guinée ;
« Chitt » aux Indes ; et
« Cheetu » au Sri Lanka.) Ce sont les mêmes formules
de base... Il s'agit de tontines. Le mot vient d'un financier Italien
prénommé Tonti qui avait convaincu Mazarin, vers 1650, d'utiliser
une nouvelle formule d'emprunt pour renflouer les caisses de l'Etat.
2. Les tontines africaines
2.1. Généralités
Les tontines africaines sont sans doute celles qui ont
été le plus étudiées. Elles sont, comme nous le
verrons dans la section suivante, présentés dans la majeure
partie des pays africains. Avant de décrire quelles sont les
finalités des tontines africaines, les acteurs qui en font partie et les
différentes formes existantes, nous allons voir quelques règles
de base qui permettent le bon fonctionnement de ces tontines :
· constitution : en règles
générale, la population qui adhère aux tontines est
souvent d'origine rurale. Les membres qui se regroupent se connaissent toujours
à l'avance, et donc, bien que l'adhésion soit libre, elle est le
plus souvent sélective.
· Durée : celui-ci est
très variable. La tontine est constituée pour un cycle,
renouvelable par tacite reconduction. Donc, une tontine peut être
imitée si les membres les décident, ou elle peut s'arrêter
après un tour complet pour telle ou telle raison.
· Réunion : Les
réunions ont lieu à chaque jour. Elles peuvent se faire chez le
président, mais s'effectuent le plus souvent chez l'un ou chez l'autre
des membres à tour de rôle. C'est au cours de ces réunions
que sont prises les décisions, le plus souvent sous forme de
consensus.
· Financement : Seuls les apports
des membres de la tontine permet de financer celle-ci. La tontine n'est pas
bonifiée ou enrichie par des apports extérieurs aux membres.
· Fin de la tontine : Pour marquer
la fin de la tontine, une grande fête est généralement
organisée. La fin de la tontine est en même temps le début
de la suivante, et les participants profitent de cette occasion pour mettre au
point les conditions dans lesquelles ils vont maintenir en vie de
l'association.2(*)
1.1.4. L'épargne
L'épargne est la part du revenu après la
consommation et c'est la partie qui ne se détruit pas
immédiatement et il peut être un placement dans une banque, une
thésaurisation ou un investissement.3(*)
Elle aussi la part du revenu restant disponible après
déduction faite des dépenses de consommation courante
(nourriture, habitation, transport, impôts,...).4(*)
L'épargne peut prendre deux formes :
- Epargne liquide : somme d'argent qui reste disponible
à tout moment (espèces, compte courant, compte
rémunéré).
- Epargne investie : affectée à des
placements sur une durée de placement déterminée (plans
d'épargne, contrats d'assurance, comptes, titres) voir livret
d'épargne, compte d'épargne, valeur mobilière. Et à
des investissements (dans des moyens de production, l'immobilier, etc.)
L'épargne investie sur des supports à risque de
perte de capital est généralement assimilée à de
l'investissement.5(*)
Taux d'épargne
Le taux d'épargne est le rapport entre l'épargne
et le revenu disponible brut.6(*)
Montant
d'épargne
Taux d'épargne=? --------------------------------? x 100
Montant du revenu brut disponible
1.1.5. Le taux
d'intérêt
En micro finance, prêter à une personne en
difficulté la petite somme nécessaire pour l'achat d'un filet de
pêche plutôt que de lui donner le poisson est le premier principe
de micro crédit. Le second principe est la couverture des coûts
afin de rendre durable l'institution pour qu'elle puisse continuer à
offrir de façon pérenne les services financiers aux plus
démunis (Nowak 2004).7(*)
Cette logique financière adoptée par les
institutions de micro finance a été mondialement reconnue
à travers le partage de l'expérience du docteur Muhammad Yunus au
Bangladesh.
Il y a globalement trois écoles qui s'accordent
difficilement sur le niveau de taux d'intérêt applicable en micro
finance. La première constitue en particulier des organisations non
gouvernementales chrétiennes du Nord et leurs partenaires du Sud,
défend le principe que les pauvres ne peuvent payer des
intérêts au prix du marché et qu'en conséquence, il
faut prêter sans intérêt ou à des taux
d'intérêt très bas (1 à 3%, quelle que soit
l'inflation). Un tel modèle ne peut fonctionner qu'avec l'aide
extérieure. La deuxième option qui est celle des caisses
d'épargne et de crédit et les mutuelles, leur
fédération et unions type Raiffeisen, adoptent des taux
d'intérêt en dessous de ceux du marché quand les Etats dans
lesquels ils fonctionnent les y autorisent. Enfin la troisième
école est celle des organisations qui veulent gérer le micro
crédit et couvrir les coûts effectifs pour pérenniser leurs
actions. Cette école opte pour la professionnalisation du secteur. Mais
une telle option justifie-t-elle des taux d'intérêts
élevés ?
Comme le démontre le premier paragraphe, de plus en
plus, des voix s'élèvent contre les taux d'intérêt
pratiqué par les institutions de micro finance (IMF). Les raisons sont
les suivantes :
· La première, d'ordre sémantique attache
à l'usure, une image d'oppression et de violence du
19ème siècle. Dès lors se pose la question de
savoir à partir de quel taux peut-on raisonnablement parler
d'usure ?
· La deuxième, d'ordre moral renvoie à
l'idée d'inadmissible que les pauvres et personnes démunies
paient plus cher que les autres c'est-à-dire ceux qui ont accès
au financement bancaire où le taux légal d'usure est fixé
à 18%. Les contre arguments sont doubles : d'une parts que la marge
sur les petits prêts est trop faible pour couvrir les coûts ;
d'autre part, les activités en question ont des cycles très
courts et de taux de rentabilité souvent élevés permettant
de couvrir les charges d'intérêt. Ne vaut-il pas mieux payer
quelques centaines de francs de plus par mois pour continuer à
accéder au crédit et à prospérer que de manquer de
financement et revenir un chômeur ?
· La troisième raison, enfin, est d'ordre
économique et financière : on oublie simplement que l'offre
et la demande s'ajustent par le prix. Si le prix est bloqué à un
niveau trop bas, l'offre tarit ou elle trouve des voies pour contourner le
blocage, augmentant ainsi les coûts de transaction. Lorsqu'il est
possible de contourner la réglementation à travers
l'accroissement d'autres éléments de coût, on observera un
écart important entre taux d'intérêt nominal et taux
d'intérêt effectif global. Ce taux mesure l'ensemble des
coûts lié au crédit.8(*)
1.2. Historique et développement de micro
crédit dans le monde
1.2.1. Historique de micro
crédit
Appelée familièrement la « banque des
pauvres », la Grameen Bank, premier organisme au monde de micro
crédit, a été créée en 1983, au Bangladesh,
par un économiste : Muhammad Yunus.
En 1974, alors qu'il était encore professeur
d'économie à l'université de Chittagong, au Bangladesh,
Muhammad Yunus choisit de sortir du milieu universitaire
privilégié où il évolue pour aller dans les
campagnes, au contact de la population rurale. La terrible famine qui ravage
alors le pays cette année-là lui renvoie au visage
l'extrême vanité des théories économiques qu'il
enseigne. Cette visite sur terrain lui donne alors l'idée de mettre en
place un système de crédit totalement nouveau, car non usurier,
auprès des paysans pauvres : le crédit solidaire.
Désireux de convaincre les banques traditionnelles, il
se porte lui-même garant pour les emprunteurs : des prêts de
50$ USD sont attribués à des individus appartenant à des
groupes de cinq personnes qui doivent être solidaires des remboursements
de chacun. Les échéances sont payées chaque semaine et le
taux d'intérêts similaires à ceux des banques
traditionnelles. Pour la première fois, les pauvres accèdent
à un crédit qui n'est pas celui d'un usurier sans apporter de
garantie matérielle : une révolution ! Le succès
est immédiat, avec des taux de remboursement de l'ordre de 100%.
Malgré ses réussites, Muhammad Yunus ne
parvient pas à convaincre les banques traditionnelles de le suivre et
d'investir dans le micro crédit. C'est ainsi qu'il lance, en 1983, sa
propre banque : la Grameen Bank ("Grameen"signifie
"rural" en Bengali). Le gouvernement Bengali y contrôle 10% du capital,
le reste appartenant aux emprunteurs. Il y a 58 000 clients dès la
première année, 600 000 en 1989 et 2 millions en 1996.
Au début, la Grameen prêtait aussi bien aux
hommes qu'aux femmes, mais les femmes étaient minoritaires en raison de
la peur d'emprunteur. En six ans, les gestionnaires arrivèrent à
équilibrer le nombre de clients et de clientes. Avec
l'expérience, ils trouvèrent même plus intéressant
de prêter aux femmes qu'aux hommes car celles-ci avaient une vue à
long terme d'une bonne gestion des ressources mais également parce que,
quand leurs revenus augmentaient, c'étaient les enfants qui en
étaient les principaux bénéficiaires. C'est ainsi que la
priorité fût donnée aux femmes : en 1996, 94% des
clients de la Grameen Bank étaient des femmes.
Aujourd'hui, la « banque des pauvres »
est présente dans un village Bengali sur deux et a déjà
distribué près de 6 milliards de dollars de prêts. Le 13
octobre 2006, consécration suprême, Muhammad Yunus reçoit
le prix Nobel de la paix des mains du comité Suédois qui justifie
ainsi son choix : "Une paix durable ne pouvait être obtenu
sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de
la pauvreté. M. Yunus et la Grameen Bank (6 millions de clients, dont
une majorité de femmes, pour 1861 agences, 17 400 employés
et 5,7 milliards de dollars de prêts distribués, soit 1% du PIB du
pays) ont démontré que même les plus démunis
pouvaient oeuvrer en faveur de leur propre développement." Son
modèle, efficace et rentable, a été copié dans le
monde, jusque dans le pays développés où les banques
commerciales classiques rechignent encore à servir les plus
démunis, malgré les pressions des pouvoirs publics et de
l'opinion.9(*)
1.2.2. Développement de micro crédit
dans le monde
Des milliers de structures, au Sud comme au Nord, mettent
aujourd'hui en place des activités de micro crédit, en voici
quelques-uns, parmi les plus importantes, aux modalités d'actions
diverses :
· Grameen Bank
Première banque privée au monde à servir
les populations rurales les plus pauvres, la Grameen Bank a été
fondée en 1983 par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus. C'est la
banque pionnière en matière de finance à la destination
des plus démunis, à l'origine du concept de crédit
solidaire. A ce jour, elle a prêté à plus de 2 millions de
paysans sans terre, en majorité des femmes.
La Grameen Bank accorde des prêts à des groupes
solidaires de cinq personnes, qui se portent mutuellement caution, et a mis en
place un système d'épargne obligatoire. Elle propose aussi des
crédits à plus long terme pour l'habitat, l'amélioration
des technologies ainsi que des prêts adaptés en cas de sinistre.
En parallèle de ces activités, la Grameen Bank met en place
divers programmes de développement auprès des populations rurales
dans les domaines de la scolarisation des enfants, la production
maraîchère ou encore la santé.
Montant des micro crédits : jusqu'à 250$
Zone d'intervention : Bangladesh
· Banco Solidaridad (Banco
Sol)
La Banco Solidaridad (Banco Sol) Bolivienne propose du
crédit et des produits d'épargne à des micro entrepreneurs
engagés dans des activités de services et de petits commerces en
zone urbaine. C'est l'une des banques les plus importantes en Bolivie avec
près de 90 000 clients, soit 40% des emprunteurs du pays. 70% des
clients de Banco Sol sont des femmes ; comme la Grameen Bank, la Banco Sol
base sa méthode sur des groupes de cautions solidaires.
Montant des micro crédits : 250 à 500$
Zone d'intervention : Bolivie
· Bank Rakyat of Indonesia
(BRI)
La BRI est la banque la plus importante du secteur de la micro
finance Indonésien. Elle dessert majoritairement le monde rural
grâce à son réseau de 3600 unités villageoises. La
BRI offre des services de prêts mais aussi d'épargne. Les
prêts sont accordés contre la fourniture de garanties physiques
(certificat de propriété de terres, maison, véhicule,
bulletin de salaire, ...) et sont ouverts à l'ensemble des
activités rurales. Au-delà des services financiers, la BRI
propose également un programme de formation destiné aux
autorités gouvernementales, bailleurs de fonds, chercheurs et experts du
micro financement...
Montant des micro crédits : de 12 à 500$
Zone d'intervention : Indonésie
· Planet Finance
Planet Finance n'est pas, à proprement parler, une
banque mais plutôt un organisme de soutien d'institutions (ONG,
coopératives, institut des micro finance, banques privées ...)
qui oeuvrent en faveur du micro crédit. Elle accélère leur
croissance en le fédérant et en leur donnant les moyens de
renforcer leurs capacités techniques et leurs ressources
financières. Son objectif est d'assurer la pérennité du
secteur de la micro finance.
Zone d'intervention : plus de 60 pays avec un
réseau international d'organisation affiliées en Europe
(Angleterre, Italie, Espagne, Belgique, Portugal), aux Etats-Unis, aux Emirats
Arabes Unis (Dubaï), en Amérique Latine (Mexique et Brésil),
en Asie (Inde, Chine et Japon) et en Afrique (Maroc, Sénégal et
Bénin).
· ADIE
L'ADIE est une association Française loi 1901
créée en 1989. Son objectif est de permettre à des
personnes en situation d'extrême précarité
économique (Rmiste, chômeur de longue durée) de se
réinsérer par la création d'entreprise.
L'ADIE offre aux jeunes entrepreneurs un accès au
crédit ainsi qu'un accompagnement individualisé avant et
après le démarrage de leur activité.
L'ADIE accorde des prêts individuels, aux remboursements
mensuels, adaptés aux possibilités de l'emprunteur. Le suivi et
l'accompagnement technique sont confiés à des partenaires sociaux
locaux. Elle organise aussi des activités de sensibilisation et
d'information auprès des tous les acteurs socio-économiques du
crédit solidaire.
Montant des micro crédits : 5000$ au maximum
Zone d'intervention : France.
· Oiko crédit
Oiko crédit est une société
coopérative qui oeuvre, mondialement, pour la promotion d'une justice
globale en encourageant les particuliers, les églises et d'autres
institutions à partager leurs ressources via des investissements
socialement responsables ainsi qu'en donnant, par le micro crédit, un
pouvoir d'action et d'entreprenariat aux plus démunis. Les prêts
d'Oiko crédit sont destinés à des groupes
(coopératives ou entreprises) de personnes ne disposant pas de moyens
financiers dans les pays en développement et qui présentent des
projets doté d'une réelle possibilité d'impact social.
Oiko crédit favorise tout spécialement les projets impliquant les
femmes dans leur gestion ou leur mise en oeuvre.
Montant des micro crédits : 50 000 à 2
millions d'euros
Zone (s) d'interventions : 12 bureaux régionaux et
16 bureaux nationaux en Afrique, Asie, Amérique Latine, Europe.
Actuellement 37 associations de soutien à Oiko crédit existent
dans le monde, elles fonctionnent comme intermédiaires pour les
investissements et sont chargées de la récolte de fonds.
· Epargne sans
frontières
Créée en 1985, Epargne sans frontières
est une association qui centre son activité sur les problèmes de
financement du développement. Convaincus que le développement
économique d'une région ne peut avoir lieu que par la
volonté des populations et que les moyens financiers de ce
développement doivent provenir prioritairement de leur épargne,
les promoteurs d'Epargne sans frontières (financiers, banquiers,
spécialistes du développements ou encore universitaires)
consacrent leurs compétences techniques à la réalisation
de cet objectif. Par le transfert de compétences et l'expertise, les
activités d'Epargne sans frontières s'articulent autour de trois
domaines d'interventions : l'organisation de forums, la
réalisation d'études et des services d'information et de
communication.
Zone d'intervention : monde.10(*)
CHAPITRE II : LES MICRO FINANCES EN AFRIQUE
Les succès des expériences de micro finance
conduites en Asie ont fait naître des espoirs pour le
développement économique et social du continent africain à
partir de ce type d'outil.
La micro finance est considérée comme un outil
très important de lutte contre l'exclusion des services bancaires, mais
aussi contre la pauvreté et les inégalités. L'année
2005 était sous l'égide des Nations Unies, l'année
internationale de la micro finance. Mais le sujet fait l'objet de controverses.
Celles-ci portent sur sa définition (ce qui explique que les
statistiques peuvent être très variables selon les sources et
selon la date d'apparition retenue), sur son véritable impact (certains
pensent que c'est quelque chose de relativement secondaire qui donne bonne
conscience et qui permet aux pauvres de survivre) et sur les principaux
défis actuels et à venir.
A. Essai de définition de la micro
finance
La micro finance est la mise en place d'une offre durable de
services financiers larges et pérennes (crédits, épargne,
gestion de transferts d'argent, assurance) aux populations qui n'ont pas
accès aux services financiers classiques ce qui représente 80
à 90% de la population. Elle s'est développée en
réaction aux échecs d'un certain nombre de banques de
développement dans leur offre de crédit à taux très
faible. Elle ne touche pas spécifiquement les pauvres. Le Goret a
travaillé avec une institution en Birmanie et a montré qu'il
n'était pas possible de cibler, dans un milieu rural, les plus pauvres
comme l'auraient souhaité les bailleurs de fonds.
Cette définition a un certain nombre d'implication sur
le fonctionnement de la micro finance aujourd'hui. Tout d'abord, la micro
finance recouvre des structures qui ont des formes juridiques et de gouvernance
extrêmement variées. Les services financiers offerts sont
très variés et les montants des crédits en
général faibles. Par exemple au Cambodge, une famille rurale a un
revenu moyen annuel de 200$ et le montant moyen des crédits servis qui
dessert 90 000 clients est de 30$.
- La micro finance ne doit pas être confondu avec les
systèmes endogènes mis en place par les populations (tontines,
caisses de solidarité multiples). Elle est complémentaire de ces
systèmes.
- La micro finance est un secteur intermédiaire entre
ce système endogène et le secteur bancaire classique, les
populations utilisant souvent les deux systèmes.
- Le principal critère : en général
des transactions aux montants sont très faibles (inférieures
à 1000$).
Deux exemples : Le Congo et le
Sénégal
Les opérations qui y sont conduites sont des
établissements financiers à part entière, autonomes,
reconnus juridiquement. On est donc en plein système où c'est le
client qui gère sa banque.
Au Congo (Brazzaville) la première caisse du
crédit mutuel a été créée en 1984. Ce pays
de 2,5 à 3 millions d'habitants compte aujourd'hui 34 caisses. Depuis
l'ouverture de la première caisse, le sociétariat a
évolué de 20 000 sociétaires après huit
années de fonctionnement à 184 000 actuellement. Ce
réseau draine 27 milliards CFA d'épargne populaire, le montant
des crédits s'élève à 7 milliards CFA, 92 000
dossiers de crédits ont été déposés. Au
total, le bilan 2004 est proche de 34 milliards CFA et génère 1
milliard de résultat net. Le réseau a surmonté les guerres
civiles. Le retour de la confiance permet la très forte progression des
encours d'épargne et la rentabilité du réseau est
assurée.
Le Sénégal a connu moins
d'évènement violent que le Congo. Dans ce pays d'environ 10
millions d'habitants le réseau créé en 1988 comprend 88
caisses et points de vente et 218 000 sociétaires actifs dont 25000
personnes morales regroupant 275 000 sociétaires. Au total
480 000 personnes qui sont touchées. Le réseau draine 25
milliards CFA d'épargne populaire, le montant des crédits
s'élève à 14 milliards CFA, 29 000 dossiers ont
été déposés. Au total, le bilan est proche de 35
milliards CFA et en 2004, un résultat net de 1 milliard est attendu. Ce
réseau est en très forte progression ; il est autonome
financièrement et présente une bonne rentabilité compte
tenu des efforts faits pour l'extension du réseau.
B. Impact de la micro finance
C'est un secteur qui a pris une vraie ampleur puisqu'il compte
54 millions de clients dans le monde, ce qui n'est pas si éloigné
de l'objectif fixé en 1997 au sommet mondial du micro crédit qui
était de 100 millions des pauvres touchés en 2005.
Malheureusement, l'Afrique qui ne représente que 10
à 13% du total est défavorisée. Mais de plus en plus, les
systèmes de micro finance sont près en charge par les politiques
nationales, en particulier dans plusieurs pays africains, ce qui montre qu'ils
ont un impact global.
L'impact social est plus difficile à mesurer faute
d'analyses socio anthropologiques suffisantes. Au Cambodge les trois-quarts
des clients sont très pauvres et les riches ne sont pas
intéressés par les montants très faibles des
crédits.
Enfin, la micro finance est un secteur qui globalement a un
impact sur la réflexion quant à l'efficacité de l'aide.
C'est un secteur qui a eu très tôt une volonté de
transparence et de mise en place de critères, d'indicateurs de
performance, de rentabilité, où la sanction est rapide ce qui
permet d'apprécier ce qui peut être fait ou non.
C. Les défis
Les moyens mis à disposition sont trop modestes au
regard des besoins colossaux qui existent. Le second défi est le
refinancement permettant le développement des réseaux et la mise
en oeuvres d'outils permettant une bonne gouvernance et la
pérennité laquelle n'est jamais définitivement acquise.
Enfin, pour demain, la concurrence avec les établissements commerciaux
risque de s'exacerber compte tenu du poids pris par les réseaux de la
micro finance, ce qui risque d'entraîner une dégradation des
relations entre les deux secteurs.
Il y a par ailleurs des besoins de refinancement pour des
institutions matures qui ne représentent que 1 à 2% des
institutions. Mais le besoin de subventions sur la durée est
indispensable aux premiers cycles de développements des institutions
afin qu'elles puissent répondre aux besoins d'innovation. Cependant, les
bailleurs de fonds sont de moins en moins prêt à intervenir sur la
durée. Il est important de faire ressortir l'impact pédagogique
de ces systèmes qui apprennent aux gens à devenir des citoyens et
des responsables. Peu de programmes sont capables d'arriver à ce
résultat.
2.1. Le micro crédit en
RDC
Un vaste projet est actuellement en phase de mise en place,
incluant un large volet micro crédit et aide la création
d'emploi, un volet de scolarisation des enfants ainsi qu'un volet de formation
informatique.
Sans être considérée comme une
panacée, la micro finance se présente, aujourd'hui, comme une
alternative sérieuse aux diverses politiques de développement
expérimentées jusqu'ici. L'objectif général de ce
travail est de faire un état de lieu de la situation micro finance en
RDC en appuyant l'analyse avec une étude de cas portant sur les
producteurs des légumes du site maraîcher de N'djili/ CECOMAF
à Kinshasa.
Il y a lieu de signaler de prime abord que l'un des
problèmes qui inhibent le développement du secteur micro
financier en RD Congo, est le manque des statistiques fiables (offres, besoins,
...), rendant ainsi difficile les recherches dans ce domaine. Cependant, avec
la croissance démographique que connaissent le pays, et les proportions
de plus en plus importantes des personnes vivant dans une pauvreté
absolue, l'augmentation de la demande en micro finance est évidente.
L'étude de cas menée sur les maraîchers
de N'djili/CECOMAF à Kinshasa révèle en effet que,
malgré la petitesse des crédits octroyés (en moyenne 100$
USD), 53% des maraîchers enquêtés déclarent ne pas
toujours respecter l'échéance de remboursement. En ce qui
concerne l'appréciation des bénéficiaires, il ressort
globalement une opinion négative, en effet, 87% d'entre eux ne sont pas
satisfaits de la manière dont le système de micro finance a
fonctionné jusqu'ici sur leur site maraîcher. Les deux raisons les
plus évoquées pour justifier leur position sont la petitesse du
montant octroyé et l'échéance de remboursement qui est
jugée trop courte.
Malgré ses difficultés actuelles, la micro
finance a un rôle important à jouer dans la lutte contre la
pauvreté en RDC. Le pays dispose beaucoup d'atouts (la dynamique locale,
la forte demande, ...) comme les a montré l'analyse du secteur de la
micro finance en RDC.
2.1.1. Cas de l'Est de la RDC
ACTED intervient en RDC depuis 2003 autour de la
réhabilitation des infrastructures (routes, eau, hygiène et
assainissement, habitat, dessertes agricoles et infrastructures
sociocommunautaires), de l'appui à la relance économique (secteur
agriculture, élevage et pêche, activités
génératrices de revenus, micro crédit, environnement,
paludisme) ainsi qu'au soutien à la communauté et à la
gouvernance locale. ACTED a démarré ses activités à
l'Est de la RDC avec un programme de nutrition dans la région de Kitutu
dans la province du Sud Kivu, particulièrement affectée par la
guerre civile. En 2003, un programme multisectoriel proposant des solutions
plus larges a été mis en place dans la région de Kama,
dans la province voisine du Maniema.
Par ailleurs, ACTED a mis en oeuvre un projet visant à
faciliter le retour des réfugiés congolais de Tanzanie dans les
territoires de Fizi et d'Uvira, à travers la réhabilitation des
axes routiers Uvira-Baraka-Fizi, Malinde-Kazimia-Lubondja.11(*)
SOS enfants s'engage aujourd'hui dans des opérations de
micro crédits afin de permettre à la population congolaise,
dévasté par la guerre civile, de prendre en main son propre
développement.
L'octroi de crédits rotatifs permet la mise en place
d'activités génératrices de revenus favorisant par la
suite l'autonomie des bénéficiaires. Une fois le prêt
remboursé, le cercle des bénéficiaires de
l'opération pourra s'élargir et une gamme variée
d'activitées en milieu rural se développera. Adhérant au
projet dans sa globalité, SOS enfants s'engage à soutenir quatre
activités en participants à leur lancement. Ce soutien va
permettre de venir en aide à environ 1000 personnes.
- L'activité « production de
savon » consiste à produire artisanalement le savon puis le
vendre en gros. Le groupement villageois bénéficiaire de cette
activité dispose de 12 mois pour rembourser son prêt.
- L'activité « production de pommes de
terre » répond à une demande croissante pour la
consommation. C'est pourquoi cette activité sera rapidement rentable.
Les bénéficiaires ont 24 mois pour rembourser leur prêt.
- L'activité « vente d'huile de
palme » s'adresse à un groupement de femmes. Un quart d'entre
elles sont analphabètes et suivent parallèlement des cours
d'alphabétisation. Cette activité est un moyen pour les femmes
d'accéder à l'autonomie. Par la vente de l'huile de palme au
marché central de la ville de Butembo, les vendeuses seront en mesure de
rembourser leur crédit au bout de 12 mois. 700 personnes sont
concernées par cette action et profiteront de retombées
économiques.
- L'activité « formation » est
à prendre en compte en tant qu'action indispensable pour la mise en
oeuvre et la bonne marche de l'ensemble des activités
génératrices de revenus.12(*)
L'octroi de micro crédits offre la possibilité
aux peuples en souffrance d'être acteur de leur propre
développement et d'accéder progressivement à l'autonomie.
Mais pour cela, les besoins financiers sont importants, et SOS enfants
recherche des partenaires intéressés par le crédit rotatif
susceptibles de prendre en charge la mise de fond pour de nouvelles
activités.
2.1.2. FINCA et les femmes
commerçantes
FINCA est une institution de micro finance qui a pour but en
RDC d'améliorer l'assiette financière des commerçants
congolais en particulier les femmes. Cette institution est soutenue par un
organisme américaine des nations unies dont son siège est
à l'ambassade des Etats-Unis. Il s'agit de l'USAID qui est son bailleur
de fond, et il est actif dans le développement du secteur et apporte son
soutien au développement du secteur. Le bailleur de fonds tire son
financement de la coopération internationale. Il a aussi un impact sur
le développement local. Ils touchent des secteurs aussi divers que
l'agriculture, l'artisanat, les financements de l'économie sociale, la
protection sociale, ils contribuent à l'amélioration de
l'accès aux services sociaux de base, aux soins de santé, aux
services de planifications familiale et à l'eau potable.
Les femmes ont le privilège d'être aidé
à l'octroi de crédit à l'institution de micro finance
FINCA. La raison est que ces dernières remboursent mieux les prêts
qui leur sont accordés, et l'impact de l'augmentation des ressources des
institutions financières était plus important si le chef de
famille est une femme. Elles représentent la moitié de la
population mondiale, et leur rôle est essentiel en matière de
nutrition et de sécurité alimentaire. L'exemple de la Grameen
Bank a mis en évidence le fait que les femmes remboursent mieux les
prêts (dans près de 98% de cas). Lorsqu'elles ont une
activité économique rentable, c'est leur famille entière
qui mange mieux, vit mieux, a accès à l'éducation... C'est
pourquoi beau nombre des institutions de micro finance ont jugé bon de
les aider dans la lutte contre la pauvreté.
CHAPITRE III : L'ANALYSE DE L'IMPACT DE FINCA
DANS LES PETITS COMMERCES KINOIS
Dans le cadre de ce chapitre, nous voulons
voir l'importance de la micro finance dans le petit commerce congolais et
kinois en particulier. C'est pourquoi, nous avons tablé nos
études sur trois (3) marchés kinois à savoir : le
marché de Gambela, le marché de Matete et le marché de
Lemba. De manière à dégager le dynamisme de chaque secteur
précité chose qui sera étudié dans notre
première partie, aussi à évaluer l'impact financier de
FINCA à terme de l'évolution du capital chose qui sera
étudié dans la seconde partie de ce chapitre.
3.1. L'apport de FINCA dans les trois
marchés kinois (Gambela, Matete, Lemba)
D'après l'étude faite dans quelque secteur de
commerce dans la ville de Kinshasa, nous avons pu constaté qu'il y a eu
augmentation de capital avec l'appui du secteur de la micro finance FINCA et il
y a eu un impact positif dans le développement de petit commerce kinois.
A Kinshasa, nous avons ciblé trois secteurs commerciaux entre autre le
marché de Gambela, de Matete et celui de Lemba, dans chacun de ce
dernier, nous avons interrogés vingt (20) personnes soit au total
soixante (60) personnes.
C'est ainsi que le calcul ci-dessous nous montrera de quelle
manière l'apport de la micro finance a été positif.
3.1.1. Parallélisme des trois secteurs
étudiés
A. Calcul du capital moyen avant et
après
Ce calcul se fait par la somme totale du capital moyen sur
l'effectif de chaque marché.
20 700
1. Gambela : - capital moyen avant
FINCA : -------- = 1035
20
29 330
- capital moyen avec FINCA :
-------- = 1466,5
20
24
000
2. Matete : - capital avant FINCA :
-------- = 1200
20
34 630
- capital avec FINCA : --------
= 1731,5
20
27 300
3. Lemba : - capital avant FINCA :
-------- = 1365
20
40 100
- capital avec FINCA : -------- = 2005
20
Conformément à ce calcul, nous allons arriver
à une autre étape qui consiste à voir comment est-ce que
le capital a évolué en terme de pourcentage.
Après notre investigation dans chacun de ses trois
secteurs, notre constat est le suivant :
· Pour le marché de Gambela, avec toutes les
données récoltées, nous avons constaté avant les
commerçants utilisent l'institution de micro finance FINCA, le capital
total était de 20 700$ USD et quelque mois après, avec
l'utilisation de la micro finance, le capital total est passé à
29 330$ USD soit une augmentation de 41,6% du capital.
· Pour le marché de Matete, le capital total
était de 24 000$ USD avant l'utilisation de la micro finance. Le
constat fait après l'utilisation de la micro finance, il y a eu une
augmentation de 44,2%. C'est-à-dire le capital est
passé de 24 000$ USD à 34 630$ USD.
· Enfin, le marché de Lemba avait comme capital
total la somme de 27 300$ USD avant l'IMF FINCA et avec la dite firme, le
capital total des commerçants a pu être augmenté de
46,8% soit le capital est passé de 27 300$ USD
à 40 100$ USD.
Les trois secteurs ont bien évolué avec l'appui
de secteur de la micro finance FINCA. Il y a eu une nette différence
entre les trois secteurs commerciaux. Le calcul suivant faira mention de la
différence qui existe entre les trois secteurs commerciaux en
matière de l'évolution du capital.
B. Evolution en pourcentage du
capital
Le calcul se fait sur base du capital total avec FINCA
soustrait par le somme total du capital avant FINCA et le tout multiplier par
100 et diviser par la somme total du capital avant FINCA.
(Capital avec FINCA- capital avant FINCA) x 100
Capital avant FINCA
Formule générale :
(29 330- 20700) x 100 863
000
1. Gambela : -------------------- = -------- = 41,6%
20 700
20 700
(34 630- 24 000) x 100
1 063 000
2. Matete : -------------------- = ---------- = 44,2%
24 000
24 000
(40 100- 27 300) x 100
1 280 000
3. Lemba : -------------------- = ---------- = 46,8%
27 300
27 300
Tableau N° 1. Tableau de la moyenne du capital
avant et avec FINCA
Marché
|
Effectifs
|
? capital avant FINCA
|
? capital avec FINCA
|
Moyenne avant FINCA
|
Moyenne avec FINCA
|
Gambela
Matete
Lemba
|
20
20
20
|
20 700
24 000
27 300
|
29 330
34 630
40 100
|
1035
1200
1365
|
1466,5
1731,5
2005
|
Source : Tableau élaboré par nous
même.
Tableau N° 2. Tableau de l'évolution en
pourcentage du capital
Marché
|
Evolution en pourcentage
|
Gambela
Matete
Lemba
|
41,6%
44,2%
46,8%
|
Source : Tableau élaboré
par nous même.
Sur base de calcul ci-haut, nous arriverons à calculer la
moyenne globale du capital avant et
après FINCA ainsi qu'à faire le test de
comparaison de deux moyennes.
Calcul de la moyenne globale
Avant
? Gambela + ?
Matete + ? Lemba
M.G = --------------------------------
60
72 000
= -------- = 1200
60
Après
104 060
= ---------- = 1734,33
60
3.2. L'analyse de la micro finance avant et
avec FINCA
Dans le cadre de cette seconde partie, nous allons
évaluer l'impact financier de FINCA à terme de l'évolution
du capital et voir s'il y a amélioration du capital financier des petits
commerçants congolais et kinois en particulier. Le calcul s'est fait sur
base de deux personnes dépendant. Ainsi dit, le calcul du test suivant
nous montrera la comparaison qui existe entre les deux moyennes
(avant et avec).
3.2.1. Test de comparaison de deux
moyennes
0. Introduction
Le test consiste à cette étape de notre analyse
à justifier ce que représente l'apport de FINCA dans
l'amélioration du capital financier des petits commerçants
congolais.
1. Hypothèse du
test
Ho = Uo - U1 = 0
Le capital moyen financier des petits commerçants ne
diffère pas avant et avec l'intervention de FINCA.
H1 = Uo - U1 ? 0
Le capital moyen financier des petits commerçant
diffère avant et avec l'intervention de FINCA.
2. Statistique du test
?d /n
Un test de student -> t= ------------ avec 8= 5% ddl=
59.
SCEd
--------
n (n-1)
Vu que le n > 30 le t de student tend vers une donc une loi
normale Z (0,1).
3. Zone d'acceptation au seuil de 5% avec un
ddl = 59. t= 1,96
Zone
d'acceptation de Ho
Zone de rejet de Ho
-t 8 0
1,96 t8
4. Calcul de la statistique du test (t de
student)
Distribution des fréquences
Sujet
|
X1
Cap. Avant FINCA
|
X2
Cap. Avec FINCA
|
d(x2- x1)
|
d²
|
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
|
1500
900
1000
2000
1800
1500
1000
1500
1300
1200
900
850
2500
1800
1750
1350
1400
1000
850
1200
650
500
1000
1500
1500
800
750
800
650
500
600
700
1450
800
1000
1500
1500
1800
1750
950
600
500
2000
1000
1500
800
1300
800
800
700
1500
1000
1000
1500
1200
1800
2000
1000
1500
1500
|
2200
1300
1550
2700
2500
2200
1700
2300
2000
2000
1400
1200
3250
2500
2300
1800
2000
1700
1250
2250
950
700
1550
2300
1950
1200
1000
1150
900
780
900
950
2000
1250
1500
2000
2100
2300
2500
1350
950
800
2750
1500
2100
1200
2000
1100
1000
1000
2250
1480
1300
2250
1850
2350
2750
1600
2100
2300
|
700
400
550
700
700
700
700
800
700
800
500
350
750
700
550
450
600
700
400
1050
300
200
550
800
450
400
250
350
250
280
300
250
550
450
500
500
600
500
750
400
350
300
750
500
600
400
700
300
200
300
750
480
300
750
650
550
750
600
600
800
|
490000
160000
302500
490000
490000
490000
490000
640000
490000
640000
250000
122500
562500
490000
302500
202500
360000
490000
160000
1102500
90000
40000
302500
640000
202500
160000
62500
122500
62500
78400
90000
62500
302500
202500
250000
250000
360000
250000
562500
160000
122500
90000
562500
250000
360000
160000
490000
90000
40000
90000
562500
230400
90000
562500
422500
302500
562500
360000
360000
640000
|
60
|
72000
|
104060
|
32060
|
19323800
|
?d= 32 060
?d²= 19 323 800
?d 32 060
Md = ---- = -------- = 534,33
n 60
(?d) ²
SCEd = ?d² - ------
n
(32 060) ²
(1 027 843 600)
= 19 323 800 - ------------ =
19 323 800 - --------------
60 60
= 19 323 800 - 17 130 726,67
= 2 193 073,33
?d/n
t = ------------ Z (0,1) n = 30
SCEd
----------
n (n - 1)
32 060/ 60 534,33
534,33
= ------------ = ------------ = ---------- =
21,46
2 193 073,33
24,89
------------ 619,51
60 (60 -1)
Le t calculé est égal à
21,46, alors que au seuil de 5%, le t tabulaire avec un
degré de liberté (ddl = 60 - 1) de 59 est de 1,96 donc, nous
pouvons conclure qu'il y a une différence significative entre les
commerçants évoluant avec FINCA avant leur adhésion et
après leur adhésion.
Zone d'acceptation
Zone de
21,46
rejet
-t8
1,96 t8
t= 1,96 < 21,46 -> Il y a
rejet de l'hypothèse nul.
3.2.2. Conclusion de l'analyse de l'avant et avec
FINCA
Au seuil de 5% de n'est pas se tromper, nous affirmons que
l'institution de micro finance FINCA a été d'un apport positif
pour le petit commerce kinois par le fait de l'amélioration de son
capital.
Par le biais de cette analyse, sollicitons aux institutions
des micro finances d'encourager et d'encadrer le petit commerce kinois.
L'encadrement de ce petit commerce va améliorer le cash flow de ce
secteur et d'entraîner dans l'avenir lointain le développement du
pays par l'éradication de la pauvreté.
CONCLUSION GENERALE
L'étude pour la conciliation de ce travail a
été pour nous l'occasion de mettre en pratique les
théories apprissent tout au long de notre formation à l'institut
supérieur de commerce avec la pratique professionnelle à travers
les différentes marchés de la ville province de Kinshasa. Ces
différents marchés notamment le marché de Gambela, le
marché de Matete et le marché de Lemba nous ont aidé
à dégager le dynamisme de chaque secteur et à
évaluer l'impact financier de FINCA en terme de l'évolution du
capital ainsi que son importance dans les petits commerces congolais et kinois
en particulier.
Pour une vue générale ; ce travail est
composé des trois chapitres. Le premier met l'accent sur les concepts de
base d'où nous allons savoir l'origine, le développement et
l'historique de micro crédit dans le monde, l'origine et quelques
définitions de concept crédit, tontine, l'épargne et taux
d'intérêt. Le second chapitre aborde les micro finances en Afrique
d'où nous aurons à connaître la définition de la
micro finance, son impact et son défis ainsi que le développement
de micro crédit en république démocratique du Congo. Le
troisième chapitre traite l'analyse de l'impact de FINCA dans les petits
commerces kinois. Ce chapitre nous aidera à voir dans quelle mesure
l'institution de micro finance FINCA à influencer les marchés
kinois, son impact et l'analyse de deux moyennes en faisant le
parallélisme des trois secteurs commerciaux ainsi que le test de
comparaison de deux moyennes.
Les capitaux mis à la disposition des
commerçants congolais et kinois en particulier ont bien
évolué dans ce sens que leurs capitaux totaux ont pu être
augmenté avec l'appui de l'institution de micro finance FINCA et ces
derniers a eu un impact total dans le développement des petits commerces
kinois.
BIBLIOGRAPHIE
A. Site web
1. ACTED Bukavu et Uvira. E-mail : bukavu@acted.org
2. Allocution de Maria Nowak, présidente de l'ADIE et
du Réseau Européen de micro finance
3. Crédit wikipédia :
http://fr.wikipédia.org
4. ECONOMIE INFORMELLE : http://afrique
pluriel.ruwenzorie.net
5. Encyclopédie libre :
http://fr.wikipédia.org
6. Epargne savings : www.dicodunet.com
7. Etudiants et développement : historique-dossier
"micro crédit" du 15 juin 2007
8. www.wikipédia.org
B. Notes des cours
9. Emery Kangodie : cours de gestion financière,
3ème graduat/jour, 2006-2007, ISC- Kinshasa
10. Losso : Notes de cours d'économie politique,
1ère graduat/jour, 2004-2005, ISC- Kinshasa
C. Listes des abréviations
11. ACTED :
12. AFD :
13. BNDA : Banque Nationale de Développement
Agricole
14. DFID :
15. IMF : Institution de Micro Finance
16. KFW :
17. ONG : Organisation Non Gouvernemental
18. PIB : Produit Intérieur Brut
19. RDC : République Démocratique du
Congo
20. SOS :
21. USAID: United States Agency for International Democratic.
TABLE DE MATIERE
DEDICACE............................................................................................
AVANT
PROPOS....................................................................................
INTRODUCTION....................................................................................
0.1
Problématique........................................................................................
0.2 Hypothèse du
travail..............................................................................
0.3 Choix et intérêt du
sujet...........................................................................
0.4 Délimitation spatio
temporel......................................................................
0.5 Canevas du
travail..................................................................................
CHAP.1 CONCEPTS DE
BASE......................................................................
1.1. Le micro
crédit.......................................................................................
1.1.1.
Notion..............................................................................................
1.1.2. Le
crédit............................................................................................
1.1.3. La
tontine..........................................................................................
1.1.4.
L'épargne..........................................................................................
1.1.5. Le taux
d'intérêt...................................................................................
1.2. Historique et développement de micro crédit
dans le monde.................................
1.2.1.
Historique..........................................................................................
1.2.2.
Développement....................................................................................
CHAP.2 LES MICRO FINANCES EN
AFRIQUE..................................................
2.1. Le micro crédit en
RDC............................................................................
2.1.1. Cas de l'Est de la
RDC...........................................................................
2.1.2. FINCA et les femmes
commerçantes...........................................................
CHAP. 3 L'ANALYSE DE L'IMPACT DE FINCA DANS LES PETITS COMMERCES
KINOIS.........................................................................................
3.1. L'apport de FINCA dans le trois marchés kinois
(Gambela, Matete, Lemba)..............
3.1.1. Parallélisme des trois secteurs
étudiés.........................................................
3.2. L'analyse de la micro finance avant et avec
FINCA...........................................
3.2.1. Test de comparaison de deux
moyennes.......................................................
3.2.2. Conclusion de l'analyse de l'avant et avec
FINCA..........................................
CONCLUSION
GENERALE........................................................................
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................
TABLE DE
MATIERE................................................................................
* 1Crédit
Wikipédia :
http://fr.wikipédia.Org/wiki/cr°/°c3°/°A9 dit
* 2 L'ECONOMIE INFORMELLE :
http://afrique pluriel.ruwenzori.net/économie-informelle.htm
* 3 Encyclopédie
libre : http://fr.wikipédia.org.
* 4
WWW.dicodunet.com/Epargne-savings.
* 5 Epargne savings : Op.
Cit.
* 6 Encyclopédie
libre : Op. Cit.
* 7 Allocution de Maria Nowak,
présidente de l'ADIE et du Réseau Européen de micro
finance.
* 8 Nowak : Op. Cit.
* 9 Site web : Etudiants et
développement : Historisque-Dossier "Micro crédit". Dossier
micro crédit du 15 juin 2007
* 10 Site web : Op. Cit.,
les principaux acteurs du 15 juin 2007.
* 11 ACTED Bukavu et Uvira.
République Démocratique du Congo. E-mail :
bukavu@acted.org.
* 12 Site web:
www.wikipédia.org.
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