WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de FINCA dans le développement de petit commerces kinois. Cas de la ville province de Kinshasa

( Télécharger le fichier original )
par Milord Mbelo
Institut Supérieur de Commerce - Graduat en sciences commerciales et financières; option: Comptabilité 2006
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

DEDICACE

Gloire et honneur soit rendu à Jéhovah Dieu le suprême de l'univers et le maître de temps, celui qui m'a donné la force et le courage d'arriver au stade que je suis aujourd'hui, encore grand merci ;

A mon père Kianga Mbelo et à ma mère Mayenga Malosa qui tous deux ont contribués à ma formation et m'ont donné d'excellent conseil qui est fait de moi ce que je suis aujourd'hui ;

A tous ceux qui ont contribués de près ou de loin à mes études.

AVANT PROPOS

Après des longues journées de dur labeur et au terme du premier cycle d'étude à l'institut supérieur de commerce, il est de coutume que chaque étudiant élabore un travail qui sanctionne la fin de son cycle.

A un enfant, les parents attendent qu'il fasse ses premiers pas. Pour ce, ce travail est un premier tentatif d'accession à l'univers de noblesse qui est la recherche. Etant un être humain sujet à beaucoup de manquement, les erreurs peuvent être détectées ici et là, nous serons excusés autant que sont tolérés les faux pas d'un gosse.

Ce travail que nous avons l'insigne honneur de vous présentez est le fruit non seulement de la sueur de notre front, mais aussi de la collaboration sincère de la participation incessante de certaines personnes passées sous silences. Ces actes digérés d'éloges seraient de la pure ingratitude de notre part, c'est pourquoi, cette page leur est réservée car nous reconnaissons leur apport a été d'une nécessité considérable.

C'est pour moi personnellement le plaisir de pouvoir m'acquitter de cette dette morale, celle de remercier tous le corps professoral qui ont contribué avec un grand dévouement à notre formation intellectuelle. Je tiens à remercier le professeur ordinaire Mvibudulu qui a accepté de diriger ce travail malgré ses lourdes responsabilités, à monsieur Patrick Mpiana qui a codirigé ce travail, à frère JL Kanyama, Fwamba Bertho, Henry Lossombo, Hélène Kolokota, à mes oncles Romains et Monganga, à Bourro et Sodio mes encadreurs, à mes frères et soeurs Guez, Dano, Levi's, Esther, Rebecca, Nathan, Juvanie, Respect (Dodo) et Aaron, à mes amis Glodie, Serge, Dodo, Platini, Fiston Kanynda, JF Balanda, Omba et Shako, Franchard, à mes camarades Japonais Pekepeke, Herve Dikonda, Héritier, Ruth Tshima, mon aîné Paul et sa femme Nana et à l'inoubliable Huguette Osamalo (H.M) ainsi qu'à tous mes amis et connaissances que j'ai peut être oublier.

Milord Mbelo Yuka Berlin (MMYB)

INTRODUCTION

0.1. Problématique

Le développement de l'entreprise moderne est fonction d'une bonne gestion qui de prime à bord pose problème relatif à une adéquation entre les ressources financières et les moyens économiques. L'accès aux services financiers et le développement de la micro entreprise sont l'un des grands piliers du développement durable (au côté de la démocratie, de l'éducation et des infrastructures).

La micro finance en est à une phase critique de son développement. Elle a fait les preuves à travers différentes approches, de sa capacité à fournir des services financiers pour des populations exclues des systèmes bancaire classiques.

Tout au long de notre travail, notre préoccupation sera centrée sur l'impact de FINCA dans le développement des petits commerces congolais et si les capitaux mis à la disposition des mamans et hommes commerçant (e)s ont évolués de leurs investigations.

Voilà pourquoi notre étude sera centrée sur les principales questions à savoir :

· Comment à évoluer les capitaux mis à la disposition des mamans et hommes commerçant (e) s pour le développement des petits commerces ?

· Est-ce que les capitaux obtenus aux sources de financement sont-ils convenable- ment employés ?

· Quel est l'impact de FINCA dans le développement des petits commerces congolais ?

Avec ces trois questions que nous allons tenter de répondre tout au long de notre travail.

0.2. Hypothèse du travail

L'institution de micro finance FINCA a apporté un impact positif pour le dévelop- pement des petits commerces Kinois et il y a eu une amélioration totale.

0.3. Choix et intérêt du sujet

Nous sommes motivés de choisir ce sujet pour les raisons suivantes :

· D'expérimenter nos connaissances théoriques acquises tout au long de notre formation à l'institut supérieur des commerces ;

· De connaître et maîtriser le monde des micro crédits en tant que financier ;

· De montrer au lecteur qui s'intéresse à notre l'impact de FINCA dans le développement des petits commerces Kinois.

Le développement du petit commerce va engendrer le développement du pays en général en encourageant des initiatives privées.

0.4. Délimitation spatio-temporelle

Ce travail est délimité dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, nous avons jugé bon de faire une étude empirique allant de 2006 à 2007 l'année encours. Dans l'espace, nous avons choisi trois marchés dans la ville province de Kinshasa qui est financé par FINCA.

0.5. Canevas du travail

Outre l'introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres qui chacune d'elle explique le bien fonder de la micro finance.

· Chapitre 1. Concept de base

· Chapitre 2. Les micro finances en Afrique

· Chapitre 3. L'analyse de l'impact de FINCA dans les petits commerces kinois

CHAPITRE I : CONCEPT DE BASE

1.1. Le Micro crédit

1.1.1. Notion

L'activité de micro crédit consiste généralement en l'attribution de prêts de faible montant à des entrepreneurs ou des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Le micro crédit permet à des femmes et des hommes démunis de démarrer une activité génératrice de revenus : une micro entreprise. Le prêt est ensuite remboursé grâce aux revenus de cette entreprise. Il se développe surtout dans les pays en développement, où il permet de concrétiser des micros projet favorisant ainsi l'activité et la création de richesse mais se pratique aussi bien dans les pays développés ou en transition.

Le micro crédit s'inscrit dans une sphère plus complète qui comprend d'autres outils financiers tels que l'épargne, la micro assurance et d'autres produits qui forment la micro confiance. On entend par micro finance l'offre de services financiers (crédit, épargne, assurances, etc.) aux populations pauvres, exclues du système financier. Sans revenus et sans propriété, ces populations ne sont pas en mesure d'offrir des garanties bancaires, et sont donc en général "oubliées" des institutions financières et des banques. La micro finance se développe depuis près de trente ans, à l'initiative d'organisation non gouvernementales (ONG). On compte aujourd'hui comme principaux acteurs du secteur :

· Les institutions de micro finance (IMF) : elles sont les plus souvent l'initiative de communautés locales et sont créées avec le soutien d'agences de coopérations internationales et d'ONG internationales. Aux Etats-Unis, des réseaux comme ACCION, OPPORTUNITY international ou FINCA ont participé à la création des ces IMF, avec des financements venant de la coopération internationale. On estime en 2004 le nombre de clients de ces institutions de micro finance à plus de 80 millions de personnes (le besoin étant estimé à 500 millions de personnes).

· Les banques publiques et les banques de développement nationales : de plus en plus impliquées dans ce secteur, les institutions publiques nationales jouent souvent le rôle de "financier" des institutions de micro finance. Au Mali, une institution comme la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA) finance près de 80% des IMF.

· Les banques commerciales : elles aussi de plus en plus présentes dans ce secteur, les banques commerciales ont un rôle à jouer à plusieurs niveaux. Elles peuvent appuyer les IMF, soit en les refinancants soit en leur apportant un appui technique. C'est le cas par exemple en Inde de la seconde banque commerciale du pays : ICICI.

· Les bailleurs de fonds : coopération bilatérale (USAID, AFD, KFW, DFID) coopération multilatérales (commission européenne, Nations unies, banque mondiale, banques régionales de développement) l'ensemble des bailleurs de fonds est actif dans le développement du secteur et apporte son soutien au développement du secteur.

1. Origine

On peut trouver des origines anciennes dans les mutuelles de crédit agricole créées en Europe à la fin du 19ème siècle. Le système a été repris, adapté puis développé par le professeur d'économie Muhammad Yunus au cours des 30 dernières années.

Originaire de Bangladesh, dans la ville de Chittagong, là où il donne des cours d'économie après ses études aux Etats- unis (Université Vanderbitt). Lors d'une séance des travaux pratiques d'un cours d'investissement, il propose à ses étudiants d'interroger les fabricants de tabourets en bambou de plus proches villages. Les 42 femmes artisans ont besoin de 27 dollars au total pour développer leur activité. Or toutes les banques refusent de financer ce trop faible montant à des clients a priori insolvables. Yunus déclare avoir eu honte de cette situation et prête la somme de sa propre poche.

Depuis 1999, la méthodologie de crédit adoptée par les institutions de micro finance prend de manière croissante la forme d'un produit individuel flexible, ressemblant plus aux produits bancaires classiques. La forme choisie à l'épargne locale et de caution solidaire et la supervision des pairs pour couvrir le risque de crédit. Ce sont rapidement ajoutés des financements extérieurs reposant sur un système de titrisation des portefeuilles de crédits.

2. Les institutions

La banque mondiale a recensé 7000 institutions de micro finance, au service de 16 millions de pauvres. En novembre 2002, a eu lieu un sommet (genre en haut) à New York sur ce sujet qui a rassemblé 2000 délégués de plus de 100 pays.

En 1976, le professeur Muhammad Yunus crée la "la Grameen Bank", organisme qui propose des prêts aux plus pauvres de Bangladesh. La Grameen Bank a accordé environ 3 milliards d'euros de crédits à plus de 2,4 millions d'emprunteurs. Le 13 octobre 2006, le Bangladeshi Muhammad Yunus et la banque qu'il a créée, la Grameen Bank, ont reçu le prix Nobel de la paix 2006.

3. Caractéristiques du micro crédit

3.1. Un système reconnu à l'échelon mondial

L'organisation des Nations Unies considère le micro crédit comme un outil majeur du développement. C'est pourquoi, l'organisation a déclaré en 2005 "Année internationale du micro crédit", dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement.

Le 24 janvier 2005, un rapport positif de la banque mondiale a dressé un bilan positif. Le nombre de bénéficiaires y est estimé à 500 millions (sur les 3 milliards de personnes pauvres). L'Asie et le Pacifique totalisent 83% des comptes ouverts dans le pays en développement, ce qui représentent 17 comptes pour 100 habitants. Au Cambodge, cela concerne 400 000 personnes, et 18000 nouveaux comptes sont ouverts chaque année au Kenya. Toutefois c'est en Amérique Latine et en particulier en Bolivie que le système connaît un essor formidable, ce pays apparaît comme un des pays le plus avancés et les plus compétitifs de la micro finance.

"Une paix durable ne peut pas être obtenue sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la pauvreté", a déclaré OLE Danbolt Mjoes, le président du comité Nobel. France : Maria Nowak, présidente de l'Adie et du Réseau Européen de micro finance salue l'attribution du prix Nobel de la paix à Muhammad Yunus et se réjouit ainsi de la reconnaissance portée au micro crédit.

3.2. Une finalité orientée vers le développement local

L'activité de micro crédit encourage les « micro projets » au niveau local. Cela permet d'induire des mutations « à la base ». Celles-ci sont souvent plus efficaces et ont un plus grand effet d'entraînement en créant un maillage économique dans le pays que certaines infrastructures ou certains gros projets industriels qui bénéficient rarement au plus pauvres. Cet effet de levier permet d'agir efficacement auprès de ceux qui prennent des initiatives en s'engageant personnellement, c'est-à-dire les entrepreneurs ou les artisans.

Mais au-delà du simple aspect financier, les programmes de micro crédit ont aussi un impact sur le développement local. En effet, ils touchent des secteurs aussi divers que l'agriculture (groupements villageois, coopératives paysannes, organisations professionnelles agricoles), l'artisanat (groupement d'artisans, associations artisanales féminines), les financements de l'économie sociale (mutuelles d'épargne et de crédit, banques villageoises), la protection sociale (mutuelles de santé, caisse de santé primaire). Ainsi, ils contribuent à l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base, aux soins de santé, aux services de planifications familiale et à l'eau potable.

3.3. Des bénéficiaires souvent féminins

Les femmes représentent la moitié de la population mondiale, et effectuent les deux tiers du temps de travail. Leur rôle est essentiel, notamment en matière de nutrition et de sécurité alimentaire. Souvent aliénées au sein de leur foyer, les femmes sont, dans la plupart des pays en développement, exclues du pouvoir politique, économique et social, et n'ont que rarement accès à la connaissance. Mais lorsqu'elles ont une activité économique rentable, c'est leur famille entière qui mange mieux, vit mieux, a accès à l'éducation etc. C'est pourquoi il est impératif de les aider dans leur lutte contre la pauvreté.

De nombreux programmes de micro finances ont pour destinataires des femmes. L'exemple de la Grameen Bank, notamment, a mis en évidence le fait que les femmes remboursent mieux les prêts qui leur sont accordés (dans près 98% des cas), et que l'impact de cette augmentation de ressources était plus important si le chef de famille est une femme.

1.1.2. Le crédit

Le mot « crédit » a la même étymologie que le mot « croire » (en latin, "credo"=je crois, j'ai confiance), c'est donc une activité qui repose sur la confiance, celle que le prêteur accorde à l'emprunteur de qui il attend le remboursement du prêt. De manière générale, plus le prêteur aura confiance dans l'emprunteur, plus il lui prêtera une somme importante avec un faible taux d'intérêt. Inversement, moins l'emprunteur aura de crédit aux yeux du prêteur, plus celui-ci sera frileux, exigera des garanties importantes et prêtera l'argent à un taux d'intérêt élevé.

En comptabilité générale

Le mot crédit est un terme technique qui désigne une des deux colonnes de la comptabilité en partie double : cette colonne sert à enregistrer l'origine de fonds mis à disposition de l'entreprise soit en provenance de l'extérieur (exemple : apport en capital, emprunts, crédits fournisseurs, ...) soit correspondant à une utilisation de richesses existantes dans l'entreprise (règlements faits par les clients, utilisation d'avoirs en banque ou en caisse, les ventes réalisées, ...). Par convention, la colonne « crédit » est toujours celle de droite.

En comptabilité bancaire

L'extrait de compte fourni par le banquier fonctionne «à l'envers ». Pour la banque, le déposant (nous) est un fournisseur d'argent. Chaque fois que le banquier reçoit notre argent, il le note à la fois au crédit du compte qu'il tient à notre nom et au débit du compte client qu'il tient dans sa propre comptabilité. Nous devenons créanciers de la banque, laquelle est débitrice envers nous.

En finance

Le crédit englobe les diverses activités de prêt d'argent, que ce soit sous la forme de contrats de prêts bancaires ou de délais de paiement d'un fournisseur à un client.

Le crédit est généralement porteur d'un intérêt que doit payer le débiteur (bénéficiaire du crédit, appelé aussi emprunteur) au créancier (celui qui accorde le crédit, appelé aussi prêteur).1(*)

1.1.3. La tontine

La tontine est une association de personnes qui, unies par des liens familiaux, d'amitiés, de profession, de clan ou de région, se retrouvent à des périodes d'intervalles plus ou moins variables afin de mettre en commun leur épargne en vue de la solution des problèmes particuliers ou collectifs.

Cette définition est proche de celle donnée par Bouman (1977) qui explique que « les tontines sont des associations regroupant des membres d'un clan, d'une famille, des voisins ou des particuliers, qui décident de mettre en commun des biens ou des services au bénéfice de tout un chacun, et cela à tour de rôle ».

1. Origine de la tontine

Les tontines existaient bien avant l'introduction de la monnaie dans l'économie. Elles plongent leurs racines dans l'histoire lointaine des peuples concernés.

Il n'y a que peu de temps des écrits mentionnant l'existence de tontines en Afrique sont apparus. En 1952, W.R. Bascom parle de l'Esusu au Nigeria et dans les pays voisins où il est pratiqué couramment par les musulmans Yorubas. Selon Ardener, l'Esusu serait apparu en réalité vers le milieu de 19ème siècle.

Contrairement à l'Afrique, les choses sont nettement plus anciennes en Asie. Au Japon, par exemple, l'apparition des premières tontines avec argent daterait de 1275, et en Corée, le « Kye » serait peut être apparu dès le 9ème siècle.

Cette appellation de tontine est apparue assez vite dans l'ensemble de ces pays (Japon : « Kou » ; « Kye » en Corée ; « Arisan » en Indonésie ; « Poluwagan » aux Philippines ; « Pia huey » en Thaïlande ; « Kutu » en Malaisie, « Hui » au Vietnam ; « Dhikuti » au Népal ; « Sandes » en Papouasie de Nouvelle Guinée ; « Chitt » aux Indes ; et « Cheetu » au Sri Lanka.) Ce sont les mêmes formules de base... Il s'agit de tontines. Le mot vient d'un financier Italien prénommé Tonti qui avait convaincu Mazarin, vers 1650, d'utiliser une nouvelle formule d'emprunt pour renflouer les caisses de l'Etat.

2. Les tontines africaines

2.1. Généralités

Les tontines africaines sont sans doute celles qui ont été le plus étudiées. Elles sont, comme nous le verrons dans la section suivante, présentés dans la majeure partie des pays africains. Avant de décrire quelles sont les finalités des tontines africaines, les acteurs qui en font partie et les différentes formes existantes, nous allons voir quelques règles de base qui permettent le bon fonctionnement de ces tontines :

· constitution : en règles générale, la population qui adhère aux tontines est souvent d'origine rurale. Les membres qui se regroupent se connaissent toujours à l'avance, et donc, bien que l'adhésion soit libre, elle est le plus souvent sélective.

· Durée : celui-ci est très variable. La tontine est constituée pour un cycle, renouvelable par tacite reconduction. Donc, une tontine peut être imitée si les membres les décident, ou elle peut s'arrêter après un tour complet pour telle ou telle raison.

· Réunion : Les réunions ont lieu à chaque jour. Elles peuvent se faire chez le président, mais s'effectuent le plus souvent chez l'un ou chez l'autre des membres à tour de rôle. C'est au cours de ces réunions que sont prises les décisions, le plus souvent sous forme de consensus.

· Financement : Seuls les apports des membres de la tontine permet de financer celle-ci. La tontine n'est pas bonifiée ou enrichie par des apports extérieurs aux membres.

· Fin de la tontine : Pour marquer la fin de la tontine, une grande fête est généralement organisée. La fin de la tontine est en même temps le début de la suivante, et les participants profitent de cette occasion pour mettre au point les conditions dans lesquelles ils vont maintenir en vie de l'association.2(*)

1.1.4. L'épargne

L'épargne est la part du revenu après la consommation et c'est la partie qui ne se détruit pas immédiatement et il peut être un placement dans une banque, une thésaurisation ou un investissement.3(*)

Elle aussi la part du revenu restant disponible après déduction faite des dépenses de consommation courante (nourriture, habitation, transport, impôts,...).4(*)

L'épargne peut prendre deux formes :

- Epargne liquide : somme d'argent qui reste disponible à tout moment (espèces, compte courant, compte rémunéré).

- Epargne investie : affectée à des placements sur une durée de placement déterminée (plans d'épargne, contrats d'assurance, comptes, titres) voir livret d'épargne, compte d'épargne, valeur mobilière. Et à des investissements (dans des moyens de production, l'immobilier, etc.)

L'épargne investie sur des supports à risque de perte de capital est généralement assimilée à de l'investissement.5(*)

Taux d'épargne

Le taux d'épargne est le rapport entre l'épargne et le revenu disponible brut.6(*)

Montant d'épargne

Taux d'épargne=? --------------------------------? x 100

Montant du revenu brut disponible

1.1.5. Le taux d'intérêt

En micro finance, prêter à une personne en difficulté la petite somme nécessaire pour l'achat d'un filet de pêche plutôt que de lui donner le poisson est le premier principe de micro crédit. Le second principe est la couverture des coûts afin de rendre durable l'institution pour qu'elle puisse continuer à offrir de façon pérenne les services financiers aux plus démunis (Nowak 2004).7(*)

Cette logique financière adoptée par les institutions de micro finance a été mondialement reconnue à travers le partage de l'expérience du docteur Muhammad Yunus au Bangladesh.

Il y a globalement trois écoles qui s'accordent difficilement sur le niveau de taux d'intérêt applicable en micro finance. La première constitue en particulier des organisations non gouvernementales chrétiennes du Nord et leurs partenaires du Sud, défend le principe que les pauvres ne peuvent payer des intérêts au prix du marché et qu'en conséquence, il faut prêter sans intérêt ou à des taux d'intérêt très bas (1 à 3%, quelle que soit l'inflation). Un tel modèle ne peut fonctionner qu'avec l'aide extérieure. La deuxième option qui est celle des caisses d'épargne et de crédit et les mutuelles, leur fédération et unions type Raiffeisen, adoptent des taux d'intérêt en dessous de ceux du marché quand les Etats dans lesquels ils fonctionnent les y autorisent. Enfin la troisième école est celle des organisations qui veulent gérer le micro crédit et couvrir les coûts effectifs pour pérenniser leurs actions. Cette école opte pour la professionnalisation du secteur. Mais une telle option justifie-t-elle des taux d'intérêts élevés ?

Comme le démontre le premier paragraphe, de plus en plus, des voix s'élèvent contre les taux d'intérêt pratiqué par les institutions de micro finance (IMF). Les raisons sont les suivantes :

· La première, d'ordre sémantique attache à l'usure, une image d'oppression et de violence du 19ème siècle. Dès lors se pose la question de savoir à partir de quel taux peut-on raisonnablement parler d'usure ?

· La deuxième, d'ordre moral renvoie à l'idée d'inadmissible que les pauvres et personnes démunies paient plus cher que les autres c'est-à-dire ceux qui ont accès au financement bancaire où le taux légal d'usure est fixé à 18%. Les contre arguments sont doubles : d'une parts que la marge sur les petits prêts est trop faible pour couvrir les coûts ; d'autre part, les activités en question ont des cycles très courts et de taux de rentabilité souvent élevés permettant de couvrir les charges d'intérêt. Ne vaut-il pas mieux payer quelques centaines de francs de plus par mois pour continuer à accéder au crédit et à prospérer que de manquer de financement et revenir un chômeur ?

· La troisième raison, enfin, est d'ordre économique et financière : on oublie simplement que l'offre et la demande s'ajustent par le prix. Si le prix est bloqué à un niveau trop bas, l'offre tarit ou elle trouve des voies pour contourner le blocage, augmentant ainsi les coûts de transaction. Lorsqu'il est possible de contourner la réglementation à travers l'accroissement d'autres éléments de coût, on observera un écart important entre taux d'intérêt nominal et taux d'intérêt effectif global. Ce taux mesure l'ensemble des coûts lié au crédit.8(*)

1.2. Historique et développement de micro crédit dans le monde

1.2.1. Historique de micro crédit

Appelée familièrement la « banque des pauvres », la Grameen Bank, premier organisme au monde de micro crédit, a été créée en 1983, au Bangladesh, par un économiste : Muhammad Yunus.

En 1974, alors qu'il était encore professeur d'économie à l'université de Chittagong, au Bangladesh, Muhammad Yunus choisit de sortir du milieu universitaire privilégié où il évolue pour aller dans les campagnes, au contact de la population rurale. La terrible famine qui ravage alors le pays cette année-là lui renvoie au visage l'extrême vanité des théories économiques qu'il enseigne. Cette visite sur terrain lui donne alors l'idée de mettre en place un système de crédit totalement nouveau, car non usurier, auprès des paysans pauvres : le crédit solidaire.

Désireux de convaincre les banques traditionnelles, il se porte lui-même garant pour les emprunteurs : des prêts de 50$ USD sont attribués à des individus appartenant à des groupes de cinq personnes qui doivent être solidaires des remboursements de chacun. Les échéances sont payées chaque semaine et le taux d'intérêts similaires à ceux des banques traditionnelles. Pour la première fois, les pauvres accèdent à un crédit qui n'est pas celui d'un usurier sans apporter de garantie matérielle : une révolution ! Le succès est immédiat, avec des taux de remboursement de l'ordre de 100%.

Malgré ses réussites, Muhammad Yunus ne parvient pas à convaincre les banques traditionnelles de le suivre et d'investir dans le micro crédit. C'est ainsi qu'il lance, en 1983, sa propre banque : la Grameen Bank ("Grameen"signifie "rural" en Bengali). Le gouvernement Bengali y contrôle 10% du capital, le reste appartenant aux emprunteurs. Il y a 58 000 clients dès la première année, 600 000 en 1989 et 2 millions en 1996.

Au début, la Grameen prêtait aussi bien aux hommes qu'aux femmes, mais les femmes étaient minoritaires en raison de la peur d'emprunteur. En six ans, les gestionnaires arrivèrent à équilibrer le nombre de clients et de clientes. Avec l'expérience, ils trouvèrent même plus intéressant de prêter aux femmes qu'aux hommes car celles-ci avaient une vue à long terme d'une bonne gestion des ressources mais également parce que, quand leurs revenus augmentaient, c'étaient les enfants qui en étaient les principaux bénéficiaires. C'est ainsi que la priorité fût donnée aux femmes : en 1996, 94% des clients de la Grameen Bank étaient des femmes.

Aujourd'hui, la « banque des pauvres » est présente dans un village Bengali sur deux et a déjà distribué près de 6 milliards de dollars de prêts. Le 13 octobre 2006, consécration suprême, Muhammad Yunus reçoit le prix Nobel de la paix des mains du comité Suédois qui justifie ainsi son choix : "Une paix durable ne pouvait être obtenu sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la pauvreté. M. Yunus et la Grameen Bank (6 millions de clients, dont une majorité de femmes, pour 1861 agences, 17 400 employés et 5,7 milliards de dollars de prêts distribués, soit 1% du PIB du pays) ont démontré que même les plus démunis pouvaient oeuvrer en faveur de leur propre développement." Son modèle, efficace et rentable, a été copié dans le monde, jusque dans le pays développés où les banques commerciales classiques rechignent encore à servir les plus démunis, malgré les pressions des pouvoirs publics et de l'opinion.9(*)

1.2.2. Développement de micro crédit dans le monde

Des milliers de structures, au Sud comme au Nord, mettent aujourd'hui en place des activités de micro crédit, en voici quelques-uns, parmi les plus importantes, aux modalités d'actions diverses :

· Grameen Bank

Première banque privée au monde à servir les populations rurales les plus pauvres, la Grameen Bank a été fondée en 1983 par le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus. C'est la banque pionnière en matière de finance à la destination des plus démunis, à l'origine du concept de crédit solidaire. A ce jour, elle a prêté à plus de 2 millions de paysans sans terre, en majorité des femmes.

La Grameen Bank accorde des prêts à des groupes solidaires de cinq personnes, qui se portent mutuellement caution, et a mis en place un système d'épargne obligatoire. Elle propose aussi des crédits à plus long terme pour l'habitat, l'amélioration des technologies ainsi que des prêts adaptés en cas de sinistre. En parallèle de ces activités, la Grameen Bank met en place divers programmes de développement auprès des populations rurales dans les domaines de la scolarisation des enfants, la production maraîchère ou encore la santé.

Montant des micro crédits : jusqu'à 250$

Zone d'intervention : Bangladesh

· Banco Solidaridad (Banco Sol)

La Banco Solidaridad (Banco Sol) Bolivienne propose du crédit et des produits d'épargne à des micro entrepreneurs engagés dans des activités de services et de petits commerces en zone urbaine. C'est l'une des banques les plus importantes en Bolivie avec près de 90 000 clients, soit 40% des emprunteurs du pays. 70% des clients de Banco Sol sont des femmes ; comme la Grameen Bank, la Banco Sol base sa méthode sur des groupes de cautions solidaires.

Montant des micro crédits : 250 à 500$

Zone d'intervention : Bolivie

· Bank Rakyat of Indonesia (BRI)

La BRI est la banque la plus importante du secteur de la micro finance Indonésien. Elle dessert majoritairement le monde rural grâce à son réseau de 3600 unités villageoises. La BRI offre des services de prêts mais aussi d'épargne. Les prêts sont accordés contre la fourniture de garanties physiques (certificat de propriété de terres, maison, véhicule, bulletin de salaire, ...) et sont ouverts à l'ensemble des activités rurales. Au-delà des services financiers, la BRI propose également un programme de formation destiné aux autorités gouvernementales, bailleurs de fonds, chercheurs et experts du micro financement...

Montant des micro crédits : de 12 à 500$

Zone d'intervention : Indonésie

· Planet Finance

Planet Finance n'est pas, à proprement parler, une banque mais plutôt un organisme de soutien d'institutions (ONG, coopératives, institut des micro finance, banques privées ...) qui oeuvrent en faveur du micro crédit. Elle accélère leur croissance en le fédérant et en leur donnant les moyens de renforcer leurs capacités techniques et leurs ressources financières. Son objectif est d'assurer la pérennité du secteur de la micro finance.

Zone d'intervention : plus de 60 pays avec un réseau international d'organisation affiliées en Europe (Angleterre, Italie, Espagne, Belgique, Portugal), aux Etats-Unis, aux Emirats Arabes Unis (Dubaï), en Amérique Latine (Mexique et Brésil), en Asie (Inde, Chine et Japon) et en Afrique (Maroc, Sénégal et Bénin).

· ADIE

L'ADIE est une association Française loi 1901 créée en 1989. Son objectif est de permettre à des personnes en situation d'extrême précarité économique (Rmiste, chômeur de longue durée) de se réinsérer par la création d'entreprise.

L'ADIE offre aux jeunes entrepreneurs un accès au crédit ainsi qu'un accompagnement individualisé avant et après le démarrage de leur activité.

L'ADIE accorde des prêts individuels, aux remboursements mensuels, adaptés aux possibilités de l'emprunteur. Le suivi et l'accompagnement technique sont confiés à des partenaires sociaux locaux. Elle organise aussi des activités de sensibilisation et d'information auprès des tous les acteurs socio-économiques du crédit solidaire.

Montant des micro crédits : 5000$ au maximum

Zone d'intervention : France.

· Oiko crédit

Oiko crédit est une société coopérative qui oeuvre, mondialement, pour la promotion d'une justice globale en encourageant les particuliers, les églises et d'autres institutions à partager leurs ressources via des investissements socialement responsables ainsi qu'en donnant, par le micro crédit, un pouvoir d'action et d'entreprenariat aux plus démunis. Les prêts d'Oiko crédit sont destinés à des groupes (coopératives ou entreprises) de personnes ne disposant pas de moyens financiers dans les pays en développement et qui présentent des projets doté d'une réelle possibilité d'impact social. Oiko crédit favorise tout spécialement les projets impliquant les femmes dans leur gestion ou leur mise en oeuvre.

Montant des micro crédits : 50 000 à 2 millions d'euros

Zone (s) d'interventions : 12 bureaux régionaux et 16 bureaux nationaux en Afrique, Asie, Amérique Latine, Europe. Actuellement 37 associations de soutien à Oiko crédit existent dans le monde, elles fonctionnent comme intermédiaires pour les investissements et sont chargées de la récolte de fonds.

· Epargne sans frontières

Créée en 1985, Epargne sans frontières est une association qui centre son activité sur les problèmes de financement du développement. Convaincus que le développement économique d'une région ne peut avoir lieu que par la volonté des populations et que les moyens financiers de ce développement doivent provenir prioritairement de leur épargne, les promoteurs d'Epargne sans frontières (financiers, banquiers, spécialistes du développements ou encore universitaires) consacrent leurs compétences techniques à la réalisation de cet objectif. Par le transfert de compétences et l'expertise, les activités d'Epargne sans frontières s'articulent autour de trois domaines d'interventions : l'organisation de forums, la réalisation d'études et des services d'information et de communication.

Zone d'intervention : monde.10(*)

CHAPITRE II : LES MICRO FINANCES EN AFRIQUE

Les succès des expériences de micro finance conduites en Asie ont fait naître des espoirs pour le développement économique et social du continent africain à partir de ce type d'outil.

La micro finance est considérée comme un outil très important de lutte contre l'exclusion des services bancaires, mais aussi contre la pauvreté et les inégalités. L'année 2005 était sous l'égide des Nations Unies, l'année internationale de la micro finance. Mais le sujet fait l'objet de controverses. Celles-ci portent sur sa définition (ce qui explique que les statistiques peuvent être très variables selon les sources et selon la date d'apparition retenue), sur son véritable impact (certains pensent que c'est quelque chose de relativement secondaire qui donne bonne conscience et qui permet aux pauvres de survivre) et sur les principaux défis actuels et à venir.

A. Essai de définition de la micro finance

La micro finance est la mise en place d'une offre durable de services financiers larges et pérennes (crédits, épargne, gestion de transferts d'argent, assurance) aux populations qui n'ont pas accès aux services financiers classiques ce qui représente 80 à 90% de la population. Elle s'est développée en réaction aux échecs d'un certain nombre de banques de développement dans leur offre de crédit à taux très faible. Elle ne touche pas spécifiquement les pauvres. Le Goret a travaillé avec une institution en Birmanie et a montré qu'il n'était pas possible de cibler, dans un milieu rural, les plus pauvres comme l'auraient souhaité les bailleurs de fonds.

Cette définition a un certain nombre d'implication sur le fonctionnement de la micro finance aujourd'hui. Tout d'abord, la micro finance recouvre des structures qui ont des formes juridiques et de gouvernance extrêmement variées. Les services financiers offerts sont très variés et les montants des crédits en général faibles. Par exemple au Cambodge, une famille rurale a un revenu moyen annuel de 200$ et le montant moyen des crédits servis qui dessert 90 000 clients est de 30$.

- La micro finance ne doit pas être confondu avec les systèmes endogènes mis en place par les populations (tontines, caisses de solidarité multiples). Elle est complémentaire de ces systèmes.

- La micro finance est un secteur intermédiaire entre ce système endogène et le secteur bancaire classique, les populations utilisant souvent les deux systèmes.

- Le principal critère : en général des transactions aux montants sont très faibles (inférieures à 1000$).

Deux exemples : Le Congo et le Sénégal

Les opérations qui y sont conduites sont des établissements financiers à part entière, autonomes, reconnus juridiquement. On est donc en plein système où c'est le client qui gère sa banque.

Au Congo (Brazzaville) la première caisse du crédit mutuel a été créée en 1984. Ce pays de 2,5 à 3 millions d'habitants compte aujourd'hui 34 caisses. Depuis l'ouverture de la première caisse, le sociétariat a évolué de 20 000 sociétaires après huit années de fonctionnement à 184 000 actuellement. Ce réseau draine 27 milliards CFA d'épargne populaire, le montant des crédits s'élève à 7 milliards CFA, 92 000 dossiers de crédits ont été déposés. Au total, le bilan 2004 est proche de 34 milliards CFA et génère 1 milliard de résultat net. Le réseau a surmonté les guerres civiles. Le retour de la confiance permet la très forte progression des encours d'épargne et la rentabilité du réseau est assurée.

Le Sénégal a connu moins d'évènement violent que le Congo. Dans ce pays d'environ 10 millions d'habitants le réseau créé en 1988 comprend 88 caisses et points de vente et 218 000 sociétaires actifs dont 25000 personnes morales regroupant 275 000 sociétaires. Au total 480 000 personnes qui sont touchées. Le réseau draine 25 milliards CFA d'épargne populaire, le montant des crédits s'élève à 14 milliards CFA, 29 000 dossiers ont été déposés. Au total, le bilan est proche de 35 milliards CFA et en 2004, un résultat net de 1 milliard est attendu. Ce réseau est en très forte progression ; il est autonome financièrement et présente une bonne rentabilité compte tenu des efforts faits pour l'extension du réseau.

B. Impact de la micro finance

C'est un secteur qui a pris une vraie ampleur puisqu'il compte 54 millions de clients dans le monde, ce qui n'est pas si éloigné de l'objectif fixé en 1997 au sommet mondial du micro crédit qui était de 100 millions des pauvres touchés en 2005.

Malheureusement, l'Afrique qui ne représente que 10 à 13% du total est défavorisée. Mais de plus en plus, les systèmes de micro finance sont près en charge par les politiques nationales, en particulier dans plusieurs pays africains, ce qui montre qu'ils ont un impact global.

L'impact social est plus difficile à mesurer faute d'analyses socio anthropologiques suffisantes. Au Cambodge les trois-quarts des clients sont très pauvres et les riches ne sont pas intéressés par les montants très faibles des crédits.

Enfin, la micro finance est un secteur qui globalement a un impact sur la réflexion quant à l'efficacité de l'aide. C'est un secteur qui a eu très tôt une volonté de transparence et de mise en place de critères, d'indicateurs de performance, de rentabilité, où la sanction est rapide ce qui permet d'apprécier ce qui peut être fait ou non.

C. Les défis

Les moyens mis à disposition sont trop modestes au regard des besoins colossaux qui existent. Le second défi est le refinancement permettant le développement des réseaux et la mise en oeuvres d'outils permettant une bonne gouvernance et la pérennité laquelle n'est jamais définitivement acquise. Enfin, pour demain, la concurrence avec les établissements commerciaux risque de s'exacerber compte tenu du poids pris par les réseaux de la micro finance, ce qui risque d'entraîner une dégradation des relations entre les deux secteurs.

Il y a par ailleurs des besoins de refinancement pour des institutions matures qui ne représentent que 1 à 2% des institutions. Mais le besoin de subventions sur la durée est indispensable aux premiers cycles de développements des institutions afin qu'elles puissent répondre aux besoins d'innovation. Cependant, les bailleurs de fonds sont de moins en moins prêt à intervenir sur la durée. Il est important de faire ressortir l'impact pédagogique de ces systèmes qui apprennent aux gens à devenir des citoyens et des responsables. Peu de programmes sont capables d'arriver à ce résultat.

2.1. Le micro crédit en RDC

Un vaste projet est actuellement en phase de mise en place, incluant un large volet micro crédit et aide la création d'emploi, un volet de scolarisation des enfants ainsi qu'un volet de formation informatique.

Sans être considérée comme une panacée, la micro finance se présente, aujourd'hui, comme une alternative sérieuse aux diverses politiques de développement expérimentées jusqu'ici. L'objectif général de ce travail est de faire un état de lieu de la situation micro finance en RDC en appuyant l'analyse avec une étude de cas portant sur les producteurs des légumes du site maraîcher de N'djili/ CECOMAF à Kinshasa.

Il y a lieu de signaler de prime abord que l'un des problèmes qui inhibent le développement du secteur micro financier en RD Congo, est le manque des statistiques fiables (offres, besoins, ...), rendant ainsi difficile les recherches dans ce domaine. Cependant, avec la croissance démographique que connaissent le pays, et les proportions de plus en plus importantes des personnes vivant dans une pauvreté absolue, l'augmentation de la demande en micro finance est évidente.

L'étude de cas menée sur les maraîchers de N'djili/CECOMAF à Kinshasa révèle en effet que, malgré la petitesse des crédits octroyés (en moyenne 100$ USD), 53% des maraîchers enquêtés déclarent ne pas toujours respecter l'échéance de remboursement. En ce qui concerne l'appréciation des bénéficiaires, il ressort globalement une opinion négative, en effet, 87% d'entre eux ne sont pas satisfaits de la manière dont le système de micro finance a fonctionné jusqu'ici sur leur site maraîcher. Les deux raisons les plus évoquées pour justifier leur position sont la petitesse du montant octroyé et l'échéance de remboursement qui est jugée trop courte.

Malgré ses difficultés actuelles, la micro finance a un rôle important à jouer dans la lutte contre la pauvreté en RDC. Le pays dispose beaucoup d'atouts (la dynamique locale, la forte demande, ...) comme les a montré l'analyse du secteur de la micro finance en RDC.

2.1.1. Cas de l'Est de la RDC

ACTED intervient en RDC depuis 2003 autour de la réhabilitation des infrastructures (routes, eau, hygiène et assainissement, habitat, dessertes agricoles et infrastructures sociocommunautaires), de l'appui à la relance économique (secteur agriculture, élevage et pêche, activités génératrices de revenus, micro crédit, environnement, paludisme) ainsi qu'au soutien à la communauté et à la gouvernance locale. ACTED a démarré ses activités à l'Est de la RDC avec un programme de nutrition dans la région de Kitutu dans la province du Sud Kivu, particulièrement affectée par la guerre civile. En 2003, un programme multisectoriel proposant des solutions plus larges a été mis en place dans la région de Kama, dans la province voisine du Maniema.

Par ailleurs, ACTED a mis en oeuvre un projet visant à faciliter le retour des réfugiés congolais de Tanzanie dans les territoires de Fizi et d'Uvira, à travers la réhabilitation des axes routiers Uvira-Baraka-Fizi, Malinde-Kazimia-Lubondja.11(*)

SOS enfants s'engage aujourd'hui dans des opérations de micro crédits afin de permettre à la population congolaise, dévasté par la guerre civile, de prendre en main son propre développement.

L'octroi de crédits rotatifs permet la mise en place d'activités génératrices de revenus favorisant par la suite l'autonomie des bénéficiaires. Une fois le prêt remboursé, le cercle des bénéficiaires de l'opération pourra s'élargir et une gamme variée d'activitées en milieu rural se développera. Adhérant au projet dans sa globalité, SOS enfants s'engage à soutenir quatre activités en participants à leur lancement. Ce soutien va permettre de venir en aide à environ 1000 personnes.

- L'activité « production de savon » consiste à produire artisanalement le savon puis le vendre en gros. Le groupement villageois bénéficiaire de cette activité dispose de 12 mois pour rembourser son prêt.

- L'activité « production de pommes de terre » répond à une demande croissante pour la consommation. C'est pourquoi cette activité sera rapidement rentable. Les bénéficiaires ont 24 mois pour rembourser leur prêt.

- L'activité « vente d'huile de palme » s'adresse à un groupement de femmes. Un quart d'entre elles sont analphabètes et suivent parallèlement des cours d'alphabétisation. Cette activité est un moyen pour les femmes d'accéder à l'autonomie. Par la vente de l'huile de palme au marché central de la ville de Butembo, les vendeuses seront en mesure de rembourser leur crédit au bout de 12 mois. 700 personnes sont concernées par cette action et profiteront de retombées économiques.

- L'activité « formation » est à prendre en compte en tant qu'action indispensable pour la mise en oeuvre et la bonne marche de l'ensemble des activités génératrices de revenus.12(*)

L'octroi de micro crédits offre la possibilité aux peuples en souffrance d'être acteur de leur propre développement et d'accéder progressivement à l'autonomie. Mais pour cela, les besoins financiers sont importants, et SOS enfants recherche des partenaires intéressés par le crédit rotatif susceptibles de prendre en charge la mise de fond pour de nouvelles activités.

2.1.2. FINCA et les femmes commerçantes

FINCA est une institution de micro finance qui a pour but en RDC d'améliorer l'assiette financière des commerçants congolais en particulier les femmes. Cette institution est soutenue par un organisme américaine des nations unies dont son siège est à l'ambassade des Etats-Unis. Il s'agit de l'USAID qui est son bailleur de fond, et il est actif dans le développement du secteur et apporte son soutien au développement du secteur. Le bailleur de fonds tire son financement de la coopération internationale. Il a aussi un impact sur le développement local. Ils touchent des secteurs aussi divers que l'agriculture, l'artisanat, les financements de l'économie sociale, la protection sociale, ils contribuent à l'amélioration de l'accès aux services sociaux de base, aux soins de santé, aux services de planifications familiale et à l'eau potable.

Les femmes ont le privilège d'être aidé à l'octroi de crédit à l'institution de micro finance FINCA. La raison est que ces dernières remboursent mieux les prêts qui leur sont accordés, et l'impact de l'augmentation des ressources des institutions financières était plus important si le chef de famille est une femme. Elles représentent la moitié de la population mondiale, et leur rôle est essentiel en matière de nutrition et de sécurité alimentaire. L'exemple de la Grameen Bank a mis en évidence le fait que les femmes remboursent mieux les prêts (dans près de 98% de cas). Lorsqu'elles ont une activité économique rentable, c'est leur famille entière qui mange mieux, vit mieux, a accès à l'éducation... C'est pourquoi beau nombre des institutions de micro finance ont jugé bon de les aider dans la lutte contre la pauvreté.

CHAPITRE III : L'ANALYSE DE L'IMPACT DE FINCA DANS LES PETITS COMMERCES KINOIS

Dans le cadre de ce chapitre, nous voulons voir l'importance de la micro finance dans le petit commerce congolais et kinois en particulier. C'est pourquoi, nous avons tablé nos études sur trois (3) marchés kinois à savoir : le marché de Gambela, le marché de Matete et le marché de Lemba. De manière à dégager le dynamisme de chaque secteur précité chose qui sera étudié dans notre première partie, aussi à évaluer l'impact financier de FINCA à terme de l'évolution du capital chose qui sera étudié dans la seconde partie de ce chapitre.

3.1. L'apport de FINCA dans les trois marchés kinois (Gambela, Matete, Lemba)

D'après l'étude faite dans quelque secteur de commerce dans la ville de Kinshasa, nous avons pu constaté qu'il y a eu augmentation de capital avec l'appui du secteur de la micro finance FINCA et il y a eu un impact positif dans le développement de petit commerce kinois. A Kinshasa, nous avons ciblé trois secteurs commerciaux entre autre le marché de Gambela, de Matete et celui de Lemba, dans chacun de ce dernier, nous avons interrogés vingt (20) personnes soit au total soixante (60) personnes.

C'est ainsi que le calcul ci-dessous nous montrera de quelle manière l'apport de la micro finance a été positif.

3.1.1. Parallélisme des trois secteurs étudiés

A. Calcul du capital moyen avant et après

Ce calcul se fait par la somme totale du capital moyen sur l'effectif de chaque marché.

20 700

1. Gambela : - capital moyen avant FINCA : -------- = 1035

20

29 330

- capital moyen avec FINCA : -------- = 1466,5

20

24 000

2. Matete : - capital avant FINCA : -------- = 1200

20

34 630

- capital avec FINCA : -------- = 1731,5

20

27 300

3. Lemba : - capital avant FINCA : -------- = 1365

20

40 100

- capital avec FINCA : -------- = 2005

20

Conformément à ce calcul, nous allons arriver à une autre étape qui consiste à voir comment est-ce que le capital a évolué en terme de pourcentage.

Après notre investigation dans chacun de ses trois secteurs, notre constat est le suivant :

· Pour le marché de Gambela, avec toutes les données récoltées, nous avons constaté avant les commerçants utilisent l'institution de micro finance FINCA, le capital total était de 20 700$ USD et quelque mois après, avec l'utilisation de la micro finance, le capital total est passé à 29 330$ USD soit une augmentation de 41,6% du capital.

· Pour le marché de Matete, le capital total était de 24 000$ USD avant l'utilisation de la micro finance. Le constat fait après l'utilisation de la micro finance, il y a eu une augmentation de 44,2%. C'est-à-dire le capital est passé de 24 000$ USD à 34 630$ USD.

· Enfin, le marché de Lemba avait comme capital total la somme de 27 300$ USD avant l'IMF FINCA et avec la dite firme, le capital total des commerçants a pu être augmenté de 46,8% soit le capital est passé de 27 300$ USD à 40 100$ USD.

Les trois secteurs ont bien évolué avec l'appui de secteur de la micro finance FINCA. Il y a eu une nette différence entre les trois secteurs commerciaux. Le calcul suivant faira mention de la différence qui existe entre les trois secteurs commerciaux en matière de l'évolution du capital.

B. Evolution en pourcentage du capital

Le calcul se fait sur base du capital total avec FINCA soustrait par le somme total du capital avant FINCA et le tout multiplier par 100 et diviser par la somme total du capital avant FINCA.

(Capital avec FINCA- capital avant FINCA) x 100

Capital avant FINCA

Formule générale :

(29 330- 20700) x 100 863 000

1. Gambela : -------------------- = -------- = 41,6%

20 700 20 700

(34 630- 24 000) x 100 1 063 000

2. Matete : -------------------- = ---------- = 44,2%

24 000 24 000

(40 100- 27 300) x 100 1 280 000

3. Lemba : -------------------- = ---------- = 46,8%

27 300 27 300

Tableau N° 1. Tableau de la moyenne du capital avant et avec FINCA

Marché

Effectifs

? capital avant FINCA

? capital avec FINCA

Moyenne avant FINCA

Moyenne avec FINCA

Gambela

Matete

Lemba

20

20

20

20 700

24 000

27 300

29 330

34 630

40 100

1035

1200

1365

1466,5

1731,5

2005

Source : Tableau élaboré par nous même.

Tableau N° 2. Tableau de l'évolution en pourcentage du capital

Marché

Evolution en pourcentage

Gambela

Matete

Lemba

41,6%

44,2%

46,8%

Source : Tableau élaboré par nous même.

Sur base de calcul ci-haut, nous arriverons à calculer la moyenne globale du capital avant et après FINCA ainsi qu'à faire le test de comparaison de deux moyennes.

Calcul de la moyenne globale

Avant

? Gambela + ? Matete + ? Lemba

M.G = --------------------------------

60

72 000

= -------- = 1200

60

Après

104 060

= ---------- = 1734,33

60

3.2. L'analyse de la micro finance avant et avec FINCA

Dans le cadre de cette seconde partie, nous allons évaluer l'impact financier de FINCA à terme de l'évolution du capital et voir s'il y a amélioration du capital financier des petits commerçants congolais et kinois en particulier. Le calcul s'est fait sur base de deux personnes dépendant. Ainsi dit, le calcul du test suivant nous montrera la comparaison qui existe entre les deux moyennes (avant et avec).

3.2.1. Test de comparaison de deux moyennes

0. Introduction

Le test consiste à cette étape de notre analyse à justifier ce que représente l'apport de FINCA dans l'amélioration du capital financier des petits commerçants congolais.

1. Hypothèse du test

Ho = Uo - U1 = 0

Le capital moyen financier des petits commerçants ne diffère pas avant et avec l'intervention de FINCA.

H1 = Uo - U1 ? 0

Le capital moyen financier des petits commerçant diffère avant et avec l'intervention de FINCA.

2. Statistique du test

?d /n

Un test de student -> t= ------------ avec 8= 5% ddl= 59.

SCEd

--------

n (n-1)

Vu que le n > 30 le t de student tend vers une donc une loi normale Z (0,1).

3. Zone d'acceptation au seuil de 5% avec un ddl = 59. t= 1,96

Zone d'acceptation de Ho

Zone de rejet de Ho

-t 8 0 1,96 t8

4. Calcul de la statistique du test (t de student)

Distribution des fréquences

Sujet

X1

Cap. Avant FINCA

X2

Cap. Avec FINCA

d(x2- x1)

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

29

30

31

32

33

34

35

36

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

47

48

49

50

51

52

53

54

55

56

57

58

59

60

1500

900

1000

2000

1800

1500

1000

1500

1300

1200

900

850

2500

1800

1750

1350

1400

1000

850

1200

650

500

1000

1500

1500

800

750

800

650

500

600

700

1450

800

1000

1500

1500

1800

1750

950

600

500

2000

1000

1500

800

1300

800

800

700

1500

1000

1000

1500

1200

1800

2000

1000

1500

1500

2200

1300

1550

2700

2500

2200

1700

2300

2000

2000

1400

1200

3250

2500

2300

1800

2000

1700

1250

2250

950

700

1550

2300

1950

1200

1000

1150

900

780

900

950

2000

1250

1500

2000

2100

2300

2500

1350

950

800

2750

1500

2100

1200

2000

1100

1000

1000

2250

1480

1300

2250

1850

2350

2750

1600

2100

2300

700

400

550

700

700

700

700

800

700

800

500

350

750

700

550

450

600

700

400

1050

300

200

550

800

450

400

250

350

250

280

300

250

550

450

500

500

600

500

750

400

350

300

750

500

600

400

700

300

200

300

750

480

300

750

650

550

750

600

600

800

490000

160000

302500

490000

490000

490000

490000

640000

490000

640000

250000

122500

562500

490000

302500

202500

360000

490000

160000

1102500

90000

40000

302500

640000

202500

160000

62500

122500

62500

78400

90000

62500

302500

202500

250000

250000

360000

250000

562500

160000

122500

90000

562500

250000

360000

160000

490000

90000

40000

90000

562500

230400

90000

562500

422500

302500

562500

360000

360000

640000

60

72000

104060

32060

19323800

?d= 32 060

?d²= 19 323 800

?d 32 060

Md = ---- = -------- = 534,33

n 60

(?d) ²

SCEd = ?d² - ------

n

(32 060) ² (1 027 843 600)

= 19 323 800 - ------------ = 19 323 800 - --------------

60 60

= 19 323 800 - 17 130 726,67

= 2 193 073,33

?d/n

t = ------------ Z (0,1) n = 30

SCEd

----------

n (n - 1)

32 060/ 60 534,33 534,33

= ------------ = ------------ = ---------- = 21,46

2 193 073,33 24,89

------------ 619,51

60 (60 -1)

Le t calculé est égal à 21,46, alors que au seuil de 5%, le t tabulaire avec un degré de liberté (ddl = 60 - 1) de 59 est de 1,96 donc, nous pouvons conclure qu'il y a une différence significative entre les commerçants évoluant avec FINCA avant leur adhésion et après leur adhésion.

Zone d'acceptation

Zone de 21,46

rejet

-t8 1,96 t8

t= 1,96 < 21,46 -> Il y a rejet de l'hypothèse nul.

3.2.2. Conclusion de l'analyse de l'avant et avec FINCA

Au seuil de 5% de n'est pas se tromper, nous affirmons que l'institution de micro finance FINCA a été d'un apport positif pour le petit commerce kinois par le fait de l'amélioration de son capital.

Par le biais de cette analyse, sollicitons aux institutions des micro finances d'encourager et d'encadrer le petit commerce kinois. L'encadrement de ce petit commerce va améliorer le cash flow de ce secteur et d'entraîner dans l'avenir lointain le développement du pays par l'éradication de la pauvreté.

CONCLUSION GENERALE

L'étude pour la conciliation de ce travail a été pour nous l'occasion de mettre en pratique les théories apprissent tout au long de notre formation à l'institut supérieur de commerce avec la pratique professionnelle à travers les différentes marchés de la ville province de Kinshasa. Ces différents marchés notamment le marché de Gambela, le marché de Matete et le marché de Lemba nous ont aidé à dégager le dynamisme de chaque secteur et à évaluer l'impact financier de FINCA en terme de l'évolution du capital ainsi que son importance dans les petits commerces congolais et kinois en particulier.

Pour une vue générale ; ce travail est composé des trois chapitres. Le premier met l'accent sur les concepts de base d'où nous allons savoir l'origine, le développement et l'historique de micro crédit dans le monde, l'origine et quelques définitions de concept crédit, tontine, l'épargne et taux d'intérêt. Le second chapitre aborde les micro finances en Afrique d'où nous aurons à connaître la définition de la micro finance, son impact et son défis ainsi que le développement de micro crédit en république démocratique du Congo. Le troisième chapitre traite l'analyse de l'impact de FINCA dans les petits commerces kinois. Ce chapitre nous aidera à voir dans quelle mesure l'institution de micro finance FINCA à influencer les marchés kinois, son impact et l'analyse de deux moyennes en faisant le parallélisme des trois secteurs commerciaux ainsi que le test de comparaison de deux moyennes.

Les capitaux mis à la disposition des commerçants congolais et kinois en particulier ont bien évolué dans ce sens que leurs capitaux totaux ont pu être augmenté avec l'appui de l'institution de micro finance FINCA et ces derniers a eu un impact total dans le développement des petits commerces kinois.

BIBLIOGRAPHIE

A. Site web

1. ACTED Bukavu et Uvira. E-mail : bukavu@acted.org

2. Allocution de Maria Nowak, présidente de l'ADIE et du Réseau Européen de micro finance

3. Crédit wikipédia : http://fr.wikipédia.org

4. ECONOMIE INFORMELLE : http://afrique pluriel.ruwenzorie.net

5. Encyclopédie libre : http://fr.wikipédia.org

6. Epargne savings : www.dicodunet.com

7. Etudiants et développement : historique-dossier "micro crédit" du 15 juin 2007

8. www.wikipédia.org

B. Notes des cours

9. Emery Kangodie : cours de gestion financière, 3ème graduat/jour, 2006-2007, ISC- Kinshasa

10. Losso : Notes de cours d'économie politique, 1ère graduat/jour, 2004-2005, ISC- Kinshasa

C. Listes des abréviations

11. ACTED :

12. AFD :

13. BNDA : Banque Nationale de Développement Agricole

14. DFID :

15. IMF : Institution de Micro Finance

16. KFW :

17. ONG : Organisation Non Gouvernemental

18. PIB : Produit Intérieur Brut

19. RDC : République Démocratique du Congo

20. SOS :

21. USAID: United States Agency for International Democratic.

TABLE DE MATIERE

DEDICACE............................................................................................

AVANT PROPOS....................................................................................

INTRODUCTION....................................................................................

0.1 Problématique........................................................................................

0.2 Hypothèse du travail..............................................................................

0.3 Choix et intérêt du sujet...........................................................................

0.4 Délimitation spatio temporel......................................................................

0.5 Canevas du travail..................................................................................

CHAP.1 CONCEPTS DE BASE......................................................................

1.1. Le micro crédit.......................................................................................

1.1.1. Notion..............................................................................................

1.1.2. Le crédit............................................................................................

1.1.3. La tontine..........................................................................................

1.1.4. L'épargne..........................................................................................

1.1.5. Le taux d'intérêt...................................................................................

1.2. Historique et développement de micro crédit dans le monde.................................

1.2.1. Historique..........................................................................................

1.2.2. Développement....................................................................................

CHAP.2 LES MICRO FINANCES EN AFRIQUE..................................................

2.1. Le micro crédit en RDC............................................................................

2.1.1. Cas de l'Est de la RDC...........................................................................

2.1.2. FINCA et les femmes commerçantes...........................................................

CHAP. 3 L'ANALYSE DE L'IMPACT DE FINCA DANS LES PETITS COMMERCES KINOIS.........................................................................................

3.1. L'apport de FINCA dans le trois marchés kinois (Gambela, Matete, Lemba)..............

3.1.1. Parallélisme des trois secteurs étudiés.........................................................

3.2. L'analyse de la micro finance avant et avec FINCA...........................................

3.2.1. Test de comparaison de deux moyennes.......................................................

3.2.2. Conclusion de l'analyse de l'avant et avec FINCA..........................................

CONCLUSION GENERALE........................................................................

BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................

TABLE DE MATIERE................................................................................

* 1Crédit Wikipédia : http://fr.wikipédia.Org/wiki/cr°/°c3°/°A9 dit

* 2 L'ECONOMIE INFORMELLE : http://afrique pluriel.ruwenzori.net/économie-informelle.htm

* 3 Encyclopédie libre : http://fr.wikipédia.org.

* 4 WWW.dicodunet.com/Epargne-savings.

* 5 Epargne savings : Op. Cit.

* 6 Encyclopédie libre : Op. Cit.

* 7 Allocution de Maria Nowak, présidente de l'ADIE et du Réseau Européen de micro finance.

* 8 Nowak : Op. Cit.

* 9 Site web : Etudiants et développement : Historisque-Dossier "Micro crédit". Dossier micro crédit du 15 juin 2007

* 10 Site web : Op. Cit., les principaux acteurs du 15 juin 2007.

* 11 ACTED Bukavu et Uvira. République Démocratique du Congo. E-mail : bukavu@acted.org.

* 12 Site web: www.wikipédia.org.






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite