Les défis du droit international de l'environnement et la coopération régionale: Cas de l'Afrique( Télécharger le fichier original )par Aimé NTUMBA KAKOLO Université de Limoges, Faculté de droit et des sciences économiques - Master 2006 |
A/ Pollution des eaux et surexploitation des fonds marinsDès l'origine et en particulier face au phénomène du réchauffement de la terre et des changements climatiques, la mer joue le rôle traditionnel de réguler le climat sur la terre. La superficie totale des mers est de 361.3 millions de km, ce qui représente 70.8% de la surface du globe. Le volume total des eaux est de 1338.5 millions de kilomètres cube, soit 93.9% de l'hydrosphère, c'est à dire de toutes les eaux du globe54(*) Plusieurs naufrages ont été signalés à cause de non respect de certains principes entraînant certaines catastrophes écologiques. Des dégradations dues à la surexploitation du milieu marin ont été constatées suite à l'intérêt économique qui prime de plus en plus sur la scène internationale. La salubrité de l'eau est en constante régression. En effet, due aux activités humaines, socio-économiques, il en résulte souvent des pollutions marines soit en provenance de la terre, de la navigation par les navires transportant les produits polluants comme les produits pétroliers, des huiles de toutes natures et autres produits industriels incompatibles à la consommation humaine. L'augmentation du nombre de naufrages et du nombre de navires, sous motif de la jouissance de la souveraineté internationale étatique, a conduit aussi à une menace de l'environnement dans son milieu marin. Le problème de l'environnement ne se pose jamais dans les mêmes termes dans toutes les régions du monde. En l'occurrence, il est évident que la diversité biologique et les espèces à protéger ne peuvent être les mêmes d'un continent à l'autre, voire d'une sous région à une autre. Suite à la course industrielle pour des raisons des compétitions économiques et d'influence politique, les pays recourent à l'augmentation du nombre des industries mais les infrastructures de recyclage et du dumping inoffensif des déchets font défauts. De peur d'intoxiquer les terres habitées, les pays ou les unités de productions recourent au dumping en mer soit national ou international (haute mer) au mépris des normes internationales relatives à la mer. Quant à la mer, elle recouvre presque 73% de la surface du globe et elle constitue un enjeu crucial de par son importance stratégique et les ressources minérales de son sous-sol. Ainsi, les fonds marins et leur sous-sol au-delà des limites de la juridiction nationale n'étant pas susceptibles d'un régime exclusif d'appropriation ou d'exploitation fait l'objet de surexploitation de la part de pays développés qui ont le moyen. * 54 http://www.polmar.com/pollution/milieumarin.htm, consultee le 27 mars 2006. |
|