l'analyse des causes de l'insecurité permanente dans la region de grand lacs cas de la republique democratique du congo( Télécharger le fichier original )par Prosper Dinganga Sikabaka université pedagogique nationale - graduat en relations internationales 2008 |
SECTION II : LE PROFIL DE LA BELGIQUE FACE AU CONFLIT
Pour comprendre le fondement politique , sociologique et culturel de cette guerre, conflit dans la région des grands lacs , un rappel nous est important afin de parvenir des remonter dans les méandres de l'histoire constamment à l'esprit dont le reflet se manifeste aujourd'hui ,en partant du pays de Lumumba. En effet, les biens historiques rapprochent aussi bien la RDC, le Burundi, et le Rwanda auraient permis à l'esprit de la Belgique,ancienne puissance coloniale de ces trois pays , de la région des grands lacs , prendre la tête pour jouer un rôle de premier plan en vu d'un règlement rapide au sujet de l'occupation du Congo par les armées des ces trois pays que nous avons précités. Fort malheureusement, la Belgique choisit au début de l'agression de la RDC, le 2 août 1998 de s'enfermer dans une labyrinthe de silence et d'indifférence, qui finit par passer au yeux du peuple Congolais comme une d'émission voire même un acte trahison et complicité contre la RDC. L'appel à se responsabilités sont autant une partie de la solution en raison de sa connaissance profonde sur l'histoire des grands, qui permettra de façon indépendante de contribuer à la restauration de la souveraineté intégrale de la RDC. A l'instar de I. BAKA KAKE qui pense qu'un simple rappel historique de la présence européenne au Congo, montera que le sous-développement de ce pays a un principal responsable de la Belgique, est l'un des auteurs de la responsabilité des déplacement des populations Rwandais une direction du sol congolais opérés dans les années trente. Ce mouvement a contribue largement, à ce processus d'instabilité qui demeure à ce jour car diton l'identité de ce peuple constitue également un des faits saillant de la politisation de la situation dont les conséquences s'exprime ou survivent de la populations et de nature infrahumaine. De ce fait , la Belgique ne semble pas donné un profil rationnel et durable,quant aux fait inhérents, aux guerres et au conflit au jour, d'aujourd'hui, le royaume de Belgique apparaît incapable de proposer une solution adéquate à ces faits. Mais plutôt préfère jouer aux sapeurs pompiers, pour conserver le fond et les contours du noeud du problème, pensons nous. D'autre part, les gouvernements de la République Démocratique du Congo sont aussi les responsables principaux de ce chaos à repètétion, ces gouvernements n'ont aménagés aucun effort, de placer la RDC dans ses droit et obligations Vis a vis de son peuple , voisins et autres partenaires mais surtout de parvenir l'Etat congolais à l'hauteur de même diapason avec d'autre Etat et à gère ses défis et enjeux .Ainsi face à ses impératifs , voyons voire le comportement de la communauté internationale à l'égards de ces fait. L'agression du Rwanda et de l'Ouganda contre la République Démocratique du Congo se remarque par un silence et une passivité étonnants de la part des certains Etats mais surtout de l'Europe. Cette attitude adoptée à contre-courant durable, eu égard aux normes et règles qui régissent la conduite des Etats à l' échelle planétaire, a imposé au gouvernement congolais de l'époque , le devoir de réagir conformément à l'article 51 de la charte des Nations Unies ; et d'entrée de jeu , le gouvernement annonce les couleurs dans une adresse faite au lendemain du déclenchement de la guerre : La République Démocratique du Congo prend à témoin l'organisation de l'unité africaine, l'organisation des Nations Unies et toute la communauté internationale. La puissance d'un Etat sur l'échiquier international se mesure en fonction de sa capacité ou non à résoudre les problèmes qui se posent dans ses relations avec les autres Etats . Ceci fait penser , selon H. KINSSINGER , «La politique étrangère, considère comme la mise en équilibre des intérêts , et la diplomatie , une comme une affirmation de l'harmonie.»2(*)5
Ces deux interfaces constituent des supports fondamentaux pour l'articulation des intérêts d'un Etat sur la scène internationale .l'expression et la traduction dans un langage discussif des options de la politique étrangère et de la diplomatie, sont les voies par excellence qui peuvent mener à la rencontre ou non avec les autres acteurs des relations internationales, afin de parvenir , le cas échéant à une harmonisation des vues en situation de crise politique ou humanitaire de portée internationale. En réalité , il appartenait à l' ONU d'instituer touts les mécanismes prévus dans la charte des Nations Unies en vue de résoudre un conflit ou une guerre qui se vit dans un territoire au sujet de droit de international, lors que celui-ci subit une agression telle que définie dans la résolution 911. En outre, l'Organisation des Nations Unies offre une autre possibilité prévue dans sa charte par laquelle l'ONU confie aux organisations régionales de jouer un rôle prépondérant dans les conflits qui naissent dans leur région géographique, en attendant les opérations du maintient de la paix de l'ONU. Il convient de souligner dans cette dernière option ou il y a eu un geste assez considérable, mais Faudra t il étudier le temps se motivation et se période qu'il prendra ou carrément le réduire aux simples résultat des relations diplomatiques bilatérales , pour ne pas le chasser comme un fait isolé, nous pensons qu'il faudra des études approfondies pour ce thème. * 25 H.KISSINGER, la diplomatie, traduit de l'anglais par Marie PLOMERA, Paris, Fayard 1990, p50 |
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