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l'analyse des causes de l'insecurité permanente dans la region de grand lacs cas de la republique democratique du congo

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par Prosper Dinganga Sikabaka
université pedagogique nationale - graduat en relations internationales 2008
  

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UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE

FACULTE DES SCIENCIES SOCIALES

ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES

DEPARTEMENT DES RELATIONS INTERNATIONALES

L'ANALYSE DES CAUSES DE L'INSECURITE PERMANANTE DANS LA REGION DES GRANDS LACS CAS DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DE 1965-1998

DINGANGA SIKABAKA PROSPER

Travail présenté en vu de l'obtention de titre de graduat en Relations Internationales

Directeur: Professeur Docteur NGUMBU BIBETI

ANNEE ACADEMIQUE 2007- 2008

EPIGRAPHIE

« Un peuple qui vit dans l'oubli et le mépris de son histoire est un peuple soumis à la servitude»

Prosper DINGANGA

A mes parents ; JEAN PIERRE DINGANGA et THYTHY TUSEVO, pour tous les sacrifices consentis, a vous,

Je dédis ce travail.

Prosper Dinganga

AVANT - PROPOS

 

  L'élaboration du présent travail est le fruit de la conjugaison des efforts considérables consentis  par plusieurs personnes à l'égard desquelles, il serait ingrat de notre part de ne point exprimer notre profonde gratitude.

Que  toutes les autorités académiques de l'Université Pédagogique Nationale trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Notre reconnaissance s'adresse à tous les Professeurs de la faculté des sciences sociales administratives et politiques et plus particulièrement au Professeur Docteur NGUMBU BIBETI qui en dépit des ses multiple autres occupations a accepté de diriger notre travail sera marque ainsi que sa rigueur scientifique nous ont été d'un apport considérable. Notre gratitude s'adresse également aux assistants et chefs des travaux qui nous ont encadré dans les travaux pratiques tout au long de notre premier cursus académique ce lui de graduat.

Nous ne pourrons clore cet  espace de reconnaissance sans pour autant penser à ; Blanchard Dinganga,  Jean Michel Dinganga  Patrick Dinganga, Eric Kuvituanga, Eric Tenta, sado Ime, Sophie Botamba, Jacky Mutombo, Fiston Zola, Herve Ndefu, Bernie, et mon grand frère Blaise pour leur soutient tout au long de ce premier parcours académique.

A tous ceux qui n'ont pas trouvé leurs noms à travers notre énumération, nous disons grand merci pour leur contribution, non de moindre.

 

Prosper Dinganga

A BREVIATIONS

Ø R.D.C : république démocratique du Congo

Ø O.N.U : organisation des nations unies

Ø N.R.A : national résistance army

Ø F.P.R : front patriotique Rwandais

Ø C.E.P.G.L : communauté économique des pays des grands lacs

Ø U.A : union africaine

Ø F.A.C : force armé congolaise

Ø A.F.D.L : alliance des forces démocratique pour la libération

INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

L'Afrique sub- saharienne a été pendant longtemps le théâtre des guerres par procuration qui découlaient de la rivalité Est-ouest avec la fin de la guerre froide, tous les esprits étaient permis de voire l'Afrique, notamment la région des grands lacs, renouée avec une paix durable d'autant plus que l'organisation des Nations Unies devait commencer à manifester véritablement son rôle de gardienne de la paix internationale, rôle qui lui a échapper pendant toute la période de la guerre froide du fait des affrontements idéologiques entre le bloc capitaliste et le bloc socialiste.

Curieusement, l'Afrique devient le théâtre des conflits de diverses formes, notamment les conflits frontaliers ; les conflits interethnique ; les guerres civiles et rébellions présentées souvent sous forme des guerres de libération.

En ce qui concerne particulièrement la région des grands lacs, les coups d'Etat et les rebellions sont devenus monnaie courante, Cette partie d'Afrique n'a pas connue, pendant une période relativement longue, les affrontements armés interétatique entre les pays membres la communauté Economique des pays des Grands Lacs (CEPGL). En pratique, cette organisation mettait plus l'accent sur la sécurité des chefs d'Etats qui la composait. Malgré cette sécurité substantielle des Etats membres, cela ne pouvait que favoriser la paix entre eux.

Aujourd'hui, cette partie de l'Afrique est en proie aux des conflits armés internes, inter étatiques incessants compromettant ainsi ; la paix, la sécurité et la stabilité politique dans la région des grands lacs.

La République Démocratique du Congo se trouve parmi les Etats les plus affectés par l'insécurité qui a causé et qui continue à subir les conséquences tant humains que matériels.

· Qu'est ce qui est à la base des turbulences dans la région des grands lacs ; en générale et à la République Démocratique du Congo en particulier ?

· Quelles sont les causes de l'insécurité à répétitions dans cette partie de la région ?

· Que pensent ces pays au delà de l'insécurité et de la sécurité ; aux regards de leurs défis ?

· En dépit de l'ultime but d'un Etat et de son peuple. Quels sont les motivations qui animent ces dirigeants de ces pays d'orchestre l'insécurité dans leurs espaces respectif ?

2. HYPOTHESE

Les pays membres de la région des grands lacs font partis des régions les plus majestueuses de l'Afrique dans son ensemble. Cette région stratégique ne constitue pas seulement la richesse en matières premières, ou en minerais mais aussi sur le plan socioculturel et géostratégique. Cette région qui se situe en plein coeur de l'Afrique et qui prend tout le bout du continent, cela attire la convoitise des puissances occidentales, mal intentionnées qui favorisent les troupes armées, les mouvements des rébellions pour défendre leurs intérêts ou leurs champs d'exploitation

En somme, notons enfin que plusieurs autres facteurs sont à la base des conflits et de cette insécurité dans les régions des grands lacs, notamment le facteur historique qui a joue un rôle très déterminant dans ces conflits. Ce rôle ne s'est pas manifesté d'une manière isolé mais plutôt en interaction avec d'autres facteurs tel que ; le facteur géographique, le facteur économique et le facteur sociologique, de certains pays comme la République Démocratique du Congo.

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Pour ce qui nous concerne, ce travail comporte essentiellement deux intérêts, premièrement sur le plan scientifique et deuxièmement sur le plan pratique.

- Sur le plan scientifique : notre étude est d'actualité pour nous chercheurs du fait que la paix et la sécurité internationales sont chaque jour menacées par des conflits armés , le terrorisme , le trafic illicite des drogues et stupéfiants, de crise économique , les armes à destruction massive , les violation des droits de l'homme , les actes de la pirateries et qu'aucun pays qu'il soit puissant ou non ne peut résoudre à lui seul , la protection des personnes et des biens en période des conflits armés , intéresse au plus haut point les Etats par l'entremise de l'Organisation des nations Unies, institutions internationales et des Organisations régionales.

- Du point de vue pratique, ce travail se veut être une piste faite aux spécialistes des Relations Internationales, afin de constituer une banque des données relevant de la réalité sur le terrain, car une fois encore la République Démocratique du Congo est déchirée par des Guerres civiles qui à causé plus de deux millions des morts et des déplacés, surtout dans la partie Est de la République dont les effets s'étendent dans les autres provinces et beaucoup d'autres dégâts inadmissible dans ce siècle.

4. METHODE ET TECHNIQUE

GRAWITZ, pense que : «la méthode est l'ensemble des méthodes et technique à utiliser pour le rassemblement des données et le traitement des investigations. »1(*)

S'agissant de la méthode, elle dit que : «c'est l'ensemble des opérations intellectuelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifier. »2(*)

Tout travail qui se veut être scientifique suppose une méthode et une technique.

A/ METHODE

Une étude qui se veut scientifique repose sur une méthode sachant qu'en sciences sociales, il n'y a pas de méthode obligatoires, car chaque chercheur doit avoir une méthode rationnelle, celle -ci dépend largement de sa recherche. La méthode analytique qui se rapporte à l'analyse des différents textes afférents au présent sujet.

B/ TECHNIQUE

La méthode utilisée sera épaulée par la technique documentaire laquelle consiste à consulter les documents, les ouvrages scientifiques, les journaux qui parle de faits politiques et juridique en rapport avec notre objet d'étude. « Ces techniques sont ainsi désignées par ce qu'elles mettent en présence les chercheurs d'une part et des documents supposés contenir les informations recherchées d'une autre »3(*)

5. DELIMITATION DU SUJET

Le conflit dans la région des grands lacs est une sphère complexe, elle touche à la fois le domaine socioculturel, juridique, humanitaire, politique et économique.

Eu égard à cette complexité, il conviendrait que nous l'abordions dans l'espace territoriale Congolais, mais elle ne nous empêche pas d'élargir nos études dans d'autres pays de la région, notamment ; le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda, elle couvre la période de 1965 jusquà1998.

6. PLAN SOMMAIRE

Hormis l`introduction et la conclusion notre étude compte deux principaux chapitres.

Dans le premier chapitre , nous aurons à traité de généralités relatives à notre sujet d'étude , nous aborderons les questions relatives à la configuration  de ces pays; l'histoire et la géographie des pays qui composent la région des grands lacs . Et enfin, le second chapitre tentera de circonscrire, sur l'origine et le déclenchement de la violence dans la région des grands lacs.

Le deuxième chapitre évoquera aussi les contradictions majeures observées, à la suite de l'agression du Congo en 1998 par la coalition Rwando ougandaise.

Notre étude se terminera par une conclusion générale, comportant éventuellement des suggestions à la lumière des faits et nuances relevées au regard de cette étude.

CHAPITRE I : GENERALITES

Nous aborderons ce chapitre en deux sections, la première sera consacrée aux définitions des concepts et la seconde section sera consacrée à la configuration de la région des grands lacs.

SECTION I : DEFINITIONS DES CONCEPTS

Cette section sera consacrée à l'explication des concepts clés de notre sujet à savoir ; l'analyse et l'insécurité

a) ANALYSE

L'analyse est une opération intellectuelle consistant à décomposer une oeuvre, un texte en ses éléments essentiels, afin d'en saisir le rapport et donner un schéma.

«C'est aussi la méthode ou l'étude comportant un examen rigoureux en vue de discerner les éléments .c'est aussi une opération logique d'une proposition d'autres propositions reconnus pour vrais méthode raisonnement analytique ».4(*)

Quant à nous, le mot analyse est pour nous une source de critique et de description, d'interprétation qui nous amène à cerner les difficultés, les causes qui ses font montre dans nôtre sujet.

b) L'INSECURITE

Avant d'expliquer le concept « insécurité » nous avions voulu tout d'abord comprendre ce qui signifie son contraire à savoir la sécurité.

La sécurité est l'absence de danger, mais plus généralement, il s'agit de l'impression subjective ressentie par celui qui ne perçoit pas de danger. La sécurité et son antonyme l'insécurité sont donc des notions subjectives.

Le besoin de la sécurité est un besoin psychologique fondamental de l'homme qui, n'est pas satisfait, suscite un malaise et mobilise une part importante des ressources intellectuelles, pourraient être utilisées à d'autres fins .de nombreuses activités humaines sont perturbées voire rendues impossible lorsque règne un climat d'insécurité.5(*)

La sécurité nationale, sur un territoire peut aussi concernée l'ordre public et les menaces intérieures en général .il est alors question de la sécurité interne la mise en oeuvre et de la responsabilité de gouvernement particulier ment en fonction menace observé .Elle est nationale ou internationale

La sécurité peut s'établir par la force, (la guerre), mais elle peut résulté aussi d'une approche ou d'une crainte réciproque de la puissance des rivaux (équilibre des puissances)avec la naissance de la société des Nations en 1919, puis de l'organisation des Nation Unies, en 1945, c'est l'ère de la régulation internationale du recours à la force avec la sécurité collective.

Une vue globale de l'histoire des études de sécurité est ainsi offerte, avec le risque de ne pas présenter des développements plus approfondis sur l'un ou l'auteur point, d'ailleurs tel ne semble pas être la perspective des autres.6(*)

Pour nous, La sécurité est un sentiment de paix, de quiétude, de sérénité de calme, que l'on récent en nous et au lieu ou nous sommes installé.

S'agissant de l'insécurité, nous pensons que le sentiment d'insécurité peut être individuel ou collectif .il combine le danger et la perception de sa gravité. Les éléments perçus collectivement comme angoissants peuvent varier d'un pays à l'autre d'une période à une autre, d'un segment de population à l'autre.

Certains acteurs politiques n'hésitent pas à jouer sur la peur collectives, voire à les susciter, dans l'optique d'assurer un pouvoir sur les populations sensibles à ce discours. Parmi les éléments perçus comme cause d'insécurité, et faisant fréquemment débat, les questions de l'emploie, de retraites, de logement, de délinquance, d'instabilité politico juridique, les problèmes de la santé et, du terrorisme, ...

Quant a nous, l'insécurité ou le sentiment d'insécurité peuvent être considères comme des risques au même titre que le risque naturel ou technologique, les conflits armés, à ce titre, certaines études vont tenter de réaliser une cartographie de l'insécurité.

Cette approche s'entend surtout dans le cadre de l'insécurité en milieu urbain et confirmé au recensement des lieux ou le sentiment d'insécurité et, ou les «incivilités » ont soit le plus de chance d'arriver soit arrivé le plus souvent.

SECTION II : LA CONFIGURATION DES PAYS DE LA REGION DES GRANDS LACS

Cette section abordera la présentation des Etats des grands lacs et surtout la République Démocratique du Congo.

1. LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

A/ SITUATION HISTORIQUE

Il est difficile de comprendre les méandres politique du Congo actuel sans jeter un regard dans le passé historique le plus lointain possible .les événements et les comportements contemporains peuvent avoir les origines dans des faits qui se sont déroulés les années voire des siècles à tendance fédéraliste ou sécessionniste du bas - Congo et du Katanga sans remonter au royaume kongo aux empires luba et lunda de même les antagonismes qui surgissent à l'est du pays trouvent les explications dans les tracés de frontalier congolaise entre Congo belge et le Rwanda Urundi.

D'où la nécessité de reculer dans le temps, par ailleurs, il est dit qu'un peuple sans histoire est un peuple sans mémoire ou amnésique. Or l'histoire participe à la construction de celle-ci, la seule une prise de conscience historique d'appartenance à un même ensemble politique et- culturel peut donner naissance a une conscience nationale nécessaire à l'édification d'une nation moderne .mais cette histoire doit être assuré dans ses aspects.

Au plan politique, les institutions politiques autochtones sont réduites pour faire place à celle de l'étranger considéré comme plus évoluées. La colonisation avait entre autre comme objectif d'effacer les institutions politiques africaines et les remplacer par les institutions occidentales.

En relation avec l'acculturation politique, les congolais renaissent à une nouvelle identité plus large que les identités ethniques anciennes, ils revendiquent l'émancipation et l'indépendance. Celle -ci une fois acquise, elle parait difficilement maîtrisable, car le Congo moderne né en 1885 à l'intérieur d'un territoire artificiel devrait connaitre une mutation en vue de réaliser son développement politique, économique, social, culturel, sanitaire,...7(*)

Face à cet idéal, les tentatives des solutions semblent chaque foi vouée à l'échec. Ainsi le Professeur TSHISUNGU dira que «la cause essentielle est l'insécurité est l'inexistence de mode pacifique de dévolution du pouvoir»8(*)

Toutes fois, à travers ses facettes historiques, le Congo fait son chemin grâce à la volonté du peuple de sauvegarder l'état hérité de la colonisation comme cadre de son développement .la volonté commune n'empêche pas des divergences quant au système politique à adopter. L'absence des règles de successions au pouvoir est l'une des causes de la déstabilisation du pouvoir.

B/ SITUATION GEOGRAPHIQUE

La république démocratique du Congo est un état africain situé au coeur de ce continent. Elle a une superficie de 2345 409 km², elle s'étend de 5°2' de la latitude nord au 130 de l'altitude sud 15° et la longitude du 12°15' au 31°15'.9(*)

Le Congo est à cheval entre l'équateur .il partage neuf frontières avec ses voisins que l'on peut citer, il s'agit de ; De la République du Congo, la République Centre Africaine, de l'Ouganda, de la République Unie de Tanzanie, du Rwanda, de la Zambie, de l'Angola, du Burundi, et du Soudan.

La RDC est un pays semi enclavé c'est a dire, elle a une ouverture de seulement 45km de littorale. Du point de vue population ; sa population est estimé a environ 65.000.000 d'habitants, tous de race noire, mais avec des peuples comme de : des pygmées. Les bantous qui représente 81% de la population du pays , des soudanais a l'extrême nord du pays , et le nilotique à lest du pays .il existe une diversité des culture et des langues ; on distingue les cultures de la savane sud-ouest qui vont du bas Congo au Katanga , les cultures de la savane nord (soudanaise) , les cultures de grands lacs et les cultures de la cuvette centrale toutes ces diversités culturelles sont et font à la foi une richesse, un atout et un obstacle à l'intégration nationale.1(*)0

Le Congo est le troisième grand pays d'Afrique après le soudan et l'Algérie, il a le deuxième grand fleuve d'Afrique après le Nil et troisième grand fleuve, le Congo démocratique compte dix provinces et la ville de Kinshasa la capitale politique est aussi considère, comme les onzièmes provinces du pays .la partie est du pays regroupe les provinces ci- après : le Maniema, le Nord Kivu, et le Sud kivu. Cette partie du pays est compté parmi les régions le plus prospère du pays, c'est une partie du pays qui est riche sur le plan minière, sur le plan touristique, sur le plan culturel, hydrographique par la présence de grands lacs comme le lac Albert le plus poissonneux d'Afrique, le lac Kivu, le lacs Edouard... C'et une région dite montagneuse, nous trouvons les montagnes, de parcs nationaux, notamment le massif de Rwenzorie avec le pic marguerite qui est le sommet la plus élevé du pays, le Nyiragongo, le Nyamulagira... nous trouvons des parcs ; le parc Virunga, Kahuzi-bienga, Garamba...

2. LA REPUBLIQUE DU RWANDA

Le Rwanda est un pays d'Afrique Est, il partage ses frontières avec, la république de l'Ouganda au nord, à l'est par la république unie de Tanzanie, il partage la frontière avec la république démocratique du Congo à l'ouest et au sud avec le burundi.

Il a pour capitale ;Kigali, le Rwanda est un petit pays qui a une superficie de 26.338km², sa population est estimé a environ 8.387.000 habitants , sa densité est de :320 hab./km²,le produit intérieur brut (PIB) est de 40% soit 945 dollar par habitant.

Le Rwanda est pays souvent divisé par de guerre fratricide qui oppose le deux ethnies du pays , le tutsi et le hutus qui ont causé beaucoup des morts est de déplacés en 1963 et le génocide rwandais après la mort du président habyarimana.

Membre de la (CEPGL), la communauté économique des pays des grands lacs .le Rwanda est un pays indépendant depuis le 1/juillet/1962, c'est une ancienne colonie belge .la langue officielle est le Français, il a un peuple constitué essentiellement des éleveurs.1(*)1

3. LA REPUBLIQUE DU BURUNDI

Le Burundi est un pays d'Afrique Est de la région de grands lacs, il partage ses frontières avec, la république démocratique du Congo à l'Ouest, au nord avec le Rwanda, à l'est et au sud avec la république unie de Tanzanie.

Situe sur un plateau au coeur de l'Afrique , le Burundi , jouit d'un climat équatorial tempéré l'altitude1700metres , le mont Meha au sud -est de Bujumbura culmine à 2670 mètres .sa capitale est : Bujumbura

Sa population est estimé a environ 6.223.897 habitants en 2001, le Burundi est une colonie belge, il a une superficie de 27.834km², sa densité remonte à environ a 223hab. /km², l'altitude de ce pays va de 772metres à 2670 mètres, le produit intérieur brute est de 800 dollar en 1999.son économie est basée sur l'agriculture et l'élevage (thé, café, ignames, pommes de terres ...)1(*)2

4. LA REPUBLIQUE D'OUGANDA

L'Ouganda est un pays d'Afrique de l'est ,il est aussi considéré comme faisant partie de l'Afrique des grands lacs .il est entouré par la république demonstrandum du Congo , la république du Kenya , le Rwanda , le soudan , la république unie de Tanzanie .

Le sud du pays englobe une vaste partie du lacs victoria .l'Ouganda tire son nom de l'ancien royaume de Bu Ganda, qui couvrait autre fois les régions le plus au sud, dont la capitale Kampala .il a une superficie de 241038km², sa densité est de 105 hab. /km² soit une population de 28.195.754 habitant en 2006.1(*)3

Pour parle de l'histoire de ce pays, nous pourrons dire que le 9octobre1962 date de son indépendance, cet indépendance posée de manière aigue, le problème des structures politique .la solution retenue, exprimée dans la premier constitution est de type fédérale associée les quatre anciens royaume, mais le Bouganda maintient sa prépondérance jusque dans le nom du nouvel Etat.

L'Ouganda, pays des Baganda. Le KABAKA MUTESA en devient le président le plus a vie .MILTON OBOTE, fondateur en 1960 du congres du peuple ougandais (UPC), devient premier ministre. Le 25 janvier 1971, IDI AMIN DADA prend le pouvoir par un coup d'état .au départ soutenu par les pays occidentaux qui craignaient une orientation trop socialiste du régime précédent .il sera lâché par ces derniers au fur et a mesure que son régime devaient tyrannique et sanguinaire. En 8 ans de pouvoir le régime va être accusé de la mort ou de la dis parution de près de 300.000 ougandais.1(*)4

CHAPITRE II : LES CAUSES DE L'INSECURITE DANS LA REGION  DES GRANDS LACS

La République Démocratique du Congo, notre pays tourne péniblement les pages les plus sombres de son histoire, une histoire dramatique, tissée au fil des temps par la convergence de multiples causes endogènes et exogènes, d'héritage historiques très lourd qu'a porte crise à répétition.

Ce constat que nous avons fait dans ce chapitre nous incite à un devoir de savoir, de réflexion, de pouvoir et d'agir pour arrêter de processus dangereux d'effondrement continue, de notre société congolaise en particulier et de toute la région des grands lacs.

Il serait donc mal indiqué pour les fils et filles de ce pays ; le Congo de baisser les bras et de courber l'échine devant cette menace de dislocation de toute une nation. Nous avons retenus deux principales causes qui seront analyser dans ces sous sections.

1° / LES CAUSES ENDOGENES

Sans vouloir être exhaustif, nous retiendrons : l'absence d'un Etat de droit, le refus de l'ouverture a la Démocratie, les dérives autoritaires et crispation conservatrice de certains chefs d'Etats.

Le non respect des textes constitutionnels légaux, les manipulations idéologiques et la main mise de la conscience tribale et ethnique sur la conscience nationale. La politisation de l'armée comme moyen de conquêt de l'exercice et de conservation du pouvoir, les violations systématique et flagrante des droits de l'homme à l'assujettissement de certains leaders aux intérêts nationaux, la clochardisation de la population

La manipulation des clivages ethniques, l'aggravation des problèmes fonciers, l'affaiblissement de la cohésion interne de l'Etat. Le niveau de répartition inégalées richesses et des chances, le contrôle des matières premières, le déclin économique, l'accroissement du banditisme et l'impact de déstabilisateur des crises régionales.

2°/ LES CAUSES EXOGENES

Parmi ces causes exogènes, nous retiendrons ; les implications des intérêts économiques et géographiques vitaux des belligérants, l'histoire récente a montre que le commerce international des ventes d'arme ainsi que les importations abusives d'armes par les Etats africains jouent également un rôle détonateur, tout comme l'intervention des Etats voisins.

Le commerce clandestin distribuer des armes dans la région, est une cause non négligeable de la volonté hégémonique du projet HIMA-TUTSI ,avec l'appui des grandes puissances et multinationaux de certains pays de la région comme l'Ouganda et Rwanda .les rivalités franco- américaines dans la région des grands lacs.

SECTION I : ANALYSE GLOBALISANTE DE L' INSECURITE EN AFRIQUE

La situation de l'Afrique contemporaine a mis en évidence les formes de violences après la fin de la guerre froide et de l'apartheid en Afrique du sud, ont permis les proliférations des armes dans diverses régions de l'Afrique.

Le reflet d'entité chaotique ingouvernable sur le continent africain a été la manipulation des conflits dans la région des grands lacs, une ère des conflits géopolitique dans la région. A la suite de génocide, la conflictualité qui a repris ses menaces dans une spirale de violence et de déflagration totale.

En effet , la guerre de libération en Afrique du sud a jouée un rôle, important dans l'émergence de nouvelles forme de violence , elle a initie une culture révolutionnaire de violence destructible dans la région des grands lacs .La fin de la guerre froide a affecté le grands le système d'approvisionnement d'armes et la prolifération des armes dans cette région, a négativement affecté tous les aspect de la paix et de la sécurité .L'inféodation et l'ethnisation du pouvoir locale ont constitue la véritable source , qui a jailli le cycle de violence dans tous les pays de la région en l'occurrence ; le Rwanda , le Burundi , l'Ouganda et la République Démocratique du Congo.

1. REGIONALISATION DE LA L'INSECURITE

Le problème de l'insécurité aux frontières du Rwanda et de La République Démocratique du Congo que pose les dirigeants Rwandais pour justifie l'attaque du territoire congolais par l'armée rwandaise plonge d'avantage cette «sale guerre» dite des grands lacs dans un degré de complexité et de confusion fortement accentué.

Il convient de rappeler qu'a la fin de la colonisation belge, le Rwanda- Urundi appariaient comme des Etats fortement divisé càd on distingués ce trois tribus à savoir : les Huts, les Twas, les Tutsi, avec deux ethnies rivales notamment le Hutus et les Tutsi prêts à en découdre au moyen de toutes les armes possible pour se disputer le pouvoir. Par ailleurs, la République Démocratique du Congo est liée à la même histoire.

Le Rwanda et le Burundi, mais elles n'ont pas connu de dichotomies raciales grâce à l'homogénéité des peuples bantous qui la compose.

En outre, il faut noter aussi les tracés des frontières effectués lors de la conférence de Berlin qui constitue aujourd'hui une source des conflits dans la région des grands lacs. En effet, après ce partage, certaines population appartenant aux même groupe ethniques se sont retrouvés brutalement séparées les unes des autres. Ainsi, des sociétés des civilisations hétérogènes, qui liaient souvent dans le passé les rapports conflictuels du type guerrier ou esclavagiste, qui se sont retrouvés entrain de coexister au sein d'une même entité.

L'histoire récente du Rwanda relève en effet que pour mieux cerner ce problème de l'instabilité dans ce pays, il conviendrait que nous jetions un regard sur l'Ouganda. Depuis la prise du pouvoir de YOWERI MUSEVENI a la suite d'une répression brutale mené contre les Tutsis par le pouvoir Huts en 1963, plus de 150.000 rwandais de souche Tutsis avaient pris le chemin de l'exil vers des pays voisins, principalement vers l'Ouganda et la République Démocratique du Congo, laissant derrière eux un pays versé dans un système de totalitarisme ethnique, dont le dernier monarque fut sans nul doute Juvénal HABYARIMANA, resté au pouvoir de 1973à1994.1(*)5

Ces exilés Rwandais tenteront vainement à maintes reprises des coups de force contre le pouvoir Hutus. C'est ainsi qu'en 1981, la rébellion ainsi constituée, sous l'appellation FPR, composée essentiellement de la génération des réfugiés Thusis établis en Ouganda décida de voler au secours d'un mouvement insurrectionnel armé Ougandais dénommer ; la NRA, dirigé par YOWERI MUSEVENI1(*)6

Deux jeunes hommes d'origine rwandaise se font remarquer au sein de la NRA, en l'occurrence de RUGIEMA F, qui prendra plus tard le commandement du FPR, et Paul KAGAME qui lui succédera au lendemain de sa mort en 1990.lorsque MUSEVENI prend le pouvoir en 1986, la NRA compte environ 2500 combattants rwandais tutsi. Cette victoire constitue l'amorce d'une alliance avec les Himas de l'Ouganda qui devra le conduire jusqu'à Kigali.

Les rwandais sont visible partout en Ouganda, exercent une mainmise sur l'administration, les commerces, la sécurité, au point que les Ougandais ne les supportent plus, un peu comme les populations de la République Démocratique du Congo n'en voulaient plus d'eux, après leurs entrées au pays avec les forces d'alliance. En octobre1990, plus de 2500 soldats rwandais de la NRA tournent le dos à l'Ouganda et se lancent à la conquête du pouvoir à Kigali, sous le label du FPR, commandé par le major général Fred RUGIEMA.

L'aventure tourne court pour le commandant Rwandais, fauché par un tir d'obus il perdra la vie, vingt quatre heures seulement après l'attaque contre le territoire rwandais, Paul KAGAME lui succède, rappelé sa formation militaire du pays de l'oncle Sam, qui mènera une guerre de longue haleine au régime d'HABYARIMANA.

Lorsque ce dernier est abattu le 6 avril1994, alors qu'il revenait, lui et le président burundais NTIBANTUGANYA de la séance d'accords d'Arusha en Tanzanie entre lui et, les partis d'opposition, le Rwanda bascule dans un cycle de violence sans pareil dans son histoire. 

Le monde entier assiste, à des images des télévisions, à des spectacles horribles, des tueries des tutsi et des Hutus  modérés par des membres de l'ethnie Hutus qui vengent le président assassiné. 

Des faits analogues se sont déjà produit dans ce pays en1959, 1963, 1973, 1990, 1991,1992et en 1993, on se rappelle vite des années là, la douleur est universelle. Des voix s'élèvent pour pleurer ces femmes éventrées, ces enfants pilés au mortier, et ces hommes émasculés .une fois de plus les regards sont tournés vers la Belgique et l'ancienne puissance coloniale est responsable devant l'histoire de tout ce qui arrive aujourd'hui Rwanda

Les images diffusées sur les chaînes de télévision du monde entier montre comment aux portes de Goma et de Gisenyi, les services d'immigration congolais ont du mal à contenir cet afflux humains qui se déversés sur le sol zaïrois. Le Président MOBUTU tente de fermer  les frontières mais se voit très vite contraint de les ouvrir à nouveau pour des raisons humanitaires, cela à la demande des grandes puissances. Il y a lieu de se demander si les Hutus qui envahissent le Congo fuient les massacres et les exactions revanchardes de Tutsi qu'ils ont tues en grands nombre, ou simplement, il échapper à la justice de leur pays ?  

Le spectacle en lui- même est horrible, pitoyable, et absolument inouï et ahurissant de voire plus de 10.000 rwandais pénétrer le territoire congolais en l'espace de soixante seconde, «flux le plus important des réfugiés Rwandais qui se déferle sur le Congo au nord et au sud Kivu, principalement des Hutus »1(*)7

Aucune comptabilité ni recensement n'est tenu, et personne ne sait avec exactitudes le nombre des hutus qui sont entrés en République Démocratique du Congo en ce moi de juillet 1994, les observateurs n'hésitent pas a constater que le mal Rwandais est entrain de contaminer d'avantage le Congo, surtout avec l'entrée massive des soldats qui sont munis d'un important arsenal militaire, de quoi créer l'angoisse et la panique chez le nouveau pouvoir à Kigali. Mais ce qui semble plus grave, dans ce cortège des malheurs importés au Congo par Rwandais, c'est le lourd tribut que doit payer le pays sur le plan économique ou sur le plan social même politique.

Dans le document remis au HCR-PT (haut conseil de la république parlement de transition).,la commission d'information, dite commission VANGU ,chargée d'enquêter sur cette présence massive des réfugiés rwandais à l'est du pays relève ce qui suit :

1°/ La zone d' Uvira est submergée par 500.000 réfugiés pour une population de 40.000personnes

2°/Les réfugiés apportent des épidémies diverses, détruisent les champs et accaparent les commences ;

3°/Les Zaïrois sont martyrisé par les Rwandais.1(*)8

Aussi, la commission VANGU n'hésite pas d'affirmer que la région du sud Kivu est assise sur un volcan qui n'attend que l'éruption.

Le signe annonciateur d'un embrasement de l'est du pays était donc perceptible, de même que ceux d'une guerre venant de Kigali qui accusait le régime MOBUTU d'entretenir une menace de déstabilisation du Rwanda.

De là est née la coalition militaire jamais connue en Afrique, formée contre MOBUTU et constitué du Burundi, de l'Ouganda de l'Erythrée, de l'Ethiopie, de l'Angola, avec comme principal chef d'orchestre le Rwanda.

La fermeture des camps des réfugies Hutus au Kivu en 1997, prétendument menaçants pour Kigali et dans la suite la chute du Président MOBUTU, semblait à premier vue comme des atouts majeurs pour éliminer le prétexte d'insécurité du Rwanda et de l'Ouganda.

Mais en lieu et place de ces faits, le président KAGAME s'en prendra à la surprise générale à Laurent Désiré KABILA ,l'accusant gratuitement d'entraîner de milliers d'extrémistes afin qu'il s en va hissent le Rwanda .

Le limogeage d'ANSELME MASASU, un des signataires des accords de LEMERA ayant aboutit à la naissance de l'AFDL (alliance des forces démocratique pour la libération), qui était de père congolais et de mère Rwandaise est perçu à Kigali comme un acte de provocation, de même que la mise au placard de James KABAREHE, un sujet Rwandais commandant des forces armées congolaise (FAC) en 1998.

Benjamin SCHENE, intellectuel Rwandais ayant aussi la nationalité canadienne acquise au prix d'une longue période d'exil passé hors de son Rwanda natal, rapporte ce fait d'une manière délibérée qui reflète à la fois la provocation, la désinformation et le mensonge ; il affirme ce qui suit : «Le 27 juillet 1998, Laurent désire KABILA ordonne le départ de tous les soldats Rwandais ; le chef de l'Etat congolais venait de commettre l'erreur fatale en coupant la branche sur la quelle il était assis le 2 août, des officiers mutins de la 10èime brigade des forces armés congolaises stationnés dans le Kivu déclarèrent la guerre contre L.D.KABILA »1(*)9

«le 4 août ,le commandant James KABAREHE écrivit une de plus spectaculaire pages de l'histoire militaire africaine ; à la tête de 200 hommes ,il détourna l'avion d'une compagnie privée stationnée à Goma pour mener une audacieuse traversée du Congo à destination de la base de Kitona ;il suffit de quelques tirs nous devons précises qu'il a eu mort d'hommes au cours de cette opération terroriste, pour que le commandant et ses rebelles se rendent maître de la base militaire de Kitona dans le Bas Congo ou restaient 20.000anciens soldats de MOBUTU dit ex FAZ »2(*)0

Au Bas Congo d'abord et dans tout le reste des territoires de la République Démocratique du Congo, ensuite les quelles ont entraîner la mort de millier des personnes, congolais et des sujets rwandais y compris peuvent constituer des matières pour faire l'apologie de l'armée belliciste du Rwanda .à l'instar du générale français Paul OSSARES qui se vante aujourd'hui des tortures que lui et ses hommes ont fait subir au peuple algériens pendant la guerre d'Algérie en 1962.2(*)1

Cet universitaire Rwandais qui a regagne son pays après la victoire du FPR, en vue de préparer un ouvrage sur le génocide des Tutsi que de notre, nous condamnons avec dernière énergie n'a pas hésiter un seul instant à se rendre à deux reprises à Kinshasa pour «savourer» la mise en coupe de la République Démocratique du Congo par le Rwanda.

En faisant l'éloge d'un comportement irresponsable de ses dirigeants, il donne hélas, à la jeune génération de son pays les moyens théoriques d'un attachement profonde à une identité de figurée : aveuglement tristes dure réalité.

Les congolais estime pour leur part que les rwandais ne prennent pas le courage d'un retournement de la conscience politique de ses dirigeants, il risque de rester indéfiniment, selon la formule de J.HABERMAS ; un agrégat de l'esprit du peuple, sans une nouvelle conscience politique.2(*)2

La République Démocratique du Congo de menacer la stabilité politique de son pays, remonte à l'époque du Maréchal Mobutu, s'est poursuive sous le régime de LD KABILA et qui demeure d'actualité sous le régime de Joseph KABILA. Cette accusation gratuite choque la conscience de nous peuple congolais. Le peuple du Rwanda ne peut prétendre épuiser toute les opportunités de réconciliation nationale qui s'offre à lui dans la série expression d'une attitude belliqueuse à l'endroit du Congo, de al manière que lui inspire le président KAGAME.

A ce propos, Didier MUMENGI, alors ministres de l'information et de la presse en 1998 sous le régime de L.D KABILA tient dans un de ces discours déclare que : « Ivre d'expansionnisme, KAGAME qui a renoncé à l'honneur militaire en missent sur l'hypocrisie, la duplicité et les massacres des innocents installés en Afrique une ethnocratie qui fait la honte de l'Afrique ; il est un danger pour la tranquillité du Rwanda. La nécessité s'impose de mettre KAGAME hors d'état de nuire et de le traiter comme il le mérite. La communauté internationale a réduit sans merci l'expansionnisme hitlérien, n'a pas transigé sur les frontière de la tchécoslovaque, de l'Autriche, de la Pologne et de la France ; pourquoi ménagerait-elle KAGAME dans sa folie guerrier et sa fureur d'annexionniste.»2(*)3

La paix au Rwanda ne doit pas être pensée dans les termes d'une hégémonie a exerce sur le peuple uni de la République Démocratique du Congo. Ce pourquoi dans l'attente de cette rédemption, le devoir de la résistance doit amener tous Congolais a aimer son pays, a repousser avec la dernière énergie toutes les tentatives de subjugation de l'indépendance nationale, d'où qu'elle viennes, Comme le fait entendre D.MUMENGI l'hors de son allocution devant le corps diplomatique le 28 août 1999 ;

« Il doit être claire que jamais un bout du territoire congolais ne sera annexé par le Rwanda , notre combat est celui du droit contre la barbarie , du panafricanisme contre l'expansionnisme , de al violence gratuite qui garenne le Rwanda et l'exporte hors des frontières. »2(*)4

SECTION II : LE PROFIL DE LA BELGIQUE FACE AU CONFLIT

Pour comprendre le fondement politique , sociologique et culturel de cette guerre, conflit dans la région des grands lacs , un rappel nous est important afin de parvenir des remonter dans les méandres de l'histoire constamment à l'esprit dont le reflet se manifeste aujourd'hui ,en partant du pays de Lumumba.

En effet, les biens historiques rapprochent aussi bien la RDC, le Burundi, et le Rwanda auraient permis à l'esprit de la Belgique,ancienne puissance coloniale de ces trois pays , de la région des grands lacs , prendre la tête pour jouer un rôle de premier plan en vu d'un règlement rapide au sujet de l'occupation du Congo par les armées des ces trois pays que nous avons précités.

Fort malheureusement, la Belgique choisit au début de l'agression de la RDC, le 2 août 1998 de s'enfermer dans une labyrinthe de silence et d'indifférence, qui finit par passer au yeux du peuple Congolais comme une d'émission voire même un acte trahison et complicité contre la RDC. L'appel à se responsabilités sont autant une partie de la solution en raison de sa connaissance profonde sur l'histoire des grands, qui permettra de façon indépendante de contribuer à la restauration de la souveraineté intégrale de la RDC.

A l'instar de I. BAKA KAKE qui pense qu'un simple rappel historique de la présence européenne au Congo, montera que le sous-développement de ce pays a un principal responsable de la Belgique, est l'un des auteurs de la responsabilité des déplacement des populations Rwandais une direction du sol congolais opérés dans les années trente.

Ce mouvement a contribue largement, à ce processus d'instabilité qui demeure à ce jour car diton l'identité de ce peuple constitue également un des faits saillant de la politisation de la situation dont les conséquences s'exprime ou survivent de la populations et de nature infrahumaine.

De ce fait , la Belgique ne semble pas donné un profil rationnel et durable,quant aux fait inhérents, aux guerres et au conflit au jour, d'aujourd'hui, le royaume de Belgique apparaît incapable de proposer une solution adéquate à ces faits. Mais plutôt préfère jouer aux sapeurs pompiers, pour conserver le fond et les contours du noeud du problème, pensons nous.

D'autre part, les gouvernements de la République Démocratique du Congo sont aussi les responsables principaux de ce chaos à repètétion, ces gouvernements n'ont aménagés aucun effort, de placer la RDC dans ses droit et obligations Vis a vis de son peuple , voisins et autres partenaires mais surtout de parvenir l'Etat congolais à l'hauteur de même diapason avec d'autre Etat et à gère ses défis et enjeux .Ainsi face à ses impératifs , voyons voire le comportement de la communauté internationale à l'égards de ces fait.

L'agression du Rwanda et de l'Ouganda contre la République Démocratique du Congo se remarque par un silence et une passivité étonnants de la part des certains Etats mais surtout de l'Europe. Cette attitude adoptée à contre-courant durable, eu égard aux normes et règles qui régissent la conduite des Etats à l' échelle planétaire, a imposé au gouvernement congolais de l'époque , le devoir de réagir conformément à l'article 51 de la charte des Nations Unies ; et d'entrée de jeu , le gouvernement annonce les couleurs dans une adresse faite au lendemain du déclenchement de la guerre : La République Démocratique du Congo prend à témoin l'organisation de l'unité africaine, l'organisation des Nations Unies et toute la communauté internationale.

La puissance d'un Etat sur l'échiquier international se mesure en fonction de sa capacité ou non à résoudre les problèmes qui se posent dans ses relations avec les autres Etats . Ceci fait penser , selon H. KINSSINGER , «La politique étrangère, considère comme la mise en équilibre des intérêts , et la diplomatie , une comme une affirmation de l'harmonie.»2(*)5

Ces deux interfaces constituent des supports fondamentaux pour l'articulation des intérêts d'un Etat sur la scène internationale .l'expression et la traduction dans un langage discussif des options de la politique étrangère et de la diplomatie, sont les voies par excellence qui peuvent mener à la rencontre ou non avec les autres acteurs des relations internationales, afin de parvenir , le cas échéant à une harmonisation des vues en situation de crise politique ou humanitaire de portée internationale.

En réalité , il appartenait à l' ONU d'instituer touts les mécanismes prévus dans la charte des Nations Unies en vue de résoudre un conflit ou une guerre qui se vit dans un territoire au sujet de droit de international, lors que celui-ci subit une agression telle que définie dans la résolution 911.

En outre, l'Organisation des Nations Unies offre une autre possibilité prévue dans sa charte par laquelle l'ONU confie aux organisations régionales de jouer un rôle prépondérant dans les conflits qui naissent dans leur région géographique, en attendant les opérations du maintient de la paix de l'ONU.

Il convient de souligner dans cette dernière option ou il y a eu un geste assez considérable, mais Faudra t il étudier le temps se motivation et se période qu'il prendra ou carrément le réduire aux simples résultat des relations diplomatiques bilatérales , pour ne pas le chasser comme un fait isolé, nous pensons qu'il faudra des études approfondies pour ce thème.

CONCLUSION GENERALE

 

Tout au long de notre travail, nous  l'avions  divisé en deux chapitres. Nous l'avions  divisé en  deux chapitres, dans le premier chapitre nous avons  traité des généralités  de notre sujet ; nous avons  définit  les concepts de bases , et  nous  avons  aussi  parlé  de la  configuration de la reg ions de grands lacs. 
Dans  le second  chapitre  nous  avons  traité  des  contradiction majeurs  observées à la  suite  du  déclenchement  de l'agression de la  RDC par le Rwanda , et l'Ouganda  en 1998.   Tout au long de ce chapitre  nous  avons  fait une analyse profonde  des causes de l`instabilité  politiques, humanitaires  et sécuritaires dans la région des grands lacs. 

Le prétexte d'insécurité pour  que ne cesse de brandir les dirigeants  Rwandais , l'attentisme et  la  passivité  affichée par  la Belgique  de  même que  la  négation par les nations unies de l'évidence  de l'acte  avéré d'agression  ont  suscité des  réactions appropriées  de notre part ,les quelles nous avons  rapportée ici dans  un élan d'analyse et de réflexion approfondies. 

De travail n'a pas d'autre but que celui  de  couler  sur un support scripturaire propice à la  mémoire  collective  nationale et ce pour le besoin de la  socialisation politique  présent et  futur  des nous congolais et celui de la vérité historique indéniable,le souvenir  d'une  après, exigeante et exaltante lutte  mener par mondiale le civilisée, pour reconquérir son honneur et sa  dignité souillés.  
  Reconnaissant qu'une multitude de défit qui continue d'entraver la paix, la stabilité et le développement dans la région des grands lacs,reconnaissant d'avantage que les groupes armés, le trafic d'arme , la prolifération des armes légère , le manque de responsabilité de la part de nos dirigeants , le dysfonctionnement et l'absence de stabilité dans certains Etats ou les pillage transfrontalier des ressources naturelles , les migrations illégales de populations , l'exode rural, la prévalence d'une culture de impunité,la faiblesse du système d'éducation de masse et le manque de stratégies créatives orientées vers le marché pour s'assurer d'une appropriation de l'économie au niveau local contribuent à l'instabilité politique au conflit et à la persistance de la pauvreté dans la région des grands lacs

Consternés par cette pauvreté de plus en plus croissante dans cette région , la situation humanitaire critique caractérisée par , le flux de l'exode rural et des réfugiés , le chômage , les violences contre les femmes et la marginalisation des jeunes dans la région ;

Convaincus que l'examen des causes profondes de ces conflits majeur constituerait une grande contribution à la réalisation des objectifs de la paix et de dialogue dans cette région. Les solutions ainsi proposées comporte l'examen des principales causes du conflit dans la région de grands lacs, notamment :

Ø La démilitarisation, la démobilisation, des anciens et combattants rebelles (D.D.R)

Ø Le rapatriement des réfugiés dans leur pays respectifs

Ø La réinstallation des déplacés interne (I.D)

Ø Le libéralisme économique

Ø L'élaboration des programme viables pour le développement économique afin d'orienter le développement a court, moyen et long terme.

Ø Les stratégies éventuelle visant à renforcer les infrastructures économique pour le développement y compris , la modernisation des infrastructure.

Nous reconnaissons l'importance du dialogue pour restaurer la paix , la stabilité et le développement dans la région sont confrontés , ainsi qu'apportant des suggestions pratique sur la manière de résoudre de tels défit dans une perspective à court , moyen et long terme ;

Signalant que la plupart des instrument régionaux sur la paix , la sécurité , ne sont toujours pas appliqués de manière efficace par les acteurs dans cette région,et conscients des nécessités de réexaminer l'ensemble des accords de paix , de sécurité et de stabilité politique , et d'évaluer l'état de leur mise en application en vue d'élaborer des stratégies et des procédures efficaces pour la mise en oeuvre des résolution et assurer le suivie des processus mise en oeuvre. Nous accueillons vivement l'initiative des communautés internationales pour son implication dans la recherche de la paix et de la sécurité dans la région.

Nous lançons à travers ce travail à la conscience des dirigeants aux autorités politiques et administratives des pays de la région de grands lacs, de veille aux principes de la constitutionnalité des lois et de leur conformité à la convention sur l'élimination de toutes formes des violences dans la région.


 
 

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. C. BRAECKMAN: KABILA prend le pouvoir, Bruxelles, éditions complexe, 1998.

2. B. SCHENBE : Le piège ethnique, paris dargono, 1998

3. SHOMBA KINYAMBA : Méthode de recherche scientifique, PUK 2002

4. MUKULUMANYA W.N.Z : La guerre de l'est en jeux vérité oubliées et perspective de la paix, Kinshasa édition Zenda, 1999.

5. D.CHARLES .P et JAQUE.RJ, Théorie de la sécurité, définition et concept de la sécurité, internationale édition prise de science paris 2003.

6. MUTAMBA M.K. Du Congo belge au Congo indépendant 19940-1960, émergence des évolues et genèse du nationalisme, Kinshasa, IFEDP, 1988.

7. NDAYWEL. I : L'histoire du Congo de l'héritage ancien à l'age contemporain .Louvain- la- neuve Du colt, 1997.

8. POTOPOTO.J : La résistance congolaise, guerre de grands lacs, édition universitaires africaines 2001.

9. H. KISSINGER, La diplomatie (traduite de l'anglais par Marie- France de PALOMERA), paris, Fayard 1990.

10. GRAWITZ.M : Méthode de recherche en science sociale, 7edition, Dalloz, paris1963.

11. Dictionnaire le petit Robert, édition intégrale, paris1998

II TRAVAIL DE FIN DE CYCLE ET MEMIORES

· a) Dynamiques de affrontements armés dans la région de grands lacs. les perceptives d'une paix durable en république démocratique du Congo Paix, par Arnaud MULUNBA LUBULUABO, Université de Lubumbashi faculté de sciences sociales administratives et politiques,département de relations internationales 2003-2004

III NOTES DES COURS

· Prof TSHISUNGU : histoire politique Congo, G1ri /FSSAP UPN 2005-2006 inédit

a) Journaux

· Journal le palmarès

· Journal la référence plus

b) Discours

· Quelques passages de discours politique de DIDIER MUMENGI.

IV. SOURCES INTERNET

· http : www.wilkipedia.com/rdc/geographie/ivgchre/htm.

· http : www. Mémoireoneline.com /recherche/htm.

· http : www.hcrpt.org/bilan/htm.

· http : www.google .cd /est de la rdc/htm.

· Http: www.rfi.fr/document/discours /rdc/htm.

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE 1

1. PROBLEMATIQUE 1

2. HYPOTHESE 2

3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

4. METHODE ET TECHNIQUE 4

5. DELIMITATION DU SUJET 5

6. PLAN SOMMAIRE 5

CHAPITRE I : GENERALITES 6

SECTION I : DEFINITIONS DES CONCEPTS 6

a) ANALYSE 6

b) L'INSECURITE 7

SECTION II : LA CONFIGURATION DES PAYS DE LA REGION DES GRANDS LACS 9

1.LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 9

A/ SITUATION HISTORIQUE 9

B/ SITUATION GEOGRAPHIQUE 10

2. LA REPUBLIQUE DU RWANDA 12

3. LA REPUBLIQUE DU BURUNDI 13

4. LA REPUBLIQUE D'OUGANDA 13

CHAPITRE II : LES CAUSES DE L'INSECURITE DANS LA REGION  DES GRANDS LACS 15

1° / LES CAUSES ENDOGENES 15

2°/ LES CAUSES EXOGENES 16

SECTION I : ANALYSE GLOBALISANTE DE L' INSECURITE EN AFRIQUE 16

1. REGIONALISATION DE LA L'INSECURITE 17

SECTION II : LE PROFIL DE LA BELGIQUE FACE AU CONFLIT 25

CONCLUSION GENERALE 29

BIBLIOGRAPHIE 32

TABLE DES MATIERES 34

* 1 Grawitz.M, méthode de recherche en science, sociales, 7è ed. Dalloz, paris, 1968, p58

* 2 Idem

* 3SHOMBA KINYAMBA, méthode de recherche scientifique .Puk, Kinshasa, 2002, p41

* 4 Dictionnaire, le petit robert, ed. Intégrale, paris ,2002 p407

* 5 http:/www.wilkepedia.com

* 6 D, Charles -Philippe et R.J. jacques, théorie de la sécurité : définition et concept de la sécurité internationale ed, prise de sciences, paris, 2003, p58.

* 7 TSHITSUNGU, L, cours d'histoire politique et administrative de la république démocratique du Congo, G1ri, fssap, upn 2005-2006,inédit 

* 8 Idem

* 9 http:/www.wilkipedia.com.

* 10 http:/www.wilkipedia.com.

* 11 http : www.wilkipedia.com

* 12 Idem

* 13 http : www Géographie du monde.com.

* 14 Idem

* 15 SCHENE B, le piège ethnique, paris, éditions Dagorno.1999. p52

* 16 J.POTOPOTO, la résistance congolaise guerre de grands lacs, édition universitaire africaine Kinshasa 2001p59

* 17 MUKULUMANYA WA NGATE ZENDA, la guerre de l'est en jeux, vérités oubliées et perspectives de la paix, Kinshasa éditons zenda, 1999, p67.

* 18 Journal Elima du 16 novembre 1995 art 6 p2

* 19 SCHEME, B, opcit pp53-54

* 20 Idem

* 21 Idem

* 22 J.HABERMAS, cite par EDEL RUELLE, le consensus impossible différend entre ethnique et politique chez H.Arendt et J.H, paris seuil 1988 p64

* 23 Propos recueil dans le discours de D. MUNENGI devant le corps diplomatique à KInshasa, art 3 le quotidien le Palmarès du 29 août 1999.

* 24 Idem

* 25 H.KISSINGER, la diplomatie, traduit de l'anglais par Marie PLOMERA, Paris, Fayard 1990, p50






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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984