L'efficience informationnelle du marché financier Marocain; L'impact d'un profit warning sur les cours boursiers( Télécharger le fichier original )par Rachid RAHAOUI Université Hassan I er Casablanca - Diplôme des Etudes Superieures Approfondies 2007 |
CONCLUSION GENERALE :L'efficience des marchés financiers apparaît aujourd'hui comme un objectif sur toutes les places boursières. Les autorités et les acteurs des marchés financiers doivent être conscients des l'importance de l'efficience informationnelle, car elle valorise le marché en lui donnant une certaine transparence et plus de crédibilité, qui va permettre à ce marché de remplir avec transparence et professionnalisme son rôle de financement de l'économie en attirant de nouveaux investisseurs et de nouvelles entreprises. Donc, pour rendre le marché Marocain plus efficient, il faut diminuer les risques liés à celui-ci, et les effets néfastes des bulles spéculatives. Une telle situation ne serait facile que par la mise en place d'un système d'information et de réglementation plus efficace et transparent, afin d'empêcher les opérateurs d'agir par mimétisme, et les inciter à effectuer leurs ordres d'achat et de vente sur la base des caractéristiques intrinsèques des titres (c'est-à-dire leurs valeurs réelles incorporant toutes les informations disponibles). Ainsi leurs anticipations sur le développement de l'économie seront rationnelles et refléterons toutes les contraintes économiques, politiques et sociales ... de l'économie en générale et l'environnement des sociétés cotées en particulier. L'efficience est l'état normal vers lequel le marché boursier Marocain devrait naturellement tendre, grâce aux efforts et au progrès que connaît le Maroc en matière des systèmes des nouvelles technologies de l'information, qui a donné lieu à la rapidité et la facilité d'accès à l'information à moindre coût. Afin de diminuer le degré des effets néfastes des avertissements sur résultats d'une société cotée en bourse, suite à un événement capable d'avoir un impact significatif sur ses cours, les entreprises cotées doivent adopter une politique de communication financière plus élaborée, pour clarifier leur situation devant leurs actionnaires. Au Maroc, les modalités de communication des avertissements sur les résultats ont été précisées par la société de bourse des valeurs de Casablanca, qui propose plusieurs recommandations dans le but de : clarifier les différences entre les objectifs et les prévisions, identifier les situations pouvant nécessiter une alerte aux résultats, améliorer l'information financière périodique et la publication des résultats. Dans ce sens le conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) prévoit des sanctions pour les acteurs boursiers qui ne respectent pas les modalités d'information des investisseurs.
ANNEXE I :LISTE DES VALEURS RETENUES DANS L'ÉCHANTILLON DU MADEX, EN DECEMBRE 2004
ANNEXE II : Cours mensuels (cours de clôture relatif à la dernière séance du mois) de Janvier 2003 à Décembre 2006
La base de données est entièrement disponible sur le site www.casablanca-bourse.com
ANNEXE III : Rendements mensuels des cours de clôture relatif à la dernière séance du mois, de Janvier 2003 à Décembre 2006
La base de données est entièrement disponible sur le site www.casablanca-bourse.com
ANNEXE IV : Les résidus non standardisés calculés à partir des équations de régression linéaire retardée exécutées par le logiciel SPSS (de Janvier 2003 à Décembre 2006)
La base de données est entièrement disponible sur le site www.casablanca-bourse.com
ANNEXE V : Principe du test de Runs Afin de mettre en oeuvre le test des runs, on commence par déterminer la série de la manière suivante :
Soient n1 est le nombre de fois où, n2 le nombre de fois où et n3 le nombre de fois où Cromwel, Labys et Terraza (1994) définissent la statistique de test de la manière suivante : Alors Stat, est le nombre total observé de runs converge (pour une taille de la série suffisamment grande) vers une loi normale avec : (1) Et (2) On pose : N = n1 + n2 + n3 L'expression (1) devient :
L'expression (2) devient :
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