DEUXIEME PARTIE
ETUDE DU THEME
LES INTERACTIONS ENTRE
LA CARTE GRAPHIQUE
ET LE MICROPROCESSEUR
14/62
I. PRESENTATION D'UN ORDINATEUR I.1.
Présentation d'un ordinateur
Un ordinateur est un ensemble de circuits
électroniques permettant de manipuler des données sous forme
binaire Le mot « ordinateur » provient de la firme
IBM. Il est composé de deux parties essentielles :
- La ressource matérielle qui est le hardware,
- La ressource logicielle qui est le software.
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Fig.1 Schéma de l'architecture d'un ordinateur
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Fig.2 : un ordinateur de bureau
1.2. Présentation de la carte mère
La carte mère est en fait le système nerveux du
PC. C'est sur elle que sont connectés tous les éléments du
PC. Une carte mère comporte toujours les éléments suivants
:
15/62
- Un chipset,
- Un BIOS (Basic Input Output System, c'est la mémoire de
démarrage du PC),
- Une horloge interne gérée par une pile lorsque
le PC est éteint,
- Des bus (liaisons physiques reliant les différents
éléments sur la carte mère).
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Fig.3. Une carte mère
On différencie les cartes mères grâce au :
· Facteur d'encombrement,
· Chipset,
· Support de processeur (Socket),
· Fonctionnalités intégrées (depend du
chipset).
> Le facteur d'encombrement :
Ce sont en fait les normes qui définissent les dimensions
et la forme géométrique de la carte mère. Il existe
différents facteurs d'encombrement tel que :
- ATX, qui est le plus répandu aujourd'hui
- AT, ancêtre de l'ATX, presque totalement disparu
aujourd'hui
- Baby AT gère des cartes mères plus petites.
16/62
> Le chipset (ensemble
de puces ou jeu de composants ou jeu de circuits)
Fig.4. Un chipset de marque SIS
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On appelle chipset, l'élément chargé
d'aiguiller les informations entre les différents bus de l'ordinateur
afin de permettre à tous les éléments constitutifs de
l'ordinateur de communiquer entre eux. Le chipset était originalement
composé d'un grand nombre de composants électroniques, ce qui
explique son nom. Il est généralement composé de deux
éléments :
Le North Bridge (Pont Nord
ou Northern Bridge, appelé également
contrôleur mémoire) est chargé de contrôler
les échanges entre le processeur et la mémoire vive. C'est la
raison pour laquelle il est situé géographiquement proche du
processeur. Il est parfois appelé GMCH, pour Graphic and Memory
Controller Hub. Il est le composant principal. Il contient le contrôleur
de mémoire vive et de mémoire cache. Il sert aussi d'interface
entre le bus principal à 66 ou 100 Mhz et le bus d'extension AGP. Il est
le seul composant, en dehors du processeur, qui tourne à la vitesse de
bus processeur. C'est grâce à elle que le processeur communique
avec la carte graphique.
Le South Bridge (Pont Sud
ou Southern Bridge, appelé également
contrôleur d'entrée-sortie ou contrôleur
d'extension) gère les communications avec les
périphériques d'entrée-sortie. Le pont sud est
également appelé ICH (I/O Controller Hub).
On parle généralement de bridge (en
français pont) pour désigner un élément
d'interconnexion entre deux bus. Il est cadencé à une
fréquence plus basse. Il est chargé d'interfacer les slots
d'extensions ISA, EISA ou encore PCI. Il se charge aussi de tous les
connecteurs I/O, tels que les prises séries, parallèles, USB,
ainsi que les contrôleurs IDE et FLOPPY. Il prend aussi en charge
l'horloge système et les contrôleurs d'interruptions et DMA.
Le chipset est composé de différents chips,
chargé chacun de piloter un composant précis. Le type de chipset
définit les composants supportés par la carte mère.
Dès lors, il est important de veiller au type de chipset lors de l'achat
d'une nouvelle carte mère.
D'autre part, le chipset peut gérer beaucoup de fonctions
comme :
- l'Ultra DMA 133,
17/62
- le Serial ATA (SATA),
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- le RAID,
|
- l'USB 2.0,
|
- le son intégré avec enceintes 6.1,
|
- le réseau,
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CPU
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Backside bus
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Cache
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- le chipset graphique intégré, - le FireWire.
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L2
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|
BUS processeur 6E. à 200 MHz
BUS memoi-e
|
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|
66 à 200 MHz
|
|
Liaison pont nr2rd ·pont sud
uni
SCSI
|
BUS SCSI 7 à 15
- périphériques
4.Ji80 MHz maximum
|
|
Bus PCI
33/86.'1:3.3 MH
r
Bus ISA B MHz
Bus IDE
',001133 Mors
Bus L]SB
6 0 Mois
'127 pérrphériques maximum
Vidéo
Firewire
100;403 Mois AC'97
Port série
Port parallèle
Interface flopp.,.
Fig.5 Architecture d'une carte mère
> L'horloge temps réel :
C'est un circuit chargé de la synchronisation des
signaux du système. Elle est constituée d'un cristal qui, en
vibrant, donne des impulsions afin de cadencer le système. On appelle
fréquence d'horloge, le nombre de vibrations du cristal par
seconde. Plus la fréquence est élevée, plus le
système pourra traiter d'informations. Cette fréquence se mesure
en MHz. 1 MHz équivaut à 1 million d'opérations par
seconde.
> Les ports :
Une carte mère comporte un certain nombre de ports
destinés à connecter différents
18/62
périphériques. Voici les plus connus :
Le port ISA : c'est le plus ancien.
On ne le trouvait que sur les anciennes machines (386, 486, Pentium et certains
Pentium II). Il est très lent comparé aux autres (16 bit, 8 Mhz,
ce qui nous fait environ 16 Mo par seconde, ce qui est très lent). Ceci
explique en grande partie son abandon.
Le port PCI : Le bus PCI
(Peripheral Component Interconnect) : c'est le bus qui est encore
d'actualité sur PC avec l'AGP. Son taux de transfert est de 125 Mo par
seconde pour les processeurs 32 bits, 2 fois plus pour les processeurs 64 bits.
Il communique avec le port PCI. Bien plus rapide que L'ISA (32 bits, 33 Mhz, ce
qui nous fait 125 Mo par seconde), le port PCI est encore utilisé dans
les configurations les plus récentes. Il n'est lent que pour les cartes
graphiques, lesquelles utilisent un port encore plus rapide, le port AGP.
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|
Le port AGP : Ce port est apparu avec
le Pentium II d'Intel en 1997. C'est le plus rapide de tous (32 bit, 66 Mhz
pour le AGP lx).
Les débits des différentes normes AGP sont les
suivants :
AGP lx: 66, 66 MHz x 1(coef.) x 32 bits /8 = 266.67 Mo/s
AGP 2x: 66, 66 MHz x 2(coef.) x 32 bits /8 = 533.33 Mo/s
AGP 4x: 66, 66 MHz x 4(coef.) x 32 bits /8 = 1, 06 Go/s
AGP 8x: 66, 66 MHz x 8(coef.) X 32 bits /8 = 2, 11 Go/s
Il ne change pas de fréquence mais exploite deux
fronts mémoire au lieu d'un, un peu comme la DDR, Cette
génération de carte est alimentée en 25 W. La
génération de carte suivante se nomme AGP Pro et est
alimentée en 50W.
La norme AGP Pro 8x propose un débit de 2 Go/s.
Il est à noter que les différentes normes AGP
conservent une compatibilité ascendante, c'est-à-dire qu'un
emplacement AGP 8x pourra accueillir des cartes AGP 4x ou AGP 2x
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Les cartes mères récentes sont
équipées d'un connecteur AGP général reconnaissable
par sa couleur marron (normalisée). Il existe trois types de connecteurs
:
19/62
Connecteur AGP 1,5 volts :
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Connecteur AGP 3,3 volts :
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Connecteur AGP universel :
Le PCI Express : Les Pentium IV de
l'année 2006 ne seront plus équipé de port AGP et de port
PCI mais seulement de ce type de port. Car on peut y brancher tout type de
cartes d'extension. C'est un bus série contrairement aux autres bus qui
sont des bus parallèles, permettant de transférer de 8 à
64 bits par cycle d'horloge mais à des fréquences
limitées. L'avantage du bus série PCI-Express est que l'on
à plus ces mêmes limites de fréquence. Le taux de transfert
du bus PCI Express offre une vitesse de base de 312 Mo/s (2.5 Gigabit/s) en
mode xl. Mais il existe déjà des modes x2, x4, x8, x12, x16 et
x32. En mode x32, le PCI Express est capable de transmettre 32x312Mo/s -- 10
Go/s. Le connecteur est tout petit, il comprend 18 pins. Mais on peut augmenter
la taille des ces connecteurs x4=64 pins, x8=98 pins, xl6=164 pins.
LX 4X
> Le socket :
Le port destiné au processeur (socket) ne cesse
d'évoluer. Il est passé du socket 7 (processeurs Pentiums), au
slot 1 chez INTEL, et slot A chez AMD. Mais il fait un retour en force, sous
forme de sockets 478 et 775 chez INTEL et socket 462 puis 939 chez AMD. Les
chiffres correspondent au nombre de trous du socket.
> Les bus :
On appelle bus, en informatique, un ensemble de liaisons
physiques (câbles, pistes de circuits imprimés, etc.) pouvant
être exploitées en commun par plusieurs éléments
matériels afin de communiquer. Les bus ont pour but de réduire le
nombre de « voies » nécessaires à la communication des
différents composants, en mutualisant les communications sur
20/62
une seule voie de données. C'est la raison pour laquelle
la métaphore d'« autoroute de données » est parfois
utilisée.
On caractérise un bus par sa fréquence (cadence de
transmission des bits) et sa largeur (nombre de bits pouvant être
transmis simultanément).
Le bus système :
appelé aussi FSB pour Front Side Bus, est le bus
qui assure le transport de données entre le processeur et la
mémoire vive en passant par le pont nord. C'est de lui qu'il s'agit
lorsque l'on parle de bus 133 Mhz, 266 Mhz. C'est un bus 64 bits.
Le bus série : c'est le bus
que tous les PC possèdent, celui qui débouche sur le port servant
à brancher une souris ou un modem, ou encore certains
périphériques de jeux. Ses défauts sont sa lenteur
extrême car les données ne sont envoyées que bit par bit (0
ou 1).
Le bus parallèle : c'est le
bus qui communique avec le port parallèle, qui sert à brancher
l'imprimante, le scanner, des graveurs externes, etc. Il est 8 fois plus rapide
que le port série (les informations sont transmises par tranche de 8
bits, soit 1 octet à la fois), mais toujours lent si on le compare aux
bus USB et FIREWIRE.
Le bus USB (Universal Serial Bus) :
il est largement plus rapide que le bus parallèle et peut
aller à la vitesse de 1.5 Mo par seconde pour l'USB 1.1. L'USB 2.0 peut
quant à lui monter à 60 Mo par seconde ! Il est relié au
port USB qui sert à brancher presque tous les
périphériques du marché : Webcams, modems, imprimantes,
scanners, manettes de jeu... Son avantage est de pouvoir en théorie
brancher 127 périphériques !
Le bus FIREWIRE : il permet de
brancher 63 périphériques et offre des caractéristiques
semblables à l'USB, en beaucoup plus performant. Le bus FIREWIRE permet
d'atteindre de 100 à 400 Mo par seconde ! Ses défauts sont que
les périphériques qui se branchent sur ce type de port sont rares
(et chers).
Le bus ISA (Industry Standard Architecture) :
c'est le bus archaïque du PC avec le port série! Il
fonctionne en 8 bits (1 octet) pour les ordinateurs anciens, ou 16 bits pour
les ordinateurs récents disposant encore de ce type de bus. Son taux de
transfert est d'environ 8 Mo par seconde pour le 8 bit et 16 Mo par seconde
pour le 16 bit.
Le bus PCI (Peripheral Component Interconnect) :
C'est le bus qui est encore d'actualité sur les
ordinateurs avec l'AGP. Son taux de transfert est de 125 Mo par seconde pour
les processeurs 32 bits et double avec les processeurs 64bit. Il communique
avec le port PCI.
Le bus AGP (Accelerated Graphic Port) :
Il est apparu avec le Pentium II en 1997. Il
21/62
permet de traiter 32 bits à la fois et à une
fréquence de bus de 66 MHz. Sa qualité est sa rapidité
(500 Mo par seconde pour le 2 X et 1 Go pour le 4 X, et maintenant 2 Go par
seconde pour le 8x). Il communique avec le port AGP.
Liaison pont nord/pont sud : Ses
caractéristiques dépendent du chipset utilisé.
Chaque fabricant a en effet développé une
solution propriétaire pour connecter les deux composants de leur
chipset. Pour Intel, c'est Intel Hub Architecture (IHA) dont les débits
atteignent 533 Mo/s. Pour Nvidia (en collaboration avec AMD), c'est l'Hyper
Transport qui atteint des débits de 800 Mo/s.
22/62
II. GENERALITES SUR LES CARTES GRAPHIQUES
L'essentiel de l'information circulant entre l'Homme et
l'ordinateur passe par l'affichage à l'écran. Il est donc normal
que ce critère soit analysé avec minutie. L'achat d'un
écran, paramètre trop souvent négligé, n'est pas
à prendre à la légère. Si la lenteur de la machine
handicape votre productivité et met à rude épreuve votre
patience, ce ne sont là que de bien piètres arguments en face de
l'essentiel : à savoir la santé. Car la qualité de
l'affichage a une incidence directe sur la fatigue oculaire. Une mauvaise
définition, trop de radiations, un mauvais rafraîchissement ou une
mauvaise stabilité de l'image peut entraîner une fatigue inutile
de l'oeil. On sait ce qu'il en advient.
Tant le moniteur que la carte graphique sont responsables de ce
type de désagrément. Cependant, si le choix d'un bon moniteur est
l'amorce d'une solution, celle-ci sera insuffisante tant que la carte graphique
associée à ce moniteur ne sera pas de qualité au moins
égale.
Fig.6 : Carte graphique avec sortie DVI
ILL Historique
Historiquement, les concepteurs d'ordinateurs ont rapidement
demandé à disposer d'une mémoire dédiée pour
l'affichage des caractères, et éventuellement graphiques,
séparée de la mémoire générale
utilisée pour les calculs et le stockage des programmes. En effet, ils
disposaient de circuits intégrés spécifiques
destinés à générer les signaux d'affichage. Ces
circuits devaient eux-mêmes respecter une synchronisation parfaite pour
s'accorder avec les balayages des tubes cathodiques.
Les deux premiers standards d'adaptateurs graphiques de
l'ère PC (MDA et CGA) étaient tous deux basés sur le
contrôleur vidéo Motorola MC6845.
Le mode MDA (Monochrome Display
Adapter)
Le standard Monochrome Display Adapter d'IBM, né en 1981
avec le premier PC de Big blue, a régné plusieurs années
dans l'affichage monochrome. Son mode d'affichage unique pouvait traiter 25
lignes de 80 colonnes, et sa mémoire permettait de stocker une seule
page
23/62
écran. La mode MDA, est le mode d'affichage des
écrans monochromes fournissant un affichage en mode texte de 80 colonnes
par 25 lignes. Ce mode permettait d'afficher uniquement des caractères
ASCII. Le moniteur MDA a aujourd'hui disparu (on n'en fabrique plus).
Le mode CGA (colon Graphics
Adapter)
La carte CGA présentait un standard concurrent au MDA.
Elle disposait d'une sortie directe vers un écran de
télévision : pour exploiter la couleur, il n'était pas
nécessaire d'acheter un moniteur spécial. Le mode CGA est apparu
en 1981 peu après le mode MDA avec l'arrivée du PC. Ce mode
graphique permettait :
- Un affichage en mode texte amélioré, permettant
d'afficher les caractères avec 4 couleurs
- Un affichage en mode graphique permettant d'afficher les
pixels en 4 couleurs avec une résolution de 320x200.
Le mode HGC (Hercules Graphic
Card)
Dès 1982, un nouveau standard faisait son apparition. Il
poussait le contrôleur Motorola M6845 dans ses derniers retranchements
pour afficher du graphisme monochrome en 720 x 348 pixels. Compatible MDA, la
carte HGC pouvait gérer deux pages graphiques et faisait entrer la
micro-informatique dans le domaine de la « haute résolution
».
C'est à cette époque que le processeur graphique
fit son apparition. Ce processeur prend en charge les travaux complexes de
graphisme, soulageant d'autant le
microprocesseur. Les cartes graphiques se mirent à
dessiner des courbes, des cercles, etc. Le mode EGA
(Enhanced Graphic Adapter)
En 1985, une nouvelle carte graphique apparaissait, sous un
nouveau standard : EGA. Compatible MDA et CGA, la carte EGA était et est
toujours capable d'afficher des graphismes sous 640 x 650 pixels en monochrome
ou en seize couleurs. La RAM propre à la carte est passée
à 256 Ko (kilo-octet). Le mode EGA est apparu au début des
années 1985. Il permettait d'afficher 16 couleurs avec une
résolution de 640x350, soit des graphismes beaucoup plus fins qu'en mode
CGA.
Le mode VGA (Vidéo Graphic
Array)
En 1987, le mode VGA accompagnait la naissance du PS/2.
Compatible MDA, CGA, HGC, et EGA, Il permet une résolution de 720x400 en
mode texte et une résolution de 640 par 480 (640x480) en mode graphique
16 couleurs. Il permet également d'afficher 256 couleurs avec une
définition de 320x200 (mode également connu sous le nom de
MCGA
24/62
pour Multi-Colour Graphics Array). La RAM propre à la
carte passait à 512 Ko, permettant de gérer 262000 nuances de
couleurs. Le VGA est rapidement devenu le mode d'affichage minimum pour les
ordinateurs de type PC.
Le mode XGA (eXtended Graphics
Array)
In 1990, IBM a introduit le XGA. La version 2 de ce mode
d'affichage, baptisé XGA-2 offrait une résolution
supérieure.
Le mode SVGA (Super Video Graphics
Array) est un mode graphique permettant d'afficher 256 couleurs à
des résolutions de 640x200, 640x350 et 640x480. Le SVGA permet
également d'afficher des définitions supérieures telles
que le 800x600 ou le 1024x768 en affichant moins de couleurs.
Aujourd'hui on a les standards VESA, SXGA, WUXGA, WXGA,
WSXGA, WSXGA-F, UXGA. Ces modes définissent des
résolutions de 800 x 600, 1280 x 768, 1600 x 1200, 1280 x 800, 1920 x
1200, 1680 x 1050 et 1600 x 1024 avec 16 millions de couleurs.
C'est sur que de nos jours la liste est encore longue car la
technologie évolue à grande vitesse.
Dans les cartes graphiques évoluées de 2005, la
mémoire vidéo stocke des images (une image en cours d'affichage,
une autre en cours d'écriture (qui pourra être affichée
plus tard), des textures (images représentant des 'tapisseries' de
pierres, bois, herbe...), des objets en 3 dimensions, etc. Le processeur
d'affichage assemble et anime ces différents éléments.
De nombreux ordinateurs modernes bon marché n'ont pas de
mémoire spécifique pour la vidéo, mais utilisent une
partie dédiée de la RAM. On parle de mémoire
partagée.
11.2. Généralités
La carte graphique (en anglais graphic adapter),
parfois appelée carte vidéo ou
accélérateur graphique, est l'élément de
l'ordinateur chargé de convertir les données numériques
à afficher, envoyées par le microprocesseur, en données
graphiques exploitables par un périphérique d'affichage. Le
rôle de la carte graphique était initialement l'envoi de pixels
graphiques à un écran, ainsi qu'un ensemble de manipulations
graphiques simples
- Déplacement des blocs (curseur de la souris par
exemple) ;
- Tracé de lignes ;
- Tracé de polygones, etc.
25/62
Mais les cartes graphiques récentes sont
équipées de processeurs spécialisés dans le calcul
de scènes graphiques complexes en 3D !!!
Sous le terme de carte graphique se cache tout un ensemble de
cartes plus ou moins complexes, plus ou moins puissantes, et donc plus ou moins
chères. Alors qu'à ses débuts, la carte vidéo se
chargeait uniquement d'afficher une simple image formée de points
colorés, les derniers modèles apparus se chargent d'afficher des
images d'une grande complexité.
Il y a 5 composants principaux sur une carte graphique :
- Le processeur graphique ou le GPU (le
processeur central de la carte graphique),
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|
- Le Ram Dac,
- Le bios vidéo,
- La mémoire vidéo,
- Les éventuelles entrées-sorties
vidéos.
|
-
|
-
|
|
|
|
11.2.1. Le processeur graphique ou
GPU
Un processeur graphique (appelé GPU, pour Graphics
Processor Unit), est le processeur central de la carte graphique et
chargé de traiter les images en fonction de la résolution et de
la profondeur de codage sélectionnée. C'est un chipset
spécialisé dans la gestion des fonctions graphiques 2D, 3D et
l'accélération vidéo (MPEG1, MPEG2). C'est le coeur de la
carte. En raison de la température que peut atteindre le processeur
graphique, il est parfois surmonté d'un radiateur et d'un
ventilateur.
Aujourd'hui, les GPU possèdent des fonctions
très avancées, telles que la gestion de lumière, de
l'ombrage dynamique, du relief, etc. Chaque génération de GPU
apporte son lot d'innovations technologiques, qui sont plus ou moins
utilisées dans les jeux. Le principal intérêt est de
soulager le processeur central, et donc d'accélérer le jeu et,
ainsi, d'améliorer la fluidité. Cela peut aussi améliorer
le graphisme, ajouter du contraste et surtout avoir un rendu plus
réaliste. La fréquence du GPU (200 - 500 Mhz) est bien moindre
que celle des processeurs classiques, mais une carte graphique haut de gamme
nécessite au moins 1.8 GHz pour délivrer toute sa puissance
!!!
26/62
11.2.2. Le Ram Dac
Le Ram Dac (random access memory digital-analog
converter) permet de convertir les images numériques
stockées dans le frame buffer en signaux analogiques à
envoyer au moniteur. Il transforme les données numériques de la
mémoire vidéo en données analogiques afin qu'elles
puissent être lues par le moniteur. Il convertit le signal
numérique en signal analogique nécessaire au moniteur. Par contre
les écrans LCD sont pilotés par un signal numérique d'ou
une reconversion du signal analogique en signal numérique. A chaque
conversion on ne peut échapper à une perte de la qualité
de l'image. De la fréquence du Ram Dac dépend le taux de
rafraîchissement maximal de l'image sur le moniteur. Elle
détermine les taux de rafraîchissement (nombre d'images par
seconde, exprimé en Hertz - Hz) que la carte graphique peut supporter
car aujourd'hui la majorité des cartes graphiques disposent quasiment
des mêmes Ram Dac. Un Ram Dac d'au moins 250 Mhz est un minimum
aujourd'hui. Les sorties couleurs (composantes Rouge, vert, bleu) sont en
Analogique (75 ohm 0 à 0.714 Vp-p). Les sorties Synchro sont en TTL
(Transistor Transistor Logic) : Signaux à 2 valeurs: Ov et 5v.
11.2.3. Le bios vidéo
Le Bios vidéo (Basic Input Ouput System)
permet de gérer tous ces composants. Comme une carte mère,
une carte graphique se compose d'un processeur, d'une mémoire, de
connecteur(s) permettant de transférer les données vers le
moniteur et ainsi afficher une image. Ce Bios vidéo ne gère que
la carte graphique indépendamment de celui qui se trouve sur la carte
mère. Dés la mise sous tension du PC le premier écran
visible, affiche l'identification du bios vidéo, sa version ainsi que
son code fabricant. Ce Bios, intimement lié à la carte graphique,
est déterminant sur les performances vidéo. Le bios vidéo
contient les paramètres de la carte graphique, notamment les modes
graphiques que celle-ci supporte.
11.2.4. La mémoire vidéo
La mémoire vidéo est chargée de
conserver les images traitées par le processeur graphique avant
l'affichage. Plus la quantité de mémoire vidéo est
importante, plus la carte graphique pourra gérer de textures lors de
l'affichage de scènes en 3D. On parle généralement de
frame buffer pour désigner la partie de la mémoire
vidéo servant à stocker les images avant
27/62
l'affichage. Les cartes graphiques sont tributaires du type
de mémoire utilisée, car leur temps de réponse est
déterminant pour la vitesse d'affichage des images, ainsi que de la
quantité de mémoire, jouant sur le nombre et la résolution
des images pouvant être stockées dans le frame buffer.
La mémoire est aussi utilisée pour charger des
textures en avance (utilisées en 3D) d'où un gain de performance
qui autorise des affichages fluides pour les jeux les plus gourmands. La
mémoire vidéo permet d'accélérer la vitesse de
traitement de l'ordinateur. L'image affichée à l'écran est
stockée dans la mémoire vidéo. Lorsqu'on est en mode
texte, ce sont les caractères ASCII et leur couleur qui sont
stockées. En mode graphique, la couleur de chaque pixel est
stockée dans la mémoire d'écran.
La taille des mémoires vidéo varie entre 1 Mo
et plus de 32 Mo pour les cartes graphiques de haute gamme. La taille standard
est de 16 Mo. La résolution de l'affichage ou le nombre de couleurs
disponibles dépend de la taille de cette mémoire. Aujourd'hui,
dans le monde de la 3D, la mémoire vidéo sert à placer les
textures. Plus cette mémoire sera importante, plus les jeux seront
détaillés. Le standard se situe actuellement à 128 Mo, les
cartes haut de gamme disposent la plupart du temps de 256 Mo.
Résolution
|
16
|
256
|
32 768
|
65 536
|
16 777 216
|
en pixels
|
couleurs
|
couleurs
|
couleurs
|
couleurs
|
couleurs
|
640 x 480 150 Ko
|
300 Ko
|
563 Ko
|
600 Ko
|
900 Ko
|
800 x 600 234 Ko
|
469 Ko
|
879 Ko
|
938Ko
|
1 406 Ko
|
1 024 x 768 384 Ko
|
768 Ko
|
1 440 Ko
|
1 536 Ko
|
2 304 Ko
|
1 280 x 1 024
|
640 Ko
|
1 280 Ko
|
2 400 Ko
|
2 560 Ko
|
3 840 Ko
|
1 600 x 1 200 938Ko
|
1 875 Ko
|
3 516 Ko
|
3 750 Ko
|
5 625 Ko
|
|
Dans un dispositif électronique (ordinateur,
téléphone mobile, etc.), la mémoire dédiée
au stockage des éléments destinés à être
affichés est habituellement nommée VRAM.
Il y a aussi un autre facteur très important, c'est la
vitesse de la mémoire.
Aujourd'hui, il existe deux types de mémoire vidéo
:
- La mémoire SDRAM identique à la mémoire
vive des PC.
- La mémoire DDR-SDRAM (Double Data Rate), exploitant les
fronts montants et descendants de la mémoire, autrement dit la bande
passante est doublée par rapport à la SD-
28/62
RAM à même fréquence. On trouve
plutôt ce type de mémoire sur les cartes graphiques moyennes et
haut de gamme.Il faut aussi prendre en compte la largeur du bus de la
mémoire. La plupart des mémoires fonctionnent sur 128 bits. Or,
pour les cartes graphiques bas de gamme, les constructeurs proposent de la
mémoire avec des largeurs de bus inférieures, par exemple 64
bits. La bande passante est alors divisée par deux.
Vitesse de la
|
Type de
|
Largeur
|
Bande
|
mémoire
|
mémoire
|
de bus
|
passante
|
200 MHz
|
SDram
|
64 bits
|
1.5 Go/s
|
200 MHz
|
SDram
|
128 bits
|
3 Go/s
|
200 MHz
|
DDR-SDram
|
128 bits
|
6 Go/s
|
On appelle fréquence de lecture de la
mémoire vidéo, la fréquence avec laquelle le
contrôleur vidéo effectue une lecture de tout ou une partie du
contenu de la mémoire à intervalle régulier.
Anecdote
En 1982, une mémoire vidéo comptait 1K à 2K
octets. En 2005, une mémoire vidéo de téléphone
portable compte typiquement 100K octets. Une mémoire vidéo de
carte graphique de PC compte de 16 à 256 Mo.
Quelques types de mémoires:
La DRAM (Dynamic Random Access Memory),
qui se positionne à un instant donné, soit en mode lecture,
soit en mode écriture. Elle doit être sans cesse rafraîchie
pour conserver les données.
La VRAM (Vidéo Random Access Memory)
mémoire vidéo qui fonctionne avec deux
entrées-sorties afin d'accélérer l'affichage.
La WRAM (Windows Random Access Memory)
comme la VRam, elle possède deux canaux d'entrée-sortie.
(60ns)
La SDRAM (Synchronous Dynamic Random Access
Memory) Toutes les opérations dans la SDRAM sont
synchronisées avec le signal d'horloge. (10 ns)
La SGRAM (Synchronous Graphics Random Access
Memory) (8ns - 10 ns).
11.2.5. Les entrées et sorties vidéo ou
interfaces
Quelques cartes possèdent aussi un tuner vidéo, qui
permet de regarder la télé sur son PC,
29/62
LES INTERACTIONS ENTRE LA CARTE GRAPHIQUE ET LE
MICROPROCESSEUR
ou encore un port DVI en plus du port VGA.
Équipée de telles cartes, l'ordinateur devient une
véritable télé associée à un
magnétoscope. La connectique de sortie est au format S- Vidéo
avec, souvent, un adaptateur S-Vidéo/composite. Certaines cartes
disposent de plusieurs sorties VGA pour pouvoir brancher deux écrans sur
son ordinateur: le DUAL HEAD.
L'intérêt du DUAL HEAD est de disposer d'un
affichage plus étendu sous Windows. On peut ainsi ouvrir plus de
programmes tout en se repérant mieux.
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@aras Du us® &elegem, %na
iElef(Fe
wk(c)
Fig.7. les entrées-sorties d'une carte graphique
> L'interface VGA standard:
Les cartes graphiques sont la plupart du temps équipées d'un
connecteur VGA 15 broches (Mini Sub-D, composé de 3 séries de 5
broches), généralement de couleur bleue, permettant notamment la
connexion d'un écran CRT. Ce type d'interface permet d'envoyer à
l'écran trois (3) signaux analogiques
correspondant aux composantes rouges, bleues et vertes de
l'image. veee.
· ·
Fig.8. L'interface VGA
> L'interface DVI
(Digital Video Interface), né en Mars 1999, est présente sur
certaines cartes graphiques. Il permet d'envoyer, aux écrans le
supportant (le plus souvent les écrans LCD), des données
numériques. Ceci permet d'éviter des conversions
numériques analogiques, puis analogiques
numériques, inutiles.
Ce connecteur envoie des signaux numériques aux
écrans qui abandonnent du coup ses propres convertisseurs
améliorant ainsi la qualité de l'image. Le connecteur DVI
transmettra des signaux analogiques destinés aux moniteurs
à tube cathodique. Pour ces derniers il n'y aura pas une meilleure
qualité d'image mais sans doute un meilleur dialogue avec la carte
graphique.
Fi2.9. L'interface DVI
> L'interface S-Vidéo
: De plus en plus de cartes sont équipée d'une
prise S30/62
Vidéo permettant d'afficher les images sur une
télévision, c'est la raison pour laquelle elle est souvent
appelée prise télé (notée « TV-out
»).
Fig.10.L'interface S-Vidéo
> L'interface Video In :
L'entrée vidéo ou video in est une entrée
specialisée Presente sur la carte graphique. Elle sert notamment
à visionner des vidéos qui se jouent hors du pc. Certains
l'utilisent pour enregistrer des vidéos d'une bande magnétique
sur le pc. Par le logiciel qui accompagne la carte graphique, on peut projeter
sur le moniteur des films lus par des lecteurs DVD ou un
magnétoscope.
,
I DVI
CRT
BUS
GPLJ
Mémoire vidéo
RAAADAC
,
11.2.6. Performances graphiques
Les performances d'une carte graphique dépendent en grande
partie du processeur central. Plus la résolution augmente, plus le
travail de la carte graphique sera important. La carte graphique doit
être adaptée au moniteur. En effet, choisir un moniteur capable
d'afficher une résolution de 1024 x 768 en non entrelacement avec un
taux de rafraîchissement vertical de 100 Hz alors que la carte graphique
se contente d'émettre ce mode avec un taux de 75 Hz est inutile. Mais il
ne faut pas non plus avoir un processeur de 3 gHz pour une carte graphique avec
une mémoire de 8 Mo.
> Les cartes graphiques AGP :
La plupart des cartes graphiques se placent sur le port AGP.
Celui-ci est totalement différent d'un port PCI tant physiquement que
par sa vitesse. En effet le port AGP permet de partager la mémoire vive
du PC quand la mémoire de la carte graphique est saturée.
Cependant cette méthode d'accès est nettement plus lente que
celle de l'accès à la mémoire de la carte graphique. Il
s'agit du type de bus utilisé pour connecter la carte graphique à
la carte mère. Le bus AGP est ainsi spécialement prévu
pour accepter des débits importants de données, nécessaire
pour l'affichage de séquences vidéo ou du 3D.
31/62
Alimentation
Les cartes 3D professionnelles disposent d'une version AGP
Pro avec alimentation renforcée.
AGP 1.0: 3.3 V - lx, 2x
AGP 2.0: 1.5 V - lx, 2x, 4x
AGP 2.0 universel: 1.5 V, 3.3 V - lx, 2x, 4x
AGP 3.0 (le plus récent) : 1.5 V - 4x, 8x.
Une communication AGP en 2x donne
un débit qu'atteindrait le bus PCI 133 MHz, soit un
débit maximal de 532 Mo/ s. Cependant, une fois encore, certaines
solutions AGP lx peuvent s'avérer aussi rapides qu'une communication 2x
selon l'efficacité de la gestion des données
transférées à
chaque cycle d'horloge ! Le nouveau mode AGP 8x autorise des
débits supérieurs à 2 Go/s. Il existe des problèmes
de compatibilité entre les différentes générations,
les cartes graphiques consommant de plus en plus d'énergie. Les cartes
AGP 4x et plus ne peuvent fonctionner sur les ports AGP lx,
d'ailleurs, un détrompeur a été placé sur ces
cartes. Pourtant ces interfaces ne sont que partiellement exploitées,
car c'est surtout la vitesse de la mémoire graphique qui s'est
s'avérée insuffisante. Ainsi les cartes graphiques « haut de
gamme » utilisent souvent des mémoires de technologie
supérieure à la mémoire centrale.
Par exemple, les cartes graphiques « haut de gamme »
d'ATI furent équipées de mémoire GDDR3 avec un BUS de 256
bits. A sa sortie, Intel a créé un groupe d'industriels ouvert
dont l'objectif fut d'assurer la promotion de la spécification du bus
AGP. Parmi eux ATI, Cirrus Logic, IBM, Microsoft, S3 et Trident.
Les fabricants de cartes graphiques ont pu utiliser gratuitement
les spécifications du bus en échange de la libre utilisation de
leurs travaux sur ce sujet. Cette politique avait déjà
été utilisée avec succès pour les bus PCI et USB.
Le bus PCI Express possède de meilleures performances que le bus AGP et
est amené à le remplacer ainsi que le port PCI. Dans le futur il
n'y aura pas d'AGP 16x. Le successeur de l'AGP et du PCI semble être le
PCI Express qui supporte aussi bien des cartes graphiques que d'autres
cartes.
> Les cartes graphiques PCI :
Il existe des cartes mères dépourvues de port AGP
(anciennes cartes mères). Une carte graphique PCI peut être un
moyen pour une mise à jour, sachant qu'en général, les
capacités du processeur graphique sont le plus souvent limitées
sur ce type de machine. Une carte
32/62
PCI représente la meilleure solution pour augmenter les
performances 3D. Cependant, les performances n'arriveront jamais au niveau
d'une carte graphique dotée d'un port AGP. En effet le débit
théorique d'un port PCI est de 133 Mo/s, alors que le port AGP culmine,
lui, à 2Go/s (AGP 8X).
11.3. Technologie des cartes graphiques 11.3.1. Les
différentes technologies
· :* La technologie DIME (Direct
Memory Execution) permet d'effectuer les calculs de textures directement dans
la mémoire centrale du système avant de les charger dans la
mémoire vidéo de la carte (frame buffer). Cette
innovation devrait supprimer la nécessité de stocker les textures
dans la mémoire " off-screen " de la carte.
· :* Le PIPELINING permet
à la carte AGP de transmettre plusieurs requêtes au CPU
simultanément. Il n'est pas nécessaire d'attendre la
réponse du microprocesseur pour envoyer la requête suivante. Le
protocole PCI nécessite au contraire que chaque requête soit
suivie d'une réponse de la carte mère avant de pouvoir envoyer la
requête suivante.
Toutefois, le gain effectif en performance dépend
essentiellement de la qualité d'implémentation du pipelining par
les constructeurs de cartes graphiques
· :* Le " Side Band Signaling
"renvoie à l'utilisation d'un ensemble de circuits
dédiés s'ajoutant au bus AGP, qui permet de transmettre et de
recevoir des données simultanément. En plus du 32 bits du bus,
une bande latérale supplémentaire de 8 bits permet à la
carte AGP d'envoyer de nouvelles requêtes à la carte mère
tout en recevant les données émises par celle-ci à la
suite de la requête précédente. Cette possibilité
est particulièrement utile lorsque le système est fortement
mobilisé par le transfert de textures depuis la mémoire
système vers la mémoire d'affichage de la carte ; le " side band
signaling " permet alors à la carte AGP de "demander " les textures
suivantes avant même que le transfert ne soit achevé. AGP 2x est
la capacité de transférer des données à la fois sur
le front montant et sur le front descendant de chaque cycle d'horloge du bus 66
MHz. Les transferts des données ne s'effectuaient en effet jusqu'ici que
sur les fronts montants de l'horloge du bus. Le contrôleur AGP utilise un
" repère de synchronisation " véhiculé par les 8 bits du "
side band signaling ". Il fait correspondre les modes de fonctionnement (lx ou
2x) du bus AGP et de la carte graphique de façon à les
synchroniser.
33/62
11.3.2. La technologie 2D et 3D
> L'affichage en 2 D :
L'affichage en 2D, dit 2 Dimensions (X, Y), est l'affichage de
base, celui que toutes les cartes graphiques savent afficher. L'affichage en 2D
sert aux fenêtres de Windows, à MS DOS et aux logiciels basiques,
ainsi que ceux ayant un rapport avec le système d'exploitation. C'est ce
mode qui sert à l'affichage des données à l'écran.
Seuls les jeux récents tirent parti d'un affichage en 3D.
> L'affichage en 3 D :
L'affichage en 3D (X, Y, Z) vient de Matrox qui créa la
Matrox mystique, carte graphique gérant les polygones en 3D. Ce fut une
véritable révolution. Ensuite, Nec, n'ayant pas réussi
à convaincre le public avec son circuit Power VR, c'est la
société 3DFX qui s'attela à la tâche, avec brio.
Maintenant, les ténors de la 3D se nomment NVIDIA avec le GEFORCE FX ou
encore ATI avec son circuit X800. La 3D repose sur ce principe : la carte
graphique se charge de créer des points, reliés ensuite par des
traits, on applique ensuite une texture, puis différents effets.
Avant, c'était le microprocesseur du PC qui devait
effectuer toutes ces opérations. Un processeur très puissant
était donc requis, mais les images étaient assez laides. Les
nouvelles cartes graphiques 3D prennent toutes ces opérations en charge,
soulageant ainsi le processeur. Les images 3D sont devenues ainsi d'une
beauté jamais atteinte.
Le domaine de la 3D est beaucoup plus récent, donc plus
porteur. On arrive à des puissances de calculs sur PC supérieures
à celles de certaines stations de travail.
Le calcul d'une scène 3D est un processus qui se
décompose grossièrement en quatre étapes:
- Le script: Mise en place des
éléments
- La geometry: Création d'objets simples
- Le setup: Découpage en triangles 2D
- Le rende ring: C'est le rendu, c'est-à-dire le
plaquage des textures
Ainsi, plus la carte accélératrice 3D calcule
elle-même ces étapes, plus l'affichage n'est pas rapide. Les
premières puces n'effectuaient que le rende ring, laissant le processeur
s'occuper du reste. Depuis, les cartes possèdent un "setup engine" qui
prend en charge les deux dernières étapes.
A titre d'exemple, un Pentium II à 266 Mhz qui calcule
les trois premières étapes peut
34/62
calculer 350 000 polygones par secondes, lorsqu'il n'en
calcule que deux, il atteint 750 000 polygones par seconde. Cela montre
à quel point ces cartes déchargent le microprocesseur. Le type de
bus est lui aussi déterminant. Alors que le bus AGP n'apporte aucune
amélioration dans le domaine de la 2D, les cartes utilisant ce bus
plutôt que le bus PCI sont beaucoup plus performantes. Cela s'explique
par le fait que le bus AGP est directement relié à la
mémoire vive, ce qui lui offre une bande passante beaucoup plus grande
que le bus PCI. Ces produits de haute technologie ont maintenant besoin de la
même qualité de fabrication que les processeurs,
c'est-à-dire des gravures allant de 0.35 um à 0.25 p,:m.
11.4. Autres cartes graphiques
Constructeurs de carte graphique
Dans l'ordre de popularité :
ATI : Un des grands fabricants de cartes
graphiques, il s'est notamment illustré avec la Radeon 9700 qui
surpassait au niveau performances pures les Geforce FX de son éternel
grand conçurent, nVidia (voir ci dessous). ATI est aujourd'hui devant
nVidia au niveau parts de marché.
nVIDIA : nVidia a longtemps dominé le
marché des cartes graphiques haut de gamme (avec les cartes Geforce)
jusqu'a l'arrivée des Radeon 9700 d'ATi. Leur dernière gamme de
produits, les Geforce 6, surpassent désormais les cartes ATi en termes
de fonctionnalités grâce au support des Shader Model 3.0, en
termes de performances pures c'est ATI qui est un poil au dessus.
Matrox : Les cartes Matrox sont maintenant
pratiquement réservées aux professionnels qui recherchent un
affichage multi écran. Elles excellent dans le domaine de l'affichage
2D: qualité et rendu des couleurs. Les performances 3D de leurs produits
sont plutôt réduites, l'offre Matrox ne s'adresse pas aux joueurs
acharnés.
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