II.1.2 Taches Personnellement Accomplies
En ce qui nous concerne en tant que stagiaire, notre tâche
a constitué le tout premier jour à nous mettre en contact avec
les responsables du Programme Alimentaire Mondial ,nous nous sommes
présentés au Sous Bureau à la Section Administration et
Finances où l'Assistante au Personnel nous a très bien accueilli
et ainsi elle a mis a notre disposition les moyens nécessaires pour une
bonne réalisations des objectifs nous assignés
qui sont de comprendre l'organisation interne et externe du
Programme Alimentaire Mondial ,nous avons senti un certain encadrement de la
part de Madame Safi qui nous appris pendant l'exercice 2005 :
-La Gestion de la Petite Caisse
-Le Traitement des Factures
-Le Remplissage des Fiches de Présence
II.2. Activités de la Section Programme
Ayant été affecté à la Section
Programme qui est la plus importante au niveau de la politique du Programme
Alimentaire Mondial du Vendredi 13 Mai au vendredi 27 Mai 2005 , nous avons
pris connaissance des différents projets du PAM :
a. Réhabilitation: Les projets du PAM assurent
le démarrage rapide du développement
Inondations, sécheresse ou guerre: les eaux se retirent,
les pluies arrivent ou la paix se rétablit, mais les victimes continuent
de souffrir de la faim même lorsque la presse n'en parle plus. Les
projets de réhabilitation du PAM assurent le démarrage rapide du
développement dans les zones qui viennent d'être durement
frappées par les catastrophes.
Qu'il s'agisse d'inondations au Cambodge, de sécheresse
dans la Corne de l'Afrique ou de
conflits intérieurs en Colombie, tôt ou tard les
eaux se retirent, les pluies arrivent ou la paix se rétablit. Mais pour
les victimes de catastrophes naturelles ou dues à l'action de l'homme,
la crise persiste longtemps alors que ses causes ne font plus les gros titres
de la presse. Une fois qu'il s'est occupé des besoins alimentaires
immédiats des victimes des crises, le PAM s'efforce de les aider
à reconstruire leur vie et leur communauté.
Les activités de réhabilitation du Programme sont
conçues pour donner aux régions frappées par les crises,
le répit nécessaire pour se reprendre. Ces activités
aident les gens à vivre pendant qu'ils travaillent pour s'assurer un
avenir meilleur.
L'aide alimentaire du PAM permet aux familles de garder les rares
ressources et le peu d'argent dont elles disposent pour construire leur
avenir.
Les communautés victimes de catastrophes reçoivent
souvent des produits alimentaires du PAM en guise de paiement lorsqu'elles
consacrent du temps à reconstruire des routes, des ponts et des
habitations.
Les catastrophes d'origine naturelle ou humaine peuvent
réduire des années de développement à néant
en quelques jours ou quelques semaines, détruisant les maisons, les
routes et les vies. Ainsi, le volcan qui a ravagé la ville deGoma, a
détruit les résultats de 20 ans de développement
Les pauvres s'endettent parfois pour acheter des vivres pendant
les périodes d'urgence. Les paysans sont obligés de vendre leurs
principaux actifs de production comme les outils et le bétail pour
acheter de la nourriture et compromettent ainsi leurs chances de reprendre leur
activité.
b. Développement: Lutte contre la faim
silencieuse
Loin des catastrophes naturelles ou d'origine humaine qui font
les gros titres des journaux, le PAM utilise son aide alimentaire pour lutter
contre un fléau silencieux - la faim lente et douloureuse qui frappe
les plus pauvres dans les provinces de la République Démocratique
du Congo . La faim et la malnutrition détruisent lentement le facteur de
développement le plus précieux des pays: la population. Qui a
toujours faim est toujours pauvre.
Chaque jour ces victimes de la faim doivent passer tout leur
temps à chercher de quoi se nourrir pour survivre. Les enfants vont
rarement à l'école. Les paysans ne peuvent se permettre de mettre
à l'essai de nouvelles méthodes de production. Les
communautés vivent dans la précarité par ce qu'elles n'ont
pas de réserves alimentaires qui
les protègent en cas de mauvaise récolte et n'ont
pas non plus le temps de fréquenter les
dispensaires ou d'acquérir de nouvelles qualifications.
Le PAM est convaincu que l'aide alimentaire peut être un
des moyens les plus efficaces de lutter contre la pauvreté. Ses
interventions de développement visent à assurer la
sécurité alimentaire des communautés qui ont ainsi le
temps, l'attention et la capacité de travail nécessaires pour
sortir du cercle vicieux de la pauvreté.
Les projets de développement du PAM qui ont touché
2 millions de personnes réparties dans les 11 provinces du pays en
2005, sont axés sur cinq activités:
Ø Nutrition: les communautés qui ne
réussissent pas à nourrir
convenablement les enfants pendant les premières
années de vie et leur mère pendant
la gestation, paient très cher cette incapacité:
la malnutrition compromet la croissance intellectuelle et
physique des enfants et en
dernière analyse, leur productivité lorsqu'ils
deviennent adultes. L'aide du PAM au développement est axée sur
les besoins nutritionnels des jeunes
enfants, des femmes enceintes et des mères allaitantes.
Ses partenaires dans ce projet au Maniema sont ADRA,COOPI ,CONCERN et ACTED
Ø Alimentation scolaire: Le PAM estime que la distribution
d'un repas
nourrissant à l'école est un moyen simple mais
pratique de donner aux enfants pauvres la possibilité d'apprendre et de
grandir en bonne santé. En près de 40 ans, le PAM
est devenu le premier organisateur de programmes d'alimentation
scolaire dans les pays en développement. En 2004, il a fourni des repas
à plus de 10.000 d'élèves des écoles de 4 provinces
du pays.(Kinshasa, Katanga, Nord Kivu et Sud Kivu) en partenariat avec
UNICEF
Ø Construire pour l'avenir: il est indispensable
d'améliorer les habitations,
les écoles et l'irrigation pour lutter contre la faim
mais les pauvres n'ont pas les moyens d'investir dans de nouveaux actifs. Le
PAM a, grâce à sa longue expérience, appris à
répondre aux besoins alimentaires à court terme des personnes
vulnérables afin de leur donner le temps et les ressources requises pour
construire des maisons, acquérir de nouvelles compétences
agricoles, se procurer de nouvelles technologies, bref, se
construire un avenir meilleur. Son partenaire à Kindu est
le BDC-8è CEPAC
Ø Atténuation des effets des catastrophes:
l'inondation ou la sécheresse peut détruire en
quelques heures seulement les moyens de
subsistance des pauvres souffrant de la faim. L'aide alimentaire
peut contribuer à éviter qu'une situation d'urgence se transforme
en véritable crise.
Dans les pays exposés aux catastrophes naturelles, le PAM
inclut systématiquement la
planification prévisionnelle dans ses activités de
développement afin que les pays soient mieux en mesure de faire face aux
situations d'urgence.
Ø Moyens de subsistance durables: des millions de paysans
surexploitent
leurs terres pour nourrir leur famille. Afin de pouvoir manger
aujourd'hui, ils sacrifient l'avenir en cultivant des sols médiocres, en
abattant les forêts, en surexploitant les parcours fragiles et les
ressources en eau. Le PAM se sert de l'aide alimentaire pour encourager les
populations à prendre des mesures propres à accroître le
rendement des ressources naturelles: construction de terrasses, plantation
d'arbres et collaboration
des sols et des eaux. ( en collaboration avec
ACTED,CONCERN,COOPI)
c. Nourriture contre travail :Première
étape pour sortir du cercle vicieux de la faim
Les projets de développement du PAM
rémunèrent en vivres les travailleurs qui construisent des
infrastructures indispensables. L'aide alimentaire du PAM a pour rôle
particulier de donner aux populations la possibilité de commencer
à se libérer du cercle vicieux de la faim. L'aide alimentaire
fournie au bon moment à ceux qui en ont besoin leur permet de consacrer
du temps et de l'énergie au développement.
Les projets vivres contre travail du PAM constituent un excellent
exemple:
les travailleurs sont rémunérés non pas en
argent mais en rations alimentaires pour construire de nouvelles
infrastructures indispensables qui renforcent la sécurité
alimentaire au niveau des ménages ou des communautés.
Les projets comportent fréquemment des interventions
agricoles comme la mise en
irrigation, l'aménagement en terrasses, la plantation
d'arbres, la conservation des sols et
des eaux, mais au lendemain d'une catastrophe naturelle ils
peuvent aussi prévoir la
reconstruction des maisons, des écoles, des dispensaires,
des routes et des ponts qui ont été détruits.
d. L'alimentation scolaire :un moyen simple
d'apprendre et de grandir en bonne santé
Les repas scolaires fournis par le PAM encouragent les enfants
pauvres à fréquenter l'école et les aident à se
concentrer sur les études. Pour un enfant souffrant de la faim,
l'important ce n'est pas d'aller à l'école, mais d'avoir de quoi
manger. Sur 300 millions d'enfants qui souffrent chroniquement de la faim dans
le monde, on estime que 170 millions ne reçoivent pas de repas à
l'école et 130 millions ne vont pas à l'école du tout.
Dans les familles pauvres, il n'y a souvent pas assez de
nourriture à la maison et la plupart des écoles des pays en
développement n'ont ni cantine ni cafétéria. Les enfants
qui ont l'estomac vide se distraient facilement et ont du mal à se
concentrer. La faim immédiate compromet ainsi leur capacité
d'apprentissage. La malnutrition grave provoque souvent des retards de
croissance mentale et physique, créant ainsi de
nouvelles charges pour les États pauvres. Toutefois, les
recherches ont confirmé que
l'éducation de base représente l'investissement le
plus efficace pour renforcer l'économie et créer une
société instruite, autonome et saine.
Le PAM estime que la fourniture d'un repas nourrissant à
l'école est un moyen simple mais pratique de donner aux enfants pauvres
la possibilité d'apprendre et de grandir en bonne santé. En
près de 40 ans, le PAM est devenu le premier organisateur de programmes
d'alimentation scolaire dans les pays en développement. En 2004,
il a fourni des repas à plus de 16 millions
d'élèves des écoles de 72 pays.
Le PAM, travaillant avec les gouvernements nationaux, les
autorités locales, les donateurs et les organismes d'aide internationaux
et locaux, utilise les vivres pour attirer les enfants à l'école
et les y garder. Le PAM privilégie les zones où les taux
d'inscription scolaire sont les plus bas et où
l'alimentation scolaire aura le plus d'effet.
C'est dans ces écoles pauvres qu'il crée des
cantines où les élèves reçoivent des repas chauds
et des collations nourrissantes. Lorsque les écoles distribuent des
repas aux enfants, les taux de fréquentation s'améliorent
nettement. Les recherches ont montré que lorsqu'un repas est servi aux
élèves, le nombre d'inscriptions peut doubler en un an et qu'en
deux ans seulement les résultats scolaires peuvent s'améliorer de
40 pour cent.
Pour 19 cents (Etats Unies). seulement par jour, le PAM
réussit à fournir un bon repas à un élève
souffrant de la faim. Le Programme travaille en contact étroit avec
les
communautés et les parents pour que ses projets
d'alimentation scolaire soient durables. À ce jour, 15 pays ont
réussi à se passer de l'aide du PAM et à prendre
eux-mêmes entièrement en main l'alimentation scolaire. Ce projet
n'est pas en cours dans la province du Maniema
e.Les femmes : Un engagement
particulier
Dans ses opérations d'aide d'urgence comme dans ses
projets de développement, le PAM s'engage particulièrement
à aider les femmes à avoir accès, sur un pied
d'égalité, aux biens indispensables à la vie. Les femmes
sont les premières à souffrir lorsque
les récoltes sont mauvaises ou que la violence frappe un
pays. Elles devraient donc être les premières à
bénéficier de l'aide. Le PAM est depuis longtemps convaincu que
l'action
des femmes constitue la solution la plus importante et la plus
rapide pour réduire la faim
et la pauvreté: en effet elles ne se contentent pas de
préparer la nourriture, elles sèment,
cultivent et récoltent les produits vivriers.
On estime que:
Ø sur dix personnes qui pratiquent l'agriculture, huit
sont des femmes en Afrique et six en Asie.
Ø dans un foyer du monde sur trois, les femmes sont la
seule source de revenu.
L'expérience a également montré que
lorsqu'elle est confiée aux femmes, l'aide alimentaire a bien plus de
chances de parvenir aux enfants qui en ont besoin.
Ainsi, lorsque le PAM prépare de nouvelles interventions
d'aide d'urgence ou de
développement, il donne aux femmes la priorité
absolue.
Dans le cas des secours d'urgence, l'aide alimentaire est de plus
en plus souvent distribuée
par l'intermédiaire des femmes. De même, le
rôle capital des femmes dans la phase de redressement qui suit une
catastrophe humanitaire est largement reconnu.
Le PAM a distribué plus de la moitié de ses
produits alimentaires aux femmes en 2002, il se propose d'atteindre les
objectifs suivants à la fin de l'année en cours:
Ø distribuer 80 pour cent des secours alimentaires aux
femmes.
Ø destiner aux jeunes filles 50 pour cent des ressources
consacrées à l'éducation au niveau d'un pays.
Ø destiner 60 pour cent de l'aide aux femmes et aux jeunes
filles dans les pays où il existe une inégalité sensible
entre les sexes.
Ce projet est appliqué au Maniema en collaboration avec
DFF et FFP
f.VIH/SIDA
Une alimentation nourrissante prolonge la vie
Même si cette affirmation paraît un peu trop
évidente, l'alimentation joue un rôle essentiel dans la lutte
contre le VIH et le SIDA. Une alimentation nourrissante peut prolonger la vie
des personnes touchées par le virus et la maladie. Elle peut aussi leur
permettre de continuer à gagner leur vie et à nourrir leur
famille. D'après les estimations, 95 pour cent des 42 millions de
personnes contaminées dans le monde vivent dans les pays en
développement. Dans ces pays, la faim et la maladie conjuguent leurs
effets néfastes. Les personnes contaminées par le
virus qui ne bénéficient pas d'une bonne nutrition et d'un bon
apport de vitamines, sont ainsi privées d'une des principales
protections contre une mort rapide. Ces personnes sont de plus en plus faibles
et
fatiguées, elles ne répondent pas aux
médicaments et sont exposées à d'autres maladies comme la
malnutrition et la tuberculose. La faim peut aussi amener des personnes
séronégatives à adopter des
stratégies de survie à haut risque, comme la prostitution, qui
accroissent leurs chances d'être contaminées.
Parallèlement, le VIH/SIDA aggrave dramatiquement les crises
alimentaires en faisant tomber les familles dans la misère parce
qu'elles n'ont plus la même capacité de se nourrir. La maladie
touche trop souvent les membres jeunes et productifs de la
société - précisément ceux sur lesquels les
familles pauvres comptent pour gagner de l'argent et cueillir, cultiver et
préparer les aliments consommés chaque jour. Si les principaux
gagne-pain ne peuvent plus travailler, les
familles risquent davantage de souffrir de la faim. La
sécurité alimentaire est encore affaiblie par la
nécessité, pour les membres de la famille, de passer leur temps
à s'occuper d'un parent séropositif. Comme le malade
lui-même, ces personnes ne peuvent plus travailler et ne fournissent plus
de revenus. Les familles doivent utiliser leurs revenus ou
leurs économies, déjà bien maigres, pour
acheter des médicaments et de la nourriture. Elles peuvent même
être contraintes de vendre des actifs ou d'autres biens pour
échapper à la famine.
Les recherches récentes ont fait apparaître encore
plus clairement le rapport qui existe entre la faim et le VIH/SIDA.
D'après un rapport ONUSIDA/OMS, c'est dans les
zones où il est difficile de trouver ou d'acheter de la
nourriture ou d'y avoir accès que la
prévalence du VIH/SIDA est la plus élevée.
On a en outre constaté que la consommation alimentaire diminue, de 40
pour cent dans certains cas, dans les familles frappées par la maladie.
Ce n'est pas par simple coïncidence que deux des pays le plus durement
frappés par les pénuries alimentaires en Afrique australe
à l'heure actuelle, le Swaziland et le Zimbabwe, enregistrent
également deux des taux de prévalence du VIH les plus
élevés du monde, soit plus de 30 pour cent. Le PAM est convaincu
que l'aide alimentaire joue
un rôle essentiel dans la lutte contre le VIH et le SIDA.
Le Programme considère comme une de ses grandes priorités de
fournir une aide alimentaire aux personnes contaminées par le VIH et
à leur famille qui vivent dans les régions où sévit
la faim. En 2002, il a consacré 195 millions de dollars (Etats Unis)
à des projets liés à l'épidémie.
Le PAM s'efforce d'atténuer les effets du VIH et du SIDA
sur les communautés par diverses actions, principalement en
améliorant la sécurité alimentaire et en sauvegardant les
moyens de subsistance des personnes touchées par la maladie.
L'aide alimentaire peut prolonger la vie des personnes
contaminées. A condition de bénéficier d'une nourriture
abondante et appropriée, les personnes séropositives
répondent mieux aux médicaments, conservent leurs forces et
maintiennent leur poids, ce qui peut les aider à éviter le
passage catastrophique de la
séropositivité à la maladie
déclarée. L'aide alimentaire permet également aux
personnes
contaminées de continuer à travailler, à
gagner leur vie et à s'occuper de leur famille.
Nombre d'enfants qui vivent dans des foyers dont un membre est
séropositif sont obligés de quitter l'école parce que la
famille ne peut plus payer les frais scolaires ou qu'elle a besoin des enfants
pour gagner de l'argent, produire de la nourriture ou s'occuper des parents.
Les repas scolaires et les rations à emporter fournis gratuitement par
le PAM contribuent à éviter l'abandon des enfants dans la rue et
à les maintenir à l'école où ils peuvent faire des
études ou suivre une formation à l'agriculture et à des
métiers comme la menuiserie, la construction, la couture et la
réparation des automobiles.
Nourrir pour guérir: dans le monde, une personne
séropositive sur trois est aussi atteinte de tuberculose. Dans des pays
comme le Cambodge, le PAM distribue des rations alimentaires aux tuberculeux
pour leur permettre de poursuivre leur traitement médical
sans interruption et il fournit des vivres aux familles pour
qu'elles puissent se nourrir
suffisamment. Des campagnes de prévention et de
sensibilisation au VIH/SIDA sont menées par des groupements locaux dans
le cadre des distributions de vivres du PAM.
Le théâtre d'amateur, les débats en petits
groupes et la présentation de films vidéo sont de bons moyens de
diffuser les messages de prévention. Dans la lutte contre le VIH/SIDA,
le PAM est avantagé, entre autres, par les partenariats
d'exécution multiples et solides qu'il a établis.
Le PAM est une des organisations qui parraine ONUSIDA, et
travaille avec le secrétariat de cet organisme et les autres co-parrains
à la programmation des activités qui concernent la
sécurité alimentaire, la nutrition et le VIH/SIDA.
Le PAM collabore avec l'Organisation mondiale de la santé
(OMS) dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA depuis la signature d'une
lettre d'entente qui a pris effet le 1er octobre 2001. Le PAM travaille
également avec des organisations non gouvernementales (DFF et FFP) dans
la province du Maniema. Les partenariats avec les ONG et les
organisations à base communautaire locales permettent
d'entretenir des rapports importants avec des dirigeants locaux influent qui
contribuent puissamment à veiller à ce que les vivres, si
nécessaires, sont effectivement livrés aux foyers touchés
par le VIH/SIDA les plus difficiles à atteindre et les plus
vulnérables.
Le partenariat instauré avec l'UNICEF (Fonds des Nations
Unies pour l'enfance) en vue d'intégrer les activités de
prévention et de sensibilisation au SIDA dans les programmes
d'alimentation scolaire est en voie d'élargissement. Le PAM travaille en
étroite coopération avec les deux autres organisations des
Nations Unies basées
à Rome, l'Organisation pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO) et le Fonds international de développement agricole
(FIDA), à toute une série d'actions visant à incorporer
les mesures de prévention, de réduction de la
vulnérabilité et d'atténuation des effets du VIH/SIDA dans
les stratégies et les orientations techniques intéressant les
domaines de l'alimentation et de l'agriculture. Le PAM collabore
également avec des organismes de
recherche comme l'IFPRI pour étudier la dynamique du
VIH/SIDA et de la nutrition.
En plus de la connaissances des ces différents projets
nous avons été briefé sur les responsabilités et
attributions de la Section Programme du PAM â Kindu qui sont
de :
- Identifier les domaines d'intervention du PAM en collaboration
avec les autorités locales, les partenaires opérationnels, les
agences des NU et en consultation avec les femmes et les hommes pour les
besoins desquels les requêtes sera formulée ;
- Collecter et traiter les données sur es effectifs, la
logistique, la distribution des vivres et le monitoring
- Rédaction du draft , du sitrep et le soumettre à
l'approbation du chef du Sous Bureau
- Exploiter les rapports des partenaires opérationnels
à la fin du mois
- Vérifier les demandes de paiement provenant des
partenaires
- Elaborer le mouvement mensuel des stocks et le rapport
consolidé de suivi
- Etablir les bons d'allocation des vivres destinés aux
partenaires
- Former les partenaires sur les normes de travail du PAM
- la coordination et le suivi de l'exécution du programme
de sécurité alimentaire dans la zone d'intervention du sous
bureau de Kindu, en étroite collaboration avec les partenaires
d'exécution et autres partenaires impliqués ;
- en consultation avec le responsable du sous bureau et les
partenaires opérationnels, encourager l'accès des femmes aux
facilités de développement économique et sensibiliser les
jeunes filles et les femmes sur les question liée au genre ;
- la conduite des réunions de coordination
régulières avec les comités des
bénéficiaires et les partenaires opérationnels sur les
aspects directement liés à l'aide alimentaire, aux
disponibilités des vivres, à la distribution et à la
composition des rations alimentaires disponibles et tout autre aspect
lié à l'aide alimentaire ;
- monitoring des activités et évaluation de
nouveaux besoin lors des mission sur terrain et les recommandations sur les
besoins d'aide d'urgence et autre type de programme d'assistance du
PAM ;
- le monitoring et la révision de l'ensemble des
mouvements de stocks de vivres tels que les livraisons, le stockage, le
transport et la distribution au niveau des sites. La vérification des
quantités des vivres reçues comptabilisées tout en
identifiant celles endommagées ou suspectes à la consommation
humaine ;
- supervision de la distribution de l'aide alimentaire ou non
alimentaire dans les sites des IDPs, FFW, FFT et autres projets, tout en
assurant que les vrais ; bénéficiaires ont accès
à l'aide alimentaire et rapporter au responsable de bureau ;
- participation à l'exécution des plans d'action,
de la revue des réalisation/contraintes et élaborer des rapports
en conséquence ;
- identification des éventuelles particularités du
programme et les rapporter au chargé de programme ;
- préparation des plans de distribution mensuels
conjointement avec les partenaires opérationnels du PAM et les
autorités locales ;
- suivi de la distribution des rations aux familles et des
enfants pris en charge dans les centres nutritionnels de supplantation
nutritionnelle et élaboration des rapports s'y
référant ;
- suivi de l'évolution des marché locaux des zones
d'intervention, analyse et fluctuations des marches et son implication sur
l'économie des ménages et préparation des rapports
mensuels en conséquences ;
- préparation des rapports hebdomadaires et mensuels sur
la situation dans les sites ciblés pour l'intervention...
- Coordonner et assurer le suivi de la mise en oeuvre des
activités du programme sur terrain en collaboration avec les partenaires
opérationnels
- Surveiller et suivre les mouvements globaux des vivres tels que
l'approvisionnement, le stockage, le transport et la distribution sur les sites
et s'assurer que les chiffres concernant les stocks reçus, les stocks
distribués et les pertes ont été correctement
enregistrés
- Superviser la distribution correcte des vivres dans les sites
et faire rapport au chef d'antenne
- Suivre l'utilisation des vivres dans les ménages des
bénéficiaires après les distributions en organisant
régulièrement des mini enquêtes de types « post
distribution monitoring », « food basket
monitoring », « bénéficiaires contact
monitoring » etc. et faire rapport au chef d'antenne et à
d'autres personnes intéressés
- Faire périodiquement rapport au chef d'antenne sur toute
question importante liée a la gestion des vivres aux distributions et
à toute question liée à la gestion des vivres, aux
distributions et à toute autre question liée à la mise en
oeuvre du programme
- Participer à l'élaboration et à la mise en
oeuvre du plan d'action de l'antenne, suivre les réalisations et les
contraintes et faire rapport
- S'impliquer dans l'organisation des enquêtes
nutritionnelles et les exercices d'enregistrement/vérification et la
mise à jour du nombre des bénéficiaires de l'aide
alimentaire
- En collaboration avec le chef d'antenne et les partenaires
opérationnels, encourager l'accès des femmes aux vivres et aux
capacités socio-économiques et sensibiliser les filles et les
femmes sur les activités de promotion du genre : et veiller
à ce que l'accès à l'aide alimentaire ne rende les femmes
encore plus vulnérables
- Maintenir le dialogue avec les bénéficiaires de
l'appui du PAM et rapporter toutes les réactions liées à
l'acceptabilité des vivres et toutes autre matière
d'intérêt pour le PAM.
Après avoir fait connaissance de ces différentes
tâches, c'est maintenant qu'on s'était plongé dans la
pratique en :
Ø Traitant les rapports de distribution des vivres
Ø Etablissant les bonds d'allocation des vivres
II.3.Les Activités de la Section
Logistique
Réaffecté enfin à la Section Logistique du
28 Mai au 05 Juin 2005, nous avons été initiés aux
procédures logistiques. La Section Logistique est l'outil d'appui par
excellence des activités du Programme Alimentaire Mondial, ces
opérations constituent notamment :
-Contrôler la qualité et la quantité des
vivres avec l'Office Congolaise de Contrôle
« OCC».
-Contrôle des conditions de transport et d'entreposage des
vivres chez les partenaires ainsi que le fonctionnement du système
électronique de gestion de données .
-Contrôle des arrivées des vivres dans les
différents corridors suivant les informations du pipe line.
-Assurer le respect des procédures du Programme
Alimentaire Mondial au sein du service et chez les partenaires.
-Assurer le respect des procédures
d'exonération.
-Entre en contact avec le bureau de la pipe line pour localiser
les vivres dans les différentes étapes des corridors.
-Actualiser régulièrement les rapports et les
documents d'appui sur les coûts.
-Préparer l'information nécessaire pour la
révision et la préparation de la matrice.
-Entreprendre les missions d'évaluation sur terrain et
faire des recommandations appropriées.
-Assurer la formation des partenaires.
-Faire des enquêtes de marché pour évaluation
de la capacité logistique.
-Prépare et faire le suivi des livraisons des vivres par
route, par train .par avion et par bateau.
-Etablir les différents rapports concernant les
activités logistiques.
- Vérifier correctement les informations contenues dans
les documents pour la clarté et l'exactitude afin d'entrer les
données.
-Entrer les données dans le système
électronique de gestion des données.
-Contrôler les différences entre les données
entrées dans le système et les réalités physiques
sur les documents afin d'établir des enregistrements standards requis
par l'organisation.
-Préparer et vérifier des rapports et s'assurer que
les rapports sont produits dans les délais requis.
-Introduire correctement les données tout en classant les
documents de manière à ce que cela permette de répondre
spontanément et correctement aux questions posées.
-Envoyer et réceptionner les données de
façon régulière suivant la demande du superviseur direct
et s'assure que toute les informations ou rapports demandés sont
correctement fournis et expédiés d'une manière efficace et
expéditive.
-Coordonner les activités de réceptions et
d'envois des vivres depuis l'entrepôt.
-Etablir la liste des besoins nécessaires pour la
bonne gestion des entrepôts.
-Etablir et vérifier toutes les fiches de stock et
les rapports de stock.
-Faire des inventaires réguliers du stock des vivres
et non vivres dans l'entrepôt.
- Faire respecter les consignes de sécurité
conformément au manuel et procédures du
Programme Alimentaire Mondial.
-Faire des inspections régulières sur
l'état de conservation des vivres et procéder à
des fumigations ou destruction si nécessaire en
conformité avec les procédures du
Programme Alimentaire Mondial.
-Superviser le déchargement des camions, barges,
trains et avions.
-Etablir et contrôler les lettres de transport au
chargement et déchargement.
-Etablir des rapports de stock
régulièrement.
-Superviser le personnel de l'entrepôt.
-Faire le pointage des vivres et non vivres au Programme
Alimentaire Mondial en cours
de chargement et déchargement dans les
entrepôts, à la gare, à l'aéroport et au beach.
-Faire le pointage des vivres et non vivres du Programme
Alimentaire Mondial durant l'inventaire physique.
-Faire le pointage des vivres du Programme Alimentaire
Mondial entreposés en
distinguant les vivres sains et avariés.
-Tenir les fiches de stock à jour.
Ainsi donc nous nous sommes attelés à
faire :
Ø Le rapport journalier de mouvements des vivres,
Ø Le rapport hebdomadaire consolidé des mouvements
des vivre
Ø Le rapport mensuel de mouvements des vivres.
|