BANQUE D'ALGERIE
Mémoire DE FIN D'ÉTUDES
En vue de l'obtention du
DIPLÔME SUPERIEUR D'ÉTUDES
BANCAIRES (DSEB)
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RAROC
Outil de gestion du risque de crédit
Cas de BNP Paribas El-Djazair
Elaboré par:
M. BOUIDER Loukmane
10ème promotion
Encadré par:
M. BENMORSLI Mustapha
Novembre 2008
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Nous tenons à adresser nos vifs remerciements à
tous ceux qui ont contribué à l'élaboration du
présent mémoire et au bon déroulement de notre stage
pratique.
Nos remerciements sont adressés tout
particulièrement à notre encadreur M. BENMORSLI Mustapha
pour ses lectures et ses conseils.
Nous tenons à remercier également le personnel
de la direction des risques de BNP Paribas, en particulier notre
tuteur de stage M. ABBAOUI Sabir pour sa disponibilité, son
aide et sa sympathie.
Nous n'oublions pas de remercier M. AMBAR Mohamed
pour ses conseils précieux, Hicham, Imène, Nesrine Fahima,
Souhaila et Ahlem pour leurs lectures attentives.
Enfin, nous voudrions exprimer notre gratitude à tout
le personnel de l'Ecole Supérieure de Banque, en particulier M. LAROUI
Moussa et Mme. ASSNAMI.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE PRELIMINAIRE : GENERALITES SUR LES RISQUES
BANCAIRES
Section 1: Nomenclature des risques bancaire
Section 2: La gestion des risques bancaire
Section 3: La réglementation prudentielle
internationale
CHAPITRE I: LA NOTION DE RAROC
Section 1: Le concept de mesure de performance
ajustée pour le risque Section 2: Présentation
de RAROC
Section 3: Les paramètres de RAROC
CHAPITRE II: LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT PAR LA
METHODE RAROC
Section 1: La notation interne
Section 2: La modélisation du risque de
crédit Section 3: La mise en place de l'outil RAROC
CHAPITRE III : APPLICATION DE RAROC (ETUDE DE
CAS)
Section 1: Présentation de la structure
d'accueil
Section 2: Présentation du système
de notation de BNP Paribas Section 3: Présentation du
portefeuille
Section 4: Modélisation du risque de
crédit
Section 5: Estimation des paramètres
comptables
Section 6 : Calcul de RAROC
CONCLUSION
INTRODUCTION
L'histoire économique récente ne manque pas
d'exemples de situations de crises et de tensions extrêmes qui ont
démontré le rôle néfaste que peut jouer un
système bancaire fragile en amplifiant le désordre financier. Les
conséquences sont multiples, quoique tout le monde admette que la cause
principale est la concurrence cruelle incitant les banques à se lancer
dans une course effrénée aux parts de marchés très
souvent au détriment de l'autre activité clé des banques
commerciales : le contrôle et la gestion des risques.
Malgré leur ampleur et leurs effets tragiques qui n'ont
jamais cessés de menacer la stabilité de l'environnement
bancaire, ce n'est qu'au début des années quatre-vingt dix que la
gestion des risques est devenue effective. A cette période, les banques
en plus de leur tendance à renforcer leurs fonds propres
conformément aux exigences édictées par l'accord de
Bâle de 1988, elles se sont lancées dans le développement
de nouvelles techniques leur permettant de mieux gérer leurs risques,
notamment le risque de crédit devenu la préoccupation majeure des
banques en raison de son danger désastreux .
Quelques années plus tard, le comité de
Bâle conscient des limites de son premier accord (Bâle I) a
exprimé sa volonté de le remanier et d'instaurer un nouvel
dispositif (Bâle II) dont le principe fondateur est de récompenser
les meilleures pratiques en matière de mesure et de gestion du risque et
de permettre aux banques ayant fait un long parcours dans ce domaine d'utiliser
leur propre savoir-faire et leur technologie pour évaluer leur
risque.
La notation interne étant l'une des mesures principales
prises par le comité de Bâle dans son nouvel accord a
contribué significativement à la diffusion des innovations
managériales utilisant cette approche. Parmi ces innovations on trouve
la méthode RAROC ou Risk Adjusted Return On Capital
adoptée par de nombreuses banques à l'échelle
internationale. Cette méthode fondée sur les principes de la
finance moderne visant l'optimisation du couple risque-rentabilité, a
trouvé une application non seulement en matière de gestion du
risque de crédit, mais aussi comme outil de mesure de performance.
La diffusion rapide de RAROC au sein de l'univers bancaire
ainsi que la multiplicité de ses applications sont deux
éléments parmi d'autres qui ont mis ce concept au coeur d'un long
débat sur son utilité, son efficacité et ses limites.
Le présent mémoire s'inscrit dans ce cadre et a
pour principal objectif de mettre en lumière les aspects
théoriques et pratiques de cette méthode et de s'interroger sur
son adéquation avec le contexte national, en adoptant une
démarche qui vise à répondre aux préoccupations
suivantes :
· Comment peut-on définir RAROC ?
· Quelle sont les conditions préalables pour la mise
en place de la méthode RAROC au sein d'une banque ?
· Quel sont les apports de l'outil RAROC et qu'elles sont
ses limites ?
· Dans le contexte actuel, la méthode RAROC est elle
applicable en Algérie ? Pour répondre à une telle
problématique, notre travail sera organisé comme suit :
· Nous allons entamer notre étude par un chapitre
préliminaire qui nous permettra de mettre en évidence quelques
notions liées à la gestion du risque bancaire et à la
réglementation prudentielle internationale.
· Nous passerons après au premier chapitre dans
lequel nous aborderons RAROC en tant que concept. Nous allons nous
intéresser à définir sa notion et à
présenter ses différents paramètres.
· En suite et à travers un deuxième
chapitre nous allons aborder quelques aspects relatifs à l'application
de RAROC dans la gestion du risque de crédit, les apports de cet outil
ainsi que ses limites.
· Nous terminerons enfin notre étude avec un
troisième chapitre qui sera consacré à une étude de
cas pour présenter les principaux résultats auxquels nous sommes
parvenus après l'application de la méthode RAROC sur un
échantillon réel issu du portefeuille d'engagement de BNP Paribas
El-Djazair.
CHAPITRE PRELIMINAIRE:
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