WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse économique de l'intégration de l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de production agricole de la Lekie: Cas de Nkometou III

( Télécharger le fichier original )
par Denis Pompidou FOLEFACK
Université de Dschang - Ingénieur Agronome 1999
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

ABSTRACT

CHAPITRE I : INTRODUCTION

1.1. GENERALITES

Dans des nombreux pays en développement en général et au Cameroun en particulier, le secteur agricole constitue une base solide pour l'économie nationale. Il occupe plus de 1/3 des recettes en devises, fournit 15 % de ressources budgétaires et participe pour 30 % au PIB. De plus, l'agriculture constitue l'activité qui induit le plus d'effets d'entraînement sur les autres secteurs, contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté (MINAGRI, 1998).

Badouin (1985) s'appuie sur cette assertion en relevant distinctement trois rôles dévolues à l'agriculture : L'agriculture comme secteur de lancement de la croissance, de financement de la croissance et d'ajustement de la croissance. En effet dans le but de mettre ce secteur toujours plus dynamique et à l'essor de l'économie, le gouvernement camerounais avait dès 1990, adopté une nouvelle politique agricole avec pour principales orientations :

· La responsabilisation plus accrue des agriculteurs

· La diversification de la production agricole

· L'accroissement de la productivité agricole et une amélioration de la qualité tant pour ce qui concerne les produits d'exportation que les produits vivriers, animaux et halieutiques.

· La valorisation des produits agricoles en les transformant sur place dans le pays. Tous ces actions et biens d'autres contribuent au développement agricole du pays en général et du Sud Cameroun en particulier à travers la production des productions végétales et animales (MINAGRI, 1998).

1.2. PRESENTATION DU PROBLEME.

L'agriculture itinérante sur brûlis assure la subsistance de centaines de millions d'agriculteurs des zones de forêt humide et reste une pratique bien vivante (Floret et al. 1993). Ce système, qui a été mis au point de façon quasi identique un peu partout est encore aujourd'hui celui qui est le mieux adapté à des agriculteurs, ne possédant que des outils rudimentaires pour défricher et sarcler, ayant peu d'accès aux engrais pour corriger le pH acide et la pauvreté minérale des sols forestiers, et autres herbicides et insecticides pour lutter contre les pestes végétales et animales (Laudelout, 1990).

Il offre d'ailleurs une très bonne productivité de travail difficile à atteindre dans une agriculture avec intrants. Dans les systèmes traditionnels où la jachère dure une vingtaine d'année, une famille doit disposer de plusieurs dizaines d'hectares pour satisfaire ses besoins en produits

vivriers. Il n'y a pas longtemps, les terres étaient encore suffisamment disponibles pour s'accommoder à cette pratique. Mais de nos jours, les périodes de jachères diminuent du fait de la croissance démographique (Tonye et al, 1988) avec, comme pour corollaire, l'utilisation plus intensive des terres marginales et le défrichage des forêts aux fins de l'agriculture (Ehui et al, 1991).

La forte pression démographique a provoqué la rareté des terres cultivables, le phénomène de la dégradation des sols s'est généré suite à une baisse simultanée de la fertilité et des rendements agricoles, résultant de la perte des matières organiques du sol et des éléments nutritifs (Kang et al.1 985).

Le déclin de la fertilité lié à la surexploitation des terres a entraîné une diminution sensible de la productivité et des rendements de culture, la dégradation et détérioration de la base des ressources naturelles. Les revenus agricoles en sont amoindris et la pauvreté s'installe progressivement et rendant l'accès difficile aux intrants par les paysans. Ainsi, l'abondante activité agricole pour les vivriers nous fait, observer une accélération du rythme et de l'ampleur des défrichements conduisant à la montée de la déforestation depuis la chute du prix d'achat du cacao.

Face à cette situation défavorable au développement agricole durable, il semble nécessaire que les systèmes agricoles évoluent vers des systèmes permanents durables (Taye bezuneh et al, 1996, citant Boserup, 1965). Les paysans doivent intensifier leurs pratiques agricoles entre autres par une intégration plus étroite de l'élevage et de l'agriculture et la pratique de l'agroforesterie. Parmi ces techniques, l'intégration de l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de production agricole se trouve l'une des alternatives pour une agriculture durable et un environnement sain.

Ainsi, afin de mieux aborder ce problème, un certain nombre de questions nous viennent à l'esprit :

- Quelle est le rôle actuel et potentiel de l'élevage dans les exploitations agricoles(fumure, diversification des activités etc.) ?

- Quel est l'impact sur les systèmes de production agricole de l'intégration de l'élevage du poulet chair ?

- Comment est faite cette intégration de l'élevage du poulet chair dans les systèmes de production agricole ?

- Quelle est l'allocation optimale des ressources qui permet aux paysans de maximiser leur profit ?

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire