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ANALYSE ECONOMIQUE DE L'INTEGRATION DE L'ELEVAGE DU
POULET DE CHAIR DANS LES SYSTEMES DE PRODUCTION AGRICOLE DE LA LEKIE :
CAS DE NKOMETOU III.
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Mémoire de fin d'études présenté en
vue de l'obtention du Diplôme d'Ingénieur Agronome, Option
Economie et Sociologie rurales
Par :
FOLEFACK Denis Pompidou
2e Promotion FASA
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ANALYSE ECONOMIQUE DE L'INTEGRATION DE L'ELEVAGE DU
POULET DE CHAIR DANS LES SYSTEMES DE PRODUCTION AGRICOLE DE LA LEKIE :
CAS DE NKOMETOU III.
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Mémoire présenté à la
Faculté d'Agronomie et des Sciences Agricoles Le 17 décembre
1999
Par :
FOLEFACK Denis Pompidou
Superviseur :
ENGOLA Oyep (Ph.D)
Maître de Recherche, MINREST
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Co-Superviseurs :
James GOCKOWSKI (Ph.D) Chercheur IITA -
Yaoundé
Jonas Tchakoa (Ph.D) Charge de cours FSEG
Université de Dschang
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FICHE DE CERTIFICATION D'ORIGINALITE DU
TRAVAIL
Je soussigné , FOLEFACK Denis Pompidou
atteste que le présent mémoire est le fruit de mes
propres travaux effectués à l'International Institute of Tropical
Agriculture ( IITA ) sous la supervision du Dr. ENGOLA OYEP,
maître de recherche au ministère de la recherche
scientifique et technique et la co-supervision du Dr TCHAKOA Jonas,
enseignant à la faculté des sciences économiques
et de gestion de l'Université de Dschang, et sous l'encadrement
du Dr James GOCKOWSKI , Chercheur à l'IITA,
Yaoundé Cameroun.
Ce mémoire est authentique et n'a pas été
antérieurement présenté pour l'acquisition de quelque
grade universitaire que ce soit.
.FOLEFACK Denis Pompidou
.Date
Visa du superviseur Visa du chef de département
d'économie
rurale
Date. .Date
Visa du co-superviseur
FICHE DE CERTIFICATION DE CORECTION APRES
SOUTENANCE
Le présent mémoire a été revu et
corrigé conformément aux observations du jury.
Visa du superviseur
Date
Visa du président du jury. .Visa du chef de
département
Date. .Date
DEDICACE Je dédie ce
mémoire de fin d'études :
A mon père NGUELEFACK Norbert
Désiré et ma mère NGINANG
Marie A tous les fils et filles de la famille FOGAGNI
de Mela Pour tous les efforts et sacrifices que vous avez fournis
pour m'édifier en un homme responsable.
TABLE DES MATIERES
FICHE DE CERTIFICATION D'ORIGINALITE DU TRAVAIL i
FICHE DE CERTIFICATION DE CORECTION APRES SOUTENANCE ii
DEDICACE iii
TABLE DES MATIERES iv
AVANT PROPOS vii
LISTE DES TABLEAUX ix
LISTE DES FIGURES x
LISTE DES ABREVIATIONS xi
RESUME xii
ABSTRACT xiii
CHAPITRE I : INTRODUCTION 1
1.1 .GENERALITES 1
1.2.PRESENTATION DU PROBLEME 1
1.3 OBJECTIFS DE L'ÉTUDE 3
1.4 IMPORTANCE DE L'ÉTUDE 3
1.5 ORGANISATION DE L'ÉTUDE 3
1.6 LIMITATION DE L'ÉTUDE 4
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE ET CADRE THEORIQUE 5
2.1. CADRE THEORIQUE 5
2.1.1. Définition des concepts de système de
production 5
2.1.2. Mode d'association de l'élevage et de l'agriculture
5
2.2 REVUE DE LA LITTERATURE 6
2.2.1 Généralités 6
2.2.2 L'association élevage et agriculture 7
2.2.2.1Les relations techniques 8
2.2.2.2Les relations économiques 9
2.2.2.3 Les relations conflictuelles entre agriculteurs et
éleveurs 9
2.2.3.Les perspectives sur l'intégration agriculture et
élevage 10
2.3 HYPOTHESES DE L'ETUDE 10
CHAPITRE III : METHODOLOGIE 11
3.1. CHOIX DE LA ZONE D'ÉTUDE 11
3.2. PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 11
3.2.1. Le milieu naturel 11
3.2.1.2 Le Relief 11
3.2.1.3. Les sols 11
3.2.1.4. Le Climat 12
3.2.1.5 La végétation 12
3.2.2 Le milieu humain 13
3.2.3. Les Activités agricoles 13
3.3 - METHODE ET COLLECTE DES DONNEES 13
3.3.1.Choix et taille de l'échantillon 14
3.3.2.Administration du questionnaire 14
3.3.3.Le dispositif expérimental 14
3.4 TYPES DE DONNEES 16
3.5 METHODE D'ANALYSE DES DONNEES 17
3.6 - LIMITES DE L'ETUDE 17
CHAPITRE IV : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS . 18
4.1 CARACTERISTIQUES SOCIO DEMOGRAPHIQUES DES ENQUETES 18
4.1.1 Répartition des chefs de ménage par sexe
18
4.1.2 Répartition des enquêtes par tranche
d'âge 18
4.1 .3.Répartition des enquêtes suivant le statut
matrimonial 19
4.1.4. Répartition des enquêtes suivant le niveau
d'éducation 19
4.1.5. Taille moyenne des ménages de l'échantillon
20
4.2. CARACTERISTIQUES DU SYSTEME DE PRODUCTION AGRICOLE 20
4.2.1 Taille de l'exploitation par ménage et par campagne
20
4.2.2.Les systèmes de cultures 21
4.2.3.Matériels agricoles utilisés dans les
exploitations agricoles 21
4.3. GESTION DES EXPLOITATIONS PAR LES CHEFS DE MENAGES 22
4.3.1. Compte d'exploitation de la culture du maïs 22
4.3.2 Compte d'exploitation de la culture de la tomate 24
4.3.3 Compte d'exploitation de la culture du soja 25
4.3.4 Budget de production d'une bande de 200 poulets 26
4.4 ANALYSE STATISTIQUE DES DONNÉES OBTENUES EN ESSAI
27
4.5 LES SYSTÈMES DE PRODUCTION AGRICOLE 29
4.5.1 Système de production non intégré
29
4.5.1.1 Compte d'exploitation du système de production
non intégré 29
4.5.1.2 Budget de trésorerie du système de
production non intégré 31
4.5.2 Système de production agricole intégré
33
4.5.2.1 Compte d'exploitation du système de production
intégré 33
4.5.2.2 Budget de trésorerie du système de
production intégré 35
4.5.3 Conclusion partielle sur les systèmes de production
agricole 37
4.6. TEST D'HYPOTHESE 38
5.1. CONCLUSION 40
5.2. RECOMMANDATIONS 40
BIBLIOGRAPHIE 42
ANNEXE 45
Cette étude s'inscrit, dans le carde d'un
mémoire de fin d'études à la Faculté d'Agronomie et
des Sciences Agricoles ( FASA ) de l'université de Dschang. Cet ouvrage
représente l'aboutissement de cinq années de formation en vue
l'obtention du diplôme d'ingénieur agronome.
Les multiples efforts consentis pour atteindre cet objectif n
ont eut de sens que grâce au concours de toutes ces personnes dont je
tiens spécialement à marquer ma reconnaissance. Ainsi nous
remercions :
- Tous les enseignants de la FASA en générale et
particulièrement ceux de l'option Economie et Sociologie rurales.
- Mon superviseur Dr ENGOLA OYEP et co -
superviseur Dr TCHAKOA Jonas, qui malgré leurs
multiples occupations ont ménagé beaucoup d'efforts pour
améliorer la valeur scientifique de ce document.
- Mon encadreur Dr James GOCKOWSKI, qui a
fournit tout le soutient logistique pour arriver à bout de ce
travail.
- Tous les enseignants de la FASA et en
particulier : Dr AYISSI MBALLA, Dr MADI Ali, Dr TCHOUAMO Isaac, Mr
KAMGA Andre, et bien d'autres pour leurs multiples conseils durant
toute la durée de la formation.
- L'IITA, son Directeur, tous les autres chercheurs et le staff
qui nous ont apporté un encadrement et un soutient logistique et
technique considérable.
- MM. Eloundou Atangana, Ndong Dieudonné, Mve
Mve Joseph, Sonwa Denis, Endom Assengue, Endamana Dominique et Dr NKAMLEU
Blaise tous de l'IITA pour leurs assistances et conseils pour
l'amélioration de ce travail.
- Tous les étudiants de la FASA en stage à
l'IITA (Nkimo Jean Jacques, Soh michel, Djoufack Stephane, Noutsa
Joseph , Nkouakam Nathalie , Metem Kamga Gaston , Tamo Roger , Bakowi Jeshma ,
ACHU Christopher ).
- Tous les membres de la très dynamique
Coopérative ES, j'ai nommé : Kenfack Jean Paul , Folefack
Denis Pompidou , Lekeulem Alain , Djaleu angele Nicole , Mbosso Charlie
Philomène . Pour la collaboration qui a conduit à
l'édification d'un groupe solide et célèbre.
- MM Akago Pierre Jojo, Nguelefack Anatole, Assonfack
Alphonse, Foguessong Rene, pour le soutient moral et financier dont
vous n'avez jamais cessé de le faire durant toute ma formation.
- Sa majesté KOTAKI Pierre Marie chef
du village MELA, NKEMGUESSONG ADJAHOUNG Fanglas et sa
majesté FOMEKET chef du village MEKET.
- Mes amis: Awoudem Jean Louis, Foguessong Jean Claude,
Nkenhoug Napoleon, Tazah Ysidore, Tenero Pierre, Anefouet Léontine,
Etoleli Nico.
- Tous les fils, filles et femmes de M. Nguelefack
Norbert.
- Mes frères et soeurs : Azaou Hippolite ,
Anankeng Bruno , Nkiakong Nathalie , Feulefack Bertille , Nkeukang Brigitte ,
...
- Mlle Tafadji Adelaide Joselle pour tout ce
qu'elle a fait pour moi durant toute la durée du stage
- M. Koffeing Emmanuel et toute sa famille pour
leur hospitalité durant toute la formation.
A tous ceux qui de prêt ou de loin ont contribuée
à l'édification de cet ouvrage, dont leur nom ne figure pas dans
ce mémoire.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Caractéristiques du climat de Yaoundé et
ses environs 12
Tableau 2. La structure des ménages de Nkometou III
..13
Tableau 3. Quantités de fientes et cendres
utilisées dans l'essai 15
Tableau 4. Analyse des fientes de poule et cendres
utilisées 16
Tableau 5. Répartition des chefs de ménage par
sexe. .18
Tableau 6. Age des chefs de ménages des enquêtes (en
année) 18
Tableau 7. Répartition des enquêtés suivant
le niveau d'éducation 19
Tableau 8. Taille moyenne du ménage de
l'échantillon 20
Tableau 9. Matériels agricoles utilisés par les
paysans à Nkometou III 22
Tableau 10. Compte d'exploitation prévisionnelle de la
production du maïs sur 0.3 hectare 23 Tableau 11. Compte d'exploitation
prévisionnelle de la production de la tomate sur 0.5 hectare 24
Tableau 12. Compte d'exploitation prévisionnelle de la
production du soja 25
Tableau 13. Compte d'exploitation prévisionnelle d'une
bande de 200 poulets 27
Tableau 14. Rendements moyens (t/ha) obtenus et écart type
28
Tableau 15. Signification des différences de rendement
29
Tableau 16. Compte d'exploitation du système de production
non intégré 30 Tableau 17. Budget de trésorerie du
système de production non intégré en première
campagne 32
Tableau 22. budget de trésorerie du système de
production intégré .36
Tableau 21. Compte d'exploitation du système de production
intégré 34
Tableau 23. Comparaison des différents systèmes de
production 37
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Répartition des enquêtes suivant le
statut matrimonial 19
Figure 2 : Evolution des rendements de la tomate en fonction
des traitements 28
LISTE DES ABREVIATIONS
CRDI = Centre de recherche pour le
développement international
FASA = Faculté d'Agronomie et des
Sciences Agricoles
FSEG= Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion
FCFA= Franc de la
communauté financière africaine
HA= Hectare
IITA = Institut International de l'Agriculture
tropicale
IRAD = Institut de recherche Agronomique pour le
développement
MINAGRI= Ministère de
l'agriculture
MINREST= Ministère de la
recherche scientifique et technique
M.O= Main d'oeuvre
PNUD = Programme des Nations Unies pour le
Développement
SPA = Système de production Agricole
RESUME
La présente étude se propose d'apprécier
l'impact économique de l'intégration de
l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de
production agricole(SPA) de la Lekié. Une enquête a
été menée sur un échantillon de 75 chefs de
ménages, choisies au hasard et un essai de fiente de poule sur la
tomate avec 12 producteurs dans le village Nkometou III, situé à
18 km de
Yaoundé sur la nationale No 4 reliant Yaoundé
Bafoussam.
Les résultats d'enquêtes montrent que la production
de la tomate et du maïs est une
activité économique majeure pour les chefs de
ménages par rapport au soja qui occupe progressivement du terrain.
Elle présente en outre un bilan assez positif, bien que le
système de
production dans lequel ils opèrent n'assure pas leur
durabilité.
Au vu de ce constat, il semble que l'un des moyens d'assurer la
durabilité des systèmes est
l'introduction de l'élevage du poulet de chair dans les
SPA. Afin d'apprécier l'impact de cette intégration dans les
systèmes, des budgets globaux de production ont été
développé pour deux
systèmes de production : a) un système de
production non intègre avec la production de la tomate et du
maïs et b) un système de production intégré avec
l'intégration du poulet de chair, maïs, soja, tomate, et
l'utilisation des fientes de poules sur la tomate, ainsi que la fabrication de
la
provende avec le maïs et le soja produits.
La comparaison des deux systèmes a donné des
résultats suivant : L'activité agricole traditionnellement
pratiqué par les chefs de ménages dégage en
première campagne une marge bénéficiaire de 1 695 250 Fcfa
en moyenne, tandis que l'introduction de l'élevage du poulet avec une
intégration complète de toutes les composantes permet d'obtenir
une marge de 2 304 226 Fcfa. Ces résultats montrent que
l'intégration des activités agricoles semblent plus rentables
et
entraîne un accroissement des bénéfices de
l'ordre de 35.92 % par campagne.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender l'effet de la
fumure organique sur la tomate, un essai a été fait et l'analyse
statistique montre des effets significatifs sur le rendement (p>0.05).
Les
rendements élevés (17.58 t/ha) ont
été obtenu sur les parcelles ayant reçues
simultanément 4
t/ha de cendre et 1 t/ha de cendre de cuisine, et par rapport
au control (sans fertilisant) l'on
observe une augmentation de rendement de l'ordre de 7 t/ha.
Au vu des ces résultats préliminaires, nous
constatons que l'intégration de l'élevage du poulet de chair dans
les SPA de la Lekié est très rentable et est susceptible de
promouvoir l'agriculture durable. Cependant, pour une mise en oeuvre de cette
activité, des efforts accrus
doivent être déployés par les
différents intervenants du monde rural dans la région.
ABSTRACT
CHAPITRE I : INTRODUCTION
1.1. GENERALITES
Dans des nombreux pays en développement en
général et au Cameroun en particulier, le secteur agricole
constitue une base solide pour l'économie nationale. Il occupe plus de
1/3 des recettes en devises, fournit 15 % de ressources budgétaires et
participe pour 30 % au PIB. De plus, l'agriculture constitue l'activité
qui induit le plus d'effets d'entraînement sur les autres secteurs,
contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté (MINAGRI,
1998).
Badouin (1985) s'appuie sur cette assertion en relevant
distinctement trois rôles dévolues à l'agriculture :
L'agriculture comme secteur de lancement de la croissance, de financement de la
croissance et d'ajustement de la croissance. En effet dans le but de mettre ce
secteur toujours plus dynamique et à l'essor de l'économie, le
gouvernement camerounais avait dès 1990, adopté une nouvelle
politique agricole avec pour principales orientations :
· La responsabilisation plus accrue des agriculteurs
· La diversification de la production agricole
· L'accroissement de la productivité agricole et une
amélioration de la qualité tant pour ce qui concerne les produits
d'exportation que les produits vivriers, animaux et halieutiques.
· La valorisation des produits agricoles en les
transformant sur place dans le pays. Tous ces actions et biens d'autres
contribuent au développement agricole du pays en général
et du Sud Cameroun en particulier à travers la production des
productions végétales et animales (MINAGRI, 1998).
1.2. PRESENTATION DU PROBLEME.
L'agriculture itinérante sur brûlis assure la
subsistance de centaines de millions d'agriculteurs des zones de forêt
humide et reste une pratique bien vivante (Floret et al. 1993). Ce
système, qui a été mis au point de façon quasi
identique un peu partout est encore aujourd'hui celui qui est le mieux
adapté à des agriculteurs, ne possédant que des outils
rudimentaires pour défricher et sarcler, ayant peu d'accès aux
engrais pour corriger le pH acide et la pauvreté minérale des
sols forestiers, et autres herbicides et insecticides pour lutter contre les
pestes végétales et animales (Laudelout, 1990).
Il offre d'ailleurs une très bonne productivité
de travail difficile à atteindre dans une agriculture avec intrants.
Dans les systèmes traditionnels où la jachère dure une
vingtaine d'année, une famille doit disposer de plusieurs dizaines
d'hectares pour satisfaire ses besoins en produits
vivriers. Il n'y a pas longtemps, les terres étaient
encore suffisamment disponibles pour s'accommoder à cette pratique. Mais
de nos jours, les périodes de jachères diminuent du fait de la
croissance démographique (Tonye et al, 1988) avec, comme pour
corollaire, l'utilisation plus intensive des terres marginales et le
défrichage des forêts aux fins de l'agriculture (Ehui et al,
1991).
La forte pression démographique a provoqué la
rareté des terres cultivables, le phénomène de la
dégradation des sols s'est généré suite à
une baisse simultanée de la fertilité et des rendements
agricoles, résultant de la perte des matières organiques du sol
et des éléments nutritifs (Kang et al.1 985).
Le déclin de la fertilité lié à la
surexploitation des terres a entraîné une diminution sensible de
la productivité et des rendements de culture, la dégradation et
détérioration de la base des ressources naturelles. Les revenus
agricoles en sont amoindris et la pauvreté s'installe progressivement et
rendant l'accès difficile aux intrants par les paysans. Ainsi,
l'abondante activité agricole pour les vivriers nous fait, observer une
accélération du rythme et de l'ampleur des défrichements
conduisant à la montée de la déforestation depuis la chute
du prix d'achat du cacao.
Face à cette situation défavorable au
développement agricole durable, il semble nécessaire que les
systèmes agricoles évoluent vers des systèmes permanents
durables (Taye bezuneh et al, 1996, citant Boserup, 1965). Les paysans doivent
intensifier leurs pratiques agricoles entre autres par une intégration
plus étroite de l'élevage et de l'agriculture et la pratique de
l'agroforesterie. Parmi ces techniques, l'intégration de
l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de production
agricole se trouve l'une des alternatives pour une agriculture durable et un
environnement sain.
Ainsi, afin de mieux aborder ce problème, un certain
nombre de questions nous viennent à l'esprit :
- Quelle est le rôle actuel et potentiel de
l'élevage dans les exploitations agricoles(fumure, diversification des
activités etc.) ?
- Quel est l'impact sur les systèmes de production
agricole de l'intégration de l'élevage du poulet chair ?
- Comment est faite cette intégration de l'élevage
du poulet chair dans les systèmes de production agricole ?
- Quelle est l'allocation optimale des ressources qui permet aux
paysans de maximiser leur profit ?
1.3 OBJECTIFS DE L'ÉTUDE
· Objectif principal.
L'objectif principal de notre étude est d'analyser
l'impact économique de l'intégration de l'élevage de
poulet chair dans les systèmes de production agricole de la
Lekié.
· Objectifs
spécifiques.
Pour atteindre l'objectif principal de notre étude, les
objectifs spécifiques suivants seront poursuivis :
· Apprécier la réponse de la tomate suite
à l'utilisation des fientes de poules et cendres pour la
fertilisation.
· Déterminer une meilleure allocation des ressources
en vue d'assurer une gestion appropriée de l'intégration de
l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de production.
· Comparer le coût de production de la provende
à partir de la production du maïs et du soja par les paysans au
coût d'achat sur le marché.
· Apprécier la rentabilité des
différents systèmes de production agricole (système non
intégré et système intégré).
1.4 IMPORTANCE DE L'ÉTUDE
Notre étude à une importance double : Sur le plan
théorique et pratique.
Sur le plan théorique, l'étude permettra
d'enrichir la littérature existante sur les systèmes
d'intégration de l'élevage et de l'agriculture, l'étude
est susceptible de fournir un cadre d'analyse de l'intégration de
l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de production
agricole.
Sur le plan pratique, l'étude permettra d'analyser
l'impact sur les systèmes de production agricole suite à
l'intégration de l'élevage du poulet chair. Elle permettra
d'édifier les intervenants sur le monde rural des potentialités
économiques qu'offre une agriculture intégrée.
L'étude est susceptible de susciter auprès des agriculteurs et
même des décideurs une prise de conscience du nécessaire
complémentarité entre l'agriculture et l'élevage. Enfin,
les conclusions de cette étude permettront de trouver des voies et des
moyens dans la mise en oeuvre d'une agriculture durable et soutenue dans la
région.
1.5 ORGANISATION DE L'ÉTUDE
Cinq parties constituent cette étude : Le premier chapitre
est introductif et comporte la problématique, définit
l'importance et les objectifs de l'étude. Le second chapitre s'intitule
cadre
théorique et revue de la littérature, il
présente les hypothèses dans sa dernière partie. Le
troisième chapitre présente la zone d'étude et la
méthodologie, décrit les techniques d'échantillonnage,
administration du questionnaire, dispositif expérimental et les
techniques d'analyses. Le quatrième chapitre présente les
résultats et son analyse. Et enfin le cinquième qui, quant
à lui présente la conclusion et les recommandations de
l'étude.
1.6 LIMITATION DE L'ÉTUDE
L'étude que nous présentons est exploratoire de
type relationnel et descriptif. Il s'agit de trouver l'impact de l'introduction
de l'élevage du poulet de chair dans les systèmes de production
agricole de la Lekié. Il ne s'agit pas d'apprécier ce
système, mais, de définir les bases et jalons préliminaire
pour une intégration future. Nous présentons à cet effet,
une étude ex-ante.
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE ET CADRE
THEORIQUE
2.1. CADRE THEORIQUE
La présente étude sera abordée dans le cadre
des concepts des systèmes de production et des modes d'association de
l'élevage et de l'agriculture.
2.1.1. Définition des concepts de système de
production
- Le système productif
Le système productif regorge trois aspects : Le
système de culture, le système de production et le système
d'exploitation (Badouin, 1985).
- Le système de culture
Le système de culture se rapporte aux combinaisons
culturales, et représente l'ensemble plus ou moins structuré des
productions végétales et animales, retenu par les
agriculteurs.
- Le système de production
Il est relatif aux combinaisons productives, aux dosages
retenus entre les quatre principales res sources productives ; La terre ou
capital foncier, le travail, les consommations intermédiaires ou capital
circulant et les biens d'équipements.
- Le système d'exploitation.
Le système d'exploitation se définit comme le mode
de fonctionnement des unités de production.
- Le système agro - pastoral
Un système agro - pastoral est une combinaison
délibérée d'une culture à l'élevage sur une
même unité de production. Ici la culture profite largement du
travail et de la fumure animale alors que l'animal est nourri essentiellement
des résidus de récolte et des sous produits agricoles.
2.1.2 Mode d'association de l'élevage et de
l'agriculture
D'après Aquino et al (1994), l'association
agriculture et élevage au sein d'une même unité
d'exploitation est une tendance plus récente. Les bouleversements
socio-économiques et climatiques de la deuxième moitié du
vingtième siècle, ont modifiées profondément la
nature des relations existantes entre agriculture et élevage, et ont
accentué le changement de niveau dans l'association du terroir à
l'exploitation. On passe ainsi progressivement d'une
complémentarité sur une même unité entre
éleveurs et agriculteurs à une association des deux productions
au sein de la même exploitation.
Certains facteurs, sont primordiaux pour comprendre ces choix
des paysans : les problèmes de subsistance, d'équilibre des
ressources et des dépenses; les potentialités en moyens de
production; et enfin la volonté de conserver une marge de manoeuvre pour
faire face à l'instabilité et à la variabilité de
l'environnement.
Ainsi, l'intégration de l'élevage du poulet de
chair au sein de l'exploitation à alors pour objectif prioritaire de
développer les fonctions de complémentarité
économique entre les deux activités. La production
vivrière a une valeur économique beaucoup plus fondamentale, car
elle est plus faible et aléatoire, et la production animale
(élevage du poulet) est beaucoup plus rentable. Cette
complémentarité au sein d'une exploitation présente des
avantages économiques de ces deux activités.
Les productions agricoles doivent minimiser le déficit
vivrier, tandis, que les productions animales permettent de conserver et
d'accroître le capital. A ce niveau l'exploitant doit donc gérer
un choix, dans l'allocation des ressources entre ces deux activités. Ce
choix toujours évolutif, doit être principalement dicté par
les besoins vivriers (démographie familiale), les disponibilités
en main-d'oeuvre (taux d'actif) et les potentialités de capitalisation.
Les revenus monétaires des deux activités se complètent
tout au long du cycle annuel. La production agricole(tomate, maïs...)
fournit des liquidités importantes au moment des récoltes, qui
permettra de faire face à des grandes dépenses sociales et de
constituer une réserve de vivre pour l'année. La vente des
animaux (poulet de chair), alimente la trésorerie de l'exploitation.
L'association des productions agricoles et animales au sein de la même
exploitation est donc en grande partie le fruit d'un raisonnement
économique et favorisera le développement agricole durable
(Aquino et al,1 994).
2.2 REVUE DE LA LITTERATURE
2.2.1 Généralités
Dans la plupart des systèmes de productions agricoles
identifiées dans les pays en développement, l'animal
représente une composante importante. Il peut intervenir comme facteur
de production, comme moyen de production ; comme moyen de capitalisation, comme
gage d'assurance et comme objet de transaction ou facteur de prestige dans les
rapports sociaux.
En effet, hormis le cas où l'animal est utilisé
directement dans le but d'accroître l'efficacité du système
de production (culture, fumier), il n'est le plus souvent qu'associe
indirectement à celle-ci. Or la pression démographique rend de
plus impérieuse la nécessité d'intensifier le
système de production agricole (Branckaert, 1994).
Cependant, si au sein du système de production
agricole, nous prenons la composante élevage comme point de
référence, le système idéal serait celui qui
intégrerait toutes les composantes (Preston et murgeito, 1990).
Par ailleurs, l'intégration des animaux dans les
systèmes agricoles est important si l'on veut utiliser au mieux des
ressources limitées, tel est notamment le cas lorsque l'agriculture est
intensive, en raison des poussées démographiques, si les animaux
de trait son utilisés efficacement, ils facilitent non seulement la vie
de l'homme. Mais, ils améliorent aussi son niveau de vie et de
nutrition. (Branckaert, 1994).
Outre, la forte intégration de l'arbre, le
système de production traditionnel associe l'élevage du petit
bétail (porc, chèvres, mouton et volaille) aux cultures certes,
l'élevage traditionnel à fortement diminuer depuis l'extension de
la culture du café en (1958-1964). Au lendemain des troubles de
l'indépendance et avec la disparition des grands troupeaux de petits
ruminants, le renforcement des haies peu palissage horizontal à l'aide
dans nervures de raphia, et la constitution d'un réseau d'acheminement
du bétail des habitations vers les pâturages ne sont plus
indispensables au faite du système de production. L'élevage n'a
plus la même importance dans toutes les concessions, là où
il a gardé une certaine importance, les risques de conflits avec
l'agriculture sont accrus (Billot, 1994).
En somme, l'intégration de l'élevage et de
l'agriculture semble très bénéfique pour l'agriculture et
éleveurs. Lorsqu'on utilise de la fumure d'origine animale et
énergie animale pour la production agricole. Mais, malgré cet
atout incontestable l'association agriculture et l'élevage créait
souvent des conflits qui génèrent des pertes importantes en
matériel, culture, animal et en vie humaine.
Cependant, il est peu probable qu'on pourra substituer
intégralement la fumure organique aux fumures minérales, mais il
semble important que la recherche se penche sur le degré de
complémentarité en d'autres termes, l'identification de la valeur
fertilisante des différents types de fumure organique permettra aux
agriculteurs, de réduire les coûts des inputs importés.
2.2.2 L'association élevage et agriculture
Dans les pays en développement, la majorité des
fermes sont mixte, ainsi, ces exploitations produisent plus de 80% du
bétail des régions tropicales, l'interdépendance entre les
cultures et le bétail est souvent indispensable au succès et au
maintien des petits systèmes d'exploitation mixte. Le bétail
consomme des résidus de culture, des fourrages et des aliments
spécialement cultivés et en retour l'animal assure la production
de cultures. Par ailleurs, les revenus générés par le
bétail, peuvent servir à acheter les facteurs nécessaires
à la production des cultures ou les revenus provenant des cultures
peuvent servir à acheter le bétail (CRDI, 1988).
Selon Brankaert (1994), l'association agriculture et
l'élevage est pratiquée depuis des temps immémoriaux dans
diverses régions du globe, elle associe étroitement, une culture
à l'élevage.
En Afrique tropicale en général et au Cameroun
en particulier. Ce type d'association s'est également propagé
avec le développement de la culture du coton. La seule ressource
alimentaire disponible, dans ce cas est représentée par la graine
du coton, encore faut-il que cette dernière soit réservée
à l'alimentation animale, ceci est loin d'être
généralisé. Car cette dernière oléagineuse
peut être commercialisée à des fins plus rentables.
D'une manière générale, les relations
agro-pastorales peuvent être subdivisées en deux formes :
techniques (énergie, fumure organique, culture fourragère...) et
économiques (capitalisation, diversification...).
2.2.2.1. Les relations techniques.
Dans un contexte de durabilité, les relations
techniques entre les productions animales et végétales sont
fonction du degré d'intensité culturale, l'intégration des
produits animaux et végétaux permet l'accroissement de
l'efficacité des productions. Dans un système où la
jachère assure plus la reproduction des systèmes, l'introduction
des cultures fourragères dans l'assolement offre deux avantages: la
fourniture de ressources fourragères (légumineuses) de
qualité souvent meilleure et la fixation symbiotique de l'azote de l'air
qui permet d'améliorer la fertilité des sols (Harwood, 1982). Ces
relations de complémentarités permettent d'économiser,
certaines consommations intermédiaires, notamment l'engrais. La relation
technique du système agropastoral se caractérise par :
- Energie.
La substitution de l'énergie animale à
l'énergie humaine (culture attelée, transport) est assez
développée dans la plupart des pays du Sahel (Jahnke, 1984 ;
Pingal et al, 1987), le rôle de cette culture attelée est variable
selon les conditions géographiques. Elle a permis, l'extension des
surfaces cultivées au détriment de parcours, des friches et des
ressources sylvicoles (accroissement du défrichement).
- Fumure
L'utilisation de la fumure organique (fumier, compost) est une
pratique traditionnelle dans les pays du Sahel. Jadis utilisé dans les
champs dits de case, en culture continue, son utilisation
généralisée sur les champs principaux très souvent
en situation d'agriculture fixée. Son rôle dans la restitution des
aptitudes productives devient de plus en plus important (Gany, 1985 ; Landais
et al, 1990 ; Kleen et al, 1999 ; Kiebé, 1989 ; Ange, 1990).
Le PNUD (1997) pense que l'utilisation des engrais d'origine
animale, concourt pour beaucoup a une amélioration des performances
culturales, ainsi les principaux engrais d'origine animale les plus
utilisés sont : bourse de vache et de cheval, fumier de mouton et de
chèvre, fumier de porc, déjections de lapin plus urine, fientes
de poule, engrais liquides et l'os broyé et farine de sang.
L'utilisation des engrais organiques en générale reste à
ce jour la seule solution abordable, efficace et écologiquement simple
pour les petits exploitants désireux de restaurer la fertilité de
leurs sols. En outre, leur utilisation garantit une productivité
à long terme de la terre et comporte pas d'effets néfastes, aussi
bien pour les végétaux que pour l'environnement.
La gestion des engrais de source animale n'est pas touj ours
aisée, ainsi, les excréments
d'animaux, tels que la bouse de vache et de cheval, le fumier de
porc et de fiente de poule ne
doivent pas être appliqués au champ aussitôt
qu'ils sont extraits ; ils doivent au contraire être
soumis à un certain degré de décomposition
pour qu'ils se débarrassent des gaz toxiques avant
leur application au champ. Pour ce qui est de son application,
il existe plusieurs manières
d'appliquer les engrais de source animale au champ suivant le
type de culture ou d'activité
culturale.
2.2.2.2Les relations économiques
Une des plus anciennes formes d'échange subsaharienne
est le commerce entre éleveurs et agriculteurs (Eicher et Baker, 1982).
L'un des objectifs d'une agriculture durable est d'aboutir à une
intégration des ressources végétales et animales en vue
d'une production optimale de biomasse dans un contexte écologique et
socio-économique donné (Parker, 1990). L'intérêt
économique d'une telle pratique est l'association partielle probable du
fumier aux engrais minéraux en vue d'améliorer leur
efficacité, une réduction des coûts des inputs et la
diversification des activités productives visant un accroissement des
rendements et par conséquent une augmentation importante des revenus.
Cette augmentation des revenus des exploitants permet de faire face aux
dépenses sociales et de subvenir aisément aux besoins de
l'exploitation agricole. De plus en plus, on remarque que l'élevage
devient pour les agriculteurs un soutien à l'agriculture.
- Capitalisation.
D'une manière générale, l'une des
meilleures méthodes de sécurisation des revenus est pour les
agriculteurs la capitalisation dans l'élevage. Dans certaines
régions du Sahel, cette capitalisation est rendue possible grâce
aux revenus agricoles procurés par les cultures de rente.
- Diversification
L'évolution actuelle des systèmes, notamment la
coexistence au niveau d'un espace et la concentration entre les mains des
mêmes acteurs, dans ce cas l'on suppose que les activités de
production animales soient considérées dans l'analyse comme une
source de diversification des activités productives.
2.2.2.3 Les relations conflictuelles entre agriculteurs et
éleveurs
Selon Grandi (1996), la plupart de ces conflits sont souvent
dus à une combinaison à la fois d'une législation floue,
d'une politique nationale défavorisant les pasteurs et de la pression
croissante sur la terre qui a entraîné une situation de conflit
entre l'agriculteur et l'éleveur. Les jugements fonciers des
autorités locales sont souvent arbitraires, motivés la plupart de
temps par des intérêts personnels ou politiques. Dans la plupart
des cas, ce sont les agriculteurs qui gagnent, parce que leur installation est
définitive et concorde mieux avec la tendance générale
d'appropriation privée et permanente. De plus, les pâturages ne
font l'objet d'aucun droit foncier coutumier. Ainsi, Breman et traoré
(1986) conclut en affirmant que, toutes les activités ponctuelles ou
d'aménagements de piste pour bétail ont été
voués à des échecs complets : Dès qu'une piste
était aménagée, des agriculteurs s'installaient et les
espaces réservent à l'élevage étaient pris par les
agriculteurs. Ces conflits génèrent des pertes énormes en
: en bétail, en cultures, en matériels et en vie humaine, ce qui
rend parfois difficile l'harmonisation des points de vue.
2.2.3. Les perspectives sur l'intégration
agriculture et élevage
L'intérêt économique de
l'intégration de l'élevage et l'agriculture et avec l'utilisation
de la fumure organique en générale n'est plus à contester,
elle contribue à l'amélioration de l'efficacité de la
production, une réduction des coûts d'inputs et la diversification
des activités de productions. Cependant la difficulté dans ce
domaine est la diversité des fumiers produits, à tel enseigne
qu'il ne semble pas aisé de déterminer des normes en terme de
valeur fertilisantes et par conséquent de mieux évaluer le
degré de substitution ou de complémentarité, une tentative
dans ce domaine faite par la recherche thématique et la recherche au
Mali n'a pas donné des résultats satisfaisants (SRCFJ, 1987).
Des méthodes adéquates restent à mettre
au point. En effet est-il possible de substituer les seules fumures organiques
aux engrais minéraux et si non quelle est la proportion de combinaison ;
en terme de complémentarité entre la fumure minérale et la
fumure organique pour optimiser les productions.
2.3 HYPOTHESES DE L'ETUDE
L' hypothèse générale de notre étude
est : L'intégration du poulet de chair dans les systèmes de
production agricole est rentable pour les paysans.
Plus spécifiquement nous aurons des hypothèses
suivantes :
· L'utilisation des fientes de poules et cendres sur la
tomate créait une valeur ajoutée importante.
· Il serait plus rentable pour les paysans de produire eux
même le maïs et le soja en vue de produire la provende que d'acheter
au marché
· Les bénéfices des producteurs augmentent
considérablement lorsqu'on passe du système de production non
intégré au système de production semi-
intégré, et au système intégré
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
3.1 - CHOIX DE LA ZONE D'ÉTUDE
Notre étude aura pour zone de référence
le département de la Lekié et particulièrement le village
Nkometou III. Ce village est l'un des sites piotes de recherche de l'institut
international de l'agriculture tropicale (IITA) et l'Institut de recherche
agronomique pour le développement (IRAD). Ce site a été
choisit pour des raisons principales suivantes :
· Du fait de la pression accrue sur les terres, due
à la démographie galopante dans le village.
· Du fait de l'intense activité agricole qui conduit
à la montée de la déforestation
· Et enfin, du fait que cette zone est le berceau de
l'agriculture dans la Lekie. 3.2.
·
PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
3.2.1. Le milieu naturel
3.2.1.1. La localisation
Nkometou III, notre zone d'étude est situé dans
la province du centre, département de la Lekié, arrondissement
d'Obala à 18 km de Yaoundé sur la nationale No 4. Il est limite
de tous ses horizons par le: nord par le village Nkol-Nguem (Esseles), Sud par
Nkometou II(Emombos), l'Est par Ndong(Edons) et l'Ouest par Nto'o (Esseles)
(Endamana, 1997).
3.2.1.2 Le Relief
La zone circoncite de notre étude appartient au plateau
qui occupe la majeure partie du Cameroun méridional. La boucle du
Sanaga, bien qu'appartenant au plateau, a une altitude inférieure
(500-600 m), mais le relief y est vigoureux et caractérisé par de
hautes collines dont les versants ont des formes de pentes variables. La
complexité de la topographie est du notamment à la nature des
roches. Les collines déséquilibres par des rivières aux
traces orthogonales formées de petites chaînes (Santoir et al,
1996).
3.2.1.3. Les sols
Les sols de la Lékié en général et
en particulier ceux de Nkometou III sont classés parmi les sols
ferralitiques. Ils sont rattachés à deux grands groupes : Les
sols ferralitiques rouges et les sols ferralitiques jaunes.
Les sols ferralitiques rouges présentent un horizon
supérieur à argilo - sableux, ils sont acides (pH 5,5 ), la
teneur en matière organique varie entre 2 à 4%, et le taux de
saturation est
correcte et vane entre 30 a 60%. Ces sols ont des
propriétés physiques assurant un bon drainage interne et une
capacité de retention en eau correcte.
Les sols ferralitiques jaunes sont moms argileux, le pH se situe
entre 5 a 6 , le rapport C/N est inférieur a 12, le taux de saturation
vane de 20 a 50% (Michel, 1996).
3.2.1.4. Le Climat
Les connaissances sun le climat sont importantes, car II
constitue le facteur de pédogenèse et partant de la culture de
certaines speculations. La repartition des temperatures moyennes et de la
pluviométrie (Geniex, 1958 cite par Biong, 1988) permet de classer la
zone forestière humide du Cameroun dans le régime equatorial, du
type sud - Cameroun.
La pluviométrie moyenne est de 1500 mm a 2000 mm par an
avec deux maxima en mai et octobre, la temperature vane de 19°C et
28°C. Une étude dans les environs de Yaoundé définit
le climat de cette region comme étant du type sub - equatorial
d'intensité et de durée inégale. Ainsi nous distinguons
* Une petite saison sèche (juillet - aoüt);
*Une petite saison de pluies (Mans - Avril - Mai)
*Une grande saison de pluie (Septembre - Octobre - Novembre)
* Une grande saison sèche (nii-novembre - décembre-
janvier- février
Tableau 1. Canactéristiques du climat de Yaoundé et
ses environs
Canactéristiques climatiques Mesures moyennes
Pluviométrie moyenne 1600 mm
temperature moyenne annuelle 22°c - 24°c
temperature maximale journalière 28°c
temperature minimale journalière 18.9°c
Source: Santoir et al, 1996
3.2.1.5 La vegetation
L'ensemble des formations végétales du sud -
Cameroun appartient a la region du Congo - guinéenne, ils sont assez
diversifies et cette complexité est encore accentuée pan l'action
humaine déterminante. On peut cependant reconnaitre deux types
d'organisation : le domaine de la forêt dense semi - caducifolié
et le domaine de la forêt dense huniide toujouns verte (Santoir et
al, 1996). La zone d'étude appartient a la forêt dense semi -
décidue avec comme principale espèces : Pennisetum , Imperata
'y1indrica , Annona sénegalaise, Bride/ia ferriaginea,
Terminaliaglucescens...
3.2.2 Le milieu humain
Ce village densément peuplé compte en moyenne
225 ménages avec plus de 1575 habitants aujourd'hui et une
densité de la population de 72 habitants au kilomètre
carrée. La structure du ménage moyen se présente ainsi
qu'il suit :
Tableau 2. La structure des ménages de Nkometou III.
|
|
Nombre de ménage
|
225
|
Population totale (hts)
|
1575
|
Densité (habitants/km2)
|
72
|
Nombre moyen d'homme
|
1.9
|
Nombre moyen de femme
|
1.7
|
Nombre moyen d'enfants
|
3.4
|
Nombre total de personne
|
7.0
|
Source: Gockowski, 1996
Notre zone d'étude est habitée par plusieurs
groupes socio culturels tels que : les meyississi, les meyitsanga, les yandas,
et les Mvog-assolo qui cohabitent pacifiquement dans la région ayant
comme activité principale l'agriculture.
3.2.3. Les Activités agricoles
Nkometou III est le berceau de l'administration, et de
l'agriculture dans le département de la Lekié. La tomate
constitue le poumon économique des populations, elle a remplacé
le cacao au lendemain de la chute des prix de cacao sur les marchés
mondiaux, ceci pour des raisons tant écologiques, qu'économiques
(Endamana et al, 1997).
En effet, dans la région on rencontre des produits tels
que : le piment, le maïs, l'arachide, les légumes, les agrumes, le
manioc, l'igname, la banane/plantain... Le système cultural de la
région est basé sur l'agriculture itinérante sur
brûlis. Il y a lieu de noter que dans cette région que
contrairement aux autres cultures qui servent à la fois pour
l'autoconsommation et la commercialisation, la tomate, le piment, le gombo et
le maïs y sont principalement cultivés pour la vente au
marché de Nkometou et du Nfoundi à Yaoundé.
Par ailleurs, cette abondance activité agricole pour les
vivrières entraîne une accélération du rythme et de
l'ampleur des défrichements conduisant ainsi à la montée
de la déforestation.
3.3 - METHODE ET COLLECTE DES DONNEES.
La démarche a comporté deux étapes
principales : une enquête diagnostic auprès des producteurs de
tomate, du maïs et du soja, et une collecte des données de terrain
à travers l'essai des fientes de poule et de cendres sur la tomate dans
les champs des paysans.
3.3.1 - Choix et taille de l'échantillon
L'échantillonnage de notre étude s'est fait
grâce à une liste des chefs de ménages de Nkometou III
détenu par l'IITA. Grâce à cette liste et avec le concours
de la personne contact de l'IITA à Nkometou III, nous avons
identifié tous les paysans disposant soit un champ de tomate, de
maïs et de soja en première campagne agricole dans le village.
Cette identification nous a permis de faire un échantillon de 75 chefs
de ménages choisit au hasard pour l'enquête diagnostique. Donc :
30 producteurs de maïs ; 15 producteurs de soja ; 30 Producteurs de
tomate.
Bien avant, 12 paysans ont été choisit au hasard
parmi les producteurs de tomates du
village pour l'essai des fientes de poules et cendre de cuisine
sur la culture de la tomate dans
leurs champs.
Quant au choix des cultures : tomate, maïs et soja pour
l'enquête diagnostic et l'essai, ils ont été choisit, pour
des raisons suivantes :
- la tomate a été choisit du fait de son
importance dans l'économie de Nkometou III. Cette culture constitue le
poumon économique de la région et génère une part
importante de revenu aux paysans et est un moyen de financement pour d'autres
activités
- Le maïs et le soja quant à eux, ont
été choisit du fait qu'ils sont des constituants essentiels pour
la fabrication de la provende pour l'alimentation des animaux(volaille). Et
à ce titre, dans l'optique de mieux intégrer l'agriculture et
l'élevage les paysans doivent les produire en grande quantité,
pour en fabriquer leur provende eux-mêmes.
3.3.2 - Administration du questionnaire
L'enquête diagnostic, de type formel et informel
auprès des chefs de ménage producteurs de maïs, de soja et
de la tomate, a consisté à l'administration du questionnaire
(annexe 1) en un passage au moins auprès de 75 chefs de ménages
à Nkometou III. Une fois le questionnaire conçu il a
été soumis au préalable a un pré - test, ce qui
nous a permis d'apporter des modifications nécessaires avant
l'enquête.
3.3.3. Le dispositif expérimental
Notre essai a consisté à associer des fientes
de poules et les cendres de cuisine à la tomate dans les champs paysans.
Le dispositif expérimental est de type bloc complet randomisé
avec une répétition de tous traitements dans chaque bloc.
La mise en place de l'essai s'est fait en collaboration avec
les paysans et :
- La variété utilisée était le
Rossol vfn, choisit à cause de sa résistance aux maladies et des
hauts rendements.
- La pépinière a été
réalisée au mois de mars avec des dimensions de 1 m x 10 m, comme
engrais du 20 10 10 (1 kg ) et produit phytosanitaire du manèbe
associé au ridomyl plus (à la dose d'1 kg de manèbe plus 1
sachet de ridomyl + ) et l'arrosage 2 fois par semaine pendant 30 jours.
- Le repiquage des plants par les paysans s'est fait
après 30 jours en pépinière, chaque bloc recevant l'essai
mesurait 72 m² comportant 8 unités expérimentales
de 9 m² chacun, avec 12 répétitions du test dans
les champs paysans. Chaque unité expérimentale comportait en
moyenne 20 plants de tomate avec des écartements de 50 x 70 cm, ce qui
revient à une moyenne de 22000 plants par hectare.
Nous avons à faire à un essai bi-factoriel
constitué de 2 facteurs suivant :
- Les fientes de poule avec 4 niveaux (F0=0 t/ha ; F1=4 t/ha ;
F2=2 t/ha ; F3=1 t/ha). - Les fientes de cuisine avec 2 niveaux (C0 = 0 t/ha ;
C1 = 1 t/ha ).
La combinaison des facteurs nous donne : F1C1 ; F1C0 ; F2C1 ;
F2C0 ; F3C1 ; F3C0 ; F0C1 ; F0C0 avec une affectation aléatoire de tous
les traitements dans chaque bloc. Ainsi les quantités de fientes et
cendres utilisées sont consignées dans le tableau suivant :
Tableau 3. Quantités de fientes et cendres
utilisées dans l'essai.
No
|
Traitement s
|
Quantités (KG) de fientes par unité
|
Quantités (KG) de cendres par unité
|
Quantités (KG) de fientes pour 12 unités
|
Quantités (KG) de cendres pour 12
|
|
|
expérimentale (9
|
expérimentale
|
expérimentales (864
|
unités expérimentales
|
|
|
m2)
|
(9 m2)
|
m2)
|
(864 m2)
|
1
|
F1C1
|
2.8
|
0.7
|
33.6
|
8.4
|
2
|
F1C0
|
2.8
|
0
|
33.6
|
0
|
3
|
F2C1
|
1.4
|
0.7
|
16.8
|
8.4
|
4
|
F2C0
|
1.4
|
0
|
16.8
|
0
|
5
|
F3C1
|
0.7
|
0.7
|
8.4
|
8.4
|
6
|
F3C0
|
0.7
|
0
|
8.4
|
0
|
7
|
F0C1
|
0
|
0.7
|
0
|
8.4
|
8
|
F0C0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
TOTAL
|
9.8 kg/72 m2
|
2.8 kg/72 m2
|
117.6 kg/864 m2
|
33.6 kg/864 m2
|
|
Source. Réalisation de l'auteur
A partir de ce tableau, il ressort que nous avons
utilisé au total pour 12 blocs dans des champs paysans : -117,6 kg de
fiente de poule, dont 4 sacs de fiente de 30 kg ; - 33.6 kg de cendre de
cuisine, dont 1 sac de cendre de 35 kg
En ce qui concerne l'entretien de la parcelle :
- La mise en place des fientes de poules et des cendres de
cuisine s'est fait à une semaine après repiquage. Les
fertilisants étaient mis autour des plants de tomate.
- Le traitement phytosanitaire se faisait une fois par
semaine à partir des produits phytosanitaires tels que : le Cypercal, le
Manèbe, le Ridomyl plus, le Caocobre, thiodan. A l'aide d'un
pulvérisateur de 15 litres.
- Le sarclage / binage s'est fait un mois après le semis
à l'aide des houes et des houes labours ou dabas.
- La récolte quant à elle se faisait une fois
par semaine pendant un mois, avec des pesées de récolte de chaque
traitement à l'aide d'une balance électronique. Par ailleurs, il
faut noter que des analyses chimiques des cendres de cuisine et des fientes de
poules ont été effectuées au laboratoire de l'IITA.
Tableau 4. Analyse des fientes de poule et cendres
utilisées.
Fumure organique
|
% matière sèche
|
N en %
|
P en %
|
K en %
|
Ca en %
|
mg en %
|
Fiente de poule
|
83
|
3,37
|
1,34
|
1,77
|
2,05
|
0,51
|
Cendre de cuisine
|
O
|
O
|
0.67
|
4.5
|
20.8
|
1.91
|
|
Source : Laboratoire IITA
Les outils utilisés pour effectuer différentes
opérations culturales : Machette pour le défrichage ;
Décamètre pour mesurer les parcelles ; Houe pour le sarclage et
binage ; Pulvérisateur pour les traitements phytosanitaires ; L'arrosoir
pour l'arrosage des pépinières ; Balance pour les pesées
de récolte.
Pour la collecte des données sur ces parcelles, une fiche
de collecte des données parcelle a été constituée
et des passages répétés sur chaque parcelle pour des
observations.
3.4 TYPES DE DONNEES
Les données utilisées dans notre étude ont
été de deux types : Primaires et secondaires. *
Données primaires
Les données primaires utilisées dans cette
étude ont été obtenues au moyen :
- d'une enquête structurée auprès des
paysans chefs de ménage producteur de tomate, maïs et soja.
- un test de fiente de poule et cendre de cuisine sur les
tomates en bloc complètement randomisé dans les champs des
paysans.
- des entretiens avec les paysans et le technicien de recherche
de l'IITA en place.
- des observations directes de l'auteur sur le terrain.
* Données secondaires.
Elles sont parvenues des publications, des articles, des
thèses, des mémoires et des rapports issus des chercheurs et des
bibliothèques de l'IITA, Banque mondiale (Yaoundé), FAO
(Yaoundé), IRAD et l'Université de Dschang. Certaines
données ont été obtenues des études
préliminaires effectuées sur le sujet (notamment les
données sur l'élevage du poulet de chair), car il s'inscrit dans
le cadre d'un programme d'intégration élevage agriculture dans
les zones forestières camerounaise.
3.5 METHODE D'ANALYSE DES DONNEES
L'analyse des données a été
réalisée avec les logiciels SPSS et EXCEL. Il s'agit surtout :
des statistiques descriptives (somme, moyenne, écart type), des
fréquences simples, ANOVA et ppds et l'analyse des variances.
En effet sur la base des données d'enquêtes, nous
allons développer des comptes d'exploitation des activités de
production d'élevage de poulet, culture de la tomate, soja et maïs.
A partir de ces budgets partiels de production, nous allons établir des
comptes d'exploitations de trois systèmes de production suivants : Le
système de production non intégré(avec la production du
maïs et tomate) ; Le système de production intégré
(avec l'élevage du poulet associé au soja, tomate, maïs ;
utilisation des fientes sur la tomate ; et production de la provende par les
paysans à partir du maïs et soja produit par eux-mêmes).
A l'issu des différents comptes d'exploitations nous
allons apprécier de la rentabilité des systèmes, enfin de
voir, si l'introduction de l'élevage du poulet de chair dans un
système existant est rentable. Le test de fiente de poule et cendre de
cuisine sur la tomate en milieu paysan, nous permettra d'apprécier la
réponse de la tomate. Toutes ces simulations préliminaires
permettront de définir les voies et moyens pour la mise en oeuvre d'un
système de production intégré pour une agriculture
durable.
3.7 - LIMITES DE L'ETUDE
Pour atteindre les objectifs de notre étude, nous nous
sommes confrontés aux difficultés :
· D'accès à la documentation
appropriée relative au sujet du thème étudier.
· D'accès à certaines zones
d'études.
· A la réticence des certains paysans de Nkometou
III surtout les producteurs de tomate, lors de l'enquête.
· A la complexité de l'étude, qui comportait
plusieurs volets.
CHAPITRE IV : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Ces analyses portent sur : Les caractéristiques socio
démographiques, les systèmes de production agricole, les
études de rentabilité des systèmes de production non
intégré, intégré et les tests de fientes de poules
et cendres de cuisine sur la tomate.
4.1 CARACTERISTIQUES SOCIO DEMOGRAPHIQUES DES ENQUETES.
4.1.1 Répartition des chefs de ménage par
sexe
La répartition des chefs de ménage par sexe est
donnée dans le tableau suivant. Tableau 5. Répartition des chefs
de ménage par sexe.
Sexe Fréquence Pourcentage (%)
Masculin 71 94.66
Féminin 4 5.33
Total 75 100.00
Source : Résultats d'enquête
IL ressort de ce tableau, que 94.66 % des chefs de
ménage sont des hommes et 5.33 % sont des femmes. Cette
répartition qui n'est pas surprenante montre que les hommes sont
à la base de toute décision au sein des ménages,
malgré le fait que les femmes soient généralement
responsables de la production des cultures vivrières.
4.1.2 Répartition des enquêtes par tranche
d'âge.
La Répartition des enquêtes par tranche d'âge
est donnée par le tableau ci-après. Tableau 6. Age des chefs de
ménages des enquêtes (en année)
Tranche d'âge Fréquence Pourcentage (%)
0-20 ans 2 2.66
21-30 ans 11 14.66
31-40 ans 21 28.00
41-50 ans 24 32.00
51 ans et plus 17 22.66
Total 75 100
Source : Résultats d'enquête
Nous constatons sur ce tableau que : 32.00 % des chefs de
ménage ont leur âge compris entre 41 et 50 ans, 28.00 % ont leur
âge compris entre 31 et 40 ans, 22.66 % ont leur âge
supérieur à 50 ans, 14.66 % entre 21et 30 ans et 2.66 % entre 0et
20 ans. Ceci s'explique par le fait que la plupart des chefs de ménage
de la zone sont hommes matures avec l'age moyen est de 39.4 ans, qui sont
installés depuis dans la région, ayant un minimum de capital pour
les cultures dites de rente (tomate, maïs).
4.1.3. Répartition des enquêtes suivant le
statut matrimonial.
Source : Résultats d'enquête
![](analyse-economique-integration-elevage-poulet-lekie-nkometou8.png)
Figure1 . Repartition des enquêtés
suivant le statut matrimonial
92
02.66
5.33
marié celibataire divorcé veuf(veuve)
La figure ci-dessus nous montre que : 92.00 % des
enquêtes sont mariés, 5.33 % sont des célibataires et 2.66
% sont des divorcés. Ceci s'explique par le fait que l'enquête ne
concernait que des chefs de ménages qui sont pour la plupart des hommes
mariés, car dans cette zone l'on ne peut s'affirmer être un homme
digne de tout intérêt que si l'on a une femme. Le faible
pourcentage des divorcés et des célibataires est dû
respectivement au fait qu'a Nkometou III, les ménages vivent dans une
harmonie impeccable, et que de nos jours avec les conditions de vie difficiles
très peu de jeunes s'attellent à se marier.
4.1.4. Répartition des enquêtes suivant le
niveau d'éducation.
Tableau 7. Répartition des enquêtés suivant
le niveau d'éducation
Niveau d'éducation Fréquence
Pourcentage(%)
N'a pas été à l'école 0 0.00
Niveau primaire 58 77.33
Niveau secondaire 13 17.33
Niveau supérieur 4 5.33
Total 75 100.00
Source : Résultats d'enquête
De ce tableau l'on observe que 77.33 % des exploitants
agricoles ont atteint le niveau primaire, 17.33 % ont atteint le niveau
secondaire et enfin 5.33 % ont atteint le niveau supérieur. Ce
pourcentage élevé du niveau primaire est du au fait que la
majorité des exploitants de notre échantillon ne sont que des
personnes âgées qui, n'ont pas eut l'opportunité
d'étendre leur connaissance faute des moyens financiers. Le faible taux
du niveau secondaire et supérieur s'explique de nos jours par le
phénomène d'exode rural, et que les jeunes ne veulent pas du
tout
rester en milieu rural. Cette situation est un peu contraignant
pour le développement agricole de la région.
4.1.5. Taille moyenne des ménages de
l'échantillon
Le tableau ci-dessous illustre la composition moyenne des membres
de ménage qui constitue une main assez importante pour l'exploitation
agricole dans la région.
Tableau 8. Taille moyenne du ménage de
l'échantillon
tranche d'âge (année)
|
nombre moyenne de personnes
|
minimum
|
maximum
|
0-10 ans
|
3.0
|
0
|
7
|
11-20 ans
|
2.1
|
0
|
6
|
21- 35 ans
|
2.0
|
0
|
4
|
36-60 ans
|
1.4
|
0
|
2
|
61 ans et plus
|
1.0
|
0
|
2
|
total
|
9.5
|
-
|
-
|
Source : Résultats d'enquête
De ce tableau, il ressort qu'un ménage est
constitué de 9.5 personnes en moyenne. La structures par âge fait
apparaître en moyenne 3 individus, avec l'âge compris entre 0-10
ans, 2 individus ont leur âge compris entre 11-20 ans, 2 individus ont
leur âge compris entre 21-35 ans, 1 individu à son âge
compris entre 36-60 ans et 61 ans et plus respectivement. Ainsi donc, plus de
la moitié des membres du ménage peuvent exercer une
activité, ce qui représente pour le paysan une main d'oeuvre
familiale importante pour l'exploitation.
4.2. CARACTERISTIQUES DU SYSTEME DE PRODUCTION
AGRICOLE
4.2.1 Taille de l'exploitation par ménage et par
campagne
Il ressort des résultats d'enquêtes qu'il
n'existe pas dans la région un marché foncier. La terre est
acquise par hérédité et rarement par l'achat, dans ce cas
ce sont des terres familiales. Cette aisance à acquérir la terre,
fait qu'en général, les ménages exploitent en moyenne 1.2
hectare par campagne. Ici la multitude des espaces exploitées par
ménage, fait que les champs de cultures vivrières ne sont
généralement pas assez grand et ceux des cultures pérennes
ont des superficies moyenne de 1.5 hectare.
En outre, ces ménages disposent en moyenne 4.04 champ
par campagne, avec un écart type de 1.35 et un minima d'un champ et un
maximum de 7 champs. Cela s'explique néanmoins par le fait qu'a Nkometou
III qu'avec la présence remarquable de l'IITA et de l'IRAD les paysans
ont pris de la diversification des cultures.
4.2.2.Les systèmes de cultures
Nkometou III, berceau de l'agriculture dans la
Lékié regorge des paysans très dynamiques, ce qui explique
la présence remarquable de plusieurs types de cultures, à
l'instar de la tomate qui tend à remplacer le cacao depuis la chute des
cours mondiaux, du mais, de l'arachide, des légumes, du manioc, de
l'igname, de la banane/plantain, du piment, du gombo... Le système
cultural pratique des depuis de longue décennie, est basé sur
l'agriculture itinérante sur brûlis.
La monoculture est très peu pratiquée, sauf le cas
de la culture de tomate et quelques rare fois pour le maïs. Les
associations de cultures fréquemment rencontrées dans la
région sont : afub owondo1 ;
maïs + soja ; maïs + igname + manioc ; Igname + macabo +
légumes ; maïs + piment + soja + gombo.
Les champs les plus fréquemment rencontrés sont
les champs d'afub owondo rencontrés dans tous les
ménages de Nkometou III. On peut aussi signaler la présence de
quelques champs de cacao en association avec les avocatiers, manguiers,
pruniers, orangers, cassemangua, goyaviers...
Enfin, nous pouvons remarquer, aussi que sur toutes les
activités agricoles effectuées, l'élevage que ce soit du
bétail ou volaille reste quelque peu marginalisé pourtant le
champ de prédilection reste bien ouvert et porteur.
4.2.3. Matériels agricoles utilisés
dans les exploitations agricoles
Le tableau ci-dessous résume tous les outils
utilisés par les exploitants agricoles à Nkometou III, avec leur
nombre moyen par ménage et par campagne agricole, leur coût
d'acquisition unitaire, et leur durée possible de vie du
matériel.
Tableau 9. Matériels agricoles utilisés par les
paysans à Nkometou III
Matériels agricoles
|
Nombre moyen
|
Coût d'acquisition unitaire
|
Durée de vie (années)
|
- machette
|
3
|
3500
|
1
|
- houe
|
5
|
500
|
2
|
-houe labour/dabas
|
2
|
3500
|
3
|
-pulvérisateur
|
1
|
40000
|
5
|
-lime
|
1
|
2000
|
1
|
-arrosoir
|
1
|
5500
|
5
|
-râteau
|
1
|
2000
|
6
|
-plantoir
|
1
|
2500
|
5
|
-pelle
|
1
|
2000
|
8
|
Source : Résultats d'enquête
|
|
|
|
Il ressort de ce tableau qu'un ménage agricole dispose
en moyenne : 3 machettes, 5 houes, 2 d'abats, et 1 respectivement lime,
pulvérisateur, arrosoir, râteau, plantoir et pelle. Ces
matériels sont acquis aux différents prix indiqués sur le
tableau. La diversité d'activité agricole impose aux paysans un
nombre impressionnant de matériel agricole pour subvenir à toutes
leurs activités. A cause, de son utilisation pressante, ces
matériels se détériorent en un temps relativement court
variant d'un à huit ans. Ainsi, cet état de chose fait en sorte
que l'achat du matériel agricole représente une charge importance
sérieuse pour la gestion de l'exploitation.
4.3. GESTION DES EXPLOITATIONS PAR LES CHEFS DE MENAGES
Afin de mieux appréhender la rentabilité des
différentes exploitations agricoles, nous allons tour à tour
développer des comptes d'exploitations de production du maïs,
tomate, soja, et l'élevage du poulet. Ces articulations nous permettrons
par la suite de définir les différents systèmes de
production non intégré et intègre, afin de jeter un regard
sur leur rentabilité.
4.3.1. Compte d'exploitation de la culture du maïs
Cette culture est pratiquée généralement
en association dans les champs d'afub owondo et en culture pure. La
production du maïs en culture pure reste dévoué
principalement aux chefs de ménages qui sont à plus de 94 % des
hommes. En effet, nous allons à la lumière des résultats
d'enquêtes, réaliser un compte d'exploitation
prévisionnelle de l'activité pour la première campagne
agricole sur 3000 m2.
Tableau 10. Compte d'exploitation prévisionnelle de la
production du maïs sur 0.3 hectare
Rubrique
|
unité
|
quantité
|
coût unitaire
|
coût total
|
1- Dépenses
|
|
|
|
|
Achat semence
|
kg
|
6
|
750
|
4500
|
M. o. défrichage
|
H/J
|
8
|
1000
|
8000
|
M. o nettoyage
|
H/J
|
5
|
1000
|
5000
|
M .o semis
|
H/J
|
2
|
1000
|
2000
|
m .o. sarclage
|
H/J
|
6
|
1000
|
6000
|
m .o récolte
|
H/J
|
8
|
1000
|
8000
|
Transport
|
Forfait
|
1
|
5000
|
5000
|
Imprévus(10%)
|
-
|
-
|
-
|
3850
|
Total Dépense
|
|
|
|
42350
|
2-Recettes
|
|
|
|
|
vente maïs
|
filets2
|
58
|
5000
|
290000
|
Profit brut
|
|
|
|
247650
|
Amortissement
|
Valeurs
|
|
|
|
|
amorties*
|
1
|
4750
|
4750
|
Profit net
|
|
|
|
242900
|
Source : Résultats d'enquêtes *= voir annexe
4a.
Légende : H/J = Homme jour ; forfait =estimation ;
m.o= main d'oeuvre , kg=kilogramme
Il ressort de ce compte d'exploitation que, L'activité
de production du maïs en culture pure est une activité très
rentable. Car, avec les conditions de culture inhérentes au
système de culture de la région basé sur l'agriculture
itinérante sur brûlis, les coûts impliqués dans la
production son très faible. Les paysans produisent pour la plupart sans
apport extérieur de fertilisant, ce qui permet d'obtenir sans
fertilisation un rendement de 1 .5t/0.3 ha, soit 5 t/ha.
Dans ces conditions de production et au regard des coûts
impliqués dans la production et la marge nette de l'activité est
estimée à 242900 Fcfa, avec la valorisation de la main d'oeuvre
familiale, représentant un coût d'opportunité important
dans l'exploitation, pendant toute la durée de la campagne agricole,
ainsi que les amortissements des équipements dans l'exploitation. Ainsi
l'on peut sans grand risque affirmer que la production du maïs
génère des revenus considérables pour les paysans. Ceci
grâce à la présence du poste de péage à
Nkometou III qui favorise la commercialisation de ce produit sur place.
Cependant, au vu du système de production y afférente et avec la
démographie galopante, l'on se pose la question de savoir si la
rentabilité de l'activité est durable.
4.3.2 Compte d'exploitation de la culture de la tomate en
première campagne
La culture de la tomate en particulier et dans la Lekié
en général est une activité prépondérante.
Cette culture représente le poumon économique de la
région. La tomate cultivée est de type à croissance
déterminée, avec des superficies moyennes de 0.5 hectares (5000
m2). Sur la base des résultats d'enquêtes effectuées
pendant la première campagne agricole, nous allons développer un
compte d'exploitation relative à cette activité.
Tableau 11. Compte d'exploitation prévisionnelle de la
production de la tomate en première campagne pour une superficie de 0.5
hectare
Rubrique
|
Unité
|
Quantité
|
Coût unitaire ( Fcfa)
|
Coût total ( Fcfa)
|
1 -Dépenses
|
|
|
|
|
m.o. défrichage
|
H/J
|
20
|
1000
|
20000
|
m.o. nettoyage
|
H/J
|
15
|
1000
|
15000
|
m.o. repiquage
|
H/J
|
50
|
1000
|
50000
|
achat semence
|
g
|
200
|
80
|
16000
|
achat engrais 1
|
sacs (20 10 10)
|
4
|
12500
|
50000
|
2
|
sacs (20 10 10)
|
2
|
12500
|
25000
|
achat pesticide
|
forfait
|
1
|
200000
|
200000
|
m.o sarclage
|
H/J
|
25
|
1000
|
25000
|
m.o. fertilisation m.o.traitement phytosanitaire
|
H/J H/J
|
8 60
|
1000 1000
|
8000 60000
|
m.o. récolte
|
H/J
|
40
|
1000
|
4000
|
transport
|
forfait
|
1
|
50000
|
50000
|
Imprévus (10%)
|
-
|
-
|
-
|
55900
|
Total dépense
|
|
|
|
614900
|
2- Recettes
|
|
|
|
|
vente tomate
|
carapace3
|
416
|
5000
|
2080000
|
Profit brut
|
|
|
|
1465100
|
amortissement
|
Valeurs amorties*
|
1
|
17125
|
17125
|
Profit net
|
|
|
|
1447975
|
Source : Résultats d'enquêtes *= voir annexe
4b
Légende : H/J = Homme-jour ; forfait =estimation ;
m.o= main d'oeuvre, g=gramme ; kg=kilogramme ; m.o= main d'oeuvre
Nous remarquons, à partir de ce compte d'exploitation,
que pour mener l'activité de production de la tomate, les paysans ont
besoin des fonds importants pour subvenir à tous opérations
culturales. Car, en plus de la fertilisation des champs par le biais de la
jachère naturelle, l'utilisation de l'engrais complet 20 10 10 est
très remarquable. Pour le cas d'espèce, 6 sacs d'engrais semblent
nécessaires pour tout le champ. La protection phytosanitaire des
cultures
3 Une carapace est un sceau de 20 litres rempli de tomate, il
pèse en moyenne 18 kg.
occupe une place de choix et conditionne le succès ou
non de la campagne, ce qui témoigne le fort taux de moyens financiers
alloués à cet effet (plus de 30% des coûts de production
total). Dans ce contexte, le rendement obtenu par les paysans est de 7.5 tonnes
pour 0.5 ha, soit 15 t/ha.
Dans ce compte, la main d'oeuvre familiale été
valorisé, ainsi que les amortissements des équipements dans
l'exploitation. La valorisation de la main d'oeuvre représente le
coût d'opportunité de la force de travail fournit par le
ménage.
En somme, face au bilan chiffré global de
l'activité, le producteur réalise une marge
bénéficiaire de 1 447 975 Fcfa avec les coûts de production
estimés à 614 900 Fcfa, ce qui stipule que cette activité
est très rentable, seulement il faut des moyens importants pour arriver
à la fin du cycle. Au vu de ce bénéfice prestigieux, on
peut affirmer que l'activité de production de la tomate constitue une
source de financement importante pour toutes les autres activités de
l'exploitation agricole.
4.3.3 Compte d'exploitation de production du soja
La culture du soja dans les zones forestières
camerounais reste encore au stade embryonnaire. Les graines du soja
malgré leur valeur nutritive très élevé, ne sont
pas encore entrées dans les habitudes alimentaires des ruraux. L'IITA
dans ses programmes de recherche cherchent des voies et des moyens pour
introduire cette culture dans les systèmes de production. Ceci d'abord
pour la promotion de l'intégration de l'élevage et de
l'agriculture, en plus pour l'alimentation humaine et enfin pour le
marché urbain. Bien que la culture du soja reste encore à la
phase piote, nous allons à la lumière des données
d'enquêtes auprès des paysans expérimentant le soja
développer un compte d'exploitation de l'activité sur une
superficie de 0.1 hectare.
Tableau 12. Compte d'exploitation prévisionnelle de la
production du soja.
Rubrique
|
unité
|
quantité
|
coût unitaire ( Fcfa )
|
Coût total ( Fcfa)
|
1- Dépenses
|
|
|
|
|
m.o défrichage
|
H/J
|
3
|
1000
|
3000
|
m.o nettoyage
|
H/J
|
2
|
1000
|
2000
|
m.o semis
|
H/J
|
2
|
1000
|
2000
|
m.o sarclage
|
H/J
|
3
|
1000
|
3000
|
m.o. récolte
|
H/J
|
1
|
1000
|
1000
|
achat semence
|
kg
|
6
|
350
|
2100
|
transport
|
forfait
|
1
|
1000
|
1000
|
imprévus(10%)
|
-
|
-
|
-
|
1410
|
2- Recettes
|
|
|
|
|
vente soja
|
kg
|
200
|
350
|
70000
|
Profit brut
|
|
|
|
54490
|
Amortissement
|
Valeurs amorties*
|
1
|
2225
|
2225
|
Profit net
|
|
|
|
52598
|
Source : résultats d'enquêtes *voir annexe
4c ;
Légende : H/J=Homme-Jour ; Forfait=estimation ;
kg=kilogramme ; m.o=main d'oeuvre
De ce compte d'exploitation, nous remarquons que la production
du soja dans la zone forestière exige qu'un minimum de matériel
agricole à l'instar des machettes, houes et lime. Dans ce compte
d'exploitation la main d'oeuvre familiale a été valorisée,
ainsi que les amortissements des équipements dans l'exploitation. Les
engrais ne sont pas utilisés et les traitements phytosanitaires ne sont
pas effectués, car le système de production reste basé sur
l'agriculture itinérante sur brûlis avec mode fertilisation la
jachère naturelle, ce qui minimise énormément les
coûts de production. Sous ces conditions le rendement obtenu est de 200
Kg pour 1000 m2, soit 2 tonnes pour un hectare. Bénéficiant du
fait que le soja est très recherché dans les différents
marchés de la région. Les paysans réalisent ainsi un
bénéfice brut moyen de 52 265 Fcfa par campagne.
Ainsi à la lumière de ce bilan positive de
l'activité, nous pouvons affirmer que la production du soja peu nourrir
son homme et constitue à cet effet une source importante de revenus pour
le producteur. Le soja n'entre pas encore totalement dans les habitudes
alimentaires des ruraux en zone forestière, les seules formes de
valorisation actuelle du soja restent la production du soja pour les
marchés de Yaoundé et aussi pour l'alimentation des animaux dans
l'intégration de l'agriculture et de l'élevage prôner par
les agro - éleveurs.
4.3.4 Budget deproduction d'une bande de 200 poulets
Les productions végétales constituent les majeures
activités agricoles; cependant, les
productions animales, notamment l'élevage du petit
bétall et l'élevage de la volaille sont en marge des autres,
malgré les potentialités d'élevage qu'offre le milieu.
Au vu des atouts que presente cette activité, l'IITA, a
bien voulu faire bénéficier les paysans de la Lékie. Atm
de poser les bases techniques de cette activité dans la region, des
experiences d'élevages en collaboration avec les paysans ont
été menées a Nkometou III. A la luniière de ces
données d'expérience, nous allons développer un budget de
production de 200 poulets de chair dans la region.
Tableau 13. Compte d'exploitation prévisionnelle d'une
bande de 200 poulets
Bande 1
|
Unite
|
Quantité
|
Gout unitaire (Fcfa)
|
Gout total (Fcfa)
|
1- Dépenses
|
|
|
|
|
Electricité
|
forfait
|
1
|
2000
|
2000
|
Achat poussins
|
poussins
|
204
|
250
|
71400
|
Prophylaxie
|
forfait
|
1
|
40000
|
40000
|
Aliments 1
|
sacs (50 kg)
|
4
|
12695
|
143400
|
2
|
sacs (50 kg)
|
12
|
11950
|
143400
|
Copeaux
|
sacs
|
5
|
325
|
1625
|
Main d'ceuvre
|
Heure
|
35
|
500
|
17500
|
Transport
|
Forfait
|
1
|
8000
|
8000
|
Imprévus (10%)
|
|
|
|
33470
|
Total dépense
|
|
|
|
368175
|
2- Recettes
|
|
|
|
|
Vente poulets
|
Poulets
|
200
|
2500
|
500000
|
Vente fiente
|
sacs
|
14
|
1000
|
14000
|
Profit brut
|
|
|
|
145825
|
Amortissement
|
Valeurs amorties*
|
1
|
4519
|
4519
|
Profit net
|
|
|
|
141306
|
Source : résukats d'eriquêtes *voir
anriexe 4d; Forfait=estirnatiori
Ii ressort de ce compte d'exploitation que, l'élevage
du poulet de chair nécessite un investissement important pour l'achat du
materiel d'élevage. A cet effet, pour une bande de 200 poulets a
Nkometou III, les coüts de production sont estimés a 368175 Fcfa
avec plus de 50 % destine a l'alimentation. L'équipement fait a base des
matériaux locaux, minimise un peu les coüts d'investissements.
Dans ces conditions, l'analyse nous permet de constater, que
pour une bande de 200 poulets la marge nette est de 141306 Fcfa en debut
d'année, et avec des possibilités d'élevage de 3 bandes de
poulets de chair par an, ce qui revient a un revenu annuel de 423 918 Fcfa.
C'est donc dire que l'activité de production des poulets de chair
pourrait produire des moyens
importants aux paysans et qu'ils pourront utiliser pour
financer les autres opérations agricoles et les sous produits
d'élevage seront valorisés dans les exploitations agricoles,
notamment, les fientes de poules qui permettront de diversifier les productions
agricoles et de faciliter l'intégration de l'élevage et
l'agriculture, entraînant à cet effet une augmentation importante
des rendements agricoles.
4.4 ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES OBTENUES EN ESSAI
Afin d'apprécier la réponse de la tomate suite
à l'utilisation des fientes de poules et
cendres de cuisine, nous avons mis en place à Nkometou III
des essais en milieu paysan. Les résultats sont consignés dans le
tableau ci-après.
Tableau 14. Rendements moyens (t/ha) obtenus et écart
type
Traitements
|
F0C0
|
F0C1
|
F3C0
|
F3C1 F2C0
|
F2C1
|
F1C0
|
F1C1
|
Rendements (t/ha)
|
10.153
|
10.651
|
12.371
|
12.228 11.605
|
13.609
|
15.626
|
17.58
|
Ecart type
|
5.671
|
4.010
|
6.287
|
4.299 3.897
|
3.990
|
4.021
|
5.380
|
Nombre d'observations
|
|
|
|
12
|
|
|
|
Source : Résultats d'enquête Légende :
Cendres : C0 = 0t/ha, C1 = 1t/ha Fientes : F0 = 0t/ha, F3 = 1t/ha, F2 = 2t/ha,
F1 = 4t/ha
Nous remarquons de ce tableau, que les rendements les
élevés (17.58 t/ha, 15.626 t/ha) ont été obtenus
sur les parcelles ayant reçu la plus grande dose de fiente de poule
et/ou associée à la cendre de cuisine. Les rendements les plus
bas (10.153 t/ha, 10.651 t/ha) sont obtenus sur les parcelles témoins,
C'est à dire sans fertilisants. Les parcelles ayant reçues les
doses intermédiaires ont donné des rendements moyens oscillant
autour de 12 t/ha Nous pouvons aussi à travers cette figure ci
dessous.
![](analyse-economique-integration-elevage-poulet-lekie-nkometou9.png)
20 18 16 14 12 10
8 6 4 2 0
0t/ha 1t/ha 2t/ha 4t/ha
Doses de fiente de poule
cendre(0t/ha) cendre(1 t/ha)
.Figure 2. Evolution des rendements de la tomate en
fonction des traitements
Au regard de cette figure, nous constatons que les rendements
sont une fonction des traitements effectués en essai. En effet, cette
évolution est beaucoup plus prononcé lorsqu'on augmente les doses
des fientes de poule. Les parcelles ayant reçues la combinaison des
cendres et des fientes présentent une évolution des rendements
constants.
De ces résultats l'analyse des variances (annexe 2)
montre qu'il n'existe pas des différences significatives de rendements
de tomate avec les différentes doses de cendre de cuisine
utilisées (p>0.05). Cependant, les différences hautement
significatives de rendements ont été observées avec les
différentes doses de fiente de poule utilisées (p<0.05).
L'interaction entre la cendre et la fiente n'a pas eu d'effet significatif sur
les rendements de la tomate(p>0.05). Bien que ces traitements ont eut des
effets significatifs sur les rendements, nous allons faire recours au test de
la plus petite différence significative (ppds) pour choisir le meilleur
rendement, Ainsi, l'analyse statistique permet d'obtenir ce tableau de
signification des différences.
Tableau 15. Signification des différences de rendement
Traitement F0C0 F0C1 F3C0 F3C1 F2C0 F2C1 F1C0 F1C1
Rendements 10.153b 10.651b
12.371b 12.228b 13.607b
13.693b 15.626ab 17.580a
moyens
* les moyennes suivies d'une même lettre ne sont pas
statistiquement différentes au seuil de 5 % au test de la ppds.
Le rendement obtenu avec la plus grande dose des fientes et/ou
cendre se trouve le meilleur. Par conséquent, il faut combiner des
fientes et des cendres respectivement 4 tonnes/ hectare et 1 tonne/hectare pour
obtenir un rendement maximal de 17.58 t/ha Cependant, Il faut signaler que ce
rendement n'est pas maximal que l'on pourrait avoir avec les fientes, mais il
est optimal. Enfin de respecter le slogan : « Les fientes de poule, une
solution économique et non polluante pour fertiliser nos champs
».
4.5 LES SYSTEMES DE PRODUCTION AGRICOLE
Afin d'apprécier la rentabilité de l'introduction
de l'élevage dans les systèmes de production agricole, nous
allons spéculer sur deux systèmes de production à savoir
:
- Le système de production non intégré
pratiqué depuis plusieurs décennies par les chefs de
ménages, où ils produisent régulièrement la tomate
et le maïs ;
- Et un système de production intégrer,
où toute les composantes du système entre en jeu (utilisation des
fientes sur les tomates, utilisation du maïs et du soja produit pour
fabriquer la provende...).
4.5.1 Système de production non
intégré
Ce système reste comme référence, car
pratiqué longtemps par les paysans de la région. Dans ce
système, les paysans pratiquent régulièrement la culture
du maïs et de la tomate en culture pure, Les produits de cette
activité ont pour principale destination les marchés de la ville
de Yaoundé et Nkometou II, sans toute fois oublier l'infime partie de la
production qui est consommé par les paysans. Afin de porter un jugement
sur la rentabilité de ce système, nous allons présenter un
compte d'exploitation du système et budget de trésorerie de
l'activité.
4.5.1.1 Compte d'exploitation du système de
production non intégré
La combinaison des différents budgets de production
partielle de la tomate et du maïs nous donne le compte suivant.
Tableau 16. Compte d'exploitation du système de production
non intégré
Rubrique
|
Unité
|
Quantité
|
Coût unitaire (Fcfa)
|
Coût total ( Fcfa)
|
1-dépense
|
|
|
|
|
m.o défrichage
|
H/J
|
28
|
1000
|
28000
|
m.o nettoyage
|
H/J
|
20
|
1000
|
20000
|
m.o repiquage
|
H/J
|
50
|
1000
|
50000
|
m.o sarclage
|
H/J
|
51
|
1000
|
51000
|
m.o Semis
|
H/J
|
2
|
1000
|
2000
|
m.o récolte
|
H/J
|
48
|
1000
|
48000
|
m.o fertilisation
|
H/J
|
8
|
1000
|
8000
|
m.o. phytosanitaire
|
H/J
|
60
|
1000
|
60000
|
achat semence maïs
|
kg
|
6
|
750
|
4500
|
achat semence tomate
|
g
|
200
|
80
|
16000
|
- achat engrais 1
|
sacs de 50 kg
|
4
|
12500
|
50000
|
- achat engrais 2
|
sacs de 50 kg
|
2
|
12500
|
25000
|
-achat des pesticides
|
forfait
|
1
|
200000
|
200000
|
transport
|
forfait
|
1
|
55000
|
55000
|
imprévus (10%)
|
-
|
-
|
-
|
59750
|
Total dépense
|
|
|
|
657250
|
2-Recettes
|
|
|
|
|
Vente tomate
|
Carapace
|
416
|
5000
|
2080000
|
Vente maïs
|
filet
|
58
|
5000
|
290000
|
Total recettes
|
|
|
|
2370000
|
Profit brut
|
|
|
|
1712750
|
amortissement
|
Valeurs amorties*
|
1
|
17500
|
17500
|
Profit net
|
|
|
|
1695600
|
Source : Résultats d'enquêtes, *voir annexe
4e
Légende : H/J =Homme-Jour ; Forfait=estimation ; kg=
kilogramme ; m.o =main d'oeuvre
A la lumière de ce compte d'exploitation du
système, nous remarquons que les chefs de ménages à
Nkometou réalisent des bonnes affaires avec la production du maïs
et de la tomate en première campagne. Cette activité est
important par ce qu'il procure des revenus pour le ménage, et cela
dû à la bonne tenue des marchés. En effet plus de 80 % de
ce revenu provient de la production de la tomate, qui est une source de revenu
par excellence des producteurs. L'on constate qu'avec un peu de moyen humain et
financier l'on peut accroître considérablement ces revenus et
subvenir aux besoins des ménages. En outre, la culture du maïs en
monoculture fait aussi des bénéfices énormes. Cependant,
il faut signaler toute la durée de la campagne agricole, ainsi que les
amortissements des équipements dans l'exploitation. La valorisation de
la main d'oeuvre représente le coût d'opportunité de la
force du travail des paysans.
Ces gains ne sont possibles qu'à travers un effort en
travail considérable. Ce système de référence
régulièrement pratiqué par les chefs de ménages
offre des bénéfices importants à d'autres activités
(1 695 600 Fcfa) en une campagne. Certes, face à ce
bénéfice prestigieux, la question que l'on se pose chaque fois
reste celui de la durabilité du système de production, vu les
dégâts causés à l'environnement au cours de la
production. D'où la nécessité de pencher vers les
systèmes de production permanente avec l'introduction de
l'élevage du poulet dans le système.
4.5.1.2 Budget de trésorerie ou cash flow du
système de production non intégré
Dans l'optique de mieux appréhender la
répartition des liquidités durant tout le cycle de production du
système, nous allons à la lumière des informations issues
du compte d'exploitation réaliser un cash flow simplifié du
système.
Tableau 17. Budget de trésorerie du système
de production non intégré en première
campagne.
|
total
|
janvier
|
février
|
|
mars
|
|
avril
|
|
mai
|
|
juin
|
|
Décaissements :
|
P1
|
P2
|
P3
|
P4
|
P5
|
P6
|
P7
|
P8
|
P9
|
P10
|
P11
|
P12
|
Tomate
|
595500
|
0
|
2085,5
|
1785,5
|
18358
|
87857,5
|
104858
|
56857,5
|
90357,5
|
608558
|
86857,5
|
25857,5
|
/
|
Maïs
|
34500
|
0
|
8857,5
|
857,5
|
5857,5
|
7357,5
|
3857,5
|
3857,5
|
857,5
|
857,5
|
7357,5
|
7357,5
|
/
|
Imprévus(10%)
|
59750
|
0
|
2971,5
|
1871,5
|
2421,5
|
9521,5
|
10871,5
|
6071,5
|
9121,5
|
6171,5
|
9421,5
|
3321,5
|
/
|
Total
|
657250
|
0
|
32686
|
20586
|
26636
|
104736
|
119587
|
66787
|
100337
|
67887
|
103636
|
36537
|
/
|
Encaissements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Vente tomate
|
2080000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
580000
|
1050000
|
145000
|
/
|
Vente maïs
|
290000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
145000
|
145000
|
/
|
Total
|
2370000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
580000
|
1195000
|
558463
|
/
|
Solde (E-D)
|
1695600
|
0
|
-32686
|
-20586
|
-26636
|
-104736
|
-119587
|
-66787
|
-100337
|
512113
|
1091364
|
558463
|
/
|
Solde cumulé
|
|
0
|
-32686
|
-53272
|
-79908
|
-184644
|
-304231
|
-371018
|
-471355
|
40758
|
1132422
|
1695600
|
/
|
P= une période de deux semaines
De ce cash flow, nous remarquons que les producteurs doivent
faire des apports importants d'argent, dès le début de son cycle
de production jusqu'au mois d'avril pour financer son activité. Cet
apport lui coûtera une somme de 471 355 Fcfa, après cette
période le solde du système devient positif montrant que les
recettes issues de la vente des produits permettent déjà de
financer le reste des opérations agricoles du cycle, afin d'obtenir le
gain de 1 695 250 Fcfa.
Ainsi, les paysans doivent donc faire les prévisions en
tenant compte de cette situation de fait. Afin d'éviter des situations
désagréables tel que par exemple : Le manque de moyens financiers
pour l'achat des produits phytosanitaire pour la tomate, ce qui peut
entraîner l'échec total de la campagne et conduire le
ménage au déclin si le déficit est très important.
Les paysans de Nkometou III, à travers ce cash flow doivent trouver une
source de financement de leur début de campagne pour assurer la
réussite de l'activité, en d'autre terme ils doivent introduire
dans le système l'élevage du poulet de chair qui en un temps
relativement court mobilisera des fonds pour financer les opérations
culturales.
4.5.2 Système de production agricole
intégré
Dans ce système de production agricole, en plus des
productions traditionnelles(maïs et tomate) les producteurs doivent faire
de l'élevage du poulet de chair, utiliser les sous produits de cet
élevage pour fertiliser les champs de la tomate et enfin fabriquer de la
provende pour ses poulets en seconde campagne. Pour gagner le pari de la
précision nous allons illucidé au complet ce système qui
se caractérise par : L'utilisation des surfaces de production de la
tomate de 0.5 hectares, 0.3 hectares de maïs, 0.1 hectares de soja en
première campagne et un élevage 200 poulets de chair en
début de campagne. Afin d'apprécier la rentabilité de ce
système nous allons tout d'abord développer un compte
d'exploitation du système de production et après un cash flow du
système qui permettra lui aussi de montrer l'évolution des
dépenses liées à l'exploitation.
4.5.2.1 Compte d'exploitation du système de
production intégré
Sur la base des données de budget de production partiel
des différentes spéculations, nous allons développer un
compte d'exploitation qui permettra d'apprécier sa rentabilité du
système.
Tableau 21. Compte d'exploitation du système de production
intégré
Campagne1
|
unité
|
quantité
|
Coût unitaire (en Fcfa)
|
Coût total (en Fcfa)
|
1 -Recettes
|
|
|
|
|
m.o défrichage
|
H/J
|
31
|
1000
|
31000
|
m.o nettoyage
|
H/J
|
22
|
1000
|
22000
|
m.o repiquage
|
H/J
|
50
|
1000
|
50000
|
m.o sarclage
|
H/J
|
34
|
1000
|
34000
|
m.o Semis
|
H/J
|
4
|
1000
|
4000
|
m.o récolte
|
H/J
|
49
|
1000
|
49000
|
m.o fertilisation
m.o traitement phytosanitaire
|
H/J H/J
|
60 60
|
1000 1000
|
60000 60000
|
achat semence maïs
|
kg
|
6
|
750
|
4500
|
achat semence tomate
|
g
|
200
|
80
|
16000
|
achat semence soja
|
kg
|
6
|
350
|
2100
|
achat fientes
|
sacs de 50 kg
|
50
|
1000
|
50000
|
achat cendres
|
sacs de 50 kg
|
10
|
1000
|
10000
|
achat poussins
|
unité
|
204
|
350
|
71400
|
prophylaxie
|
forfait
|
1
|
40000
|
40000
|
électricité
|
forfait
|
1
|
2000
|
2000
|
aliment fabriqués1
|
sacs de 50 kg
|
4
|
5514
|
5514
|
aliments fabriqués 2
|
sacs de 50 kg
|
12
|
5289
|
5289
|
copeaux
|
sacs
|
5
|
325
|
1625
|
m.o élevage
|
heure
|
35
|
500
|
17500
|
transport
|
Forfait
|
1
|
70000
|
70000
|
imprévus (10%)
|
-
|
-
|
-
|
89684
|
Total dépense
|
|
|
|
986530
|
2-Recettes
|
|
|
|
|
Vente tomate
|
Carapace
|
488
|
5000
|
2440000
|
vente maïs
|
Filet
|
58
|
5000
|
290000
|
vente poulets
|
Poulets
|
200
|
2500
|
500000
|
vente soja
|
Kg
|
200
|
350
|
70000
|
vente fiente
|
sacs
|
14
|
1000
|
14000
|
Total recettes
|
|
|
|
3314000
|
Profit brut
|
|
|
|
2327470
|
Amortissement
|
Valeurs amorties*
|
|
23244
|
23244
|
Profit net
|
|
|
|
2 304 226
|
Source : Résultats d'enquêtes, *voir annexe
4g
Légende : H/J=Homme-jour ; Forfait=estimation ; kg=
kilogramme ; m.o =main d'oeuvre
Dans ce compte d'exploitation la main d'oeuvre familiale
été valorisée pendant toute la durée de la campagne
agricole, ainsi que les amortissements des équipements dans
l'exploitation. La valorisation de la main d'oeuvre représente le
coût d'opportunité de la force de travail.
L'introduction de l'élevage du poulet dans le
système de production et une intégration complète des
composantes au sein de la même exploitation entraîne une
augmentation assez
importante de la marge brute de l'exploitation qui passe 1 695
250 Fcfa à 2 304 226 Fcfa soit une augmentation de l'ordre 35.92 % par
rapport au système de référence. Cette augmentation
importante est le reflet de la minimisation des coûts de production, car
le maïs et soja utilisés pour la fabrication de la provende
proviennent de l'exploitation. Ce qui réduit énormément
les coûts de production de la provende qui décline de 12695 Fcfa
et 11950 Fcfa à 5514 Fcfa et 5389 Fcfa respectivement pour le
démarrage et finition(annexe3b). La réduction des coûts de
production globale au sein de l'exploitation et les recettes par au
système précédent restant le même entraîne par
conséquent une augmentation de la marge brute.
Au regard des résultats flatteurs et prometteurs du
système il serait intéressant au producteur d'intégrer
l'élevage du poulet dans le système de production, qui sera comme
moyen de financement et de capitalisation de l'épargne. Plus
intéressant encore le producteur doit fabriquer soi-même sa
provende à partir de son maïs et produite.
4.5.2.2 Budget de trésorerie du système de
production intégré
A la lumière des comptes d'exploitation des
différentes spéculations nous allons établir un budget de
trésorerie simplifié du système en première
campagne.
Tableau 22. Budget de trésorerie du système de
production intégré
|
total
|
janvier
|
|
février
|
|
mars
|
|
avril
|
|
mai
|
|
juin
|
|
Bilan
|
Décaissements
|
P1
|
P2
|
P3
|
P4
|
P5
|
P6
|
P7
|
P8
|
P9
|
P10
|
P11
|
P12
|
|
tomate
|
620860
|
0
|
20528
|
17228
|
18028
|
176528
|
104528
|
56704
|
61204
|
60704
|
86704
|
25704
|
/
|
|
maïs
|
38660
|
0
|
8528
|
528
|
5528
|
7028
|
3528
|
3704
|
704
|
704
|
7204
|
7204
|
/
|
|
soja
|
16772
|
0
|
3528
|
528
|
2528
|
4628
|
2528
|
1704
|
1704
|
704
|
1704
|
704
|
/
|
|
Elevage
|
241 227,7
|
42237
|
91983
|
13328
|
73634,4
|
7028
|
528
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
/
|
|
imprévus(10%)
|
91773,96
|
42223,7
|
12457
|
3161,2
|
9977,7
|
19521,2
|
11111,2
|
6211,2
|
6261,2
|
6211,2
|
9561,5
|
3361,2
|
/
|
|
total
|
1066391
|
46460,7
|
137024
|
34773,2
|
109755,1
|
214733
|
122223
|
68323
|
68873,2
|
68323,2
|
105173,5
|
36973,2
|
/
|
|
Encaissements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
/
|
|
vente tomate
|
2440000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
780000
|
1150000
|
510000
|
/
|
|
vente maïs
|
290000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
145000
|
145000
|
/
|
|
vente soja
|
70000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
70000
|
/
|
|
vente poulets
|
500000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
500000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
/
|
|
vente fiente
|
14000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
14000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
/
|
|
total
|
3314000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
500000
|
14000
|
0
|
0
|
780000
|
1295000
|
725000
|
/
|
|
solde T. (E-D)
|
2330274
|
-46460,7
|
-137024
|
-34773
|
-109755
|
285267
|
-108223
|
-68323
|
-68873,2
|
711676,8
|
1189827
|
688026,8
|
/
|
|
solde cumulé
|
|
-46460,7
|
-183485
|
-328013
|
-328013
|
-42746
|
-150966
|
-219292
|
-288166
|
423511,2
|
1613338
|
2307030
|
/
|
|
P=durée de deux semaines.
D'une manière générale, les
résultats montrent que la marge brute à la fin du cycle
d'exploitation est positive. Cependant la répartition des
dépenses n'est pas équilibrée durant la période de
production. Nous remarquons avec intérêt que la trésorerie
reste négative du début du cycle de production jusqu'à la
fin de la 8e période. Cette situation de fait montre que le producteur
doit faire apports considérables d'argent pour son exploitation sans
contre partie. Et après cette longue période de trésorerie
négative, cette dernière passe du noir au rouge, c'est à
dire devient positive montrant des entrées importantes d'argent qui
permettront de compenser les déficits enregistrés au sein de
l'exploitation.
En outre, il faut aussi signaler le fait marquant du cycle de
production qui est celui de la présence de l'élevage du poulet de
chair en début de campagne, qui part ses recettes à permis de
financer une fraction importante des opérations agricoles. Ainsi au
regard de cette répartition des liquidités périodique, les
producteurs doivent à la fin de son cycle de production épargner
les fonds nécessaires pour subvenir aux besoins de l'exploitation
pendant la campagne suivante.
4.5.3 Conclusion partielle sur les systèmes de
production agricole
Sur la base des données obtenues de chaque système
de production , nous allons faire une analyse comparative des différents
systèmes de production(non intégré et
intégré).
Il est à remarquer sur ce tableau que les
dépenses liées à l'exploitation sont fonctions du
système, au fur et mesure que l'on passe du système non
intégré au système intégré. Cependant, cette
augmentation des coûts entraîne par conséquent une
augmentation des bénéfices. Ainsi nous constatons une
augmentation des bénéfices de l'exploitation de l'ordre de 35.92
% lorsque nous intégrons l'élevage du poulet de chair dans le
système de production.
Tableau 23. Comparaison des différents systèmes de
production
Rubriques Système de production Système de
production
non intégré intégré
Coûts 657250 986530
Bénéfice ou profit 1712750 2327470
Taux marginal de rentabilité - 187%
(Tmr ) en (%)
NB : Tmr = différence profit avec nouvelle technologie et
profit sans technologie sur la différence du coût avec technologie
et le coût sans technologie
4.6. TEST D'HYPOTHESE
1) Nous avons émis comme hypothèse que :
L'utilisation des fientes de poules et des cendres de cuisines sur la tomate
créait une valeur ajoutée importante. L'étude montre une
réaction forte de la tomate suite à l'utilisation des fientes de
poule et cendres comme fertilisant. L'analyse statistique des résultats
obtenus en essai montre des effets significatifs de rendement de la tomate
(p<0.05). Au vu de cela, l'utilisation des doses de 4 tonnes par hectare de
fiente et de 1 tonne par hectare à donner un maximal de 17.58 tonnes
à l'hectare pour l'essai.
2) Il a été émis comme hypothèse
que : Qu'il serait plus rentable pour les paysans de produire eux même le
maïs et le soja, en vu de la production de la provende que d'acheté
celle ci au marché. Il ressort des résultats de notre
étude que lorsqu'un producteur s'engage à produire lui-même
sa provende rien qu'avec du maïs acheté, le coût de revient
d'un sac de provende de 50 kg passe de 12695 Fcfa et 11950 Fcfa (prix du
marché) à 9330.6 Fcfa et 9254.6 Fcfa respectivement pour le sac
de démarrage et de finition. Ceci réduit encore les coûts
lorsque le producteur produit lui-même son maïs et son soja pour
fabriquer sa provende, dans ce cas d'espèce les coûts deviennent
encore plus bas (5513.79 Fcfa pour le démarrage et 5388.79 Fcfa pour la
finition). Cette réduction importante des coûts de production de
la provende minimise les coûts de production du système et par
conséquent une augmentation des revenus.
3) Il a été émis comme hypothèse
que les bénéfices des producteurs augmentent
considérablement lorsqu'on passe d'un système de production non
intégré au système de production semi-
intégré et au système de production intégré.
Il ressort des résultats d'analyse que : lorsqu'on se situe dans le
système de production non intégré les
bénéfices du producteur sont à 1693885 Fcfa ; Lorsqu'il se
situe au système de production semi- intégré avec
l'introduction de l'élevage du poulet les bénéfices passe
à 2250578.8 Fcfa, soit une augmentation de plus de 32 % ; Lorsqu'il se
situe au système intégré les bénéfices sont
à 2304706.4 Fcfa, donc une augmentation de 36 % par rapport au
système de référence. On constate ainsi que le
bénéfice augmente. Donc l'hypothèse du départ est
vérifiée.
4) L'hypothèse générale de notre
étude émise à été : l'intégration de
l'élevage du poulet dans le système de production est rentable
pour les paysans. Au regard des résultats obtenus et avec
vérification des hypothèses spécifiques. Nous pouvons
affirmer que l'intégration de l'élevage du poulet dans le
système de production à une portée rentable, car les
bénéfices du producteur augmentent de l'ordre 32 % avec
l'introduction de l'élevage du poulet. Et avec une
compilation de toutes les composantes du système, les
bénéfices augmentent de 36 % par rapport au système de
référence. Il est donc aisé d'affirmer que l'introduction
de l'élevage du poulet dans le système de production est
rentable.
CHAPITRE IV : CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
5.1. CONCLUSION
L'objectif de la présente étude était
d'étudier l'impact économique de l'intégration de
l'élevage de poulet dans les systèmes. Les résultats
obtenus de notre analyse préliminaire, montrent que l'intégration
de l'élevage du poulet dans les systèmes de production agricole
est très rentable pour les paysans et joue un rôle important dans
la mise en oeuvre d'une agriculture durable. En effet, les simulations montrent
qu'à Nkometou III, les cultures traditionnellement pratiquée par
les chefs de ménage dégagent une marge bénéficiaire
moyenne en première campagne de 1 695 250 Fcfa, alors que l'introduction
de l'élevage du poulet de chair permet d'obtenir en première
campagne une marge de 2 304 226 Fcfa par les paysans.
Ainsi nous constatons qu'à partir de ce résultat
que l'intégration de l'élevage du poulet de chair dans les
systèmes de production permet un accroissement de la marge
bénéficiaire de 35.92 % par rapport au système de
référence. Ceci du au fait que, l'élevage intègre
dans l'exploitation favorise l'intensification agricole dans la région,
qui favorise la réduction des coûts de production et une
augmentation les rendements et par conséquents une augmentation des
revenus du ménage.
La présence remarquable du poulet dans le
système permettrait d'accroître les quantités de fumures
organiques à valoriser sur les cultures (tomates). Ce qui a valu l'objet
du test de fiente de poule sur la tomate en milieu paysan et l'analyse
statistique montre des effets significatifs de la fiente de poule sur le
rendement (p>0.05). Ainsi, il ressort donc que la dose requise pour un
rendement maximal (17.58 t/ha) pour cet essai se situe à 4 t/ha de
fiente de poule et 1 t/ha de cendre.
5.2. RECOMMANDATIONS
Bien que les résultats de notre analyse
préliminaire montrent une rentabilité appréciable de
l'intégration de l'élevage du poulet dans les systèmes de
production. Des mesures doivent être prises pour arriver au bout de ce
rêve, par les différents intervenants du monde rural :
@ Aux chercheurs
Le faible niveau de production agricole dans la région
résulte des systèmes de culture basés sur l'agriculture
itinérante sur brûlis. Ainsi dans l'optique de trouver des
alternatives pour
une agriculture durable, la recherche agronomique doit se pencher
à trouver une allocation optimale des ressources qui permettra aux
producteurs de maximiser leur profit.
Ils doivent continuer cette recherche, en faisant des
investigations sur une longue période afin de fiabiliser d'avantages les
résultats.
@ Aux producteurs
Ils doivent collaborer avec les chercheurs et vulgarisateurs,
dans la phase de mise en place concrète de cette intégration de
l'élevage du poulet dans les systèmes de production agricole.
En fin, ils doivent s'organiser en groupe d'initiative
commune, groupe de travail... pour pouvoir mobiliser des fonds, minimiser les
coûts de production et si possible bénéficier des
crédits pour la réalisation des différentes
opérations du système.
BIBLIOGRAPHIE
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stratégies paysannes en valeur des ressources naturelles, acte des
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alimentation des animaux. SAILD/ADUTS, Vol 6.
ANNEXE
ANNEXE 1
(a) QUESTIONNAIRE
ENQUETE AUPRES DES PRODUCTEURS DE TOMATE.
Ce questionnaire est élaboré en vue de
faire une intégration de l'élevage du poulet dans les
systèmes de production agricole de la LEKIE. Le cas de NKOMETOU III.
Toute fois les informations obtenues seront confidentielles et ne seront
utilisées que pour des besoins de cette étude. Votre
collaboration et disponibilité nous seront
nécessaires.
I - Informations générales sur le chef de
ménage
Date de l'enquête Nom du répondant
Village/quartier .
1. Sexe 1. Masculin 2. Féminin
4. Age
5. Statut matrimonial 1. Marié 2. célibataire 3.
divorcé 4. veuf (veuve )
6. Niveau d'éducation 1. Pas été à
l'école 2. primaire 3.secondaire 4. supérieur
7. Membres du ménage
Noms & prénoms
|
sexe
|
Age
|
Activité principale
1 .agricole, 2.non agricole,
3.autres
|
Niveau d'éducation
|
1
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
8. Origine du paysan 1. Allogène 2.Autochtone
II. CARACTERISTIQUES DES SYSTÈMES DE
PRODUCTION
9. gestion des parcelles par les exploitants en première
campagne Combien de champ disposez-vous ?
Numéro du champ
|
Type champs 1 .monoculture
2. mixte
|
Mode d'acquisition. 1 .création personnelle.
2.heritage 3. location 4.achat 5. don
|
Superficie de chaque champ
|
1
|
|
|
|
2
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
Si culture mixte, quelles sont les cultures associées 1
10. Outillages agricoles (ou matériels agricoles )
utilisés dans ces parcelles.
Equipements
|
Nombre
|
Coût d'acquisition
|
Nombre d'année de vie ou campagne
|
1
|
|
|
|
2
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
Ces matériels où les avez vous achetés 1.
Obala 2. Nkometou 3. Yaoundé 4. Autres
III- GESTION DE L'EXPLOITATION
11. Réalisation de la Pépinière :
1. Variété utilisée 1. Rossol vfn 2. Bandera
f1 3. Levical f1 4.Roma vfn 5. Autres
Quantité de semences utilisées : Gr
3. Source d'approvisionnement en semence :
1. Marché . 2.Ancienne production 3.Magasin phytosanitaire
4.Autres planteurs 5.Autres _____
Si achetée, précisez le coût
4.Quantité des semences utilisées
5.Labour de la parcelle période durée
6.entretien de la pépinière
1_engrais 2 produits phyto arro sage
7. nombre d'heures de travail par jour _____et nombre de jour
total pour la création de la pépinière
8.nombres des plantes produites plantes
9.Nombres des plantes plantées : ______ plantes ou en
pourcentage _______%
- Nombre des plants vendus , prix
1 0.Coûts totaux de réalisation de la
pépinière
12. MISE EN CHAMPS
1. Défrichage du champ
- période durée
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
Nombre de jour de travail pour le défrichement et le
nombre d'heure par jour 2.nettoyage
- période durée
- _Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
3. Labour du champ
- période - durée
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
Nombre d'heure de travail moyenne par jour pour le labour
_______et le nombre de jour total_______ 4 Semis
- période - durée
- type de semis 1 .semis en ligne 2.semis en désordre
- Ecartement utilisé cm x cm
- densité de semis
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale
Si salariale, quel a été le coût
4. nombre d'heures de travail et nombre de jour_____ pour le
semis 3 ENTRETIEN
13 1 Sarclage et binage
- nombre de sarclage et binage
- durée de chaque sarclage et binage
- période 1
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
2 nombre de jour utilisé pour le sarclage et binage et
nombre d'heure moyenne
par jour______
14 TRAITEMENT PHYTOSANITAIRE ET FERTILISANT UTILISE
No
|
Période
|
durée
|
Maladies/Insectes
|
Produits utilisés
|
dosages
|
1
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
____
|
|
_____
|
|
Est-ce que vous avez l'habitude de mélanger les produits
? 1 .Oui 2.non
Si oui quels produits
Où achetez-vous ces produits 1 2 3 ?
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale coût des
produits ____
2. salariale 3. autres
Si salariale, quel a été le coût
Nombre d'heure de travail par jour et nombre de jour
total____
No
|
Période
|
Durée
|
Engrais chimique/organique
|
quantité
|
Dosage
|
|
![](analyse-economique-integration-elevage-poulet-lekie-nkometou10.png)
1
2
__
_____
Où les achetez-vous ? 1 2 3
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût et
coût total des engrais Nombre d'heure de travail par jour_____ et
nombre de Jour total______
15. RECOLTE
- période de récolte - durée
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
- rendement total obtenu ou nombre de sceau de Que
faites-vous de votre production ?
1 .Vente 2.autoconsommation 3.Autres
Si vente, dans quel marché et prix total de vente F cfa
Dépenses totales de production recettes escomptées
ENQUETE AUPRES DES PRODUCTEURS DE MAIS OU SOJA.
Questionnaire est élaboré en vue de faire
une intégration de l'élevage du poulet dans les systèmes
de production agricole de la LEKIE.Le cas de NKOMETOU III. Toute fois les
informations obtenues seront confidentielles et ne seront utilisées
que pour des besoins de cette étude. Votre collaboration
et disponibilité nous seront nécessaires.
I - Informations générales sur le chef du
ménage
Date de l'enquête Nom du répondant ..
Village/quartier
1. Sexe 1. Masculin 2. Féminin
2. Age
5. Statut matrimonial 1. Marié 2. célibataire 3.
divorcé 4. veuf (veuve )
6. Niveau d'éducation 1. Pas été à
l'école 2. primaire Secondaire Supérieur
7. Membres du ménage
1
Noms & prénoms
|
sexe
|
Age
|
Activité principale 1.agricole
2.non agricole 3.autres
|
Niveau d'éducation
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
8.Origine du paysan 1. Allogène 2. Autochtone
II. CARACTERISTIQUES DES SYSTÈMES DE PRODUCTION
9.Gestion des parcelles par les paysans en première campagne.
Combien de champ disposez-vous ?
Numéro du champ
|
Type champs 1.monoculture .2. mixte
|
Mode d'acquisition. 1 .création
personnelle.
2.heritage .3. location 4.achat 5. don
|
Superficie de chaque champ
|
1
|
|
|
|
2
|
|
|
|
3 ..
|
|
|
|
Si culture mixte, quelles sont les cultures associées 1 2
10. Outillages agricoles (ou
matériels agricoles ) utilisés dans ces
parcelles.
Equipements
|
Nombre
|
Coût d'acquisition
|
Nombre d'année de vie ou campagne
|
1
2
|
|
|
|
|
Ces matériels où les avez vous achetés 1.
Obala2. Nkometou 3. Yaoundé4. Autres
III GESTION DE L'EXPLOITATION
11. quantité de semences achetées
12.varièté utilisée
13. Source d'approvisionnement en semence :
1. Marché .2.Ancienne production 3.Magasin
phytosanitaire 4.Autres planteurs_5.Autres
Si achetée, précisez le coût
6. quantité de semences utilisées
14. mise en champs
1. Défrichage du champ
- période durée
- - Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
Nombre de jour de travail pour le défrichement
et le nombre d'heure par jour
2.Nettoyage
- période durée
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
Nombre de jour de travail pour le nettoyage _______et le nombre
d'heure par jour 3. Labour du champ
- période durée
- type de labour 1.à plat 2.en billon 3. semi-direct
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
Nombre d'heure de travail moyenne par jour pour le labour____ et
le nombre de jour total_______ 4. Semis
- période durée
- type de semis 1 .semis en ligne 2.semis en désordre
- Ecartement utilisé cm x cm
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale_ 2. salariale_ 3.
autres_
Si salariale, quel a été le coût
nombre d'heures de travail et nombre de jour_____ pour le
semis
15. entretien
1 .Sarclage/ binage
- nombre de sarclage et binage
- durée de chaque sarclage / binage
- période 1
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
2.nombre de jours pour le sarclage______ et binage et d'heure
moyenne par jour_______
16. traitement phytosanitaire
No
|
Période
|
Durée
|
Maladies/insectes
|
Produits utilisés
|
dosages
|
|
![](analyse-economique-integration-elevage-poulet-lekie-nkometou11.png)
1
2
__
Est-ce que vous avez l'habitude de mélanger les produits ?
1.Oui 2.non
Si oui quels produits
Où achetez-vous ces produits 1 ? 2 . 3
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût
nombre d'heures de travail et nombre de jour_____ pour le
traitement
coût total des produits
17. fertilisants utilisés
No
|
Période
|
Durée
|
Engrais
|
quantité
|
Dosage
|
|
![](analyse-economique-integration-elevage-poulet-lekie-nkometou12.png)
1
2
Où les avez vous acheté ? 1 2 3
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
quel a été le coût total des engrais
utilisés
nombre d'heures de travail et nombre de jour_____ pour la
fertilisation
18. RECOLTE
- période de récolte durée nombre de fois
- Main d'oeuvre utilisée 1. Familiale 2. salariale 3.
autres
Si salariale, quel a été le coût rendement
total obtenu (nombre
de filet obtenu )
Que faites vous de votre production?
1 .Vente 2.autoconsommation 3.Autres
Sous quel forme vendez vous votre( maïs) 1. Filet 2.graine
3.épis soja
Si vente, dans quel marché et prix total de vente f
cfa
Dépenses totales de production recettes
Merci pour votre collaboration
1. Résultats obtenus sur l'essai de fiente de
poule et cendre de cuisine sur la tomate .
Numéro de la parcelle
|
F1C1
|
F1C0
|
F2C1
|
F2C0
|
F3C1
|
F3C0
|
F0C1
|
F0C0
|
1
|
29,31
|
17,47
|
27,74
|
15,61
|
21,62
|
26,22
|
14,46
|
25
|
2
|
15,6
|
14,53
|
12,83
|
8,16
|
6,4
|
12,5
|
12,16
|
9,33
|
3
|
19,51
|
14,93
|
14,32
|
15,03
|
13,56
|
14,97
|
13,67
|
10,27
|
4
|
5,88
|
4,73
|
4,46
|
3,58
|
6,67
|
1,55
|
3,94
|
3,28
|
5
|
13,11
|
16,22
|
8,64
|
10,15
|
9,54
|
8,24
|
7,44
|
5,34
|
6
|
16,8
|
12,17
|
7,65
|
8,91
|
8,97
|
7,01
|
6,44
|
5,98
|
7
|
15,88
|
16,91
|
14,46
|
16,55
|
15,66
|
15,88
|
4,5
|
4,4
|
8
|
18,48
|
17,41
|
11,54
|
7,95
|
16,27
|
7,57
|
13,44
|
11,17
|
9
|
18,38
|
16,46
|
14,01
|
11,67
|
11,73
|
11,62
|
12,17
|
12,16
|
10
|
18,22
|
19,38
|
20,24
|
13,68
|
13,22
|
18,45
|
15,85
|
11,77
|
11
|
19,55
|
17,26
|
13,88
|
13,84
|
11,15
|
11,8
|
11,8
|
11,66
|
12
|
20,24
|
20,04
|
14,55
|
14,15
|
11,94
|
12,64
|
11,94
|
11,48
|
Cendre : Co =ot/ha , C1 = 1t/ha
Fiente : F0 = Ot/ha , F3 = 1t/ha, F4 = 2t/ha , F1 = 4 t/ha
2 .Analyse statistique des résultats
Anova: Two-Factor With Replication
|
|
|
|
Résumé
|
F0
|
F1
|
F2
|
F3
|
Total
|
C0
|
|
|
|
|
|
Nombre d'observation
|
12
|
12
|
12
|
12
|
48
|
somme
|
121,84
|
187,51
|
139,28
|
148,45
|
597,08
|
moyenne
|
10,15333
|
15,62583
|
11,60667
|
12,37083
|
12,43917
|
Variance
|
32,15886
|
16,17075
|
15,18304
|
39,52228
|
28,21948
|
C1
|
|
|
|
|
|
Nombre d'observation
|
12
|
12
|
12
|
12
|
48
|
somme
|
127,81
|
210,96
|
164,32
|
146,73
|
649,82
|
moyenne
|
10,65083
|
17,58
|
13,69333
|
12,2275
|
13,53792
|
Variance
|
16,08295
|
28,9476
|
35,8829
|
18,47948
|
30,00644
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
|
Nombre d'observation
|
24
|
24
|
24
|
24
|
|
somme
|
249,65
|
398,47
|
303,6
|
295,18
|
|
moyenne
|
10,40208
|
16,60292
|
12,65
|
12,29917
|
|
Variance
|
23,13674
|
22,57454
|
25,55871
|
27,74533
|
|
ANOVA
|
|
|
|
|
|
Source de Variation
|
SCE
|
DL
|
CM
|
F
|
P-value
|
cendre
|
28,97404
|
1
|
28,97404
|
1,145061
|
0,287512
|
fiente
|
488,2397
|
3
|
162,7466
|
6,431785
|
0,000546
|
Interaction
|
21,67194
|
3
|
7,223979
|
0,285493
|
0,835753
|
erreur
|
2226,707
|
88
|
25,30348
|
|
|
Total
|
2765,592
|
95
|
|
|
|
1.) Ingrédients pour la formulation de la provende pour
les poulets.
A - Cas où tous ces ingrédients sont
achetés
@ Formule utilisée
Type d'aliments
|
Proportion des ingrédients
|
|
Démarrage
|
63.3%maïs+ 10%conc+ 1 0%tx cubé+0.5%farine d'os+ 1
.2%calcaire
|
soja+1 0%txcoton+5%son
|
Finition
|
63.3%maïs+ 10%conc+ 1 0%tx palmiste+0.5%farine d'os+ 1
.2%calcaire
|
soja+ 10%txcoton+5%tx
|
@ Quantité et prix de chaque ingrédient
utilisé
Ingrédients
|
Quantité (kg)
|
prix unitaire (Fcfa)
|
prix total (Fcfa)
|
1- démarrage
|
200kg ou 4 sacs de 50 kg
|
Maïs
|
126.6
|
114
|
14432.4
|
Concentré(10%)
|
20
|
560
|
11200
|
Tx soja
|
20
|
370
|
7400
|
Tx coton
|
20
|
100
|
2000
|
Son cubé
|
10
|
75
|
750
|
Farine d'os
|
1
|
100
|
100
|
Calcaire
|
2.4
|
100
|
240
|
machine (t)
|
0.2
|
6000
|
1200
|
Quantité de provende produite(sacs de 50 KG)
|
4 sacs
|
9330.6
|
37322.4
|
2-Finition
|
400kg ou 12 sacs de 50 kg
|
Maïs
|
371.8
|
114
|
42385.2
|
Concentré(10%)
|
60
|
560
|
33600
|
Tx soja
|
60
|
370
|
22200
|
Tx coton
|
60
|
100
|
6000
|
Tx palmiste
|
30
|
75
|
2250
|
Farine d'os
|
3
|
100
|
300
|
Calcaire
|
7.2
|
100
|
720
|
machine
|
0.4
|
6000
|
3600
|
Quantité de provende produite(sacs de 50 KG)
|
12 sacs
|
9254.6
|
111055.2
|
Total
|
16 sacs
|
|
1488377.6
|
Coûts de la provende achetée au marché
Type de provende
|
Quantité(sacs)
|
Prix unitaire (Fcfa)
|
prix total (Fcfa)
|
Démarrage
|
4
|
12695
|
50780
|
Finition
|
12
|
11950
|
143400
|
Total
|
16
|
|
1944180
|
B - Cas où le maïs et le soja utilisés
sont produits par le producteur à Nkometou III et tous les
ingrédients achetés
@ Formule utilisée
Type d'aliments
|
Proportion des ingrédients
|
Démarrage
|
61 .3%maïs+ 1 0%conc+ 12% soja+ 10%txcoton+5%son
cubé+0.5%farine d'os+1 .2%calcaire
|
Finition
|
61 .3%maïs+ 1 0%conc+ 12% soja+ 1 0%txcoton+5%tx
palmiste+0.5%farine d'os+1 .2%calcaire
|
@ Quantité et prix de chaque ingrédient
utilisé
Ingrédients
|
Quantité (kg)
|
prix unitaire (Fcfa)
|
prix total (Fcfa)
|
1- démarrage
|
200kg ou 4 sacs de 50 kg
|
|
Maïs
|
122.6
|
34.61
|
4243.18
|
Concentré(10%)
|
20
|
560
|
11200
|
Soja
|
24
|
96.75
|
2322
|
Tx coton
|
20
|
100
|
2000
|
Son cubé
|
10
|
75
|
750
|
Farine d'os
|
1
|
100
|
100
|
Calcaire
|
2.4
|
100
|
240
|
machine (t)
|
0.2
|
6000
|
1200
|
Quantité de provende produite(sacs de 50 KG)
|
4 sacs
|
5513.79
|
22055.16
|
2-Finition
|
400kg ou 12 sacs de 50 kg
|
|
Maïs
|
367.8
|
34.61
|
12729.55
|
Concentré(10%)
|
60
|
560
|
33600
|
Soja
|
72
|
96.75
|
6966
|
Tx coton
|
60
|
100
|
6000
|
Tx palmiste
|
30
|
75
|
750
|
Farine d'os
|
3
|
100
|
300
|
Calcaire
|
7.2
|
100
|
720
|
machine
|
0.4
|
6000
|
3600
|
Quantité de provende produite(sacs de 50 KG)
|
12 sacs
|
5388.79
|
64665.48
|
Total
|
16 sacs
|
|
86720.64
|
Coûts de la provende achetée au
marché
Type de provende
|
Quantité(sacs)
|
Prix unitaire (Fcfa)
|
prix total (Fcfa)
|
Démarrage
|
4
|
12695
|
50780
|
Finition
|
12
|
11950
|
143400
|
Total
|
16
|
|
1944180
|
Tableau ... Amortissement des investissements pour la culture du
maïs pour la campagne.
Investissemen t
|
Coût unitaire
|
Nombre d'année o u de campagne
|
Amortissement par An ou campagne
|
quantité
|
prix total
|
|
|
campagne d'usage
|
an ou campagne
|
|
|
machette
|
3500
|
4
|
875
|
|
3
|
2625
|
lime
|
2000
|
3
|
667
|
|
1
|
667
|
houe
|
500
|
4
|
125
|
|
3
|
375
|
sac récolte
|
150
|
2
|
|
|
10
|
750
|
total
|
6150
|
/
|
/
|
|
|
4417
|
Tableau... Amortissements des investissements pour la production
de la tomate en première campagne.
Investissements/
|
|
|
|
équipements
|
Coût en Fcfa
|
Nombre d'année ou campagne
|
amortissement par an ou par campagne
|
quantité
|
prix total
|
machette
|
3500
|
4
|
875
|
3
|
2625
|
lime
|
2000
|
2
|
1000
|
1
|
550
|
sceau récolte
|
1000
|
4
|
250
|
10
|
2500
|
houe
|
500
|
4
|
250
|
3
|
375
|
pulvérisateur
|
40000
|
10
|
4000
|
1
|
4000
|
arrosoir
|
5500
|
10
|
550
|
2
|
700
|
houe labour/dabat
|
3500
|
10
|
350
|
10
|
5000
|
panier transport
|
100
|
2
|
500
|
1
|
1000
|
total
|
57000
|
|
|
|
16750
|
NB = le type d'amortissement utilisé sur ce tableau est
linéaire
Tableau. Amortissement des investissements pour la production du
soja Investissements/
équipement s
|
Coût en Fcfa
|
Nombre d'année ou campagne
|
amortissement par an ou par campagne
|
quantité
|
prix total
|
machette
|
3500
|
4
|
875
|
1
|
875
|
lime
|
2000
|
3
|
667
|
1
|
667
|
houe
|
500
|
4
|
125
|
1
|
125
|
Sacs vides pour
récoltes
|
150
|
2
|
75
|
3
|
75
|
total
|
6150
|
|
|
|
1742
|
NB = le type d'amortissement utilisé dans ce tableau est
linéaire Tableau Amortissements des investissements et fournitures
d'élevage Investissements/
équipements
|
Coût en Fcfa
|
Nombre de bande/an
|
amortissement par bande
|
quantité
|
coût total
|
bâtiment
|
75000
|
60
|
1250
|
1
|
1250
|
Pelle
|
2000
|
12
|
167
|
1
|
167
|
panier de transport
|
1000
|
2
|
500
|
1
|
500
|
sac vide
|
150
|
2
|
75
|
5
|
375
|
sceau plastique
|
1000
|
6
|
167
|
1
|
167
|
bidon (20 L)
|
3500
|
9
|
390
|
1
|
390
|
mangeoire traditionnelle
|
1500
|
9
|
167
|
5
|
835
|
abreuvoir traditionnel
|
1500
|
9
|
167
|
5
|
835
|
total
|
85650
|
|
|
|
4519
|
NB = le type d'amortissement utilisé dans ce tableau est
linéaire
Tableau .. Amortissements des investissements impliqués
dans le système.
Investissements/
équipements
|
Coût en Fcfa
|
Nombre d'année ou campagne
|
amortissement par an ou par campagne
|
quantité
|
coût total
|
machette
|
3500
|
4
|
875
|
3
|
2625
|
houe
|
500
|
4
|
125
|
3
|
375
|
lime
|
2000
|
3
|
1000
|
1
|
1000
|
pulvérisateur
|
40000
|
10
|
4000
|
1
|
4000
|
houe labour /dabat
|
3500
|
10
|
350
|
1
|
350
|
arrosoir
|
5500
|
10
|
550
|
1
|
550
|
panier transport
|
1000
|
4
|
250
|
10
|
2500
|
sceau récolte
|
1000
|
2
|
500
|
10
|
5000
|
Sacs vides pour récoltes
|
150
|
2
|
75
|
10
|
750
|
total
|
57000
|
|
|
|
17150
|
NB = le type d'amortissement utilisé dans ce tableau est
linéaire
tableau d'amortissement des investissements impliqués dans
le système non intégré
investissement
|
coût en Fcfa
|
nombre de campagne ou bande
|
amortissement par
campagne ou par bande
|
Quantité
|
Prix total
|
machette
|
3500
|
4
|
875
|
4
|
3500
|
houe
|
500
|
4
|
125
|
4
|
500
|
lime
|
2000
|
2
|
1000
|
1
|
1000
|
pulvérisateur(15L)
|
40000
|
10
|
4000
|
1
|
4000
|
houe labour/d'abat
|
3500
|
10
|
350
|
2
|
700
|
arrosoir
|
5500
|
10
|
550
|
1
|
550
|
sceau récolte(10 L)
|
1000
|
4
|
250
|
10
|
2500
|
panier de transport
|
1000
|
2
|
500
|
11
|
5500
|
bâtiment d'élevage
|
75000
|
60
|
1250
|
1
|
1250
|
pelle
|
2000
|
12
|
167
|
1
|
167
|
sac vide
|
150
|
2
|
75
|
18
|
1350
|
bidon(20 L)
|
3500
|
9
|
390
|
1
|
390
|
mangeoire traditionnelle
|
1500
|
9
|
167
|
5
|
835
|
abreuvoir traditionnel
|
1500
|
9
|
167
|
5
|
835
|
sceau plastique
|
1000
|
6
|
167
|
1
|
167
|
TOTAL
|
140500
|
/
|
/
|
/
|
23244
|
Tableau... Amortissements des investissements impliqués
dans le système de production semi-intégré
|
Equipement/
|
|
|
|
|
|
investissement
|
coût en Fcfa
|
nombre de campagne ou bande
|
amortissement par
campagne ou par bande
|
Quantité
|
Prix total
|
machette
|
3500
|
4
|
875
|
4
|
3500
|
houe
|
500
|
4
|
125
|
4
|
500
|
lime
|
2000
|
2
|
1000
|
1
|
1000
|
pulvérisateur(15L)
|
40000
|
10
|
4000
|
1
|
4000
|
houe labour/d'abat
|
3500
|
10
|
350
|
2
|
700
|
arrosoir
|
5500
|
10
|
550
|
1
|
550
|
sceau récolte(10 L)
|
1000
|
4
|
250
|
10
|
2500
|
panier de transport
|
1000
|
2
|
500
|
11
|
5500
|
bâtiment d'élevage
|
75000
|
60
|
1250
|
1
|
1250
|
pelle
|
2000
|
12
|
167
|
1
|
167
|
sac vide
|
150
|
2
|
75
|
18
|
1350
|
bidon(20 L)
|
3500
|
9
|
390
|
1
|
390
|
mangeoire traditionnelle
|
1500
|
9
|
167
|
5
|
835
|
abreuvoir traditionnel
|
1500
|
9
|
167
|
5
|
835
|
sceau plastique
|
1000
|
6
|
167
|
1
|
167
|
TOTAL
|
140500
|
/
|
/
|
/
|
23244
|
|
|
|
|
|
|
NB : le type d'amortissement utilisé sur ce tableau est
linéaire
|
|
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|