Environnement et ressources rares : l'eau douce en argentine( Télécharger le fichier original )par Marie-Carmen Iriarte-Maza Université sciences sociales toulouse - Master pro intelligence économique 2005 |
Principales fuentes de informaciónInstituto Nacional de Ciencia y Técnica Hídricas (INCyTH). 1994. Balance Hídrico de la República de Argentina. Programa Hidrológico Internacional, Oficina Regional de Ciencia y Tecnología para América Latina y El Caribe, UNESCO. Montevideo. Instituto Nacional de Ciencia y Técnica Hídricas (INCyTH) - Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria (INTA). 1994. Situación actual y perspectivas de las áreas regadías en Argentina. Tucumán, Argentina. Instituto Nacional de Estadísticas y Censos (INDEC). 1998. Anuario Estadístico de la República de Argentina. Ministerio de Economía, República Argentina. Buenos Aires. INDEC. 1997. Encuesta Nacional Agropecuaria. Ministerio de Economía, República Argentina. Buenos Aires. Facultad de Ingeniería y Ciencias Hídricas-Universidad Nacional del Litoral. 1998. XVII Congreso Nacional del Agua (Tomos I al IV). FAO/Banco Mundial. 1996. Argentina. Proyecto de desarrollo agrícola provincial (PRODAP). Resumen del subsector de riego. Documento de trabajo 1. Versión revisada. Documento No. 96/029 CP-ARG. Roma. Morábito, José. 1997. Introducción al Riego. El riego en el mundo, Argentina y Mendoza. Instituto Nacional de Ciencia y Técnica Hídricas (INCyTH) - Universidad Nacional http://www.diploweb.com/cartes/qi1806.htm Carte de l'Amérique, les processus d'intégration régionale par Roberto Gimeno et Patrice Mitrano. Commentaire par sa rédaction L'Amérique latine change en profondeur. Elle est entrée durablement en démocratie après une longue période de dictatures ou de régimes oligarchiques dans les deux siècles passés. D'un point de vue économique, on assiste aussi à une incontestable dynamique dont les processus d'intégration régionale sont le reflet. Pour preuve, cette carte qui montre les nombreuses organisations régionales, aussi diverses dans leurs objectifs que dans leur composition. Réseau d'information et de solidarité avec l'Amérique latine www.risal.collectifs.net/article.php3?id article= 1865 Mercosur : qui contrôle l'eau ? Des mouvements sociaux d'Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili et de l'Uruguay, qui ont travaillé dur pour récupérer les services de distribution de l'eau privatisés dans la décennie 90, se sont réunis dans la ville argentine de Córdoba pour échanger leurs expériences et définir les pas à faire maintenant que certaines multinationales se retirent de la région. par Marcela Valente 7 août 2006 « Le grand défi, peut-être plus grand même que celui que nous avons affronté dans notre lutte pour récupérer les entreprises de distribution d'eau privatisées, est la construction d'une gestion alternative de cette ressource, gestion qui soit publique et participative », a dit à IPS le porte-parole de la Coordination pour la défense de l'eau et de la vie de Bolivie, Oscar Olivera. En Bolivie, le mouvement contre la privatisation des services de distribution de l'eau potable et d'assainissement existe depuis des années et a même payé le prix de sa lutte avec cinq victimes tombées dans les manifestations de rue à La Paz et El Alto, manifestations auxquelles 500.000 personnes ont participé. En 2000, les résidents ont résisté à une augmentation des tarifs de 300%. La note de l'eau s'élevait à 20% du revenu familial. Aujourd'hui, la corporation française Suez-Lyonnaise des Eaux - qui disposait d'un contrat de concession de 40 ans à partir de 1999 - est en voie de se retirer et la Bolivie possède un ministère de l'Eau en plus d'une organisation sociale disposée à participer à la gestion de cette ressource. « Le gouvernement d'Evo Morales devait remplir ce mandat et il a créé le ministère », explique Olivera. Dans le cadre de la XXVe réunion du Sommet du Mercosur (Marché Commun du Sud), jeudi 20 et vendredi 21 juillet, dans la capitale de la province de Córdoba - à 800 kilomètres au nord-est de Buenos Aires -, les organisations de la société civile de la région assiste [ont assisté] au Sommet des peuples pour la souveraineté et l'intégration qui culmine [a culminé] ce jeudi en une marche de rue. L'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et le Venezuela sont membres du Mercosur. Dans ce contexte, la Commission populaire pour la récupération de l'eau de Cordoba, formée par les organisations sociales, syndicales et les partis politiques, a convié les entités sud-américaines qui ont travaillé pour la récupération de l'eau dans différents pays à débattre de l'échec de la privatisation du secteur et des modèles de gestion publique. Au cours de la dernière année, Suez s'est retiré - ou est en passe de le faire - de l'exploitation des services de l'eau en Argentine, Bolivie et Uruguay, services qui avaient été privatisés dans les années 90. Pour exposer l'expérience de la gestion gouvernementale, c'est Dieter Warshof, de l'Association des entreprises municipales de l'eau et des égouts du Brésil qui a pris la parole. Cette association représente environ 1 500 firmes gérées par les communes brésiliennes parmi lesquelles un bon nombre avec la participation des organisations sociales. Mais la préoccupation récurrente des participants est de construire un « nouveau » modèle de gestion des ressources hydriques. « Nous avons été efficaces pour lutter contre les entreprises privatisées, mais pas pour proposer un modèle alternatif » a admis l'argentin Alberto Muñoz de la province nord orientale de Santa Fe. Sur ce point, beaucoup sont d'accord. Muñoz est membre de l'organisation « Usagers et consommateurs de Rosario », qui, par ailleurs, fait partie de l'Assemblée provinciale pour le droit à l'eau à Santa Fe. « Il nous faut remplacer le concept d'entreprise d'Etat par celui d'entreprise publique parce que l'Etat ne représente pas toujours les intérêts publics », a-t-il averti. « Nous devons nous impliquer », a exhorté ce militant qui a été à la tête dans sa province du processus d'opposition à la privatisation de l'entreprise d'Etat de l'eau, contrôlée par Suez. Anil Naidoo, coordinateur de la campagne internationale « Blue Planet Project » (« Projet Planète Bleue », qui a son siège au Canada), fut l'unique invité non sud-américain. « Dans ce processus, il est important de ne pas remplacer un empire par un autre, et savoir très bien ce que nous voulons faire », a-t-il fait remarquer. En entretien avec IPS, Naidoo a soutenu que l'Amérique du Sud est actuellement « le coeur du mouvement pour le droit humain à l'eau » et il a affirmé que « c'est dans cette région que sont en gestation de nouvelles idées sur la façon de gérer cette ressource ». « Le mouvement est fort et c'est pour cela que nous voulons l'appuyer », a-t-il dit avec enthousiasme. Le syndicaliste Luis Bazán qui coordonne la commission populaire de Cordoba pour la renationalisation de l'eau, a souligné l'opportunité de la rencontre. « Nous voulons articuler une même politique sur la gestion de l'eau dans le Mercosur, pour qu'elle soit considérée comme un bien public et un droit essentiel », a-t-il dit à IPS. « Nous allons demander aux présidents que ceci s'institutionnalise, parce que dans certains pays, les entreprises privées sont en train de se retirer à cause de l'obstination des mouvements sociaux, mais il y a des cas qui restent contradictoires comme celui de l'Argentine », a-t-il ajouté. Le président argentin Néstor Kirchner a décidé de résilier cette année le contrat avec Suez pour la concession du service de l'eau et de son assainissement dans la ville de Buenos Aires et ses environs et de créer une nouvelle compagnie publique. Quelque chose de semblable a eu lieu dans la province de Santa Fe. Muñoz a rappelé que Suez, qui allait bénéficier de la concession pour trente ans n'est restée que 10 ans seulement. Les lacunes dans le respect des contrats, les augmentations injustifiées des tarifs et la mauvaise qualité du service l'ont contrainte à se retirer au début de cette année, comme cela s'est produit dans d'autres pays. Sur la pression de l'assemblée qui s'est formée à Santa Fe, le gouvernement a provoqué le départ de Suez. Aujourd'hui, Aguas de Santa Fe appartient pour 50% à l'Etat provincial, pour 40% aux municipes et pour 10% aux syndicats. « C'est une transition, ce n'est pas ce que nous voulons. Mais au moins nous avons réussi à mettre en déroute l'entreprise privatisée qui était totalement inefficiente. Pour nous, c'est comme l'étape finale de l'ère de la privatisation, mais nous voulons une plus grande participation des universités et organisations sociales dans le contrôle de l'entreprise », a-t-il expliqué. Par contre, à Cordoba, le mouvement de résistance a réussi à ce que Suez annonce son retrait cette année, mais n'est pas arrivé à ce que le gouvernement provincial accepte d'assumer le contrôle du service. L'administration a offert de transférer les actions à une autre entreprise privée, de capital national et la commission populaire a contesté cet acte devant la justice. « Le contrat interdit à l'opérateur technique de transférer les actions à une autre entreprise », a averti Bazán et c'est sur ce point, qu'il a basé sa présentation devant la justice. Pendant que le conflit se règle devant la justice, le mouvement analyse quel chemin suivre. Pour le moment, il observe les expériences dans la région et il sait ce qu'il ne veut pas. La participation des syndicats dans la gestion de l'eau est contrée par presque toutes les organisations qui se sont opposées à la privatisation. « Ils défendent des intérêts corporatifs quand ce n'est pas directement ceux des entreprises privées », se plaint le Bolivien. Tous sont d'accord pour penser qu'une nouvelle compagnie publique doit partir de l'idée de considérer l'eau comme un bien social et non une marchandise et l'accès à l'eau comme un droit humain fondamental. Ils imaginent des subsides croisés pour que ceux qui possèdent le plus paient le plus et qu'il soit interdit de couper la distribution à ceux qui ne paient pas. « Le président Kirchner a renationalisé l'entreprise des Aguas de Argentina et créé Agua y Saneamiento S.A., mais nous avons détecté que la nouvelle entreprise d'Etat coupe aussi la distribution quand on ne paie pas, et cela, nous ne le voulons pas », a fait remarqué en assemblée plénière un militant venu de Buenos Aires. Un autre participant, de la province de Rio Negro dans le Sud-Ouest, a rappelé que, dans son district, le service de distribution de l'eau n'a jamais été privatisé, mais que sa gestion a été confiée partiellement à des compagnies privées. « Elles l'ont vidée et n'ont rien fait de bon », a-t-il dit. En Uruguay, en 2004, un plébiscite a permis une réforme de la Constitution déclarant l'eau comme bien public et interdisant la privatisation des services de distribution et d'assainissement. Peu après, vinrent à échéance les concessions aux firmes Aguas de la Costa, de l'espagnole Aguas de Barcelona (filiale de Suez) et Uragua, filiale de Aguas de Bilbao, espagnole elle aussi, qui contrôlaient la distribution dans le département sud-oriental de Maldonado. Mais Sebastian Valdomir, du réseau écologiste Les Amis de la Terre - membre de la Commission nationale pour la défense de l'eau et de la vie en Uruguay -a dit à IPS que les entreprises se sont adressées au Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) de la Banque mondiale pour obtenir des dédommagements. « Nous devons entreprendre une campagne régionale de dénonciation de cette stratégie des entreprises. L'eau ne peut être dépendante de ce que pense le CIRDI », a-t-il ajouté. Finalement, Olivera, de Bolivie, a estimé que même s'il y a une volonté des nouveaux gouvernements sud-américains d'avancer dans la renationalisation, il reste beaucoup à faire. Dans son pays, des propositions sont en cours d'élaboration pour être présentées à l'Assemblée constituante afin de créer des espaces de participation. « Maintenant, il faut déprivatiser la politique, en finir avec le monopole de la parole que détiennent les dirigeants et commencer à écouter ce que veut le peuple », a-t-il recommandé. En cas de reproduction de cet article, veuillez indiquer les informations ci-dessous: Source : Inter Press Service ( http://www.ipsnoticias.net/), 21 juillet 2006. Traduction : Marie-Paule Cartuyvels, pour le RISAL ( www.risal.collectifs.net). Réseau d'information et de solidarité avec l'Amérique latine www.risal.collectifs.net/article.php3?id article= 1542 Un bien non encore protégé par la loi L'eau convoitée de l'aquifère Guarani par Hinde Pomeraniec. 26 décembre 2005 La richesse d'une civilisation se mesurera bientôt en litres. On entend dire depuis quelque temps que le manque d'eau sera la cause de guerres dans un avenir pas très lointain et que la possession de cette ressource sera un trophée inestimable. Or ici, dans le Sud, au coeur d'une région partagée entre quatre pays, se trouve la perle rare, l'aquifère Guarani, qui non seulement passe actuellement pour être la troisième réserve souterraine d'eau douce du monde mais aussi qui pourrait être la plus grande nappe d'eau existant sous terre, selon les dernières estimations. Toutes les questions alarmistes habituelles, même les plus extravagantes, commencent à se faire entendre. Est-ce que les gens qui n'ont plus d'eau vont venir puiser dans le Guaraní ? Est-ce qu'ils risquent de nous prendre notre eau par la force ? (carte non reproduite) Situé entre les bassins des fleuves Paraná, Uruguay et Paraguay, l'aquifère Guaraní couvre une superficie d'environ 1 194 000 km2. Il est divisé entre le Brésil pour 70%, l'Argentine pour 19%, le Paraguay pour 6% et l'Uruguay pour 5%. Quoi qu'il en soit, on ignore aujourd'hui son étendue exacte ; au point que l'on n'est pas encore parvenu à localiser l'extrémité occidentale de la réserve au Paraguay et en Argentine, où l'on pense qu'il s'étire au-delà de la lagune de Mar Chiquita. De même, selon les estimations, l'aquifère Guaraní pourrait s'étendre, au sud, jusqu'aux grands lacs de la cordillère argentine. Ses dimensions sont fabuleuses : sa superficie dépasse celle de l'Espagne, de la France et du Portugal réunis. Avec une capacité de 55 000 km3 (sachant qu'un kilomètre cube équivaut à un milliard de litres d'eau), cet aquifère, bien exploité, pourrait approvisionner une population de 720 millions d'individus à raison de 300 litres par jour et par habitant. Pour l'instant, c'est un scénario qui relève plutôt de la science fiction. « Le problème ne tient pas à la diminution des réserves d'eau, mais au changement de leur emplacement et de leur qualité », a expliqué à Clarín l'expert mexicain Gian Carlo Delgado, auteur de l'ouvrage Agua y seguridad nacional (Mondatori). Selon Delgado « d'un côté le taux de pollution de l'eau est élevé et, d'un autre côté, on commence à observer une redistribution géographique des précipitations et, donc, de l'eau douce ». Il est à prévoir que les zones présentant une grande biodiversité, comme celle qu'abrite l'aquifère Guaraní, connaîtront une augmentation ou, du moins, un maintien des indices de précipitation et que, par conséquent, ces « zones sont appelées à jouer un rôle stratégique au niveau local, régional et mondial », annonce Delgado. Il convient de se rappeler que, sur les 1,4 milliard de kilomètres cubes d'eau que l'on trouve sur la planète, seuls 2,5% sont de l'eau douce, et que le reste ne peut être rendu potable qu'au prix d'opérations de dessalement extrêmement coûteuses et complexes que très peu de gouvernements peuvent se permettre. La quantité d'eau dans le monde double tous les 20 ans mais nombreux sont les facteurs qui nous amènent à nous demander si elle suffira à étancher la soif de tous les humains : croissance démographique, utilisation irréfléchie de la ressource dans l'agriculture, exploitation incontrôlée de cours d'eau, etc. Il ressort des statistiques que 85% de l'eau consommée sont utilisés par 12% de la population. Nouvel exemple d'une manne inégalement répartie, encore que, dans notre cas, cette inégalité profite à la nature. En effet, le continent américain, qui abrite seulement 12% de la population, possède 47% des réserves d'eau potable du monde. Alors que les pays d'Europe souffrent d'un manque d'eau et se désespèrent parce qu'à peine cinq de leurs 55 cours d'eau ne sont pas pollués, en Amérique du Sud, le problème revêt les couleurs d'un spectre, celui de la privatisation. Ici, il y a de l'eau, elle se voit ou, si elle ne se voit pas, c'est parce qu'elle passe sous terre, mais depuis que les organisations internationales ont décrété que l'eau peut être une marchandise régie par les lois de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et ne constitue pas un droit de l'homme, le passage de la rivière à la canette ou à la bouteille a des relents de dollars. Pour cette raison, une réserve telle que l'aquifère, avec un volume exploitable de 40 à 80 km3 par an, représente une source de richesse extraordinaire pour les entreprises du secteur. Depuis novembre 2001, la Banque mondiale, à travers le GEF (une de ses branches, spécialisée dans l'environnement), finance les recherches et autres travaux visant à assurer un « développement durable » de l'aquifère. C'est à cette époque que les Etats qui partagent le gisement confièrent à des étrangers l'étude de cette ressource, ce qui, aux yeux des observateurs les plus méfiants, revient à leur avoir servi ce trésor national sur un plateau. Des organismes allemands et néerlandais et l'ONU au titre de divers programmes participent à cette étude qui devrait prendre fin en 2006. « Des organisations internationales comme la Banque mondiale cherchent à créer dans la zone du Guaraní une nouvelle région industrielle et compétitive à l'échelle mondiale, sans se soucier de préserver l'aquifère ni les intérêts réels des habitants de la région (15 millions de personnes), a déclaré du Canada Sara Grusky, de l'ONG Water for All du Canada. Elles ont pour seul objectif le développement industriel, ce qui ajoute aux risques de privatisation sous quelque forme que ce soit. » Tandis que, de son côté, l'Europe est à l'affût des affaires qu'elle pourrait réaliser (les plus grandes entreprises de l'industrie de l'eau sont européennes), les Etats-Unis se disent désespérés de voir leurs réserves s'épuiser et se projettent dans un avenir de stérilité et de sécheresse. Aux termes d'un rapport très complet rédigé par le professeur argentin Elsa Bruzzone [1], et selon ce qui se dégage des travaux effectués par les Canadiens Barlow et Clark [2] (auteurs du désormais célèbre ouvrage L'or bleu, 40% des cours d'eau et des lacs des Etats-Unis sont pollués, tout comme des aquifères tels que l'Ogallala, qui s'étend sur huit Etats du Dakota du Sud au Texas. La surexploitation de l'eau et l'utilisation de produits toxiques dans l'agriculture achèvent de tuer cette ressource. Le partage de cours d'eau avec le Canada au nord et avec le Mexique au sud, et l'existence de législations interprétées à travers le filtre d'intérêts propres, sont en train d'induire des conflits qui se durcissent d'une année à l'autre. Sans loi, pas de défense possible. Dans le document intitulé Santa Fe IV, produit en 2000 par un groupe influent du Parti républicain sur la fin du gouvernement Clinton, étaient présentés les principaux éléments géostratégiques qui continueraient de jouer un rôle important pour la sécurité nationale des Etats-Unis. L'un d'eux était la nécessité de garantir « que les pays de l'hémisphère ne soient pas hostiles à nos préoccupations concernant la sécurité nationale ». Dans le rapport des anciens conseillers de Reagan et de Bush père, un autre point, étroitement lié au premier, explique pourquoi il est primordial que les pays où se trouve le Guaraní promulguent des lois qui protègent l'aquifère en tant que patrimoine de ces pays. Il est dit dans ce document que les EtatsUnis doivent s'assurer « de la disponibilité des ressources naturelles de l'hémisphère pour répondre à nos priorités nationales ». La visite récente du chef du Pentagone, Donald Rumsfeld, au Paraguay et son ardeur à obtenir des Etats de la région l'immunité pour ses propres soldats ont fait réapparaître le spectre d'une expropriation. Au nord, d'aucuns pensent que ce qui intéresse vraiment Washington, ce n'est pas l'aquifère mais la concentration possible d'activités terroristes dans la zone de la dénommée Triple Frontière où, curieusement, est situé le Guaraní, qui fournit de l'eau à quelque 500 villes. Chacun sait que le gouvernement républicain est obsédé par le terrorisme. Il l'est moins, en revanche, par l'avenir et l'environnement, domaines dans lesquels, d'une manière générale, il renâcle à collaborer. Or on ne peut rester indifférent à certaines nécessités impérieuses. En février 2004, quelqu'un a transmis au quotidien britannique The Guardian un rapport secret dans lequel le conseiller du Pentagone, Andrew Marshall, avertissait le président Bush des effets préjudiciables du réchauffement planétaire à court terme, dont le manque d'eau potable. Il y était également recommandé aux EtatsUnis de prendre les mesures voulues pour pouvoir s'approprier cette ressource stratégique, là où elle se trouvait et quand cela serait nécessaire. A bon entendeur... Notes: [1] [NDLR] Elsa M. Bruzzone, Bataille pour l'or bleu à la « triple frontière » , RISAL, 7 janvier 2004. [2] [NDLR] Maude Barlow, Tony Clarke, la lutte pour l'eau en Amérique latine, RISAL, 26 août 2004. En cas de reproduction de cet article, veuilez indiquer les informations ci-dessous: Source, Clarin ( www.clarin.com), Argentine, 25 septembre 2005. Traduction : Diffusion de l'information sur l'Amérique latine (Dial - www.dial-infos.org). Traduction revue par RISAL ( www. risal.collectifs. net). Réseau d'information et de solidarité avec l'Amérique latine www.risal.collectifs.net/article.php3?id article= 1855 Des conflits environnementaux d'un nouveau genre Depuis de nombreux mois, de fortes tensions ont marqué les relations entre l'Argentine et l'Uruguay, deux pays dirigés par des présidents - Nestor Kirchner et Tabaré Vazquez - que l'on dit pourtant proches idéologiquement . En cause, la volonté du gouvernement uruguayen de construire deux grandes usines de fabrication de cellulose sur les rives du fleuve Uruguay, un cours d'eau binational servant de frontière entre les deux pays. Cet investissement de la finlandaise Botnia et de l'espagnole Ence s'élève à environ 1,7 milliards de dollars, le plus gros investissement étranger en Uruguay. D'après les Argentins, ces entreprises pourraient polluer le fleuve. Le conflit, qui dure depuis plus de trois ans, a atteint de telles proportions au cours des derniers mois qu'il a fait trembler le Mercosur. De plus le gouvernement argentin a porté l'affaire devant la Cour internationale de justice de La Haye qui, le 12 juillet 2006, a rejeté la requête de Buenos Aires. Au-delà de la guerre diplomatique entre les deux gouvernements, le phénomène le plus intéressant de ce conflit est l'émergence d`un puissant mouvement social qui s'est exprimé notamment par des assemblées, des marches et des blocages de ponts frontaliers contre la construction de ces usines et le modèle économique qu'elles représentent. C'est ce mouvement qui est au centre de l'article que nous publions et c'est à un de ses représentants que nous donnons la parole.(par l'Equipe du RISAL) par Víctor L. Bacchetta 8 août 2006 La marche du 30 avril 2006 sur le pont Libertador San Martín sur le fleuve Urugay, qui a réuni plus de 80 000 personnes contre les usines de Ence et Botnia à Fray Bentos est, au-delà des particularités de la situation, l'action de plus grande envergure menée jusqu'à présent dans la région par un mouvement citoyen au sujet d'un conflit environ nemental. Ce fut une manifestation pacifique de la population, de celles auxquelles participe toute la famille, depuis les bébés jusqu'aux grands-pères et grands-mères, sans appartenance partisane, gouvernementale ou religieuse, seulement avec les slogans : « Pour la vie et contre les usines de cellulose ». A l'appel des citoyens de Gualeguaychú, toutes les populations des environs ont accouru, ainsi que d'autres provinces et de pays voisins, du Chili et du Brésil, en plus de l'Uruguay. Une nouvelle vague d'investissements Ce phénomène n'est pas un phénomène isolé. L'Amérique latine connaît un nombre grandissant de conflits environnementaux, dans lesquels les groupes ou les communautés locales affectés ont décidé de passer à l'action. En général cela se produit quand la situation est déjà critique (pollution, destruction de l'environnement, dégradation sociale, etc.) et met en évidence le fait que les instances politiques et institutionnelles établies ne se chargent pas du problème. Aux problèmes traditionnels ou historiques s'en ajoutent d'autres comme résultats d'une nouvelle vague de grands investissements qui visent à exploiter les richesses naturelles de la région. Le « boom » de l'exploitation minière, pétrolière et gazière, l'expansion de l'agro-industrie, les plantations de pins et d'eucalyptus, et l'installation de l'industrie de la cellulose qui s'ensuit, sont tous des projets à grande échelle aux forts impacts environnementaux et sociaux. Ces projets font face à une résistance croissante des populations, et dont la particularité est de se développer à partir de mouvements issus de communautés, d'assemblées citoyennes ou d'associations d'habitants d'un secteur donné ou d'une localité. Le seul précédent proche est peut-être celui des peuples indigènes qui, ayant conservé leur identité ethnique et culturelle associée à la terre, ont toujours agi de manière collective et territoriale. L'émergence de ce nouvel acteur social, ou ancien mais avec une nouvelle attitude, remet en cause les institutions politiques et les acteurs traditionnels de la société, qui ne le comprennent pas et ne sont pas préparés à traiter avec lui. Les cas de Tambogrande au Pérou [1], Esquel en Argentine [2], Valdivia et les peuples Mapuche au Chili [3], ou les Sans terre au Brésil, montrent les différentes formes de décision et d'action adoptées par ces acteurs pour se faire reconnaître. Inefficacité gouvernementale Le cas des usines de cellulose sur la berge du fleuve Uruguay est un autre exemple du même genre. Bien avant qu'il ne se change en un conflit binational sérieux, des organisations environnementales, sociales et pol itiques uruguayennes s'étaient prononcées contre ces projets, avaient réclamé un débat national et avaient même suivi pas à pas le processus d'évaluation formel. Malgré le changement de gouvernement, l'espace de dialogue et de débat s'est encore réduit. Le mouvement citoyen d'Entre Rios com mença à s'inquiéter en 2003, à l'annonce du premier projet d'Ence, et exigea depuis alors de participer aux décisions. Les gouvernements provinciaux et nationaux suivaient le problème de loin et réagirent seulement avec la marche des 40 000 Uruguayens et Argentins lors de l' « Abrazo al puente » (littéralement « l'Embrassade au pont ») du 30 avril 2005. Une commission technique binationale a été mise en place, mais les gouvernements ne sont pas arrivés à un d'accord. Devant le manque de définitions, les membres de l'assemblée de Entre Ríos ont commencé à barrer les routes. Parallèlement, les conseillers de la Banque mondiale, en particulier l'Ombudsman, ont confirmé les carences déjà signalées dans les projets. Les gouvernements n'ont pas réussi à mettre en marche un mécanisme commun d'évaluation des projets et finalement, la tentative de dialogue présidentiel a été un échec. Dans une situation marquée par cette inefficacité gouvernementale, par incapacité ou par manque de volonté politique des deux côtés, la mobilisation sociale en Argentine a augmenté et s'est durcie. Du côté uruguayen, l'exacerbation du conflit binational, dans une bonne mesure fomenté d'en haut, est arrivée à étouffer et à dévier le débat interne. Mais elle ne peut l'éliminer et en définitive, elle ne fait que remettre à plus tard un problème qui peut éclater par la suite et avec plus de force. Un chemin semé d'embûches qui se profile La marche massive sur le pont Libertador San Martín du dimanche 30 avril et la levée du blocage de la route 136 le jour suivant marquent une étape culminante dans la lutte des habitants de Entre Rios contre les usines de cellulose, où l'on peut noter plusieurs points en leur faveur. Mais une autre lutte commence, aussi incertaine et complexe que la précédente, qui sera un défi maximal pour leur créativité. Maintenant les deux gouvernements dirigent toutes leurs batteries vers le tribunal de La Haye [4]. Ce n'est pas par hasard si, au milieu de sa tournée au début du mois de mai, Tabaré Vásquez a commencé à insister sur l'unanimité (sic !) des Uruguayens sur ce thème, et que Nestor Kirchner ait pris la même direction, convoquant une réunion publique à Gualeguaychú en présence du gouvernement, des gouverneurs de provinces et de dizaines d'intendants [préfets départementaux]. Au-delà de leurs raisons juridiques, chaque gouvernement tentera de démontrer qu'il y a deux peuples qui s'affrontent et non deux gouvernements faisant face à une opposition interne. Pour l'Argentine cela requerrait de « balayer devant sa porte », c'est-à-dire définir et commencer à mettre en oeuvre une politique environnementale cohérente pour l'ensemble du pays. Ce n'en est pas moins difficile pour l'Uruguay, si le gouvernement souhaite consolider cette « unanimité » en même temps qu'il fomente le reboisement [5] et la cellulose dans le pays. En définitive, les deux gouvernements font face à des conflits socio-environnementaux potentiels qui peuvent se transformer en de nouveaux Gualeguaychú d'un moment à l'autre. Ils le savent et ils ont beaucoup de mal, au milieu de leurs contradictions, à supporter et gérer ce qui se passe. Pour les populations, le chemin semble aussi plutôt semé d'embûches : sans place pour des contes de fées ni des leaders salvateurs, il faudra qu'ils tiennent eux-mêmes les rênes. Notes:
[5] [NDLR] « Dix pour cent de la superficie cultivable de l'Uruguay est exploitée avec des arbres destinés à la production de cellulose. La monoculture d'eucalyptus a déplacé l'importante production céréalière (blé, orge, lin, tournesol) jusqu'à devenir un des principaux produits d'exportation du pays. Cette fièvre de l'exploitation forestière a commencé il y a 16 ans, poussée par le modèle néolibéral et par la main d'organismes comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement (BID). A cette époque, la tonne de bois à pâte était cotée à 60 dollars sur le marché international et la demande était importante. Pour les organismes financiers, la coupe irraisonnée de bois à pâte, à raison de 15 millions d'hectares annuels dans le monde, imposait la substitution des forêts tropicales comme facteur de production principal pour la production de papier et de carton. » Extrait de Raul Zibechi, Cellulose et exploitation forestière : deux visages d'un modèle déprédateur, RISAL, 18 novembre 2005. En cas de reproduction de cet article, veuillez indiquer les informations ci-dessous: Source : Brecha ( www.brecha.com.uy), Ecoportal.net ( www.ecoportal.net), Rebelion ( www.rebelion.org), mai 2006. Traduction : Annie Esponda Diaz, pour le RISAL ( www.risal.collectifs.net). Reportage http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-812552,0.html Suez en Argentine : l'échec d'une privatisation LE MONDE | 13.09.06 | 15h29 En 2004, les riverains manifestaient déjà contre la pollution des eaux. Ici, à Berazategui, municipalité au sud de Buenos Aires, ils réclament qu'Aguas Argentinas construise une station d'épuration. AFP/DANIEL GARCIA Alors que la France s'apprête à privatiser Gaz de France sous la houlette du groupe Suez, Buenos Aires vient de prendre le chemin exactement contraire : elle a renationalisé son service de l'eau après une expérience douloureuse. Suez en Argentine, c'est fini. Cette relation vieille de treize ans, donnée un temps en exemple au monde entier, s'achève par une rupture et des recours devant les tribunaux. Depuis le printemps, la distribution et le traitement de l'eau potable pour les 11 millions d'habitants du grand Buenos Aires ne sont plus assurés par Aguas Argentinas, filiale du groupe français. Une nouvelle société, Aysa, détenue à 90 % par l'Etat argentin et 10 % par le personnel, a pris le relais. Cette renationalisation n'est qu'une demi-surprise. Alors que la concession avait été signée en 1993 pour une durée de trente ans, le groupe français avait annoncé, le 9 septembre 2005, son intention de se retirer, au risque d'aggraver une crise qui depuis trois ans empoisonnait les relations entre la France et l'Argentine. "Un déchirement", commentait sobrement le PDG, Gérard Mestrallet. La saga Suez avait pourtant commencé sous d'excellents auspices. Au début des années 1990, le président Carlos Menem, converti au néolibéralisme, avait décidé de privatiser des services publics inefficaces et déficitaires. Les Argentins n'étaient-ils pas victimes de coupures d'eau, d'électricité et de téléphone ? Le marché offert par Buenos Aires était tentant : il s'agissait, disait-on, de la plus grande concession jamais signée dans le monde. En avril 1993, la Lyonnaise des Eaux l'emportait sur ses concurrents espagnol et britannique. L'aventure n'était pas sans risque. Il s'agissait de gérer un réseau vétuste de 11 000 kilomètres de tuyaux et d'égouts plus ou moins étanches, de faire marcher au maximum de sa capacité une usine construite en 1927 par les Anglais, et surtout de reprendre en main l'administration de l'ancienne compagnie d'Etat, Obras Sanitarias de la Nacion, 7 500 salariés, règne du "laisser-aller, de la gabegie et de la corruption", selon le ministre de l'économie de l'époque, Domingo Cavallo. Le 1er mai 1993, une opération quasi miitaire est donc lancée. Un fort commando de Français prend d'assaut, en un seul jour, l'usine géante de San Martin, élégant monstre de briques qui s'étale sur 30 hectares au bord du Rio de la Plata. A la sortie de l'usine, des gardes contrôlent un par un les salariés pour éviter les vols de matériel. En deux mois, quatre mille "gnocchis" - surnom des personnels accusés de vivre aux crochets de l'Etat - sont licenciés. Il faut démontrer que des équipes réduites sont capables de produire plus. Un an après son arrivée, Aguas Argentinas annonce une hausse de 20 % de la production. Pompée dans l'immense Rio de la Plata, l'eau ne manque pas, mais le cadastre est archaïque. En plein Buenos Aires, dans les sous-sols d'un superbe immeuble construit en 1887 pour dissimuler les premiers réservoirs, sont entassés les dossiers des clients, plaignants et mauvais payeurs confondus. Aguas Argentinas informatise les dossiers et remet à jour le cadastre grâce à des photos aériennes. Pendant huit ans, tout semble aller pour le mieux. Mais l'effondrement économique brutal de l'Argentine à la fin 2001 suivi, en 2002, de la dévaluation de 70 % du peso changent les règles du jeu. L'âge d'or des années 1990, avec une monnaie arrimée au dollar (1 peso était égal à 1 dollar), est révolu. Plus de la moitié des 38 millions d'Argentins sombrent dans la pauvreté, le nombre des mauvais payeurs grimpe en flèche. Dès son arrivée au pouvoir, en mai 2003, le président Nestor Kirchner, ancien militant de la gauche péroniste, accuse les firmes étrangères d'avoir réalisé des gains considérables, en devises étrangères, et d'avoir "pillé" l'Argentine. Aguas Argentinas est plus particulièrement visée. Elle a d'ailleurs menacé à plusieurs reprises d'annuler sa concession pour faire un exemple. La situation d'Aguas, dont les recettes sont en pesos mais une partie des dépenses en dollars, s'est fortement dégradée. Bientôt le groupe Suez - nouveau nom de la Lyonnaise des Eaux - et le gouvernement s'opposent sur le tarif de l'eau, mais aussi sur la responsabilité des investissements et leur maîtrise par Suez qui détient la majorité du capital d'Aguas Argentinas. Suez, qui estime avoir perdu plus de 700 millions d'euros dans ce pays depuis la dévaluation, veut "recomposer l'équilibre économique de la concession". En clair, augmenter les tarifs pour compenser la dévaluation du peso. Mais le chef de l'Etat refuse toute hausse de tarifs avant les élections législatives du 23 octobre 2005, décisives pour son avenir politique. "Il est grand temps que ceux qui gèrent les entreprises privatisées se rendent compte qu'avec nous il n'y aura pas d'impunité. S'ils veulent exploiter la concession, qu'ils investissent !", prévient-il, en pleine campagne électorale. La presse, relayant ces attaques, dénonce la "gestion désastreuse" du groupe Suez. Les humoristes brocardent le service privé, avec des historiettes grinçantes comme celle des extraterrestres qui envahissent la planète jusqu'à Buenos Aires. Les habitants leur offrent de l'eau. Ils la boivent et succombent... Suez n'en démord pas : les tarifs sont inférieurs à ceux pratiqués au Brésil, en Colombie, au Chili, au Pérou, souligne-t-il, la survie d'Aguas passe par leur revalorisation. Le gouvernement tient bon : la hausse est d'autant moins justifiée qu'Aguas a trop peu investi dans les zones défavorisées, souligne-t-il. Le gouvernement propose alors de mettre l'essentiel des 250 millions de dollars d'investissements dans un fonds qu'il gérerait lui-même. "Inacceptable ", tranche le patron de Suez, Gérard Mestrallet. On est en septembre 2005. La rupture est consommée. "Si Suez veut s'en aller, qu'il s'en aille", lance M. Kirchner, qui accuse Aguas d'avoir privé d'eau potable une partie de la population. "Ce président ne permettra pas que cette entreprise laisse le peuple argentin sans tout-à- l'égout et sans eau, pour, en plus, réclamer des hausses de tarifs", menace le chef de l'Etat au cours d'un meeting, le 19 septembre, dans le district de La Matanza, le plus pauvre et le plus peuplé de la province de Buenos Aires. Suez a-t-il été trop impatient ? A-t-il jugé inexorable la détérioration des relations avec le gouvernement ? Le groupe, qui affirme perdre 300 000 dollars par jour, estime que la situation est devenue intenable. A Paris, on assure qu'Yves-Thibault de Silguy, alors délégué général de Suez et président d'Aguas Argentinas, a jusqu'au bout tenté de trouver une solution. A Buenos Aires, un diplomate français avance, lui, que le groupe cherchait à se désengager depuis la dévaluation du peso. En mai 2005, Suez a déjà abandonné le contrôle de la Société des eaux de la province de Santa Fé (Argentine) après le refus du gouverneur d' une hausse des tarifs. Ces deux dernières années, le groupe a également quitté Porto Rico et Manille (Philippines) pour des raisons similaires. Il préfère désormais des marchés comme le Moyen-Orient et la Chine où il peut réduire les risques tarifaires et de change. En tout cas, loin d'un retrait "ordonné" souhaité par les dirigeants français, le départ de Buenos Aires se fait dans la douleur. Le groupe maintient la plainte déposée en mai 2004 au Cirdi, tribunal rattaché à la Banque mondiale et chargé de régler ce type de contentieux. Il réclame 1,3 milliard d'euros à l'Etat argentin pour non-respect de la clause prévoyant un ajustement des prix de l'eau en cas de dévaluation du peso. En réponse, Julio de Vido, ministre argentin du plan, a annoncé l'intention du gouvernement de traîner Suez devant la justice pour "graves manquements à son obligation de service". Depuis l'annonce de son départ, Suez fait profil bas. Les provisions pour pertes ont été inscrites au bilan il y a quatre ans et le cas argentin n'a même pas été mentionné dans le rapport financier de 2005. Le groupe français rejette vigoureusement l'accusation de ne pas avoir suffisamment investi. "On nous accuse de nous en être mis plein les poches, comme ils disent. Mais nous avons réinvesti 76 % des 427 millions de dollars de bénéfices réalisés jusqu 'en 2001 ", explique à l'époque Yves-Thibault de Silguy. Il affirme avoir installé 6 000 kilomètres de canalisations nouvelles, rénové 2 000 autres kilomètres de tuyaux, raccordé 2 millions d'habitants, et amélioré la qualité et la pression de l'eau. De 1993 à la fin 2001, Suez aurait investi 1,7 milliard de dollars, notamment dans les quartiers déshérités et dans certains bidonvilles, ce qu'il considère comme une gageure, en raison de l'insécurité, de l'absence de clients identifiés et de cadastre. Après la crise de 2002, il a créé un fonds pour venir en aide aux plus modestes et instauré un tarif social pour des dizaines de milliers de clients. Le groupe a aussi mis en place "un modèle participatif de gestion" associant municipalités, communautés d'habitants, Aguas et un régulateur, pour faciliter l'accès des plus défavorisés au réseau. Suez a ainsi participé à "Agua mas trabajo" ("Eau plus travail"), programme gouvernemental dans lequel les populations pauvres étaient formées pour poser bénévolement, dans leur quartier, les conduites les raccordant au réseau. "On a formé des chômeurs. Parlez-en aux curés gauchistes de certains quartiers, ils vous diront qu 'on a fait un bon boulot", dit un dirigeant du groupe français. Juan Carlos Alderete, militant de gauche, qui a participé à l'expérience "Eau plus travail" à La Matanza, ne partage pas cet avis. "Le principal tuyau qui amène l'eau de Buenos Aires ne dessert pas les faubourgs déshérités, affirme-t-il. La moitié des habitants de La Matanza n'ont pas l'eau courante et doivent creuser des puits, souvent conseillés par les techniciens d'Aguas. Dans beaucoup d'endroits, elle est contaminée, ce qui entraîne de graves problèmes sanitaires." Quel est l'avenir de l'eau en Argentine ? Alors que le gouvernement affirmait avoir plusieurs candidats pour se substituer à Aguas Argentinas, la renationalisation annoncée le 28 mars indique le contraire. Le remboursement de la dette contractée par Aguas Argentinas (650 millions de dollars) et le procès intenté par Suez à l'Etat argentin ont sans doute refroidi les candidats. Si les attaques du chef de l'Etat contre les "privatisées" ont bénéficié d'un écho favorable dans une population choquée par les scandales qui ont accompagné certaines privatisations, les habitants de Buenos Aires s'inquiètent désormais de la qualité de l'eau. A Paris, le dossier Suez-Argentine a été suivi de près au Quai d'Orsay et à l'Elysée. En recevant M. Kirchner, en janvier 2005, M. Chirac avait plaidé pour "un règlement rapide" du contentieux. Sans succès. Quelques semaines après l'annonce du départ de Suez, Paris n'a pu éviter l'incident diplomatique : l'ambassadeur de France à Buenos Aires, Francis Lott, a regretté l'attitude "populiste" et "un peu soixante-huitarde" de M. Kirchner. L'affaire n'a pas fini de contaminer les relations avec l'Argentine, où la France est le troisième investisseur étranger. Chez Suez, on a la conviction que le gouvernement argentin ne voulait plus d'eux. "Nestor Kirchner a adopté une position purement politique, poussé par des centres de recherches très orientés à gauche", analyse un Français proche du dossier. "J'ai beaucoup de respect pour le peuple français et pour le président Chirac, a déclaré, au printemps 2006, Nestor Kirchner, mais je ne suis pas disposé à permettre que les Argentins boivent de l 'eau polluée." Christine Legrand (à Buenos Aires), avec Jean-Michel Bezat (à Paris) http://challengestempsreel.nouvelobs.com/business/art 68648.html Plainte en Argentine contre une filiale de Suez Un groupe de créanciers d'Aguas Argentinas a déposé une plainte à New York contre le Français Suez et sa filiale espagnole Sociedad General de Aguas de Barcelona (Agbar), apprenait-on mardi 3 octobre, accusant l'ex-Lyonnaise des eaux d'avoir privé de plusieurs centaines de millions de dollars la société de retraitement et de distribution de l'eau à Buenos Aires. Aguas Lenders Recovery Group LLC, qui s'est adressé vendredi au tribunal fédéral à Manhattan, estime que les actionnaires principaux d'Aguas Argentinas ont commis de graves erreurs de gestion entre 1993 et 2005. Le groupe de plaignants demande au moins 135 millions de dollars (106,5 millions) de dédommagements. La concession avait été signée pour 30 ans mais n'a duré que de 1993 à 2005. Le gouvernement argentin a annulé le contrat d'Aguas Argentinas en mars, la compagnie voulant relever ses prix. Le traitement et la distribution de l'eau ont été renationalisés et confiés au groupe public Agua y Saneamento Argentino (Aysa), également attaqué par les plaignants. Sollicitée par téléphone, une porte-parole de Suez n'a pas retourné l'appel lundi. (AP) http://abonnes.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-28412280@7-46,0.html M. Coppé en Argentine pour un "nouveau cap" dans la relation bilatérale AFP 06.10.06 | 04h03 Le ministre français délégué au Budget, Jean-François Coppé, a entamé jeudi une visite officielle à Buenos Aires pour tenter de "franchir un nouveau cap" dans la relation entre les deux pays, endommagée par le retrait difficile du groupe français Suez d'Argentine en mars dernier. "Notre objectif est de savoir comment franchir un nouveau cap, à la fois sur le plan politique et économique", a déclaré M. Coppé, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec le président argentin Nestor Kirchner et le chef de cabinet (chef du gouvernement) Alberto Fernandez. Le ministre, bon connaisseur de l'Argentine qu'il a sillonnée dans sa jeunesse, n'a pas caché que des "contentieux" subsistaient notamment en ce qui concernait la question des "concessions de service public". "Nous avons envisagé cette question très librement", a affirmé Jean-François Coppé, précisant que le "souhait de la France" était que le retrait de Suez "se fasse dans des conditions équitables", qu'il n'a toutefois pas précisées. Le gouvernement argentin avait décidé en mars dernier de mettre fin au contrat de concession de distribution d'eau potable et de traitement des eaux usées dans le grand Buenos Aires, détenu par Suez, en nationalisant l'entreprise Aguas Argentinas, filiale argentine du groupe français. Cette décision était intervenue après l'échec de négociations qui avaient duré plusieurs mois entre Suez et Buenos Aires. Le groupe français, qui souhaitait notamment obtenir une hausse des tarifs pour compenser la dévaluation du peso argentin, a porté l'affaire devant le Cirdi, le tribunal de la banque mondiale en charge des conflits portant sur les investissements étrangers, afin d'obtenir des dommages et intérêts. Interrogé sur les "conditions équitables" réclamées par la France, M. Fernandez s'est borné à rappeler la position du gouvernement argentin, qui reconnaît l'existence d'un contentieux, sans donner davantage de détails. Il est important toutefois que ce contentieux ne soit pas un obstacle à nos relations, a ajouté le chef de cabinet. M. Coppé a rappelé de son côté que l'affaire Suez représentait un "caillou dans la chaussure" dans les relations entre les deux pays, selon l'expression utilisée par le président Jacques Chirac, ajoutant toutefois qu'un caillou "n'empêchait pas de marcher". M. Coppé était porteur d'un message du président Chirac à son homologue argentin dont la teneur n'a toutefois pas été révélée. Le ministre et M. Fernandez ont également signé une déclaration commune destinée à développer la coopération entre les deux pays en matière de réforme de l'Etat. Article paru dans l'édition du 14.09.06 http://www.ecofield.com.ar/noticias/Medio%20Ambiente/n-206.htm 22-5-05 La Nación (Paraguay) Acuífero Guaraní: Un mar oculto bajo la tierra El acuífero Guaraní, uno de los mayores reservorios subterráneos de agua dulce del planeta, podría sufrir un grave deterioro por la contaminación y la explotación irracional. El aumento sin control de los volúmenes de agua extraídos y los contaminantes como agroquímicos y residuos urbanos e industriales, entre otros factores, son las principales amenazas que se ciernen sobre este recurso natural, capaz de abastecer de líquido a la población mundial por 200 años, según los estudios técnicos preliminares. Los cuatro países miembros del Mercosur están trabajando desde el año 2000 en el denominado Proyecto para la protección ambiental y el manejo sustentable del Sistema Acuífero Guaraní, con el apoyo del Fondo Mundial para el Medio Ambiente (GEF, por sus siglas en inglés), el Banco Mundial y la Organización de Estados Americanos (OEA). Los técnicos tienen hasta marzo del 2007 para presentar a los gobiernos una propuesta de gestión común del recurso. La meta, según explicó la ingeniera Elena Benítez, directora de Recursos Hídricos de la Secretaría del Ambiente, es aumentar el conocimiento acerca del recurso y proponer un marco técnico, legal e institucional para su gestión coordinada entre Argentina, Brasil, Paraguay y Uruguay, apuntando a su preservación. El costo total del proyecto es de 26 millones de dólares, de los cuales 13 millones son aporte del GEF, 11 millones contrapartida de los cuatro gobiernos, y 1,5 millones de agencias de cooperación internacional. Por ahora todo está en fase de estudio. En realidad, según comentó Benítez, es muy poco lo que todavía se sabe del acuífero. "Todavía no tenemos un panorama completo de cómo funciona", dijo. La tarea inicial consiste en reunir datos para definir sus características, identificar las áreas de recarga y descarga y comprender su hidrogeología y dinámica. Para realizar ese trabajo fue seleccionado el denominado consorcio Guaraní, conformado por empresas paraguayas, israelíes, argentinas, brasileñas y uruguayas. En un plazo de 28 meses, esta firma tiene que desarrollar un banco de datos hidrogeológicos del acuífero, que permitirá a los técnicos conocer en detalle cómo funciona, dónde hay que extremar cuidados para evitar contaminación y cuál es la manera más sustentable de explotar el recurso. DATOS PRELIMINARES Aunque todavía queda mucho por estudiar, ya se conocen problemas concretos, explicó la ingeniera Benítez. Por ejemplo, en las ciudades hermanas de Rivera y Santana do Livramento, en la frontera entre Uruguay y Brasil, hay un elevado riesgo de contaminación por la proximidad del área de recarga del acuífero con pequeñas industrias. En el Paraguay, la deforestación es uno de los principales problemas. Con la tala indiscriminada de árboles, la capacidad de infiltración del agua es mucho mayor y el suelo queda más expuesto a la erosión y a contaminantes. La presencia de pesticidas y fertilizantes agrícolas en zonas donde el acuífero se recarga con el agua de lluvia constituye una amenaza. Y la actividad agropecuaria puede además compactar los suelos e impedir la infiltración, explicó. AGUA Y ROCA Un acuífero es una formación geológica que aloja agua subterránea y le permite moverse. El Guaraní es en realidad un sistema de acuíferos, que abarca aproximadamente 1,2 millones de kilómetros cuadrados. Se estima que contiene una reserva permanente de 45 mil kilómetros cúbicos de agua. En gran parte del acuífero, el agua es surgente, lo que ahorra el costo de bombeo, y en su zona central, brota caliente. Como un homenaje a la civilización que más tiempo ocupó el sitio donde se encuentra emplazado, el acuífero fue bautizado Guaraní. Actualmente se estima que el 36% de la población habita en el territorio que abarca esta reserva natural de agua, que se extiende como una faja desde Concepción hasta Encarnación. Según la ingeniera Elena Benítez, existirían al menos 200 pozos artesianos que extraen agua del acuífero. Los pozos se localizan principalmente en la zona centro y sur de la faja, y se utilizan mayormente para consumo doméstico y usos agrícolas. Conocimiento es la base para preservación Difundir conocimientos sobre al acuífero Guaraní y crear conciencia sobre la necesidad de su preservación son los objetivos fundamentales de un proyecto que encara la organización ambientalista Alter Vida. Se trata de una serie de talleres de capacitación en distintas comunidades del Alto Paraná, donde se cree que están ubicadas las denominadas zonas de recarga del recurso natural. Recientemente se realizó la entrega de una serie de materiales educativos en los distritos de Itakyry y Minga Porá, con la participación de autoridades departamentales y locales. En estas comunidades también se ubicaron carteles indicadores referentes al Sistema Acuífero Guaraní. Víctor Benítez, responsable del programa de Biodiversidad de Alter Vida, señaló que el encuentro con las autoridades fue muy importante teniendo en cuenta que de esta manera la sociedad tendrá mayor conciencia y se nutrirá de información sobre el recurso natural, uno de los más importantes con que cuenta el país. El 75% del territorio argentino podría transformarse en desierto En la Patagonia, el proceso ya sería irreversible en el 12% de las zonas afectadas En la Argentina, donde el 80% del suelo está dedicado a las actividades agrícolas, ganaderas y forestales, el cambio climático y la modificación de los ecosistemas podrían acelerar la desertificación, un proceso que comprometería en los años por venir al 75% del territorio. Esto significa que unos 205 millones de hectáreas, que albergan a cerca del 10% de la población argentina, estaría en riesgo de transformarse en desierto si no se toman medidas para detener ese proceso. Y es justamente para formar conciencia de esto y de que un tercio del planeta está afectado por la degradación de los suelos áridos y semiáridos que ayer se presentó en esta ciudad el Informe GEO Desiertos, del Programa de las Naciones Unidas para el Medio Ambiente (Pnuma), con motivo de celebrarse hoy el Día Mundial del Medio Ambiente. "Los desiertos son un problema para el desarrollo -señala el informe-. Es posible que en algunas regiones [del mundo] se den cambios drásticos con consecuencias en el abastecimiento del agua y en la gente, a menos que las emisiones de gas invernadero se reduzcan dramáticamente." Terrenos en emergencia En el país, la situación ya es aguda y crítica en las zonas áridas y semiáridas, afirma el ingeniero agrónomo Daniel Tomasini, coordinador del Area de Ambiente y Desarrollo Sostenible del Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo (PNUD) de la Argentina. En esas regiones, explica el experto, "la pérdida de productividad se traduce en el consiguiente deterioro de las condiciones de vida y la expulsión de la población. Por ejemplo, el 85% de la superficie total de la Patagonia presenta algún grado de desertificación; de esa superficie, el 12% presenta condiciones irreversibles". Ese proceso debilita la fertilidad de la tierra con pérdidas productivas que llegan al 50% en algunas áreas, lo que aumenta la inseguridad en el acceso a los alimentos, el hambre y la pobreza. "Los cambios en la dinámica de la población afectarán principalmente a las comunidades rurales de los desiertos a lo largo de los ríos que los atraviesan -continúa el informe GEO Desiertos-. Se esperan grandes aumentos demográficos en poblaciones que hacen un uso intensivo de recursos en los desiertos de los Estados Unidos y los Emiratos Arabes Unidos. Y esos cambios repercutirán en las cantidades de agua y de energía consumidas y en los desechos producidos." El estudio del Pnuma también indica que el cambio climático ya afecta a los desiertos. "El aumento total de la temperatura de entre 0,5 y 2 grados centígrados en el período 1976-2000 -explica-, ha sido mucho más alto que el aumento global promedio de 0,45 grados centígrados." Ante este escenario, Ricardo Sánchez Sosa, representante regional para América Latina del Pnuma, instó ayer durante la presentación del informe a "desarrollar una agricultura con alta tecnología de riego localizado y bajo consumo de agua, ciudades con dimensiones más adecuadas, y hacer uso de las energías renovables". En definitiva, el funcionario invitó a "poner en práctiva acciones que permitan elevar la calidad de vida de la gente que habita en esos lugares". Pero no todo el panorama es negativo. El informe destaca dos usos que se pueden dar a los terrenos desérticos: el desarrollo de la energía solar y eólica, y el ecoturismo. "La elevada radiación solar continua hace de los desiertos lugares ideales para la instalación de celdas solares, cuyo alcance potencial no se limita a los desiertos", dice el Pnuma en el informe. También los desiertos tienen mucho que ofrecer para el ecoturismo, "el sector de más rápido crecimiento del mercado turístico, aunque existen preocupaciones de que la denominación pueda utilizarse para ocultar actividades que dañan los ecosistemas, tales como el automovilismo a campo traviesa". Como parte de la celebración del Día Mundial del Medio Ambiente, y en el Año Internacional de los Desiertos, hoy a las 10, en la ciudad riojana de Chamical se suscribirá un documento de apoyo a la lucha contra la desertificación por parte de autoridades de la Comisión Asesora Nacional del Programa de Acción Nacional de Lucha contra la Desertificación. Por Laura Rocha De la Redacción de LA NACION Ukhamawa - Red de Noticias Indígenas - ukhamawa@yahoo.com Yacyretá: un ejemplo de lo que no hay que hacer Lunes, 16 de Agosto de 2004 Sesenta kilómetros de represa cortan al majestuoso Río Paraná, al medio, a la altura de Ituzaingó (Corrientes), en la orilla Argentina, o Ayolas del lado Paraguayo. Para producir energía se ha afectado a 250.000 personas en Posadas (capital de la provincia Argentina de Misiones) y 80.000 en Encarnación (capital de Itapúa, en el Paraguay). Además de unas 79.000 personas más en las orillas paraguayas. Inundando 160.000 hectáreas en ambos países. Estas mega-represas, son una medida sensata o solo responden a los intereses de las grandes empresas internacionales y la necesidad del capitalismo brasileño de mayor energía, a cualquier costo? Ese Gran Río, será un Gran Lago? El Río Paraná, perteneciente a la Cuenca del Plata, es el segundo río de importancia en Sudamérica y el cuarto en el mundo, por su extensión, caudal y diversidad biológica. Constituyendo la base de la vida y la cultura de las comunidades ribereñas, muchas de ellas parte de los pueblos originarios de la región. Este Gran Río está ya muy alterado y dañado, principalmente a causa de la construcción de grandes represas en su tramo superior. Hay 41 represas construidas en su cuenca que han inundado casi 1.800.000 hectáreas. Estas represas han destruido la pesca, favorecido la propagación de enfermedades y empobrecido a pueblos enteros. El Alto Paraná tiene la represa de mayor generación de energía eléctrica del mundo, Itaipú, y una represa que es el ejemplo mundial de lo que no debe hacerse, Yacyretá, conocida como "el monumento a la corrupción". Y ahora, la amenaza de la construcción de Corpus. Si tomamos en cuenta las represas construidas sobre el Paraná y sus afluentes, y el encadenamiento producido con el vertedero de una sobre el lago de la siguiente, el impacto medioambiental es enorme. Desde el embalse de Sao Simao, sobre el Paranaíba, más de 2.200 Km. de río se transforman en una sucesión ininterrumpida de lagos artificiales. Esto trae efectos muy negativos sobre los organismos adaptados a las condiciones del río. Se conoce el impacto sobre los grandes peces que migran para reproducirse, por el impacto económico en el corto plazo. Muchas otras especies van a desaparecer antes de poder ser estudiadas. Una extraordinaria perdida de la biodiversidad local es un gran muerto que ya flota sobre el Paraná de las mega represas. Con un posible salto de 22 metros la pretendida represa de Corpus, que se ubicaría unos kilómetros arriba de Encarnación y Posadas, en la cola del embalse de Yacyretá, formaría un lago hasta el pié de la represa de Itaipú. Todo el tramo del Alto Paraná, aguas arriba de Yacyretá, sería convertido en una escalera de embalses. Los impactos que la muerte del Alto Paraná tendrá sobre la vida acuática se pueden vislumbrar con lo ocurrido a causa de Yacyretá: la desaparición de especies de enorme importancia para la vida y la economía de miles de familias ribereñas, como el dorado, el surubí y el pacú. Además de terminar, definitivamente, con la pesca, el embalse de Corpus desplazaría a miles de familias campesinas y ribereñas en Itapúa y Alto Paraná, en el Paraguay, y en Misiones, Argentina. Y a comunidades indígenas Mbya Guaraní, además de inundar parte de las ultimas porciones de la selva paranaense (misionera) en esta región. La exposición de las comunidades ribereñas a las enfermedades de transmisión hídricas se extendería desde la zona de Encarnación y Posadas, ya gravísimamente afectadas por el embalse de Yacyretá, hasta el pié de la represa de Itaipú. La mayor parte de la población de la zona se opone a Corpus. Esto se reflejó en el Plebiscito, vinculante, hecho en Misiones, en 1996. Sin embargo la Comisión Mixta Paraguaya-Argentina (COMIP), del Río Paraná, en acuerdo con la Entidad Binacional Yacyretá (EBY), y sin la intervención de las autoridades ambientales argentinas, decidieron entregar un millón de pesos a una empresa elegida por ellos, para que realice un estudio de impacto medioambiental que viabilice la construcción de la mega represa de Corpus, en alguno de los tres emplazamientos considerados. El contrato fue firmado en Posadas, en diciembre del 2001. Un negociado grande y horroroso La represa de Yacyretá es uno de los mayores emprendimientos hidroeléctricos del mundo. Actualmente está en la cota 76 (o sea a 76 metros sobre el nivel del mar), pero pretende llegar hasta la cota 83, inundando, así, 107.600 hectáreas. Este gran negociado, presupuestado, originalmente, en 1.500 millones de dólares, lleva ya gastada la friolera de más de 10.000 millones. Este emprendimiento descomunal, donde solo se tuvo en cuenta las grandes ganancias de los grandes capitales, produjo desplazamientos compulsivos, ruptura de lazos de vecindad, desestructuración del tejido social, endeudamiento, disminución de actividades productivas, con su secuela de desempleo, pérdida de estrategias tradicionales de subsistencia (pesca, caza, agricultura, recolección de miel y plantas medicinales), riesgo de enfermedades infectocontagiosas y otros males para los pobladores y las economías y sociedades ribereñas del Paraná. Varias costosas infraestructuras fueron dañadas. Ferrocarriles inutilizados, carreteras destruidas, puertos inhabilitados, destrucción de servicios e infraestructuras urbanas. Yacyretá atenta, y atentará mucho mas si no se para en la cota 76 y se pretende seguir avanzando a la cota 83, contra la sobrevivencia, el hábitat y la cultura de la nación originaria guaraní denominada los Mbyá. Estas son expulsadas de su territorio tradicional y sometidas a un proceso de aculturación forzada en el sitio de reasentamiento involuntario. Yacyretá produce un impresionante ecocidio, junto al etnocio de los Mbyá. Diversos ecosistemas son destruidos. Soportamos muertes masivas de animales silvestres en las islas inundadas. Desaparecen especies aún desconocidas o poco estudiadas por la ciencia. Los sistemas de traslados de peces son "truchos", no funcionan. Periódicamente se observa gran mortandad de peces en el río. Se produjo una drástica reducción de la fauna ictícola dentro del embalse. Se destruyen hábitats únicos en el mundo. No existen reservas compensatorias para tanta destrucción. El deterioro ambiental producido por el negociado de Yacyretá nos deja un embalse contaminado, una perdida sensible de la calidad del agua, nada mas ni nada menos en que en pleno acuífero guaraní, máxima reserva mundial de agua dulce. Se eleva el nivel y contaminación de la capa freática. Ascienden los niveles de agua en los esteros a lo largo de la Presa Lateral Derecha. Hay filtraciones de la represa hacia los esteros del Iberá (Argentina). Y una drástica reducción del caudal del Brazo Añá Cua. Paralelamente a los enriquecimientos ilícitos generados por la megarepresa y sus nefastas consecuencias para la población humana, animal y vegetal de la región, se pierden sitios arqueológicos y áreas de valor cultural, histórico y arquitectónico. Pero y el beneficio de la energía, para Paraguay y Argentina? La región Argentina impactada directamente por Yacyretá (provincias de Misiones y Corrientes) solo se beneficia con el 15% de la energía generada. El Paraguay no utiliza NADA de la energía que le corresponde de la producción de Yacyretá (el 50% del total). La producción de energía eléctrica se exporta a los grandes centros de consumo, financiando así, con nuestras pérdidas humanas y naturales, el "desarrollo" de otras zonas, profundizando nuestro subdesarrollo. Nos prometieron represas para producir electricidad, irrigación y desarrollo. Pero nos dieron una deuda de 10.000 millones de dólares para Yacyretá, o de 20.000 millones de dólares para Itaipú. El 40% de la deuda externa del Brasil fue acumulada por inversiones del sector eléctrico. A la vez que millones de personas fueron desplazadas al inundárseles sus tierras. Argentina, Paraguay, Brasil y todo el continente Latinoamericano tienen otras posibilidades de mejorar su planificación y tomar distancia de la dependencia de las grandes represas para generar electricidad. Lanzarnos, de una vez por todas, por los caminos de las energías alternativas de bajo impacto, dentro de las cuales también están las micro represas hidroeléctricas, ubicadas, en lo que se refiere a desarrollo sustentable y con equidad y justicia social, en las antípodas de esos megadesastres que constituyen las megarepresas, cuyo mayor ejemplo lo constituye Yacyretá. Centro Misionero para la Educación Popular (Cemep) Asociación para el Desarrollo Integral y Sustentable (Adis) INFORMATIONS PRATIQUES Argentine : fiche pays Etymologie. Du nom espagnol Argentina de la République argentine, Republica Argentina; du latin argentum « (métal) argent ». L'Histoire raconte que les colons espagnols dirigé par Juan Díaz de Solís firent naufrage et les survivants reçurent des présents d'argent de la part des indigènes. La légende de la Sierra del Plata, la montagne d'argent, fut connu jusqu'en Espagne vers 1524. La rivière decouverte par Juan Díaz de Solís porte le nom de Río de la Plata, fleuve d'argent. Le nom Argentina fut utilisé pour la première fois dans l'expression Tierra Argentina, terre argentine, par Ruy Diaz de Guzman en 1612 dans son livre Historia del descubrimiento, población, y conquista del Río de la Plata, Histoire de la découverte, la population, et la conquète du fleuve Río de la Plata. Dernière mise à jour, août 2006 Au 31 décembre 2005, 15.295 Français étaient enregistrés. Après une baisse ponctuelle en 2004, l'accroissement de la communauté française d'Argentine a repris sur le rythme des années 2002 et 2003 et a augmenté de près de 25%. Il faut ajouter à ce chiffre environ 5000 personnes non enregistrées, pour la plupart des Français nés en Argentine, qui ont acquis la nationalité par naissance. Dans sa grande majorité, la communauté française est composée d'expatriés (96%). En 2005, 15% des nouveaux inscrits ont une moyenne d'âge de 32 ans. La tranche d'âge la plus importante est celle des 20-30 ans où prédominent les étudiants et les stagiaires professionnels (près de 40%) en quête d'une expérience argentine. La communauté française peut sembler modeste par rapport aux autres communautés européennes en Argentine (espagnole/300.000, italienne/500.000, allemande/45.000), beaucoup plus importantes. La majorité des Français résident à Buenos Aires et dans le grand Buenos Aires. La catégorie socio-professionnelle la plus représentée est celle des cadres et professions intellectuelles (plus de 40%). Environ 260 filiales françaises sont recensées en Argentine et emploient 70.000 personnes. Repères Langue : espagnol Nombre d'habitants : 39,5 M Monnaie : Peso argentin (ARS) Décalage horaire : - 5h pendant l'hiver austral, - 4h pendant l'été austral (par rapport à Paris) PIB : 182 Mds US$ Climat : tempéré sur la majeur partie du territoire, montagnard dans les Andes http://www.mfe.org/ Il est possible de S'abonner au dossier pays Des informations plus détaillées sur http://www.quid.fr/monde.html?mode=detail&iso=ar&doctype=fiche&style=fiche&id=50189&e mph=argentines,argentine&query=argentine Sur http://statbel.fgov.be/port/cou_am_fr.asp#AR
Informations pour les vacanciers (Fortis Banque) Argentine ( Encyclopedia.com) Wikipédia, l'encyclopédie Libre The World Factbook (CIA) Risques pays (Ducroire) Langue et histoire (Université
Laval, Québec) Langues en Argentine ( Ethnologue.com) Profile (BBC) Profile du pays (Alertnet, Reuters Foundation) Profile du pays (Atlapedia) Profile du pays ( Answers.com) Destination Argentine (Lonely Planet) Destination Argentine ( World66.com) Destination Argentine (Guide du Routard) Histoire (History of Nations) Factmonster
de la Santé) Watch) 2005 et 2004 (Freedom House) Cartes ( Geography.about.com) étrangères) Nations Environment Programme)
Ambassade de France en Argentine, Cerrito 1399, 1010 Buenos Aires -Tel. (54 11) 4515- 2930 - Fax (54 11) 45 15 29 66 Mission Economique de Buenos Aires Libertador 498 - 17° étage, 1010 Buenos Aires Tel : (00 54 11) 4819-2400 Fax : (00 54 11) 4819-2401 Adresse électronique : buenosaires@missioneco.org Site Internet : www.missioneco.org/argentine et http://www.missioneco.org/argentine/documents_new.asp?V=1_HTML_1526 http://www. expatmagazine.com/infos_pays/ameriques/argentine/page15.htm Partir vivre, étudier et travailler en Argentine Un guide, des informations, des conseils et les adresses utiles pour partir bien informé. Sommaire TRAVAILLEZ dans le pays : Avec un taux de chômage élevé (18%), il faut savoir que : l'agriculture occupe 11% de la population active (soit 6% du PNB) ; l'industrie minière emploie 5% de la population active (soit 6% du PNB) ; l'industrie emploie 24% de la population active (soit 25% du PNB) ; les autres secteurs emploient 60% de la population active (soit 63% du PNB) ; Avant de partir Il est conseillé de prendre des cours d'espagnol, ou de l'améliorer1. Les formalités d'entrée Vous pouvez entrer en Argentine avec le passeport, sans formalités particulières, et séjourner dans le pays pendant trois mois.Mais si vous partez pour une prospection ou une étude de marché, il est plus prudent de demander un Visa longue durée (1 an).Cela va faciliter vos démarches auprès des entreprises locales, lorsque vous négocierez votre contrat, vous n'aurez pas à effectuer de demande de permis de séjour. Dans le cas ou votre employeur est une entreprise locale. Lorsque vous aurez trouvé un emploi, votre employeur prendra en charge les formalités de séjour, et obtiendra auprès des autorités d'immigration un visa d'une durée équivalente à la durée de votre contrat, généralement d'une année.(Dans cette situation vous prendrez vos précautions lors de la rédaction et de la signature de votre contrat de travail, il faudra vérifier sa validité, et vos possibilités de recours devant les tribunaux locaux si besoin). Dans le cas ou votre employeur est une entreprise française ou internationale, Vous n'avez pas à vous préoccuper des formalités, généralement, les services administratifs prennent en charge les formalités liées à l'inscription de l'ensemble du personnel expatrié, sauf si vous êtes le seul représentant de votre entreprise sur place (commercial, responsable d'un bureau de liaison, etc..), dans ce cas vous devez assurer vous même l'ensemble des formalités. Pour obtenir votre carte de séjour Vous devez fournir à votre employeur pour la constitution du dossier un certain nombre de pièces administratives qu'il faut prévoir avant de partir : copie de votre passeport, certificat médical, contrat de travail, extrait de casier judiciaire, extrait d'acte de naissance. Préparer son départ et sa recherche d'emploi Vous
pouvez commencer vos recherches Le Consulat de France à Buenos Aires dispose d'un service emploi-formation, et vous mettra en relation avec des entreprises locales désireuses de recevoir du personnel français. Consulat de France (service emploi) Avenida Santé Fe 846 1059 Buenos Aires (Voir aussi rubrique dans le guide pratique de l'expatrié). 1 Pour les hispanophones, voir le Diccionario argentino ~ español para españoles de Alberto J. Miyara http://www.elcastellano.org/miyara/ ou http://www.abchicos.com.ar/abchicos/Estudiantes/Recursos_educativos/Diccionarios/ La Chambre de Commerce française propose aussi des informations sur le marché de l'emploi, les secteurs les plus performants de l'économie, et édite aussi un bulletin réservé aux entreprises françaises ou argentines membres Vous pouvez faire publier une demande d'emploi. PEE (Poste d'expansion Economique) à Buenos Aires ou le CFCE à Paris met à votre disposition la liste des entreprises françaises implantées en Argentine. Oficina de empleo del Ministerio de Trabajo propose des offres d'emploi à consulter sur place. L'inscription est gratuite. Toute une documentation sur le pays est disponible auprès des services culturels de l'Ambassade d'Argentine à Paris. Toutefois, vous pouvez préparer votre voyage de manière plus incisive, en sollicitant à la Chambre de Commerce d'Amérique Latine, un rendez-vous personnalisé afin de compléter les informations que vous avez récoltées pendant vos premières recherches ou lors de vos premiers contacts, afin d'obtenir les conseils d'un professionnel. Il est conseillé aussi d'éviter les services des sociétés spécialisés dans l'immigration. Dans le même temps que la recherche d'information, vous pouvez contacter des entreprises en envoyant des candidatures spontanées, en proposant vos services et en soulignant que vous êtes en attente d'un visa longue durée. Un employeur Argentin, ne pourra vous attendre indéfiniment, et ne vous engagera que si vous avez déjà votre visa. Où trouver des offres d'emploi ? Dans la presse française (Le Monde, Le France Soir, Figaro, Moniteur du Bâtiment, expat magazine, etc...), pour les sociétés françaises exportatrices. Dans la presse locale (Clardin quotidien 730.000 exemplaires, Piedras 1743- 1140 Buenos Aires, la Nation quotidien 230.000 exemplaires Bouchard 557-1106 Buenos Aires) La presse internationale diffuse aussi des offres d'emploi à l'étranger, souvent pour le compte de sociétés Européennes. « Expat Newsletter International Jobs Opportunities » présente chaque mois une large gamme d'annonces sur toutes les destinations, et notamment l'Argentine. Les organismes français à l'étranger publient des bulletins Le trait d'union par l'alliance Française, et « perspectives » par la CCI franco-argentine. Le recrutement et nos conseils Le CV doit être trés clair et largement détaillé, doit être accompagné d'une lettre manuscrite. A l'entretien, quel que soit le poste que vous sollicitez, nous conseillons toujours d'avoir une tenue vestimentaire adaptée. Les Argentins sont trés sensibles à la tenue et à votre présentation. Les entretiens sont souvent trés limité dans le cas d'une présélection, mais peuvent durer plusieurs heures si votre candidature retient leur attention, en fonction du poste à pourvoir, et si vous devez faire des tests psycho-techniques (analyse graphologique) ou des essais d'aptitude. Faire trés attention à ne pas paraître prétentieux sur votre savoir-faire, ou exagérer vos compétences professionnelles. Leurs compétences professionnelles sont trés larges, et les méthodes de recrutement solides et éprouvées. Il ne faut pas oublier que le marché Argentin à un taux de chômage important, et donc il est nécessaire de ne pas brader un entretien de recrutement difficilement obtenu. Placer plutôt votre entretien sur vos compétences, votre facilité d'adaptation, votre mobilité, votre capacité à travailler en équipe, votre souhait d'apporter votre expérience s'il y a lieu. La modestie ne fait jamais de mal, et permet de vous rapprocher de votre interlocuteur et d'établir un dialogue qui doit vous être favorable. Le marché du travail et le chômage Le boom
économique des années 80, n'a pas permis à tous poser une candidature auprès d'organismes ou d'entreprises. http://www.pagesjaunes.fr/pj.cgi?faire=monde annuaires du monde http://www.emploi-international.org/ information sur l'emploi à l'etranger site de la commission économique pour l'Amérique Latine http://www.empleosprofesionales.com banque pour chercheurs d'emploi offres d'emploi en Amérique Latine et annuaire de recruteurs infos générales sur les pays d'Amérique du Sud http://www.ameriquelatine.com portail sur l'Amérique Latine systèmes d'information sur les marchés du travail en Amérique Latine Implantations françaises en Argentine1 au Paraguay et en Uruguay http://www.ubifrance.fr/librairie/prodouvrage.asp?SKU=001B0622797A&iPageNum=1&selecti on=0&CrossSell=0 Auteur : ME DE BUENOS AIRES - ARGENTINE Editeur : UBIFRANCE Référence : B0622797A 2006 - 130 pages 61,00 € HT Dans un premier temps, cet ouvrage présente une liste des 100 principales filiales françaises en Argentine, au Paraguay et en Uruguay avec indication de leur maison-mère. Puis il propose un index blobal des filiales d'une part et des maisons mères d'autres part, par ordre alphabétique avec indication des pages. http://www.planetscontacts.com/index.htm " Objectif: Un Emploi ou un Stage à l'Etranger " est un guide d'adresses internationales pour rechercher un Emploi ou un Stage à l'étranger.Ce guide rassemble plus de 350 adresses sélectionnées ( en France et à l'Etranger En possession de ce guide, vous pourrez entamer immédiatement votre recherche que ce soit en Europe ( Angleterre, Irlande, Allemagne, Espagne, Italie, Russie... ), Amérique du Nord ( U.S.A., Canada ), Amérique du Sud ( Argentine, Brésil... ), Afrique, Asie ( Chine, Japon, Singapour, Thaïlande... ), Moyen-Orient, Océanie ( Australie, Nouvelle-Zéllande ) mais aussi dans les DOM/TOM ( Antilles, Réunion, Tahiti... ) et sur les bateaux de Croisières. " Le Guide des Bourses pour des Etudes ou un Stage à l'Etranger !" dresse un panorama des différentes aides et bourses octroyées dans le cadre d'une poursuite d'études, d'un stage ou de travaux de recherche à l'étranger. I.S.P. Edition - 205 Boulevard de Strasbourg - 76600 LE HAVRE - France Tél : (33) 02 35 22 79 40 - Email : informations@planetscontacts.com 1 voir aussi http://fr.transnationale.org/pays/argp.htm profil global des 11 000 principales entreprises mondiales, étudiées selon des critères éthiques ( impact sur l'environnement, lobbying et corruption, etc...) L 'argentine, derrière les clichés, un pays complexe à http://www.courrierinternational.com/recherche/resultat.asp?typeObjetAAfficher=article& Scope=ARTICLES&ScopeDoc=&categorie=&pays=&surtitre=&texte=argentine&operat eur _texte=%3CAND% 3E&radiotexte=partout&date=4&date_debut=&date_fin=&source=&support=&numero= &rubrique=&DocsStart=1 &sortspec=score+DESC | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 suivant » Enquête UNE DRÔLE DE CRISE ÉCONOMIQUE
Dans les années 90, les grandes banques d'affaires vantaient l'Argentine comme l'une des économies les plus prometteuses du monde. Payées à la commission sur les ventes de titres argentins, elles ont spéculé et accéléré la débâcle économique. 15 janv. 2004 | Hebdo - n° 689 | source : The Washington Post Amériques ARGENTINE Jusqu'à récemment, le vin chilien tenait le haut du pavé dans la région. Mais la production argentine, dévaluation du peso aidant, gagne des marchés. Le cépage malbec a de beaux jours devant lui. 15 juin 2006 | Hebdo - n° 815 | source : El Mercurio Enquête SEPT ANS D'OGM EN ARGENTINE 4 nov. 2004 | Hebdo - n° 731 | source : New Scientist Economie CRISE Les entreprises espagnoles ont largement profité des privatisations pour s'implanter en Argentine. Aujourd'hui, elles rechignent à participer au sauvetage. 17 janv. 2002 | Hebdo - n° 585 | source : El País Interview Web + INTERVIEW Les Argentins Adrián Lorenzo, 37 ans, et Juan Pablo Martinez, 31 ans, sont les réalisateurs du documentaire Los Guardianes del Angel (Les gardiens de l'ange), primé au festival international de Biarritz en 2005. Ils témoignent de la vitalité exceptionnelle du cinéma argentin ces deux dernières années. 1er déc. 2005 | Web En couverture / Argentine : Un peuple au bord de la déprime L'ARGENTINE AU BORD DE LA DÉPRIME
Depuis trois ans, le pays est englué dans la récession. Les mesures d'austérité budgétaire et l'aide accordée par le FMI sont censées remettre l'Argentine sur les rails. Mais les sacrifices demandés sont-ils supportables ? 6 sept. 2001 | Hebdo - n° 566 | source : El País Dossier / Chili, Argentine, Uruguay : Trente ans d'impunité ARGENTINE La volonté proclamée par le nouveau président de tourner le dos à la culture de l'impunité qui imprègne la société argentine ouvre une nouvelle ère dans la vie politique du pays. 4 sept. 2003 | Hebdo - n° 670 | source : El País Enquête À LA RECHERCHE DES "DESAPARECIDOS" DE LA
DICTATURE MILITAIRE 1983. Au retour de la démocratie en Argentine, une équipe d'archéologues en herbe entreprend d'identifier les os des disparus. Ils ont 20 ans et s'appellent Patricia, Mimi, Morris... Leur travail, souvent dangereux, permet aux familles de faire le deuil de leurs morts ou de garder l'espoir de les retrouver vivants. Voici l'histoire de l'Equipe argentine d'anthropologie médico-légale. 15 nov. 2001 | Hebdo - n° 576 | source : Planeta Humano Revue de presse AMÉRIQUE LATINE Le président argentin Nestor Kirchner a réussi à mener à bien la restructuration de la dette privée du pays et à mettre fin à un moratoire de trois ans. Ce succès pourrait inspirer d'autres pays d'Amérique latine et les pousser à cesser temporairement le remboursement de leurs dettes. 4 mars 2005 | Web Amériques ARGENTINE « Battre le cochon pour faire sortir le fermier»... Vingt-quatre ans après la fin du conflit armé, le président argentin veut attaquer les Britanniques sur le terrain diplomatique et économique. 27 juil. 2006 | Hebdo - n° 821 En couverture / Le printemps argentin Un cinéma en plein essor Particulièrement créative, l'industrie cinématographique argentine rafle les prix dans les festivals internationaux. Un succès encore fragile face aux superproductions hollywoodiennes qui remplissent les salles. 1er déc. 2005 | Hebdo - n° 787 | source : La Jornada Amériques ARGENTINE Des criminels nazis accueillis par Perón aux enfants enlevés sous Videla, le passif du pouvoir argentin à l'égard de la communauté juive est lourd. Le nouveau président relancera-t-il les enquêtes sur les attentats antisémites ? 25 nov. 1999 | Hebdo - n° 473 | source : Ha'Aretz Amériques ARGENTINE La mort tragique d'un célèbre chirurgien a bouleversé le pays. Les Argentins avouent leur découragement et la politique économique du président de la Rúa affronte une volée de critiques sans précédent. 24 août 2000 | Hebdo - n° 512 | source : La Nación Revue de presse ARGENTINE Elu en avril avec seulement 22 % des voix, le président argentin Néstor Kirchner s'impose comme «l'homme de la situation» pour une Argentine qui tente de refaire surface. Au point de rendre confiance à ce pays meurtri. 19 sept. 2003 | Web qui pratique aussi l'économie souterraine... Revue d'études géopolitiques La corruption dans le monde en 2005, selon Transparency International Dix graphiques, par Pierre Verluise, spécialiste de géopolitique. La note IPC fait référence à la perception du degré de corruption vu par les hommes d'affaires et les analystes-pays. Elle s'étend de 10 (probité élevée) à 0 (très corrompu). Pour tous renseignements, écrire : P. Verluise, ISIT 12 rue Cassette 75006 Paris France. L'Indice de perceptions de la corruption de l'argentine en 2005, selon l'ONG Transparency International est voisin immédiat de celui de madagascar et de l'algérie... Pour des nouvelles récentes de lPC : Restez attentifs à la présentation officielle, le 6 novembre, de l'indice phare de TI, l'Indice de Perceptions de la Corruption (IPC), qui classe environ 150 pays en fonction des niveaux de corruption perçus au sein de chaque pays, et le 7 décembre, du Baromètre mondial de la corruption, qui mesure les perceptions de la population sur la corruption dans les institutions nationales telles que la police, le système judiciaire et le pouvoir exécutif. Le 9 décembre 2006 est la journée mondiale de lutte contre la corruption Voir aussi http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-819745@51-819852,0.html Transparency International dresse le tableau de la corruption. En matière de corruption mondiale, les études mettent généralement l'accent sur les pays bénéficiaires des versements occultes. Dans son nouveau classement publié mercredi 4 octobre, l'organisation non gouvernementale Transparency International répertorie les corrupteurs, pays en voie de développement ou industrialisés, avec un nouvel indice de corruption des pays exportateurs. http://www.transparency.org/news room/latest news/press releases/2006/fr 2006 1 0 04 bp i_2006 http://www.infoguerre.com/article.php?sid=85 Ce qu'il faut savoir sur Transparency International Publié le 20/01/2000 et peut nous apporter des enseignements INTERVIEW http://management.journaldunet.com/0504/050479klein.shtml Naomi Klein " Suivre la naissance d'un nouveau modèle économique"L'auteur de No Logo refait parler d'elle avec, cette fois, un documentaire : The Take. Le film, tourné en Argentine, se penche sur le phenomène des entreprises autogérées par les salariés . (20/04/2005) « El Viaje » de Pino Solanas http://www.pinosolanas.com/el viaje.htm et ...peut-être des sujets pour de futurs rapports de stage ? - La Grande Braderie du patrimoine public des Français , Jean Roux, éd. FrançoisXavier de Guibert, 295 pages, 24 euros. http://www.observatoiredeleurope.com/La-France-en-faillite-argentine-en-2010- _a53 1 .html La France en faillite argentine en 2010 ? |
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