L'achèvement de ce mémoire me donne
l'affection et mes sincères remerciements à :
F Allah le tout puissant ;
F Monsieur Mamour FALL Directeur du cabinet mf
conseils pour son accueil chaleureux et pour les conseils qu'il m'a
apporté tout au long de ce travail ;
F Mes sincères remerciements à mon
encadreur Mr Cheikh Diop qui, grâce à ses conseils, à ses
suggestions, et à ses nombreuses qualités proféssionnelles
et intellectuelles, a pu me commander et me conduire
jusqu'ici ;
F Je dois beaucoup à Mr Badiane qui grâce
à sa riche expérience, et à sa disponibilité, a pu
me guider jusqu'à cette fin ;
F Au corps professoral de et administratif de
l'I.A.M ;
F Je voudrais également exprimer toute ma
gratitude à Mr Ousmane DIALLO, qui, grâce à ses conseils et
à sa riche expérience, a pu me conduire à la
réalisation de ce travail ;
F Et enfin je remercie le personnel du cabinet mf
conseils pour leur accueille chaleureux tout au long de mon stage.
Je dédie ce mémoire à celui ou
celle qui m'a donné son affection et ses conseils durant toutes mes
années d'études, en particuliers à :
F Mes parents, mes oncles et leurs épouses, ma
tante, mes cousins et cousines qui m'ont soutenu et encouragé pour la
réalisation de ce mémoire ;
F Mon mari, Mr Ounswamdine Swalha Ben AHMED ALI en
reconnaissance de ses conseils, sa tendre affection et son indéfectible
attachement ;
F Tous (tes) mes amis(es) qui se trouvent aux
îles Comores et au Sénégal.
F Tous ceux qui m'ont aimé, soutenu,
accompagné et protégé de leur attention bienveillante,
amicale, fraternelle, affectueuse, pour tout dire, des personnes qui
constituent pour moi, un repère ou un symbole, en particulier à
Nadjat, Hadidja, Housnat, Abdourahmane BA, BARRY, Barthélémy Sink
Dione, Edoh Expédit, Selly SY, Oulimata SARR, Mme CISSE
secrétaire du cabinet MF conseils, Tabara GUEYE, etc.....
Introduction
Depuis le 18ème siècle, on a
constaté que les entreprises connaissent de profondes mutations.
Ces mutations se caractérisent par l'ouverture des
entreprises vers l'extérieur depuis la fin du troc et l'apparition des
signes monétaires qui ont accéléré le
développement des échanges internationaux.
L'environnement est devenu de plus en plus complexe du fait
que les entreprises sont bouleversées par une
compétitivité accrue, une globalisation de l'économie; de
la recherche de la rentabilité qui est l'objectif de toute entreprise.
Ce qui fait que les outils de gestion qui aident les entreprises au processus
de prise de décision s'avèrent parfois insuffisants.
Même les entreprises évoluant dans un
environnement stable, non concurrentiel, n'arrivent toujours pas à
satisfaire les attentes de tous les acteurs de cet environnement qu'ils soient
clients, membres du personnel, actionnaires, fournisseurs. ..
Dans un contexte où le prix de vente est
généralement fixé par le marché; les dirigeants
cherchent surtout à maîtriser les facteurs qu'ils contrôlent
dans les processus d'acquisition surtout quand il s'agit d'une entreprise qui
fait des achats en vue de la revente.
Pour cela, ils surveillent les différentes fonctions en
mettant l'accent au niveau de la fonction achat pour plusieurs raisons :
§ Le cycle achat est très sensible et offre
des opportunités de fraudes auprès des exécutants des
dépenses d'achat de l'entreprise d'une part;
§ Et d'autre part l'impact financier direct des
opérations d'achat sur le résultat de l'entreprise etc.....
C'est en ce sens que le contrôle interne qui est
défini d'une manière générale comme étant un
ensemble de procédures contribuant à la maîtrise de
l'entreprise est devenu une composante essentielle dans la vie de celle-ci.
Ainsi, la loi a rendu obligatoire l'audit aux
sociétés anonymes qui va permettre à un professionnel de
vérifier les informations données par les entreprises, les
analyser afin de pouvoir formuler des recommandations et exprimer une opinion
motivée sur la régularité, la sincérité et
l'image fidèle des informations qui lui sont soumises.
Au Sénégal, c'est le texte de la loi 85-40 du 29
juillet 1985 portant quatrième partie du Code des Obligations Civiles et
Commerciales (COCC) qui a rendu obligatoire l'audit légal pour les
sociétés anonymes.
C'est ainsi que la société
« ABC », anonyme par sa forme juridique,
n'a pas fait exception.
Il s'agit d'une société commerciale qui a pour
principale activité, l'achat et la revente de fournitures de bureau,
matériel informatique, consommable et matériel
électronique, mobilier de bureau et de maison.
Cette particularité nous a guidé à faire
le choix de cette société comme cadre de notre sujet de
mémoire qui s'intitule : « L'évaluation des
procédures du cycle achat fournisseurs dans le cadre d'une mission
d'audit légal ».
Le choix de l'évaluation des procédures comme
thème, a été quant à lui motivé par le fait
qu'il constitue une étape majeure de la mission du commissariat aux
comptes et qu'il demeure nécessaire dans l'accomplissement efficace de
ladite mission. Indépendamment de cet aspect, une opinion concernant les
procédures appliquées sera d'un apport non négligeable
pour la société.
Cependant, le cycle achats fournisseurs qui est l'objet de
notre étude, regroupe toutes les activités relatives aux achats,
depuis la budgétisation des dépenses jusqu'au règlement
des fournisseurs (BARRY, 1994 ; BRUEL, 1990).
Les activités du cycle achats fournisseurs
débutent dès lors qu'une demande d'achat est exprimée par
un opérateur pour le besoin de son activité.
Cette demande va faire l'objet d'une vérification au
niveau de la budgétisation des achats.
Elles prendront fin lorsque la facture fournisseur qui a
livré le matériel demandé par l'opérateur est
réglée et que le dossier est définitivement
bouclé.
Pour que l'entreprise puisse continuer d'assurer son
exploitation au travers de toutes ses activités, il faut qu'elle mette
en place un ensemble de sécurités contribuant à une bonne
maîtrise de celles-ci.
Mais, quel profit une entreprise tire-t-elle du passage d'un
commissaire aux comptes?
C'est la raison pour laquelle nous avons jugé
nécessaire de traiter en première partie les approches
théorique et méthodologique, tandis que la deuxième partie
présentera, l'entreprise que nous avons choisie pour effectuer notre
étude ; et enfin dans une troisième partie, nous allons essayer
de proposer des recommandations pour cette entreprise à partir des
résultats obtenus lors de l'évaluation de contrôle interne
de ce cycle afin d'assurer la pérennité de celle-ci.
1ere partie : cadre theorique et methodologique
Chapitre I : Cadre théorique
Un cadre théorique permet de faire un premier bilan
concernant les connaissances et les informations sur la recherche en
question.
Il répond à des soucis de pertinence du sujet,
aux travers d'une problématique, des objectifs bien précis et des
hypothèses de recherche ayant pour objectif de confirmer les assertions
de départ.
Ainsi, dans notre cadre de recherche sur l'évaluation
de contrôle interne du cycle achat fournisseurs dans le cadre d'une
mission légale, nous avons donc élaboré le cadre
théorique dans lequel nous reprenons tour à tour les
éléments suivants:
- Une problématique ;
- Des objectifs de recherche ;
- Des hypothèses de travail ;
- La pertinence du sujet.
Section I : La problématique
1. Le constat
Depuis ces derniers temps, en ce qui concerne les audits qui
ont été faits au niveau des entreprises, on remarquait pour
certaines entreprises l'impossibilité de certifier sans réserve,
la régularité et la sincérité des comptes de
celles-ci.
Cette impossibilité s'est constatée par le fait
que :
- les entreprises ne présentent pas des informations
fiables ;
- il y a aussi la non-exhaustivité des
enregistrements ;
- on note l'existence des malversations de biens et
l'irrégularité dans l'établissement de documents
financiers ;
- la non régularité et la non
sincérité des comptes annuels qui sont produits. (Cf.
Contrôle interne de Mamadou BARRY)
Devenue une composante essentielle de la rentabilité de
l'entreprise, la fonction achat connaît aujourd'hui un véritable
bouleversement alors que c'est la fonction la plus importante au niveau des
entreprises surtout pour les sociétés commerciales (les
entreprises qui font des achats et la revente en l'espèce).
Cette fonction est très sensible or des constats ont
été faits et on note souvent que la direction
générale ne prête pas attention à celle-ci.
Cette fonction n'est ni organisée, ni structurée
au niveau des entreprises ce qui constitue la cause des malversations qui
persistent dans les organisations.
Sur le plan théorique, la relation qui lie un acheteur
à un vendeur a été considérée sous son
aspect vente. Même les psychologues se sont chargés d'armer les
vendeurs, de leur fournir les arguments à employer selon le type
d'acheteur ; afin qu'il puisse négocier aux meilleurs moments;
alors qu'au niveau de l'aspect achat, rien de tout cela n'est jamais fait.
Cependant, au niveau de la pratique, de nombreux
séminaires sont organisés pour former les vendeurs, alors que
ceux destinés à former les acheteurs sont rares.
Même en interne, le chef de groupe ou de section peut
fréquemment organiser des exercices de simulations pour les vendeurs.
Aucun acheteur ne bénéficie du même entraînement.
En effet, des nombreux facteurs comme la concurrence, la
politique de réduction des coûts ...ont, au cours des
dernières années motivé les agents à prendre
conscience de l'importance de ce cycle et de sa plus grande efficacité,
pour mettre au devant cette fonction pour ne recruter que des acheteurs
professionnels.
C'est ainsi que l'entreprise « ABC » qui
effectue la majorité de ses achats à l'étranger a besoin
des acheteurs professionnels pour pouvoir bien négocier et mieux acheter
afin qu'elle puisse réduire les coûts.
Acheter à l'étranger est devenu une
nécessité pour cette entreprise, si elle veut rester
compétitive dans son secteur d'activité.
En effet, développer ses achats à
l'étranger constitue désormais un axe majeur de toute politique
de réduction de coûts.
D'où la nécessité des acheteurs de
pouvoir s'exprimer en langue étrangère pour mieux négocier
et surtout trouver des fournisseurs étrangers fiables et
compétitifs.
2. La position du problème
L'importance du cycle achats fournisseurs a poussé de
nombreux auditeurs à faire une étude pour essayer de
développer au cours des prochaines années cette fonction, vue que
la richesse de cette fonction est peu connue.
Ceux-ci vont essayer de faire des suggestions afin de pouvoir
résoudre ce problème.
Ainsi, un aperçu de chacune de ces études est
présenté par la revue critique de littérature
suivante :
Cependant, au nombre de nos études nous avons :
Ø Audit contrôle interne de Mamadou
BARRY.
C'est un CAC et expert comptable qui fait partie des membres
de l'ONECCA.
Il avait dirigé le cabinet international d'audit
à Dakar entant que directeur.
Avec 30 années d'expérience professionnelle en
entreprise et en cabinet, et les missions d'audit et CAC qu'il a eu à
effectuer au Sénégal et dans la zone ouest africaine, Mamadou
BARRY a essayé de donner un canevas sur la description des fonctions du
cycle des achats afin de pouvoir limiter les malversations dans les
entreprises.
Selon lui, les fonctions principales du cycle des achats sont
aux nombres de cinq :
· Fonction « budgétisation -
suivi des engagements de dépenses » : cette
fonction a pour objectif principal, l'établissement des
prévisions de dépenses ainsi que leur approbation au niveau des
organes compétents de l'entreprise. Noter
bien que le suivi des opérations qui engagent la société
par rapport aux montants autorisés est très important pour la
pérennité de celle-ci.
· Fonction « expression interne des
besoins » : ce besoin doit être exprimé
par le service qui a constaté l'état alarmant du stock. Cette
expression doit être faite à travers une demande d'achat.
· Fonction « sélection des
fournisseurs » : cette fonction consiste à
mettre en concurrence les fournisseurs. Et cette sélection doit
être faite sous la présence d'un comité qui sera
composé par exemple du directeur des achats, de la direction
générale etc.
· Fonction « commande relance des
fournisseurs » : Elle sera assurée par le
service des achats, qui s'occupera du lancement, et du suivi des commandes
ainsi que la relance des fournisseurs.
· Fonction « réception des biens
commandés » : Elle consiste à faire le
rapprochement pour vérifier la conformité entre les
quantités demandées et les quantités livrées, ainsi
que le contrôle de la qualité de ces marchandises.
L'auteur a aussi fait une description des objectifs de
contrôle interne de chacune des fonctions du cycle achat
décrites ci-dessus; les faiblesses qui sont liées à la
pratique au niveau des organisations, et leurs conséquences ainsi que
les procédures des moyens à mettre en oeuvre pour remédier
ces faiblesses.
Cependant, cette étude nous a permis d'avoir une
meilleure connaissance concernant le cycle achat fournisseur; et nous a conduit
à tirer la conclusion suivante : ces fonctions et procédures
devront être respectées surtout lorsqu'il s'agit d'une entreprise
qui achète pour revendre à l'état.
En outre, il n'existe pas une seule procédure d'achat
applicable et valable dans toutes les entreprises.
Il s'agit, en effet de fournir un modèle de
démarche typique d'audit qui va respecter l'ordre chronologique des
opérations permettant d'assurer une bonne maîtrise et une bonne
sécurité de celles-ci.
Ainsi, mieux acheter pour mieux vendre est vitale pour
l'entreprise.
L'auteur a su montrer l'objectif de chaque fonction, et les
risques encourus par l'entreprise en cas de non respect des ces fonctions.
Ø Audit des achats et des ventes des
hydrocarbures.
Il s'agit d'un mémoire soutenu pour l'obtention d'un
DESS en « Audit international et contrôle ».
Après avoir fait une présentation
générale de l'entreprise, l'étude est
précédée par un diagnostic du système de
contrôle interne du cycle achat fournisseur, pour finir par des
recommandations afin d'assurer la pérennité de l'entreprise en
question.
L'étude a essayé de montrer combien la fonction
achat ne bénéficie pas d'une attention particulière ;
ce qui n'est pas le cas de la fonction vente.
Pour cela, l'auteur a essayé de nous faire comprendre
qu'aujourd'hui ne sera pas demain.
Avec la concurrence et la mondialisation de l'économie,
la fonction achat aura un mérite d'être plus investie par les
auditeurs afin de la rendre suffisamment performante et attrayante.
Ainsi, pour améliorer cette fonction, il faut mettre en
place une organisation plus efficace pouvant répondre aux besoins des
utilisateurs et effectuer aussi un contrôle rigoureux concernant les
processus et les hommes.
Par conséquent, des audits périodiques et
inopinés devront être faits pour pouvoir bien contrôler
toutes les fonctions, et en particulier celle des achats.
L'auditeur doit veiller à ce qu'il n'y ait pas de
collusion frauduleuse entre le fournisseur et l'acheteur au détriment de
l'entreprise.
Pour ce faire, il a été question de recommander
à l'entreprise étudiée dans la conclusion
générale:
- de mettre à jour leur manuel de procédure
permettant de définir clairement les tâches et qui
sera mis à jour dans un délai plus bref. Ce manuel a
été élaboré par un cabinet d'audit, avec l'apport
déterminant de tout le personnel, particulièrement des
responsables de l'audit interne ;
- D'évaluer son système de contrôle
interne, notamment celui du cycle achats et ventes, qui sont très
importants dans une entreprise commerciale et industrielle pour pouvoir
améliorer son système de gestion.
Cette étude nous a permis d'avoir une meilleure
connaissance des fonctions achats et ventes de l'entreprise en question.
Par contre, l'auteur avait signalé l'existence d'un
personnel pléthorique.
Cependant, il ne s'est pas appesanti sur cette
difficulté et il n'a pas fait des recommandations pour remédier
à cela.
Ø Audit des achats de Christian BOUVIER :
Ed d'organisation
L'auteur a essayé de nous faire comprendre que la
fonction achat est peu auditée, et a donné des explications qui
font que cette fonction est souvent écartée par les dirigeants,
voire même les auditeurs.
Parmi ces explications, c'est que les opérations
d'achats sont peu formalisées, et même parfois la direction
générale ne veut savoir ou craigne de regarder en face la
situation réelle des achats.
Ces bonnes raisons ont motivé l'auteur à
décrire la fonction achat tout en montrant que c'est toujours
idéal pour l'entreprise d'acheter auprès d'un fournisseur connu
par elle, qui offre une qualité de prestation déjà
testée par des connaisseurs.
Cependant, au nombre des recommandations, l'existence d'un
manuel de procédure s'avère très important pour pouvoir
assurer les opérations effectuées au quotidien par les agents de
l'entreprise.
Mais, il est très difficile de convaincre les hommes de
mettre en place un manuel de procédure car pour eux chacun sait ce qu'il
doit faire, et que ça ne vaut pas la peine de le mettre par
écrit.
En effet, le fait de lancer un appel d'offre serait
bénéfique pour l'entreprise afin de pouvoir mettre en concurrence
les fournisseurs.
C'est ainsi que le service achats doit rédiger et
lancer, un appel d'offres qui va comporter tous les éléments
nécessaires du produit souhaité, afin que tous les fournisseurs
puissent disposer des mêmes informations.
Lors de la sélection, le comité doit prendre en
compte les éléments suivants :
§ Qualité et prix : le rapport
qualité/prix est très important pour l'entreprise. Il faut tout
de même que les marchandises reçues soient de la bonne
qualité ; mettre en place un service qualité qui doit faire
des vérifications de façon périodique pour ne pas
ultérieurement causer des problèmes.
§ La bonne santé financière du
fournisseur : en effet, contrôler la santé financière
des fournisseurs qui offrent des produits stratégiques est très
important. Pour cela, l'acheteur aura besoin des états financiers qu'il
puisse s'assurer de la bonne santé financière du fournisseur.
§ Le climat social : c'est encore un point important
de se renseigner par exemple s'il y a eu conflit qui oppose le fournisseur et
ses employés.
§ La localisation géographique : c'est aussi
un facteur important que l'entreprise doit en tenir compte.
Ainsi, une fois le fournisseur est déjà choisi,
le service va passer la commande conformément à la DA.
Dans l'exercice de son métier, l'acheteur doit adopter
une conduite et une méthode de travail qui doivent respecter certains
principes à savoir :
v « attitude de service ;
v respect de la déontologie ;
v acheter la meilleure valeur ;
v l'absence de réciprocité commerciale.»
· Attitude de service
L'acheteur doit travailler et se considérer comme
étant un prestataire de service pour satisfaire les besoins des
consommateurs et qui pourrait être licencié en cas de malversation
venant de sa part.
· Respect de la déontologie
Les acheteurs doivent travailler et se conduire de telle sorte
qu'ils soient exempts de soupçon.
En contact avec l'extérieur, l'acheteur doit
améliorer l'image de marque de l'entreprise.
· Acheter la meilleure valeur
Vu la confiance qu'on accorde à l'acheteur, ce dernier
doit être capable de faire un rapport entre le prix d'un
élément et sa capacité à satisfaire les exigences
des utilisateurs pour acheter à la meilleure valeur.
· Absence de réciprocité
commerciale
Dans le souci d'acheter avec les meilleures conditions de
qualité, de prix et de délai, l'acheteur ne doit pas se sentir
obliger d'aller acheter chez les fournisseurs pour raison de
réciprocité commerciale.
Cette étude nous a permis d'avoir une idée sur
l'importance du cycle A/F.
Ainsi, nous ne sommes pas du même avis sur le fait que
les auditeurs peuvent parfois écarter la fonction achat et que la
direction générale souhaite que les auditeurs ne mènent
pas d'investigations à cet égard.
En effet ; durant cette revue de littérature, les
auteurs se sont appesantis sur le fait que l'entreprise doit avoir un manuel de
procédures qui doit définir les tâches clairement, par
exemple « qui fait quoi » et qui doit être mis
à jour afin d'éviter le cumul des tâches incompatibles.
Ainsi, cette étude a essayé de confirmer
l'idée selon laquelle le cycle achat fournisseur est un cycle trop
fragile que si les agents ne prêtent pas attention va conduire
l'entreprise dans une situation critique.
3. Le problème
En somme, cette revue de la littérature sur les achats
montre que la plupart des documents élaborés et recherchés
se sont appesantis sur le fait que les achats sont très importants dans
une organisation et que selon C. BOUVIER « elle est probablement la
seule fonction qui peut engendrer des profits à l'entreprise sans pour
autant engager beaucoup de dépenses ».
En effet, en ce qui concerne l'entreprise en question, elle
est placée dans un environnement fortement concurrentiel avec des
concurrents qui n'encourent pas de charges de structures ; ce qui leur
permet d'occuper une place très importante dans le marché avec
des prix très compétitifs.
Ces commerçants se sont implantés dans le
secteur à savoir :
- Les entreprises offrant des gammes de produits
similaires ;
- Les librairies et papeteries ;
- Le secteur informel.
Cette entreprise pratique des prix généralement
plus élevés « la stratégie
d'écrémage » que ceux pratiqués par les
concurrents. Et la raison avancée c'est que plus souvent, les
concurrents sont des structures plus légères et avec moins de
charges fixes ; alors que la clientèle visée de cette
entreprise est composée essentiellement par des ONG, des entreprises,
des ambassades, etc..... qui préfèrent acheter une
quantité très importante et de payer par chèque à
la date d'échéance.
La demande pour ces produits est très importante, et
ces derniers constituent des biens durables ; d'où la
nécessité de les stocker dans des dépôts sur des
périodes assez longues en cas de mévente.
Par conséquent, son positionnement sur le marché
est assez difficile pour ce qui concerne les matériels et fournitures
informatiques. Or, c'est cette activité qui est la composante la plus
importante de son chiffre d'affaires.
Cette difficulté se traduit par une faible valeur
ajoutée sur cette branche ; en effet, les marges appliquées
sur cette branche sont souvent très basses.
Ainsi, beaucoup de problèmes naissent de ce
contexte :
- Manque d'une organisation fiable sur les différentes
phases d'exécution des dépenses pour achats et les risques de
malversation que cela entraîne ;
- Difficulté d'acquérir des biens et services
dans de meilleures conditions de prix, de qualité et de
délai ;
En somme, il se pose le problème de la maîtrise
des opérations du cycle A/F.
On s'interroge dès lors sur les raisons qui peuvent
être la cause à tout cela :
- les dirigeants portent-ils une attention suffisante en terme
d'organisation du processus d'achat et de formation du personnel ?
- les opérations d'achat sont-elles
formalisées ?
- Ou enfin est-ce le manque d'intégrité du
personnel dans l'application des procédures d'achat quand elles
existent ?
D'où l'importance de notre thème de
mémoire intitulé « L'évaluation du
contrôle interne du cycle achat fournisseur dans le cadre d'une mission
d'audit légal ».
Section II Les objectifs de recherche
Pour formaliser notre analyse, nous avons jugé
nécessaire de disposer d'un objectif de recherche et ensuite d'objectifs
spécifiques qui contribueront à la matérialisation
effective de l'objectif général.
1. L'objectif général
Il s'agit pour nous de vérifier à partir de
cette analyse si le contrôle interne peut aider l'entreprise à
avoir une bonne maîtrise et une bonne organisation des ses
activités et en particulier le cycle A / F.
2. Les objectifs spécifiques
Afin de mieux appréhender l'objectif
général de notre recherche, nous avons déterminé
des objectifs spécifiques qui sont :
Ø L'identification des insuffisances lors de la phase
de l'évaluation des procédures du contrôle interne,
lesquelles entacheraient la fiabilité de l'information financière
ou entraîneraient des détournements, des pertes d'actifs qui
pourraient compromettre la pérennité de l'exploitation de cette
entreprise ;
Ø La détermination des procédures
clés à mettre en place pour remédier à ces
insuffisances et assurer raisonnablement, de ce fait, la sécurité
des transactions, la fiabilité des états financiers, tant sur le
plan national qu'international. Il s'agira donc de démontrer la
méthodologie à suivre et les outils à utiliser pour
réunir les conditions de succès lui permettant d'atteindre les
objectifs visés.
Ø Autrement dit, évaluer le contrôle
interne du cycle achat fournisseur tout en excluant le contrôle des
comptes, afin de s'assurer de sa cohérence, et de proposer
éventuellement des recommandations pour mieux sécuriser
l'entreprise, la rendre plus performante et plus compétitive.
Section 3 : Les hypothèses de travail
Les entreprises ne font pas suffisamment de séances de
formation ou de séminaires au profit des acheteurs. La tendance
générale est de négliger voire de n'accorder aucune
importance au cycle achat/ fournisseur.
Ainsi, il arrive parfois que la direction
générale soit négligente, ou bien qu'elle craigne de
regarder en face la situation réelle des achats.
L'amélioration des procédures du contrôle
interne du cycle A / F contribue au développement des performances de
l'entreprise.
Section 4 la pertinence du sujet
Sans un contrôle efficace, il est sûr que les
efforts de l'entreprise sont voués à l'échec. Pour rendre
les investigations efficientes, il paraît nécessaire de
procéder régulièrement à leur évaluation.
Dans cette hypothèse, il semble intéressant de
s'intéresser à l'évaluation du cycle achat fournisseur
puisque les achats ont un coût et les délais accordés par
les fournisseurs constituent un levier important pour une bonne gestion de
trésorerie et par voie de conséquence pour l'évaluation du
cycle précité.
Ainsi, ce sujet serait pertinent pour :
- La société
« ABC »
Si elle contribue à améliorer la performance de
l'entreprise en lui permettant d'une part de revoir son système de
contrôle interne relatif à ce cycle ; et d'autre part de
mettre en place les recommandations nécessaires pour qu'elle puisse
à l'avenir être compétitive.
Ceci participera à la maîtrise de ses
activités.
- L'I.A.M.
Ce travail pourrait être intéressant pour le
groupe I.A.M s'il devait constituer un point de départ de recherche que
les futures promotions pourront approfondir et enrichir.
- Nous.
Cette étude est enfin opportune pour nous-même en
nous permettant de tester nos connaissances acquises au cours de notre
formation à l'I.A.M jusque là théoriques, de
découvrir l'ambiance et l'ampleur de travailler dans un
département d'audit d'une grande entreprise et on espère bien
intégrer un service de ce genre afin d'y apporter notre savoir-faire.
Chapitre II : Cadre méthodologique
Si le cadre théorique répond au pourquoi de
l'étude, le cadre méthodologique quant à lui répond
au comment. Il s'agit de démontrer comment nous sommes parvenus à
conclure ce travail.
Ainsi, pour mener à bien notre étude, nous avons
jugé nécessaire de déterminer au
préalable :
Ø Le cadre de l'étude;
Ø La délimitation du champ d'application de
l'étude ;
Ø L'échantillonnage ;
Ø Et enfin les difficultés
rencontrées.
Section 1 : Cadre de l'étude
Nous avons jugé nécessaire de cadrer notre
étude au niveau du Sénégal et plus spécialement
à Dakar.
En effet, le Sénégal est un pays qui se trouve
au niveau du continent africain à l'avancée de l'Afrique
occidentale dans l'océan Atlantique ; au confluent de l'Europe, de
l'Afrique et des Amériques, et à un carrefour de grandes routes
maritimes et aériennes.
Il est devenu propriété de la France en 1814
suite au traité de Versailles, jusqu'en 1895 date à laquelle
Dakar est devenue la capitale de l'Afrique Occidentale Française.
A partir du 20ème siècle, ils ont
commencé à exploiter leur richesse naturelle (phosphate et
arachide) au profit de la France.
Avec une superficie de 196 722 Km², ce pays se limite au
nord par la Mauritanie, à l'est par le Mali, au sud par la Guinée
et la Guinée Bissau, à l'ouest par la Gambie qui est une enclave
tout en longueur dans le sud du Sénégal, à
l'intérieur duquel elle pénètre profondément et par
l'océan atlantique sur une façade de 500 Km.
Il a fallu attendre 1960 pour que le Sénégal
sorte des mains de la France pour devenir indépendant.
Les statistiques faites en 2001, estiment la population du
Sénégal à 9,8 millions d'habitants, dont les quatre
millions se trouvent à Dakar.
Le taux d'accroissement est estimé à 2,8 % par
an, avec une population jeune de moins de 20 ans qui représente 58 % de
la population totale.
La population active est estimée à 42 %, et la
population scolarisée à 55,7 % de la population totale dont 94 %
des musulmans.
Le Sénégal a opté pour le régime
présidentiel pluraliste dont le président de la république
est élu pour un mandat de 5ans.
Les principaux produits que le Sénégal exporte
sont :
Ø Les produits arachidiers ;
Ø Les produits de pêche ;
Ø Les phosphates ;
Ø Les engrais ;
Ø Le coton en masse ;
Ø L'acide phosphorique ;
Ø Les fruits et légumes ;
Ø Et enfin le sel et le ciment.
Les produits importés sont :
Ø Les produits pétroliers ;
Ø Les biens d'équipement ;
Ø Les céréales, et les produits
alimentaires.
Section 2 : La délimitation du champ
d'application
Le thème qui a été soumis à notre
étude porte sur l'évaluation du contrôle interne du cycle
achat fournisseur dans le cadre d'une mission d'audit légal.
Si ce thème englobe en général les
aspects liés au cycle achat fournisseur, et du fait qu'il existe
plusieurs audits, nous avons jugé nécessaire de limiter notre
étude au niveau du cycle achat fournisseur en faisant un audit
légal, et sur le choix de l'entreprise ABC.
La présente étude est réalisée sur
la base des données qui concernent la société
« ABC ». Cette étude ainsi délimitée,
et compte tenu des ressemblances des environnements des entreprises
commerciales, certaines recommandations apportées pourraient être
appliquées dans des entreprises évoluant dans la même
branche d'activité.
Cette recherche s'est surtout focalisée sur les
difficultés que rencontre le cycle achat fournisseur.
En effet, pour mener à bien notre recherche qui sera en
rapport avec notre thème et nos objectifs de recherche, nous avons
choisi la société ABC qui est une entreprise nationale qui
génère un chiffre d'affaires important.
Elle fait partie des plus grandes entreprises du
Sénégal.
Section 3 : L'échantillonnage
Lors d'une mission d'évaluation du système de
contrôle interne, l'auditeur utilise techniques et des outils qui va lui
permettre d'apprécier le SCI afin de pouvoir détecter les
anomalies et de proposer des recommandations.
Ces outils et techniques sont relatifs à la description
et à l'évaluation des procédures de contrôle
interne.
Ainsi, la technique d'échantillonnage fait partie des
outils d'évaluations des procédures de CI.
Cependant, notre échantillon a porté sur un
total de 10 factures choisies au hasard sur un lot d'à peu près
de 100.
Tableau N° 1 :
Caractéristiques de l'échantillon des 10 factures
Date de factures
|
N° de factures
|
Montant de la facture en francs CFA
|
Echéance et mode de paiement
|
05/02/2004
|
FACT N° 00214
|
108 543 880
|
Règlement à 100% par virement bancaire
|
12/03/2004
|
FACT N° 00310
|
300 985 455
|
Règlement à 100% par virement bancaire
|
15/03/2004
|
FACT N° 00812
|
205 000 560
|
Règlement à 100% par virement bancaire
|
07/05/2004
|
FACT N° 00900
|
70 328 290
|
Règlement à 100% par virement bancaire
|
20/06/2004
|
FACT N° 00889
|
132 489 770
|
Règlement à 100% par virement bancaire
|
01/06/2004
|
FACT N° 00084
|
2 943 455
|
4 mois Par chèque
|
20/07/2004
|
FACT N° 00032
|
3 765 890
|
3 mois par chèque
|
24/07/2004
|
FACT N° 00090
|
5 000 000
|
6 mois par chèque
|
09/09/2004
|
FACT N° 00099
|
10 000 300
|
5 mois par chèque
|
19/07/2004
|
FACT N° 00044
|
7 987 000
|
4 mois par chèque
|
Section 4 : Les techniques d'investigation et les
difficultés rencontrées
1. La technique d'investigation
La collecte des données
Elle a été réalisée par la
recherche documentaire et les entretiens guidés.
La recherche documentaire a été fait
essentiellement par Internet et sur la base d'une documentation du cabinet.
Elle a permis de trouver des informations concernant
l'introduction, les objectifs de recherche ainsi que les action correctives.
Quant aux entretiens guidés, ils nous ont permis
d'avoir une meilleure connaissance du cycle, d'orienter nos recherches, d'avoir
une vision générale des risques encourus par cette entreprise.
L'analyse des données
L'analyse des données a consisté dans un premier
temps d'appréhender la démarche appliquée afin qu'on
puisse identifier lors de l'évaluation, les risques encourus par cette
entreprise.
Pour ce faire, à défaut de disposer des
informations auprès de la société concernant les
procédures appliquées, nous avons essayé de consulter des
rapports de contrôle interne émis l'année
antérieure.
Ainsi, l'analyse des méthodes utilisées pour
évaluer le CI du cycle A/F jusqu'ici, a permis de montrer la
nécessité d'une analyse spécifique des risques du cycle
A/F.
Dans un second temps ; nous avons essayé
d'identifier les conditions et la démarche pour pouvoir analyser ces
risques et de proposer des recommandations à ceux-ci.
2. Les difficultés
rencontrées
Tout travail de recherche ne peut exempt de certaines
difficultés.
Toutefois, la plus grande difficulté à laquelle
on a été confronté, c'est l'indisponibilité des
informations car le directeur des achats a été licencié,
ce qui fait que les informations qu'on nous fournissait n'étaient pas
pertinentes vu son absence.
Il a fallu attendre 3 mois pour qu'il y ait une
décision de remplacement avec une personne habilitée à
prendre la relève qui va pouvoir nous donner les informations
adéquates afin qu'on puisse continuer notre étude.
Par conséquent, compte tenu du temps qu'il nous a fallu
pour disposer des informations et ensuite du délai imparti pour le
dépôt du mémoire, nous estimons n'avoir pas
été suffisamment prête à conduite une étude
beaucoup plus exhaustive au plan des données.
presentation de l'entreprise ABC
Chapitre I : Présentation de l'entreprise
« ABC » et des ses procédures
Dans ce chapitre nous allons essayer d'identifier la
société, son historique, voir comment elle est administrée
et enfin décrire son rôle envers les tiers.
Section1 : Identification de la société
L'entreprise « ABC » située au 154
Avenue Lamine GUEYE a été crée en 1993 par Mr Midoire qui
est un économiste et qui joue aussi le rôle de conseils aux
entreprises.
« ABC » est une société
anonyme au capital de 60 000 000 de F CFA qui exige des moyens
techniques et humains afin qu'elle puisse satisfaire les besoins de ses
clients.
Section2 : Historique de l'entreprise
L'entreprise « ABC » est une
société anonyme de par sa forme juridique. Elle a pour principale
activité, l'achat et la revente de matériel informatique,
consommable, et
électronique, de fournitures de bureau, de mobilier de
bureau et de maison.
Cette entreprise a été crée en 1993 par
l'initiative de Mr Midoir, en sa qualité de président directeur
général.
Le capital social est de 60 000 000 Fcfa,
divisé en 6000 actions de 10 000 francs chacune, entièrement
libérées lors de la souscription.
La société a débuté avec un
effectif de 6 employés, elle compte aujourd'hui 59 employés avec
une amélioration et une diversification de ses activités.
Avec l'expérience professionnelle acquise par Mr
Midoire, son entreprise arrive à satisfaire les besoins de ses clients
quelle que soit l'importance de la commande.
Section 3 : L'administration
L'entreprise « ABC » est dirigée
par Mr Midoire en qualité de Président Directeur
Général et qui représente la société
vis-à-vis des tiers.
Il est secondé par :
Ø Une Directrice Générale ;
Ø et d'un staff composé de :
· D'un Directeur Administratif et Financier qui supervise
les travaux effectués par le service comptable ;
· D'un Directeur Commercial, qui se charge de
contrôler toutes les opérations liées à la vente, au
destockage, etc.... ;
· D'une Directrice d'Achats, qui se charge de tout ce qui
est approvisionnement et transit ;
Avec un effectif de cinquante neuf personnes ;
l'entreprise est repartie en quatre départements : La direction
générale, département administratif et financier,
département approvisionnements et transit, et enfin le
département marketing et commercial.
Section 4 : L'activité de l'entreprise
« ABC » est une société
commerciale. Elle a pour principale activité l'achat et la revente des
fournitures de bureau, matériel informatique et consommable,
matériels électroniques etc....
Initialement spécialisée dans la vente de
matériels et mobiliers de bureau, elle a réussi en l'espace de 3
ans à diversifier ses activités, à se faire
connaître sur le marché national et international et à
tisser des relations d'affaires avec les fournisseurs internationaux de grande
notoriété.
La stratégie commerciale de la société
est axée sur « différenciation » commerciale
en offrant des services aux clients comme :
la livraison gratuite pour toute commande supérieure
à 300 000 Fcfa TTC ;
Acceptation des commandes par téléphone ou
par fax;
Edition de catalogue semestriel qui porte le
référencement des tous les articles offert aux clients
potentiels ;
La mise en place de cartes de privilège ;
Une garantie d'une année pour le matériel
informatique, électronique et bureautique.
Des remises allant de 8 à 11% accordées aux
clients selon la valeur globale des achats ;
Le service après vente accessible 24h/24
Chapitre II : organisation et fonctionnement de la
société
Nous allons voir au cours de ce chapitre, l'organisation de
cette entreprise, comment elle fonctionne, ses relations avec les partenaires
et ses perspectives d'avenir.
Section 1 : Organisation de la
société
Mr Midoire, PDG de la société, a en charge le
contrôle de tous les travaux effectués au sein de celle-ci.
Son rôle consiste à veille au bon fonctionnement
de l'entreprise, en coordonnant les différents services afin qu'il
puisse satisfaire les besoins des clients et de recevoir des nouveaux clients
pour assurer la pérennité de celle-ci.
Cette société est organisée de la
manière suivante :
La direction générale ;
Le département administratif et financier ;
Le département marketing et commercial;
Le département approvisionnement et transit.
« ABC » regroupe un effectif de cinquante
neuf collaborateurs repartis comme suit :
Ø La direction générale composé de
la directrice générale ;
Ø Le service administratif et financier composé
d'un D.A.F qui contrôle tous les travaux faits par la
comptabilité ;
Ø Le service comptabilité est composé
d'un chef comptable qui supervise les travaux effectués par ses deux
assistants. Il a le pouvoir de confier les travaux (la tenue de la
comptabilité) aux assistants ;
Ø Le service achat composé par une directrice
des achats et de son assistant qui contrôle toutes les opérations
de dépense d'achat effectuées par l'entreprise.
Ø Le service détention de stock
contrôlé par le responsable de stock qui est composé de 20
magasiniers ;
Ø Le service secrétaire joue un rôle
très important au sein de l'entreprise ;
Ø Le service commercial composé par un DC qui
supervise les 25 vendeurs ;
Ø Le service informatique composé d'un
informaticien ;
Ø Le coursier aussi joue un rôle très
important dans cette entreprise ;
Ø Le service gardiennage est composé de deux
gardiens.
Section 2 : Fonctionnement de la
société
· Organigramme de la
société.
(voir annexe N°11)
1. La direction générale
La direction générale est organisée au
tour d'un directeur général et comprend
une secrétaire de direction et un coursier.
a. La Directrice Générale
Cette direction est assurée par la DG de la
société qui veille et contrôle au bon fonctionnement de
celle-ci. Elle cherche à satisfaire les besoins des clients et à
recevoir des nouveaux clients pour assurer la bonne marche de l'entreprise.
Elle dispose de tous les pouvoirs liés à sa
fonction.
b. La secrétaire de direction
Sa mission est d'assurer tous les travaux classiques de
secrétariat et assure la coordination des activités du DG.
Elle se charge entre autre :
Ø De répondre aux appels
téléphoniques ;
Ø D'expédier les courriers de la
société par l'intermédiaire du coursier chargé de
les acheminer à destination ;
Ø Elle tient un agenda qui lui sert de prendre les
rendez-vous de la DG;
Ø Passer les appels ;
Ø classement des dossiers ;
Ø etc......
Elle tient également la caisse de la
société et effectue toutes les opérations de
règlement par espèces.
Elle tient un brouillard de caisse qui lui permet
d'enregistrer toutes les opérations d'entrées et de sortie de
fonds.
c. Le coursier
Il est chargé d'effectuer les courses de la direction
générale et plus précisément :
les dépôts et retraits de courriers à la
poste et auprès des tiers ;
les dépôts et retraits des
chèques ;
transmission des courriers entre les départements de
la société ;
etc....
L'organigramme se présente comme
suit :
Figure N°1 : L'organigramme de la
direction générale
Secrétaire
DG
Coursier
2. Le département administratif et
financier
Il s'occupe de tous ce qui est gestion administrative et
financière de la société et principalement :
La gestion des dossiers contentieux ;
La gestion des activités administratives qui sont
courantes dans la société comme par exemple le nettoyage des
bureaux, aux véhicules et au carburant, aux entrées et sorties du
personnel et tiers, etc......
En ce qui concerne les tâches financières,
celles-ci portent essentiellement sur la gestion comptable et de la
trésorerie :
§ le traitement et la saisie des pièces
comptables ;
§ la confection des états financiers ;
§ la validation des états de rapprochement
bancaire ;
§ etc.
Ce département est placé sous la tutelle du DAF
et il est composé de la manière suivante :
Le DAF ;
la comptabilité ;
la caisse ;
et l'informatique.
2.1 Le DAF
Il se charge en plus des tâches financières, de
la GRH,.
Il se charge également :
- la formation et l'évolution du personnel ;
- La gestion sociale comme l'IPM ;
- Le recrutement du personnel ;
- le règlement des contentieux ;
- la gestion des dossiers du personnel ;
- Le suivi financier des dossiers d'importation et
d'exportation ; par exemple le suivi des crédits
documentaires ;
- les journaliers et les stagiaires ;
- etc....
2.2 Le service comptable
Ce service est le plus important dans la mesure où il
engage l'entreprise pour la tenue d'une comptabilité saine.
Il est composé d'un chef comptable qui est
secondé par des assistants.
Les assistants quant à eux, se chargent de trier les
documents de base reçus par les clients (factures, traites ...), pour
les vérifier et les classer dans l'ordre chronologique, soit par date,
soit par mode de paiement afin qu'ils puissent faire passer les
écritures comptables dans les journaux.
§ Le chef comptable
Il supervise et coordonne la tenue des comptes de la
société. Il assure principalement :
- la gestion de la comptabilité ; à travers
le contrôle et la validation mensuel des écritures, lettrage et
analyse des comptes ;
- la gestion des immobilisations à travers la tenue et
le suivi du fichier des immobilisations, le calcul des amortissements,
etc.....
- Superviser l'ensemble des écritures
comptables ;
- La relation avec les banques ;
- Le suivi des échéances clients et
fournisseurs ;
- Le suivi des déclarations fiscales.
- l'établissement des états financiers ;
- l'élaboration des déclarations
fiscales ;
- etc....
Il assure le traitement mensuel de la paie, les
éditions des bulletins et des états de salaires sous le logiciel
SAARI.
§ le comptable
Il joue un rôle d'assistance du chef comptable en ce qui
concerne les opérations de la tenue des comptes de la
société. Ses tâches concernent essentiellement :
- le traitement et la saisie des pièces
comptables ;
- le suivi et l'analyse des comptes de tiers ;
- l'établissement des états de rapprochement
bancaires ;
- le classement des pièces comptables ;
- etc....
2.3 Le service informatique
Il se charge de :
- la gestion du système informatique de la
société en ce qui concerne le matériel, les logiciels, les
accessoires.... ;
- L'administration du réseau informatique en
matière de disponibilité, de sécurité, la
possibilité d'accéder et de sauvegarder les opérations au
quotidien.
Figure N°2 : L'organigramme
du département administratif et financier
Comptable
Caissière
Chef section comptable
Responsable informatique
DAF
3. Le département marketing et
commercial
Il est chargé du développement et de la
commercialisation des biens de la société.
Ses tâches concernent essentiellement :
- Le traitement et le suivi des commandes clients ;
- La commercialisation des produits de la
société ;
- etc....
Ce département est dirigé par :
- un chef des ventes ;
- commerciaux ;
- assistants commerciaux ;
- chauffeurs.
3.1 Le chef du département marketing et
commercial
Il supervise et coordonne l'ensemble des activités de
l'entreprise. Ainsi ses principales activités sont :
- La définition et le suivi de l'application des
stratégies marketing ;
- la planification des ventes ;
- la responsabilité budgétaire pour son
département (élaboration, exécution et
contrôle) ;
- etc....
3.1.1 Chef des ventes
Il s'occupe essentiellement de :
- l'encadrement des commerciaux ;
- le contrôle des actions des ventes des
commerciaux ;
- l'élaboration des rapports de ventes ;
- enregistrement et suivi des commandes ;
- suivi des comptes clients ;
- contrôle de la force de vente ;
- suivi des déstockages ;
- suivi des encaissements ;
- suivi des livraisons ;
- contrôle et suivi des transferts inter
magasins ;
- la commercialisation des produits ;
- etc....
3.1.2 Les commerciaux
Ils s'occupent principalement :
- la démarche de la clientèle ;
- la promotion des produits;
- le suivi de la concurrence ;
- etc.
Figure N° 3: L'organigramme
du département marketing et commercial
Chef département marketing & commercial
Commerciaux
Chef des ventes
Chauffeur-livreur
4. Le département approvisionnement et
transit
Ce département fait intervenir les personnes
suivantes :
§ le DG ;
§ le directeur des achats ;
§ le responsable des stocks ;
§ les responsables des magasins ;
§ le responsable technique.
4.1 La directrice des achats
Elle se charge des approvisionnements (achats de
matériels et fournitures de bureau ; mobiliers de bureau et de
maison ; etc....) et de la gestion du transit pour les marchandises
importées. Elle dépend directement du directeur
général ou
du PDG selon l'importance des achats.
Elle a comme principales tâches :
§ la consultation des fichiers fournisseurs ;
§ la négociation avec les fournisseurs ;
§ la préparation des documents de
dédouanement relatifs aux opérations d'importation ;
§ le suivi des commandes et des dossiers
d'importation ;
§ le traitement des réclamations auprès des
fournisseurs ;
§ la gestion des stocks sous le logiciel SAARI ;
§ l'établissement enregistrement des BC ;
§ enregistrement des BR et détermination du prix
de revient du bien livré ;
§ etc....
4.2 Le responsable des stocks
Il a comme principales tâches :
§ l'établissement des fiches manuellement lors de
la réception des marchandises sur la base des listes de colisage pour
les marchandises importées, ou du BL en ce qui concerne les achats
locaux ;
§ Il se charge aussi des sorties de stocks qui doivent
faire l'objet de son approbation ;
§ Il supervise pour chaque année les travaux
d'inventaire effectués par les personnes habilitées ;
§ etc.....
4.3 Les magasiniers
Ils s'occupent uniquement de la réception physique des
articles, du pointage des réceptions avec les listes de colisage ou les
bordereaux de livraison, et l'établissement des rapports de
vérification.
La gestion physique des stocks comprend l'organisation et le
contrôle de toutes les opérations relatives à
l'entrée, au stock et à la sortie des stocks.
La société « ABC » dispose
de six magasins de stocks :
§ le magasin des mobiliers et matériels de
bureau ;
§ des appareils électroménagers ;
§ des papeteries ;
§ des matériels informatiques et
consommables ;
§ des matériels scolaires ;
§ des divers.
4.4 Le responsable technique
Il intervient lorsque les marchandises livrées ont des
spécificités techniques : les matériel informatique
par exemple
Figure N°4 : L'organigramme
du département achat
M2
M6
M1
M5
M3
M4
Responsable des stocks
Directrice des achats
Responsable des magasins
Le responsable technique
Légende :
M = magasin
Section 3 : Relation de l'entreprise avec ses
partenaires
Cette société a des relations non seulement avec
l'Etat, mais aussi avec ses clients et ses fournisseurs.
1. Relation de l'entreprise avec l'Etat
Dès qu'une société est constituée,
elle est tenue dans l'obligation de faire une demande d'inscription
auprès de la direction des impôts.
Cela lui permet d'avoir des relations avec l'Etat. Par
exemple, pour qu'une entreprise soit formellement créée, il lui
faut un NINEA, pour cela elle sera obligée de se rapprocher des services
compétents.
Les relations qui lient l'entreprise à l'administration
sont fondamentales dans la mesure où pour payer les impôts, pour
obtenir des subventions, on le fait auprès des départements
administratifs ciblés.
L'Etat est seul habilité à donner un
caractère juridique à une entreprise.
2. Les clients de l'entreprise
Les clients de la société
« ABC » sont composés par les ONG, les ambassades,
et les autres entreprises de la place dont le délai de paiement varie
entre 15 et 60 jours.
3. Les fournisseurs de l'entreprise
Ils concernent essentiellement des fournisseurs locaux et
étrangers. 80% de ses achats sont effectués en Europe, en Asie
(Singapour pour les papiers journal et les mobiliers de bureau), mais aussi
à Dubaï (2 fois par an). Les achats effectués à
Dubaï sont payés au comptant pour pouvoir bénéficier
de l'escompte de 2% sur tous les articles achetés.
Section 4 : Projet et perspectives d'avenir.
Avec le développement fulgurant du commerce
international, toutes les entreprises d'aujourd'hui ont l'impérieuse
nécessité de se connecter aux nouvelles technologies pour
développer leurs activités. ABC n'est pas absente sur ce nouveau
terrain car elle est très moderne dans son fonctionnement. Ainsi, elle
est en partenariat avec des fournisseurs implantés un peu partout
à travers le monde. Mais ses projets les plus ambitieux reposent sur
l'idée d'implantation d'usines de montage pour certains matériels
qui sont importés et qu'on a la possibilité de rassembler et de
monter directement au Sénégal. Cela aurait permis aux
différents prix de baisser de façon drastique et créerait
de nombreux emplois particulièrement pour la jeunesse du
Sénégal.
Ces matériels peuvent s'agir essentiellement, les
matériels électroniques et électroménagers.
Leur projet est en cours de validité car ils l'ont
confié un cabinet qui s'occupe du traitement des projets.
evaluation de la procedure des achats de la societe
abc
Chapitre I : Prise de connaissance et description
des procédures
Nous allons essayer de faire la prise de connaissance afin
qu'on puisse décrire les procédures relatives au cycle A / F de
l'entreprise « ABC ».
Ainsi, celles-ci sont relatives à l'expression des
besoins, la sélection des fournisseurs, le lancement de la commande, la
réception, le contrôle des factures, la comptabilisation, et enfin
le règlement.
Section 1 : Prise de connaissance
1. Importance de la prise de connaissance
La prise de connaissance est l'étape la plus importante
pour un auditeur. Elle va lui permettre d'avoir une vision plus claire sur
l'ensemble du fonctionnement, de la succession des faits et des
phénomènes propres au cycle. (RENARD, Jacques 1998).
Selon BATUDE 1997 ; CNCC 1992, cette prise de
connaissance va permettre à l'auditeur de :
définir une démarche spécifique
adaptée au cycle ;
comprendre l'activité du cycle et son
langage ;
identifier les risques pouvant causer une incidence
significative sur les comptes ;
déterminer la nature et l'étendue des
contrôles et donc déterminer l'organisation de la mission.
En effet, pour atteindre ces objectifs, l'auditeur doit avoir
des informations concernant :
le secteur d'activité de l'entreprise ;
la clientèle ;
la concurrence ;
son organisation, sa structure, sa politique
générale, etc....
Le but est de pouvoir apprécier les
éléments suivants :
le plan d'organisation et son organigramme ;
le système de pouvoir et d'autorisation des
transactions ;
le système d'information (COMBES & Al 1997)
L'intérêt de l'étude de la structure de
l'entreprise, est de permettre à l'auditeur de :
« d'avoir une définition claire sur les
tâches qu'occupe chaque personne dans l'entreprise;
vérifier que les dépenses hiérarchiques
sont clairement précisées ;
voir si la séparation des pouvoirs est mise en
évidence par la répartition des
responsabilités » (COLLINS & VALIN : 1992 ;
100)
Au vu de ces conditions, l'entreprise sera tenue de
gérer son personnel avec transparence au travers de son organigramme.
2. Les méthodes de prise de
connaissance
La prise de connaissance se fait à travers des
entretiens, des analyses des documents et par des visites.
Les entretiens avec les personnes ont un rôle dans le
déroulement des opérations du cycle A/F.
L'analyse documentaire consiste de prendre connaissance
concernant les rapports émis par les confrères s'il en existe,
pour vérifier s'il n'y a aucun problème de confidentialité
qui se pose (DAYAN, volume 1, 1999).
Il va aussi prendre connaissance des manuels de
procédures concernant les opérations du cycle.
La visite des postes de travail est nécessaire pour se
rendre compte de l'exécution des tâches.
Section 2 : Exécution des contrats
Dans cette section nous allons essayer de décrire les
procédures relatives à l'exécution d'un contrat. Ces
procédures sont :
L'expression des besoins ;
La sélection des fournisseurs ;
Et enfin, le lancement de la commande.
1. L'expression des besoins
L'expression des besoins est faite par le responsable du
magasin et / ou le service commercial.
- expression du besoin faite par le responsable du
stock
L'expression du besoin est faite par le responsable du stock
compte tenu de la situation de stock. Dès l'atteinte du stock minimum,
le responsable du stock transmet l'état de stock au responsable des
achats avec une copie des fiches de stock (entrées; sorties et le stock
final).
En effet, le stock est géré dans une base de
données sous le logiciel SAARI. Le responsable de stocks a
fixé stock minimum pour chaque article appelé « seuil
critique ».
Une demande d'achat qui est un document pré
numéroté sera émise par le responsable du stock et qui
sera visée par le responsable des achats.
- expression du besoin faite par le service
commercial
Cette demande peut être à l'initiative
de :
- l'agent de livraison qui au cours d'une livraison a
constaté le niveau bas du stock pour pouvoir honorer une livraison
prochaine ;
- les téléactrices qui reçoivent les
commandes clients par téléphone ;
- le Directeur Commercial suite à la consultation du
niveau de stock.
La procédure se passe de la manière
suivante :
- Le décalage qui existe entre la réception et
l'acceptation d'une facture pro forma qui est adressée au client, une
autre commande a été honorée ou bien un achat important
sur place sans commande, peuvent réduire considérablement le
niveau du stock disponible et risque de se trouver dans l'impossibilité
de satisfaire les prochaines livraisons.
- Il peut y arriver qu'un client vienne de commander un bien
qui n'existe plus en stock ou n'ayant pas de substituts chez les fournisseurs
locaux. A ce moment là, une DA pré numérotée sera
établie par la personne ayant constaté le niveau alarmant du
stock et transmis au Directeur Commercial qui contrôle et appose sa
signature ; ensuite la DA sera transmise à la direction des achats.
Chaque DA portera les références du client concerné afin
de pouvoir gérer et honorer la commande non encore satisfaite. Lors de
la réception de la DA par la direction des achats, celle-ci va
procéder à une vérification du stock afin de juger de
l'opportunité de la commande, du choix du fournisseur qui pourra le
livrer dans le délai et du prix du matériel.
2. La sélection des fournisseurs
Une fois que la DA est remplie, une consultation des
fournisseurs est faite en se referant à la base de données par le
responsable des achats, et le fournisseur le moins disant sera
sélectionné. Cette base de données pourra être
consultée par toutes les directions mais seule la direction des achats
peut apporter des modifications aux prix. Le fichier comporte 80 fournisseurs
dont les 50% entretiennent des relations d'affaires avec la
société.
Un contrat sera alors signé (achats importés)
suite à une réunion d'un comité composé par la
directrice des achats, d'un représentant du service commercial et du DG
ou bien du PDG selon l'importance du contrat.
En ce qui concerne les achats locaux une consultation
restreinte sera effectuée par la directrice des achats, et le
fournisseur le moins disant sera sélectionné.
3. Le lancement de la commande
La commande est faite sur la base d'un bon de commande
pré numéroté signée par la directrice des achats.
Cette commande (contrat pour les fournisseurs
étrangers) sera envoyée par email ou par fax au fournisseur
puisque la plupart des fournisseurs se trouvent à l'étranger. Les
plafonds ne sont pas spécifiés pour les dépenses.
Lors de la réception de la facture pro forma, il sera
procédé à une comparaison entre les prix et les
quantités demandées. En cas d'accord sur les conditions du pro
forma, il sera établi un BC qui sera signé par la directrice des
achats et envoyé au fournisseur par la même voie.
Après avoir eu la confirmation par avis
réception de la part du fournisseur, la directrice va se charger de lui
communiquer le nom et l'adresse du transitaire qui va acheminer les
marchandises commandées.
Le BC sera établi en plusieurs exemplaires qui seront
dispatchés de la manière suivante :
- une copie pour l'acheteur ;
- une copie pour la comptabilité pour
rapprochement BC/ BR/facture ;
- une copie au service achat pour le suivi de la
commande ;
- une copie au fournisseur.
Section 3 : Réception de la marchandise et de
la facture
Nous allons essayer de décrire comment la marchandise
est réceptionnée ainsi que la réception de la facture.
1. La réception de la marchandise
La marchandise est réceptionnée sous la
présence d'un comité composé du responsable des stocks, du
magasinier et d'un responsable technique au cas où les biens
livrés ont des spécificités technique; l'informatique par
exemple.
Un rapprochement est effectué par le comité de
réception entre les quantités et qualité, entre BC et BL
pour les achats locaux, BC et la liste de colisage pour les achats à
l'importation pour vérifier la conformité entre les biens
commandés et les biens livrés.
Le magasinier fait deux copies du BL pour transmettre à
la comptabilité et au service des achats.
Ensuite le magasinier va établir un bon de
réception pré numéroté en trois
exemplaires qui sera signé par le responsable de stock et le chef
magasinier :
- une copie à la comptabilité ;
- une copie au service de gestion de stocks ;
- une copie à la direction des achats pour confirmation
au BC.
Un rapport de réception qui consiste à
décrire les annotations sur le déroulement de la réception
sera établi et remonté au niveau de la direction des achats et de
la comptabilité.
A la réception du BR, la directrice des achats
procède à la détermination du prix de revient à
partir de la base de données, et établit un dossier comptable qui
lui sert de justificatif de la détermination du prix de revient.
Ce dossier comptable sera transmis à la
comptabilité par l'intermédiaire du D.A.F de même que le
schéma de calcul fait par le système.
Après l'approbation des éléments contenus
dans la détermination du prix de revient, il appose sa signature et
renvoie une copie du dossier à la direction des achats, à la
comptabilité et à la direction commerciale.
Lorsque les marchandises livrées ne sont pas conformes
à la commande, celles-ci seront réceptionnées tout en
mettant une réserve dans le rapport de réception.
L'information sera remontée au service des achats en
cas de détérioration et au service des achats et à la
comptabilité en cas de différence sur les prix.
Le service achat va remonter l'information au fournisseur
lorsqu'il s'agit des achats locaux, ou au transitaire pour les achats
importés.
2. Le contrôle de la facture
En général, la facture est envoyée par
fax et l'original est reçu par courrier. La secrétaire
numérote la facture dans un registre. La facture sera transmise à
la direction des achats pour valider et apposer la mention « bon
à payer ». Ensuite, elle sera transmise à la
comptabilité jusqu'à la date d'échéance du
règlement.
Section 4 : Comptabilisation et règlement de la
facture
Il sera décrit dans cette section, la procédure
du règlement et de comptabilisation de la facture fournisseur.
1. Comptabilisation de la facture
fournisseur
Les écritures comptables sont saisies manuellement sur
la base des factures fournisseurs reçues avant d'être
déversées dans le logiciel de gestion commerciale.
2. Le règlement de la facture
fournisseur
Le règlement des fournisseurs étrangers
s'effectue dès réception de la facture. Celle-ci est
envoyée par fax ou par DHL.
Le règlement des fournisseurs locaux est
effectué par le comptable qui se charge des opérations de
trésorerie.
Ce dernier va préparer un chèque qui sera
visé par le chef comptable, transmis au DAF pour contrôle et qui
enfin sera signé par la directrice générale.
Le fournisseur vient récupérer le chèque
qui appose sa signature sur le registre pour preuve de règlement avec
le cachet de la société.
N.B : Puisque le contrat entre la société
« ABC » et les fournisseurs étrangers constitue le
principe d'achat en « free on board » c'est-à-dire
que dès réception de la facture la marchandise devient la
propriété de celle-ci, alors elle a trouvé
nécessaire de souscrire une police d'assurance qui va assurer la bonne
arrivée des marchandises.
Chapitre II : Evaluation des procédures
Dans ce chapitre nous allons essayer de procéder
à une évaluation préliminaire qui consiste de
décrire les points forts et les faiblesses du système.
Cette étude est composée par une
évaluation préliminaire et une évaluation
définitive.
Section 1 : Vérification de l'existence du
système
(Test de conformité)
Après avoir décrit les procédures
d'achat, nous allons essayer d'effectuer un test pour vérifier
l'existence effective du système.
Pour cela, nous avons choisi au hasard trois factures d'achat
que nous avons suivi à partir de l'émission des DA jusqu'au
règlement de celles-ci.
Tableau N°2 : Test de
conformité
Transaction
|
Demande d'achat
|
Fact. pro for
|
Bon de commande
|
Bon de livraison
|
Fourn
|
Rappr
|
Facture
|
N°
|
N°
|
Signé
DC
|
Signé
Dr A
|
Signé
RS
|
Fiche stock
|
Existe
|
N°
|
Signé
Dr A
|
N°
|
Signé
Fourni
|
Signé
« ABC
|
Agrée
|
Fat/BC
/BL
|
BC/BL
|
N°
|
Signé
DG
|
1
|
000080
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
00125
|
X
|
00897
|
X
|
X
|
X
|
O
|
X
|
084
|
X
|
2
|
000099
|
O
|
X
|
X
|
O
|
O
|
00234
|
X
|
00765
|
X
|
X
|
X
|
O
|
X
|
032
|
X
|
3
|
000325
|
O
|
O
|
O
|
O
|
O
|
00567
|
X
|
00890
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
090
|
X
|
Légende :
X : Signifie que la mention
recherchée a été retrouvée ;
O : Signifie que l'élément
recherché n'a pas été retrouvé.
DC : Directeur commercial ; Dr A : Directrice
de achats ; RS : Responsable des stocks ;
Fourni: Fournisseur; Fact. Pro for: Facture pro forma ;
Rappro: Rapprochement
Commentons point par point le tableau suivant :
Ø Pour l'opération N°1, le rapprochement
entre facture / BL / BC n'est pas matérialisé ;
Ø Pour l'opération N°2, la DA n'a pas
été déclenchée sur la base d'une fiche de stock,
elle n'a pas été signée par le DC ; absence de la
facture pro forma et enfin pas de rapprochement entre facture / BC /
BL ;
Ø Pour l'opération N°3, il n'y a pas eu DA,
absence d'une fiche de stocks.
En définitive, sur les trois factures testées,
il apparaît que :
· le rapprochement entre facture / BC / BL n'est pas
systématique ;
· l'existence des factures pro forma n'est pas
également systématique ;
· les DA ne font pas régulièrement partie
de la liasse.
Ainsi, les éléments retrouvés en plus
grand nombre confirment la description de la procédure.
Pour conclure, on peut dire que malgré les faiblesses
constatées, les procédures écrites sont celles qui sont
appliquées.
Section 2 : Evaluation préliminaire
C'est une étape qui est très importante dans la
démarche de l'évaluation de CI. Elle permet de se faire une
opinion sur la qualité des procédures.
Elle permet de s'assurer que la conception de la
procédure réduit ou élimine les risques d'erreurs de
fraude et de pertes dans le traitement et la vérification de
l'information, mais ne présume pas de sa bonne application.
Cette évaluation se fait en utilisant le questionnaire
de contrôle interne et la grille d'analyse des tâches.
Elle permet de faire ressortir les points forts et les points
faibles dus à la conception du système.
1. Les points faibles
a. Existence d'un seul informaticien
Au niveau de l'entreprise « ABC », il
n'existe qu'un informaticien qui gère le service informatique.
b. Cumul des tâches au niveau du service achat
et comptable
Le responsable des achats donne l'ordre à
l'établissement d'une DA, autorise, établit, signe les commandes,
et appose le « Bon à payer » sur la facture. Bref,
toutes les opérations d'achat sont centralisées dans ce service.
c. Absence d'un manuel de procédure
Le manque de procédures écrites ne permet pas
aux agents d'avoir une bonne connaissance de ce qu'il doit faire. Par
conséquent, il devient aussi très difficile d'assurer
l'intérim d'un agent lorsqu'il est absent car lui seul sait comment il
exécute ses tâches.
d. Facture envoyée par fax
Les factures des fournisseurs étrangers sont
envoyées par fax ou par DHL.
2. Les points forts
a. Etablissement d'une DA sur la base des fiches de
stock
Effectivement, les demandes d'achat se font sur la base des
fiches de stocks par le service demandeur qui a constaté le niveau
alarmant du stock. Cette procédure va permettre à la
société « ABC » d'avoir un bon contrôle
pour les personnes habilitées à établir la demande
d'achat.
b. Approbation de la DA par le service commercial, le
responsable des achats, et le responsable des stocks.
Lorsque la DA est établie par le service demandeur,
celle-ci sera transmise au service commercial, aux responsables des achats et
des stocks pour approbation. Cette mesure va permettre à l'entreprise de
contrôler le niveau du stock avant d'établir la DA, et de ne pas
établir une DA pour des marchandises qui existent suffisamment en stock
afin d'éviter le surstockage.
c. La détermination des quantités
mini-maxi par article
Effectivement le stock est géré dans le logiciel
SAARI qui comporte 7819 articles. Cette technique permet à l'entreprise
d'avoir une bonne gestion des stocks en éliminant les commandes
exagérées. Elle permet également d'éviter les
ruptures de stocks.
d. L'existence d'un fichier fournisseur
Une fois la DA est approuvée, la directrice des achats
fait une consultation restreinte du fichier fournisseur. Cette méthode
consiste d'assurer la transparence en terme de qualité, prix et
conditions financières proposés par les fournisseurs.
e. La mise en concurrence des fournisseurs
Cette technique va permettre à l'entreprise
d'éviter de signer des contrats de gré à gré avec
les fournisseurs.
f. Les commandes se font sur la base d'une DA
pré numérotée
Cette procédure permet d'éviter les commandes
fictives des marchandises.
g. L'existence d'un rapprochement entre BC / BL et /
ou liste de colisage
Cette technique permet d'éviter la
non-conformité de la marchandise commandée et la marchandise
livrée, et si c'est le cas, de réagir immédiatement.
h. Le règlement des achats locaux par
chèque
Cette mesure permet d'éviter le contact entre le
fournisseur et les services des achats et de comptabilité, en bref,
réduit le risque de malversation.
i. Existence d'une signature et du cachet de la
société fournisseur
Effectivement, cette procédure permet à
l'entreprise de se protéger des contentieux qui l'opposent avec le
fournisseur.
j. L'aménagement des magasins
En effet, l'entreprise dispose de six magasins de stockage
dans lesquels les articles sont rangés. Pour chaque article un code est
attribué pour pouvoir suivre le mouvement d'entrée et de sortie
de chaque article.
k. L'existence d'inventaires
inopinés
Cette procédure permet de contrôler la
conformité entre le stock physique et le stock comptable. Ça
permet de réduire le risque de vol des marchandises.
Section 3 : Contrôle de l'application permanente
des procédures (test de permanence)
Ce test ne concerne que les points forts décelés
lors de l'évaluation préliminaire. Son objectif c'est de
vérifier que si les points forts théoriques sont
réellement appliqués de façon permanente dans
l'organisation.
La vérification de ces points forts doit porter des
éléments de preuve sur l'application des procédures en
vigueur.
Pour cela, il est nécessaire de choisir au hasard 20
transactions d'achats qui ont été entièrement
traitées à l'aide des procédures étudiées,
et ensuite avoir la confirmation ou non des points forts théoriques
relevés au cours de l'évaluation préliminaire.
1) Test sur les DA
Nous devrons nous assurer que les DA sont établis sur
la base des fiches de stocks et que celles-ci sont approuvées par le
service commercial, le responsable des achats et le responsable des stocks.
Pour ce faire, nous avons choisi 20 DA (achats locaux)
accompagnées de leurs pièces justificatives.
Pour chaque DA, nous allons vérifier :
- l'existence d'une fiche de stock ;
- la signature d'un responsable commercial, du responsable des
achats, et du responsable de stocks.
Tableau N°3 : Test sur les DA
Demandes d'achats
|
Existence d'une fiche de stocks
|
N°
|
Signé RS
|
Signé Dr A
|
Signé RC
|
000088
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000048
|
O
|
X
|
X
|
O
|
000190
|
O
|
X
|
X
|
O
|
000200
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000099
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000220
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000323
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000110
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000569
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000603
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000707
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000889
|
X
|
X
|
X
|
X
|
009876
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000196
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000678
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000297
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000761
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000873
|
O
|
X
|
X
|
O
|
000057
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000070
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Légende :
X : L'élément
recherché a été retrouvé ;
O : L'élément
recherché n'a pas été retrouvé.
RS : Responsable de stock
Conclusion :
Les résultats de ce test relèvent un point
fort car sur les 20 DA, 3 seulement n'ont pas été
signées par le RS et n'ont pas été accompagnées par
des fiches de stocks.
Donc, on peut confirmer que les points forts
décelés lors de l'évaluation préliminaire qui
concernent le test ci-dessus se confirment tous. Cela veut dire que ces points
forts théoriques se vérifient dans la pratique.
2) Test sur l'existence d'un fichier fournisseurs et
la mise en concurrence de ceux-ci
L'évaluation des procédures des DA doit donner
l'assurance que toute DA a fait l'objet d'une consultation du fichier
fournisseurs et de la sélection de ceux-ci. Pour cela, nous avons choisi
20 DA dont le besoin varie entre 2 000 000 à
208 000 000 de francs.
Tableau N°4 : Test sur le fichier
et la sélection des fournisseurs
Demandes d'achats
|
Existence
|
N°
|
Montant en francs CFA
|
Fichier fournisseurs
|
Sélection fournisseurs
|
000394
|
20 000 000
|
X
|
X
|
000294
|
90 000 005
|
X
|
X
|
000894
|
2 000 000
|
X
|
O
|
000240
|
80 000 000
|
X
|
X
|
000301
|
3 500 000
|
X
|
O
|
001000
|
2 500 000
|
X
|
O
|
000110
|
71 000 000
|
X
|
X
|
000202
|
80 000 045
|
X
|
X
|
000444
|
5 000 000
|
X
|
O
|
000909
|
7 550 000
|
X
|
X
|
000101
|
50 000 000
|
X
|
X
|
000403
|
19 000 000
|
X
|
X
|
000907
|
13 000 000
|
X
|
X
|
000960
|
90 000 000
|
X
|
X
|
000443
|
63 000 000
|
X
|
X
|
000079
|
23 000 000
|
X
|
X
|
000761
|
43 000 000
|
X
|
X
|
000656
|
34 000 000
|
X
|
X
|
000808
|
28 000 000
|
X
|
X
|
000987
|
5 000 000
|
X
|
O
|
Légende :
X : L'élément
recherché a été retrouvé ;
O : L'élément
recherché n'a pas été retrouvé.
Conclusion : Les résultats de ce
test ont permis de déceler un point faible et ont confirmé les
autres points forts.
- Points forts :
Sur 20 DA, nous avons remarqué que seules 5 n'ont pas
fait l'objet d'une sélection des fournisseurs (achats locaux). Nous
avons remarqué aussi l'existence d'un fichier fournisseurs. Cette
procédure a permis de nous assurer que la société a
acheté avec des conditions intéressantes en mettant en
concurrence les fournisseurs.
- Point faible :
L'inexistence d'une sélection fournisseur pour
certaines transactions. Ces dernières concernent les DA dont les
montants varient entre 2 000 000 et 5 000 000 francs CFA
correspondant aux achats locaux.
Même si cette procédure n'existe pas sur notre
sélection, mais cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas appliquée
dans toutes les transactions.
3) Test sur les commandes, rapprochement et mode de
règlement
Nous avons choisi 20 BC accompagnés de leurs DA et BL
ainsi que le mode de règlement.
Ainsi, l'évaluation des procédures relatives
à ce test doit donner l'assurance que :
- les BC se déclenchent sur la base des DA ;
- il y'a eu rapprochement entre BC / BL (liste de
colisage) ;
- le règlement a été effectué par
chèque ;
- lors de la remise du chèque il y'a eu signature et le
cachet du fournisseur.
Tableau N°5 : Test sur les
commandes, rapprochement BL / BC et mode de règlement
Bon de commande
|
Rapprochement BL / BC
|
Mode de règlement
|
N°
|
DA
|
Chèque
|
Signé et cachet du fournisseur
|
001275
|
X
|
X
|
X
|
X
|
001094
|
O
|
X
|
X
|
X
|
002003
|
O
|
X
|
X
|
X
|
001940
|
O
|
X
|
X
|
X
|
001308
|
X
|
X
|
X
|
X
|
001504
|
O
|
X
|
X
|
X
|
001403
|
O
|
X
|
X
|
X
|
001343
|
X
|
X
|
X
|
X
|
001290
|
X
|
X
|
X
|
X
|
001601
|
X
|
X
|
X
|
X
|
001110
|
X
|
X
|
X
|
X
|
001342
|
O
|
X
|
X
|
X
|
001890
|
O
|
X
|
X
|
X
|
001180
|
O
|
X
|
X
|
X
|
001707
|
X
|
X
|
X
|
X
|
001509
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000908
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000567
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000999
|
X
|
X
|
X
|
X
|
000890
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Légende :
X : l'élément recherché a
été retrouvé
O : l'élément recherché n'a pas
été retrouvé
Conclusion :
Les résultats de ce test ont
révélé un point faible et ont confirmé les autres
points forts.
- Les points forts :
Les points forts relevés lors de l'évaluation
préliminaire se confirment tous sauf ceux qui concernent le
déclenchement de la commande par une DA. Cela montre que l'entreprise se
protège contre la réception des marchandises non conformes
à la commande.
- Le point faible :
Sur 20 BC sélectionnés, seules 8 n'ont pas
été établies à partir d'une DA. Cela est
inquiétant car l'entreprise risque de commander des marchandises dont
elle n'en a pas besoin.
5) Test sur l'aménagement des magasins
L'évaluation de procédures du contrôle des
articles doit donner l'assurance:
- Que tous les articles sont référencés
suivant un code et que ceux-ci ne peuvent pas sortir du magasin sans
émission d'un bon de sortie ;
C'est ainsi que nous avons sélectionné (20) bons
de sortie permettant de constater le référencement de l'article
et la mention du visa du demandeur, du magasinier et du responsable de
stocks.
Tableau N°6 : Test relatif au
magasin
N° Bon de sortie
|
Article référencé
|
Visa du demandeur
|
Visa du magasinier
|
Visa du responsable de stocks
|
0000154
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000170
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000209
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000220
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000303
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000101
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000330
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000212
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000294
|
X
|
X
|
X
|
O
|
0000430
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000229
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000339
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000123
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000908
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000490
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000294
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000809
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000497
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000349
|
X
|
X
|
X
|
O
|
000874
|
X
|
X
|
X
|
O
|
Légende :
X : La mention recherchée a
été retrouvée
O : La mention recherchée n'a pas
été retrouvée
Conclusion :
Les résultats de ce test ont montré que sur les
20 BS choisis, tous contiennent les visas du demandeur et du magasinier sans
celui du chef du magasin.
Ce test nous a permis de révéler un point faible
et a permis de confirmer les autres points forts.
- Les points forts
Les points forts relevés lors de l'évaluation
préliminaire se confirment tous sauf pour le visa du chef du magasin.
L'avantage de cette procédure est la désignation
formelle des agents habilités à viser les BS.
- Le point faible
Nous avons constaté que sur 20 BS
sélectionnés, il n'existe pas le visa du chef du magasin.
Cette faiblesse confirme l'impossibilité de contester
un BS dès lors qu'il est visé.
6) Test relatif à l'inventaire
physique
L'évaluation de procédures du contrôle
physique doit donner l'assurance:
- de l'existence d'inventaire physique ;
- de la conformité entre le stock physique et le stock
comptable ;
- qu'en cas de non conformité entre le stock physique
et le stock comptable, des analyses sont faites pour en situer l'origine.
Pour cela, nous avons choisi une fiche d'inventaire au hasard
qui comporte les articles suivants :
- Reynolds Medium 048 ;
- BIC ;
- Uni-ball ;
- Rotomac Magic 0.5 ;
- STAEDTLER POLO 0.5 ;
- Cahiers TOPIC 192 pages ;
- Cahiers TOPIC 96 pages ;
- Clé USB 64 MO ;
- Clé USB 2.0 51 MB ;
que nous allons vérifier qu'ils ont fait l'objet d'un
inventaire physique, et qu'ils figurent en comptabilité, et en cas de
non-conformité, l'écart a été analysé pour
en savoir l'origine.
Tableau N°7 : Test relatif à
l'inventaire physique
Noms des articles
|
Qté réelle
|
Qté comptabilisée
|
Ecart
|
Analyse des écarts
|
Reynolds Medium 048
|
5000
|
4800
|
200
|
O
|
BIC
|
3990
|
4000
|
10
|
O
|
Uni-ball
|
8000
|
8000
|
0
|
N/A
|
Rotomac Magic 0.5
|
10 000
|
9100
|
900
|
O
|
Cahiers TOPIC 192 P
|
7000
|
8000
|
- 1000
|
O
|
Cahiers TOPIC 96 P
|
9000
|
9500
|
- 500
|
O
|
Clé USB 64 MO
|
600
|
590
|
10
|
O
|
Clé USB 2.0 51 MB
|
450
|
450
|
0
|
N/A
|
Légende :
X : l'élément recherché a
été retrouvé
O : l'élément
recherché n'a pas été retrouvé ;
N/A : non applicable.
Conclusion:
Ce test nous a permis de confirmer l'existence d'un inventaire
physique.
Cette évaluation a révélé un
point faible et a confirmé les autres points forts.
- les points forts :
L'existence d'un inventaire physique et parfois inopiné
des articles en stock. L'avantage, c'est que ça permet de diminuer
voire d'éliminer le risque de vol.
- Le point faible
Nous avons constaté qu'il existe des écarts
entre le stock physique et le stock comptable et cet écart n'est pas
analysé.
Cette situation peut conduire l'entreprise à la perte
de certains articles qui ne seront jamais retrouvés vu l'absence
d'analyse.
Section 4 : Analyse des faiblesses et
recommandations
Avant de faire l'analyse des points faibles et d'apporter des
recommandations, nous allons essayer de faire la synthèse de toutes les
faiblesses :
Ø de conception, décelées lors de
l'évaluation préliminaire ;
Ø d'application, relevées à l'issue du
test de permanence.
Faiblesses de conception
§ Il n'y a qu'un seul informaticien dans l'entreprise
« ABC » qui s'occupe de tout ce qui est réseau,
informatique ;
§ Cumul des tâches dans le service achat et
comptable chargé des opérations de trésorerie ;
§ Il n'y a pas de procédures écrites pour
les activités de l'entreprise « ABC » en
général et pour les opérations d'achats en
particuliers ;
§ Lors des inventaires physiques, en cas d'écarts
entre le stock physique et le stock comptable, ces écarts ne sont pas
analysés pour en savoir l'origine ;
§ Les factures sont parfois envoyées par fax
Faiblesses d'application
§ le rapprochement facture / BC / BL n'est pas
systématiques
§ L'inexistence d'une sélection fournisseur pour
les achats locaux ;
§ Etablissement des BC sans émission d'une
DA ;
§ Les bons de sortie ne sont pas visés par le chef
du magasin ;
Nous avons remarqué d'après les tests et la
synthèse faits ci-dessus, que les faiblesses sont dues essentiellement
à la conception et à l'application des procédures.
Dans cette dernière section, nous allons essayer de
faire ressortir les risques et de proposer des recommandations à
ceux-là, voire même proposer la perspective de mise en
application.
Ø Recommandations par rapport aux faiblesses de
conception :
I. Existence d'un seul informaticien dans
l'entreprise
L'entreprise « ABC » dont l'effectif est
de 59 employés dispose d'un seul informaticien qui s'occupe de tout ce
qui est informatique. Cela est trop risqué d'autant plus que ce dernier
qui maîtrise mieux que quiconque cette tâche peut avoir un handicap
sérieux ou un empêchement pendant une longue période.
Risque :
- En cas d'indisponibilité de celui-ci, l'entreprise
aura un goulot d'étranglement (problème de blocage), vu qu'il
n'y a pas d'assistant en informatique ;
Recommandations :
L'entreprise devrait recruter en plus du responsable
informatique des assistants qui seront capable de le remplacer en cas d'un
empêchement de sa part.
II. Cumul des tâches incompatibles (voir annexe
N°3)
Toutes les opérations d'achats sont effectuées
par le responsable des achats ; et au niveau de la comptabilité,
celui qui conserve les carnets de chèque, c'est la même personne
qui les établit.
Risque :
- L'entreprise risque de se trouver en difficulté en
cas d'absence de contrôle, et d'autant plus qu'il n'existe pas de
plafonds de dépenses, la personne peut signer un bon de commande non
conforme aux besoins de l'entreprise. Cette dernière est aussi dans une
situation très dangereuse car elle seule engage l'entreprise en signant
les BC et en apposant la mention « bon à payer » sur
la facture ; par conséquent, celle-ci risque de payer des charges
trop lourdes en cas de commandes exagérées.
- La personne qui prépare le chèque ne doit pas
être la même personne qui conserve le carnet de celui-ci ;
sinon il peut y avoir détournement en cas de collusion entre le
comptable et service d'achat.
Recommandations :
La direction générale doit recruter en plus de
la directrice des achats, un directeur adjoint et un assistant pour renforcer
le contrôle dans les opérations d'achats. La personne qui autorise
les BC, ne doit pas être celle qui les établit.
Le BC doit être signé au moins par deux
personnes, le DG et/ou le DAF et le responsable des achats car cela donnera
beaucoup plus de sécurité au niveau du patrimoine de
l'entreprise.
La mention « Bon à payer » doit
être matérialisée par la directrice générale
et/ou le DAF et non la directrice des achats.
Le rapprochement facture/ BC / BL ne doit pas être
effectué par la directrice des achats mais par une autre personne
habilitée à le faire : le DAF par exemple avant de l'envoyer
à la comptabilité pour attendre l'échéance de son
payement.
Le comptable qui s'occupe des opérations de
trésorerie doit préparer le chèque pour payement et ne
doit en aucun cas conserver les carnets de ceux-ci.
III. Absence d'un manuel de
procédures
Cette entreprise ne dispose pas d'un manuel de
procédures qui va permettre de définir clairement les
tâches ; que chacun sache ce qu'il doit faire.
Risque :
- Cumul des tâches incompatibles ;
- Difficulté de remplacer un agent chargé des
achats
- Non atteinte des objectifs de contrôle interne.
Recommandations :
Toutes les activités de cette entreprise et en
particulier les opérations du cycle A / F doivent être
effectuées sur la base de procédures formalisées pour
éviter le cumul; des fonctions incompatibles. Celles-ci doivent
être à la portée de tout le monde pour leur servir de
référentiel pour une compréhension et une exécution
uniformes de leurs activités.
Ce manuel doit être mis à jour
régulièrement pour pouvoir maintenir l'entreprise dans une
dynamique progrès nécessaire à sa survie et à sa
position dans son secteur d'activité.
IV. Non analyse des écarts constatés
entre le stock physique et le stock comptable
En effectuant des travaux d'inventaire chaque année et
parfois inopinés ; cela constitue une force pour l'entreprise, mais
en cas d'écarts constatés entre le stock physique et le stock
comptable, il n'est pas analysé pour en situer son origine.
Risque :
- Il peut y avoir vol de marchandises ;
- Il serait impossible de savoir l'origine cette perte ;
Recommandations :
La direction générale doit prendre toutes les
mesures nécessaires pour qu'il y ait contrôle physique
exhaustif.
Pour cela, tout écart constaté entre le stock
physique et le stock comptable doit être analysé et
régularisé.
V. La facture est envoyée par fax
Le règlement peu parfois être effectué sur
la base d'une facture faxée de la part du fournisseur
étranger.
Risque :
- double comptabilisation
- double payement
Recommandations :
Le paiement doit toujours s'effectuer sur la base d'une
facture original et non une facture faxée. Sinon par erreur ou mauvaise
foi le fournisseur peut faxer la facture et envoyer la même facture
originale mais sous un numéro différent, et l'entreprise risque
de payer les deux factures.
Ø Recommandations par rapport aux faiblesses
d'application :
Il s'agit des forces théoriques détectées
lors de l'évaluation préliminaire mais dans la pratique, elles ne
sont pas appliquées.
I. le rapprochement facture / BC / BL ne sont pas
systématiques
Nous avons remarqué sur les trois factures
sélectionnées pour faire le test de conformité qu'une
seule est précédée par une facture pro forma et qu'il n'y
a eu également qu'une seule facture qui a été
rapprochée entre le BC et le BL
Risque :
- L'entreprise risque d'être surfacturée en cas
de collusion entre la directrice des achats et le fournisseur puisqu'il
n'existe pas systématiquement une facture pro forma.
- Elle risque de comptabiliser plus de ce qu'elle devait en
cas de non-conformité entre la commande et la facture et que
l'information n'est pas remontée au niveau de la comptabilité.
Recommandations :
Le service des achats devrait imposer au fournisseur de
l'envoi d'une facture pro forma pour lui laisser le choix d'apprécier
les conditions figurant sur la pro forma avant l'envoi définitif de la
facture.
La comptabilité devrait effectuer un rapprochement
entre la facture, le BC et le BL avant de passer les écritures
comptables.
II. L'inexistence d'une sélection fournisseur
pour les achats locaux
L'entreprise ne fait pas de sélection des fournisseurs
en ce qui concerne les achats locaux.
Risque :
- Achats fictifs ;
- Surfacturation des articles commandés ;
- Règlement d'une prestation non effectuée ou de
biens non livrés ;
- Choix du mauvais fournisseur, par conséquent, cela ne
permet pas l'acquisition des marchandises dans les meilleures conditions de
prix, de qualité et de délai.
Recommandations :
Vu que la liste existe, il serait mieux de la consulter pour
pouvoir connaître de façon exhaustive les fournisseurs les
conditions de vente et de pouvoir passer la commande dans des conditions
favorables.
La direction générale doit mettre en place un
système où les fonctions commandes et réception seront
séparées pour empêcher le service demandeur de passer des
commandes.
III. Non existence du visa du chef du magasin sur le
bon de sortie
En cas de destockage, le visa du chef du magasin ne figure pas
sur le bon de sortie.
Risques :
- Sortie abusive d'articles en stock en cas de mauvaise
foi ;
- Non fiabilité de l'état des mouvements sur
stocks ;
- Ecart entre stock comptable et stock réel.
Recommandations :
La signature du chef du magasin doit être
matérialisée sur le bon de sortie, et que celui-ci doit demander
en plus du bon de sortie, une demande d'achat pour renforcer la
sécurité et protéger le patrimoine de l'entreprise.
conclusion
Au terme de notre travail au cours duquel, nous avons beaucoup
appris, nous pouvons affirmer que cette étude a été pour
nous l'occasion de comprendre plus en profondeur et d'appliquer en pratique les
outils et techniques d'évaluation de contrôle interne en suivant
ses différentes étapes.
Dans la phase pratique de cette étude, nous avons eu
l'occasion de participer lors d'une mission de commissariat aux comptes
à l'évaluation des procédures du cycle « achats
/ fournisseurs ».
Ainsi, nous avons acquis la certitude que le contrôle
interne aide l'entreprise à s'adapter aux mutations de l'environnement
intérieur et extérieur.
A l'issue de nos contrôles sur le cycle
« achats / fournisseurs », nous avons suivi la
démarche indiquée dans notre modèle d'analyse (voir annexe
10).
Nous avons fait la prise de connaissance de la
société « ABC » et de ses procédures
avant de procéder à l'évaluation préliminaire des
procédures afin de dégager dans un premier temps les points forts
et les faiblesses de conception.
Dans un 2e temps nous avons procédé
à l'évaluation définitive des points forts qui a
consisté à vérifier d'une part l'existence des
contrôles clés identifiés lors de l'évaluation
préliminaire (points forts) et d'autre part contrôler leur
application permanente.
Enfin, nous avons procédé à une analyse
des faiblesses pour faire ressortir les risques liés à ses
déficiences et proposer des recommandations afin de garantir l'atteinte
des objectifs du contrôle interne.
En conclusion, les évaluations des procédures
d'achats de la société « ABC » qui ont
été faites précédemment, ont
révélé des faiblesses majeures dues
essentiellement :
o à l'absence de manuel de procédure ;
o et au cumul de fonction incompatible.
La mise en oeuvre des recommandations proposées
à la société dans la section précédente
permettrait de la garantir la sauvegarde du patrimoine, la maîtrise de
l'entreprise, l'application des instructions de la Direction
Générale et la qualité de l'information comptable et
financière.
Ainsi, la mission d'un commissaire aux comptes, bien
qu'étant de certifier les états financiers de la
société auditée, permet également à cette
dernière de bénéficier des conseils à travers les
recommandations découlant de l'évaluation des
procédures.
Au niveau de la pratique, rares sont les dirigeants qui
prennent en compte ces recommandations.
En effet, si la mission de commissariat aux comptes est
devenue obligatoire dans certaines formes de sociétés sur la base
des textes, il n'existe nulle part des dispositions rendant obligatoire la mise
en application de recommandations émises lors des missions d'audit
légal, alors que l'application stricte des recommandations aiderait la
société à :
o mieux fiabiliser ses comptes annuels ;
o éviter la répétition des
erreurs ;
o remotiver le personnel à réaliser leur
tâche par une meilleure organisation ;
o faciliter la prise de décision par une bonne
qualité de l'information.
Par ailleurs, nous constatons que les entités accordent
davantage d'importance à leur système de contrôle interne.
Nous assistons de plus en plus à la création de
service, direction ou cellule d'audit interne dont la principale
préoccupation est l'amélioration des performances de la
société par l'atteinte des objectifs de contrôle
interne.
Cette direction directement rattachée à la
Direction Générale permet ainsi d'assurer l'indépendance
et l'autonomie des auditeurs internes par rapport aux autres
départements de la société.
Cependant, pour lui assurer un bon fonctionnement, encore
faudrait-il requérir l'adhésion de la DG ?
Bibliographie :
Ouvrages
1. BARRY Mamadou (1994) : « Audit,
Contrôle interne ».
2. BENEDICT / KERAVEL (Guy, René), 1996 :
Evaluation du contrôle interne, Ed. comptables Malesherbes, Paris.
3. Bernard GRAND, Bernard VERDALLE « Audit
comptable et financier » Ed. ECONOMICA, 1999
4. BOUVIER Christian (1990) : « Audit des
achats », Ed. d'organisations.
5. COLLINS / VALIN (Lionel, Gérard) 1992 : Audit
et contrôle interne, aspect financiers, opérationnels et
stratégiques, 4ème édition, Diolloz, Paris.
6. DIOUF Amadou (2004) : « Audit, Commissariat
aux comptes, Expertise comptable ».
7. LEFEBVRE, Francis (1995) : Mémento pratique
comptable, édition Francis Lefebvre.
8. MIKOL, Alain (1999) : « Les audits
financiers : comprendre les mécanismes du contrôle
légal » Ed. d'organisations
9. SAMBE / DIALLO (Oumar, Mamadou) 1999 : « Le
praticien comptable SYSCOA », Ed. comptables et juridiques
10. TRAORE Mamadou (2000) : « Codex Gestion des
ressources matérielles »
Autres ressources
www.google.fr
www.gouv.sn
www.izf.net
www.msf.fr
Revue française de gestion vol_29 n 147
novembre-decembre 2003), contrôle de gestion, expertise comptable,
édition lavoisier.htm
RSM Salustro REYDEL : « appréciation du
contrôle interne »
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