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Description Technique et Analyse Stratégique des Indices
Boursiers
Chapitre préliminaire : les marchés
financiers.
I- Les marchés des valeurs
mobilières :
a) Le marché primaire
b) Le marché secondaire
II- Les différentes catégories de titres et
leurs caractéristiques :
a) Actions
b) Obligations
c) Les obligations convertibles en actions
d) Les OPCVM
III- Historiques des principales bourses
internationales:
III-1- Les bourses européennes :
a) La Bourse de Francfort
b) La Bourse Parisienne
c) La Bourse Luxembourgeoise
d) La bourse d'Amsterdam
e) Les bourses des nordiques
f) La bourse de Londres
III-2- Les bourses américains :
a) La bourse de New York, NYSE (New York Stock Exchange)
b) La Bourse électronique
III-3- Les bourses asiatiques:
a) La bourse de Tokyo
III-4- Les bourses africains :
a) La Bourse de Casablanca
PREMIÈRE PARTIE : LE MODE DE CALCUL D'UN
INDICE BOURSIER
Chapitre 2 : Les indices boursiers :
I- Définition :
II- Les principales caractéristiques d'un bon
indice :
II.1 Nombre de valeurs de l'indice:
II.2. Critères de sélection et
pondération :
III- Un bon indice mondial :
IV- Les indices internationaux :
IV-1. Les indices les plus célèbres :
IV-2. Les fiches techniques des indices internationaux :
a) le Dow Jones
b) FICHE D'IDENTITÉ de CAC 40
c) FICHE D'IDENTITÉ de NIKKEI 225
d) FICHE D'IDENTITÉ de FT-SE 100
e) FICHE D'IDENTITÉ de S&P 500
f) FICHE D'IDENTITÉ DAX 30
g) FICHE D'IDENTITÉ DJ EUROSTOXX 50
Chapitre 3 : Méthode de calcul des
indices :
I- La pondération par le Prix
II- La pondération par la méthode
Equipondéré :
III- La pondération par la valeur marchande totale
(capitalisation boursiers) :
DEUXIÈME PARTIE : LE ROLE ET
L'UTILITÉ DE L'INDICE DANS LES MARCHÉS
FINANCIERS
Chapitre 4 : La Gestion Indicielle :
I- La gestion indicielle passive :
II- La gestion indicielle tiltée
(active) :
III- Avantage de la gestion indicielle :
Chapitre 5 : Le couple Valeur Indice :
I- La méthode de l'indice
relatif :
I-1 Définition et application :
A) Exemple
B) Interprétation
a) Relatif en hausse
b) Relatif à plat
c) Relatif en baisse
I-2 Extension du modèle : « le relatif d'un
portefeuille ».
II- La méthode
mathématique :
II-1 LE COEFFICIENT BETA (â) :
a) Définition
b) Interprétation
c) Extension du Béta au
Portefeuille : « â DU PORTEFEUILLE»
II-2 Le Coefficient de Corrélation (ñ) :
a) Définition
b) signification graphique des trois Cas
Chapitre 6 : les contrats sur les indices
boursiers :
I- Achat direct de l'indice :
II- Les contrats à terme sur
indices :
a) Intérêt de l'opération sur Future
b) Définition
c) Standardisation
d) Négociabilité
e) La différence entre le cours du Future et
l'Indice
f) L'Arbitrage
introduction
Un développement économique fort, passe avant
tout par une santé financière d'excellence, et une
stabilité des agrégats macro-économiques sur une longue
période. Ces deux conditions nécessitent une disponibilité
de capitaux suffisants, et une allocation optimale entre les différents
opérateurs économiques.
Dans les pays développés, l'émergence des
marchés de capitaux a favorisé le jeu de l'offre et de la
demande, ce qui a permit de passer d'une économie d'endettement qui
privilégie l'intermédiation de la banque, à un mode de
financement moins coûteux et plus souple à savoir le marché
boursier.
Notons que toutes les bourses du monde ont pris depuis
longtemps l'habitude de publier des indices, que ce soit le Dow Jones et le
NASDAQ pour le New York, le CAC40 pour Paris, le FT-100 pour Londres, etc. Ces
indices résument par un seul nombre le comportement d'ensemble d'un
marché ou d'un compartiment particulier d'une place, dans la mesure
où une hausse où une baisse des cours affecte, en
général simultanément, la plupart des actions qui y sont
cotées. Ils sont suivis avec attention par les investisseurs, auxquels
ils fournissent des références pour mesurer la performance de
leurs portefeuilles ou les indications nécessaires à certains
types de gestion. De manière plus générale, ils
intéressent aussi les économistes, qui trouvent dans le
comportement des marchés des informations sur l'état de
l'économie d'un pays.
Avec la mondialisation et le système libéral que
nous vivons, les indices deviennent une importance primordiale. Non seulement
car ils sont publiés par tous les Médias internationaux, mais car
ils peuvent influencer sur les décisions politiques, autrement dit que
le Dow Jones c'est lui qui a voté pour la seconde Élection
présidentielle du Bush en 2004. Une étude été a
faite dans les jours avant les élections basé sur les sondages, a
bien montré la corrélation presque parfaite entre l'accroissement
du Dow Jones et la chance pour que Bush sera élu président
à la seconde fois.
Plus aux utilisations traditionnelles des indices, ils
convient d'ajouter des développements récents. En effet, au cours
de ces dernières années les indices boursiers ont servi de
support à la construction de nouveaux instruments tels que les futures
et les options, à leur tour, ont favorisé l'apparition de
nouvelle techniques de gestion de fonds communs de placement telles que
l'assurance de portefeuille et la gestion indicielle.
Cependant, comme nous allons le montrer ci-dessous, les
indices, quels que soient leurs modes de construction, ne reflètent
qu'imparfaitement les performance d'un marché, donc il est indispensable
que l'investisseur sur un indice doit comprendre comment ces indices sont
calculés, par exemple un simple observateur remarque que le DAX est plus
au moins toujours mieux dans son évolution que les autres indices comme
le CAC ou le MASI, mais en faite le DAX est calculé dividendes inclus,
ce qui permit au DAX de suivre la progression même si les dividendes
distribués. Ce qui n'est pas le cas pour les autres indices (le jour de
la distribution des dividendes l'indice chute).
Ce mémoire porte sur les indices boursiers et plus
précisément sur leurs rôles au sein des marchés
financiers, nous présentons dans le chapitre préliminaire une
description des marchés financières et un historique des bourses
internationales.
La première partie s'étale sur la
sélection des titres de l'indice, la meilleure taille, ainsi qu'elle
présente le mode et les méthodes de calcul des indices.
Le deuxième volet du mémoire aborde le
rôle de l'indice sur les marchés financiers, d'un point de vue sur
les investissements, et la relation co-existé entre les titres de la
bourse et l'indice d'une part, et d'autre part le mouvement Brownien entre les
titres eux même, et finalement nous présentons les contrats
à terme sur l'indice lui-même, notons bien qu'ils existent des
pays qui ne donnent pas droit à les fonds étrangères
d'acheter une action, mais achetant l'indice lui-même ( achat direct de
l'indice).
Chapitre préliminaire : les Marchés
financiers
Dans la mesure où certains agents économiques
investissent plus qu'ils n'épargnent (et ont donc besoin de recourir
à un financement externe) alors que d'autres épargnent plus
qu'ils n'investissent (et ont donc une capacité de financement à
mettre à disposition de ceux qui en ont besoin) il est nécessaire
que s'organise les transfert des uns vers les autres.
Ces transferts s'opèrent par l'intermédiaire de
système financier en générale qui comprend à la
fois les institutions financières (institutions de crédit
monétaires et non monétaire, entreprise d'assurance.) et le
marché financier.
Le marché financier constitue donc un circuit de
financement spécialisé c'est sa fonction de marché
primaire, en dehors de celle-ci, il assure trois autre fonctions:de
marché secondaire, de valorisation des actifs financiers et de mutation
des structures industrielles.
Ce rôle joué est important dans la mesure
où ce marché permit à l'Etat (trésor), aux
entreprises publiques et semi-publiques, ainsi qu'aux sociétés
privées de trouver des ressources longue nécessaire au
financement de leur programme de développement.
I- Les marchés des valeurs
mobilières :
Ils forment ce qu'on appelle communément le
marché financier, et sont composés de deux compartiments bien
distincts mais interdépendants :
-Le marché primaire où sont
créées et émises les valeurs mobilières.
-Le marché secondaire ou bourse des
valeurs mobilières où sont négociées ces
valeurs mobilières.
a) Le marché primaire :
Marché d'émission des valeurs mobilières,
le marché primaire met en contrat d'une part les agents
économiques disposent d'une épargne et souhaitant la placer et
d'autre part les opérateurs qui ont des besoin en financement, et qui
créent a ce titre, différentes valeur mobilières .il
s'agit: des actions, des obligations, des obligations convertibles en action
à l'image des bons de privatisation et des certificats
d'investissement.
b) Le marché secondaire :
A la différence de marché primaire où
sont créées et émises les valeurs mobilières, la
bourse est le lieu où sont négociés ces valeurs.
C'est en effet la perspective qu'ont les investisseurs de
pouvoir négociés à tout moment sur le marché, les
actions et les obligations qu'ils sont en portefeuille qui rend se
marché attrayant. Par ailleurs, en permettant la mobilisation de
l'épargne investie en actions ou en obligations, la bourse assure le bon
fonctionnement du marché primaire.
La fonction de marché secondaire d'autant mieux
assumée que la liquidation est importante, celle-ci se mesure par la
capitalisation boursière, le flottant, le volume de transaction et
certaines combinaisons de ces trois critères
II- Les différentes catégories de titres
et leurs caractéristiques
Jusqu'à une époque récente, les valeurs
mobilières étaient représentées par deux
catégories de titres qui matérialisent les droits acquis par ceux
ayant apporté des capitaux à une collectivité
émettrice publique ou privée. Celles-ci se différenciaient
selon la nature des droits qu'ils représentaient et, partant, selon
leurs caractéristiques économiques :
- Les «valeurs à revenu variable », les
«actions » qui confèrent à leurs possesseurs la
qualité d'associé dans une société de capitaux ;
- Les «valeurs à revenu fixe », les
«obligations » représentatives d'un droit de
créance.
Par ailleurs d'autres familles de titres sont apparues ayant
pour objet l'amélioration de chacune des fonctions des marchés
financiers.
a) Les actions :
L'action se définit comme un titre de participation
dans une société de capitaux qui confère à son
possesseur la qualité d'associé et, sauf exception, lui donne un
droit proportionnel sur la gestion de l'entreprise, sur les
bénéfices réalisés et sur l'actif social.
Droit à la gestion, dans la mesure où
l'assemblée des actionnaires élit et contrôle l'organe
responsable de la gestion de la société, conseil d'administration
ou conseil de surveillance qui élit à son tour le directoire.
Droit à l'information, dans la mesure où les actionnaires ont
droit à la communication des documents indispensables à leur
information sur l'activité et les résultats de la
société.
Le montant du dividende est donc fonction de
l'évolution des résultats de la société et de
l'affectation qui leur est donnée. Pour ce motif, l'action est une
valeur à revenu variable. Enfin, droit sur l'actif net de la
société, c'est à dire sur l'ensemble de son patrimoine,
déduction faite de ses dettes.
Au niveau du marché secondaire, la valeur de l'action
peut descendre théoriquement à un niveau nul. A l'inverse, rien
ne s'oppose à une augmentation continuelle des bénéfices
de l'entreprise et par conséquent des dividendes distribués.
En d'autres termes, cette hausse n'est pas plafonnée.
Le comportement rationnel d'un investisseur sur le marché boursier
consisterait alors à ne pas acheter une action à un prix
supérieur à celui correspondant à la valeur actuelle de
tous les bénéfices futurs.
Théoriquement exacte, cette thèse est
inapplicable en pratique, puisque les bénéfices futurs ne sont
pas connus, surtout pour la place casablancaise qui est encore loin
d'être efficiente.
De plus, les perspectives des sociétés sont
actuellement difficiles à cerner, notamment avec le processus de
mondialisation sanctionné par une vague de fusions et acquisitions.
Jugé positif, ce phénomène tend à stimuler les
achats d'actions, et par effet d'entraînement, dope le cours des bourses,
d'où la formation de bulles spéculatives.
Conséquence : les cours des actions tendent peu
à peu à dépasser les perspectives réalistes de
bénéfices futurs, ce qui se traduit par des PER= (Capitalisation
boursière / bénéfice) excessifs.
L'éclatement de cette bulle spéculative conduit
alors à un retour des valeurs à des niveaux plus réalistes
qui s'accompagne parfois de longues périodes de stagnation ou même
d'érosion progressive des cours. C'est ce qu'a vécu justement la
bourse de Casablanca depuis septembre 1998 jusqu'à une date
récente.
b) Les obligations :
Pour trouver les fonds nécessaires à son
développement, une collectivité peut émettre des titres de
créance. Appelés «obligations », ces titres donnent
à leurs détenteurs la qualité de créancier de
l'organisme émetteur qui s'engage à les rembourser à une
échéance déterminée et à leur verser un
intérêt annuel fixé, d'où le nom de valeurs à
revenu fixe.
Les caractéristiques principales de chaque obligation
sont décrites dans le «contrat d'émission » qui
précise le prix d'émission, l'intérêt ou coupon
versé chaque année, le prix de remboursement et ses
modalités (les modalités d'amortissement qui détermineront
les conditions dans lesquelles les obligations seront remboursées et
donc la durée de vie de l'emprunt).
Les diverses caractéristiques ainsi que certaines
autres clauses moins importantes permettent de définir le «taux de
rendement actuariel » et le coût annuel pour la collectivité
émettrice d'une telle opération ainsi que le risque de
l'obligation.
Contrairement à une action, l'obligation est
représentative d'une dette, cette distinction est primordiale et
explique en grande partie du fonctionnement de cette catégorie d'actif
financier.
L'investisseur en obligations tient donc le rôle du
banquier. Il prête de l'argent à une société ou au
Trésor public en contrepartie d'un intérêt. Pour
l'émetteur (entreprise, Etat...), la possibilité d'émettre
des obligations lui permet de négocier les conditions plus avantageuses
que celles exigées par les banques.
Chaque personne peut souscrire des obligations, en
contrepartie, elle percevra des coupons (équivalent obligataire des
dividendes).
Remarque :
Au Maroc, les émissions d'emprunts obligataires sont
réservées a l'Etat, aux entreprises publiques ou semi-publiques
autorisées ou garanties par l'Etat et, au niveau des entreprises
privées, aux seules sociétés anonymes ayant deux
années d'existence et un capital entièrement
libéré.
c) les obligations convertibles en
actions :
C'est un titre mixte entre les obligations et les actions.
Notons que l'émission d'obligations convertibles en
actions implique la renonciation expresse des actionnaires à leur droit
préférentiel de souscription aux actions crées par
conversion de ces obligations.
d) Les OPCVM
D-1/ Définition et fonctionnement d'un
OPCVM :
Le sigle OPCVM désigne les Organismes de placement
collectif en valeurs mobilières ; c'est tout simplement un portefeuille
investi en bourse (Actions, Obligations) dont on peut acheter une petite
part.
Autrement dit, que les OPCVM sont des fonds d'investissement
qui permettent aux épargnants d'investir collectivement dans
différentes valeurs et titres en détenant des actions ou des
parts représentatives de l'investissement qu'ils ont
réalisé tout en confiant l'acquisition et la gestion globale de
ces valeurs à une entité représentée par des
professionnels des marchés des capitaux.
Il existe deux types d'OPCVM, les SICAV et les FCP. Il n'y a
pas de différence dans leur mode de fonctionnement seule leur nature
juridique est différente.
v Société d'investissement à capital
variable (SICAV):
La SICAV est une société anonyme qui a pour
objet exclusif la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières et de
liquidités dont les actions sont émises et rachetées
à tout moment à la demande de tout souscripteur ou actionnaire,
à un prix déterminé. Elle est créée sur
l'initiative de ses fondateurs.
v Fonds commun de placement (FCP)
Le FCP qui n'a pas la personnalité morale est une
copropriété de valeurs mobilières et de liquidités,
dont les parts sont émises et rachetées à tout moment
à la demande de tout souscripteur, à un prix
déterminé.
Il est créé à l'initiative conjointe d'un
établissement de gestion et d'un établissement
dépositaire.
III- Historiques des principales bourses
internationales :
Les principales bourses sont celles de New York (wall-street),
Tokyo, Londres, Francfort, Paris, Nord européennes et de Luxembourg.
III-1- Les bourses
européennes :
a) La Bourse de Francfort :
La première Bourse des changes fut ouverte à
Francfort en 1402. Les premières transactions portaient surtout sur les
lettres de change. En 1585 commence le commerce des actions, puis, vers la fin
du XVII siècle, celui des obligations. Les banquiers les plus actifs sur
ces marchés furent les frères Bethmann et Rothschild. Les
premières actions négociées à Francfort furent
celles de la Banque nationale d'Autriche, en 1820. En 1879, un nouveau
bâtiment fut construit pour abriter la Bourse des changes qui
était installée jusque-là dans un bâtiment proche de
l'église Saint-Paul. Francfort occupait au XIX siècle une place
importante en matière d'arbitrage international et de placement des
émissions étrangères, du fait de ses liaisons avec les
pays étrangers.
Avant la Première Guerre mondiale, la cote de Francfort
comptait déjà 388 obligations et 51 actions
étrangères.
Les transactions sur actions furent concentrées sur la
Bourse de Berlin, quand Berlin devint la capitale du Reich. Cette Bourse devint
la plus importante.
Après la chute du Troisième Reich, la Bourse de
Francfort fut la première à fonctionner à nouveau en
septembre 1945.
Depuis 1991, le gouvernement fédéral allemand a
pris une série de mesures pour renforcer la place boursière
allemande et notamment encourager les PME à s'introduire en Bourse.
b) La Bourse Parisienne :
En France, un marché portant sur l'or et les effets de
commerce existait dès 1141. Les changeurs, spécialisés
dans le négoce des effets de commerce, avaient un monopole pour les
opérations de change. Le marché des changes, situé
à Paris sur le Pont au Change disparut à la suite d'un incendie
en 1621. Les agents de change s'installèrent alors dans la cour du
Palais de Justice, puis rue Vivienne. En 1719, la première Bourse fut
construite par le financier écossais John Law. En 1724, après
l'échec de Law, la Bourse de Paris fait l'objet d'une
réglementation royale. Elle s'installe alors rue Quincampoix, puis au
Palais Royal. Le palais Brongniart ou palais de la Bourse, commandé
Napoléon, fut achevé en 1827.
c) La Bourse Luxembourgeoise :
La Bourse de Luxembourg a été ouverte le 6 mai
1929, l'année du grand krach. Elle a développé certaines
spécificités. Dès 1969, ont été cotés
les emprunts internationaux. Le développement des euro-obligations dans
les années 1980 a entraîné une croissance du marché,
car les investisseurs recherchaient un pays favorable aux marchés de
capitaux, sans réglementation des changes. En 1981, ont eu lieu les
premières cotations d'actions en devises. Plusieurs réformes ont
été effectuées au niveau des instances et des structures
de la Bourse de Luxembourg.
d) La Bourse d'Amsterdam
A côte de l'Européen Options Exchange (premier
marche européen d'options négociables qui a vu son
développement freine par la croissance du Liffe et du MATIF), la Bourse
d'Amsterdam a connu trois années de reforme sur la cotation, sur les
intermédiaires et est devenue un des marches européens les plus
efficaces et les plus attractifs pour les capitaux étrangers.
g) Les Bourses des nordiques :
Les marches financières nordiques (Stockholm,
Copenhague, Oslo et Helsinki) sont des marches de petite taille, accueillant
très peu de titres étrangers. Ce sont des marches concentres
autour de quelques très grandes entreprises (Ericsson et Asea en
Suède, le secteur maritime au Danemark, le secteur pétrolier
â Oslo, Nokia en Finlande) et très sensibles aux politiques
économiques.
Les entreprises nord européennes sont très
présentes à Paris. Les valeurs suédoises sont
représentées par ELECTROLUX, ERICSON à R.M, SEANVERT RING
au Second Marche, ainsi que SKE et VOLVO au comptant. Parmi les
Norvégiennes cotées à Paris, citons NORSK HYDRO à
R.M.
h) La Bourse de Londres :
En Europe, la première place par le nombre de lignes de
cotation, la capitalisation boursière et le volume de transaction est
Londres qui a assuré en 1990 près de 1 530 milliards de francs de
transactions, soit trois fois que Paris.
L'importance du London Stock Exchange est le résultat
de l'histoire économique de la Grande-Bretagne. Première
puissance industrielle et commerciale a la fin du XIX, elle s'est dotée
d'une marche financière capable d'assurer le financement de la
croissance des entreprises.
Londres est sans contestation la plus grande place
boursière européenne, non seulement pour son marché
d'actions, mais aussi par ses marches à terme. Le London International
Future Financial Exchange (LIFFE) est le grand rival du MATIF: une concurrence
féroce règne entre les deux marches pour obtenir le leadership
européen, mais le Liffe profite du fait que Londres est une plus grande
place financière que Paris.
Quant aux valeurs britanniques cotées sur le marche
français, nous retrouverons entre autres: IMPERIAL CHEMICAL el RM,
BRITISH PETROLEUM, CITY INVESTING, MARKS et SPENCER au comptant.
pour en venir à la dimension européenne, Londres
est considérée depuis longtemps comme la place principale
d'Europe, pas tellement â cause de l'importance du , marche d'actions
anglaises, mais plutôt â cause de ses marches des actions
internationales des devises, des transactions bancaires internationales, et des
émissions d'euro-obligations...
La prééminence de la Cite en Europe continuera
probablement, étant donne le rythme lent de la libéralisation
dans les autres pays membres de la Communauté européenne.
L'avantage dont jouit Londres dans la troisième dimension de la
concurrence mondiale avec New York et Tokyo en sera renforce. Londres a l'atout
de se trouver sur le méridien de Greenwich - qui passe par le nouveau
quartier de Canary Wharf - et ainsi dans le fuseau horaire qui fait le pont
entre New York et Tokyo.
III-2- Les bourses américains :
a) La Bourse de New York, NYSE (New York Stock
Exchange):
Cette Bourse est née de la signature d'une charte
entre différents négociateurs en
1792.Ces personnes se
sont mises d'accord pour vendre des portions d'entreprises entre elles et de se
faire commissionner pour les transactions qu'elles effectueraient pour le
compte d'autres personnes. Ce groupement a pris place au 18
Broad
Street, près de Wall Street, dans le
quartier
financier du sud de
Manhattan.
La bourse porte le nom de Wall Street depuis
1863.
Le principal indice de valeurs du New York Stock Exchange est
le
NYSE
composite, mais on lui associe généralement les
grands indices nationaux américains :
*Le
Dow
Jones Industrial Average, ou DJIA, souvent mais
improprement appelé Dow Jones, dont 28 des 30 valeurs le
composant sont cotées sur le NYSE;
*
Standard & Poor's
500, aussi appelé S&P 500 ou
SP500.
b) La Bourse électronique :
La bourse électronique que l'on appelle souvent la de
NASDAQ, car ce dernier est son indice synthétique.
NASDAQ est le deuxième plus
important, en volume traité,
marché
d'actions des
États-Unis,
derrière le
New York
Stock Exchange.
Durant les années 1900, la révolution
industrielle s'est accompagnée d'un véritable engouement pour les
marchés boursiers. Comme les transactions effectuées au NYSE,
n'étaient plus suffisantes, un marché parallèle hors cote,
c'est-à-dire non régulé, s'est créé.
Sur ce marché, des personnes échangeaient des
titres de gré à gré, c'est-à-dire suivant la loi de
l'offre et de la demande. En fin de la journée, les différentes
cotations de chaque titre étaient consignées sur des"feuilles
roses". Ces dernières étaient ensuite diffusées aux
différents intervenants tôt le matin.
Cependant, à cause du manque de transparence et de
rigueur sur ces échanges, le gouvernement imposait en 1968 une
automatisation des transactions qui annonçait la naissance du
NASDAQ.
Aujourd'hui, le marché du NASDAQ est un
marché boursier représenté par plus de 500
négociants boursiers échangeant les titres de plus de 6 000
sociétés. Chaque négociant dispose d'un système de
terminaux lui permettant de mettre à disposition la valeur des derniers
cours. Pour cela, les systèmes informatiques de ces négociants
sont reliés entre eux. Ces personnes entrent en compétition pour
offrir le meilleur prix d'achat ou de vente aux investisseurs pour une action
donnée.
Pour réguler les opérations
boursières, le NASD (National Association of Securities Dealers) a
été chargé de créer et de faire respecter certaines
lois sur l'échange de titres.
Au cours du temps, le NASDAQ s'est spécialisé
dans le marché de la high-tech et des start-up.
NASDAQ (National Association of Securities Dealers
Automated Quotation system ou système de cotation automatisée de
l'association nationale des négociants boursiers)
III-3- Les bourses asiatiques:
a) La bourse de Tokyo :
Appelée Kabuto-cho, a une capitalisation
boursière supérieure à l'addition de toutes celles des
places européennes.
Tokyo a connu une hausse continue et très rapide depuis
le début des années 1970, mouvement soutenu par les performances
des entreprises nipponnes, par la faiblesse de l'inflation et par
l'excédent commercial japonais. De ce fait, le Kabuto-cho a atteint des
sommets: dans les volumes (en juillet 1986, il s'échangeait en moyenne 1
milliard de titres par jour), dans les PER (entre 30 et 65) mais aussi dans les
capitalisations et la croissance des cours (le krach de 87, moins 20 %, fut
effacé en quelques semaines). Ceci a conduit à une
surévaluation des valeurs, et au début de 1990 les
opérateurs en ont pris conscience en même temps que des scandales
politico-économiques secouaient les milieux financiers, qu'une tension
sur les salaires engendrait un regain d'inflation et que l'excédent
commercial semblait se ralentir. Le premier semestre 1990 fut pour Tokyo un
véritable krach rampant: en avril la Bourse avait perdu près de
35 %, la guerre du Golfe faisant plonger l'indice Nikkei à moins 43 %
à la mi-septembre.
Le Kabuto-cho ne s'est jamais remis de son krach de 1990.
Depuis, l'indice Nikkei joue au yo-yo, tout en restant de 30 à 45 %
inférieur à son plus haut de fin 1989. Cette situation a conduit
les plus grandes maisons de titres nipponnes (l'équivalent de nos
sociétés de Bourse), comme Nomura, Nikko et Daîwa, vers de
très sérieuses difficultés.
En effet, pendant la folle croissance des années 80,
elles s'étaient engagées auprès de leurs plus gros clients
à ne pas leur faire réaliser de pertes! La chute des cours, la
multiplication de scandales financiers, la différence de traitement
entre petits et gros porteurs a empêché le marché de
redémarrer, ce qui a mis les maisons de titres japonaises dans des
situations difficiles. La Bourse japonaise n'a pas supporté la baisse
des cours. Celle-ci a révélé un système financier
corrompu dont l'auto-alimentation l'a déconnecté des autres
places financières internationales. Des projets de réforme sont
en cours, afin de doter l'économie japonaise d'un marché
financier à sa hauteur. Les premiers ont trait à la moralisation
du marché et pourraient conduire le Japon à doter le Kabuto-Cho
d'une sorte de COB.
III-4- Les bourses Africains:
a) la Bourse de Casablanca:
Crée en
1929, sous le nom de
l'Office de Cotation des Valeurs Mobilières, la Bourse de
Casablanca a connu plusieurs réformes, depuis. La première, en
1948, a attribué à la Bourse des valeurs la personnalité
morale. La seconde, en 1967, a permis de la réorganiser juridiquement et
techniquement et de la définir comme un établissement public.
Depuis 1993, la Bourse de Casablanca vit une seconde jeunesse suite à la
promulgation d'un ensemble de textes de lois, portant réforme du
marché financier et création des cadres réglementaire et
technique indispensables à son émergence.
A noter que la première place boursière
était à Tanger non seulement la première au Maroc, mais
aussi la première en Afrique.
Premiere partie : le mode de calcul d'un indice
boursier
Introduction de la 1ère
partie :
Qui n'a pas entendu parler de l'indice des prix ? Un indice
boursier, c'est la même chose: une moyenne, pondérée ou
non, de cours boursiers (chapitre3:Méthode de calcul des
indices).
Tout est possible et tout existe, Depuis de très
«gros» indices jusqu'aux plus simples. Du mondial au régional.
Du pondéré des capitalisations boursières aux moyennes
arithmétiques.
Mais l'essentiel pour un indice, c'est d'être
représentatif.
Nul besoin d'être exhaustif, il est
préférable qu'il soit fidèle à l'évolution
profonde d'un marché.
Ainsi, l'expérience aidant, des règles
apparaissent. Il suffit de quelques valeurs bien sélectionnées et
aux marchés très liquides pour rendre compte de la tendance:
c'est la méthode de la sélection et de l'échantillon
(chapitre2-section2).
Les américains ont le SP 500, très complet, mais
aussi le SP 100, plus sommaire, et le Dow Jones avec ses trente valeurs
industrielles. En France, ils ont le fameux CAC, comprenant environ 250
valeurs. Il existe aussi des indices plus simples, de quarante ou cinquante
valeurs, qui, par leur très étroite corrélation au CAC,
représentent aussi bien le marché que ce dernier.
Au Maroc, nous avons le MASI comprenant 57 valeurs regroupent
tous les sociétés cotées à la bourse de Casablanca,
et nous avons le MADEX, qui est composé des valeurs les plus actives de
la côte, en terme de liquidité mesurée sur le semestre
précédent, il regroupe 36 titres.
Chapitre 2 : les indices boursiers
I. Définition :
Qu'est-ce qu'un indice boursier ?
Un indice boursier est une valeur calculée par
regroupement des titres de plusieurs sociétés, qui sert à
représenter un marché boursier ou un secteur de marché
particulier.
Un indice boursier correspond à une sommation
pondérée des cours de bourse d'un certain nombre de valeurs,
sensées être représentatives d'un marché boursier. A
chacune de ces actions est associé un poids, qui multipliera le cours.
La somme des cours multipliés par leur poids respectif donne la valeur
de l'indice, exprimée en points.
Quand on dit qu'une bourse est en hausse ou en baisse, on se
réfère généralement à son indice le plus
célèbre : le CAC 40 à Paris par exemple.
Certains indices représentent une activité
économique et comprennent des sociétés cotées sur
différentes bourses. Ils sont en général publiés
par des sociétés indépendantes. Cela est
particulièrement vrai à New York, qui dispose de 3 grandes
bourses : NASDAQ, NYSE et American Stock Exchange.
Ainsi le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500
contiennent des sociétés cotées sur différentes
bourses.
Par exemple le DJ contient 30 actions. 28 dans la bourse de
New York (NYSE) et 2 au NASDAQ.
Cela nous ramène à dire que chaque pays (qui
détient un marché boursier) a un indice boursier.
C'est notre cas au Maroc, le MADEX est
l'indice boursier qui donne une image sur l'évolution du marché
boursier marocain.
L'indice nous donne une vision sur l'économie
nationale de chaque pays, procurer une mesure de l'activité
boursière d'un marché, portefeuille passif pour les investisseurs
étranger.
Toujours les titres qui construire l'indice sont des titre
très liquide (c'est l'un des facteurs essential pour rentré dans
l'indice de benchmark).
II. Les principales caractéristiques d'un bon
indice :
II.1 Nombre de valeurs de l'indice:
Le nombre de valeurs d'un indice est l'une de ses
caractéristiques essentielles. La réplication d'un indice avec
trop de valeurs peut être coûteuse car beaucoup de titres doivent
être échangés à chaque fois qu'il y a un changement
d'échantillon et certains de ces titres peuvent être illiquides.
Cela a pour conséquence d'augmenter les coûts de transaction
à la fois directs
(Commissions de négociation et de compensation,
courtages etc.) Et indirects (qui sont mesurés par exemple par la
fourchette des prix acheteurs vendeurs sur la valeur).
A l'inverse, un indice avec trop peu de valeurs expose
l'investisseur à un tracking error élevé entre l'indice et
les titres qui forment l'univers auquel il appartient. Cependant, une des
leçons les plus importantes de la théorie moderne de portefeuille
est qu'un faible niveau de diversification permet de réduire
considérablement le risque d'un portefeuille d'actions. Même si
toutes les valeurs du portefeuille sont sujettes aux fluctuations de
marché (appelé le risque systématique), de nombreuses
études ont montré que le risque qui n'est pas systématique
(le risque diversifier) - résultant d'un évènement
particulier touchant une entreprise, un secteur ou un pays - diminue de
manière considérable lorsque le nombre de titres dans le
portefeuille est proche de 12, et est presque éliminé dès
lors que le portefeuille contient au moins 30 valeurs réparties sur
suffisamment de secteurs différents.
Cela nous ramène a d'un point de vue normatif, nous
savons que s'il est possible d'éliminer le risque propre aux actions
individuelles en constituant un portefeuille diversifie [1]
Tableau 1: Nombre de valeurs différentes et
réduction du risque
Nombre de valeurs
différentes
|
Réduction du risque (en%)
|
1
|
0
|
2
|
35
|
3
|
51
|
4
|
61
|
5
|
74
|
10
|
86
|
12
|
92
|
15
|
97
|
20
|
98
|
30
|
98.5
|
Source : Pogue et Solnik (1972)
Les variations des indices boursiers ne suivraient aucune loi
autre que celle du hasard [2]
Mais cela ne permet pas de faire négliger les
méthodes scientifiques qui ont une logique et une corrélation
bien définie.
[1]Pour plus d'information : MARKOWITZ
(1959) SHARPE (1970) et HAMZA_JANSSEN (1995)
[2] l'ouvrage de P.H.Cootner(1962) The Random
Chracter of Stock Market Prices. The MIT Press, Cambridge Massachusetts
II.2. Critères de sélection et
pondération :
En principe les valeurs sont choisies pour leur
représentativité (du marché ou de leur secteur).
Sur une même place il existe plusieurs indices. Le plus
large comprend le maximum de valeurs cotées, tous secteurs et tous
compartiments de la cote confondus. Toutefois, d'autres indices plus
particuliers sont calculés: l'indice d'un compartiment de la cote
(second marché en France, ...) ou l'indice d'un secteur (pétrole,
automobile, chimie ...).
Chaque indice a des critères et des choix du mode de
pondération, on va voir touts les différents critères avec
des exemples au troisième chapitre de ce mémoire.
Les titres inclus dans l'indice peuvent être
sélectionnés parmi les valeurs de la bourse ou bien toutes les
valeurs de la bourse.
Pour le cas de sélection le problème qui se pose
c'est qu il y a beaucoup de critères possibles :
· valeur marchande totale
· volume moyen minimal
· santé financière de l'entreprise
· existence
· localisation géographique de siège social
ou des opérations principales.
Il y a aussi la sélection selon le rang, c'est le cas
de Dow Jones Global Titans 50,
Un rang est affecté à chaque entreprise de la
liste de sélection selon les critères suivants :
· Capitalisation flottante
· Ventes / Chiffre d'affaires
· Bénéfice net
Pour chaque entreprise, un rang final est calculé en
pondérant à 60% le rang de capitalisation flottante, à 20%
le rang du chiffre d'affaires, et à 20% le rang du
bénéfice net (dans le cas de Dow Jones Global Titans 50).
III. Un bon indice mondial :
Quand on parle d'un bon indice mondial, on parle de l'indice
qui nous donne l'évolution de l'économie internationale, On
l'appelle aussi, l'indice de blue chips*, Car il contient seulement les titres
de blue chips.
Le but d'un indice comme ce genre avait pour l'objectif de
fournir aux investisseurs un indice rassemblant les plus grandes
sociétés mondiales.
L'indice comprenait les leaders du marché, des
entreprises stables avec une faible volatilité. Ces entreprises (les
« bluest chips ») avaient sur performé le reste du
marché dans les années précédentes.
La cible de l'indice est constituée des plus grandes
entreprises mondiales, le coeur des blue chips mondiales, ce sont des
entreprises très bien établies avec une solide situation
financière et une clientèle mondiale, elles sont bien
connues chez les investisseurs, soit pour leurs réussites
économiques durables, soit pour leurs produits et services
largement utilisés, soit pour les deux.
Les entreprises sélectionnées étaient
celles que les investisseurs prudents voulaient acheter.
On pouvait penser que « si General Electric et Johnson
& Johnson ne performent pas, alors peu importe où se trouve votre
argent car plus rien n'est sûr. »
Mais l'histoire récente a montré que même
ces grandes entreprises n'ont pas été à l'abri des
perturbations financières qui se sont produites après l'explosion
de la bulle spéculative. Une approche plus sophistiquée a donc
été nécessaire pour introduire ces valeurs dans un
portefeuille plus large, en tant que classe d'actif spécifique.
L'indice Dow Jones Global Titans 50 est composé des
plus grandes entreprises mondiales, malgré un assez petit nombre de
sociétés composant son échantillon, il offre une bonne
diversification internationale.
De plus, le Dow Jones Global Titans 50 permet aux
investisseurs de concentrer leurs placements uniquement sur des entreprises
très connues. Il est l'outil idéal pour construire un
portefeuille global. Il devrait être considéré comme une
classe d'actifs spécifique. Les investissements directs dans l'indice
sont faciles : les actions de toutes les entreprises de l'indice sont
très liquides et presque toutes celles qui ne sont pas
américaines peuvent être échangées sur la Bourse de
New York. Les ETF (Exchange-traded funds) mis en place aux Etats-Unis et en
Europe sont un moyen peu coûteux de répliquer les performances de
l'indice.
* blue chips: Terme anglo-américain désignant des
actions de sociétés d'envergure internationale (+50% de leur
bénéfices hors pays de siège social. A l'origine, ce mot
signifie : éclat de diamant.
Les sociétés de l'indice sont
sélectionnées en fonction de leur flottant, de leur chiffre
d'affaires et de leurs bénéfices nets. Au cours des cinq
dernières années, le poids relatif des entreprises
américaines dans l'indice est resté stable, celui des entreprises
britanniques a doublé alors que celui des entreprises des autres pays
européens a diminué. L'Asie est peu représentée.
(Voir tableau 2)
Le chiffre d'affaires des sociétés de l'indice
est réalisé sur l'ensemble de la planète. Si l'on prend en
compte le lieu du siège social des entreprises, alors les Etats-Unis est
surreprésenté dans le Dow Jones Global Titans 50 comparé
à d'autres indices mondiaux plus larges. Mais si on prend en compte la
répartition géographique du chiffre d'affaires, les Etats-Unis ne
sont alors pas plus représentés dans cet indice de blue chips
que dans les indices plus larges.
La répartition sectorielle de l'indice est
particulière : le poids des secteurs de la Santé et de l'Energie
est plus élevé que dans des indices plus larges. Au final, les
évolutions de performances de l'indice sont spécifiques :
jusqu'au milieu des années 2000 il a sur performé d'autres
indices mondiaux, mais il a moins bénéficié de la reprise
globale des marchés en 2003.
Le Dow Jones Global Titans 50 est moins volatil que des
indices nationaux couramment utilisés. Enfin, son ratio de Sharpe, qui
rapporte les rendements aux risques, est comparable à celui de plusieurs
autres indices nationaux ou régionaux.
L'importance des pays
Au cours des cinq dernières années, la
répartition géographique du Dow Jones Global Titans 50 a
été caractérisée par une stabilité du poids
des Etats-Unis, une augmentation remarquable de celui du Royaume-Uni et,
à l'inverse, une diminution de celui de la plupart des autres pays
européens. L'Asie est très peu représentée.
Tableau 2: Evolution de la répartition
géographique du Dow Jones Global Titans 50
La diversification internationale permet de réduire le
risque pays. Les indices mondiaux traditionnels sont construits selon une
approche par blocs emboîtés : chaque pays est
représenté par un indice national. Les valeurs des indices
nationaux appartenant à la même région composent les
indices régionaux, et ces derniers constituent l'indice mondial.
Cependant, cette approche ne fonctionne que lorsque les
valeurs «appartiennent » effectivement au pays de leur cotation
principale.
Lorsqu'il s'agit de blue chips mondiales, la
diversification provient généralement, au moins en partie, des
entreprises elles-mêmes dont les ventes, financements et sites
opérationnels sont répartis dans le monde entier.
Les entreprises qui ne sont pas véritablement
mondiales ne peuvent pas être incluses dans le Dow Jones Global Titans 50
car une société n'est pas éligible si elle ne
réalise pas de chiffre d'affaires à l'étranger.
IBM est un exemple particulièrement significatif
d'entreprise diversifiée géographiquement puisque 38% de son
chiffre d'affaires provient d'Europe, 37% d'Amérique et 25% d'Asie.
Certaines entreprises réalisent la plus grande part de
leur chiffre d'affaires en dehors de leur pays d'origine. Par exemple, Intel,
entreprise américaine, réalise 49% de son chiffre d'affaires en
Asie, 23% en Europe et seulement 28% en Amérique. Daimler-Chrysler, issu
d'une fusion entre une entreprise allemande et une entreprise
américaine, est une autre illustration de la nature internationale des
firmes composantes le Dow Jones Global Titans 50.
Ainsi le critère de « flight to
quality » [1] est significatif dans l'indice de
blue ships mondiale. Et dans les indice de blue ships nationale aussi, tel que
le Dow Jones Industrial Average, le FT100, le DAX ou le CAC40.
Le graphe 1, qui compare l'indice Dow Jones Global Titans50
à l'indice Dow Jones World. Ce dernier est un indice
géographiquement et sectoriellement plus large qui comprend 5000 actions
provenant de 34 pays. On peut donc trouver dans cet indice des grandes, des
moyennes et des petites capitalisations (soit des entreprises).
[1] Le Flight to
quality : mouvement des capitaux vers les
titres de qualité, littéralement « fuite
vers la qualité » est un mouvement spéculatif à
la baisse des rendements (c'est-à-dire la hausse des cours) sur les
marchés d'
emprunts
d'État, dont la source est un événement
néfaste aux marchés d'
actions
ou au marché des obligations comportant un
risque de
crédit.
Le graphique 1 montre que l'indice Dow Jones Global Titans50 a
sur performé l'indice Dow Jones World à la fin des années
1990.
Donc acheter des produits financiers dont l'indice Dow Jones
Global Titans50 ou dans les fameux indice de blue shipe ou bien acheté
des contrats sur ces indices et sous-jacent que dans un indice plus large.
IV. Les indices internationaux :
IV-1. Les indices les plus
célèbres :
En théorie, un pays comprend des Bourses
régionales et une place centrale, mais en pratique et suite à la
globalisation financière, l'activité boursière de chaque
pays a de plus en plus tendance à se concentrer sur l'unique place
centrale ( New York, Londres, Francfort, Paris, Tokyo, Casablanca ...),
même si certains pays maintiennent une autre place pour leur
marché à terme, celui des produits dérivés- (c'est
le cas pour les USA avec Chicago, pour le Japon avec Osaka, ...) .
Cela va nous ramener à présenter les indices les
plus importants de chaque pays :
Pays
|
Indices
|
Allemagne
|
DAX,
Xetra
DAX
|
Australie
|
All
Ordinaries
|
Autriche
|
ATX
|
Belgique
|
BEL20
|
Brésil
|
Bovespa
|
Canada
|
S&P/TSX
moyenne capitalisation,
S&P/TSX
petite capitalisation
|
Chili
|
IPSA,
IGPA
|
Danemark
|
KBX
|
Espagne
|
Madrid
SE,
Ibex 35,
Latibex
|
États-Unis
|
Dow Jones
Industrial Average,
Nasdaq,
Nasdaq-100,
S&P 500
|
France
|
CAC 40,
CAC Next 20,
CAC Mid 100
|
Hong Kong
|
Hang Seng
|
Italie
|
MIB
30,
MIBTel
|
Japon
|
Nikkei 225,
Topix
|
Maroc
|
MASI,
MADEX
|
Pays-Bas
|
AEX
|
Pologne
|
WIG,
WIG
20
|
Royaume-Uni
|
FTSE
100
|
Suède
|
Affarsvarlden
Gen
|
Suisse
|
Swiss Market
Index (SMI)
|
Indices élaborés en vue de refléter
l'évolution des cours des actions des sociétés
cotées aux Bourses de différents pays. Ils sont directement
comparables entre eux, parce qu'ils ont été construits sur la
base d'une méthode statistique et de formules identiques. Voir les pays
dans le tableau suivant qui sont au sien de Morgan Stanley Capital
International.
MSCI EAFE (Morgan Stanley Capital International, Europe,
Australasia and Far East)
À C'est l'indice le plus utilisé comme
référence pour les gestionnaires d'actions non
nord-américaines.
À Il comprend 21 pays développés
À La pondération des titres se fait selon la
valeur marchande.
À Une version du EAFE existe avec une pondération
des pays selon leur PIB.
|
MSCI EM (Morgan Stanley Capital International, Emerging
Markets)
À Comprend 27 pays émergents
À La pondération des titres se fait selon la
valeur marchande.
|
Pays dans le MSCI-EAFE
Allemagne
Australie
Autriche
Belgique
Danemark
Finlande
France
Grèce
Hong Kong
Irlande
Italie
Japon
Pays Bas
Nouvelle-Zélande
Norvège
Portugal
Singapour
Espagne
Suède
Suède
Suisse
Royaume-Uni
|
Pays dans le MSCI-EM
Chine
Inde
Indonésie
Corée
Malaisie
Pakistan
Philippine
Sri Lanka
Taiwan
Thaïlande
Argentine
Brésil
Chili
Colombie
Mexique
Pérou
Venezuela
République Tchèque
Égypte
Israël
Hongrie
Jordanie
Maroc
Pologne
Russie
Afrique du Sud
Turquie
|
IV-2. Les fiches techniques des indices
internationaux :
On va présenté de chaque bourse une fiche
technique qui va nous donner une idée sur le nom du principal indice,
la date de lancement, la base de départ, plus haut historique, plus bas
historique, fréquence de diffusion, méthode de calcul,
traitement du dividende et le critère de sélection.
On va présenter des fiches du CAC 40, DAX 30, NIKKEI
225, FT-SE 100, S&P 500 et le DJ EURSTOXX 50
Ainsi on va donner l'évolution graphique de chaque
indice depuis 5 ans.
Et les 10 premières capitalisations au 01/01/2006 dans
chaque indice.
Seulement nous présentons le Dow Jones dans un
paragraphe et non pas dans une fiche, car c'est l'indice le plus important dans
monde entier, et il regroupe les trente entreprises qui réalisent le
chiffre d'affaire dans tous le monde, alors nous avons pris la décision
de ne pas l'encadrer dans une fiche pour qu'on lui donne plus d'importance que
les autres indices.
a) le Dow Jones :
Le Dow Jones (plus
précisément le Dow Jones Industrial Average ou DJIA) est, sans
aucun doute, le mieux connu des indices boursiers.
Il est aussi historiquement le premier qui ait été
publié, puisqu'il date de la fin du siècle dernier.
Cet indice est la propriété de Dow Jones &
Company, qui publie également
The Wall
Street Journal. Il est composé en 2006 de 30 compagnies,
dont 28 cotées à la
Bourse de New
York, et 2 cotées au
NASDAQ (
Microsoft et
Intel)
Le DJIA a été fondé par Monsieur Dow en
1884, mais l'indice a commencé à être publié en
1896. Il comprend trente
importantes
entreprises
cotées, mais les entreprises présentes ont changé avec le
temps, seule General Electric est présente depuis les origines de la
publication. Pour la petite histoire, la plus puissante des firmes de l'indice
à sa création était une entreprise fabriquant des
courroies en cuir pour les machines agricoles.
Cependant, malgré sa notoriété, l'indice Dow
Jones [1] fournit une information biaisée sur la
performance de New York Stock Exchange. Son imperfection tient à deux
causes : la taille réduite de l'échantillon qui le constitue
et la méthode de calcule utilisée.
L'indice Dow Jones ne comprend, en effet que trente titres
émanant tous les sociétés industrielles parmi les plus
importantes des Etat Unis[2] qui ne peuvent former un
échantillon représentatif de l'ensemble de la place.
Début 2006, les trente entreprises entrant dans la
composition du Dow Jones Industrial Average sont :
3M
Alcoa
Altria Group
American Express
American International
AT&T
Boeing
Caterpillar Inc.
Citigroup
Coca-Cola Co
|
DuPont
Exxon Mobil Corp.
General Electric
General Motors
Hewlett-Packard
Home Depot
Honeywell International
Intel Corp.
International Business Machines
Johnson & Johnson Corp
|
JPMorgan Chase &Co.
McDonald's Corporation
Merck & Co. Inc.
Microsoft Corporation
Pfizer Inc.
Procter & Gamble
United Technologies
Verizon
Wal-Mart Stores Inc.
Walt Disney Company
|
[1] crée en 1884 par Charles H. Dow, l'un
des fondateurs du Wall Street journal, il représente à
m'époque la moyennes des cours des douze plus importantes entreprises
industrielles.
[2] celles qu'on a pris l'habitude d'appeler
les « blue chips »
b) FICHE D'IDENTITÉ de CAC 40
Nom :
|
CAC 40
|
Définition
|
Cotation Assistée en Continu (système
électronique de transaction)
|
Place de cotation
|
Paris
|
Date de lancement
|
15 juin 1988
|
Base de départ
|
1 000 points le 31 décembre 1987
|
Plus haut historique
|
6 922,33 (en clôture) le 4 septembre
2000
|
Plus bas historique
|
893,32 (en clôture) le 29 janvier
1988
|
Fréquence de diffusion
|
Toutes les 30 secondes
|
Horaire de cotation
|
Entre 9 heures et 17 heures 30
|
Méthode de calcul
|
Indice pondéré par les capitalisations
boursières
|
Traitement du dividende
|
Indice calculé hors dividendes
|
Institution responsable
|
Conseil scientifique composé de 9
membres
|
Critères de sélection
|
Parmi les 100 premières sociétés les
plus actives, selon la capitalisation boursière, la liquidité et
le secteur économique. Les titres étrangers, cotés
à Paris, peuvent figurer dans l'indice.
|
Les autres indices
|
SBF 80, SBF120, SBF 250, Midcac, Second Marché,
Nouveau Marché
|
Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006
Total SA, Sanofi-Aventis, BNP Paribas, Societe Generale, Axa SA,
France Telecom, Suez SA, Vivendi Univers, Carrefour SA, Groupe Danone
PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)
c) FICHE D'IDENTITÉ de NIKKEI 225
Nom :
|
Nikkei 225
|
Définition
|
Nihon Keizai Shimbun, quotidien économique
japonais
|
Place de cotation
|
Tokyo
|
Date de lancement
|
16 mai 1949
|
Base de départ
|
Pas de base de départ recalculé car
l'indice est une moyenne de cours
|
Plus haut historique
|
38 915,87 le 29 décembre 1989
|
Plus bas historique
|
85 le 6 juillet 1950
|
Fréquence de diffusion
|
Toutes les minutes
|
Horaire de cotation
|
Entre 9h00 et 15h00 (heure japonaise) avec une
interruption de séance entre 11h00 et 12h30
|
Méthode de calcul
|
Indice pondéré par les prix
|
Traitement du dividende
|
Indice calculé hors dividendes
|
Institution responsable
|
Nihon Keisai Shimbun
|
Critères de sélection
|
Capitalisation boursière et le chiffre d'affaire
réalisé
|
Les autres indices
|
Nikkei 300, Topix 100
|
Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006
ADVANTEST, Fast Retailing, FANUC, KYOCERA, Tokyo Electron, TDK,
CANON, Shin-Etsu Chem, KDDI, Honda Motor
PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)
d) FICHE D'IDENTITÉ de FT-SE 100
Nom :
|
FT-SE 100
|
Définition
|
Financial Times - Stock Exchange 100 Share
Index
|
Place de cotation
|
Londres
|
Date de lancement
|
31 décembre 1983
|
Base de départ
|
1 000 points le 31 décembre 1983
|
Plus haut historique
|
6 930,20 (en clôture) le 31 décembre
1999
|
Plus bas historique
|
978,70 (en clôture) le 12 janvier
1984
|
Fréquence de diffusion
|
Toutes les 15 secondes
|
Horaire de cotation
|
Entre 8h00 et 16h30 (heure anglaise)
|
Méthode de calcul
|
Indice pondéré par les capitalisations
boursières
|
Traitement du dividende
|
Indice calculé hors dividendes
|
Institution responsable
|
FT-SE et la Faculty and Institut of Actuaries
|
Critères de sélection
|
Capitalisation boursière, le volume de transaction
et le chiffre d'affaire réalisé. Seules les
sociétés résidentes et domiciliées au Royaume-Uni
sont éligibles.
|
Les autres indices
|
FT-SE Mid 250, FT-SE Actuaries 350, FT-SE Small Cap et
toute une gamme d'indices sectoriels.
|
Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006
BP, HSBC, GlaxoSmithKline, Vodafone Group, Royal Dutch Shel,
Royal Bk of Scot, Royal Dutch Shel, Astra Zeneca, Barclays, HBOS
PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)
e) FICHE D'IDENTITÉ de S&P
500 :
Nom :
|
S & P 500 Index
|
Définition
|
Standard & Poor's 500 Index
|
Place de cotation
|
New York
|
Date de lancement
|
4 mars 1957
|
Base de départ
|
|
Plus haut historique
|
1 527,45 (en clôture) le 24 mars 2000
|
Plus bas historique
|
38,98 (en clôture) le 19 décembre
1957
|
Fréquence de diffusion
|
Toutes les 10 secondes
|
Horaire de cotation
|
Entre 9h30 et 16h00
|
Méthode de calcul
|
Indice pondéré par les capitalisations
boursières
|
Traitement du dividende
|
Indice calculé hors dividendes
|
Institution responsable
|
Standard & Poor's index Comittee composé de
sept membres
|
Critères de sélection
|
Le comité choisit 500 valeurs parmi les plus
importantes sociétés américaines, représentant 75%
environ de la capitalisation boursière du New York Stock Exchange. La
capitalisation boursière d'un titre éligible au S & P 500
doit être supérieure à 3 milliards de dollars et la
moitié des titres doivent être en circulation. Le comité de
sélection veille à respecter une pondération proche de
celle de l'ensemble du marché.
|
Les autres indices
|
Dow Jones, Nasdaq Composite, S & P 100
|
PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)
f) FICHE D'IDENTITÉ DAX 30 :
Nom :
|
DAX 30
|
Définition
|
Deutscher Aktien Index
|
Place de cotation
|
Francfort
|
Date de lancement
|
2 janvier 1989
|
Base de départ
|
1 000 points le 31 décembre 1987
|
Plus haut historique
|
8 064,97 (en clôture) le 7 mars 2000
|
Plus bas historique
|
931,18 (en clôture) le 28 janvier
1988
|
Fréquence de diffusion
|
Toutes les 15 secondes
|
Horaire de cotation
|
Entre 9 heures et 17h30
|
Méthode de calcul
|
Indice pondéré par les capitalisations
boursières
|
Traitement du dividende
|
Indice calculé dividendes inclus
|
Institution responsable
|
Deutsche Börse AG (Sociéte des bourses
allemandes)
|
Critères de sélection
|
Capitalisation boursière, le volume de transaction
et le chiffre d'affaire réalisé.
|
Les autres indices
|
Dax 100, FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitugng), Indices
sectoriels, Indice du nouveau marché.
|
Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006
E.ON AG, Siemens
AG, Allianz AG, Deutsche Bank, DaimlerChrysler,
Deutsche Telekom, BASF AG, SAP AG,
RWE AG St, Bayer
AG
PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)
g) FICHE D'IDENTITÉ DJ EUROSTOXX
50 :
Nom :
|
DJ Euro Stoxx 50
|
Définition
|
Dow Jones Euro Stoxx (Association de l'"index provider"
américain et des places boursières de Francfort et
Zurich)
|
Place de cotation
|
Zone euro
|
Date de lancement
|
26 février 1998
|
Base de départ
|
1 000 points le 31 décembre 1991
|
Plus haut historique
|
5 464,43 (en clôture) le 6 mars 2000
|
Plus bas historique
|
920,65 (en clôture) le 5 octobre
1992
|
Fréquence de diffusion
|
Toutes les 15 secondes
|
Horaire de cotation
|
Entre 9 heures et 17h30
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Méthode de calcul
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Indice pondéré par les capitalisations
boursières
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Traitement du dividende
|
Indice calculé hors dividendes
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Institution responsable
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Le Conseil consultatif (composé de neuf
membres)
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Critères de sélection
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50 valeurs appartenant à l'un des 13 pays membres
de la zone euro sélectionnés sur la capitalisation
boursière, le volume de transaction et le secteur d'activité.
L'indice s'efforce de respecter une pondération par pays et par secteur
d'activité reflétant au maximum la structure économique de
la zone euro.
|
Les autres indices
|
DJ Euro Stoxx, indice large de la zone euro compsé
d'environ 300 valeurs, le DJ Stoxx et le DJ Stoxx 50, indices large et
restreint de valeurs appartenant à l'un des 17 pays d'Europe
occidentale, des indices sectoriels.
|
REPARTITION GEOGRAPHIQUE AU 01/01/2006
France
|
34,00 %
|
Allemagne
|
23,82 %
|
Espagne
|
13,12 %
|
Hollande
|
12,46 %
|
Italie
|
11,98 %
|
Finlande
|
3,72 %
|
Irlande
|
0,91 %
|
Les 10 premières capitalisations
au01/01/2006
Total SA, Sanofi-Aventis, BSCH, Nokia Oyj, ENI, E, ON,
Siemens AG, UniCredito Ital, ING Groep NV, BNP Paribas.
Chapitre 3 : Méthode de calcul des
indices
L'indice a pour objet de mesurer l'activité
boursière « prix moyen du capital sur le marché
secondaire par exemple ».
Pour cet objectif, il faut être représentatif du
marché (représentativité d'un portefeuille
approprié).
Ainsi on a vu dans le chapitre3 (fiche technique de chaque
indice) que chaque indice se calcule en moyen chaque 20 secondes, pour cette
cause il faut la simplicité de calcul avec la facilité de
gestion.
Le calcul se fait soit par la moyenne arithmétique soit
par la moyenne géométrique, mais la première moyenne est
la plus utilisable. Voir (fiche technique de chaque indice)
Le problème qui existe, ce sont les choix possibles pour
les poids des titres (Prix - Equipondéré - Valeur marchande),
chaque méthode est utilisable avec sans doute des inconvénients
et soucis.
On va donner des exemples pour chacun des 3 principes du choix du
poids, pour sentir la différence entre la vraie évolution du
marché et la valeur d'indice calculable.
On va crée un exemple, soit un marché construit de
2 action, A et B.
Et que le prix de chaque action se change chaque mois.
|
A
|
B
|
01 janvier
|
12
|
40
|
01 février
|
13
|
45
|
01-mars
|
14
|
24
|
01-avr
|
13
|
21
|
Et que le titre B a fractionné deux pour un durant le
mois de février. Pour une raison au une autre (augmentation du capital
ou distribution des actions supplémentaires a les actionnaires).
I- La Pondération par le Prix :
Le poids de chaque valeur est fonction de sa valeur
absolue : son Prix.
Plus une action a un ours élevé et plus on
importance dans l'indice sera grande.
On l'appel aussi l'indice average.
L'indice où moyenne (average) est
calculé de la façon suivante :
Où n est le nombre de titres, Pi,t est le prix
du titre i au temps t et Dt est le diviseur au temps t.
La moyenne au début janvier est donnée par
:
Il s'agit d'une simple moyenne arithmétique. Cela
correspond au prix moyen d'un titre en bourse à ce moment là.
Le Dow Jones est calculé de cette façon. C'est
pourquoi ont dit le Dow Jones Industrial Average
La moyenne au début février est donnée
par :
Le prix moyen des titres a monté durant la
période ce qui est reflété par la hausse de la moyenne.
Cette façon de calculer un indice ressemble
à former un portefeuille en achetant un titre de chaque entreprise dans
l'échantillon.
Au mois de mars un problème se pose : le titre B a
fractionné. Si on calcule la moyenne comme le mois
précédent, le résultat sera :
Ce résultat indiquerait une baisse de marché
alors que le marché a augmenté.
Solutions possibles:
1 Multipliez le prix du titre B à partir de ce
moment
2 Ajuster le diviseur Dt à partir de ce moment
?La deuxième a été retenue par les
gens de Dow Jones puisque cela évite de garder en mémoire tous
les fractionnements historiques.
Deux résultats ont été
calculé : 26 pour la première période et 29 pour la
deuxième.
Comment aurions-nous pu obtenir 29 à la deuxième
période si le fractionnement avait déjà été
effectué ?
Ce nouveau diviseur sera utilisé jusqu'au prochain
changement.
La moyenne au début de mars est donnée par
Avec la solution de multiplier le prix par deux, la moyenne
aurait été de
La moyenne au début d'avril est donnée par :
|
Moyenne
|
01-janv
|
26
|
01-févr
|
29
|
01-mars
|
31,04
|
01-avril
|
27,78
|
Si on prend la base est de 100 point au 01 janvier, l'indice va
évoluer de la manière suivante indice de février
égale :
100 (base) + 100*(29-26)/2
Donc on aura l'indice présenté comme
suite :
|
Moyenne
|
Base= 100 au 01-Janvier
|
01- Janvier
|
26
|
100.00
|
01 - février
|
29
|
111.54
|
01 - Mars
|
31.04
|
119.38
|
01 - Avril
|
27.78
|
106.85
|
Ce genre d'indice est obtenu par le simple calcul de la
moyenne arithmétique des cours. Ce qui implique que les actions qui ont
une faible valeur unitaire pèsent moins dans l'indice que celles qui au
contraire ont une forte valeur unitaire et qu'aucun compte n'est tenu des
capitalisations ou des volumes de transactions de ces actions.
En contrepartie, l'avantage de cet indice, qui explique sans
doute son succès, réside dans la facilité de son calcul
et de son interprétation, ce qui était le but recherché en
1884.
L'intérêt du Diviseur « Dt »
est qu'elle réside dans les possibilités d'ajustement qu'elle
présente. En effet, la valeur d'un indice ne doit pas être
affectée par des opérations sur le capital qui provoqueraient des
variations de cours.
Remarque important a ne pas
raté :
?Le Dow Jones Industrial Average est calculé de
cette façon.
?Il comprend 30 titres de grandes sociétés
américaines
?Lors du remplacement d'un titre, le diviseur est
ajusté comme lors d'un fractionnement.
?Le diviseur a tendance à diminuer dans le temps,
mais parfois il augmente lorsque le prix du titre qui arrive est plus
élevé que celui du titre qui quitte.
?Le premier indice DJ a été publié le
3 juillet 1884, il comprenait 11 titres dont 9 sociétés de chemin
de fer.
?Un indice ne contenant que des sociétés
industrielles est apparu en 1896.
?Le DJIA dans sa version 30 titres a vu le jour le
1er octobre 1928. Le diviseur était alors de 16,67.
?Le diviseur actuel (22 sept 05) est de 0,12560864
II - la pondération par la méthode
Equipondéré :
Chaque valeur a un poids strictement identique.
À Un indice équipondéré formé
de n titres donnera un poids de 1/n à chacun des titres.
À Ce type d'indice suppose un rééquilibrage
des titres à chaque période de calcul.
Un indice équipondéré est similaire à
former un portefeuille en investissant 1DH dans chaque titre
La valeur de l'indice au temps t est donné par :
Où Indicet-1 est la valeur de l'indice à la
période précédente;
n est le nombre de titres dans l'indice;
et ri,t est le rendement du titre i durant la
période t
|
A
|
B
|
01 janv.
|
12
|
40
|
01 févr.
|
13
|
45
|
01mars
|
14
|
24
|
01-avr
|
13
|
21
|
1-Le titre B a fractionné deux pour un durant le mois de
février.
Les rendements sont donnés par :
En appliquant la formule nous avons que :
Le niveau de l'indice à la première période
(t=0) est déterminé arbitrairement (100 ici)
L'indice de mars est donné par
Celui d'avril est donné par
En résume :
|
Indice
|
01-janvier
|
100
|
01-février
|
110.42
|
01-mars
|
118.35
|
01-avril
|
95.11
|
III - Pondération par la valeur marchande totale
(capitalisations boursieres)
Remédier aux insuffisances des indices de type de Dow
Jones paraît, en principe, facile. Il suffit pour cela de tenir compte de
deux nécessités. Premièrement, calculer un indice large
qui contienne un grand nombre de valeurs d'une cote. Deuxièmement, tenir
compte des capitalisations boursières dans les calculs.
Les valeurs auront ici une part proportionnelle à la
valeur boursière par rapport à la capitalisation boursière
de l'ensemble des valeurs de l'échantillon.
À Un indice pondéré selon la valeur
marchande attribuera à chaque titre un poids proportionnel à la
valeur marchande totale des titres de la société.
À Les grandes entreprises ont donc un poids plus
important dans ces indices.
À Certains indices excluent les blocs de
contrôle.
À Certains excluent également les
détentions croisées.
Le principe utilisé est de former un portefeuille qui
achèterait tous les titres des sociétés composant
l'indice.
Où Indicet-1 est la valeur de l'indice
à la période précédente;
n est le nombre de titres dans l'indice;
Pi,t est le prix du titre à la
période t;
Et NACt-1 le nombre d'actions en circulation
à t-1.
|
A
|
B
|
01 janvier
|
12
|
40
|
01 février
|
13
|
45
|
01 mars
|
14
|
24
|
01-avril
|
13
|
21
|
1 - Le titre B a fractionné deux pour un durant le mois de
février.
2 - L'entreprise A à 20 millions d'actions en circulation
et B 10 millions en janvier. A à émis 5 millions d'actions en
février.
En appliquant la formule nous avons que
Le niveau de l'indice à la première période
(t=0) est déterminé arbitrairement (100 ici)
Pour le mois de mars, nous avons que :
Le processus de calcul tient compte automatiquement du
fractionnement sur le titre B.
Comme une nouvelle émission a eu lieu sur le titre A,
la base de départ pour le mois d'avril devra être
changée.
Pour le mois d'avril, nous avons que
La base de départ tient compte du nouveau nombre d'actions
en circulation pour le titre A.
En résumé:
|
Indice
|
01-janv.
|
100
|
01-févr.
|
110.94
|
01-mars.
|
118.75
|
01-avril.
|
106.59
|
Pour la comparaison :
La grande majorité des indices boursiers sont
basés sur une pondération selon la valeur marchande.
C'est le cas également des indices MSCI (Morgan Stanley
Capital International) voir liste des indices connus mondiaux qui utilise cette
méthode dans le paragraphe 1 du section 4 chapitre II page 29.
La plupart des indices boursiers utilisent actuellement dans
le monde se type de pondération « pondération par les
capitalisations boursières ».c'est la cas de MASI et MADEX au
Maroc, mais A compter du 1er décembre 2004, la Bourse
de Casablanca adoptera une nouvelle méthodologie basé sur la le
facteur flottant*, c'est le même principe du capitalisation
boursière, prenant en considération que le capital qui peux
être vendu dans la bourse et non pas le capital qui n'as pas le droit
d'être vendu.
Soit d'éliminer et écarté :
· L'Autocontrôle: Ce sont les actions de la
société cotée détenues par des
sociétés contrôlées par la société
cotée, au sens de l'article
144 de la loi sur la S.A. (voir Annexe I). Les actions
détenues en propre par la société cotée ne font pas
partie de cette catégorie d'actions. A noter qu'il s'agit de
l'autocontrôle au sens strict du terme et pas des actions détenues
temporairement par l'entreprise suite à des rachats d'actions.
· Les participations détenues par l'Etat
Il s'agit des participations directes mais aussi des
participations via des établissements publics et des participations
détenues par des sociétés elles-mêmes
contrôlées par l'Etat.
· Les actions détenues par les fondateurs
Il s'agit des actions détenues directement ou
indirectement par les fondateurs, lesdits fondateurs exerçant une
influence sur la gestion ou le contrôle de la société
(dirigeants, contrôle en droit de vote, influence notoire....).
· Les blocs de contrôle
Actions détenues par des personnes morales (hors
fondateurs et l'Etat) qui exercent un contrôle au sens de l'article
144 de la loi sur la S.A.
· Les actions liées par un pacte
d'actionnaires
Actions détenues par des personnes (hors fondateurs et
l'Etat) agissant de concert au sens de l'article 10 de la loi n°26-03
relative aux offres publiques sur le marché boursier (Article 10 de la
loi n° 26-03).
· Les participations jugées comme stables
Il s'agit de participations d'au moins 5%, stables depuis au
moins 3 ans : qui n'ont pas évolués de manière
significative à la baisse (-1% hors dilution) depuis 3 ans. Sont
incluses les participations, de moindre importance, d'actionnaires qui,
parallèlement ou conjointement au lien capitalistique, ont, avec la
société cotée, des accords industriels ou
stratégiques sur une période plus récente.
Article 10 de la loi n° 26-03 relatives aux
offres publiques sur le marché boursier
On entent par personnes agissant de concert : les personne
physiques ou morales qui coopèrent sur la base d'un accord, formel ou
tacite, oral ou écrit visant :
Soit à acquérir ou à vendre les droits de
vote d'une société ;
Soit à exercer des droits de vote pour mettre en oeuvre
une politique commune vis-à-vis de la société ; soit
à faire aboutir ou échouer une offre publique.
Un tel accord est présumé exister :
entre une société et les membres de son conseil
d'administration, ses directeurs généraux, les membres de son
conseil de surveillance, les membres de son directoire ou ses gérants et
les associés commandités ; entre conjoints, parents et
alliés jusqu'au deuxième degré inclusivement des personnes
visées au paragraphe précédent ; entre des
sociétés filiales d'une société mère ou
entre des sociétés contrôlées par la ou les
mêmes personnes ; entre une société, ses filiales et les
sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article 144 de la
loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes ; entre les
associés d'une société anonyme simplifiée, telle
que définie à l'article 425 de la loi n° 17-95
précitée, à l'égard des sociétés que
celle-ci contrôle.
Les personnes agissant de concert sont tenues solidairement
aux obligations qui leur sont faites en vertu de la présente loi.
Les règles de calcul des indices
La nouvelle formule de calcul des indices s'écrit comme
suit : ou
Deuxième partie : Le rôle et
l'utilité de l'indice dans le marché financier
Introduction de la 2ème
partie :
L'indice boursier n'est pas seulement un instrument qui
mesure l'évolution d'un marché ou d'un compartiment boursier.
Personne ne peut osé de dire que l'indice n'est pas un
indicateur de performance d'une place boursier, mais il est aussi un indicateur
de base, indicateur des gestionnaire et un indicateur aux investisseurs
étrangers, qui ne connais guerre les entreprises nationales ni les
titres liquide de la bourse ni en plus les titres coté dans l'indice.
Alors que l'expérience nous montre qu'il est difficile
de « faire mieux que la moyenne du marché ». Donc
pour cela la plupart des investisseurs étrangère aussi que les
gérants de portefeuille « achetaient l'indice ».
C'est-à-dire constitue un portefeuille formé de toutes les
valeurs de l'indice (chapitre 4 : gestion indicielle).
D'autre part, l'indice qui est qu'un évolution du
marché, lui aussi (le marché ou l'indice) influence sur chaque
titre, c'est qu'on appel mouvement Brownien soit
l'évolution du marché fait baissé ou hausser un titre
donner, ce qu'on va voir dans le 2ème chapitre de cette
partie (chapitre 5 : le couple valeur indice).
Dans cette partie elle-même on va voir qu'en se basant
sur l'indice on aura une vision bien clair sur des titres spécifique, et
si on faisant confiance a cet indice (anticipé que l'indice va
augmenté), en achetant la valeur qui son Béta est
supérieur a 1, on réalise un bénéfice de plus que
si on a acheté toutes les titres de l'indice.
Mais il faut bien que on sera prudent et sérieux,
l'indice on vécu les krach boursier. Personnes n'oublie le krach du
printemps 2000 qu'en deux ans, le Dow Jones perd 38 % de sa valeur tandis que
le Nasdaq cède 70 %. De son côté, le CAC, qui avait atteint
6902 points en juillet 2000, redescend à 2 403 points au mois de mars,
soit 62 % de perte. Anticipé c'est prend le risque, a cause de se
risque, les fonds et les sociétés de placement et aussi que les
investisseur peuvent investis dans un autre moyen, c'est les contrats à
terme « Futures » ou options (chapitre 6:les contrats
à termes sur l'indice).
Chapitre 4 : la gestion indicielle.
Toute « gestion indicielle » se rapporte
à un indice de marché qui sert de référence pour
apprécier la performance d'une gestion de portefeuille.
La gestion indicielle s'est développée de
façon spectaculaire au cours des années soixante-dix,
parallèlement à la théorie moderne du portefeuille de
Markowitz. D'après celle-ci, dans un marché « efficient
» un portefeuille diversifié garantit une performance optimale. Sur
ce marché, où tout nouvel élément d'information se
répercute immédiatement et intégralement sur le prix des
actifs financiers, un investisseur ne peut pas systématiquement obtenir
de meilleures performances que le marché dans son ensemble (le
marché est ici considéré comme une approximation du
portefeuille optimal). Par conséquent, il est plus raisonnable et moins
coûteux d'imiter le marché par le biais d'un portefeuille
reproduisant sa performance globale que de conduire une gestion active.
Cette gestion est pratiquée en particulier par des
fonds
d'investissement appelés fonds indiciels
Deux technique s'opposent, l'une de la gestion
passive, l'autre de la gestion indicielle
tiltée ou active.
I - La gestion indicielle passive :
La gestion indicielle passive consiste à
répliquer l'indice de référence, par exemple le
S&P500. Il s'agit en fait de constituer un portefeuille dont la performance
suit exactement, aux coûts de transaction et aux frais de gestion
près, le rendement de l'indice. La réplication pure consiste
à calquer l'indice en investissant dans toutes les valeurs constituant
l'indice dans les proportions de l'indice, soit en général pour
chaque valeur le rapport de sa capitalisation boursière à la
capitalisation totale des valeurs de l'indice.
Pour coller à la performance de l'indice, il suffit
alors de faire sortir ou entrer dans le portefeuille les titres en fonction de
la modification de la composition de l'indice.
En effet, cette technique consiste à répliquer
l'indice de marché, c'est-à-dire, investir dans les mêmes
titres que l'indice et suivant les mêmes proportions. Cette
stratégie conduit à la création de fonds indexés.
La gestion indexée permet de réduire les frais de gestion et ne
nécessite pas une étude titre par titre.
II - La gestion indicielle tiltée :
La gestion indicielle tiltée ne s'apparente en rien
à la gestion passive, sinon dans le choix d'un indice de
référence par rapport auquel la performance du fonds est
évaluée. Une dénomination plus appropriée
serait « gestion active à risque
contrôlé ». L'objectif consiste à
« battre » l'indice, sans toutefois exposer le portefeuille
à un risque de marché supérieur à celle de
l'indice.
L'indice dans cette approche joue le rôle d'un
portefeuille passif. C'est par rapport au lui que le responsable de
portefeuille peut jugé et convaincre leurs futures investisseurs.
Les gestions indicielle actives tiltée au sens strict
reposent sur des approches quantitatives de contrôle du risque global
d'un portefeuille comme la droite de marché ou le modèle APT. Les
mises en oeuvre diffèrent sensiblement d'un fond à l'autre, en
particulier pour ce qui est de la sélection des valeurs. Certains
recourent aux prévisions des analystes financiers, d'autres, comme
l'APT, supposent que les marchés sont relativement efficients et se
fondent essentiellement sur l'analyse économétrique.
Toutes ces gestions s'appuient cependant sur les
hypothèses de la théorie moderne du portefeuille. Tout d'abord,
les rendements des titres financiers sont générés d'une
part, par des facteurs communs de nature macro-économique, et d'autre
parts, par les facteurs spécifiques qui ne dépendent que de
titre, ou de son marché (chapitre 5), et de l'entreprise qui l'a
émis.
Le risque associé aux facteurs communs est
dénommé « risque systémique ». Il
n'est pas possible de l'éliminer, sauf à utiliser des techniques
de couverture reposant sur l'utilisation des options et des futures (chapitre
6).
Seuls certains de ces facteurs communs font l'objet d'une
prime de risque requise par les investisseurs.
Le risque dit « idiosyncrasique »
associé aux facteurs spécifiques n'est pas valorisé par le
marché, et peut être éliminé par diversification des
actifs investis.
La capacité d'une technique indicielle à battre
systématiquement l'indice de référence repose sur une
décomposition fine du risque systémique.
III - Avantages de la gestion indicielle :
Par définition, la gestion indicielle offre une
performance proche de celle de l'indice de référence et à
faible coût puisque, d'une part, le taux de rotation (donc les
coûts de transaction) du portefeuille est limité et, d'autre part,
les frais de recherche et d'analyse de marché sont réduits. Les
frais de gestion des fonds indiciels sont généralement
inférieurs à 0,5 % de l'actif géré, contre une
fourchette de 0,8 % à 1,2 % pour les fonds gérés de
manière active. De fait, la concurrence entre les fonds indiciels tend
à porter essentiellement sur les frais de gestion, leurs performances
(pour un indice de référence identique) étant largement
similaires.
Chapitre 5: Le couple valeur indice
Une valeur évolue selon ses propres variables. Ce sont
les données financières fondamentales de la société
(croissance, capacité bénéficiaire! perspectives) ou des
éléments boursiers (multiple de capitalisation, rendement,
décote ou surcoté ``que nous avons remarquer dans le chapitre
4''). Toutefois chaque valeur cotée connaît des variations de
cours qui ne sont pas entièrement dues à son unique
spécificité. Ainsi, l'ensemble du marché influence plus ou
moins chaque valeur. Un titre associe une valeur spécifique (qui peut
d'ailleurs être négative) et une valeur marchée.
Il est possible d'étudier les variations relatives
d'une valeur par rapport à l'indice par la méthode de l'indice
relatif et la représentation graphique. Ou bien par des équations
mathématiques soit le « Coefficient
béta », qui mesure de la corrélation de la
valeur par apport a l'indice, autrement dit la sensibilité de la valeur
suite a la variation de l'indice.
I- La méthode de l'Indice relatif :
I-1 Définition et application :
Il s'agit d'apprécier les variations d'une valeur par
rapport au marché (Représenté par l'indice). Le principe
de base est très simple: établir le graphe de la valeur
«déflatée» de indice.
A) Exemple : Rien de tel qu'un exemple pratique
pour expliciter cette technique:
Le jour J 1 l'indice est à 120.
Le même jour la valeur «X»
sélectionnée, cote 250 francs. Afin de faciliter
l'établissement du graphe relatif, l'indice I et la valeur «X»
sont ramenés à une base 100 le jour 1. En clair, on raisonne avec
un indice I à 100 et une valeur «X» à 100
également le jour 1.
Les variations quotidiennes de l'indice et de la valeur
s'apprécient par rapport à la base 100 du jour 1.
Supposons une observation mensuelle sur 20 mois, d'un titre
«X » et de l'indice « I » :
jour
|
|
jour
|
|
1
|
I=120 (120)120)X 100=100
X=250 (250/250)X 100=100
|
11
|
I= 150 (150/120)X 100 = 125
X=562,5(562,5/250)X100=225
|
2
|
I=132 (132/120)X 100=110
X=302,5(302,5/250)X100=121
|
12
|
I=162 (162/120)X 100 = 135
X=607,5(607,5/250)X100=243
|
3
|
I= 138 (138/120)X 100=115
X=345 (345/250)X100=138
|
13
|
I=168 (168/120)X 100=140
X=647,5(647,5/250)X100=259
|
4
|
I=144 (144/120)X100=120
X=375 (375/250)X100=150
|
14
|
I =168 (168/120) X 100 =140
X=612,5(612,5/250)X100=245
|
5
|
I= 144 (144/120)X100 =120
X=390(390/250)Xl00=156
|
15
|
I=144(144/120)X100=120
X=450(450/250)Xl00=180
|
6
|
I=150 (150/120)X100=125
X=437,5(437,5/250)X100=175
|
16
|
I =168 (168/120) X 100 =140
X=437,5(437,5/250)X100=175
|
7
|
I=156 (156/120)X100=130
X=487,5(487,5/250)X100=195
|
17
|
I=180(180/120)X100=150
X=412,5(412,5/250)X100=165
|
8
|
I=150 (150/120)X100=125
X=500 (500/250)X100=200
|
18
|
I=180(180/120) X100=150
X=375(375/250)X100=150
|
9
|
I=138 (138/120)X100=115
X=517,5(517,5/250)X100=207
|
19
|
I=192(192/120)X100=160
X=340(340/250)X100=136
|
10
|
I=144(144)120)X100=120
X=525 (525/250)X100=210
|
20
|
I=192 (192/120) X 100=160
X=280(280/250)X100=112
|
L'indice relatif est une simple division: le rapport entre
l'indice de la valeur en base 100 et l'indice de marché en base 100.
Posons:
Indice relatif R (qui est affecté du multiplicateur 100
pour faciliter la lecture :
jour
|
Ri=L'indice relatif au jour i
|
jour
|
Ri=L'indice relatif au jour i
|
1
|
R1= (l00/100) X 100=100
|
11
|
R11= (225/125) X 100=180
|
2
|
R2 = (121/110) X 100 =110
|
12
|
R12 = (243/135) X 100 =180
|
3
|
R3 = (138l115) X100 =120
|
13
|
R13= (259/140) X100 =185
|
4
|
R4 = (l50/120) x 100 =125
|
14
|
R14= (245/140) X 100 =175
|
5
|
R5= (1567120) X 100 =130
|
15
|
R15= (180/120) X100 =150
|
6
|
R6 = (175/125) X 100 =140
|
16
|
R16= (175/140) X100 =125
|
7
|
R7 = (195/130) X 100 =150
|
17
|
R17= (165/150) X100 =110
|
8
|
R8 = (2001125) X 100 =160
|
18
|
R18= (150/150) X100 =100
|
9
|
R9 = (207/115) X 100 =180
|
19
|
R19= (136/160) X100= 85
|
10
|
R10= (210/120) X 100=175
|
20
|
R20= (112/160) X100 = 70
|
Graphique G
B) Interprétation :
Comme tous les indicateurs, le relatif a trois
évolutions: ascendante, plate et descendante. Mais chacune d'elles a une
signification bien précise au delà de son apparence.
a) Relatif en hausse:
C'est l'espace I du graphe en haut (Graphique G). Cela
signifie que la valeur observée «X» réalise une
meilleure performance que l'indice I. «X» monte plus vile que le
marché représenté par l'indice (zone 1), ou descend moins
vite, ou ne réagit pas à sa baisse (zone 2).
Le sens de variation du marché n'apparaît pas
dans l'indice relatif. Ainsi, dans un marché fortement baissier, une
valeur stable ou en légère baisse aurait un relatif ascendant,
Mieux, si cette valeur allait jusqu'à progresser dans un marché
en baisse (situation représentée dans la zone 2) la hausse du
relatif s'accélèrerait.
Dans notre exemple, «X» est 80 % supérieure
au marché puisque le relatif est à 180 en bout de `espace I. De
ta sorte l'achat de ta valeur «X» était bien plus rentable que
l'achat de t'indice I.
b) Relatif à plat:
Représenté dans l'espace Il du graphe, le
relatif à plat traduit une évolution égale de ta valeur et
du marché. Hausses et baisses de l'indice et de ta valeur sont de
môme sens et de même ampleur. Les performances de l'un et de
l'autre sont comparables.
c) Relatif en baisse:
L'espace III contient un relatif en baisse.
L'interprétation est simple: la valeur observée «X»
réalise en moyenne une performance intérieure à celle du
marché. Il peut s'agir d'une valeur stable dans un marché en
hausse ou d'une chute de ta valeur plus forte que cette du marché. Ces
deux cas donnent une pente plus ou moins prononcée mais raisonnable.
Reste ta valeur qui baisse dans un marché haussier: te relatif connais
une descente aux enfers !
La tranche A de l'espace III montre une baisse de la valeur
beaucoup plus forte que cette de l'indice. La tranche B met en évidence
une évolution inverse de la valeur et de t'indice.
I-2 Extension du modèle : « le
relatif d'un portefeuille ».
Tout comme il peut être établi un graphe relatif
d'un titre, il est possible de procéder à la même
opération sur un portefeuille de valeurs.
Il suffit alors d'indicier ce portefeuille à une date
donnée et de calculer sa valeur en base. Selon les périodes
fixées, ces valeurs sont comparées à l'indice.
II- La méthode
mathématique :
Cette méthode se base sur les modèles
statistiques, il utilise pour la démonstration de la corrélation
entre la valeur et le titre, des théorèmes mathématiques
tels que mouvement Brownien qui est plus avancé (la Stochastique).
Dans cet mémoire on va présenté 2 type de
calcul utilisable est compréhensible a notre niveau.
-le coefficient â
-le coefficient de corrélation (ñ)
II-1 LE COEFFICIENT BETA
(â) :
a) Définition :
C'est une mesure de sensibilité d'une valeur (ou d'un
ensemble de valeurs) par rapport à l'indice. Ce coefficient exprime une
amplitude moyenne du mouvement de la valeur en fonction de l'indice.
· Signification du bêta :
Une valeur a «b» pour coefficient béta. Cela
signifie que si l'indice varie d'un point de pourcentage (+ 1%), la valeur
varie de b%. La variation de la valeur est égale à b fois celle
de l'indice.
· Méthode de calcul :
Le coefficient béta est le fruit d'une observation
statistique sur une durée relativement longue: il s'agit souvent de
l'année, soit environ 250 séances de bourse.
De la sorte le béta doit s'interpréter comme un
comportement moyen de la valeur. Il est évident que la variation d'une
valeur ne sera pas systématique et égale à b fois la
variation du marché !
En pratique, cela ne se produira que très rarement.
Pendant certaines séances les évolutions de la valeur et du
marché seront même en contradiction totale avec cette règle
(c'est-à-dire de sens contraire et d'amplitudes différentes).
Le béta est une moyenne qui provient du comportement de
la valeur sur un nombre donné de séances. La sensibilité
de la valeur telle qu'exprimée par le béta est une
«composante historique» de la valeur.
· Valeur du bêta :
Un béta peut être positif ou négatif.
Lorsqu'il est positif, le sens de variation de la valeur est
le même que celui de l'indice.
Indice + 1% = valeur + â %
L'indice est en hausse, la valeur est en hausse. L'indice est
en baisse, la valeur est en baisse.
Lorsqu'il est négatif, le sens de variation de la
valeur est inverse de celui de l'indice.
Indice + 1% = valeur (-â) % L'indice est en hausse, la
valeur est en baisse, L'indice est en baisse, la valeur est en hausse.
En pratique les valeurs à béta négatif
sont très rares. Il s'agit par exemple des mines d'or. En règle
générale le bêta d'une valeur ne dépasse pas 2
à 3.
b) Interprétation :
Mesure de la sensibilité d'une valeur par rapport au
marché, le coefficient peut s'interpréter comme un niveau de
risque ou exposition aux fluctuations de ce marché.
Ainsi, lorsqu'il est investi 1000 francs sur une valeur au
bêta égal à «b», cela revient à s'exposer
à un risque de «b» fois 1000 francs en indice. Etant entendu
qu'il s'agit d'une interprétation théorique se fondant sur un
coefficient moyen que l'on suppose extrapolable sur l'avenir.
1er exemple : â=2
Avec 1000 francs investis sur une telle valeur, cela revient
à 2X1000=2000 F en indice.
Si l'indice progresse de 10% la valeur gagnera 1000X10%X2=200 F,
soit 20% de son prix d'acquisition (200/1000). Une performance de deux fois
l'indice,
A l'inverse, si le marché régresse de 10%, l'achat
de la valeur fait perdre 200 F, soit 20%. Une exposition au risque
doublée
Le raisonnement serait le même avec â = 0,5,
Seulement la performance et le risque serait de moitié de
l'indice.
2ème exemple : â=-1.5
Avec 1000 francs investis dans cette valeur la situation est
comparable à la vente (fictive) de l 500 francs d'indice.
C'est-à-dire que, si le marché monte de 10%, la valeur baisse de
- 1,5 x 10% = - 15%, soit 150 francs. A l'inverse, si le marché baisse
de 10%, la valeur monte de 15%,
La performance est réalisée pour une baisse du
marché et le risque existe en cas de hausse de ce marché.
La valeur réagit comme béta fois l'indice, mais en
sens inverse.
c) Extension du Béta au
Portefeuille : « â DU PORTEFEUILLE»
Un portefeuille composé de plusieurs valeurs a aussi un
coefficient béta. Il peut se calculer à l'aide des béta de
chaque valeur de ce portefeuille. Il suffit d'établir une moyenne de ces
bêtas pondérée des parts de chaque valeur dans le
portefeuille.
Exemple:
Titre
|
Nombre
|
cours
|
total
|
â
|
A
|
50
|
1000F
|
50 000F
|
0.6
|
B
|
100
|
2000F
|
200 000F
|
1.5
|
C
|
200
|
500F
|
100 000F
|
2.1
|
D
|
500
|
100F
|
50 000F
|
-1.2
|
total
|
-
|
-
|
400 000F
|
|
*NB : Le béta du marché
(représenté par l'indice), est la moyenne des coefficients
bêta des valeurs qui composent l'indice.
En respectant la proportion de chaque valeur dans l'indice, il
est forcément égal à 1.
Le portefeuille a un coefficient béta de 1,2.
En pratique, le COEFFICIENT â et
rarement utiliser par les gestionnaires de portefeuille (ce que on va voir au
chapitre 6).
Ainsi le coefficient bêta qui vient d'être
décrit est un bêta dit historique: il prend appui sur une
sensibilité passée de la valeur.
L'extrapolation de cette sensibilité sur l'avenir reste
peu fiable. Toutefois, on admet couramment qu'un bêla historique est une
bonne approche du béta futur.
II-2 Le Coefficient de Corrélation
(ñ) :
a) Définition :
Très proche du Béta, le coefficient de
corrélation mesure la « fidélité » du
couple valeur indice !
Il exprime le degré de parallélisme de
l'évolution de la valeur par rapport à l'indice.
Une notion proche de la sensibilité (le Béta)
abstraction faite de l'amplitude de mouvement.
C'est le sens de l'évolution de la valeur qui
prévaut.
Le problème est le suivant : lorsque le
marché (l'indice) monte, stagne, ou baisse, que fait la valeur ?
Covariance (rentabilité de l'action, rentabilité du
marché)
Volatilité de la valeur X
Volatilité du marché
Mathématiquement, il s'agit de :
Cette mesure s'effectue sur des cours passés.
Le coefficient de corrélation s'appelle rhô.
Valeur de rhô :
La valeur de rhô est comprise entre (-1) et 1.
1 étant la perfection, corrélation totale: c'est
l'indice lui-même. Une valeur qui aurait une corrélation proche de
1 évoluerait de façon comparable à l'indice.
(- 1) n'est pas l'anti-perfection, C'est simplement l'inverse
de l'indice, L'indice vu à l'envers: le marché monte d'un point,
la valeur baisse d'un point inversement.
A `'0'' c'est l'indépendance totale: aucun lien
n'existe entre l'évolution de valeur et celle de l'indice, Ce sont deux
comportements fondamentalement différents.
b) signification graphique des trois
Cas :
· cas rhô>0
En pratique, le coefficient de corrélation se
rapprochera de ces valeurs extrêmes sans les atteindre. Lorsqu'il se
rapproche de 1 pour une valeur (exemple 0,8), la valeur est proche de
l'indice.
· cas rhô<0
Si ce coefficient est négatif (par exemple - 0,5) on
devine un comportement de la valeur qui a tendance à s'opposer à
celui de l'indice:
· cas rhô 0
Enfin, à l'approche de 0, il devient impossible de
déduire un comportement de la valeur par rapport à l'indice:
Chapitre 6 : les contrats sur les indices
boursiers :
Il n'existe que deux façons d'intervenir sur un indice
boursier : l'achat direct de valeurs de l'indice et le contrat à
terme.
I - Achat direct de l'Indice:
De loin la solution la plus difficile. Elle consiste à
acquérir chacune des valeurs composant l'indice, soit plusieurs dizaines
de valeurs. Et, de plus, il convient de les acheter dans des proportions qui
correspondent à leur poids relatif dans l'indice. Ainsi, avec un indice
pondéré des capitalisations boursières, il faudra, par
exemple, placer le dixième du portefeuille en valeur A si cette
société compte pour le dixième de la capitalisation totale
de l'indice.
Impossible, sauf à disposer de sommes
considérables et d'une patience toute épreuve !
Reste encore l'achat d'une sélection de valeurs
représentatives de l'indice. En somme un indice de l'indice. Il
s'avère en fait qu'un `panier' de quelques actions peut très bien
réagir parallèlement à l'indice. L'ensemble a un bon
coefficient de corrélation avec l'indice. Cependant, pour continuer
à être corrélées, ce valeurs doivent elles encore ne
pas changer de « statut boursier ». Aucun
événement important ne doit modifier la nature ou
l'évolution de la société et d son cours de bourse.
Ces considérations mettent en évidence la quasi
impossibilité d'intervenir sur l'ensemble des valeurs de l'indice. Et ce
développement ne prenait en compte qu'une stratégie d'achat de
l'indice. Que faudrait penser de la vente de l'indice ?
Un problème dont la solution est simple. Les contrats
à terme sur indices.
II- Les Contrats à terme sur Indices:
Les boursiers anglo-saxons l'avaient bien compris. Un indice
boursier n'est pas un jeu pour spéculateurs en mal d'idées et de
sensations. C'est un instrument financier tout à fait nécessaire
à une gestion rationnelle de portefeuilles. Et, facteur primordial de sa
réussite, son utilisation est asse simple.
A ce niveau la, les contrats sur l'indice ne cesse pas a se
développer dans les années @, ce contrat est un engagement future
(à terme) sur un indice boursier.
a) Intérêt de l'opération sur
Future :
D'abord, l'indice est la plus pure expression d'un
marché. Acheter ou vendre l'indice revient à acheter ou vendre un
marché. La négociation de futures, un marché comme un
autre, répond à trois besoins essentiels:
l'investissement, la spéculation et
la couverture.
Reflet fidèle du marché, le future offre aux
investisseurs la chance de profiter des performances d'une place
financière sans disposer de la moindre information sur les valeurs de
cette Bourse. Plus de risque valeur ! Incomparablement simple et efficace,
l'achat du future offre une parfaite définition du couple risque -
performance: celui du marché.
En somme, le marché des contrats sur indice fait
avancer d'un grand pas la gestion de portefeuille. Ce sera l'ouverture
facilitée à l'investissement des étrangers sur une place.
Désormais, ils devraient jouer le marché par biais des contrats.
De la sorte, ce ne seront plus quelques valeurs isolées mais l'ensemble
de la cote qui progressera. L'achat de futures aura en effet tendance à
gonfler son cours, d'où une incitation aux arbitrages: l'achat de
l'indice «physique» et sa hausse.
En outre, c'est la certitude de réaliser une
performance au moins égale à celle du marché. De prime
abord peu attirante, celle possibilité est exceptionnelle !
Moins d'un gestionnaire sur quatre dépasse l'indice sur
un an (pour un portefeuille comprenant exclusivement des actions). Sur cinq ans
(en performance cumulée) seul un sur cinquante a battu l'indice aux
Etats Unis. Une provocation ! Que faut-il penser des recherches
coûteuses précédant sélection des
«meilleures» valeurs de la cote ?
Surprenants, voire gênants, les chiffres sont
là ! il n'est pourtant pas question balayer la gestion classique.
Elle dispose d'atouts pour sa défense. D'une part, elle s'affine et
pourrait finir par prouver son efficacité. D'autre part, le future
repose sur un indice, et indice sur des valeurs. Si ces valeurs
n'étaient plus étudiées que deviendraient l'indice, et ses
contrats?
Le Future doit alors être considéré comme
un instrument financier supplémentaire pour la gestion. Et, même
si tous les gestionnaires venaient à suivre l'indice, ils ne seraient
pas encore au bout de leur peine. Qui les empêcherait en effet de donner
une plus grande valeur ajoutée ?
Ils peuvent dépasser l'indice en utilisant des
méthodes particulières ou d'autres instruments tels que les
options négociables. Place aux options mais, complexité du
produit oblige, quelques notions mathématiques vont entrer dans la
danse !
b) Définition :
*L'indice sous-jacent :
Avant de procéder à la cotation de contrats sur
indice encore faut-il déterminer l'indice support de engagement. Cet
indice est appelé « indice sous-jacent ».
Les contrats portent sur des indices
sélectionnés pour leur simplicité et leur
représentativité du marché. De la sorte, le nombre de
valeurs composant l'indice est relativement réduit. Ce qui facilite la
tâche aux arbitragistes. Aux Etats -Unis, il s'agit par exemple du fameux
contrat sur l'indice Standard and Poor's 500 négocié à
Chicago. Un indice qui totalise 500 valeurs. En France [indice sous jacent du
système OMF (OMF 50) compte 50 valeurs alors que celui de la
Société des Bourses Françaises (CAC 40) en comprend 40.
Remarque:
Aux Bats Unis il existe des contrats sur indices
sectoriels. Le principe de base est identique: au lieu de ramener le
raisonnement à un marché il suffit de l'appliquer à un
simple secteur de la cote.
*Le contrat sur Indice :
Il porte sur l'indice sous-jacent précédemment
évoqué. Toutefois il ne met pas réellement en jeu les
valeurs qui composent l'indice, Il s'agit d'une prise d'engagement sur un prix
de l'indice, à payer (pour l'acheteur) ou à recevoir (pour le
vendeur). Le règlement définitif est remis à une date
donnée, l'échéance.
Très simple ! Prenons l'exemple de l'acheteur du
contrat à terme sur indice:
Jour I - Monsieur X achète un contrat sur l'indice I au
niveau de 100 points. Il s'engage à acheter l'indice à ce prix le
jour de l'échéance.
Echéance:
2 hypothèses :
I « indice »est à 120 points, soit 20
points de plus que le jour d'achat.
Monsieur X encaissera la différence de 20 points.
|
I est à 80 points. soit 20 points de moins que le jour
d'achat.
Monsieur X doit verser la différence de 20 points.
|
Pour le vendeur de contrat, c'est exactement l'inverse:
Jour 1 - Monsieur Y vend le contrat. Pour
l'échéance, il s'engage à vendre l'indice à 100
points.
Echéance: 2 hypothèses :
I vaut 120 points.
Monsieur Y versera 20 points, le montant de sa perte.
|
I vaut 80 points.
Monsieur Y, encaissera son profit de 20 points, soit un gagne
|
c) Standardisation :
En soi, conclure un contrat sur un indice boursier n'est pas
révolutionnaire. Il est possible de s'engager sur n'importe quel bien
à un prix fixé pour une date donnée. Mais un marché
n'existe qu'à la condition d'échanges continuels en
quantité suffisante. Les intervenants doivent alors parier le même
langage. Les contrats sur indice sont standardisés. C'est-à-dire
que le contenu des contrats est fixé une fois pour toutes.
*Le prix de l'engagement:
Les `Futures» sont cotés en points d'indice, Ils
reflètent la valeur de l'indice sous-jacent (celui qui est
calculé en temps réel) en fonction de la date
d'échéance.
La valeur du point d'indice est établie par les
autorités. Ce point coûte N Euro, Dollars, Livres,
Le « Future » pourrait être
coté directement en valeur exprimée en monnaie. Toutefois, la
cotation en points facilite la lecture et la comparaison entre prix du
«future» et niveau de l'indice.
Exemple:
L'indice I base 100 à fin 1987 est égal à
133 points au moment l'engagement.
Le « future » cote 135 points.
Le point vaut 1000 francs.
- L'achat ou la vente du contrat porte sur un montant total de
135 000 francs
(I35x 1000).
*L'échéance :
Sur les marchés de `Futures» les
échéances sont définies. Le plus souvent il existe trois
ou quatre échéances. Elles peuvent être mensuelles,
trimestrielles ou plus longues encore.
L'observation statistique a démontré que les
échéances les plus courtes font l'objet d'échanges plus
fournis et sont par conséquent beaucoup plus liquides.
Le système d'ouverture d'une nouvelle
échéance est adaptable selon les marchés.
d) Négociabilité :
Elle est le fruit de la standardisation. Tous les contrats
traités étant identiques, leur échange ne présente
aucun obstacle. A la différence des contrats de gré à
gré il est possible d'acheter ou de vendre un contrat sur le
marché.
L'acheteur peut revendre et le vendeur peut racheter avant
l'échéance:
La raison d'être du marché !
L'expérience acquise sur les autres marchés a mis en
évidence, chiffres à l'appui, que les contrats arrivent rarement
à échéance. Les opérateurs liquident alors leurs
positions avant cette date. Il est d'ailleurs conseillé de mettre
à profit cette négociabilité qui permet à la
gestion portefeuille d'être très mobile.
Exemple:
Le 1er août 1988, Monsieur X achète un
future «sur indice I échéance mars 1989. Ce contrat cote
115,5 points. Le 30octobre 1988 le future» a progressé et vaut
127,5 points. Monsieur X décide de le revendre. Il gagne la
différence entre 127,5, le cours de vente, et 115,5 le cours d'achat;
soit 12 points.
e) La différence entre le cours du Future et
l'Indice :
Lorsque le marché fonctionne normalement il existe une
différence entre le cours coté du future et l'indice sous jacent.
Par exemple, si l'indice I base 100 fin 1987 s'établit à 107, le
«future» aura un cours supérieur à 107, d'autant plus
que l'échéance sera éloignée.
Cette différence n'est pas une prime d'anticipation
tout à fait subjective et variable selon les `humeurs'. Elle est au
contraire objective et liée au taux d'intérêt du placement
sans risque et à la distribution des dividendes des
sociétés comprises dans l'indice.
Explication :
-Cas de l'acheteur de future:
Comme il prend un engagement sur une opération dont ta
réalisation n'est immédiate, il évite le recours à
un financement jusqu'à l'échéance (excepté montant
de la couverture requise pour une opération à terme). Il ne sera
dans l'obligation de payer son achat qu'à l'expiration du contrat.
Ainsi, s'il avait dû régler immédiatement la somme sur
laquelle il est engagé, il aurait eu recours à l'emprunt. Il
réalise (théoriquement) une économie de charge
financière. Le prix du future (son cours) doit refléter ce gain
théorique.
En revanche, un acheteur de future ne perçoit pas de
dividendes, même si son achat porte par transposition sur un indice et
tes valeurs qui le forment. Il s'agit des dividendes qui seront perçus
jusqu'à l'échéance par les détenteurs d'actions
sous-jacentes à l'indice. Il existe un manque à gagner
théorique à se placer sur le «future» par rapport
à l'achat direct de l'indice. Le cours du «futur' doit le
traduire.
Ceci est bien évidemment une simple explication
théorique car, le jour de l'échéance, l'acheteur n'aura
pas à financer le montant total de l'achat. Nous avons vu que seule ta
différence constituant le gain ou la perte est mouvementée. Cela
suppose que l'acheteur ne se livre pas à la spéculation par
l'effet de levier des marchés à terme (voir plus loin). II aborde
le «future» comme un instrument d'investissement pour jouer un
marché: il est censé disposer de la somme nécessaire au
financement total de son achat.
Exemple:
Le 16 juillet l'indice lest au niveau de 120 points.
Le point d'indice vaut 1000 francs.
L'achat de l'indice représente un montant de 120 000
francs.
Le taux sans risque sur 6 mois est de 5%.
Le rendement de l'indice s'entend du rendement moyen
pondéré des valeurs qui le composent. Ce rendement est
supposé uniforme dans le temps. Il e évalué à 3%
annuellement.
En achetant un contrat sur indice échéance
décembre un investisseur:
· économise le coût du financement de
l'indice: l20000x5%=6000francs
· ne perçoit pas les dividendes attachés
aux valeurs de l'indice et perd:
120 000 x 3% X 1/2 (sur 6 mois)= 1 900
La valeur globale de l'engagement doit être égale
à:
120000 + 6000 - 1900 =124100, soit 124,1 (124 100 / 1 000)
exprimé en points d'indices. C'est le cours théorique du contrat
à terme sur l'indice.
Ainsi, placer 120 000 francs au taux sans risque et se porter
acheteur d'un contrat décembre sur l'indice est strictement
équivalent à l'achat direct de l'indice:
1 - Achat direct de l'indice:
Prix de revient: 120 000 francs - 1 900 francs (dividendes
perçus sur6 mois)
= 118 100 francs.
2- Contrat à terme
120000 francs au taux sans risque rapporte 6 000 francs.
Le contrat vaut 124,1 points soit 4,1 points de plus que
l'indice, La perte est alors de 4100 francs (4,1 x 1000).
Le prix de revient total est alors:
120 000- 6000 (d'intérêts perçus) + 4 100
(de perte sur contrat) = 118 100 francs.
Il s'agit exactement du même prix de revient que l'achat
direct. 124,1 est bien le prix qui reflète la
réalité !
Le prix payé sur le marché annule le gain
dû au temps et la perte liée à la non perception de
dividendes.
Notons aussi que le cours du Future se rapproche du cours de
l'indice à la date de l'échéance, ce qui est toute affait
logique.
Cours du contrat à terme en fonction du niveau de
l'indice: contrat échéance 3 mois
Lorsque l'échéance s'approche la
différence entre «future» et indice diminue :
L'intérêt et le dividende (dans le calcul
théorique du Future) se réduisent quand leur période de
référence se raccourcit. Le cours du Future aura tendance
à rejoindre l'indice pour terminer strictement égal le jour de
l'échéance.
f) L'Arbitrage:
Lorsque la différence entre cours du Future et indice
est anormale, des arbitrages sont possibles. Ils interviennent lorsque le
Future est supérieur à son cours théorique ou lorsque le
cours du Future est inférieur au niveau de l'indice.
Cette différence de cours entre future et indice sous
jacent devrait être constante si elle ne prenait en compte que les
strictes données du calcul. Cependant, par leur fonctionnement
régi par l'éternelle loi de l'offre et de la demande, les
marchés fluctuent. D'un côté, l'indice sous jacent
évolue continuellement. De l'autre, le «future'' a un prix normal
issu des règles précédemment définies. Mais il peut
exister (momentanément) un excès de demande sur le Future et un
écart de cours trop important, ou à l'inverse, un excès
d'offre. Que se passe-t-il alors ? Des professionnels appelés
arbitragistes vont « capturer » cette différence. La
base du principe est simple. Comme le taux de distribution de dividende est
connu et fixe, une variation de écart entre Future et indice implique un
changement de taux d'intérêt dans le calcul. Le but de la
manipulation est donc évident: profiter de cette
rémunération anormalement élevée. Et bien entendu
sans s'exposer au moindre risque.
Exemple:
Le 1er Juillet l'indice I s'établit à
200 points.
Le Future à 6 mois devrait coter 206, compte tenu du
taux de placement sans risque semestriel à 5% et du taux de distribution
fixer à 4% par an.
On se trouve on 2 hypothèses :
1° Hypothèse : I cote 210
|
2° Hypothèse : I cote 195
|
L'arbitragiste va vendre le Future (surévalué) et
acheter les valeurs qui composent indice.
Par cette opération il s'offrira une
rémunération supérieure au taux sans risque pour son
placement. Il ne risque rien: l'achat des valeurs de l'indice
(de l'indice lui-même) se neutralise par la vente du Future
qui compense
parfaitement le risque «achat» de l'indice.
|
si au lieu d'être surévalué le Future avait
coté moins que ne valait l'indice. L'arbitragiste aurait acheté
le Future et vendu les valeurs de l'indice, en plaçant bien entendu ses
liquidités au taux sans risque. Contrairement à l'achat direct de
l'indice qui implique un investissement, une stratégie de vente d'indice
laisse disponible des liquidités en placement sans risque (sans les
empêcher de couvrir les opérations à terme).
|
Gain de l'opération :
vente Future
- Achat de l'indice
+ dividendes+210
-200
+ 4Gagne14 points14/200= 7% C'est le taux de
rémunération des capitaux (la valeur de 200 points) sur six mois.
Plus que le taux sans risque (5%): l'arbitrage est
intéressant.
|
Gain de l'opération :
vente des valeurs de l'indice
- Achat du Future
+ placement de liquidité (200X5%) au taux
de risque.+200
-195
+ 10Gagne15Ramené à
l'investissement (200 points) le gain représente 15/200 = 7.5% 6 mois,
soit bien plus que le taux sans risque.
|
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|
|
Remarque:
Entre cours théorique du future et niveau de l'indice
aucun arbitrage n'est possible: la vente du Future et l'achat de l'indice (ou
l'inverse) rapporteraient moins que le taux sans risque ! Il suffit de
reprendre les exemples précédents en retenant un cours de 204
points pour le Future:
Il est bien prouvé qu'aucun arbitrage n'est
intéressant dans cette zone.
Conclusion :
Notons que l'accroissance d'un indice
« bourse » ne signifie pas seulement une valeur
ajoutée (pour les détenteurs des titres) mais incite la confiance
à des nouveaux investisseurs (souscripteurs) qui vont prendre la
décision d'investir dans le moyen et le long terme.
Cependant, quels que soient le mode de construction des
indices, ne reflètent qu'imparfaitement les performances d'un
marché ou d'un groupe d'actions. Il est donc indispensable que le
gérant de portefeuilles ou l'opérateurs qui traite des futures ou
des options sur indices, que ce soit dans le but de spéculer, d'arbitrer
ou de couvrir des portefeuilles, comprenne comment ces indices sont
calculés et, à partir de là, quelles sont les limites de
leur utilisation.
A vrai dire, qu'il serait illusoire de croire qu'un indice
quelconque puisse parfaitement représenter l'évolution d'une
place. Du point de vue des opérateurs, il est utile de connaître
non seulement les caractéristiques particulières de chaque
indice, mais également les relations qui existent entre
différents indices.
Annexe 1
Article 144 de la loi sur la S.A.
Une société est considérée comme
en contrôlant une autre :
Lorsqu'elle détient directement ou indirectement une
fraction de capital lui conférant la majorité des droits de vote
dans les assemblées générales de cette
société; lorsqu'elle dispose seule de la majorité des
droits de vote dans cette société en vertu d'un accord conclu
avec d'autres associés ou actionnaires qui n'est pas contraire à
l'intérêt de la société; lorsqu'elle
détermine en fait, par les droits de vote dont elle dispose, les
décisions dans les assemblées générales de cette
société.
Elle est présumée exercer ce contrôle
lorsqu'elle dispose directement ou indirectement, d'une fraction des droits de
vote supérieure à 40% et qu'aucun autre associé ou
actionnaire ne détient directement ou indirectement une fraction de ces
droits supérieure à 30%.
Toute participation même inférieure à 10%
détenue par une société contrôlée est
considérée comme détenue indirectement par la
société qui la contrôle.
Annexe 2
Article 10 de la loi n° 26-03 relative aux offres
publiques sur le marché boursier
On entent par personnes agissant de concert : les personne
physiques ou morales qui coopèrent sur la base d'un accord, formel ou
tacite, oral ou écrit visant :
Soit à acquérir ou à vendre les droits de
vote d'une société; soit à exercer des droits de vote pour
mettre en oeuvre une politique commune vis-à-vis de la
société; soit à faire aboutir ou échouer une offre
publique.
Un tel accord est présumé exister :
Entre une société et les membres de son conseil
d'administration, ses directeurs généraux, les membres de son
conseil de surveillance, les membres de son directoire ou ses gérants et
les associés commandités ; entre conjoints, parents et
alliés jusqu'au deuxième degré inclusivement des personnes
visées au paragraphe précédent; entre des
sociétés filiales d'une société mère ou
entre des sociétés contrôlées par la ou les
mêmes personnes; entre une société, ses filiales et les
sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article 144 de la
loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes; entre les
associés d'une société anonyme simplifiée, telle
que définie à l'article 425 de la loi n° 17-95
précitée, à l'égard des sociétés que
celle-ci contrôle.
Les personnes agissant de concert sont tenues solidairement
aux obligations qui leur sont faites en vertu de la présente loi.
Annexe 3 :
Données relatives au flottant calculées
à la clôture de la séance du 10 décembre 2004
*Capitalisation
** Capitalisation flottante
*** Plafonnement
*Capitalisation
** Capitalisation flottante
*** Plafonnement
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Antoine, Joseph Titres et
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Carpentier. - Bruxelles : De Boeck
Université, 1997
Damien LAMBERTON et Bernard LAPEYRE
Introduction au calcul Stochastique Appliqué a la finance/
ellipses- édition marketing S.A, 1997
Tables des matières
Remerciements...........................................................................1
Plan.........................................................................................2
Introduction
général......................................................................5
Chapitre préliminaire : les marchés
financiers........................................7
I- Les marchés des valeurs
mobilières................................................8
a) Le marché
primaire................................................................9
b) Le marché
secondaire..............................................................9
II- Les différentes catégories de titres et
leurs caractéristiques.....................9
a)
Actions..............................................................................10
b)
Obligations.........................................................................11
c) les obligations convertibles en
actions..........................................12
d) les
OPCVM........................................................................12
III- Historiques des principales bourses
internationales..............................13
III-1- Les bourses
européennes........................................................13
a) La Bourse de
Francfort............................................................13
b) La Bourse
Parisienne.............................................................14
c) La Bourse
Luxembourgeoise....................................................14
d) La bourse
d'Amsterdam..........................................................15
e) Les bourses des
nordiques........................................................15
f) La bourse de
Londres.............................................................15
III-2- Les bourses
américains..........................................................16
a) La Bourse de New York,
«NYSE»...............................................16
b) La Bourse
électronique...........................................................17
III-3- Les bourses
asiatiques...........................................................18
a) La bourse de
Tokyo...........................................................18
III-4- Les bourses
africains.............................................................19
a) La Bourse de
Casablanca....................................................19
Première Partie : le mode de calcul d'un
indice..................................20
Introduction a la première
partie.......................................................21
Chapitre 2 : Les indices
boursiers......................................................22
I-
Définition......................................................................22
II- Les principales caractéristiques d'un bon
indice.........................23
II.1 Nombre de valeurs de
l'indice.............................................23
II.2. Critères de sélection et
pondération.......................................24
III- Un bon indice
mondial..............................................................25
IV- Les indices
internationaux.........................................................29
IV-1. Les indices les plus
célèbres.................................................29
IV-2. Les fiches techniques des indices
internationaux.........................31
a) le Dow
Jones..................................................................32
b) FICHE D'IDENTITÉ de CAC
40...........................................33
c) FICHE D'IDENTITÉ de NIKKEI
225.....................................34
d) FICHE D'IDENTITÉ de FT-SE
100.......................................35
e) FICHE D'IDENTITÉ de S&P
500 .........................................36
f) FICHE D'IDENTITÉ DAX
30 .............................................37
g) FICHE D'IDENTITÉ DJ EUROSTOXX
50..............................38
Chapitre 3 : Méthode de calcul des
indices..........................................39
I- La pondération par le
Prix............................................................40
II-La pondération par la méthode
Equipondéré.......................................43
III-La pondération par la valeur marchande
totale...................................45
Deuxième Partie : Rôle et
l'utilité de l'indice dans les marchés financie....49
Introduction a la deuxieme
partie......................................................50
Chapitre 4 : La Gestion
Indicielle......................................................51
I- La gestion indicielle
passive.........................................................51
II- La gestion indicielle tiltée
(active)..........................................52
III- Avantage de la gestion
indicielle..................................................53
Chapitre 5 : Le couple Valeur
Indice..................................................54
I- La méthode de l'indice
relatif.......................................................54
I-1 Définition et
application............................................................54
A)
Exemple........................................................................54
B)
Interprétation..................................................................56
a) Relatif en
hausse..............................................................56
b) Relatif à
plat...................................................................57
c) Relatif en
baisse...............................................................57
I-2 Extension du modèle : « le relatif
d'un portefeuille »...........................57
II- La méthode
mathématique...................................................57
II-1 LE COEFFICIENT BETA
(â) ...................................................58
a.
Définition..................................................................58
b.
Interprétation..............................................................59
c. Extension du Béta au
Portefeuille : « â DU PORTEFEUILLE»..59
II-2 Le Coefficient de Corrélation
(ñ)................................................60
a)
Définition......................................................................60
b) signification graphique des trois
Cas..................................................61
Chapitre 6 : les contrats sur les indices
boursiers.....................................63
I- Achat direct de
l'indice................................................................63
II- Les contrats à terme sur
indices....................................................63
a) Intérêt de l'opération sur
Future..................................................64
b)
Définition......................................................................65
c)
Standardisation................................................................66
d)
Négociabilité..................................................................67
e) La différence entre le cours du Future et
l'Indice........................67
f)
L'Arbitrage.....................................................................70
Conclusion................................................................................72
Annexe1...................................................................................73
Annexe2...................................................................................74
Annexe3...................................................................................75
Bibliographie..............................................................................77
Tables des
matières.......................................................................81
|