L'empire colonial (a travers l'independant,le roussillon,le travailleur catalan)( Télécharger le fichier original )par Mohand DJENNAD Université de PERPIGNAN - Master 1 Histoire 2005 |
b-4 La voix des vignerons :Les viticulteurs exaspérés par les importations viticoles d'Afrique du Nord et spécialement de l'Algerie. Pour la confédération générale des vignerons en effet, l'Algerie n'est pas française, comme la soulignée le journal le Roussillon « on a discuté (les royalistes) si l'Algerie est une colonie ou prolongement de la France, on a même demandé si les languedociens voulait ou non éliminer l'Algerie de la mère patrie »qui soutien toujours les droits légitimes des viticultures. L'Algerie n'est pas la France tout simplement d'après la confédération des vignerons : d'abord, les charges fiscales sont infimes en Algerie. Les taxes sur les chiffres d'affaires n'existent pas dans la colonie. Alors qu'en France, le taux des droits sur chaque hectolitre dépasse beaucoup les taxes sur l'hectolitre en Algerie. La confédération voit dans tout cela comme avantage pour les vignerons Algériens qui emploient une main d'oeuvre privée des droits politiques,acceptant des salaires très réduits et très bas comme le souligne le journal le Roussillon : qui a publié une déclaration d'un viticulteur languedocien « Nous voulons nous entendre dans le cas contraire, c'est la guerre économique, car nous préférons manger qu'a être manger, dans le cas contraire nous envoyons tous nos agents en Algerie, et nous dirons aux arabes qui sont déjà avec nous puisque l'Algerie c'est la France« demandez le droit de vote après vous serez des homme libres. Et au lieu de travailler entre 10 et 12 travailler les heures l'égales. »73(*)
Les viticulteurs métropolitains sont convaincus que ce n'est pas exact de dire que l'Algerie est française au point de vue politique, financier et administratif, il existe des différences essentielles pour cela il faut donc faire le contingentement des vins d'Algerie ce qui n'est pas accepté par le gouvernement en craindront plusieurs facteurs qui pourront faire nuire la présence française dans le Maghreb. A cet effet, le président du conseil Tardieu, a déclaré en 1930 : qu'il écarte tout contingentement « L'Algerie, c'est la France, dit-il, on vient de le répéter pendant les cérémonies du centenaire à Alger (1930), on ne peut rétablir les barrières intérieures, il faut défendre globalement toute viticulture française »74(*) Même si la crise est arrivée dans son plus haut degré, mais le gouvernement ne voulait pas s'aventurier pour trouver des solutions qui vont satisfirent les deux rives de la méditerrané ; on craignant la perte de la belle colonies (l'Algerie) * 73 A.D.P.O 805 PER 69 le Roussillon novembre 1934 * 74BINOCHE- GUEDRA, Jaques 1992, la France............................page 147 |
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