UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADIEcole nationale
de commerce et de gestion
B.P 1255 Tanger principal, Tanger -Maroc
Tel : 039 31 3487/88/89 fax : 039 31 34 93
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![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable2.png) ![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable3.png) ![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable4.png) Cas de l'Agence de Développement Social
![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable6.png) ![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable7.png) ![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable8.png)
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![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable10.png)
Remerciement
J'ai l'honneur de témoigner ma profonde gratitude
à tous ceux qui m'ont aidé à mener bien ce modeste
travail. Je remercie vivement mon encadrant Mr ABAKOUY Mostfa
pour son aide et orientation, ainsi que tous les professeurs qui ont
encadré nos études et tous les étudiants de la formation
MCI.
J'adresse, mes remerciements, les plus profonds à tous
ceux qui ont participé de près ou de loin ,à
l'élaboration de ce travail .plus particulièrement :
l'association IDIL pour le développement de l'écotourisme
AIDET ,son secrétaire générale Mr
Rachid
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
.........................................................01
1er partie : développement
durable et diagnostic globale rapide et participatif
Chapitre I :
Développement durable
Section 1 : signification de
développement durable. .......................07
I : concept de DD.
......................................... ....................07
II : Eléments essentiels du DD
& démarche globale du DD..............08
III : composantes du
DD......................................................09
Section II : Les principes du
DD.............................................10
Section III : Les objectifs milliaires
du DD................................16.
Chapitre II : Diagnostic
territorial participatif DIGRAP
I : Concept et définition du
diagnostic DIGRAP. .........................17
III : Schéma & étapes
du DIGRAP...........................................19
IV : Matériels & outils de
réalisation. ........................................22
2eme partie : l'ADS et orientations
stratégiques
Chapitre I :
présentation de l' ADS
I : Mission et objectifs.
.......................................................32
II :
Fondement..................................................................32
III : Secteur et zone
d'intervention...........................................33
Chapitre II : Orientation
stratégique secteur touristique
Projets
immédiats................................................................34
Fiches projets
..................................................................43
CONCLUSION GENERALE
............................................................59
Annexe ,Bibliographie et ressources Internet
..............................61
INTRODUCTION GENERALE
L'évolution permanente des territoires, en lien avec les
obligations et les incitations découlant des sommets internationaux
ainsi que des normes nationales et, implique un changement des pratiques et des
mentalités des acteurs du développement. Désormais, il
s'agit de dépasser les traditionnelles politiques sectorielles pour
s'engager dans des politiques transversales de développement du
territoire. La mise en place d'une telle démarche, qui prend parfois
la forme d'un Agenda 21, appelle une nouvelle manière de penser l'action
publique : la définition d'un projet de développement durable du
territoire ne peut se faire sans l'élaboration, en amont, d'un
diagnostic territorial mettant en exergue ses caractéristiques, ses
enjeux et ses opportunités. Le diagnostic n'est donc pas une fin en
soi, mais une étape dans la démarche de projet, de surcroît
une « étape raisonnable ». En effet, si la réalisation
d'un diagnostic induit de prévoir un certain temps en amont du projet,
elle permet d'en gagner par la suite. D'une part, les actions sont ainsi
adaptées aux besoins et aux attentes de la population. D'autre part, les
risques de blocage sont réduits grâce à la mobilisation
d'un maximum d'acteurs autour de projets discutés collectivement. Le
diagnostic territorial au regard du développement durable se distingue
du diagnostic « classique » par sa transversalité, sa
portée stratégique et son mode d'élaboration. Il est un
outil de connaissance du territoire visant à mettre en exergue ses
caractéristiques et ses relations d'interdépendance, qu'elles
soient spatiales et temporelles ou entre ses grandes composantes internes
(démographique, sociale, culturelle, économique,
environnementale, etc.). Le diagnostic permet également d'identifier les
« signaux faibles », c'est-à-dire les informations a priori
subsidiaires constituant en réalité des éléments
laissant présager des changements ou des tendances plus ou moins
importants. Par ailleurs, il est un processus par lequel les
possibilités d'expression des individus, et notamment ceux
habituellement « muets », sont renforcées. Il permet de mettre
en lumière les points de consensus, mais aussi de dissensions. Enfin, le
diagnostic territorial est une occasion d'apprentissage et de qualification des
acteurs sur les notions du développement durable.
Le concept de développement durable,
« C'est un mode de développement qui répond aux besoins
des générations présentes, en commençant par ceux
des plus démunis, sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux
leurs ». (Citation Mme Gro H. Brundtland). Il
s'agit donc de chercher à construire un mode de développement qui
puisse répondre de manière harmonieuse à l'ensemble des
enjeux sociaux sur la globalité de la planète, tout en
préservant les ressources et les équilibres naturels.
De la même manière qu'on note dans son agenda de
l'année ce que l'on doit faire au jour le jour, l'Agenda 21 correspond
à un programme d'action pour le XXI e siècle. Il trouve son
origine au Sommet de la Terre de RIO au cours duquel, en 1992, 178 pays ont
adopté un plan d'actions global, l'agenda 21 (ou Action 21). L'objectif
de ce plan : assurer un développement durable à l'ensemble des
habitants de la planète. Dans son chapitre 28, l'Agenda 21 insiste sur
le rôle des collectivités locales pour mettre en oeuvre des
Agendas 21 locaux.
L'agenda 21 local regroupe une stratégie et un
programme concret d'actions destinées à renforcer la prise en
compte du développement durable sur un territoire. Il doit traduire une
volonté politique et être élaboré avec la
participation de chacun. Il concerne lieu de vie, la participation des
habitants est donc sollicitée pour l'élaboration de ce
document.
L'approche PDD ou PDC s'inscrit parfaitement dans ce volet
.C'est une approche globale et intégrée qui se base sur la
planification participative des actions à entreprendre au niveau douar
ou communale pour l'instauration d'un développement durable, dont la
pierre angulaire est la conservation des ressources naturelles
L' idée du projet de développement durable dans
la région de skoura était depuis longtemps un rêve pour moi
et quelque amis qui nous pousser en premier lieu de créer une
association en 17 avril 2005 c'est l'association IDIL, mais le manque de
professionnalisme des cadres et l'absence d'ONG qui travaillent sur ce
créneau ont retardés le développement de cette zone.
De même que pour valoriser les ressources humaines,
renforcement des capacités, création des AGR et des
infrastructures de bases , la contribution du secteur publique a travers l'ADS
depuis 2001 et INDH lancé par le roi marocain a 18 mai 2005.
Depuis le démarrage effectif de l'ADS en 2001, cette
dernière a financé environ 1356
projets ; répartis sur toutes les provinces et
préfectures du royaume.. La mission de l'ADS s'inscrit dans la
même philosophie que « l'Initiative Nationale pour
Développement Humain » lancée par S.M le Roi Mohammed VI
lors de son discours à la nation. Cette initiative illustre le souci de
répondre aux aspirations du peuple marocain.
(Partant de ces atouts, de ces
référentiels et des enseignements tirés des
expériences passées, L'Initiative que nous lançons
aujourd'hui doit se décliner sous le signe de la citoyenneté
réelle et agissante, et procéder d'une démarche
résolument novatrice. Trois axes principaux ont été
fixés pour la méthodologie d'action. Il s'agit, de s'attaquer au
`déficit social dont pâtissent les quartiers urbains pauvres et
les communes rurales les plus démunies, notamment par
l'élargissement de l'accès aux équipements et services
sociaux de base, de promouvoir les activités génératrices
de revenus stables et d'emplois, tout en adoptant une action plus imaginative
et plus résolue en direction du secteur informel, et de venir en aide
aux personnes en grande vulnérabilité, ou à besoins
spécifiques, pour leur permettre de s'affranchir du joug de la
précarité)1.
Pour la réalisation de ces objectifs, et à la
lumière des expériences internationales en la matière, il
est nécessaire d'adopter de nouvelles approches notamment l'approche
partenariale, participative et de proximité tout en respectant
l'approche genre et l'approche environnementale. Ces approches sont à la
base de la démarche de travail de l'ADS.
Pour bien maîtrisé les outils de
développement en tant que étudiant et président
de l'association IDIL pour le développement de
l'écotourisme il est obligatoirement de passer par un stage pratique qui
va répondre a nos besoins.
Dans le cadre de leur formation à l'ENCGT, les
étudiants du DCESS effectuent chaque année des stages individuels
ou collectifs.
Ces stages, organisés de la recherche et du
développement donnent lieu à la rédaction de rapports et
de mémoires qui sont riches d'informations sur les
réalités.
La valorisation de ces stages a toujours été
considérée comme une des bases de la production scientifique en
même temps qu'un moyen pour mettre les résultats de ces stages au
service des utilisateurs potentiels.
C'est dans le même sens d'où vient l'idée
du thème de mémoire« Le diagnostic territorial
au service de développement durable » avec la
concertation avec mon encadrant Mr mostafa ABAKOUY .et de
signé une convention de stage avec le coordinateur de l'ADS Mr
Amar MILAHI.
La situation actuelle de la région est alarmante au
niveau de développement, selon les résultats des statistiques,
celle - ci est classée parmi les région les plus toucher par la
pauvreté, dont les indices de sous développement ont
dépassés le taux de la pauvreté à l'échelle
national : chômage, éducation, santé exode rural...
Malgré la disponibilité des ressources
économiques et l'abondances des sites naturel dans cette région
qui est reconnue à l'échelle national , elle est restée
non valorisée.
Pour remédier à cette situation ce
mémoire de fin d'étude à pris ce défie de
développement par l'initiative d'un diagnostic participative au niveau
de la région ce diagnostic de
1 Extrait du discours
royal de sa majesté du 18 mai 2005
découverte de son patrimoine naturel et culturel afin
de relancer d'autres secteurs restant endormis dans cette région.
Pourtant l'élément fondamental dans la
problématique de sous développement de cette région reste
le développement humain le chômage et le manque d'initiative
locale par des projets générateurs de revenus et créateurs
d'emplois.
L'intérêt de ce mémoire est de :
Pour moi-même :
o Approfondir toutes les connaissances obtenues
durant les 5 ans d'études.
o créer des projets de développement.
o Aider les acteurs locaux au niveau de
région de renforcer le processus de prise de
décision.
o mettre au point et valider une méthodologie
de travail.
Pour ma région :
o Réalisation d'un diagnostic participatif
territorial
o Organisation et restructuration de l'information sur
le territoire
o Identification des axes stratégique de
développement
o Réalisation d'un plan de développement
de douar PDD et communal PDC.
o Élaboration d'une plate forme pour la
promotion d'un partenariat local.
o Renforcement des capacités institutionnelles
des acteurs locaux.
En fin il y a un intérêt très important au
niveau scientifique :
o Etude sur terrain.
o Thème d'actualité.
o Construire un groupe de chercheur marocain sur la
question de développement durable.
Le présent travail consiste à étudier et
à comprendre le processus du diagnostic participatif afin de mener une
étude qui se concrétisera par l'élaboration d'un document
regroupant des outils et des approches de conception et suivi évaluation
participative des projets de développement durable. Cette
démarche s'inscrit dans l'objectif global de contribuer à
l'amélioration de la qualité des interventions au Maroc en
général et a la région de skoura en particulier.
Pour cela notre méthodologie s'organise en deux phases.
Une première phase qui consiste en
une recherche puis en une synthèse bibliographique
orientée vers des démarches participatives,. Cette phase a pour
objectif d'aboutir à l'élaboration du rapport .
La deuxième phase du présent travail consiste en
des enquêtes sur le terrain dans le domaine du développement a la
région. L'objectif de cette démarche est de comprendre et de
faire comprendre les méthodes de diagnostic participatifs d'une part,
et d'autres parts de cerner concrètement les contraintes qui entravant
le bon fonctionnement du système de financement et de gestion des
actions de développement durable
Le travail se déroule essentiellement en deux parties .
Une première partie qui aboutira à un
Un chapitre regroupant les principales idées de
développement durable et d'un 2 éme chapitre qui explique les
l'approche de diagnostic participatif est spécialement le DIGRAP
et une seconde parie qui consiste à étudier
dans un premier chapitre la mission de l'ADS et dans un 2 eme chapitre les
orientations stratégique a la région de skoura cas de secteur
touristique.
1ère partie
Développement durable et diagnostic global rapide
et participatif
Chapitre I : Développement durable
Introduction
Le terme de "développement durable" est très
souvent utilisé ; c'est même un terme à la mode que l'on
trouve de-ci, de-là, dans des publicités, des journaux, des
textes officiels, des discours politiques. Mais malheureusement, il fait
parfois (souvent !) l'objet d'une confusion simpliste : le développement
durable serait, en somme, un développement qui préserverait
l'environnement. C'est plus complexe que cela.
Section : Signification le développement
durable
I : concept de DD
Il émerge de deux constats :
La fracture Nord/Sud et la recherche d'un
développement humain
La persistance de la pauvreté, qui touche les trois
quarts des 6,5 milliards 'humains, marque les limites de modèles de
développement trop centrés sur la seule croissance du PIB. Le
débat se poursuit sur les modalités d'un
«développement humain» qui permettrait aux pays,
régions, individus de sortir des inégalités
socio-économiques et culturelles, d'acquérir des droits et de
mettre en oeuvre des valeurs démocratiques.
La crise écologique et l'urgence de sauvegarder
l'environnement
La prise de conscience d'une nécessaire
réorientation des comportements individuels et collectifs se
généralise devant l'augmentation des pollutions, des risques
technologiques et sanitaires et la dégradation
accélérée des
ressources environnementales. Le caractère peu à
peu global des déséquilibres menace l'avenir des
sociétés humaines : réchauffement climatique,
désertification, disparition d'espèces animales et
végétales...
Le lien entre les objectifs du développement et la
crise de l'environnement conduit au concept de Eco développement
2 a la conférence international de Stockholm sur
l'environnement humain en 1972. Puis le terme de
«Sustainable development», traduit par
«développement durable» es t popularisé par le rapport
«Notre avenir à tous», élaboré par la Commission
mondial sur l'environnement et le
2 le concept d'Eco- développement à
été développé a debut des années 70 par
Ignacy Sachs
développement 3 , l'ONU organise la
conférence mondiale sur l'environnement et le développement ou
sommet de la terre
Le développement durable est «un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à
répondre aux leurs».
II : Eléments essentiels
du DD & démarche global du DD
Cohérence, gouvernance, renforcement des
capacités
Cohérence
1- Vérifier et assurer la cohérence avec
les autres actions de coopération
Comment une action, même d'échelle
limitée, s'articule-t-elle avec des stratégies et programmes
globaux ? Comment s'insère-t-elle dans les outils de planification, les
budgets sectoriels, les aides budgétaires
2- S'articuler aux échelles de
territoires
On tiendra compte des autres actions qui existent dans le
même domaine à différents niveaux et/ou qui auront
des répercussions à ces niveaux :
national/local/sous-régional/international.
3- Analyser le contexte et les besoins en
amont
On étudiera ou prendra en compte différents
facteurs : la demande sociétale, les besoins et l'utilité
économiques et sociétaux, les risques, notamment environnementaux
et sociaux. On formulera des indicateurs spécifiques de suivi et
d'évaluation concernant ces facteurs.«L'étude d'impact sur
l'environnement
Gouvernance
1- S'assurer de la volonté politique et de
l'appropriation locale
L'action doit être le mieux possible appropriée
par le pays (et/ou,selon le niveau auquel on se situe :le partenaire , les
acteurs de la société civile,la collectivité locale, les
différents services,les directions, les ministères
concernés...). Cela conduit notamment à bien penser les
procédures de concertation et d'arbitrage, les contrats et accords
écrits.
2- Intégrer la participation de toutes les
parties prenantes
Il s'agit de mettre en oeuvre l'information, la consultation
et la participation aux décisions des acteurs politiques
3 dite « commission
Brundtland », du nom de la président premier ministre du
Norvège
Économiques, sociaux, particulièrement ceux de
la société civile, dans le respect de la diversité
culturelle. Cela
Implique une recherche du consensus, l'exercice de la
médiation et la transparence de l'information diffusée
3- Prendre en compte le «genre»
4- Avoir une optique prospective
Le développement se joue à l'échelle
d'une ou plusieurs générations, il demande d'anticiper, de
planifier et d'effectuer les choix en fonction de l'avenir
Renforcement mutuel des capacités
1- Renforcer l'expertise locale et celle de toutes les
parties prenantes
2- Intégrer l'éducation et la
formation
III : Les composantes du DD
Équilibre Écologique
Intégrer des critères environnementaux
Préservation des ressources environnementales des
écosystèmes locaux et globaux, de la biodiversité,
réduction de «l'empreinte écologique 4.
o Analyse de «l'empreinte écologique» de
l'action.
o articulation avec les politique globale les conventions.
o Prévention gestion des risques et catastrophe
naturelle.
o .Modes de production et de consommation durables.
o Éducation à l'environnement et au
développement durable
Progrès social
Intégrer des critères sociaux et droit
humain ;
Développement humain, droits, éducation,
réduction de la pauvreté et des inégalités,
sécurité et inclusion sociale.
o Utilité sociale et sociétal.
o Respect et exercice des droits humains.
o Droit a un environnement sein.
o exercice de la citoyenneté et la paix.
o Prévention des conflits renforcement des
capacités.
4 mesures la
pression que l'homme exerce sur la nature
Viabilité économique
Intègre les critères économiques :
Développement économique création
d'emploi utilité a court et a long terme intégration des
coût écologique et sociaux
o Viabilité, utilité et efficacité
économique.
o Impact favorable sur la sécurité alimentaire,
le mode de production durable.
o Appropriation /gestion par des structures local.
o Renforcement des tissus économiques social
Diversité culturelle
Valorisation des libertés, des identités, des
savoirs, des langues respect des modes et de rythme de développement
diversifiées.
o Respect des liberté et identité culturelle.
o Partenariat culturel.
o Ressources locales ; patrimoine local.
o Stratégie de formation et éducation.
o Processus de communication et de transmission.
Section II : Les principes du DD
Principe 1
Les êtres humains sont au centre des préoccupations
relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine
et productive en harmonie avec la nature. Principe 2
Conformément à la charte des Nations Unies et
aux principes du droit international, les Etats ont le droit souverain
d'exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et de
développement, et ils ont le devoir de faire en sorte que les
activités exercées dans les limites de leur juridictions ou sous
leur contrôle ne causent pas de dommages à l'environnement dans
d'autres pays ou dans des zones ne relevant d'aucune juridiction nationale. Principe 3
Le droit au développement doit être
réalisé de façon à satisfaire équitablement
les besoins relatifs au développement et à l'environnement des
générations présentes et futures. Principe 4
Pour parvenir à un
développement
durable, la protection de l'environnement doit faire partie
intégrante du processus de développement et ne peut être
considérée comme isolément. Principe 5
Tous les Etats et tous les peuples doivent coopérer
à la tâche essentielle de l'élimination de la
pauvreté, qui constitue une condition indispensable du
développement
durable, afin de réduire les différences de niveau de vie et
de mieux répondre aux besoins de la majorité des peuples du
monde. Principe 6
La situation et les besoins particuliers des pays en
développement, en particulier des pays les moins avancés et des
pays les plus vulnérables sur le plan de l'environnement, doivent se
voir accorder une priorité spéciale. Les actions internationales
entreprises en matière d'environnement et de développement
devraient également prendre en considération les
intérêts et les besoins de tous les pays. Principe 7
Les Etats doivent coopérer dans un esprit de partenariat
mondial en vue de conserver, de protéger et de rétablir la
santé et l'intégrité de l'écosystème
terrestre. Etant donné la diversité des rôles joués
dans la dégradation de l'environnement mondial, les Etats ont des
responsabilités communes mais différenciées. Les pays
développés admettent la responsabilité qui leur incombe
dans l'effort international en faveur du
développement
durable, compte tenu des pressions que leurs sociétés
exercent sur l'environnement mondial et des techniques et des ressources
financières dont ils disposent. Principe 8
Afin de parvenir à un
développement
durable et à une meilleure qualité de vie pour tous les
peuples, les Etats devraient réduire et éliminer les modes de
production et de consommation non viables et promouvoir des politiques
démocratiques appropriées.
Principe 9
Les Etats devraient coopérer ou intensifier le
renforcement des capacités endogènes en matière de
développement durable en améliorant la compréhension
scientifique par des échanges de connaissances scientifiques et
techniques et en facilitant la mise au point, l'adaptation, la diffusion et le
transfert de techniques, y compris de techniques nouvelles et novatrices.
Principe 10
La meilleure façon de traiter les questions
d'environnement est d'assurer la participation de tous les citoyens
concernés, au niveau qui convient. Au niveau national, chaque individu
doit avoir dûment accès aux informations relatives à
l'environnement que détiennent les autorités publiques, y compris
aux informations relatives aux substances et activités dangereuses dans
leurs collectivités, et avoir la possibilité de participer aux
processus de prise de décision. Les Etats doivent faciliter et
encourager la sensibilisation et la participation du public en mettant les
informations à la disposition de celui-ci. Un accès effectif
à des actions judiciaires et administratives, notamment des
réparations et des recours, doit être assuré.
Principe 11
Les Etats doivent promulguer des mesures législatives
efficaces en matière d'environnement. Les normes écologiques et
les objectifs et priorités pour la gestion de l'environnement devraient
être adaptés à la situation en matière
d'environnement et de développement à laquelle ils s'appliquent.
Les normes appliquées par certains pays peuvent ne pas convenir à
d'autres pays, en particulier à des pays en développement, et
leur imposer un coût économique et social injustifié.
Principe 12
Les Etats devraient coopérer pour promouvoir un
système économique international ouvert et favorable, propre
à engendrer une croissance économique et un
développement
durable dans tous les pays, qui permettrait de mieux lutter contre les
problèmes de dégradation de l'environnement. Les mesures de
politique commerciale motivées par des considérations relatives
à l'environnement ne devraient pas constituer un moyen de discrimination
arbitraire ou injustifiable, ni une restriction déguisée aux
échanges internationaux. Toute action unilatérale visant à
résoudre les grands problèmes écologiques au-delà
de la juridiction du pays importateur devrait être évitée.
Les mesures de lutte contre les problèmes écologiques
transfrontières ou mondiaux devraient, autant que possible, être
fondées sur un consensus international.
Principe 13
Les Etats doivent élaborer une législation
nationale concernant la responsabilité de la pollution et d'autres
dommages à l'environnement et l'indemnisation de leurs victimes. Ils
doivent aussi coopérer diligemment et plus résolument pour
développer davantage le
droit
international concernant la responsabilité et
l'indemnisation en cas d'effets néfastes de dommages causés
à l'environnement dans des zones situées au-delà des
limites de leur juridiction par des activités menées dans les
limites de leur juridiction ou sous leur contrôle.
Principe 14
Les Etats devraient concerter efficacement leurs efforts pour
décourager ou prévenir les déplacements et les transferts
dans d'autres Etats de toutes activités et substances qui provoquent une
grave détérioration de l'environnement ou dont on a
constaté qu'elles étaient nocives pour la santé de
l'homme.
Principe 15
Pour protéger l'environnement, des mesures de
précaution doivent être largement appliquées par les Etats
selon leurs capacités. En cas de
risque de dommages graves ou
irréversibles, l'absence de certitude scientifique
absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard
l'adoption de mesures effectives visant à prévenir la
dégradation de l'environnement.
Principe 16
Les autorités nationales devraient s'efforcer de
promouvoir l'internationalisation des coûts de protection de
l'environnement et l'utilisation d'instruments économiques, en vertu du
principe selon lequel c'est le pollueur qui doit, en principe, assumer le
coût de la pollution, dans le souci de l'intérêt public et
sans fausser le jeu du commerce international et de l'investissement.
Principe 17
Une
étude
d'impact sur l'environnement, en tant qu'instrument national, doit
être entreprise dans le cas des activités envisagées qui
risquent d'avoir des effets nocifs importants sur l'environnement et
dépendent de la décision d'une autorité nationale
compétente.
Principe 18
Les Etats doivent notifier immédiatement aux autres
Etats toute
catastrophe
naturelle ou toute autre situation d'urgence qui risque d'avoir des effets
néfastes soudains sur l'environnement de ces derniers. La
communauté internationale doit faire tout son possible pour aider les
Etats sinistrés.
Principe 19
Les Etats doivent prévenir suffisamment à l'avance
les Etats susceptibles d'être affectés été leur
communiquer toutes les informations pertinentes sur les activités qui
peuvent avoir des effets transfrontières sérieusement nocifs sur
l'environnement et mener des consultations avec ces Etats rapidement et de
bonne foi. Principe 20
Les femmes ont un rôle vital dans la
gestion de l'environnement et le développement. Leur pleine
participation est donc essentielle à la réalisation d'un
développement durable.
Principe 21
Il faut mobiliser la créativité, les
idéaux et le courage des jeunes du monde entier afin de
forger un partenariat mondial, de
manière à assurer un développement durable et à
garantir à chacun un avenir meilleur.
Principe 22
Les populations et communautés autochtones et les
autres collectivités locales ont un rôle vital à jouer dans
la
gestion de
l'environnement et le développement du fait de leurs connaissances
du milieu et de leurs pratiques traditionnelles. Les Etats devraient
reconnaître leurs identités, leur culture et leurs
intérêts, leur accorder tout l'appui nécessaire et leur
permettre de participer efficacement à la réalisation d'un
développement
durable.
Principe 23
L'environnement et les ressources naturelles des peuples
soumis à l'oppression, domination et occupation doivent être
protégés.
Principe 24
La guerre exerce une action intrinsèquement
destructrice sur le développement durable. Les Etats doivent respecter
le
droit
international relatif à la protection de l'environnement en
temps de conflit armé et participer à son développement,
selon que de besoin.
Principe 25
La paix,
le développement et la protection de l'environnement son
interdépendants et indissociables.
Principe 26
Les Etats doivent résoudre pacifiquement tous leurs
différents
en matière d'environnement, en employant des moyens
appropriés conformément à la Charte des Nations Unies
Principe 27
Les Etats et les peuples doivent coopérer de bonne foi et
dans un esprit de solidarité à l'application des principes
consacrés dans la présente Déclaration et au
développement du droit international dans le domaine du
développement
durable. 5
Synthèse des principes de DD
L'homme est au centre de préoccupation 1 dans le
respect de génération présent et futures 3.les Etats qui
doivent coopérer de bonne fois 27. ont le droit souverain d'exploiter
leurs ressources sans nuire au autre Etats 2.qu'ils doivent avertir de toute
catastrophe 18.ou activités dangereuses pouvant les affecter 19.la
protection de l'environnement est parie intégrante du la processus de
développement 4 , elle conditionnée par la lutte contre la
pauvreté 5 et concerne tous les pays 6 selon les responsabilités
commun mais différenciée 7 les modes de production et de
consommation non viable ( non durable ) doivent être
éliminés 8 au profits de ceux qui seraient t viables, dont la
diffusion favorisée 9 . le public doit être impliqué dans
les décisions10.dans le cadre de mesure législatif efficaces
11 . Économique en internalisant les coût grâce au principe
pollueur payeur 16 par des études d'impact 17, toutes mesures qui ne
doivent pas constituer des barrières injustifiées au commerce 12
tout assurant la responsabilité de ceux qui cause les dommages 13 et
en évitant le transfert d'activité polluante 14.le principe de
précaution 15 doit être mis en oeuvre. Un certain
5 Les principes du DD : HCCI ,
mémento,janvier 2005
nombre de groupe majeurs ont un rôle particulier a
jouer : les femmes 20 les jeunes 21, les communautés locales et
autochtones 22.la paix le développement la protection de l'environnement
sont indépendants et indissociables 25 les règles de
l'environnements doivent être respectées en temps de
guerre 24 . et pour les populations occupées et
opprimées 23 les différends d'environnement doivent être
résolus pacifiquement 26 .
Section III : Les objectifs millénaires du
DD
La déclaration du Millénaire a été
adoptée en septembre 2000 lors d'une réunion des Chefs d'Etat et
de Gouvernements des Etats Membres des Nations Unies. Ceux-ci se sont
fixés des objectifs concrets afin de faire progresser le
développement et réduire la pauvreté d'ici
2015 :
1. Réduire l'extrême
pauvreté et la faim
Ce qui signifie réduire de moitié la proportion
de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par
jour et dans les mêmes proportions celle qui souffre de
faim,
2. Assurer l'éducation primaire pour
tous
Ce qui signifie donner à tous les enfants, garçons
et filles, les moyens d'achever un cycle complet d'études
primaires,
3. Promouvoir l'égalité et
l'autonomisation des femmes
Ce qui signifie éliminer les disparités entre
les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d'ici à 2005, si
possible, et à tous les niveaux de l'enseignement en 2015, au plus
tard,
4. Réduire la mortalité
infantile
De deux tiers pour les enfants de moins de 5
ans,
5. Améliorer la santé
maternelle
C'est-à-dire réduire de trois quarts le taux de
mortalité maternelle,
6. Combattre le HIV sida, le
paludisme et autres maladies
C'est-à-dire stopper la propagation du VIH/sida,
maîtriser le paludisme et d'autres grandes maladies, et commencer
à inverser la tendance actuelle,
7. Assurer un
environnement durable :
C'est-à-dire intégrer les principes du
développement durable dans les politiques nationales; inverser la
tendance actuelle à la déperdition de ressources
environnementales, réduire de moitié le pourcentage de la
population qui n'a pas accès de façon durable à un
approvisionnement en eau potable et améliorer sensiblement la vie d'au
moins 100 millions d'habitants de taudis, d'ici à
2020,
8. Mettre en place un partenariat mondial pour le
développement
Ce qui se traduit par la poursuite de la mise en place d'un
système commercial et financier multilatéral ouvert, fondé
sur des règles, prévisibles et non discriminatoire.6
Chapitre II : Diagnostic territorial participatif
(DIGRAP)
Introduction
Le diagnostic participatif présente l'état initial
d'un site (territoire) et introduit une vision prospective du territoire qui
doit servir de base à l'élaboration et la mise en place de plans
de développement local et permet d'appréhender la
réalité d'un territoire dans toutes ses composantes et dans toute
sa complexité.
I : Concept et définition du diagnostic
(DIGRAP)
Le diagnostic Global, Rapide et participatif
(DIGRAP)7 est l'ensemble des activités
d'échange- entre intervenants et populations- d'information et de
raisonnements qui permettent :
D'identifier :
6 objectifs du DD mémento HCCI janvier 2005
7 Boukari, Guide du diagnostic participatif / ENA 1994.
Les contraintes : Problèmes, Besoins,
Attentes,... (Tout ce qui ne marche pas ou qui manque)
Les atouts : les avantages, les potentialités,
les ressources... (Possibilités
d'améliorations)
De hiérarchiser ou rechercher les
priorités et les questions pertinentes,...
De rechercher et trouver des solutions,...
De proposer et négocier des actions
à mener pour améliorer la situation actuelle.
D'évaluer les coûts, les avantages, l'impact et
risques de la mise en oeuvre du programme.
de définir « qui doit faire
quoi » ou déterminer les
responsabilités
Les fondements du DIGRAP :
Pour travailler avec les populations en utilisant cette
méthode de DIGRAP il faut en rappeler quelques fondements.
Nous avons innover, adopté et adapté cette
nouvelle méthode, même s'il existe une multitude d'autres (RRA,
MARP,...) pour les raisons suivantes :La MARP et
autres méthodes sont des méthodes qui sont des modèles
transférés peuvent être efficaces et opérationnelles
dans leurs contextes, mais pas totalement adaptées pour notre contexte
marocain.
Ces méthodes ont été
élaboré dans des systèmes où le principal voir
l'unique intervenant est une ou plusieurs ONG dans un milieu sud- saharien
où on note « Peu d'Etat » pour ne pas dire la quasi
absence de l'Etat . Alors que dans notre cas généralement il
existe déjà beaucoup d'intervenants administratifs et on peut
dire à l'inverse qu'on a
« trop
d'Etat » des Organismes internationaux et de plus en
plus actuellement des ONG,
donc se pose le problème de coordination des procédures du
système intervenant. (voir plus haut le système
de développement et système intervenant).
l'inverse les populations sont moins
Organisées, car nous vivons dans un système
social où les anciennes structures communautaires sont peu
fonctionnelles et non vivaces.
En matière de communication surtout si on veut
appliquer les outils de communications utilisées dans les autres
méthodes ils s'avèrent non opérationnels car la culture
du paysan marocain est très différente. Nous en citerons comme
exemples des contraintes que nous avons rencontré pour l'utilisation de
ces outils non adaptés à la culture : Les jeux de
rôles ou les représentations scènes têatrales,
marionnettes et les maquettes surtout pour les groupes d'hommes.
Nous avons utilisé les principes de l'approche
systémique comme cadre de conception du DIGRAP.
Pour cela l'utilisation du DIGRAP
en tant que système organise mieux l'intervention et présente
aussi un cadre de réflexion qui permettrait de
mieux
Communiquer,
Échanger le savoir et recueillir les données
Analyser, raisonner, comparer,...et donc
réfléchir
Aider les populations à résoudre leurs
problèmes
Et faire participer les populations à
l'élaboration des PDDP (Plan de Développement Douar
Participatif)
II : Schéma &
étapes du DIGRAP
Problèmes, besoins,... exprimés et
identifiés Situer : « ce que ne marche
pas »
Etude structurelle « ce qu'on
a »
Etude de fonctionnement « comprendre ce qu'on
fait »
ENTREES
Recueil des données
DIGRAP Traitement des données
SORTIE
Choix et Décision
OUTILS :
· Liste des besoins exprimés
· Entretiens collectifs
· Matrice de hiérarchisation
· Arbres des problèmes
· Aide à la formulation de problèmes
(comment faire pour... ?)
· Recherche de solution
· QQ P CC OQ P CC OQ : « Quoi, Qui,
Pourquoi, Comment, Combien, Où, Quand ? » « ou
qui fait quoi ? »...
PLAN D'ACTION PARTICIPATIVE
(Négocié, concerné...)
Etude de l'environnement «situation : atouts
et contraintes »
![](diagnostic-territorial-au-service-du-developpement-durable11.png)
Schéma de réalisation du DIGRAP
(Source : BOUKHARI, 1994)
Selon BOUKHARI et All. (1994), l'utilisation du DIGRAP en tant
que système permet de mieux organiser l'intervention et propose un cadre
de réflexion qui doit améliorer les processus de communication.
La méthode DIGRAP consiste à échanger le savoir et
à recueillir les données, à analyser, raisonner, comparer,
à aider les populations à résoudre leurs problèmes
et à les amener à participer à l'élaboration des
PDDP (Plan de Développement Douar Participatif) en suivant une
démarche systémique :
· S'élever pour voir : étude de la
structure du système, de l'existant et des ressources ;
·
Relier pour comprendre en s'intéressant aux échanges de flux ou
interactions intra système et les flux entrants et sortants, pour avoir
une idée claire sur le type de fonctionnement ;
· Situer
pour agir : c'est l'étude diagnostic pour proposer des actions
complémentaires et intégrées dans un plan de
développement participatif concernant le Douar et le terroir.
1ère étape : Préalables
à la réalisation du Diagnostic, Global, Rapide et Participatif
pour l'élaboration de plan d'actions de développement
participatif et durableCette étape est semblable à un
échauffement avant une activité physique. Elle consiste à
la formation des participants, la motivation et la création de l'esprit
d'équipe. On Informe les populations, les autres intervenants et les
autorités locales puis on fixe des rendez-vous et les lieux des
travaux.
Dans une approche participative la population n'est pas un
gisement d'information mais est un partenaire avec qui il faut échanger
et partager l'information utile (BOUKHARI et all., 1994).
2ème étape : Etablissement
d'une liste de problèmes et besoins exprimés et
hiérarchisées par les populations :
Face à cette activité, le DIGRAP recommande
d'aller directement aux problèmes. Pour cette première
séance de travail avec les populations il faut se contenter de
l'écouter s'exprimer sur la question suivante : « Qu'est ce que ne
marche pas ou qui manque pour mieux... ? » Cette question est à
compléter quand il s'agit d'un problème à spécifier
davantage Dans ce cas, la question précédente devient par exemple
: «Quels sont les problèmes relatifs à l'utilisation des
ressources naturelles... ?»Cela aboutit à la liste des
problèmes, besoins, attentes,... exprimés par les populations La
méthode DIGRAP suggère de commencer par la liste des
problèmes puis de poursuivre ensuite avec l'étude structurelle et
l'étude fonctionnelle. L'outil recommandé est l'entretien
collectif avec des groupes de populations pendant lequel on pose les questions
suivantes :
Qu'est ce qu'on a ? Cela donne une idée sur les
ressources disponibles...et comment sont réparties, les droits de
propriété ou rapports sociaux liés Qu'est ce qu'on en
fait ? Cela renseigne sur le fonctionnement ou les utilisations et la gestion
des ressources naturelles ou utilisation des espaces... Quels sont les
problèmes et les besoins... ? Les phases suivantes sont :
Hiérarchisation et priorisation du point de vue des populations etc.
;
Étude exploratoire participante du système pour
faire les liaisons des problèmes.
3ème étape : Etude et
compréhension participante du système ;
La finalité de cette étape est de est d'essayer
de bien comprendre les déterminants ou différentes causes des
problèmes et besoins exprimés par les populations et identifier
d'autres.
BOUKHARI et all. (1994) affirmait à ce propos que
« Pour agir il faut comprendre, pour comprendre il faut avoir des
données sur le système sur quoi on veut agir. Pour cela il est
impératif de filtrer l'information utile car beaucoup d'information ne
va qu'alourdir le processus de traitement pour aboutir à de bonnes
décisions et concevoir un plan d'actions pertinentes.
4ème étape : Formulation des
problèmes et recherche de solutions pertinentes proposées et
prescrites ;
Cette étape est celle de la formulation des
problèmes ou le passage des plaintes aux problèmes: en utilisant
la formule « Comment faire pour... ? » Reprendre tous les points
évoqués comme « problèmes » qui ne sont en
premier moment que des plaintes, et les traduire en vais problèmes en
utilisant la formule : « Comment faire pour...? »
5ème étape : Elaboration du
plan d'actions participatif ;
Pour mieux faire impliquer et communiquer avec les populations
on peut utiliser le questionnement systématique QQ P CC OQ ?
Q : QUOI : l'objet de l'action ou le
problème à lever ; Q : QUI : qui va faire
quoi ? Les partenaires intervenants et la participation de la population
à la réalisation, gestion, entretien et suivi... P :
POURQUOI ? Les objectifs et résultats C :
Comment ? Les activités et les méthodes, C :
Combien ? Les quantifications et mesures et le rapport coûts /
avantages O : Où ? Lieux et sites ; Q :
Quand ? Le calendrier, moments temps et durée des
interventions.
6ème étape : Choix des
Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV) ; Opérationnalisation
des objectifs ; Analyse Par Objectifs (APO) ;Un des problèmes essentiels
pour toute activité de suivi évaluation, de planification et de
réalisation reste le manque d'objectifs opérationnels.
La méthode d'analyse par objectifs (APO ou la
décomposition d'un objectif en objectifs opérationnels) permet
d'opérationnaliser les objectifs globaux en procédant à
une dérivation ou décomposition en objectifs de plus en plus
simples.
Un objectif peut être considéré comme
étant opérationnel lorsqu'il correspondrait à une
réalisation physique (équipement, construction,
aménagement,...) ou un changement de comportement qui peut être
Simple, Observable et Mesurable ou Appréciable etc.
7ème étape : Etablissement de
fiche d'intentions (ou contrat programme) et responsabilisation d'une
organisation villageoise .Nous rappelons qu'il n'y aurait jamais de
participation sans qu'il y ait une organisation qui serait responsable de
l'entretien et durabilité et la reproduction des réalisations
d'un projet. Pour que le projet rencontre l'adhésion et la participation
des populations, il faut donc qu'il y ait des retombées sensibles sur le
niveau économique des foyers et l'amélioration de leur cadre de
vie
III: Matériels & outils de
réalisations du diagnostic
OUTIL N° : 1 : - Le
brainstorming
Il faut essayer de débarrasser les esprits des
participants de leurs réserves d'informations préétablies
et préconçues. Pour cela on commence par organiser un
brainstorming. Ce jeu ou cet exercice consiste à lister
« en tout venant » à tour de table toutes les
données ou informations à recueillir pour travailler sur un
thème donné ou composante.
2° Aller directement aux problèmes
« Qu'est ce que ne
marche pas ou qui manque pour mieux... ? »
Cette question est à compléter en y ajoutant
l'activité ou la composante sur la quelle on veut travailler. Exemple
« Qu'est ce ne marche pas ou qui manque pour mieux élever vos
enfants en bonne santé ?
En d'autres termes si nous laissons les populations s'exprimer
et lister l'ensemble des problèmes relatifs à la composante en
question nous aboutirons à :
« La liste des problèmes,
besoins, attentes,... exprimés par les populations »
OUTIL N°2 : les entretiens collectifs semi
structurés
Nous soulignons les principales caractéristiques d'un
entretien ou interview par rapport au questionnaire standard
Pour relancer la discussion il faut toujours
« faire le tour de la question » en posant les questions
suivantes : Quoi ? Qui ? Pourquoi ? Comment ?
Combien ? Où ? Quand ?
Le questionnaire n'est qu'un outil de recueil des
données alors que l'entretien permet le recueil, l'analyse et
l'interprétation des informations au même temps la
compréhension des actes et comportement lorsqu'on discute le Pourquoi et
le Comment ?
1°- « Qu'est ce
qu'on a ? » ça nous donne une
idée sur les ressources
disponibles...et comment sont réparties,
les droits de propriété
ou rapports sociaux liés (au tour de l'eau par
exemple...)
2°- « Qu'est ce
qu'on en fait ? » ça nous renseigne
sur le fonctionnement ou les utilisations et la
gestion (de l'eau par exemple...)
3°- « Quels sont
les problèmes et les besoins... ? »
(Relatifs à l'alimentation en eau potable par
exemple...)
OUTIL : N°3 : La liste des
Problèmes, Besoins, Attentes
La définissons d'un problème comme étant
un obstacle ou contrainte qui limite ou bloque la réalisation d'un
objectif donné ou l'accomplissement d'une activité voulue.
La définition d'un besoin comme l'écart
existant entre une situation actuelle jugée par les concernés non
satisfaisante et une situation meilleure désirée par eux.
« Quels sont les problèmes
et les besoins relatifs à... ? »
Nous suggérons de commencer par
l'établissement de la liste des problèmes, besoins et attentes
pour trois raisons :
Les gens sont plus motivés pour parler de leurs
problèmes et leurs besoins qui les intéressent plus,
Partant du développement en tant que processus
de changement de
l'environnement (aménagements et équipements) et des CAP
(Connaissances, Attitudes et pratiques)
L'approche systémique est considérée
encore comme une démarche pour la résolution des problèmes
complexes.
OUTIL : N°4 : Les matrices
préférentielles
D'une façon générale les besoins
et problèmes sont nombreux, mais les ressources ou moyens sont
généralement limités et même étant
disponibles le temps est une contrainte permanente : donc se pose la
question par quoi faut-il commencer ou en d'autres termes il faut toujours
déterminer les priorités et par conséquent
hiérarchiser les besoins et les problèmes du plus important ou
moins important...d'où on peut déterminer les priorités et
les actions pertinentes à entreprendre.
La matrice préférentielle nous permet de
déterminer les priorités en comparant les éléments
(problèmes, solutions, activités,...) les uns par rapport aux
autres.
Matrice préférentielle par
paire
Pour classer des choses de point de vue des populations
nous dessinons un tableau à double entrée avec tant de colonnes
et de lignes que le nombre des éléments à
hiérarchiser. Nous commençons par remplir les cases de la
première colonne, et dans chacune d'elles nous inscrivons la chose
jugée comme étant la plus importante ou choisie lors de la
comparaison entre l'élément de la colonne et celui de la
ligne.
Matrice préférentielle
critèriée
L'utilisation de cette deuxième matrice
préférentielle en tant qu'outil de raisonnement de choix entre
plusieurs variantes ou alternatives peut être fait après
l'utilisation de la matrice préférentielle par paire car le
raisonnement plus élaboré.
On construit une matrice sous forme de tableau à double
entrée, dans l'entête de chaque colonne on inscrit un des
éléments à comparer (exemple type de pompe) et chaque
ligne sera réservée à un des critères
caractérisant les éléments à comparer (coût,
avantages, efficacité, efficience, facilité de manipulation,
facilité d'entretien,...)
On demande à chaque participant de classer les
éléments en attribuant au meilleur -par rapport au critère
de la ligne correspondante- la note supérieure égale au nombre
des éléments à classer ( n ), et au deuxième la
note ( n-1 ),
OUTIL N°5 : L'arbre de
problèmes
L'arbre des problèmes nous permet de construire un
arbre dont on schématise le problème essentiel exprimé par
les populations comme le tronc, les causes représentées aux
racines avec les dépendances comme ramifications et les effets seront
représentés comme rameaux et branches de l'arbre...
OUTIL N°6 : les Croquis et
cartes
Dans un croquis on essaye de représenter l'espace comme
il perçu par les populations. Sur un croquis ou une carte on essaye de
représenter une ressource à la fois pour ne pas brouiller les
idées même si on peut faire la synthèse après en
superposant les différentes cartes des différentes ressources.
Il faut essayer de réaliser ces croquis par les
populations elles mêmes et respecter le plus fidèlement possible
les échelles, les proportions et les légendes des populations.
OUTIL N°7 : Les transects
Le transect est une coupe transversale de l'espace qu'on
trace avec la population en traversant le finage ou territoire villageois en
passant d'une limite du village à l'autre limite opposée. Il faut
chercher de passer par le point le plus haut pour avoir une vision panoramique
(presque une vision aérienne) pour repérer les différents
espaces et leurs limites, localisation des ressources, dispersion et
éloignement de l'habitat, les utilisation et l'exploitation actuelle,
les contraintes...
OUTIL N°8 : L'observation
participante
C'est une visite des lieux faite avec les populations tout en
essayant d'engager des discutions sur des aspects observés concernant
des thèmes déjà évoqués avec les populations
lors des entretiens. Il est préférable de préparer une
grille d'observation où on regroupe les
aspects qu'on aimerait observer : exemple de grille d'observation d'un
point d'eau pour visiter, observer et discuter avec la population :
Les points d'eau,
L'état des bordures,
Voir et estimer les débits, les pratiques
d'abreuvement,
Les aménagements,
L'éloignement,
Pratiques d'hygiène,
Pratiques des traitements,
Pratiques d'assainissement,
L'entretien,
Lieu et conditions de stockage,...
OUTIL N° 9 : Le schéma des
flux Entrants Sortants
C'est un outil très utilisé dans la
communication participative et c'est le cadre de réflexion qui
concrétise le plus l'approche systémique ( voir partie I :
étude externe des flux ).
OUTIL N°10 : Les
calendriers
Pour comprendre des phénomènes il ne suffit pas
de les étudier dans l'espace (croquis, cartes, transect,...) mais il
faut comprendre leur dynamique et placer leurs évolutions par rapport au
temps. Ceci permettrait de repérer les périodes de pointe, les
périodes de plein emploi ou sous-emploi, les temps libres, les meilleurs
créneaux,...
Les calendriers peuvent nous renseigner sur :
Qu'est ce qu'on fait et quand ?
Il est recommander de laisser les populations utiliser leur
découpage des périodes et leurs unités de temps locales.
Par exemple il est déconseillé d'utiliser le calendrier
grégorien alors que les femmes utilisent le calendrier lunaire et les
paysans utilisent le calendrier agricole. Concernant le calendrier quotidien on
doit respecter la même consigne pour se repérer il ne faut jamais
imposer à des populations notre horaire selon Greenwich alors qu'elles
utilisent l'horaire des prières.
OUTIL N°11 : Les profils
historiques
Cet outil permet de placer les phénomènes dans
le temps, d'analyser les évolutions, comprendre les changements et
essayer de faire penser et trouver des explications aux tendances. Par exemple
on peut retracer le profil historique des points d'eau pour comprendre
l'évolution des creusements des puits, l'évolution du nombre des
filles scolarisées, l'évolution des différentes
organisations pour la gestion de telle ou telle ressource collective,...
OUTIL N°12 : Les
camemberts
Nous rappelons que la participation est le partage de savoir
et de pouvoir. Concernant le partage de savoir nous insistons sur le fait
qu'il ne s'agit pas de communiquer des connaissances ou savoir établi
mais surtout de raisonner ou penser ensemble avec les populations.
Le camembert est un outil qui permet de représenter les
proportions des choses les unes par rapport aux autres. Le camembert
correspondrait dans certaines mesures aux analyses statistiques pour les
techniciens.
OUTIL N°13 : Le
référentiel ou tableau de bord
Le référentiel est un ensemble de normes ou
quantités mesurées en conditions normales, les plus
fréquentes et les plus observées dans la majorité des cas.
C'est par rapport à ce référentiel que nous pouvons
évaluer (ou comparer) les situations diagnostiquées.
OUTIL N° 14: Comportement ou (CAP)
modèle
Nous pouvons simplifier en définissant le comportement
d'une personne comme étant l'ensemble de ses CAP (Connaissances,
Attitudes et Pratiques) :
Connaissances : « Ce qu'il
sait »,
Attitudes : « Ce qu'il pense »,
Pratiques : « Ce qu'il fait »
Cet outil peut être utilisé pour dresser un
portrait modèle concernant un domaine ou aspect donné de la vie
d'une personne. En demandant à une population de décrire le
comportement d'une personne modèle.
OUTIL N°15 : Arbre
généalogique
Cet outil peut être utilisé pour avoir des
données concernant l'organisation sociale des
populations. Nous rappelons que dans la majorité des cas l'organisation
des populations aux Douars reste encore fortement basée sur les
relations de parenté qui donne une stratification par lignage
OUTIL N°16 : La
visualisation
Les outils de la communication participative sont
conçus pour bien communiquer avec des populations
généralement analphabètes ou illettrés. Donc si
nous voulons mieux échanger des savoirs, penser,
réfléchir, décider, travailler, participer ensemble et par
conséquent se comprendre mieux il faudrait visualiser les idées
discutées.
La visualisation consiste à représenter ou
schématiser le plus que possible l'ensemble des choses discutées
par des dessins, des croquis, des schémas, des symboles, des
écrits,... Mais qui doivent être faits sur des grandes surfaces de
papier ou autres, reste accrochés sur les mûrs, visibles, lisibles
et intelligibles
OUTIL N°17 : Revue des documents
secondaires
La plus part des données monographiques sont
données à l'échelle de la commune et ne peuvent nous
renseigner sur la situation d'un Douar qui est la zone la plus
étudiée dans le cadre de pareille étude de cas.
Nous suggérons aux participants d'éviter le
recueil de beaucoup de données non utiles car elles ne seront ni
traitées ni utilisées. Le principe est de chercher quelques
données qui sont produites à l'échelle du Douar et
détenues et documentées chez des gens ayant des rapports directs
avec le Douar.
Exemple de données selon le besoin / à la
composante étudiée :
Le nombre de foyers chez le Moquadem ou le Cheikh,
Le recensement du bétail vacciné chez l'agent
vétérinaire,
Le nombre d'enfants vaccinés chez l'infirmier du
dispensaire,
Le nombre des filles inscrites chez le directeur de
l'école ou l'instituteur,
Le nombre de puits traités chez l'agent de la
commune,...
Outil N°18 : Formulation du
problème : « Comment faire
pour... ? »
Aide à la formulation des problèmes : ou le
passage des plaintes aux problèmes.
Reprendre tous les points évoqués comme
« problèmes » qui ne sont en premier moment que des
plaintes, et les traduire en vais problèmes en utilisant la formule :
« Comment faire pour
... ? »
Exemple : Supposons qu'en demandant aux populations
d'exprimer leurs problèmes relatifs à l'alimentation en eau
potable ils ont cité les problèmes suivants :
Eloignement des bornes fontaines,
Vol des robinets,
Gaspillage de l'eau,
Manque d'entretien des équipements collectifs,
Problèmes de financement des branchements
individuels,
Problèmes de payement des redevances,...
A ce niveau nous considérons que ce ne sont ici que des
plaintes ce qui ne peut aider à la recherche de solutions. Pour
être plus opérationnel nous essayons de formuler ces plaintes sous
forme de questions, car la question interroge mieux l'esprit et oriente mieux
la réflexion.
Pour formuler une plainte en problème nous pouvons
utiliser la formule suivante : « Comment faire
pour... ? »
Comment faire pour rapprocher les bornes fontaines ?
Comment faire pour luter contre le vol des robinets ?
Comment faire pour limiter le gaspillage de l'eau ?
Comment faire pour mieux entretenir les équipements
collectifs ?
Comment faire pour financer les branchements
individuels ?
Comment faire pour assurer le payement des redevances
Outil N°19 : Opérationnalisation des
objectifs :Ou (OPO)
Un des problèmes essentiels pour toute activité
du suivi évaluation, la planification et la réalisation reste le
manque d'objectifs opérationnels. Car généralement lors de
la formulation des objectifs on s'arrête au niveau des objectifs globaux,
exemple :
Assurer les soins de base pour une population :
Assurer l'alimentation en eau potable :
Améliorer les conditions de vie des femmes
rurales :
De tels objectifs sont difficile à planifier, à
réaliser, à suivre et à évaluer ; car
l'efficacité se mesure en comparant les réalisations / objectifs.
Alors si les objectifs ne sont pas clairement définis
l'évaluation ne peut être fonctionnelle.
Cette méthode d'analyse par objectifs (APO) permet
d'opérationnaliser les objectifs globaux en procédant à
une dérivation ou décomposition en objectifs de plus en plus
simples.
Outil N°20 : Questionnement
systématique QQ P CC OQ ?
Négociation, concertation pour les choix des solutions
et actions. (Partage de prise de décision dans l'élaboration du
PDDP : Plan de Développement Douar Participatif) en utilisant le
questionnement systématique QQ P CC OQ
Q : QUOI : l'objet de l'action ou
le problème à lever ;
Q : QUI : qui va faire
quoi ? Les partenaires intervenants et la participation de la population
à la réalisation, gestion, entretien et suivi...
P : POURQUOI ? Les
objectifs et résultats
C : Comment ? Les activités
et les méthodes.
C : Combien ? Les quantifications
et mesures et le rapport coûts / avantages
O : Où ? Choix des lieux et
sites ;
Q : Quand ? Le calendrier, moments
temps et durée des interventions.
2eme partie
Mission de l'ADS et orientation stratégique
Chapitre I : présentation de l' ADS
Introduction
Depuis sa création, l'Agence de Développement
Social a privilégié une approche «impulsée par la
demande ». Cette approche vise à encourager le partenariat avec les
acteurs locaux et à soutenir leurs actions et leurs projets. En cela,
elle privilégie une approche participative visant notamment le
renforcement de la coopération entre l'Etat et les autres acteurs du
développement local 8
I : Mission et objectifs
9
Contribuer à l'atténuation du déficit
social qui touche
Les populations pauvres et vulnérables. Cette mission
se traduit par la mobilisation et la mise en place de financements et
d'actions d'accompagnement qui contribuent :
à l'amélioration des conditions de vie des
groupes défavorisés par la réalisation d'infrastructures
collectives de base (adduction d'eau potable, piste rurale, infrastructures
scolaires et sanitaires, électrification, etc.) ;
à la création d'emplois durables à
travers de petits projets économiques au profit des groupes
vulnérables ayant des difficultés d'insertion dans la vie active
au renforcement des structures relais (associations,
élu(e)s, consultant(e)s, agents de développement, organismes
publics et privés qui oeuvrent à la réalisation des
objectifs assignés à l'Agence) par un appui en formation et/ou en
matériel, susceptible de renforcer leurs capacités d'intervention
aux plans techniques et organisationnelles.
II : Fondement
10
Approche participative
Approche Genre
Approche environnementale
Ciblage (zones géographiques démunies,
catégories socio-économiques vulnérables, projets ayant un
impact positif sur les conditions de vie des populations démunies) ;
Proximité (interventions
décentralisées menées par les coordinations
régionales) ;
Efficacité (accompagnement, suivi,
contrôle et évaluation des projets) ;
8 Diagnostic Participatif Rapide Guide des utilisateurs ADS
janvier 2006 .
9,10 Manuel de procédure de l'agence de
développement social 2006 .
Transparence (diffusion des procédures de
travail et critères d'éligibilité des projets, appel
à la concurrence dans tous les domaines, publication
régulière des rapports d'audit réalisés).
III : Secteur et zone
d'intervention
Domaines d'intervention 11
L'Agence apporte son appui financier et technique aux trois
grandes catégories de projets suivants :
Infrastructures Sociales De Base (ISDB);
Activités Génératrices de Revenus et
d'emplois (AGR);
Renforcement des capacités des partenaires.
Zones d'intervention 12
Le milieu rural
Les poches de pauvreté dans les milieux
Urbain et périurbains
Les partenaires
Les associations nationales et régionales
Les associations villageoises
Les collectivités locales
Les coopératives
Toute autre organisation ou entité dont les objectifs
et les méthodes d'intervention sont en accord avec ceux de l'ADS et
répondent à ses critères d'éligibilité.
11 ,12 Manuel de procédure de l'agence de
développement social 2006.
Chapitre II : orientations stratégiques
(secteur touristique)
Introduction
La notion de tourisme durable reprend le triptyque devenu
maintenant familier du développement durable : " il doit être
supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le
plan économique, et équitable sur le plan éthique et
social pour les populations locales
Cette partie intitulée Développement et
Programmes d'actions regroupant :
une programmation d'actions (obligations immédiates
à moyen terme la définition de cinq projets immédiats
dont la mise en oeuvre s'impose avec acuité ,une série de 11
fiches projets recouvrant aussi bien la structuration de l'offre,
l'amélioration de l'accueil, la Promotion Commerciale que le
contrôle de l'activité touristique
PROJETS IMMEDIATS
PROJET IMMEDIAT N° 1 : ORGANISATION D'UNE TABLE
RONDE
I - Contexte et justification du projet
I.1. Objet du projet
Il consiste en une sensibilisation des bailleurs de fonds
institutionnels ou privés et de leur proposer un certain nombre de
projets de développement concrets consignés dans le programme
d'actions.
I.2. Méthodologie
Le projet sera articulé autour de trois phases
distinctes :
Une phase de préparation de documents informatifs
constitués de fiches projets attractives.
Une phase de sensibilisation des bailleurs de fonds
potentiels, par une approche directe.
Une phase de conclusion matérialisée par
l'organisation d'un séminaire pouvant rapprocher bailleurs de fonds et
développeurs potentiels.
I.4. Justification d'une assistance extérieure
La mise en oeuvre de ce projet suppose des moyens humains et
financiers spécifiques, eu égard de l'enjeu de la manifestation,
notamment au niveau de l'élaboration des supports informatiques et au
niveau de la sensibilisation des bailleurs de fonds institutionnels.
II -Objectifs immédiats : résultats et
activité
Objectif n° 1 : Création des
supports de documentation
Procéder à l'élaboration de documents de
projets mettant en avant les facteurs déterminants du
développement potentiel du tourisme : sites à aménager,
climat de l'investissement.
Objectif n° 2 : Sensibilisation des
bailleurs de fonds potentiels
Activité 2.1. : Identification des bailleurs de
fonds multilatéraux et bilatéraux susceptibles de concourir au
financement de projets (coopération bilatérale, banques de
développement, coopération multilatérale).
Activité 2.2. : Présenter aux
interlocuteurs susmentionnés les dossiers de projets. Cette
présentation devra être effectuée dans les locaux
mêmes des bailleurs de fonds potentiels.
Activité 2.3. : Finaliser les
négociations engagées au cours d'une manifestation rapprochant
les Autorités, les bailleurs de fonds institutionnels, les
développeurs privés.
Staff technique
Expert et Responsable du projet, chargé du suivi de la
réalisation du Document Technique, d'établir la liste des
bailleurs de fonds potentiels, de planifier et organiser la réunion de
sensibilisation, procéder à l'organisation matérielle de
la Table Ronde.
Expert en Planification et Développement du Tourisme,
chargé de concevoir le document de projet, proposer un guide d'entretien
et engager les négociations avec les bailleurs de fonds potentiels
(exposé des projets, contexte, réponses aux objections...).
Besoins du projet
Expert
Création d'un dossier de projets
Transport et déplacements
Organisation Table Ronde
Divers et imprimés
Communication, frais de missions
PROJET IMMEDIAT N° 2 : PROJET D'ASSISTANCE
TECHNIQUE
Contexte et justification du projet
Objet du projet
L'objectif de ce projet consiste en la mise en application des
recommandations les plus immédiates exprimées dans le Plan
Stratégique de Développement du Tourisme.
Méthodologie
Ce projet d'assistance technique s'inscrit dans la
continuité du Plan de Développement Stratégique du
Tourisme dont il constitue une suite logique. Il sera essentiellement
consacré à la négociation avec les autorités
concernées, notamment dans le domaine fiscal, douanier, financier et
à l'engagement des procédures légales et
réglementaires pour permettre la mise en application immédiate
des différentes mesures adoptées.
Besoins du projet
Directeur Technique
Expert
Frais de déplacements
Frais annexes (rapports, divers, communication)
PROJET IMMEDIAT N° 3 :
ANALYSE DES BESOINS EN MATIERE DE
FORMATION
Contexte et justification du projet
Objet du projet :
Il consiste en la réalisation d'un diagnostic exhaustif
des besoins actuels et futurs tant quantitatifs que qualitatifs et des moyens
actuels et futurs à mettre en oeuvre pour satisfaire ces besoins.
Méthodologie :
Le projet sera articulé de la façon suivante
:
Evaluation quantitative et qualitative des ressources humaines
actuelles.
Identification des besoins futurs en ressources humaines tant
au niveau quantitatif que des compétences.
Evaluation des moyens de formation actuelle et analyse des
écarts entre ces moyens et les besoins futurs.
Ce projet sera conduit sur la base d'entretiens avec les
professionnels du secteur et les responsables d'enseignements concernés
par le tourisme.
Objectifs immédiats : résultats et
activité
Objectif n° 1 : Evaluation des ressources
humaines actuelles
Résultat n°1 : Ressources humaines
actuelles
Activité 1.1. : Procéder à
l'évaluation quantitative des ressources humaines actuelles dans les
différentes branches de l'activité tourisme
Activité 1.2. : Procéder à
l'évaluation des compétences dans l'hôtellerie -
restauration, des agences de voyages et services liés directement au
tourisme.
Résultat n°2 : Identification des besoins
futurs en ressources humaines
Activité 2.1. : Estimation des besoins
quantitatifs en considération des prévisions du Plan
Stratégique de Développement du Tourisme (horizon 2015).
Activité 2.2. : Estimation des besoins en
compétence dans l'hôtellerie - restauration, les agences de
voyages et services liés directement au tourisme.
Activité 2.3. : Analyse des écarts, tant
au niveau technicien (employés qualifiés), encadrement (chefs de
service) et direction.
Objectif n° 2 : Analyse des moyens de
formation et préconisation d'un plan d'actions
Résultat n° 1 : Moyens de
formation
Activité 1.1. : Procéder à
l'évaluation des moyens de formation professionnelle dans le domaine du
tourisme , tant au niveau de la formation diplômante que de la formation
permanente en prenant notamment en compte les moyens pédagogiques et
programmes d'enseignement.
Activité 1.2. : Procéder à
l'analyse des écarts entre les moyens actuels et les besoins futurs.
Résultat n° 2 : Plan d'actions
Activité 2.1. : Proposition de moyens
complémentaires de formation initiale en prenant en compte le nombre
bénéficières à former et en précisant les
moyens pédagogiques nécessaires.
Activité 2.2. : Proposition d'un plan de
formation continue en tourisme, hôtellerie, à l'attention d'un
personnel hôtelier, des agents de voyages et du personnel de la Direction
du Tourisme (séminaires).
Activité 2.3. : Proposition d'un mode de
financement durable du plan d'actions (participation des entreprises à
la formation continue, participation du bureau national du Tourisme).
Staff technique
Expert l en formation hôtelière et touristique
pouvant mettre en avant une bonne expérience dans la formation.
Besoins du projet
Expert
Communication, frais de missions
Transports et déplacements
Divers et imprévus
PROJET IMMEDIAT N° 4 : REALISATION D'UN
EDUCTOUR
Contexte et justification du projet
Objet du projet
Il consiste en la réalisation de l'Eductour,
préparé lors de la phase 1 du projet
Méthodologie
Le projet sera mis en oeuvre de la façon suivante :
Contacts avec Tours opérateurs pour accord sur dates
et possibilités.
Sensibilisation des Tours Opérateurs contactés
lors de l'enquête.
Mise au point des aspects logistiques.
Elaboration d'un dossier d'information à destination
des participants.
Accompagnement sur place et coordination.
Objectifs immédiats : résultats et
activités
Objectif n° 1 : Sensibilisation des Tours
Opérateurs
Activité 1.1. : Relance des Tours
Opérateurs contactés lors de la phase 1 et enregistrement
définitif des participants.
Activité 1.2. : Réalisation de fiches
par opérateur à l'attention des interlocuteurs
Activité 1.3. : Sélection des prestations
spécifiques les plus à même de satisfaire les attentes des
Tours Opérateurs.
Objectif n° 2 : Réalisation de
l'Eductour
Activité 2.1. : Confirmer les engagements des
prestataires locaux relativement à la prise en charge de toute ou partie
des services.
Activité 2.2. : Mise au point des aspects
logistiques (transport, hébergement, prestations terrestres,
aériennes ou maritimes) et définition de l'itinéraire et
du programme de visites.
Activité 2.3. : Soutien et stimulation des
opérateurs locaux pour la mission de l'accueil sur place :
réception, réunions de presse.
Activité 2.4. : Elaboration d'un dossier
d'information à destination des participants.
Staff technique
Expert
Chargé de la totalité de la préparation
sur place : relations avec les prestataires de services, réservations,
logistique.
Une très grande rigueur sera exigée sur
l'accomplissement de la mission.
Besoins du projet
Directeur Technique
Expert
Création d'un dossier d'information
Frais de communication
Transport et déplacements
Réceptions
Divers et imprévus
PROJET IMMEDIAT N° 5 : MARKETING
SOUS-REGIONAL
Contexte et justification du projet
Objet du projet
Il consiste en une opération concrète visant
à développer le tourisme de la sous région, que ce soit en
tourisme de week-ends que de séjours.
Méthodologie
Le projet sera articulé autour de deux phases
distinctes :
une phase de réflexion et d'analyse permettant de
déterminer les marchés cibles. Afin de classifier ces
marchés, un certain nombre de critères seront proposés
afin d'apprécier les opportunités relatives des différents
marchés.
une phase active et concrète de recherche de
clientèle sur les marchés sélectionnés. Elle
consistera en une approche du marché par l'intermédiaire des
agences de voyages les plus implantées dans le milieu
expatrié.
Bénéficiaires du projet
A travers une opération de communication mettant en
avant les potentialités touristiques et une sensibilisation des
opérateurs, la totalité de l'économie profitera d'un
accroissement de flux touristique tant au niveau de l'emploi que de la balance
des paiements.
Objectifs immédiats : résultats et
activités
Objectif n° 1 : Analyse
documentaire
Activité 1.1. : Procéder à une
collecte des données concernant les marchés potentiels de la
région :.
Pour chacun de ces marchés potentiels, on prendra en
compte la population expatriée, les facilités aériennes,
l'environnement concurrentiel local.
Activité 1.2. : A partir des informations
collectées ., procéder à la sélection de deux ou
trois marchés considérés comme potentiellement les plus
porteurs et en préciser les cibles.
Objectif n° 2 :
Activité 2.1. : Etablir un partenariat et
sensibiliser les opérateurs locaux : agents de voyages réceptifs,
hôteliers, transporteurs. Elaboration d'un produit d'appel à
l'attention des marchés cibles retenus.
Activité 2.2. : Réaliser un manuel de
vente mettant en avant :
Le potentiel et ses caractéristiques
générales.
Présentation exhaustive et des réceptifs.
Activité 2.3. : Réaliser une
opération concrète sur deux marchés
considérés comme prioritaires. Présentation du produit
aux différents opérateurs sous la forme d'un mini WORKSHOP
organisé dans la ville capitale du marché cible ou sous la forme
d'un démarchage aux sièges des opérateurs
Staff technique
Expert en marketing
Chargé de la sélection des marchés cibles
et des critères d'appréciation, il sera chargé de la
collecte des informations, de leurs traitements et des recommandations en terme
de priorités. Il proposera en outre un projet de manuel de vente.
Coût du projet
Directeur Technique
Expert International
Création d'un manuel de vente
Opérations concrètes de recherche de
clientèle
Transport sous région
Transport aérien Europe
Organisation WORKSHOP
Divers et imprévus
Frais de communication.
RECOMMANDATION
la région fait face à l'adversité qui
freine ses élans des projets immédiats . A côté de
ces contraintes se dressent d'autres difficultés liées à
la faiblesse du capital humain, à l'insuffisance des infrastructures
économiques et le classement de la région comme une zone non
productive Z3.
o les experts qui sont rares.
o Le désenclavement de la région.
o Le manque d'un tissu associatif (manque de
professionnalisme)
o Manque de financement.
o Comportement abusif des élus.
. Afin d'inverser ces contraintes en opportunités de
développement,
la réalisation des objectifs des projets
immédiats pour le développement de la région est
nécessaire pour intégrer les objectifs national et international
de développement .
Mais le coût des projets immédiats concernant les
moyens qui permettront d'atteindre les objectifs.
la meilleure approche consiste à
réalisé des objectifs par un processus participatif ,il faut
faire preuve de souplesse et d'humilité et être prêt
à tirer les enseignements de l'expérience des autres
régions développées .
Projet a court et moyen terme
Ce plan d'actions, présenté sous la forme de
"fiches projets" est directement issu de la section I --Programmation
d'actions.
Le code affecté à chaque fiche projet fait
référence à la nature de l'action :
FICHE PROJET
INTITULE : Création d'un Fonds de
Bonification
CODE : SO 1
Descriptif sommaire
Assister les développeurs locaux en mettant à
leur disposition la possibilité de profiter de prêts
bonifiés. Ce fonds de bonification serait en priorité
affecté à la réhabilitation ou création
d'hébergement en milieu rural.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Direction du Tourisme
Calendrier de réalisation :
Année 2
Coût estimatif global :
FICHE PROJET
INTITULE : Création d'un Fonds de
Participation
CODE : SO 2
Justification
Difficulté pour les investisseurs locaux à
mobiliser des fonds propres.
Descriptif sommaire
Un Fonds de Participation interviendrait sous la forme de
portage relayé entre 3 et 5 ans après le lancement du projet.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Années 3 - 4 - 5
Coût estimatif global
FICHE PROJET
INTITULE : Plan d'action de captation
d'investisseurs
CODE : SO 3
Justification
Recherche d'investisseurs dans le domaine du tourisme dans
l'optique de la création des chambres supplémentaires à
l'horizon 2015.
Descriptif sommaire
La promotion des investissements pourra être
constituée d'une approche des investisseurs individuels. Cette approche
pourra être matérialisée par l'organisation de Table Ronde
et la participation aux WORKSHOPS spécialisés, ce qui suppose la
création de supports adaptés.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Années 3 - 4
Coût estimatif global
- Réalisation de CD-ROM
- Organisation de Tables Rondes
- Participation WORKSHOPS spécialisés
- Réalisation dossiers de projets
FICHE PROJET
INTITULE : Création de supports de
communication
CODE : P1
Justification
Inexistence de documents de ventes ou d'appels dans le domaine
du tourisme.
Descriptif sommaire
Edition d'un manuel de vente pour Tours Opérateurs et
agences de voyages. Conception technique du manuel : chemise avec fiches
thématiques, rédaction des textes...
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Action à court terme : année 2
Coût estimatif global
- Conception graphique et impression
- Edition posters
- Honoraires expert communication tourisme
FICHE PROJET
INTITULE : Réalisation d'un plan
média à court terme
CODE : P2
Justification
Inexistence d'opérations concrètes et
cohérentes dans le domaine de la communication.
Descriptif sommaire
- Sélection des marchés cibles prioritaires
- Création d'un support en phase d'appel en deux
langues et participation à un salon grande public sur un marché
rapidement captable (Portugal).
- Invitation de journalistes et réalisation de dossiers
de presse à cet effet.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Court terme - Année 2
Coût estimatif global
- Création supports en phase d'appel
- Participation salon Lisbonne
- Invitation journalistes
- Réalisation dossiers de presse
FICHE PROJET
INTITULE : Définition de l'image
CODE : P3
Justification
Doter la région de références graphiques
et de messages de communication porteurs de l'image de marque.
Descriptif sommaire
- Etude d'image avec une agence de communication
- Conception d'un logo et d'un slogan
- Guide d'une charte graphique de référence pour
tout message à vocation touristique
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Moyen terme - Année 3
Coût estimatif global
- Honoraires assistance technique
- Honoraires agence en communication
FICHE PROJET
INTITULE : Acquisition d'un module de
présentation
CODE : P4
Justification
Inexistence de présentation visuelle attractive de la
région
Descriptif sommaire
Acquisition d'un module type "stand parapluie" permettant
d'exposer les sites les plus caractéristiques de la région, de
façon attractive et souple.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Action à moyen terme (année 2)
Coût estimatif global
- Conception et réalisation
FICHE PROJET
INTITULE : Action de communication
CODE : P5
Justification
Faire connaître la destination de la région au
grand public en valorisant son atout culturel spécifique.
Intérêt pour la région : profiter d'un
grand nom pour être présent dans les médias et positionner
la région.
Intérêt pour la marque: renouveler son image en
s'appropriant les origines ethnologiques du produit; se prévaloir d'une
action de développement envers les pays en développement.
Descriptif sommaire
Préparer un dossier d'argumentation promotionnelle de
la région, dossier de presse, vidéo ou montage diapos;
Organiser une première visite à la région
des représentants de la marque;
Suivi de l'opération de communication par le consultant
avec les publicistes de la marque;
Soutien de l'action par un support presse touristique
spécialisée.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Court Terme : année 2
Coût estimatif global
- Honoraires consultant :
- Transport et accueil
FICHE PROJET
INTITULE : Formation action des
opérateurs nationaux du tourisme à la prospection commerciale sur
trois salons internationaux du tourisme en Europe (BTL Lisbonne, ITB Berlin et
SMT Paris).
CODE : VD1
Justification
La prospection des marchés européens du tourisme
passe par la participation aux grands événements que sont les
salons internationaux où se révèlent les tendances et
où se nouent les contacts. La prospection sur ces manifestations, qui
représentent des opportunités pour les opérateurs de
pénétrer au coeur des milieux touristiques, nécessite une
bonne connaissance des réseaux et des modes de fonctionnement propres
à chacun d'eux.
Descriptif sommaire
- Envoi d'un plan de travail pour chaque salon ;
- Envoi préalable de mémos d'information sur
chaque salon et des profils de chaque marché avec leurs tendances ;
- Identification de prospects cibles et préparation
d'un mailing d'information à destination des opérateurs
présents au salon ;
- Pré contact avec les organisateurs des salons.;
- Accueil des participants dans chacun des salons et briefing
avant salon ;
- Découverte active des salons et leur fonctionnement,
organisation de la collecte d'information sur les opérateurs
présents et sur les destinations concurrentes dans la perspective de la
mise en place d'une veille stratégique, enregistrement des contacts pour
base de donnée prospective ;
- Elaboration avec les opérateurs locaux d'une
stratégie de participation par salon pour une participation future.
Agents d'exécution :
Calendrier de réalisation :
Court Terme : année 2
Coût estimatif global
- Assistance technique par expert marketing :
- vols internationaux par salon (à destination de
Lisbonne,
Paris et Berlin)
- vols internationaux au départ de France à
destination de
Lisbonne, Paris et Berlin
- Frais d'hébergement et de restauration sur place
- Frais de communication téléphonique
FICHE PROJET
INTITULE : WORKSHOPS de sensibilisation et
de promotion de la destination de la région auprès de la presse
et des Tours Opérateurs dans le cadre de 3 salons du tourisme en
Europe.
CODE : VD2
Justification :
Faire connaître la destination de la région aux
prescripteurs et aux représentants des médias européens
par l'organisation de réunions d'information et de travail d'une
demi-journée dans le cadre des salons: BTL Lisbonne, ITB Berlin et SMT
Paris.
Descriptif sommaire
Le workshop se déroulera comme suit:
1. Accueil des participants dans une ambiance de la
région (ambiance, décoration, musique, cocktails de
bienvenue);
2. Présentation de la destination par une tribune
composée d'un consultant, d'un représentant de la Direction du
tourisme et de représentants du réceptif privé et
projection d'une vidéo;
3. Session de questions-réponses;
4. Organisation d'entretiens en tête à tête
entre prestataires et opérateurs européens;
5. Buffet de clôture.
L'organisation de l'événement comprend:
- la préparation technique: choix des thèmes de
travail, élaboration du concept ;
- pré sensibilisation de la presse et des
médias, invitations (cartons, téléphone);
- la location d'une salle dans un hôtel proche des
salons et de matériel sono-video;
- négociation et organisation du buffet..
Agents d'exécution :
Calendrier de réalisation : Moyen
Terme : année 3
Coût estimatif global
- Frais de location de salle, matériel et buffet
- Honoraires pour conception, organisation et assistance
- Frais logistiques (transport / hébergement)
- Communication / édition
FICHE PROJET
INTITULE : Ouverture d'un auberge au SIBE
de tichoukt
CODE : A1
Justification
Inexistence de véritable structure d'hébergement
à l'intérieur de la région.
Descriptif sommaire
Création en amont de la base vie de la population,
à l'orée de la foret primaire, d'un auberge de 12 chambres
permettant une découverte du massif du tichoukt. Consacré
à la randonnée.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Court terme : année 2.
Coût estimatif global
Le bâtiment
Matériel
FICHE PROJET
INTITULE : Réhabilitation de sentiers
de randonnée
CODE : A2
Justification
Amélioration du produit randonnée à la
région
Descriptif sommaire
Réhabiliter les trois sentiers de randonnées
situés dans le SIBE . Création de miradors d'observation et
d'aires de pique nique.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Court terme : année 2
Coût estimatif global
FICHE PROJET
INTITULE : Création de sentiers de
randonnées dans le massif
CODE : A3
Justification
Conférer au massif une véritable vocation de
tourisme de randonnées.
Augmenter la durée du séjour dans l'auberge.
Descriptif sommaire
- Création des kilomètres de sentiers
supplémentaires, au départ de l'auberge, de difficultés
variées. Sélection des sites les plus significatifs et des
différents tracés correspondants.
- Création de miradors d'observation et d'aires de
pique nique.
- Création des gîtes d'étapes.
- Elaboration d'un guide de randonnée en trois
langues.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Moyen terme : années 3 - 4 - 5
Coût estimatif global
- Création des sentiers de randonnées :
- Gîte d'étape
- Guide de randonnées
FICHE PROJET
INTITULE : Réalisation d'un bulletin
d'informations
CODE : C1
Justification
Associer et informer les prestataires de services.
Descriptif sommaire
Rédaction d'une lettre mensuelle à l'attention
des hôteliers, agents de voyages et autres prestataires concernés
par le tourisme. Rubriques concernées : statistiques nationales et
hôtelières,, rapport moral et financier du fonds de
développement du tourisme, bilan de participation aux salons.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Moyen terme (années 3 - 4 - 5)
Coût estimatif global
FICHE PROJET
INTITULE : Réalisation d'une
enquête à l'aéroport de Fès
CODE : C2
Justification
Appréciation qualitative du produit touristique et
analyse des dépenses effectuées pour le tourisme.
Descriptif sommaire
- Réalisation d'un guide d'entretien portant
notamment sur :
- la description du séjour,
- les dépenses effectuées sur place par
nature,
- l'appréciation des prestations et services fournis
en hôtellerie, animation, transports intérieurs.
Agents d'exécution :
Organismes associés :
Calendrier de réalisation :
Moyen Terme : années 4 - 5
Coût estimatif global
- Elaboration d'un guide d'entretien et formation des
enquêteurs
- Réalisation de l'enquête
- Saisie et traitement des données
CONCLUSION GENERALE
Au final, durant tout au long de la démarche de
diagnostic, chacun se sera accordé le temps de s'interroger sur la
finalité du développement durable pour le territoire. Le
diagnostic aura permis d'orienter ou de réorienter les processus et les
pratiques internes si nécessaire, mais également d'identifier les
orientations stratégiques d'intervention à l'échelle du
territoire en matière de développement durable. Il aura permis
enfin de renforcer la prise de conscience et l'implication des acteurs locaux
et la population en matière de développement durable. Ensemble
tous les acteurs du territoire auront préparé l'avenir. Le
succès du projet de développement durable du territoire sera
d'autant plus assuré que les acteurs locaux et la population locale aura
directement contribué à la définition de la situation
globale du territoire, à l'interprétation des
problématiques locales ainsi qu'à la détermination des
préconisations qui s'imposent
Au terme de ce travail,. Il s'agit d'une part de proposer une
série de recommandations générales valables pour la
constitution d'une liste d'indicateurs de développement durable au
niveau de la région . d'autre part des propositions concrètes
à court, moyen et long terme qui pourraient être mises en oeuvre
pour la constitution de cette liste d'indicateurs.
Recommandations générales
o Une politique de développement durable est la
concrétisation d'un projet collective de tous des acteurs locaux pour
le moyen et long terme. Elle consiste à orienter l'évolution
économique, l'organisation sociale et la gestion de l'environnement en
sorte de satisfaire au mieux les besoins de la population et de
préserver les intérêts des générations
futures.
o Une politique de long terme répondant à un tel
cahier des charges mêle
nécessairement des éléments scientifiques
et des choix politiques. Les connaissances
scientifiques doivent être mobilisées pour
comprendre les interactions entre les dimensions
économiques, sociales, culturelles et environnementales
.
o Les choix ont inévitablement des répercussions
sur l'ensemble d'une communauté
dans toutes ses composantes. La participation de l'ensemble de
la population à l'élaboration
d'une politique de développement durable.
o Les indicateurs de développement durable sont la
traduction sous forme d'objectifs
mesurables d'une politique de DD au niveau d'une
collectivité, en vue de son suivi et de son
contrôle par les acteurs politiques, la
société civile et la population en général.
Dès lors, ils
comportent nécessairement une composante descriptive
(décrire la situation telle qu'elle est
maintenant et telle qu'elle pourrait être demain) et une
composante normative (exprimer la
distance entre la situation telle qu'elle est et la norme ou
l'objectif fixés).
o Pour que les indicateurs donnent la description la plus
objective et la plus juste
possible de la situation économique, sociale et
environnementale actuelle et de ses
tendances pour l'avenir, ils doivent s'appuyer sur les
connaissances scientifiques disponibles.
Les scientifiques et les experts ont donc un rôle important
à jouer dans l'élaboration
d'indicateurs les plus pertinents possibles non seulement pour
analyser le présent mais
également pour appréhender les tendances à
moyen et long terme.
o La participation de la population à l'élaboration
d'une liste d'indicateurs de
développement durable est également souhaitable
pour s'assurer que ceux-ci constituent la
traduction fidèle de la politique de développement
durable définie de concert. Ceci concerne
prioritairement la finalité normative des indicateurs.
Mesurer le développement durable dans la région :
quels rôles pour les processus participatifs
o Pour que ces indicateurs permettent à l'ensemble de la
population de prendre
connaissance de l'évolution de la situation et de juger de
l'efficacité des efforts entrepris
o Dans toute la mesure du possible, on devrait essayer de
faciliter la production
d'indicateurs multidimensionnels. En même temps, on fera le
plus largement appel aux
techniques d'agrégation plutôt qu'à
l'élimination afin de limiter le nombre d'indicateurs qui
constitueront la liste dans sa version « grand public
».
o En vue de leur communication à la presse et au grand
public, on veillera à donner
des représentations imagées des indicateurs.
o Etant donné la structure de la région , il
existe différentes approches
possibles pour l'élaboration d'une liste locale
d'indicateurs de développement durable.
Par exemple approche participative,genre,environnement....
Annexes
o SO : Structuration de l'Offre
o P : Promotion
o VD : Vendre la Destination
o A : Accueillir
o C : Contrôler
Bibliographie
o manuel de procédure de l'agence de
développement social.
o Documentation de l'association pour le développement
de l'écotourisme.
o C.Brodhag, Dictionnaire de développement durable, ,
2004.
o Bruno Rondets, Clé pour éducation au
développement durable. Hachette ,2004.
o WWF, Planète attitude, seuil, 2004.
o l'ENAS, Documentation de formation des animateurs en
diagnostic participatif Tanger 20/25 juin 2006.
o Boukari, Guide du diagnostic participatif / ENA 1994.
Ressources Internet
o www.agenda21.org
o www.hcci.gouv.org
o www.google.fr
o www.un.org
o www.biodiv.org
o www.tanmia.ma
o www.ads.ma
o www.education.gouv.fr
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