Introduction générale
L'activité marketing ne consiste pas seulement à
l'élaboration d'un produit, au choix d'un prix et d'un mode de
distribution. Qui veut aller au loin ménage sa monture dit-on. Pour
aller au delà de courant de ventes spontanées, l'entreprise doit
concevoir et transmettre des informations à ses clients actuels et
potentiels, à ses fournisseurs, à ses détaillants ainsi
qu'aux différentes parties prenantes composant son environnement. De
par sa nature même, toute entreprise est un agent de communication.
Le mix de communication est défini par cinq grands
modes de communication mix promotionnel à savoir :
- La publicité
- La promotion de vente
- Les relations publiques
- La force de vente
- Le marketing direct.
Trop souvent, on assigne à la communication un objectif
de progression de notoriété, d'image ou de
préférence auprès d'une audience cible. Cette approche est
aujourd'hui dépassée. Il faut que la question « comment
atteindre positivement les clients ? », tout en se demandant
aussi « comment permettre aux clients d'atteindre
l'entreprise ? ».
La présente étude se focalise sur un de cinq mix
de communication c'est à dire la publicité ; l'un des outils
majeur permettant à une entreprise de transmettre des
informations « persuasives » à son
marché. D'une manière générale, une action
publicitaire a pour objet d'informer, de persuader ou de rappeler. Le point de
chute pour l'entreprise est de susciter la demande, de la stabiliser, de
l'accroître ou de la diminuer (cas d'une forte demande que l'entreprise
ne sait satisfaire).
0. Problématique
La mesure de l'efficacité publicitaire est un processus
incertain et délicat. En effet, la relation de
« causalité » entre un input (la création
publicitaire) et un output (le comportement d'achat) ne peut s'apprécier
qu'en terme probabiliste (possibilité d'augmenter les ventes,
l'intérêt pour le produit, la perception positive, etc....1(*)
La mesure de l'efficacité publicitaire
s'intéresse à la fois au caractère prédictif et au
lien de causalité qui unit la publicité et les comportements
qu'elle induit. Ainsi la mémorisation d'une annonce permet de
prédire les ventes (caractère prédictif) et
l'agrément d'un auditeur pour une radio ou d'un
téléspectateur pour une télévision, va
conditionné des ventes (causalité).
Si les pré-tests sont utiles avant le lancement de la
campagne, ils ne permettent pas de mesurer l'efficacité de la campagne
publicitaire ou de la communication réalisée. Le post- test doit
permettre de réaliser un diagnostic complet et nuancé non
seulement des choix créatifs mais aussi de la stratégie
média réalisée. Il s'agit de contrôle des
communications réalisées. La campagne publicitaire ou seulement
la publicité est un des outils de communication à la disposition
du chargé du marketing et de toute entreprise. Pour communiquer, il faut
avoir à l'esprit que la communication a ses objectifs.
Il est vrai que l'objectif n'est pas le même selon qu'il
s'agit d'une communication institutionnelle ou celle d'un produit ou d'un
service. Dans ce dernier cas, l'objectif en terme de réponse attendue
est l'achat. Mais pour acheter, le consommateur passe par différents
stades, qu'il est nécessaire de définir et d'analyser. Il est
question ici du stade cognitif, du stade affectif et du stade comportemental.
Par ailleurs, il y a plusieurs modèles dont le plus simple
appelé, et compréhensif est AIDA2(*) , qui consiste dans la communication
à :
EFFET
|
STADE
|
1° attirer l'Attention
|
Cognitif
|
2° susciter l'Intérêt
3° créer le Désir
|
Affectif
|
4° pousser à l'Action (achat)
|
Comportemental
|
Finalement nous avons les éléments pour
évaluer une campagne publicitaire et qui peuvent être
transformés en paramètres à évaluer.
- Est-ce notre campagne a attiré l'attention ?
- A-t-elle suscité l'intérêt et
créer le désir ?
- En dépit de tout, quel comportement remarque-t-on
chez le consommateur ?
Par ailleurs, l'évaluation de l'efficacité
publicitaire doit prendre en compte la stratégie de la marque et du
produit et les cibles spécifiques. Qui dit publicité, dit budget
et qui dit budget dit l'argent et beaucoup d'argent. A cet effet, il importe de
faire l'évaluation pour savoir si on avait raison de dépenser
tant d'argent et si l'objectif a été atteint avec comme point de
chute l'amélioration de vente.
NOVA PRODUCTS est entre autre une entreprise
de production de biscuit dont la marque « KWIK
GLUCOSE » qui fait l'objet de la présente
étude. Ce produit existe depuis longtemps, mais depuis une année
passée et plus précisément au mois d'avril de l'an 2003,
que NOVA PRODUCTS a lancé une grande campagne
publicitaire radiotélévisé de KWIK
GLUCOSE dit « DEBOUT CONGOLAIS »
devenu produit phare de la gamme biscuit. Une année après,
peut-on affirmer que cette campagne a été efficace ? En
terme de AIDA peut-on faire l'évaluation ? Avec quelle
méthode et en analysant particulièrement quels paramètres.
C'est là l'ensemble de questions auxquelles nous tentons de
répondre dans ce travail dans les lignes qui suivent.
1. Hypothèse du travail
Il est vrai que l'évaluation d'une campagne
publicitaire, s'évalue d'abord par les chiffres d'affaires mais dans ce
travail nous croyons qu'il y a mieux que les chiffres d'affaires au regard des
difficultés à avoir les données exactes des entreprises
évoluant dans un environnement à forte concurrence. Ainsi nous
pensons qu'en analysant le douze paramètres que voici, la réponse
sera à nos préoccupations, et il s'agit de :
PARAMETRES
|
QUESTION DE RECHERCHE
|
H1 : LA NOTORIETE
|
Combien de personnes se rappellent-elles avoir vu le message/
la marque ?
|
H2 : LA RECONNAISSANCE
|
Combien de personnes ont-elles mémorisé le
message ?
|
H3 : L'IMPACT DE LA
CAMPAGNE
|
Combien de personnes se souviennent-elles du message ?
Quel en est l'impact ? Quel en était le contenu ?
|
H4 : L'IMAGE DU PRODUIT
|
La cible a-t-elle perçue le produit de manière
positive et correspondant à son utilisation ?
|
H5 : L'ACCEPTATION
|
La cible a-t-elle compris le message ou le produit ? Le
message était-il crédible ?
|
H6 : LES ATTITUDES A
L'EGARD DU PRODUIT
|
L'argumentation a-t-elle porté ? Le prospect
peut-il croire ce qu'on lui affirme ?
|
H7 : L'IMPLICATION
|
Le contenu latent du message, sa signification symbolique
ont-elles provoqué dans l'esprit du public visé des associations
favorables au couple marque- produit ?
|
H8 : LES INTENTIONS
D'ACHAT
|
La publicité a-t-elle provoqué un
intérêt suffisant, pouvant aller jusqu'à l'achat ?
|
H9 : L'IMPACT SUR LES
VENTE
|
Mesure de l'essai, achat et réachat
|
H10 : L'IMAGE DE LA MARQUE
|
L'image de la marque s'est- elle améliorée suite
à la communication ?
|
H11 : LA PROXIMITE A LA
MARQUE
|
La personne soumise à la publicité se sent-elle
proche de la marque ? de ses concurrents ?
|
H12 : L'EXPOSITION A LA
CAMPAGNE
|
Il s'agit de mesurer le taux d'exposition aux
différents médias et à la campagne.
|
Source : Marc VANDERCAMMEN & Martine GAUTHY-SINECHAL,
Recherche marketing: outil fondamental du marketing, Ed de Boek
université 1999, pg 276
Ainsi, nous partons de l'hypothèse selon laquelle la
campagne publicitaire du biscuit KWIK GLUCOSE a été efficace en
terme de AIDA en ce sens qu'elle a fait obtenir au produit une grande
notoriété et améliorer son niveau de consommation.
2. Choix et intérêt du
sujet
Quand bien même on gérerait efficacement la
publicité, si l'on n'est pas capable d'en mesurer les résultats
(l'impact), tous les efforts risquaient d'être vaines. Il y a peu de
recherches concluantes conduisent jusqu'ici sur ce sujet. Sachant que
l'objectif ultime de l'action publicitaire est de modifier le comportement
d'achat, nous avons porté notre choix sur ce thème, par
curiosité intellectuelle en regardant la fréquence avec laquelle
la campagne de KWIK GLUCOSE passé à la télé et
à la radio. Est-ce que cette publicité en vaut le coup ?
De ce questionnement découle un intérêt du
chercheur, soucieux d'informer ses contemporains. En effet, nous voulons
susciter d'une part un débat intellectuel, mais bien plus attirer
l'attention des managers dans la prise de décision avant et après
le lancement d'une publicité, faire voir et comprendre les
conséquences de l'action.
Ceci est aussi le lieu d'intéresser les
étudiants et chercheurs à décrypter les campagnes
publicitaires pour le bien des entreprises.
Par dessus tout nous voulions apporter notre pierre à
l'édifice au regard de ce que nos devanciers on déjà fait
comme analyse.
Aujourd'hui, les publicitaires préfèrent mesurer
l'impact d'une campagne en terme de connaissance, d'attitude ou de conviction,
c'est-à-dire en terme de communication. Lorsqu'il s'agit d'une
opération d'investissement, l'entreprise se voit obligée d'en
maximiser les profits, d'en minimiser les risques et d'en contrôler
rigoureusement l'application. L'investissement dans la publicité ne
s'écarte pas de cet optique.
La publicité est très importante pour une
entreprise par son aspect stratégique et sa fréquence
d'implication qu'il convient de lui accorder de l'importance. Les
décisions publicitaires sont prises en tenant compte de plusieurs
intervenant : les consommateur, les agences publicitaires, les
médias, la distribution. La marginalisation du moindre détail
dans la prise en considération de ces intervenants peut mettre en
question l'image du produit ou de l'entreprise. Pour éviter ces risques,
un contrôle de l'action publicitaire doit être tenu suite à
une campagne.
Délimitation
spatio-temporelle du travail
Circonscrire l'étude : enfin de privilégier
les profondeurs de notre étude, nous avons porté notre choix sur
l'entreprise NOVA PRODUCTS, dont le sujet est limité au lancement de la
campagne publicitaire du biscuit KWIK GLUCOSE « Débout
congolais ».
3. Méthodologie de recherche
Nous avons fait recours à deux études
commerciales qui sont des techniques de collectes et d'analyse d'information
qualitatives et quantitatives, se subdivisant en trois phases, nous ont permis
de bien mener notre recherche à savoir :
1- Phase d'analyse du problème à
résoudre
· Identification du problème à
résoudre par l'entreprise
· Détermination des informations à
recueillir et des techniques
2- Phase de collecte des informations
· Etude documentaire des ressources internes et
externes
· Collecte sur terrain par l'étude qualitative et
quantitative
3- Phase d'analyse des résultats et proposition
d'action
· Saisie des données et traitement statistique
· Analyse des résultats et
interprétation
· Elaboration des recommandations.
4. Canevas ou structure de
l'étude
Hormis l'introduction générale et la
conclusion ; ce travail est subdivisé en deux grandes parties, dont
la première sera consacrée principalement aux
généralités ou notions élémentaires,
divisée elle même en deux chapitres abordant la communication,
ainsi que la publicité.
Et en deuxième partie, l'étude relative à
l'évaluation de l'efficacité de la campagne publicitaire du
biscuit KWIK GLUCOSE. Nous développerons dans cette
partie deux chapitres qui traite successivement la présentation de
l'entreprise NOVA PRODUCTS et du produit, et de
l'évaluation proprement dit de l'efficacité de la campagne
publicitaire du biscuit KWIK GLUCOSE dans tout ces aspects.
5. Difficultés rencontrées
Les difficultés auxquelles nous étions
buté sont à deux niveaux. La première avant de descendre
sur terrain au niveau de l'entreprise pour récolter les informations et
la seconde au niveau des enquêté, par indisponibilité de
nous accorder leur temps.
Première partie :
Approche théorique sur la communication
Marketing intégrée
Chapitre 1.
Généralités sur la communication marketing
1.0. Introduction
Le meilleur des produits ne pourra jamais connaître une
vie durable sur le marché si personne n'est au courant de son existence
sur les tablettes, même s'il répond très bien à un
besoin spécifique. D'où l'importance d'une bonne communication.
La communication, élément crucial du mix-marketing se veut
élément le plus visible du marketing.
L'activité marketing déclare Kotler &
Dubois, ne se limite pas à l'élaboration d'un produit et au choix
d'un prix et d'un mode de distribution. Une entreprise qui veut aller au
delà d'un courant de vente spontané doit concevoir et transmettre
des informations à ses clients actuels et potentiels, à ses
fournisseurs, à ses détaillants ainsi qu'aux différentes
parties prenantes composant son environnement (médias, administration,
opinion publique, etc....). De par sa nature même, toute entreprise est
un agent de communication3(*)
L'exposition aux messages est inévitable dans la vie
de tous les jours. Prenez par exemple le film de la journée- la radio au
lever- les journaux du matin- l'affichage omniprésent dans les rues-les
conseilles de tout achat- tous nos gestes, cris, paroles, grimaces, silences
sont autant de signes de communication.
La communication est directement liée au marketing. La
fonction marketing est devenue une fonction intégrée de
l'entreprise qui permet d'organiser et de planifier diverses tâches en se
concentrant sur l'aboutissement final de toute activité commerciale en
relation avec le client.
Les spécialistes de nombreuses disciplines
académiques ont longtemps fait part de leur intérêt dans
l'étude du rôle de communication au niveau du comportement humain,
en tant que méthode d'investigation dans les matières comme
cybernétique et la théorie générale de
l'information ; les anthropologues voient la culture elle-même comme
étant une communication en soi ; les socio-psychologues expliquent
les interactions entre les individus et les groupes en terme de
communication ; les linguistes mettent l'accent sur les aspects
communicationnels du langage dans leur travail ; et les chercheurs
professionnels en communication étudient des spécialisations
telles que :
· L'opinion publique
· La communication intraculturelle
· La propagande
· La communication intraprofessionnelle
Fondamentalement, l'étude des systèmes de
communications humaines peut être classifiée en trois niveaux qui
se lient l'un à l'autre :
1° La communication intrapersonnelle :
Elle met en évidence les processus psychologiques internes de
chaque individu dès qu'il engage une action communicative. C'est une
communication interne entre l'individu ET son moi total (cfr par exemple cas
d'un examen de conscience). En d'autres termes, c'est une communication
à soi-même, d'où elle est appelée parfois
« auto-communication ».
2° La communication interpersonnelle :
C'est sur laquelle porte essentiellement ce travail, concerne
l'interaction d'un individu dans ses contacts avec un autre. C'est une
communication qui s'établit entre deux ou plusieurs personnes.
3° La communication socioculturelle :
Elle est centrée sur les forces sociales, institutionnelles,
culturelles, situationnelles qui influencent la communication humaine dans son
environnement.
Le schéma ci-après explique clairement les liens
qui existent entre ce niveau de communication et les différents facteurs
de marketing et démontre comment ils affectent respectivement les
processus d'échange d'information.4(*)
Source : Prof. Bumba monga, Cours de techniques de
communication commerciale, i.s.c gombe 2003
D'après la théorie classique, la communication
tire sa source de l'idée, de la pensée humaine.
1.1. Définition
Plusieurs auteurs ont essayé de donner quelques
définitions concernant la communication marketing que nous citons
quelques unes :
- d'après le professeur BUMBA MONGA, dans son cours de
techniques de communication commerciale évoque la communication comme
étant un échange de signaux entre émetteur et le
récepteur, entre producteur (annonceur, ou émetteur de message)
distributeur (agence ou réalisateur de message) et le
consommateur.5(*)
- Selon le dictionnaire Robert de poche, la communication est
l'ensemble des techniques médiatiques d'information et de
publicité.6(*)
- La communication est une stratégie de communication
de masse visant à transmettre un message à un groupe
déterminé d'individus en vue de contribuer à stimuler la
demande que ceux-ci peuvent émettre pour des produits ou services
donnée (J.C DACTOT, collection Marabout) 7(*).
- Une communication est fait pour le compte
d'intérêt qui son identifiée, ce sont ceux d'un annonceur
qui paie un média pour diffuser un message. (Aaker et Myers- Adventising
Management)8(*).
- La communication signifie communique c'est-à-dire
partager, mettre en commun.
1.2. Objet de la communication
Rappelons que la fonction de la communication est de modifier
le degré de connaissance, les attitudes et la perception qu'un
récepteur aura vis-à-vis d'un bien ou service : qui
s'articule par une prise de conscience, la connaissance, l'attrait, la
préférence, la conviction ainsi que l'achat.
En effet, pour vendre, il ne suffit pas d'offrir un produit
à un certain prix, par l'intermédiaire de circuits de
distribution, il faut aussi accompagner l'offre d'un ensemble de communication
cohérentes entre elles, destinées à faire connaître
le produit, à le positionner, à mettre en évidence les
besoins qu'il peut satisfaire et à entourer d'un halo favorable de
façon à créer et à maintenir une bonne image.
D'aucun diront à :
- attirer l'Attention
- susciter l'Intérêt
- créer le Désir
- provoquer l'Action (amener à l'acte
d'achat)
La communication est devenue un chaînon indispensable
à l'économie. On dirait sans elle, un produit est aphone.
1.3. Le processus et éléments
stratégiques de la communication
Trop souvent, on assigne à la communication un objectif
de progression de notoriété, d'image ou de
préférence auprès d'une audience- cible. Une telle
approche est à la fois trop coûteuse, elle se heurte le plus
souvent à un mur d'indifférence.
Il devient nécessaire d'envisager la communication
comme un service de la relation à long terme avec la clientèle.
Comme les clients ont des besoins différents, les communications doivent
être spécifiquement adaptées à chaque segment voire
chaque individu. Compte tenu des possibilités offertes par la
technologie de l'information, l'entreprise ne doit plus simplement se
demander : « comment atteindre mes clients ? »
mais aussi : « comment permettre à mes clients de
m'atteindre ? »
Le point de départ d'une réflexion sur la
communication prend la forme d'un audit de toutes les interactions reliant
l'entreprise à son marché actuel et potentiel.
Toute communication suppose en effet un échange de
signaux entre un émetteur et un récepteur, avec la mise en oeuvre
d'un processus de codage et de décodage (la forme la plus usuelle de
codage est le langage destiné à permettre l'échange).
Pour communiquer efficacement, il faut comprendre les
différents éléments du processus de communication; le
schéma de LASSWELL ci-dessous, se présente sous la forme
suivante : L'information entraîne des réactions du
récepteur qui influencent en retour l'émetteur : qui dit
(émetteur) quoi (message) à qui (récepteur) par quel moyen
(canal, codage) avec quels effets (feed-back).
Au fil des années, le modèle s'enrichit pour
comprendre aujourd'hui neuf éléments que l'on peut regrouper
autour de trois pôles : deux éléments,
l'émetteur et récepteur décrivent les partenaires de la
communication ; deux autres, le message et les médias en
constituent les vecteurs tandis que quatre autres correspondent à ses
fonctions : codage, décodage, réponse et feed-back. Le
dernier élément identifie le bruit induit dans la
communication.
Résumé explicatif
du schéma
Un tel modèle permet d'identifier les conditions d'une
communication efficace9(*).
a. L'émetteur
doit :
1) connaître son audience et la réponse qu'il
attend ;
2) coder son message en fonction du décodage du
récepteur ;
3) transmettre le message à travers des
véhicules appropriés ;
4) mettre en place des supports de feed-back qui lui
garantissent la bonne réaction au message.
Pour que la communication soit effective, le codage et le
décodage doivent être « en phase ». Un
message a davantage de chance d'être compris s'il s'inscrit à la
fois dans le champ d'expérience de l'émetteur et du
récepteur. Il s'ensuit que les créatifs d'agence doivent imaginer
des messages adaptés à l'univers de leurs audiences. La
différence pour l'émetteur est de faire parvenir son message
jusqu'au destinataire dans un environnement où les
« bruits » sont nombreux c'est-à-dire explosé
à plusieurs sorte de messages publicitaires par jour qui compte de
millier dont il n'en retient au mieux qu'une bonne dizaine. A cela trois
raisons sont poussé : le phénomène d'attention
sélective fait qu'il n'en remarque qu'une toute petite partie ; la
distorsion sélective induit une modification du message dans le sens des
idées préexistantes et la rétention sélective
introduit tous les filtre liés à la mémorisation.
L'émetteur doit donc d'abord concevoir un message qui
capte l'attention. Ainsi les experts en matière de communication ,
cité par Kotler & Dubois ont imaginé de nombreux moyens d'y
parvenir, centré sur la nouveauté et le contraste, la force des
images et des titres, les formats habituels, la taille et emplacement du
message, la couleur, la forme et le mouvement10(*).
La distorsion sélective pose un problème plus
délicat, le récepteur développe des attitudes qui le
poussent à voir ou entendre des choses qui renforcent ses croyances. Il
ajoute des éléments au message (complication) et en retranche
d'autres (simplification). De ce fait , le message a intérêt
à être simple, clair, attirant et répété.
L'objectif majeur de l'émetteur est enfin d'inscrire son message dans la
mémoire du récepteur. Pour ce faire, le message doit d'abord
franchir le seuil de la mémoire temporaire, qui dépend de
l'activité cognitive du récepteur, en particulier de la
remémorisation du message. Par remémorisation, il faut non
seulement entendre répétition, mais également
élaboration de la signification du message11(*). Si l'attitude initiale d'une
personne est positive et si elle se remémore souvent les arguments
favorables, le message a plus de chance d'être accepté et
enregistré. Par contre si c'est l'inverse la personne développe
des contre- arguments, il sera probablement rejeté, même s'il est
conservé en mémoire.
Un message qui se heurte à des réactions du
type : par exemple « j'ai déjà entendu
ça » ou « c'est impossible » n'est
guère capable de provoquer un changement d'attitude. Mais les individus
diffèrent dans leur capacité à traiter l'information
reçue selon l'éducation ou l'instruction acquise et leur style
cognitif. Une audience intellectuelle par exemple a davantage de
facilités pour décoder des signes complexes.
De nos jours on croit savoir :
- que l'intelligence et la suggestibilité varient en
sens inverse
- que les personnes qui se sentent mal à l'aise dans
leur position social sont plus facilement influencées que les autres.
- Et qu'il en va de même pour les gens qui s'en
remettent à des normes extérieures pour guider leur
comportement.
Les principes énoncé par fiske et Hartley de
leur côté nous fait voir que :
· plus le degré de contrôle exercé
par l'émetteur sur le récepteur est grand, plus un message
favorable à l'émetteur est accepté par son destinataire
· les messages ont d'autant plus d'effet qu'ils sont en
phase avec les opinions préexistantes chez le récepteur
· un message peut cependant modifier d'autant plus
facilement une opinion qu'il porte sur une question secondaire,
périphérique ou marginale aux yeux du récepteur.
· Une communication est plus efficace si la source est
perçue comme un émetteur crédible, de statut
élevé et emphatique.
· Le contexte sociale et les groupes de
référence servent de caisse de résonance dans
l'évaluation (soit positive ou soit négative) des
messages12(*)
Dès lors, les questions clés seront les
suivantes :
· A quoi le message doit-il aboutir (objectif)
· Quels sont les récepteurs du message (cible)
· Quel type de message sera-t-il diffusé
(thème)
· Sous quelle forme sera-t-il présenté
(format)
· Quels véhicules de transmission utilisés
(média)
· Comment les récepteurs interprètent-ils
les messages (décodages)
b. considération relative au
récepteur
Rappelons que la fonction de la communication marketing est de
modifier le degré de connaissance, les attitudes et la perception qu'un
récepteur aura vis-à-vis d'un concept produit ou service. Il est
évident de noter que ce sont les récepteurs, et non
l'émetteur (la source) qui déterminent ce qui doit être dit
dans le message, comment, quand, et où il doit être
émis.
Ainsi selon l'auteur Russel Cooley définira suivant ce
raisonnement les récepteurs de la communication marketing en six
types :
· Ils connaissent l'existence de la marque
· Ils connaissent la marque mais pas ce qu'elle
déclare être
· Ils connaissent le message mais ne l'acceptent pas
· Ils acceptent le message mais préfèrent
une autre marque
· Ils préfèrent la marque mais n'ont pas
encore essayé l'objet du message
· Ils ont (déjà) acheté cette marque
et y resteront fidèles.
Il est logique que l'état d'esprit du récepteur
dans sa démarche vers l'acquisition d'un bien ou service va influencer
la communication marketing.
1.4. L'élaboration d'une action de
communication
Une communication marketing intégrée
s'élabore en huit étapes. Il faut successivement13(*) :
1) Identifier la cible, qui va recevoir la communication
2) Déterminer les objectifs de la communication
3) Concevoir le message
4) Choisir les médias
5) Evaluer le budget
6) Décider du mix promotionnel
7) Mesurer les résultats
8) Coordonner l'ensemble des actions de communication
a. La cible
Elle est l'audience à laquelle on souhaite s'adresser
et peut être formée d'acheteurs potentiels et/ ou actuels. Ou
encore être formée d'individus isolés, des groupes
informels ou publics organisés.
Pour les responsables marketing, commençons d'abord par
définir l'audience à laquelle il souhaite s'adresser. Il peut
s'agir d'acheteurs actuels ou potentiels, de revendeurs, ou encore
prescripteur. Le choix de l'audience exerce une influence profonde sur ce qu'il
faut le dire, comment le dire, où et quand le dire et à qui il
faut le dire. (C'est-à-dire sur le message, les médias et la
nature même de la source). Il lui est exigé de connaître ses
besoins et désirs, ses préférences et habitudes
d'écouter pour comprendre l'ensemble de perceptions qu'une personne ou
un groupe entretien à propos d'un objet. Cet ensemble de perception est
appelé « image ».
b. L'image
A propos de l'image, l'entreprise doit comprendre au
préalable par l'analyse, les différentes composantes de son image
auprès de la cible.
La mesure de l'image, un préalable à la mise en
forme d'une action de communication, se fait par degré de
familiarité à l'aide d'une
échelle comme celle-ci :
Si la majorité de répondants se situent dans la
1ére et 2 éme catégorie alors
l'entreprise choisira de faire accroître sa notoriété, de
cette première phase on passe ensuite à la phase visant à
mesurer l'attitude de la cible.
Si la majorité de l'audience coche ou se situe
à l'une de trois dernières cases, l'entreprise a un
déficit d'image. La combinaison de deux échelles résume le
degré de familiarité et d'attitude dans le problème de
communication à résoudre en attitude favorable et
défavorable, en bonne et faible familiarité.
Après le constat du degré d'attitude et de
familiarité, il est demandé de procéder à l'analyse
du contenu de chaque image en utilisant les différentes
sémantiques. Son emploi comporte quatre étapes :
1- Identification des critères
d'image
L'analyste demande généralement aux membres du
groupe cible d'indiquer les critères qu'ils utilisent pour juger les
objectifs concernés. On pourrait leur poser la question de
connaître les caractéristiques d'un produit, s'ils attachent de
l'importance dans la décision de l'achat ou de la consommation.
2- La réduction du nombre de
critères
Pour éviter les facteurs interdépendance et
redondant, il est recommandé de faire articuler les dimensions autour de
trois facteurs à savoir :
- L'évaluation (qualités positives et
négatives de l'image)
- La puissance (les qualités fortes et faibles)
- L'activité (les qualités actives et passives,
dynamiques et peu dynamiques)
3- L'analyse des profils moyens
Revient à examiner le profil spécifique de
l'objet sur le plan de la compétitivité de la qualité, de
la familiarité et de l'attitude.
4- La mesure de la netteté de
l'image
Puis que les profils moyens résultent de
l'acceptabilité de réponse individuelle ; il est utile de
mesurer séparément l'image dans chaque segment du marché
de façon à affiner le ciblage de la communication. A
l'intérieur d'un segment, on trouve soit une relative cohérence
de l'image correspondant à un consensus d'opinion soit une image
dispersée auquel cas il faudra s'accommoder d'une certaine
ambiguïté. A l'aide de telles données, il est possible
d'établir un diagnostic de l'image actuelle face à l'image
désirée. Notons que toute modification de l'image
nécessite beaucoup de patience.
1.5. La détermination des objectifs de
communication
Pour le responsable marketing cette étape consiste
à définir la réponse qu'il attend de l'audience cible.
L'objectif poursuivi ne sera pas bien sur le même s'il s'agit d'une
communication institutionnelle ou d'une communication produit. Dans le cas du
produit, la réponse finale prendra, bien sûr la forme d'un achat
dans sa finalité. Mais avant de se décider à acheter, un
consommateur passe par divers stades qu'il est important d'identifier.
A une information donnée par le responsable marketing,
l'audience cible peut réagir de trois façons en terme de
réponses illustrées par le modèle de la hiérarchie
des effets :
- La réponse cognitive, donc la réaction
souhaitée peut prendre la forme d'une connaissance ;
- La réponse affective, la forme d'un
sentiment ;
- La réponse comportementale, la forme d'un
comportement qu'on peut affiché.
Alors que plusieurs modèles ont été
proposés pour rendre compte des liens unissant ces étapes
différentes. Selon le modèle AIDA, le
consommateur qui est l'acheteur final passe par des stades successifs de
l'attention, de l'intérêt, du désir et de l'action.
Le modèle dit de la hiérarchie des
effets comporte un plus grand nombre d'étapes : la
prise de conscience, la connaissance, l'attrait, la préférence,
la conviction et l'achat.
Le modèle de l'adoption des
innovations compte cinq phases : la prise de conscience,
l'intérêt, l'évaluation, l'essaie et l'adoption.
Le modèle de la
communication, qui propose une séquence encore plus
articulée : exposition, réception, réponse cognitive,
attitude, intention et comportement.
Le tableau ci-dessous présente les quatre types de
modèle des niveaux hiérarchiques de réponse
Niveaux
|
MODELE AIDA
|
MODELE DE LA HIERARCHIE DES EFFETS
|
MODELE DE L'ADOPTION DES INNOVATIONS
|
MODELE
DE COMMUNICATION
|
STADE COGNITIF
|
Attention
|
Prise de
conscience
Connaissance
|
Prise de conscience
|
Exposition
Réception
Réponse cognitive
|
STADE AFFECTIF
|
Intérêt
Désir
|
Attrait
Préférence
Conviction
|
Intérêt
Evaluation
|
Attitude
Intention
|
STADE COMPORTEMENTAL
|
Action
|
Achat
|
Essai
Adoption
|
Comportement
|
Source : Kotler & Dubois, op cit, pg 557
Des différences existant entre ces modèles sont
d'ordre sémantique pour la plupart.
1.6. La conception du message
Le message doit être élaboré tant dans son
contenu que dans sa structure, son format et sa source. Des que la cible est
identifiée et que l'on a obtenu la réponse entendue, il est
recommandé au responsable marketing d'élaborer un message qui
répond aux objectifs assignés. A ce niveau, il se pose quatre
problèmes à savoir :
- Celui du contenu du message (que dire ?)
- Celui de la structure du message (comment le dire sur le
plan logique)
- Celui du format du message (comment le dire
symboliquement)
- Et celui de la source du message (qui doit le dire)
1.6.1. Le contenu du message
Le message est ce qu'il faut dire correctement pour provoquer
la réponse désirer chez le récepteur. Il faut lui trouver
un thème, une idée et un avantage de nature à motiver
l'audience, c'est ce que l'on appelle aussi la proposition unique de vente.
Se fondant sur la pensée ou réflexion qu'a
démontré le philosophe Aristote, qu'il y a des axes rationnels,
émotionnels et éthiques.
· Rationnel est celui qui
démontre que le produit ou service délivrera ses promesses que le
consommateur est à l'attente. Le message évoque la
qualité, l'économie ou la performance.
· Du côté émotionnel
est destiné à susciter une émotion positive de nature
à provoquer l'achat. Par contre les approches négatives ne font
appel qu'à la peur, la culpabilité, la honte... Lorsqu'il s'agit
de mettre en place des comportements socialement valorisés ou supprimer
des comportements indésirables. A ce niveau on pensait que
l'efficacité du message était proportionnelle au degré de
peur suscitée : plus la crainte était grande, plus la
tension était élevée et plus grand était le
désir de le combattre. Si la peur engendre l'effet visible, souvent
ignoré dans le domaine marketing, elle renforce la motivation, il se
peut que l'attention et l'intérêt éprouvé pour le
produit ou service soient plus fort qu'en l'absence d'une telle simulation. Un
degré de peur trop élevée peut déclencher chez
l'individu un mécanisme de défense qui le conduira à
éviter le message publicitaire, à nier même la menace,
à choisir ou déformer les éléments du message, ou
encore à considérer que la solution proposée n'est pas en
rapport avec l'ampleur du danger. Cependant, il est à noter que des
messages violents se révèlent aussi efficace, ce qui signifie que
la force du message doit s'adapter en fonction de chaque segment
identifié et pour être totalement efficace, la communication doit
présenter une solution qui soit crédible et en rapport avec
l'état de la peur suscitée ; sinon le consommateur acheteur
va ignoré ou minimisé la menace présente. La
positivité des message émotionnels sont souvent lier sur
l'humour, l'amour, l'orgueil ou la joie. Car l'humour attire d'avantage
l'attention et la sympathie, mais sa compréhension y est réduite,
par contre l'amour et l'affection poussent l'individu à agir plus
volontiers pour faire plaisir à quelqu'un que par peur de quelque
chose.
· Enfin l'éthique s'appuie sur la
moral récepteur, il est plus utilisé pour des campagnes
d'intérêt public (tel que protection de l'environnement, aide aux
personnes démunie...) l'utilisation de cet approche est rare pour les
produits de consommation courante.
1.6.2. La structure du message
En rapport avec la rhétorique du message notamment avec
la présence ou l'absence d'une conclusion, la structure du message pose
problèmes, l'intérêt d'une argumentation à sens
unique ou à double sens, l'ordre de présentation des
éléments du message.
- La conclusion du message
Par les études déjà menées, les
spécialistes ont trouvé que le nombre d'individus qui adoptaient
l'idée suggérée dans le message était
multiplié par deux lorsque la conclusion était explicitement
déclarée. Et pourtant d'autres ont obtenu des résultats
contraires.
Cela nous amène à comprendre que dans certaines
situations, il serait non indiqué de porter une conclusion à un
message :
· Lorsque l'audience n'a pas confiance dans
l'émetteur, elle devient hostile à toute démarche visant
à influencer.
· Lorsque le message est simple et l'audience
intelligente, la conclusion reste en évidence.
· Lorsque le message touche à des problèmes
d'ordre personnel, l'audience peut s'opposer à une interférence
de l'émetteur.
En marketing, une conclusion trop explicite peut limiter le
succès commercial. Une certaine ambiguïté dans le stimulus
peut faciliter l'extension du marché et une utilisation spontanée
du nouveau produit. Une conclusion explicitée semble plus adaptée
au cas de produits complexes ou destiné à une utilisation
précise.14(*)
- L'argumentation du message
La présentation des arguments à sens unique ou
à double sens permet de savoir si le vendeur doit connaître aussi
bien les avantages de son produit que ses faiblesses. Jusqu'à
présent, et le plus souvent, l'approche la plus utilisée est une
présentation à sens unique.
En effet :
· un message à sens unique est autant plus
efficace que l'audience est initialement favorable au point de vue
développé dans le message. Inversement, un message à
double sens est plus approprié dans le cas d'une audience hostile. C'est
de cette manière qu'un fabricant d'une nouvelle marque dont les autres
produits concurrents sont favorablement accueillis devrait mentionner les
autres produits existent en même temps que son nouvel article.
· Un message à double sens ne peut être
efficace que devant une audience qui a un niveau d'observation
élevée.
· Un message à double sens n'est efficace que
devant une audience soumise à une contre-propagande (pour prendre de
vitesse les concurrents).
- L'ordre de présentation des
arguments
Dans cet ordre, il y a deux possibilités pour le cas de
message à sens unique. Présenter en premier lieu les arguments
les plus puissants permettant d'éveiller l'attention et de retenir
l'intérêt surtout dans des annonces presse ou l'audience ne capte
qu'une partie du message mais si l'audience est captive ( cas de
conférence, présentation commerciale), il vaut mieux
présenter les arguments forts à la fin . IL est formellement
déconseillé de placer les arguments au milieu du message.
Dans le cas du message à double sens où il faut
présenter les arguments positifs et négatifs, si l'audience est
à priori hostile, il est recommandé de présenter d'abord
les arguments contraires. Des que l'audience est désarmée, alors
on présente les arguments forts. Néanmoins, cette règle
n'est pas infaillible.
1.6.3. Le format du message
Selon que le message est une annonce presse, un spot radio ou
télévision, il est indispensable qu'il soit mis sous la forme la
plus approprié pour mettre son contenu et sa structure. Une mauvaise
mise en forme peut détruire un bon message.
Dans le cas d'une presse, une attention particulière
doit être attirée sur le format du titre, du texte, de l'image et
des couleurs qui doivent permettre d'attirer l'attention du lecteur. S'il
s'agit d'un spot radio, il est conseillé de sélectionner les
mots, le son de voix et de rythme. Le cas par exemple du message
annonçant un nouveau pagne pour femme ne doit pas ressembler à
celui annonçant une nouvelle marque de voiture. Si le message est
télévisé, en plus de tous les éléments
cités pour le spot radio, il y a le langage du corps (différentes
expressions corporelles telles que les expression faciales, les gestes, les
vêtements les attitudes et le style de coiffure) qui est exigé.
Enfin, si le message est imprimé sur le produit ou son emballage, on
doit veiller sur l'aspect, le bruit, la couleur, la forme et l'odeur.
Bref, pour qu'il y ait une bonne communication ou une bonne
interaction entre les individu en communication, il faut six principes de base
qui permettent de mieux exprimé clairement ce que l'on pense ou ce que
l'on possède à autrui dans le but de l'amener à comprendre
le contenu du message.
Il s'agit de :
1) Utiliser un langage global où se marient les
mouvements, les images en un ensemble de synthèse cohérent,
homogène et simple.
2) Construire de messages cohérents
3) Choisir dans la gamme de tons
4) Créer le sensationnel soit provoquer la
dramatisation qui dit « coups de foudre »
5) Ouvrir la porte à l'imaginaire
6) Parler la langue du milieu
1.6.4. La source du message
L'émetteur influence son audience cible par le choix de
son message, mais aussi à travers la façon dont il est
perçu par le public.
Trois qualités sont attribuées à une
source du message qui lui donne une valeur à savoir :
a. La crédibilité
Le degré de succès qu'atteindra un communicateur
dans son effort de persuasion auprès du récepteur est directement
fonction de degré de crédibilité ou de confiance qu'il
réussira à transmettre à l'audience ; mais c'est
davantage la perception de cette crédibilité que sera la
réalité, qui influencera le récepteur du message.
La crédibilité de la source du message joue un
rôle non négligeable dans l'évaluation du nombre
d'information à transmettre. Le degré de confiance
attribué à une source (à l'émetteur) dépend
fondamentalement de la perception qu'a le récepteur sur les intentions
exprimées ou suggérées par l'émetteur.
Ainsi, nous avons remarqué évidement que les
annonceurs tentent souvent d'accroître leur crédibilité par
l'utilisation de célébrités. En se référent
au trois critères suivants :
- L'expertise
- La confiance
- La popularité15(*)
b. La consistance/ l'inconsistance
Lorsque le récepteur adopte une attitude tant à
l'égard de l'émetteur que de son message, un état
d'équilibre, de la consistance est atteint. Lorsque l'attitude est par
l'inconsistance viendra interrompre le processus de communication
sont :
- L'émetteur lui même
- La sélection des médias utilisés
- Le thème publicitaire
- Les forces de vente de l'entreprise
- Et même l'opinion du récepteur à
l'égard de la publicité en général.
L'équilibre et l'efficacité communicationnelle
s'accroîtront à travers l'expérience personnelle, la
confiance dans le canal de transmission, l'opinion préconçue
à l'égard de forces des ventes et l'acceptance
générale des déclarations faites dans le message.
c. La projection du récepteur à
l'égard de l'émetteur
Les audiences cibles ou récepteurs sont d'autant plus
persuadées par les messages des émetteurs que ressentent une ou
plusieurs similitudes avec ces derniers.
Appliqué au marketing, ce principe débouchera
sur des phénomènes de projection entre l'image et le style de
consommateurs auxquels elle s'adresse.
1.7. Les médias
Après avoir bien défini la cible, la
réponse et message, les responsables marketing doivent
réfléchir aux différents canaux à utiliser pour
transmettre sa communication. Nous pouvons classés ces canaux en deux
grandes catégories :
- Les canaux personnels
- Les canaux impersonnels.
1.7.1. Les canaux personnels
Ce sont ceux qui stimulent le contact direct entre la source
et la cible du message, que ce soit des individus, des groupes. Il peut s'agir
d'un entretien de face à face, d'une communication
téléphonique, ou d'une messagerie télématique. Les
communications interpersonnelles tirent leur efficacité de ce qu'elles
permettent un feed-back et un ajustement permanent.
En communication marketing, les canaux interpersonnels sont au
nombre de trois :
- Les canaux commerciaux (les défendeurs)
comme l'équipe de vente par exemple ; qui est constitués par
les représentants et autre agents de l'entreprise qui vont au devant de
l'acheteur dans le but de l'influencer.
- Les canaux d'expert qui exerceront une influence
simplement parce qu'ils sont crédibles, expérimentés sur
l'acheteur et qui regroupe des personnes indépendantes (prescripteur,
consultants en raison de leurs compétences).
- Les canaux sociaux constitués par les
relations de l'acheteur, qui sont représentés par la famille,
amis, voisins ou collègues de travail, ces canaux, qui exercent souvent
une influence considérable dans le domaine de la consommation. Il s'agit
d'une des formes interpersonnel de communication le plus efficaces,
c'est-à-dire l'information de bouche à oreille.
1.7.2. Les canaux impersonnels (communication de
masse)
Ce sont des mécanismes intermédiaires
utilisés par un émetteur pour atteindre simultanément un
grand nombre des récepteurs. C'est-à-dire rassemblent tous les
médias qui acheminent message sans contact personnalisé avec
l'audience.
On dénombre habituellement la radio, la
télévision, l'affichage, la presse écrite, la
publicité directe.
Au travers ces différents tableaux nous essayons, de
faire ressortir les points positifs et négatifs de chaque support
médiatique utilisé :
Affichage
A utiliser dans le cadre des produits nouveaux et pour asseoir
rapidement une notoriété, il sert de média d'appui et est
souvent relayé par la presse et la TV.
Source : http://www.cyberbusiness.fr
http://www.anere.com
Presse écrite quotidienne
Bon pour la réaction à la concurrence
Source : http://www.cyberbusiness.fr
http://www.anere.com
Télévision
Ce média est à utiliser si le budget le
permet
Source : http://www.cyberbusiness.fr
http://www.anere.com
Radio
Média essentiellement de répétition
Source : http://www.cyberbusiness.fr ,
http://www.anere.com
De ces deux canaux de médias, nous pouvons
présenté sur un tableau qui résume la différence de
caractéristique existant
CARACTERISTIQUES
|
CANAUX INTERPERSONNELS (PERSONNEL)
|
CANAUX DE MASSE (IMPERSONNEL)
|
Contexte de communication
|
Face à face
|
Par véhicule interposé, indirect
|
Contrôle du communication sur la situation
|
Fort
|
Faible
|
Degré de « retour »
|
Elevé
|
Faible
|
Rapidité de « retour »
|
Immédiat, direct
|
Indirect, retard
|
Taille de l'audience
|
Petite (personnelle)
|
Large (impersonnelle)
|
Flux du message
|
Double sens
|
Sens unique
|
Capacité de surmonter le processus de
sélectivité du prospect
|
Elevé
|
Faible
|
Rapidité à atteindre une audience
|
Relativement lente
|
Elevé
|
Source : Prof. Bumba monga ; cours de technique de
communication commerciales, ISC -Gombe, 2002-2003, Page 40
1.8. Le budget de communication
L'élaboration des objectifs à atteindre pour une
entreprise a toujours été une chose aisée, mais prendre
décision efficace sur le montant global d'investissement dans la
communication est une des décisions les plus difficiles à
prendre.
Actuellement de méthodes sont misent sur pied pour
permettre aux décideurs ou responsables marketing à se
décider sur l'élaboration d'un budget de communication. Elles
sont en nombre de quatre ; selon Kotler & Dubois 16(*)
- La méthode fondée sur les ressources
disponibles
- Le pourcentage du chiffre d'affaire
- L'alignement sur la concurrence
- La méthode fondée sur les objectifs et
moyens.
a. La méthode fondée sur les ressources
disponibles
Selon cette méthode, qu'applique la plupart
d'entreprise qui établissent leur budget de communication en fonction
des ressources qu'elles estiment pouvoir y consacrer ; la
disponibilité de ce qu'on a, permet de décider. Ainsi
établir un budget de communication de cette façon revient
à renoncer à éluder la relation entre l'effort de
communication et la vente. D'autre part, une telle approche engendre une
incertitude sur le montant du budget qui empêche tout plan de
développement.
b. Le pourcentage du chiffre d'affaire
Nous remarquons que bon nombre d'entreprise arrive à
fixer leur budget publicitaire directement à partir du chiffre
d'affaire. Nous illustrons un cas d'une entreprise de transport, la
méthode adoptée est qu'on établis le budget au
1er décembre de chaque année.
Considérant le chiffre d'affaire de l'année en
cours, auquel on ajoute celui escompté pour le mois de décembre
et fixant à 2% du total du budget publicitaire pour l'année
suivante.17(*) La mise en
pratique de cette méthode présente un certain nombre d'avantages.
Tel qu'elle fait varier le budget en fonction du revenu de l'entreprise, ce qui
est à la base de la satisfaction de la direction financière. En
suite, elle stimule la réflexion sur la relation entre l'effort de
communication, le prix de vente et la marge unitaire.
c. L'alignement sur la concurrence
Ceci s'explique par l'effet que d'autres entreprises
préfèrent établir leur budget en fonction des
dépenses qu'effectuent leurs concurrents, de façon à
maintenir une certaine parité.
d. La méthode fondée sur les objectifs et
les moyens
Cette méthode suppose que le responsable marketing
définisse précisément es objectifs de communication,
identifie les moyens permettant de les atteindre, et évalue les
coûts de ces moyens. Ce budget constitué est la somme total
obtenue. Cette approche oblige à expliciter des hypothèses
relatives aux liens existant entre les dépenses média, le nombre
d'expositions, le taux d'essai et le taux d'utilisation du produit.
1.9. La répartition du budget de
communication
Après la fixation du budget, il faut le répartir
entre les cinq principaux outils de communication :
- La publicité
- La promotion des ventes
- Le marketing direct
- Les relations publiques
- La force de vente
Nous allons analyser chacun des outils de communication par
rapport à leurs avantages et leurs limites.
· La publicité
Un ensemble de méthodes et de techniques visant
à séduire l'acheteur potentiel pour l'inciter à l'achat.
Son but est de faire connaître le produit pour le faire adopter
durablement par l'acheteur, de créer une image de marque, de
développer la notoriété, de fidéliser la
clientèle. En raison de ses multiples facettes, il est difficile de
définir la place de la publicité au sein du mix promotionnel.
La publicité présente les
caractéristiques ci-après :
- Un mode de présentation public, faisant que la
publicité est un moyen de communication visible.
- Une puissance d'action, permettant à une entreprise
de répéter son message à de nombreuse reprise.
- Une facilité d'expression exceptionnelle en jouant
sur les images, les sons et les couleurs, elle offre à l'entreprise qui
souhaite présenter ses produits de façon attrayante, une richesse
d'expression de tout premier ordre.
- Un caractère impersonnel bien que visible, puissante
et expressive, la publicité ne peut avoir la même influence.
· La promotion des ventes
Elle présente trois caractéristiques unanimement
reconnue en dépit de son
hétérogénéité (échantillons, primes,
concours, bon réduction, etc.) qui sont :
- Un pouvoir de communication qui attirent l'attention et
fournissent de l'information susceptible d'engendrer l'achat par ces
opérations promotionnelles.
- Un pouvoir de stimulation contient un avantage
supplémentaire destiné à stimuler l'acheteur.
- Un impact à court terme le pouvoir stimulant doit
provoquer une réponse immédiate.
· Le marketing direct
On parle de publicité hors média, bien qu'il
recouvre lui aussi de nombreux outils tel que : le mailling, marketing
téléphonique, dans ce siècle nous vivons aussi des outils
comme le Minitel, emarketing... et ses caractéristiques essentielles
sont :
- Son caractère sélectif c'est-à-dire ne
s'adresse pas à l'ensemble de la population mais au contraire à
un segment ciblé.
- Son aspect sur mesure, la plupart des messages sont
personnalisés.
- Son instantanéité, une opération de
marketing direct peut être préparée très
rapidement.
- Son interactivité le contenu du message peut
s'ajuster à la réponse de la demande.
· Les relations publiques
Elles consistent à élaborer, mettre en oeuvre et
contrôler une politique permanente d'informations et de communication, en
vue d'établir, de maintenir et de développer, tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur d'un groupe, des relations de
confiance avec tous les publics qui conditionnent son existence et son
développement (personnel, presse, milieux
économiques...)18(*)
Cette politique consiste à :
- Créer un environnement favorable à
l'entreprise.
- Créer une image favorable et valoriser indirectement
les produits.
- Renforcer le sentiment d'appartenance des personnels
à l'entreprise.
Comparée aux autres modes de communication, les actions
de relations publiques se caractérise par :
- Un niveau élevé de
crédibilité.
- Une aptitude à vaincre les résistances.
- Et une grande force d'expression.
· La force de vente
La force de vente qui est l'un des outils de la communication
marketing intégrée, sert également de multiples desseins
entre autres : développer la notoriété d'un produit,
susciter l'intérêt et la préférence, négocier
le prix et les conditions, conclure un contrat et fournir un service.
De sa nature la force de vente, tout comme les autres outils,
revêt de multiples formes : vente sur terrain effectué par
une visite d'un représentant à un client, vente en détail
par une assistance sur le point de vente, négociation d'affaire
sous plusieurs aspects qu'on peut envisagé.
Considèrent la vente comme étant un
élément du mix promotionnel, elle présente trois
principaux traits dont nous avons :
- Une vision à terme : permet d'établir
toutes sortes de relation, allant du simple contact commercial à une
profonde amitié personnelle.
- Une dimension d'échange interpersonnel qui suppose un
contact direct entre deux ou plusieurs personnes.
- Une nécessité de réponse qui engage
l'acheteur ou consommateur, dans la mesure où se trouve devant un
vendeur qui prend du temps à le persuader.
1.10. La mesure des résultats
Une fois que le plan de communication est mis en place, ce qui
reste à faire ce de mesurer les résultats. Notre cible sera
interrogée pour savoir si elle a bien été exposée
au message, si elle s'en souvient, si elle l'a compris et si elle a
modifié son attitude vis-à-vis de l'entreprise et de ses
produits. Les résultats seront mesurés en terme de communication
et de vente.
Chapitre 2. Etude de la
Publicité
2.1. Notions essentielles
C'est essentiellement à celle-ci que nous nous
attardons dans ce chapitre qui vise à construire une image de marque et
à construire un capital de notoriété, de
fidélité à cette marque afin de canaliser le potentiel de
consommation vers les biens ou services que la publicité promouvait.
Bien que son efficacité ne soit pas toujours facile
à mesurer, la publicité occupe une place de choix dans le
marketing d'aujourd'hui. L'un des outils majeur permettant à une
entreprise de transmettre des informations persuasives à ses
marchés.
Les définitions sont multiples, mais retenons les
suivantes :
· Selon Kotler & Dubois, c'est toute forme de
communication non interactive utilisant un support payant, mise en place pour
compte d'un émetteur identifié en tant que tel.19(*)
· La publicité tente d'attirer l'attention d'une
cible réelle ou potentielle, selon des objectifs planifiés, en
émettant un message qui a pour but d'influencer le comportement de celui
qui le reçoit ou bien d'éveiller des besoins en lui.20(*)
· La publicité c'est l'ensemble des techniques et
des moyens utilisés par une entreprise pour faire connaître son
nom et les produits qu'elle fabrique ou qu'elle distribue.21(*)
· La publicité proprement dite est une
communication payante, impersonnelle (communication de masse) et
unilatérale, par l'intermédiaire de médias et de support
émanant d'une entreprise ou d'une organisation, en faveur d'un produit,
d'une marque ou d'une firme identifiés dans le message.22(*)
· La publicité permet de communiquer pour faire
savoir à la clientèle que le produit existe et qu'il est
disponible, et permet d'attirer l'attention du public visé, de fixer son
désir et de provoquer un mouvement vers les endroits où il peut
obtenir la satisfaction de besoin latent ou exprimé.23(*)
· Quand a nous, disons que la publicité est un
ensemble de méthodes et technique visant à séduire
l'acheteur potentiel pour l'inciter à l'achat.
· Petit Robert de poche décrit la publicité
comme étant le fait, l'art d'exercer une action psychologique sur un
public à des fins commerciaux.
2.2. La gestion du cycle de vie des
produits
Les mix communicationnels se réfèrent le plus
souvent au cycle de vie du produit. Il serait intéressant que nous
disions un mot. L'efficacité relative des principaux outils de
communication varie également par rapport aux différents stades
du cycle de vie.
Ce concept représente un effort d'identification des
différentes phases de l'histoire commerciale d'un produit. La vie d'un
produit s'apparente à la vie de l'être humain et peut se
présenter, graphiquement sous la forme d'une courbe sur laquelle on
identifie quatre grandes phases.
- La phase de naissance ou lancement
- La phase de croissance
- La phase de maturité
- La phase de déclin
Source: La stratégie publicitaire :
http://www.com.ulaval.ca/COM-14627/strategie1.html
Le graphique trace donc l'évolution du produit dans le
temps en fonction de ses ventes et de profits qu'il génère. La
durée totale d'un cycle de vie peut varier en fonction des types de
produits, des problèmes de mise au point, de l'intégration par
réseaux de distribution, de l'acceptation par le consommateur et de
concurrence.
En marketing, le concept de cycle de vie sert surtout de cadre
d'analyse à l'élaboration de stratégies adaptées
aux différentes phases de l'évolution de ventes des produits.
Le cycle de vie du produit - service et les actions
communicationnelles
· Introduction (lancement)
· Croissance
· Maturité - Saturation
· Déclin
PHASE I : Introduction (lancement)
· L'objet est de faire connaître le produit et ses
avantages
· On utilise la publicité, la communication
personnelle et la promotion des ventes par la distribution
d'échantillons
· La communication commerciale occupe le deuxième
rang par rapport à l'incidence sur la croissance et est
précédée de la qualité du produit
CRÉER LA NOTORIÉTÉ
PHASE II : La croissance
· L'objet est de créer une
préférence de marque, d'informer et de persuader
· On utilise surtout la publicité,
c'est-à-dire la communication impersonnelle
· La communication commerciale devient la variable
marketing de prédilection
PERSUASION
PHASE III : Maturité-
Saturation
· L'objet est de développer et consolider la
fidélité envers la marque et de suggérer de nouveaux
usages
· On utilise surtout la publicité et la promotion
des ventes au point d'achat
· La communication commerciale reprend le deuxième
rang par rapport à l'incidence sur la croissance
précédée cette fois par le prix, en plus elle devient
moins importante comparativement à l'emballage, au prix et à la
distribution
DÉVELOPPER LA FIDÉLITÉ ET LA
CONSOLIDATION / NOUVEAUX USAGES
PHASE IV : Déclin
· L'objet est, tout en minimisant les coûts, de
maintenir une demande résiduelle, si la part de marché le
justifie
· On utilise la publicité de façon minimale
· La communication commerciale demeure un
élément important pour ralentir la chute et surtout pour
conserver un marché résiduel par la promotion de nouveaux
usages
RELANCE
2.3. Les partenaires de la
publicité
Cette activité publicitaire met en jeu trois principaux
partenaires notamment :
- les annonceurs
- les médias
- les agences
1. Les annonceurs
Un annonceur c'est tout organisme public, privé ou
individuel à caractère commercial ou social qui fait de la
publicité tout en supportant la charge financière. En d'autres
termes, nous pouvons dire que c'est tout producteur des biens et services qui a
une annonce ou un message à livrer au public consommateur et assume, en
conséquence, les frais de l'émission publicitaire.
Ils sont donc les émetteurs de la communication,
c'est-à-dire les entreprises ou organisations qui souhaitent rentrer
dans le système de communication pour y introduire des messages.
On classe les annonceurs de différentes façons
selon qu'ils sont soit fabriquants, distributeurs, prestataires de services,
multinationales, entreprises individuelles, publiques, privées,
associations sans but lucratifs.
2. Les agences
Les agences de publicité opèrent dans le
secteur des services aux entreprises. La nature de la prestation est du type du
conseil et (ou) de la prise en charge de la réalisation des certaines
activités dans la fonction de commercialisation des produits ou des
services.
Alors que une agence est un organisme indépendant,
composé de spécialistes chargés, pour le compte de
l'annonceur, de la conception, de l'exécution et du contrôle des
actions publicitaires.
Dans son sein une agence de publicité comporte à
la fois des services techniques tels que études, création,
fabrication, achat d'espace dans les médias, ainsi que des services
commerciaux qui sont en contact permanent avec les annonceurs pour la
définition des objectifs, des budgets et de stratégie de
communication.
3. Les médias
Comme, nous l'avons défini un support est tout vecteur
de communication publicitaire, et le média l'ensemble des supports qui
relèvent d'un même mode de communication.
Nous pouvons résumer ce notion par le tableau
suivant.
MEDIAS
|
SUPPORTS
|
1. Presse
- quotidienne
- magazine et périodique
- gratuite
|
Journal : le phare, avenir, Uhuru, etc.
Jeune Afrique, Amina, Awa, etc.
Notice
|
2. La télévision
|
RTNC, TV5, CANAL+, ATV, SSM, etc.
|
3. La radio
|
RSM, OKAPI, RFI, BBC, RAGA-FM, PAROLE ETERNELLE, etc.
|
4. Le cinéma
|
CINEMAX
|
5. L'affiche
|
Plusieurs entreprises d'affichage
|
Naturellement, chaque média présente ses
avantages et inconvénients du point de vue de la couverture du
marché, des conditions de réception du message, de la
qualité de reproduction et des coûts.
2.4. Les types et objectifs publicitaires
Dans cette théorie le consommateur est avant tout un
être rationnel dont l'achat dépend d'un jugement mûrement
réfléchi. Il agit avec raison et calcule pour satisfaire aux
mieux ses besoins.
La première phase dans l'élaboration d'une
campagne publicitaire consiste à en déterminer les objectifs.
Ainsi l'objectif de la publicité est de faire connaître le produit
pour le faire adopter durablement par l'acheteur, de créer une image de
marque, de développer la notoriété, de fidéliser la
clientèle.
D'une façon générale, une action
publicitaire a pour objet essentiel dans l'annonce :
- d'informer
- de persuader
- de rappeler
Des objectifs, nous distinguons trois types de
publicités qui sont :
- la publicité informative
- la publicité persuasive
- la publicité de rappel
1° La publicité
informative
Elle a pour mission :
- d'informer le marché de l'existence d'un produit
- de suggérer de nouvelles utilisation
- de faire connaître un changement de prix
- de décrire les services offerts
- de construire une image.
Cette forme de publicité est surtout utile au
début du cycle de vie d'un produit, lorsqu'il s'agit d'attaquer la
demande primaire.
2° La publicité persuasive
Elle a pour mission :
- de créer une préférence pour la
marque
- de modifier la perception des attributs du produit par le
marché
- d'encourager la fidélité
- de faciliter un entretien avec le vendeur.
Cette publicité est couramment utilisé pendant
la concurrence et lorsqu'il faut favoriser les demandés
sélectives pour une marque particulière. Elle peut aussi prendre
les formes d'une publicité comparative qui indique clairement les points
de supériorité sur la concurrence.
3° La publicité de rappel
Elle a pour mission :
- de rappeler les occasions prochaines d'achat et
consommation
- d'entretenir la notoriété
- de rappeler l'existence des distributeurs.
Enfin, cette publicité se pratique surtout en phase de
maturité lorsqu'il s'agit d'entretenir la demande.
En nous référant à la mesure de l'image
vue dans les pages précédentes que la cible se fait d'un produit,
nous pouvons retrouver les différents objectifs de la
publicité.
2.5. Budget publicitaire
La publicité est cheval de bataille économique
irremplaçable pour toute entreprise et exige un budget aussi
conséquent pour ses conquêtes de marché.
Alors qu'une question se pose est de
savoir « combien faut-il investir dans le budget publicitaire
d'une entreprise ? ». Cette importante question n'apporte pas
facilement de réponses lors qu'on sait que le budget est fonction des
objectifs fixés, de la situation du produit sur le marché et de
son cycle de vie. Il s'agit d'abord de déterminer le montant
nécessaire pour atteindre les objectifs publicitaire et ensuite de
s'attarder sur ce qu'il faut avec l'argent effectivement disponible pour la
campagne.
Comment un budget est déterminé ?
- Le budget publicitaire est fonction des ressources que
l'entreprise estime pouvoir consacrer à une telle activité.
- Le budget publicitaire est défini par un pourcentage
du chiffre d'affaires passé ou prévisionnel.
- Pour le budget publicitaire, on se réfère
à des comparaisons d'investissements à l'intérieur d'une
même profession. Les investissements publicitaires des concurrents
constituent une information précieuse, mais de fois insuffisante pour
déterminer son propre budget publicitaire.
- A partir des objectifs chiffrés de
communication : identifier les actions nécessaires pour atteindre
ces objectifs et estimer les dépenses entraînées par la
mise en oeuvre de ces actions qui nous permet aussi de déterminer le
budget publicitaire.
Le montant du budget de publicité est
arrêté par l'annonceur, ce dernier, parfois aidé par son
agence de publicité.
Comment se définis le contenu du budget ?
Le budget séparé des autres moyens de
communication, comprend les rubriques suivantes :
a) l'achat d'espace dans les médias et supports
b) les frais techniques engagés pour la
réalisation des messages publicitaires.
c) les frais d'administration :
- Le coût de fonctionnement du service de
publicité de l'annonceur.
- Les commissions et les honoraires versés aux agences
de publicité et autres collaborateurs extérieurs.
d) tous les frais liés aux études du
marché
2.6. L'élaboration du
message
L'expression « création
publicitaire » est l'acte de créer ou de faire exister ce qui
n'était pas jusque là. Et pour essence même, elle est le
produit de l'imagination. Cependant elle est fortuite car le plus souvent c'est
le fruit d'une réflexion partiellement construite.24(*)
Ainsi, la création publicitaire est le fait ou l'action
qui consiste à élaborer ou à concevoir des messages
véhiculés sur les consommateurs de divers biens et services. En
d'autres termes, c'est l'acte d'élaboration et conception des messages
publicitaire que l'entreprise veut transmettre sous forme des slogans, images,
représentations, etc.
L'influence de la publicité sur les ventes n'est pas
seulement fonction du montant, des sommes engagées, mais
également de la manière dont elles sont utilisées, et en
particulier du contenu et de la forme du message choisi pour la campagne.
Concrètement, l'élaboration d'un message peut
être décomposé en quatre phases :
· sa conception
· son évaluation
· son exécution
· son audit de bonne conduite.
De ces phase nous allons, donné les détailles de
chacune d'elles.
a. La conception
Dans la conception du message publicitaire, en principe, le
thème utilisé a été défini en même
temps que le concept du produit, qui exprime l'avantage concurrentiel
proposé au consommateur. Nous avons remarqué que sur un
même concept du produit, on peut lui attribué de très
nombreux messages. Il est à noter que l'audience ne peut retenir qu'un
tout petit nombre d'idées qui sort du message transmis.
Les créatifs utilisent différentes
méthodes pour la création publicitaire généralement
qui sont : induction et déduction.
- Méthode inductive
Permet aux responsables de procéder à des
études interrogatoire auprès des consommateurs, experts et
concurrents pour découvrir des nouvelles idées. Essayant
d'identifier les motifs de mécontentement des consommateurs
vis-à-vis de produits existant. Cela permet de construire une campagne
autour de ces éléments pour répondre aux exigences du
public.
- Méthode déductive
Certains préfèrent procéder de
façon déductive en partant par un exemple, d'une analyse de
positionnement. Cette méthode comprend trois étapes à
savoir :
1° La mise sur pied d'une charte de
création qui est un document définissant la cible, des
besoins, désirs, attitudes ; motivations, aspirations, la
personnalité du produit et son positionnement, les contraintes à
respecter. Ces éléments permettent de dégager l'effet
psychologique recherché par la cible. Cette étape est
caractérisée donc par un axe psychologique du fait qu'on cherche
à déterminer la quelle des attitudes on désire modifier,
à quelle connaissance nous voulons rendre notre cible sensible et
à quel préjugé nous voulons s'attaquer. De cette phase de
réflexion, nous nous posons la question suivante : Quel
résultat cette annonce recherche-t-elle à obtenir dans l'esprit
du consommateur ?
2° La création du concept dit
d'évocation de satisfaction vient juste une fois l'axe
psychologique défini, qui a pour mission de représenter de
façon concrète, spécifique et crédible. Son
rôle est de faire vivre cette satisfaction par des images visuelles,
verbale ou sonores.
Le seul inconvénient de cette étape est celui de
la bonne compréhension ou l'interprétation exacte du message par
le prospect. A cette phase la question posée est : Que dit cette
annonce ?
3° Enfin, il faut donner à ce concept la forme
d'un message publicitaire complet sous forme d'images, mots, musique, ton
format, par la construction du manifeste publicitaire qui se
repose sur trois principes qui sont :
- La force de la communication :
caractérisé par la puissance de la communication visuelle par
rapport à la communication verbale ou écrite fondée sur
les raisons comme la force d'attraction, la vitesse et la pression, ainsi que
la capacité de communiquer les émotions avec plus de force.
- La convergence de la dénotation/
connotation : un manifeste publicitaire communique parce
qu'il dit de façon explicite (dénotation) mais aussi parce qu'il
montre, par la tonalité esthétique, culturelle, morale de ce
qu'il montre (connotation)
- La vitesse de la
communication : dans un magazine, une affiche ou autres,
pendant la lecture l'oeil parcourt les annonces et s'arrête quelque
secondes sur chacune d'elles. Ainsi la rapidité de la communication
visuelle accompagner de commentaire texte permet de transmettre une motivation
d'achat dans ces quelques secondes, ce qui serait très difficile ou
impossible par le texte seul. A la télévision l'emploi de l'image
est obligatoire et constitue la trame de la communication.
c. L'évaluation du message
Pour choisir un message, il faut évaluer la
stratégie créative correspondant à l'axe. Beaucoup
d'agence ont l'habitude d'utiliser de grilles faisant apparaître pour
chaque positionnement alternatif, des critères d'appréciation.
Par rapport au message on prend en considération les facteurs d'attrait,
d'exclusivité et de crédibilité ; l'insuffisance sur
l'un nuit à l'efficacité de l'ensemble ce qui relie d'une
façon multiplicative. L'appréciation que fait un consommateur
cible sur un message publicitaire nous ne pouvons pas le considérer
totalement fiables, parce qu'elles reflètent des opinions, pas des
comportements. Ainsi celui qui est appelé à faire de la
publicité doit utiliser des procédures expérimentales pour
savoir quels sont les thèmes les plus percutants.
d. L'exécution du message
Dans une publicité son impact ne dépend pas
seulement du contenu du message, mais également de sa forme. En fait, la
présentation de l'annonce constitue un facteur décisif pour des
produits.
La plupart des agences publicitaires, pour faciliter
l'exécution de leurs messages préparent un document qui
résume les principaux éléments de la communication dit
plan de travail créatif qui est constitué :
- de fait principal
- le problème à résoudre par la
publicité
- l'objectif de la publicité
- la stratégie créative
- ainsi que l'instruction et contraintes
En fait, l'exécution d'un message publicitaire suppose
une série de décisions sur le style, le ton, les mots et le
format de l'annonce.
En ce qui concerne le style d'exécution, de nombreuses
approches sont possibles telles que :
- la tranche de vie
- le style de vie
- la fantaisie
- l'image ou l'ambiance
- le slogan musical
- le personnage symbole
- l'expertise technique
- la preuve scientifique
- le témoignage.
S'agissant du ton choisi, il peut être :
- positif, démonstratif, fondé sur des arguments
qui acheminent vers une conclusion logique.
- Humoristique
- Direct et provocateur.
Quand aux mots, ils doivent être simples, accrocheurs et
facilement mémorisable.
Les décisions relatives au format, enfin, concernent la
taille, la couleur et le rapport illustration ou texte.
De nos jours, il est important pour les annonceurs et agences
de vérifier que les publicités ne heurtent ni la loi ni les
bonnes moeurs.
2.7. Le choix des médias
Le choix des médias consiste à choisir parmi
tous les canaux de transmission des messages publicitaires disponibles, une
combinaison de canaux qui soient efficaces en fonction des cibles
visées, des messages à transmettre et du budget disponible.
Cette efficacité se mesurera en terme de couverture, de
fréquence et d'impact qu'il faudra d'abord déterminer.
1° la couverture : est le nombre
d'individu (ou foyer) exposés à un message au moins une fois au
cours de la campagne.
2° la fréquence : est le
nombre moyen de fois qu'individu (ou foyer) est exposé au message au
cours de la campagne.
3° l'impact : correspond à
la valeur qualitative d'un message dans un support.
Etant donné les objectifs de couverture, de
fréquence et d'impact, le choix de média dit média
planner doit sélectionner les médias
qui semblent les plus appropriés en fonction de leurs
caractéristiques et de leurs coûts. Le choix final se
concrétise dans un plan média qui fait apparaître la
répartition du budget entre les grands médias. Ensuite seront
choisies les supports qui véhiculeront le message de même que la
répartition dans le temps.
Les efforts publicitaires sont toujours orientés vers
des marchés de masse et que la sélection des médias se
fait à partir des analyses, des chiffres, des modèles et des
coûts.
Ainsi nous allons examiner comment effectuer cette
sélection des médias.
· Le processus de la décision de la
sélection des médias
Pour qu'un message obtienne une influence maximale sur le
public cible, il doit nécessairement être diffusé dans des
bonnes conditions d'écoute et de diffusion. Cela nécessite que
l'on ne puisse le faire que sur des médias fiables. D'ou, la raison de
la sélection qui vise à atteindre les objectifs fixés et
ce, en fonction des différents segments du marché cible.
Ainsi, il y a plusieurs variables qui influencent le choix des
médias, parmi les quelles certaines sont quantifiables et d'autres le
sont moins ou pas du tout.
La sélection des médias tient
nécessairement compte des points suivants :
- le marché cible auquel l'information est
destinée
- la nature du produit
- la nature du message
- la clientèle du média
- le contenu du média
- le prix (tarif d'insertion publicitaire)
Dans cette démarche de la sélection, les
spécialiste distinguent les variables internes incontrôlables
(budget, politiques, images), les variables internes contrôlables
(produits, prix, place, promotion) et les variables externes
incontrôlables (effort de la concurrence environnement légal et
culturel, conditions économiques, événements
imprévisibles environnement médiatique).
2.8. La programmation de la
campagne
Une autre décision publicitaire importante concerne la
programmation de la campagne dans le temps. Ce problème comporte deux
volets :25(*)
- la répartition globale
- la répartition partielle.
1. La répartition globale
Le problème consiste à déterminer comment
le budget publicitaire doit être répartie sur l'année.
Supposons que la demande d'un produit soit très forte en décembre
et faible en mars. Trois options sont possibles : l'entreprise module ses
dépenses publicitaires en fonction de ventes, en opposition avec les
ventes, ou bien elle les maintient constantes. Une majorité
d'entreprises préfèrent la première solution, mais,
même dans ce cas, plusieurs possibilités sont offertes.
L'entreprise doit décider si ses dépenses publicitaires
anticipent ou coïncident avec les ventes, et déterminent
l'amplitude des variations.
2. La répartition partielle
Comment distribuer un ensemble de contacts publicitaire sur
une courte période, de façon à obtenir le meilleur
impact ? L'efficacité de tel programme dépend avant tout de
ce que l'on cherche à atteindre à travers la publicité, en
fonction du marché- cible, des canaux de distributions et des autres
éléments du mix marketing.
La répartition optimal dépend de trois autres
facteurs : le rythme d'apparition de nouveaux consommateurs, la
fréquence d'achat et la rapidité de l'oubli. Plus le nombre de
nouveaux acheteurs est élevé, plus l'achat est
répétitif et plus l'oubli est rapide, plus un rythme continu de
publicité se justifie.
Nous ne marquerons pas de dire un mot sur la
répartition géographique, dont l'annonceur doit enfin
décider de répartir son investissement publicitaire dans
l'espace. On peut diffusé une campagne nationale, internationale ou
locale.
2.9. Evaluation de l'efficacité
publicitaire
Bien que l'on ne puisse gérer efficacement la
publicité si l'on n'est pas capable d'en mesurer les résultats,
fort peu de recherches concluantes ont été conduites jusqu'ici
sur ce sujet.
Les mesures utilisées dépendent de ce que
l'annonceur ou l'agence cherchent à atteindre. Sachant que l'objectif
ultime de l'action publicitaire est de modifier un comportement d'achat, on
pourrait s'attendre à ce que les méthodes d'évaluation
centrées sur les ventes prédominent. En fait aujourd'hui, les
publicitaires préfèrent mesurer l'impact d'une campagne en termes
de connaissances, d'attitudes ou de conviction, c'est-à-dire en terme de
communication et aussi en terme de vente.
D'ou :
- la mesure de l'efficacité en termes de
communication
- la mesure de l'efficacité en termes de vente.
1° La mesure de
l'efficacité en termes de communication
A cette étape, nous pouvons noter qu'il existe divers
moyens d'apprécier la valeur de communication d'une annonce
publicitaire. Les objectifs de campagne de communication sont variés et
de plus précis et sophistiqués, de plus, ils engagent de budgets
importants. Ceci entraîne la nécessité d'en mesurer les
effets soit :
- mesurer avant la campagne
- mesurer après la campagne
- mesurer quelque temps après par :
· pré-test / post test
· notoriété spontanée /
aidée
· profil d'image avant / après
· day after recall test
Notons certains sont mis en oeuvre avant que la
publicité ne soit diffusée dans les médias : il
s'agit du pré-testing, en tant que tel, apparaît avant la mise au
point définitive de message et ne peut et ne sert pas à
prédire le succès ou l'échec d'une campagne ; il sert
simplement à réduire l'incertitude et à diminuer les
risques d'échec. Comme on peut dire que l'objectif du pré-test
est d'améliorer les divers éléments de la création
publicitaire. Trois principales méthodes sont utilisées :
- les questionnaires d'évaluation cette méthode
consiste à exposer un certain nombre de Consommateurs ou d'experts au
message publicitaire, puis à leur demander de remplir un questionnaire.
L'interviewé apprécie alors la valeur d'accroche de l'annonce, la
lisibilité, la valeur informative, affective et comportementale.
- les folder tests (dossier) cette technique consiste à
présenter à un certain nombre de personnes un portefeuille
d'annonce, parmi lesquelles on trouve à raison d'une par série,
celle que l'on cherche à tester.
- Enfin les test laboratoire qui consiste à mener
l'impact d'une publicité à partir de mesure physiologiques telles
que le rythme cardiaque, la pression artérielle, la sudation de la peau,
la dilatation de la pupille ou la transpiration.
Ce pourquoi, au moment de sa décision, l'annonceur doit
intégrer, à côté du prétest
réalisé, les résultats de l'analyse du plan média
disponible grâce aux études médias.
D'autres techniques de mesure interviennent une fois la
publicité diffusée dans les médias, dont il s'agit du post
test. Si les pré-tests sont utiles avant le lancement de la campagne
publicitaire, ils ne permettent pas de mesurer l'efficacité de la
campagne publicitaire ou la communication réalisée. Le post- test
a pour objet de permettre la réalisation d'un diagnostic complet et
nuancé non seulement des choix créatifs mais aussi de la
stratégie média réalisée. Il s'agit de
contrôler de communication réalisée.26(*)
Les deux méthodes de post- test le plus
utilisées sont :
- Les tests de mémorisation : qui consiste
à interroger l'audience de différent supports sur les annonces
qu'elle a détectées et les produits qui y figuraient.
- Les tests de reconnaissance, consistant à demander au
consommateur interviewé d'indiquer tout ce dont ils peuvent se souvenir,
avoir vu ou lu dans un quotidien ou magazine et de donner pour chaque annonce
des scores qui sont calculés pour les éléments
suivants : - taux d'observation
- taux d'association
- taux de lecture.
2° La mesure de l'efficacité en termes de
vente
Il est à remarquer les recherches entreprises sur les
effets de la publicité permettent sans doute aux agences
d'améliorer le contenu et la présentation de leur campagne, mais
ne révèlent pratiquement rien de la façon dont les ventes
sont effectuées, à supposer qu'elles le soient. Une question se
soulève de savoir quelle conclusion un annonceur peut-il tirer
concernant ses ventes, lorsqu'il apprend par sa dernière campagne il y a
en progression de la notoriété de sa marque. Même s'il est
parfois directement identifiable notamment lorsque l'action publicitaire joue
un rôle déterminant dans l'acte d'achat, l'impact d'une
publicité sur les ventes sera toujours beaucoup plus difficile à
mesurer que l'influence sur le changement d'attitude ou d'opinion. Comme nous
pouvons le souligner les ventes dépendent en effet de très
nombreux facteur tels que le produit, son prix, son niveau de distribution ou
encore les actions des concurrents.
Deuxième partie :
Evaluation de l'efficacité de la campagne
publicitaire du Biscuit « KWIK GLUCOSE »
Chapitre 3.
Présentation de la société NOVA PRODUCTS
3.1. Raison sociale
La société dont il est question dans notre
recherche et qui fabrique le biscuit « KWIK GLUCOSE »
s'appelle NOVA PRODUCTS S.P.R.L.
3.2. Personnalité juridique
NOVA PRODUCTS S.P.R.L est une Société
Privée à Responsabilité Limitée (S.P.R.L)
constituée des personnes physiques dites associés qui n'engage
que leurs apports (responsabilité limitée) et leurs droits ne
sont transmissibles que sous certaines conditions.
3.3. Siège social
Le siège social est à KINSHASA, au n° 8 de
l'avenue MBAKU dans le quartier industriel de KINGABWA, commune de LIMETE, la
société a comme boîte postale 10.004 KIN I, n° de
Registre de Commerce 6464 KIN, et Id. Nat. K. 17.240 Z. Ces différentes
industries (Savonnerie, biscuiterie, raffinerie...) se trouve à la
même adresse.
3.4. Succursales
NOVA PRODUCTS a ouvert et exploite plusieurs succursales
à l'intérieur du pays, notamment à LUBUMBASHI dans La
province du KATANGA, à MBUJI MAYI dans la province du KASAÏ
oriental, à KANANGA dans la province du KASAÏ occidental et
à KIKWIT dans la province du BANDUNDU.
3.5. Structure du marché
3.5.1. Concurrence
NOVA PRODUCTS S.P.R.L fabricant entre autre le biscuit KWIK
GLUCOSE sur le marché local, évolue sur un marché
concurrentiel composé d'une concurrence locale et internationale. Il
s'agit notamment
Au niveau local nous avons
- l'entreprise Congo Futur se présent comme challenger
avec la : CANDY GLUCOSE,
- l'entreprise FFS qui produit la marque ROSE MARIE GLUCOSE et
la société Albaraka avec sa marque Biscuit
« CHOC », constituant la catégorie de suiveur
Au niveau international nous avons les telles : LU,
WINNY, KREMALI, TIFANI, etc.
3.6. Management
Constituée des associés, la
société est dirigée par un administrateur
délégué Général et gestionnaire en la
personne de Monsieur K. KANNAN un sujet indien, qui est l'un des
associés parmi lequel nous avons entre autre Messieurs FREDDY NGOY PEKO
et NADIR JAFFER un sujet indien qui est le président du Groupe.
HISTORIQUE
NOVA PRODUCTS n'est pas née avec le biscuit KWIK
GLUCOSE dont nous traitons dans ce travail. Pour la petite histoire, elle est
fruit d'une création après la cessation de la
société SULFO INDUSTRIE qui à vue naître notre
produit. En effet après la cessation de cette dernière tout son
infrastructure a été acheté par la nouvelle
société composé de : la concession, les
équipements complet, les matières premières, le stock de
produits finis et encours, le charroi automobile, les marques et modèles
industriels de produits fabriqué tout enregistré à la
direction de la propriété industrielle du ministère de
l'industrie. Toute cette infrastructure était évalué en de
million de dollar Américain. Ainsi nous pouvons dire que NOVA PRODUCTS
a acheté aussi l'histoire de SULFO INDUSTRIE créée en
1982. Cette entreprise industrielle et commerciale, a commencé ses
activités de production en 1985avec comme objet social principal la
manufacture et la commercialisation du savon de ménage et de toilette,
avec notamment son célèbre savon de ménage
« PALMA », la société a depuis,
étendue ses activités de production à d'autres secteurs de
base de la vie économique de notre pays.
C'est ainsi, que malgré les difficultés
conjoncturelles de l'économie de notre pays depuis les deux grands
pillages de 1991 et 1993, ainsi que l'échec de la réforme
monétaire de 1993 et finalement les guerres de libération 1997 et
celle d'agression depuis 1998 qui ont fini de détériorer le tissu
économique de notre pays ; qui a vraiment empêché la
machine de SULFO INDUSTRIE de tourner. En 1990, elle s'étende au secteur
du détergent de ménage avec notamment la marque BIO-MAGIC.
En 1992, elle s'est ouverte sur le secteur des
cosmétiques en lançant sur le marché entre autres
produits, la gamme des produits BEAUTE en crème et pommade.
En 1995, ce fut l'entrée de la société
dans le secteur de la raffinerie avec notamment sa très
célèbre huile végétale de table de marque
DIAMANT.
Ayant rencontré souvent des problèmes de
conditionnement de ses produits finis avant livraison, les dirigeants de la
société ont pris la décision d'installer en son sein une
unité de production des cartons d'emballage des produits finis depuis
1997.
Cette unité, qui permet à la
société de conditionner et emballer ses propres produits finis
avant livraison aux consommateurs, produit également des cartons
d'emballage pour d'autres entreprises concurrentielles et autres
installées à KINSHASA.
Tout récemment, toujours dans le souci d'étendre
ses activités de production, la société s'est ouverte dans
le secteur alimentaire, au domaine de la biscuiterie depuis 1999 avec sa gamme
des biscuits KWIK petit beurre et glucose.
Suite aux difficultés d'approvisionnement en
matières premières de base sur le marché local pour des
raisons évidentes de récession, la faillite de la plus part des
sociétés de production et commercialisation des huiles de palme
industrielles et artisanales notamment, Le Groupe SULFO INDUSTRIE s'est
élargi à une filiale dénommée COPRATEX SPRL qui
constitue ainsi un Comptoir d'achat des produits agricoles et textiles
nécessaires à la production des industries du Groupe.
Ainsi plusieurs centres de ventes de marchandises et d'achats
des huiles de palme artisanales et des amandes de palmistes ont
été ouverts à travers les provinces du BANDUNDU et du
KASAÏ occidental, notamment à BILILI, MASIMANIMBA, DIBAYA et
ILEBO.
Des unités de production des huiles de palme
industrielles ont été réhabilitées ou
créées dans la province du BANDUNDU. C'est le cas des huileries
de BILILI, MOKAMO, MASIMANIMBA, ZABA, PUTUBONGO, KIMBILI. Toutes ces
entités sont gérées comme des succursales autonomes
dépendantes pour leur supervision, de la Direction des succursales.
3. 7. Objet social
Le Groupe NOVA PRODUCTS ainsi présenté
définit son objet social comme étant une activité
industrielle et commerciale dans les domaines suivant :
- agro-alimentaire
- savonnerie
- cosmétiques
- détergents
- confiserie
- cartonnerie
A. La production
A ce jour, la société possède une
très large gamme de produits manufacturés de première
nécessité dans plusieurs secteurs à savoir :
a. Savonnerie
Les savons de ménage en barres HIPPO, PANGA, MAKASI,
etc.
Les savons de ménage carrés PALMA, GOLD,
SPECIAL PAGNE, etc.
Les savons antiseptiques SANTE et MEDISEP.
Les savons de toilette BEBE DOUX, BEAUTE, JOY, VAGUE
b. Cosmétique
BEAUTE: talc, gel, crème, lotion, shampooing,
Vaseline.
NINA : lotion.
YASMIN: shampooing.
DALLAS: gel.
BEBE DOUX : talc, crème, savon, pommade
JULIE : Pommade.
VAGUE : talc, gel.
SANTE : vaseline, talc
c. Raffinerie
Les huiles végétales et alimentaires DIAMANT et
SUNRISE.
La margarine DIAMANT
Kwik BAKING( pour la pâtisserie)
La Graisse diamant végétale 10 kgs
d. Biscuiterie.
Dans la gamme de biscuit qui constitue ce que nous appelons
famille KWIK, NOVA PRODUCTS produit entre autre :
Les biscuits petit beurre KWIK.
Les biscuits glucoses KWIK.
Les biscuits NICE, TEA-TIME, BANANA, CHOCOLAT, CLASSIC,
CROQUE, LAIT, ORANGE, STRAWBERRY, VANILLA, etc.
Il est à noter que le groupe NOVA PRODUCTS est
propriétaire des marques des gammes complètes de produits
repartis en savons, pommades, lotions et talcs. C'est le cas de :
- la gamme BEBE DOUX
- la gamme BEAUTE
- la gamme VAGUE
Ci-dessous présentée, la gamme des biscuits
« KWIK » marque déposée du groupe NOVA
PRODUCTS.
Ci-après quelques échantillons d'autres produits
du groupe, notamment, les savons et les cosmétiques.
Ci-contre, deux échantillons des huiles alimentaires
végétales et raffinées « DIAMANT », en
bidons de 5 et 3 litres.
B. Circuit de distribution :Commercialisation
Aujourd'hui, il est assez rare que les fabricant vendent
directement leur marchandise au consommateur final. Une multitude
d'intermédiaires, aux noms variés, s'interposent entre le
producteur et le consommateur, afin de remplir tout un ensemble de fonctions.
Certains d'entre eux, tel les grossistes et les détaillants,
achètent en leur nom propre les biens qu'ils revendent : ce sont
des marchandises. D'autres, les courtiers, les représentants, les
attachés commerciaux, prospectent la clientèle et passent des
contrats au nom du fabricant mais ne s'engagent pas à titre
personnel : on les appelles des agents. D'autres enfin, les compagnies de
transport, les sociétés d'entrepôts, facilitent les
opérations de distribution sans prendre part à la
négociation commerciale : ce sont des relais.
On appelle circuit de distribution l'ensemble des intervenants
qui prennent en charge les activités de distribution,
c'est-à-dire les activités qui font passer un produit de son
état de production à son état de consommation.27(*)
Tout circuit de distribution peut être
caractérisé par sa longueur c'est-à-dire le nombre de
niveau qu'il comporte, correspondant aux différents partenaires entre
les quels le produit transite. Illustrons différents circuits de
longueur variable.
Pour la distribution de son produit la société
NOVA PRODUCTS procède par le circuit de longueur variable à deux
niveaux, pour Kinshasa, elle passe éventuellement par ces grossistes
puis détaillants afin les consommateurs qui est le niveau 2 et par
contre en province elle utilise le niveau 1 pour ces deux succursales à
Mbuji mayi au kasaï et Bilili au Bandundu afin atteindre ces
consommateurs.
Et nous avons comme schéma :
3.8. Structure fonctionnelle ou administrative
1. Conseil d'administration
Organe suprême de l'Entreprise, il est composé
des différents actionnaires qui se réunissent
régulièrement pour évaluer et orienter les
activités de l'Entreprise.
2. Le Président
Président du Conseil d'administration, il
représente les intérêts des actionnaires dans la
société et veille à l'application stricte des
décisions du Conseil d'administration.
3. Administrateur Délégué
Membre du Conseil d'administration, il est le coordonnateur
des activités de l'Entreprise et préside le Comité de
gestion. Il a sous sa direction le secrétariat, les services
d'informatique, d'audit et d'importation.
4. Direction administrative
Ayant dans ses attributions la gestion des ressources humaines
et l'organisation administrative de la société, elle est
scindée en deux services a savoir, le service du personnel qui s'occupe
de la rémunération, des affaires sociales et des mutations et les
services généraux qui s'occupent des relations publiques, de la
sécurité, des approvisionnements et des contentieux.
5. Direction de production.
NOVA PRODUCTS étant une Entreprise industrielle, sa
Direction de production dont le rôle est déterminant pour ses
activités, regroupe tous les Départements directement
reliés aux activités industrielles de production. Il s'agit des
Départements suivants :
- - Savonnerie,
- Détergent,
- Cosmétiques,
- Raffinerie,
- Biscuiterie,
- Cartonnerie.
- A cette direction sont aussi rattachés les services
suivants, Laboratoire, Dépôts matières premières et
produits finis.
6. Direction financière.
Elle se compose de trois services principaux à savoir,
la trésorerie, la comptabilité et la fiscalité.
Le service de trésorerie qui s'occupe de l'application
de la politique financière de l'Entreprise, gère les caisses
recettes et dépenses.
Le service de comptabilité s'occupe de la
comptabilité générale et analytique du siège de
l'Entreprise. Elle gère la comptabilité des fournisseurs, des
clients, des banques et de la caisse centrale.
7. Direction technique.
Elle se compose de trois services principaux à savoir,
la maintenance, l'électricité, la mécanique et le
carburant.
NOVA PRODUCTS est une industrie de transformation qui utilise
de grandes machines électromécaniques, dans l'ensemble de ses
processus de production. D'où la nécessité
stratégique de cette Direction dont l'inefficacité pourrait
entraver gravement la productivité de l'Entreprise.
8. Direction du Siège et du planning.
Comme l'indique son appellation, cette direction s'occupe de
la planification des activités commerciales et d'exploitation de
l'Entreprise.
Elle se compose de deux Département principaux à
savoir, le Département Commercial et le Département des
Succursales.
Le Département Commercial qui comprend le service des
ventes qui s'occupe de la facturation des clients, de la livraison des
marchandises et du recouvrement des créances, ainsi que le service
marketing.
Le Département des Succursales se compose de deux
Services principaux :
Le Service d'exploitation qui constitue la tutelle
directe des succursales, oriente la politique commerciale et supervise les
opérations d'achats et d'expédition des matières
premières notamment les huiles de palme, vers les usines du
siège.
Le service de Comptabilité des Succursales qui
est le service clé de ce Département, s'occupe notamment
de :
- la gestion des ventes et des stocks des marchandises dans
les Succursales.
- la gestion des achats et des stocks des matières
premières dans les Succursales, notamment les huiles de palme et les
amandes de palmistes
- la comptabilisation générale des
opérations des succursales par la centralisation de leurs caisses
respectives.
3.6. Organigramme
Chapitre 4. Evaluation de l'efficacité de la
campagne publicitaire du biscuit
« KWIK GLUCOSE ».
4.1. ORGANISATION MARKETING DE NOVA
PRODUCTS
4.1.1. Présentation du service
marketing
CHEF DE SERVICE
CHARGE DU COSMETIQUE ET ETUDES
CHARGE DE LA RAFFINERIE ET DE L'ALIMENTAIRE
CHARGE DE LA SAVONNERIE ET DETERGENT
Le service marketing de NOVA PRODUCTS SPRL qui dépend
de la Direction Commerciale et planning est composé de quatre agents qui
jouent également le rôle des délégués
commerciaux, ce service est animé par un responsable qui coordonne
toutes les activités de ce dernier. Dans ces lourdes tâches, il
est épaulé par trois agents, pour bien accomplir sa mission dont
l'un des départements savonnerie, le second des départements
raffinerie et alimentaires et le dernier s'occupe des produits
cosmétiques et études.
Pour permettre une meilleure organisation, au début de
chaque année un planning annuel du service contenant les objectifs
à atteindre pour cette période est établi par le chef du
service.
Cependant, l'exécution du planning est assurée
mensuellement dont chaque agent introduit le rapport d'activités de son
Département au responsable qui, à son tour après
approbation transmettra à la hiérarchie.
En outre, dans son organisation, quoique le service
dépend directement de la direction planning et commerciale, le service
marketing travaille en étroite collaboration avec la direction
Générale compte tenu de son importance.
En choquant les idées, jaillit la lumière
dit-on, afin de permettre au service de découvrir des failles et de
trouver les voies et moyens d'en remédier et dans le souci
d'améliorer les méthodes de travail, le service se réunit
deux fois par mois pour évaluer l'évolution de ses
activités.
En fin, pour éviter
un désordre au niveau du programme, l'organisation du service
prévoit que les avant-midi soient réservés pour les
études de marchés ; et les après-midi pour le
recouvrement et les contacts avec les clients, afin de les motiver, les
fidéliser et de solidifier leurs relations.
4.1.2. Fonctionnement du service marketing
Comme d'anciens peuvent nous soutenir, le bon fonctionnement
d'un service quelconque dépend à priori du suivi de son
organisation. Car, c'est l'organisation qui oriente le fonctionnement.
S'agissant du fonctionnement du Service Marketing NOVA
PRODUCTS SPRL, il est utile de souligner d'abord que dans leur fonctionnement,
pour être plus opérationnel, les marqueteurs sont plus sur le
terrain que dans le bureau. Sur base d'un programme mensuel du service, compte
tenu des marchés ciblés par les agents marketing qui font tous
les jours les statistiques de marchés. Pour s'appréhender de la
représentativité des produits NOVA PRODUCTS SPRL sur le
marché comparativement aux produits de la concurrence, c'est pour
permettre au service d'apprécier le comportement des produits sur
terrain et d'avoir l'indice de la part de marché, de ces derniers par
ailleurs il faut noter que les marchés les plus mouvementés
sont : le marché central, Gambela, marché de liberté
et Matete sont visités deux fois par mois compte tenu de leurs
importances.
A part cela, les agents font également les
études sur l'évolution de prix, c'est-à-dire ils suivent
comment se comporte le prix des produits NOVA PRODUCTS SPRL et ceux de la
concurrence. Cette étude permet de surveiller la concurrence et de
savoir comment manipuler cette variable afin de mieux conquérir le
marché.
En outre, compte tenu des réalités si non
l'évolution du marché et pour un besoin d'information de service,
on organise des enquêtes des sondages, des prospections sur un terrain
bien ciblé avec un programme bien détaillé. Il faut
souligner ici que pour toute action menée pour un produit quelconque, le
chargé de ce département et le responsable n°1 de l'action
bien que tout le service participe à l'aboutissement meilleur de
celle-ci, c'est-à-dire que le responsable(du département) propose
le programme de l'action qui sera débattu et approuvé au niveau
du service.
Voilà pourquoi chaque agent selon son secteur
d'activité (savonnerie, cosmétique, raffinerie, détergent,
alimentaire) introduit auprès du responsable un rapport mensuel de
toutes ses activités de la période ainsi que les suggestions
susceptibles de rentabiliser l'entreprise.
Le marché étant considéré comme le
lieu des débouchés (d'écoulement), les études du
marché qui constituent les points de départ de tout effort de
marketing, sont les plus grandes activités du service. Car celles-ci
permettent à l'entreprise de mieux connaître et maîtriser le
marché afin de trouver les moyens nécessaires pour s'y adapter et
vendre plus.
En outre, les études de marché permettent
à l'entreprise de s'assurer du comportement de ses produits et des
consommateurs face à ceux-ci.
Il s'avère aussi utile de noter que les agences de
publicité sont promotionnelles, et s'organisent une fois le trimestre
selon l'opportunité du marché et surtout compte tenu des
objectifs de l'entreprise après l'approbation de la direction
générale.
Au reste, le service marketing de NOVA PRODUCTS SPRL
fonctionne comme l'oeil, oreille, et le cerveau de l'entreprise.
- L'oeil parce qu'il observe tout ce qui se passe sur le
marché (le comportement des consommateurs, le comportement de la
concurrence, les habitudes du marché, etc.) et présente le film
du marché à la hiérarchie.
- Oreille parce qu'il enregistre tout ce qui est dit sur le
marché (les critiques, les appréciations, les suggestions, etc.)
et transmet le rapport.
- Le cerveau parce qu'après avoir reçu les
informations du marché, le service analyse et présente les
stratégies ou encore les propositions adéquates pour une
meilleure conquête et un bon positionnement du marché.
Sur ce, nous pouvons comprendre que le service marketing joue
un rôle prépondérant au sein de NOVA PRODUCTS SPRL.
4. 2. Présentation du
produit biscuit KWIK GLUCOSE
4.2.1. Historique
Le biscuit KWIK GLUCOSE est un produit à la forme
rectangulaire, à la couleur jaune emballé dans un sachet jaune et
rouge. Produit appétissant positionné comme produit donnant de
l'énergie et destiné à toute les catégorie de
consommateurs.
Comme souligné dans la présentation de
l'entreprise, KWIK GLUCOSE est né de la volonté de NOVA PRODUCTS,
buter par la difficulté de s'approvisionner en matière
première locale qui est l'huile dans le souci de survie le management
à une période palliative que la production et la vente du biscuit
KWIK GLUCOSE, un produit du genre importé par sa forme, sa composition
et dans le but de permettre à toute les couches sociales d'avoir le
moyen de s'en procurer, en mettant sur pied une gamme de biscuit sous le label
« KWIK », lancé sur le marché de consommateur
au mois de mars 2000. Depuis cette date de lancement jusqu'aujourd'hui, le
biscuit « KWIK GLUCOSE » est considéré comme
cheval de bataille pour la société suite à sa consommation
plus élevée sur le marché et à sa grande vitesse de
rotation. C'est-à-dire, KWIK GLUCOSE est encore considéré
dans sa phase de maturité.
Malgré les nombreux concurrents locaux comme
étrangers KWIK GLUCOSE maintient toujours sa position de leader sur le
marché des consommateurs.
Il est conditionné dans un carton
étiqueté et un sachet bretelle contenant 48 paquets de 13
pièces pesant 75 grs et celui de 96 paquet pesant 25 grs.
4.2.2. Composition et fabrication
La composition des biscuits en générale et
sucré en particulier devient de plus en plus complexe, c'est pourquoi
l'étude de matière première est intéressante,
chacune influence sur la qualité finale du produit. De plus les
fabricants ne cessent d'innover changeant ou améliorant leur
procédé de fabrication sur un marché très
disputé.
Pour KWIK GLUCOSE, les constitutifs sont :
· · Farine de froment
· Sucre
· Lait
· Sel
· Sodium métabisulfate Foo
· Sirop de glucose
· Topcithine/ Lecithine
· Bicarbonate de sodium
· Bicarbonate d'amonium
· Vanillin
· Vanilla bakers extra
· Butter flavour
· Graisse végétale
· Acide citric
4.2.3. Packaging
Ce point permet de comprendre le mode d'emballage du produit,
sa présentation, son mode de regroupement pour le transport, la
manipulation et la tenue au rayon.
Le conditionnement connaît de fortes évolutions,
grâce aux nouvelles matières utilisées et à la
créativité, il contribue à l'ergonomie du produit,
à sa promotion, à la sécurité d'utilisation,
à la manutention. Il véhicule l'image de l'entreprise et peut
représenter jusqu'à 30 % du prix du produit.
Le packaging est l'ensemble des activités liées
à la conception et à la fabrication de l'emballage du
produit.28(*)
On identifie jusqu'à trois niveaux de
conditionnement :
- Le conditionnement primaire : correspond à ce
qui contient directement de produit, par exemple la bouteille de coca
- Le conditionnement secondaire : comprend tout ce qui
protège le conditionnement primaire et est jeté lorsque le
produit est utilisé, exemple carton. Cas par exemple de barquette ou
casier des bouteilles de coca
- Le conditionnement d'expédition enfin, est
l'emballage nécessaire au stockage, à l'identification, et au
transport.
Le biscuit KWIK GLUCOSE, utilise aussi deux de ce trois
conditionnement décrit ci haut à savoir le conditionnement
primaire paquet en sachet jaune et rouge, pour sa protection la paquet est mis
en carton qui porte une étiquette dans le but de décrire la
produit. Elle apparaît sur et dans le conditionnement.
Description du packaging
· Paquet de couleur jaune à la décoration
rouge et noir contient à l'intérieur :
- Pour KWIK GLUCOSE 48 x 75 grs : 13 pièces
- Pour KWIK GLUCOSE 96 x 25 grs : 4 pièces
· Carton étiquette et sachet contenant :
- Pour KWIK GLUCOSE 48 x 75 grs : 48 paquets pesant 3,6
kgs
- Pour KWIK GLUCOSE 96 x 25 grs : 96 paquets pesant 2,4
kgs
· Etiquette jaune et une décoration indiquant le
nom du produit, une description du produit.
4.2.4. Positionnement
Positionner un produit consiste à le concevoir et le
promouvoir de façon à ce qu'il acquière une valeur
distinctive face à la concurrence auprès du marché
visé. La stratégie de positionnement trouve ses racines dans une
analyse de la compréhension des perceptions et décisions des
consommateurs confrontés à un choix. Le positionnement d'un
produit s'opère en trois temps : Il faut d'abord identifier toutes les
différences, de produit, de service, de personnel ou d'image qui
pourraient servir d'axe distinctif. Il faut ensuite clarifier les
critères qui présideront au choix entre plusieurs positionnements
possibles. Il faut enfin savoir communiquer au marché cible le
positionnement choisi en s'appuyant sur les vecteurs les plus
adéquats.29(*)
· Les stratégies du leader.
· Les stratégies du challenger.
· Les stratégies du suiveur.
Les stratégies du leader
Dans la plupart des secteurs d'activité, il existe une
entreprise reconnue comme le leader du marché. Le leader prend
généralement l'initiative des modifications de prix, des
lancements de nouveaux produits et possède le système de
distribution le plus vaste et le budget promotionnel le plus
élevé. Le cas de NOVA PRODUCTS et du biscuit « KWIK
GLUCOSE » est considéré comme leader du marché
de biscuits local à cause de sont influence sur le prix et dont son
objectif est de rester à la première place. En s'octroyant trois
solutions à savoir :
- Accroître la demande
primaire
- La protection de la part du
marché
- L'extension de la part du
marché
Les stratégies du challenger
Toute société qui occupe a seconde,
troisième ou quatrième place sur un marché est en position
de "dauphin" (Pepsi-Cola par exemple). Le dauphin qui cherche à
accroître sa part devient un "challenger", si il se contente des
positions acquises, il devient un "suiveur". La firme qui attaque doit d'une
part choisir son objectif (le leader, un concurrent à sa portée
et en position difficile, les "canards boiteux") et sa stratégie
d'attaque. Le cas cité ici est celui du biscuit « candy
glucose » concurrent de « Kwik » sur le
marché dont son emballage, le prix et autres aspect s ne
diffèrent en rien de son leader.
Les stratégies du suiveur
Une stratégie "d'imitation innovatrice" peut être
tout aussi rentable qu'une stratégie d'innovation. Une entreprise qui
choisi cette stratégie doit fidéliser sa clientèle, tout
en se souciant de son renouvellement. Elle doit connaître toutes les
raisons qu'a sa clientèle de lui accorder sa confiance (emplacement,
service, relations humaines,...) afin d'adapter sa stratégie. Ici nous
pouvons épinglé la catégorie restante des concurrents
locaux de biscuit tel que « Rosemarie, Choc,
Helas »
Positionner un produit, c'est aussi lui donner une
identité qui lui soit propre face à la concurrence. C'est aussi
amener le produit à être perçu par le consommateur
comme : Leader, challenger ou suiveur.
4.2.5. Consommateur cible
Par ses caractéristiques de bon goût, bonne
présentation, appétissant, plein d'énergie et fortifiant,
le biscuit KWIK GLUCOSE est destiné à la consommation de toute
catégories consommateurs : les plus jeunes, les jeunes voir
même de vieilles personnes.
De la fabrication à l'emballage
4.3. Evaluation de la campagne publicitaire du biscuit
« KWIK GLUCOSE »
Introduction
D'une manière générale,
l'évaluation d'une annonce dépend de sa conformité avec le
contenu du plan du travail créatif, c'est-à-dire
considérer le fait principal, le problème à
résoudre, l'objectif publicitaire, la stratégie publicitaire, le
ton , etc....
Avant sa diffusion, le message subit un certain nombre
d'évaluation qui permettent de pronostiquer sur l'efficacité de
la campagne. En effet, un pretest qualitatif a souvent permit de
vérifier le niveau de compréhension d'un message publicitaire et
son acceptabilité et un test quantitatif de son côté
mesurer des scores d'impact.
Cependant, il n'existe aucune méthode universelle pour
évaluer l'efficacité d'un message et d'une campagne publicitaire.
Le problème est la diversité des objectifs censés
être atteints à trois niveaux.30(*)
· Niveau cognitif (de la connaissance)
· Niveau affectif (des attitudes)
· Niveau conatif (les comportements)
A chaque niveau correspondent des méthodes
d'évaluations :
· Cognitif : mesure d'impact, étude de
notoriété.
· Affectif : étude d'image
· Conatif : analyse de l'évolution des
ventes.
Bien qu'il soit difficile de mesurer les interactions de
causes à effets ces trois domaines d'action de la publicité sont
habituellement retenus.
Modèle d'action de la publicité
Source : cours de techniques de communication
commerciale
a. Le domaine du cognitif
Ceci constitue le domaine de la connaissance et de
l'information. C'est ce que le répondant sait, il s'agit de mesurer
l'information disponible et de savoir qui été exposés aux
supports de la campagne et quelle en a été la perception
par :
- La mesure d'audience
- La mesure de la notoriété
- La reconnaissance
b. Le domaine de l'affectif
Il constitue le domaine des motivations profondes, c'est ce
que le répondant aime. Il s'agit de mesurer les modifications à
l'égard de la marque et du produit. On mesure dans ce cas l'image de
marque et du produit. La communication doit convaincre et être
appréciée.
c. Le domaine du Conatif
Le domaine du comportement et de l'intention, c'est ce que le
répondant à l'intention de faire. Les post-tests vont
s'intéresser au comportement du consommateur et à ses achats
induits par la publicité. Cette mesure est particulièrement
délicate à appréhender car la publicité ne
constitue qu'un des éléments du marketing mix et que les
caractéristiques du produit, sa qualité, son prix, sa
distribution et l'action de concurrent influent aussi sur les ventes.
Les mesures utilisées dépendent de ce que
l'annonceur ou l'agence cherchent à atteindre. Sachant que l'objectif
ultime de l'action publicitaire est de modifier un comportement d'achat, on
pourrait s'attendre à ce que les méthodes d'évaluation
centrées sur les ventes prédominent. En fait, aujourd'hui, il
nous revient de mesurer l'impact de la campagne publicitaire en terme de
connaissance, d'attitudes ou de convictions, c'est-à-dire en terme de
communication et en terme de vente.
Dans les lignes qui suivent, nous allons nous efforcé
au regard des éléments citer ci-haut, ainsi que les
critères de l'évaluation énoncer
précédemment, voir réellement, si la campagne publicitaire
du biscuit KWIK GLUCOSE est efficace. Ainsi tour à tour, nous allons
nous intéresser aux consommateurs cible, à la constitution de
l'échantillon de répondant, à la composition du
questionnaire (fond et forme), au dépouillement, au résultat qui
nous mèneront à la conclusion avec les suggestions à faire
au manager.
Bien entendu nous tenterons d'expliquer tout cela en faisant
un survol sur l'évolution de la production.
Trop souvent l'entreprise qui investit dans une campagne
publicitaire a tendance à négliger l'aspect tridimensionnel de ce
type de communication. Ainsi, dans plusieurs cas, elle cherchera à
évaluer le travail de l'agence (traitement) en négligeant
d'intégrer dans son analyse la valeur des données fournies
à l'agence (intrants), et la pertinence de la ou des mesure(s)
utilisée(s) (extrants) pour l'appréciation de l'effort fourni.
L'auteur analyse ici les «composantes» à considérer
dans l'évaluation d'une campagne publicitaire. Son hypothèse de
travail est que plus l'agence de publicité est bien informée par
l'entreprise - commanditaire et plus les variables d'appréciation sont
précises et pertinentes au départ, plus l'évaluation de
l'efficacité globale d'une campagne publicitaire sera juste.31(*)
4.3.1. Mesure de l'efficacité en terme de
ventes
En terme de ventes, la mesure de l'efficacité
publicitaire fait allusion à une étude documentaire des
ressources internes de l'entreprise se basant sur les indicateurs de
performance tels que :
- Le volume de production
- Le volume de ventes
- Le budget publicitaire consacré
- L'évolution du chiffre d'affaire
De tous ces indicateurs, seul le volume de production qui nous
a été donné, qui ferra l'objet d'analyse dans les lignes
qui suivent. Quant aux restes, comme nous les savons ce travail est
fondé sur les éléments exacts, et nous n'avons pas voulu
prendre des situations maquillées au risque de ne pas présenter
un travail de qualité et que notre recherche, débouche sur des
résultats incertains. Par honnêteté intellectuelle nous
nous sommes abstenu de prendre en compte le volume de vente et quant au budget
publicitaire qui est inclus dans le budget marketing, dont ce dernier n'existe
même pas, ont fait que constaté les dépenses
engagées. Tout en sachant que le but de l'évaluation de notre
campagne est plus orienté en terme de communication.
Essayant d'analysé l'évolution de la production,
nous constatons dans le tableau qui nous fait voir comment durant la
période d'avant comme d'après le lacement de la publicité
présente le volume de production de kwik glucose en
quantité et en valeur par rapport au coût de production tout en
émettant une interprétation de cette évolution et
graphiquement, nous pouvons illustré cette situation.
1° EVOLUTION DE LA PRODUCTION ANNUELLE DE KWIK GLUCOSE 2003
Tableau n°1
|
2003
|
Kwik Glucose 48 x 75grs
|
Kwik Glucose 96 x 25grs
|
Mois
|
Quantité (en Crt)
|
Variations en % par rapport au mois de
janvier
|
Valeur ($)
|
Quantité (en Crt)
|
Variations en % par rapport au mois de
janvier
|
Valeur ($)
|
Janvier
|
41 381
|
-
|
153 109,70
|
6 755
|
-
|
18 914,00
|
Février
|
17 821
|
56,93
|
65 937,70
|
3 105
|
54,03
|
8 694,00
|
Mars
|
29 046
|
29,80
|
107 470,20
|
4 735
|
29,90
|
13 258,00
|
Avril
|
41 215
|
0,40
|
152 495,50
|
4 977
|
26,32
|
13 935,60
|
Mai
|
60 744
|
-46,79
|
224 752,80
|
5 653
|
16,31
|
15 828,40
|
Juin
|
54 183
|
-30,93
|
200 477,10
|
10 231
|
-51,45
|
28 646,80
|
Juillet
|
31 773
|
23,22
|
117 560,10
|
7 883
|
-16,69
|
22 072,40
|
Août
|
54 815
|
-32,46
|
202 815,50
|
7 167
|
-6,09
|
20 067,60
|
Septembre
|
49 656
|
-19,99
|
183 727,20
|
8 138
|
-20,47
|
22 786,40
|
Octobre
|
45 233
|
-9,30
|
167 362,10
|
7 164
|
-6,05
|
20 059,20
|
Novembre
|
61 840
|
-49,44
|
228 808,00
|
6 206
|
8,12
|
17 376,80
|
Décembre
|
66 408
|
-60,47
|
245 709,60
|
10 417
|
-54,21
|
29 167,60
|
TOTAL
|
554 115
|
|
2 050 226
|
82 431
|
|
230 806,80
|
Tableau n°2
|
|
|
|
|
|
|
|
Kwik Glucose 48 x 75grs
|
Kwik Glucose 96 x 25grs
|
2004
|
Quantité (en Crt)
|
Variations en % par rapport au mois de
janvier
|
Valeur ($)
|
Quantité (en Crt)
|
Variations en % par rapport au mois de
janvier
|
Valeur ($)
|
Janvier
|
34 451
|
-
|
127 469
|
938
|
-
|
2 626,40
|
Février
|
44 629
|
-29,54
|
165 127
|
10 340
|
1 002,35
|
28 952,00
|
Mars
|
32 162
|
6,64
|
118 999
|
8 871
|
845,74
|
24 838,80
|
Avril
|
33 483
|
2,81
|
123 887
|
5 441
|
480,10
|
15 234,80
|
TOTAL
|
144 725
|
|
535 483
|
25 590
|
|
71 652,00
|
Source : Service comptabilité NOVA PRODUCTS
|
|
2° Présentation globale graphique sur
l'évolution de la production
Période allant de janvier - décembre
2003
Période allant de janvier - avril 2004
Présentation détaillée du
graphique sur l'évolution de la production
kwik glucose 48 x 75 grs
Graphique I
Commentaire: Le graphique I
illustre l'évolution de la production de Kwik Glucose 48 x 75grs,
partant du mois de janvier jusqu'à décembre 2003. A la lecture
des variations en pourcentage des quantités produites. Nous avons
constaté pour les autres mois par rapport à la production du mois
de janvier, des dénivellations importantes notamment au mois de
décembre où la production se retrouve à 68.48% au dessus
de celle de janvier. Par contre au courant de l'année des
régressions considérables ont été
enregistrées aux mois d'avril, juillet, mars et surtout février
où la production se retrouve à 56% en dessous de celle de
janvier.
kwik glucose 96 x 25 grs
Graphique II
Commentaire: comme au
précèdent graphique, ce second signale une production de kwik
glucose 96 x 25grs très accrue au mois de décembre (10417 crt)
soit une hausse de 54.2% par rapport à celle de janvier. Hormis les deux
mois précités et le mois de juin où la production
frôle celle de décembre (10231 crt), la production moyenne
annuelle est de 6114.22 unités.
kwik glucose 48 x 75 grs
Graphique III
Commentaire : Quant au
graphique III les productions moyennes du kwik glucose 48 x 75grs au cours de
quatre premiers mois 2004 ont été de 36181.25 unités, mais
une expansion de 29.54% au mois de février est signalée par
rapport au mois de janvier et pour le mois de mars et avril les productions ont
régressé respectivement de 6.64% et 2.81%.
kwik glucose 96 x 25 grs
Graphique IV
Commentaire : Pour ce dernier
graphique, notre interprétation souligne des hausses de productions
exorbitantes allant jusqu'à 1002.35% au dessus de la production du
1er mois de l'année 2004 kwik glucose 96 x 25grs. Quoiqu'en
février une expansion très considérable a
été constatée, les deux mois suivant sont descendus
respectivement à 845.74% et 480.1% au dessus de la production du mois de
janvier.
4.3.2. Mesure de l'efficacité en terme de
communication
Dans cette partie nous procéderons à une
étude de marché se fondant sur le 12 paramètres, que nous
avons défini dans notre hypothèse, car il est vraiment à
considérer que l'évaluation n'est pas seulement l'effet de
constater le changement subit par le chiffre d'affaire. Ainsi les 12
paramètres constituent les hypothèses de recherche de
l'étude de marché qu'on aura mené.
H1 : LA NOTORIETE
H2 : LA RECONNAISSANCE
H3 : L'IMPACT DE LA CAMPAGNE
H4 : L'IMAGE DU PRODUIT
H5 : L'ACCEPTATION
H6 : LES ATTITUDES A L'EGARD DU PRODUIT
H7 : L'IMPLICATION
H8 : LES INTENTIONS D'ACHAT
H9 : L'IMPACT SUR LES VENTES
H10 : L'IMAGE DE LA MARQUE
H11 : LA PROXIMITE A LA MARQUE
H12 : L'EXPOSITION A LA CAMPAGNE
Considération
théorique de l'étude de marché
L'étude de marché est une partie importante du
processus de préparation d'un plan marketing. Elle permet de montrer
qu'on a défini le marché (les clients potentiels) en
détail. Une entreprise ne peut réussir que si des consommateurs
apprécient ce qu'elle fournit, et payent en échange de ses
produits ou service32(*)
Etude de marché permet de fournir une méthode
structurée pour comprendre comment l'ensemble des clients change, ce
qu'ils veulent, ce que le concurrent offre, et tout autre modification qui
affecte l'entreprise. Le but principal de toute étude, y compris celle
de marché est de poser les bonnes question afin d'obtenir les
réponses appropriées. Elle peut servir aussi à
développer de nouvelles idées, tester la réaction du
marché à plusieurs facteurs tel que la publicité par
exemple.
L'étude de marché se divise en deux phases de
travail :
- L'analyse qualitative
- L'analyse quantitative
En effet la société NOVA PRODUCTS a lancé
au travers les média un spot publicitaire sur le produit biscuit KWIK
GLUCOSE, avec comme slogan « DEBOUT CONGOLAIS ». Le spot
publicitaire est réalisé dans le cadre d'une campagne
publicitaire. Une campagne publicitaire est demandée par un annonceur
suite à l'une ou l'autre des 3 nécessités
découvertes par une étude de marché33(*) :
· Une baisse des ventes.
· Le changement partiel d'un produit. Par exemple le
packaging,
· Le lancement d'un nouveau produit.
L'annonceur fait appel à une agence de publicité
pour réaliser cette campagne. L'agence est le maître d'oeuvre.
Elle établit avec l'annonceur (souvent le service marketing de cette
entreprise) un cahier des charges déterminant :
· la cible (couche de population à
séduire),
· l'image de marque de l'annonceur
· L'image du produit,
· L'esprit dans lequel le sujet doit être
traité, en fonction de la cible à atteindre.
· Le choix des médias (pour les chaînes de
TV, choix de la chaîne et réservation de l'espace publicitaire
à des moments précis).
· Le budget allouer pour le spot « kwik
glucose : debout congolais » est de 65% sur le budget de la
communication octroyer au service marketing
Dans le cas d'un spot publicitaire télévisuel
elle conçoit les stratégies et l'aspect créatif :
1. conception du scénario
2. création de la didascalie (c'est - à - dire,
l'instruction donnée par un auteur dramatique aux acteurs sur la
manière d'interpréter leur rôle)
3. élaboration des fiches des personnages
4. création des textes
5. choix de la musique
6. choix de la société de production de film
Rien ne doit être laissé au hasard.
Ce spot de Kwik Glucose « DEBOUT
CONGOLAIS » qui passe à la télé et à la
fois à la radio est exposé presque à toutes les couches
sociales dans notre ville.
L'objectif poursuivi dans ce spot est de repositionner le
terme « kwik glucose » dans l'esprit des
consommateurs, parce que attaqué par la concurrence. Dans cette campagne
les éléments clés constituant la publicité sont
les suivants :
1. Insister plus sur le nom générique
« KWIK » par rapport à
« glucose »
2. Démontrer que ce biscuit ne pas figé à
une époque quelconque d'où nous avons la phrase :
« ETEKAMA, EZO TEKAMA, EKOTEKAMA TOUJOURS
3. « KWIK GLUCOSE » c'est une affaire
nationale, avec l'expression : « DEBOUT CONGOLAIS »
4. « KWIK GLUCOSE » procure de
l'énergie et est appétissant par sa consommation :
« TALA BA NZOTO, BANA BATELEMI »
De ces éléments fournis par l'annonceur dans son
cahier de charge à permis à l'agence de concevoir cette
publicité.
Etude de la campagne publicitaire
La recherche marketing se présente comme le
complément méthodologique et instrumental qui permet la mise en
oeuvre opérationnelle du concept marketing.34(*)
Dans cette section, nous aurons à analyser les
éléments faisant partie de notre recherche à
savoir :
- la cible
- l'échantillon
- l'environnement
- le questionnaire
- les enquêteurs
- le recrutement
- le briefing
- le dépouillement
- le résultat
- la conclusion et suggestion
1° La cible
Comme nous le savons une cible est un ensemble des
consommateurs susceptibles d'acheter à court terme et donc à qui
sont destinés les messages publicitaires. Elle est définie, en
général par des critères géographiques et
socioprofessionnels ou par des techniques statistiques multicritères
spécifiques.
Nous avons eu à identifier notre cible en se fondant
sur les critères géographique et socioprofessionnels. Ainsi notre
ciblage était sur le deux catégories de personne à savoir
les étudiants des instituts supérieurs et universitaires tant
privée comme public de Kinshasa et une autre catégorie les
habitants de la cité.
2° L'échantillon
En statistique, l'échantillon est la portion de la
population mère auprès de laquelle notre enquête sera
réalisée35(*).
Le plan d'échantillonnage qui est l'un des
éléments de la stratégie d'étude ; à ce
niveau trois question se posent à son propos :
- Qui faut-il interroger ?
- Combien de personne ?
- Comment doivent-elles être choisies ?
A la première question, celle de l'unité de
sondage, est la plus importante car une erreur à ce niveau est fatale.
Or il n'est pas toujours facile d'identifier avec précision la personne
à interroger. Ainsi dans notre recherche, nous avons
enquêté sur des personnes qui ont été exposé
devant la publicité à la radio comme à la
télévision de biscuit kwik glucose.
La deuxième décision que devons prendre concerne
la taille de l'échantillon. En général, un large
échantillon donne de meilleurs résultats ; cependant, il
n'est pas nécessaire d'interroger toute la population, ni même un
fort pourcentage de celle-ci, pour parvenir à une bonne
précision. Le nombre de personnes à interroger que nous avons
retenus est de 150 personnes répartie en deux catégories :
en raison de 100 étudiants et 50 autres personnes résident les
communes sélectionnées (c'est-à-dire les gens de la
cité).
3° L'environnement d'enquête
L'environnement qui est l'ensemble de dimension de la
réalité démographique à l'intérieur duquel
se situe directement la population auquel est tiré notre
échantillon. Pour cela nous distinguons deux sites auxquels nous avons
mené notre enquête à savoir les instituts
supérieurs et universitaires privés comme étatiques
où l'on a retenue :
- L'université de Kinshasa (UNIKIN)
- L'université protestante du Congo (UPC)
- L'institut supérieur de commerce (ISC)
- L'université de Kinshasa ngaliema (UKN ex IPN)
- L'université Simon kimbangu
Et aussi les gens de la cité dans les communes de
Kinshasa ci-après :
- Kalamu
- Lingwala
- Bandalungwa
- Kintambo
- Ngaliema
4° La conception du questionnaire
La méthodologie quantitative utilise l'enquête
par questionnaire pour atteindre ses objectifs. Il constitue un des
éléments essentiels de l'enquête, instrument de
l'information. C'est pourquoi, il convient d'accorder beaucoup de soi à
sa préparation. C'est l'outil le plus courant, il incorpore souvent non
seulement les questions à poser, mais également les plages
réponse.
· Plusieurs types de question se retrouvent au sein d'un
même questionnaire. Du point de vue technique on différencie les
questions selon deux grandes catégories.
a. les questions ouvertes : ce sont celles pour
lesquelles aucune réponse n'est formulées. Les interrogé
est libre de s'exprimer comme il veut.
b. Les questions fermées : est dite fermée
lorsqu'on enferme la personne interrogée dans un choix, parmi plusieurs
réponses possibles. Elles se prétends le mieux au
dépouillement et à l'analyse statistique, aussi maintiennent
l'enquête dans les limites du sujet et évitent la transcription de
réponses déformées.
· les questions auxquelles on veut répondre dans
cette recherche renferme le deux formes et sera administré par
assistance ainsi que le libre choix aux enquêté de
répondre.( illustration voir annexe)
5° Les enquêteurs sur le
terrain
Le rôle principal d'un enquêteur étaient
d'enregistrer les réponses, conformément aux règles qui
leurs ont été prescrites. Ils ne peuvent être
présent pour pallier les insuffisances d'un questionnaire mal
conçu.
Pour que la personne interrogée accepte de
répondre avec franchise et bonne grâce aux questions qui lui sont
posée, il est indispensable que l'entretien se déroule dans une
atmosphère cordiale.
6° Le recrutement
S'il nous est arrivé de recruter les enquêteurs,
c'est en fonction des sites dans lesquels les entretiens devraient se
réaliser. Leurs choix est basé aussi sur la proximité du
lieu fréquenter souvent et pour minimiser les frais de
déplacements, tenant compte de leur disponibilité en temps.
Nous avons formé une équipe des
enquêteurs, selon l'environnement de notre enquête et cela nous a
facilité de gagner le temps.
7° Le briefing
Avant d'aller sur terrain pour récolter les
informations en rapport avec notre étude, les enquêteurs recruter
doivent avant tout recevoir toutes les instructions ou indications
nécessaires au bon déroulement de celui-ci. Assistent à
une réunion d'information et d'entraînement en abordant les points
suivants :
- explication du but de l'enquête
- constitution de l'échantillon
- consignes particulières
- remise des documents ou objets nécessaires au
déroulement de l'enquête.
8° Le dépouillement
Cette étape qui se présente aussi difficile,
exige une bonne maîtrise pour avoir des résultats
souhaités. Ainsi pour faire notre dépouillement, il a
été fait recours au logiciel d'enquête connu sous le nom
de « SPHINX ».
Pour la petite présentation, SPHINX c'est un logiciel
qui sert à réaliser une enquête ou un sondage, à
enregistrer les résultats et les évaluer. Les différentes
phases du travail sont réalisées dans cet environnement en trois
stades : l'élaboration du questionnaire, la saisie des
réponses et des traitement et analyses. Le logiciel utilisé est
un produit dit « d'évaluation » c'est-à-dire
donner au futur acheteur pour constater la facilité de son utilisation
ainsi que le résultat. A ce titre, il est limité. D'où la
difficulté limité par le nombre des observations qui est de 20.
Et vu l'échantillon que nous disposons, nous étions
obligé de continuer la suite manuellement.
9° Le résultat
L'efficacité de la publicité est ambiguë
au vu des nombreuses recherches qui lui ont été
consacrées. Certains concluent qu'elle présente des avantages
originaux, d'autre lui trouve des effets indésirables. Ces
résultats divergeants n'ont cependant pas détourné les
plus grandes entreprises de l'utilisation de la publicité dans leur mix
communicationnel.
Il existe deux buts à cette recherche :
- Consolider autant que possible la recherche sur la
publicité ;
- Découvrir dans quelles circonstances la
publicité est plus efficace
Il est donc intéressant de se servir de cette recherche
et des tests sur les hypothèses préalablement établies
pour juger de l'efficacité publicitaire.
Les tests des hypothèses sont articulés
d'après un modèle des fonctions publicitaires présentant
la hiérarchie des effets de la publicité en terme de fonction
à savoir :
- La fonction cognitive (de la connaissance)
- La fonction affective (des attitudes)
- La fonction conative (les comportements)
FONCTION COGNITIVE
|
FONCTION AFFECTIVE
|
FONCTION CONATIVE
|
(Connaissance)
|
(Attitude)
|
(Comportement)
|
Attirer l'attention
|
Susciter l'intérêt
|
Créer le désir
|
Pousser à l'action
|
- Notoriété
- Impact de la campagne
- Reconnaissance
- Proximité à la marque
|
- Acceptation
- Attitude à l'égard du produit
- Image du produit
- Image de marque
- Exposition à la campagne
|
- Intention d'achat
- Impact sur les ventes
- Implication
|
A. Les hypothèses
1. Efficacité de la publicité sur la
fonction cognitive
La fonction cognitive de la publicité fait passer le
consommateur de l'ignorance à la connaissance de la marque en lui
exposant des informations et des faits sur la marque. La publicité
fournis une information qui est probable de produire des effets
différents sur la mémorisation et la connaissance. En
s'intéressant à la mesure de l'efficacité publicitaire ont
porte donc une attention toute particulière aux variables cognitive,
parmi lesquelles on retrouve : La notoriété, L'impact de la
campagne, La reconnaissance, ainsi que la proximité à la
marque.
La notoriété
Elle fait allusion au calcul effectué sur un
échantillon représentatif pour lequel on veut déterminer
le degré de connaissance possédé par les répondants
à propos d'une marque ou d'un produit. Le taux de
notoriété assisté ou spontanée est le pourcentage
de répondants qui reconnaissent sur une liste ou qui citent la marque.
L'un des objectifs d'une publicité est de faire connaître en
attirant l'attention du prospect ou consommateur sur une marque ou produit, sur
le producteur et aussi sur le mode d'utilisation ou consommation d'un
produit.
H1 : La notoriété d'un
produit ou d'une marque, dans cette hypothèse qui est du domaine
(fonction) cognitif, nous avons voulu voir qui de nos répondants se
souvient de la publicité de « Kwik Glucose », ainsi
étudier le score face à d'autre produit concurrent.
L'impact de la campagne
Est l'ensemble des modifications dans les comportements
d'achat ou dans le comportements de la marque, due à une campagne de
publicité. Elément à considérer dans
l'évaluation de la campagne publicitaire, si le message est mal
conçu par son contenu, il sera difficile que la publicité
crée l'impact. La raison majeure est de faire allusion à cet
élément pour qu'il crée une attirance auprès de
l'audience avec comme objectif le changement dans les habitudes et
consommation.
H3 : L'impact de la campagne
publicitaire est positif lorsque la cible est capable de se souvenir du message
et le contenu.
La reconnaissance
C'est le fait de reconnaître en partie ou en
détail quelque chose ou quelqu'un. Ainsi dans une publicité la
reconnaissance démontre la capacité de mémoriser un
message ou un produit par l'audience. Si le message n'est pas bien
véhiculé ou conçu, l'audience aura du mal à le
mémoriser ; il constitue un élément qui attire
l'attention du prospect.
H2 : La reconnaissance du message ou du
produit est positive par rapport à sa mémorisation envers la
cible.
La proximité à la marque
C'est le fait de voir si la personne soumise à la
campagne se sent proche de la marque, ceci détermine réellement
la position de l'audience au regard des autres marques concurrentes. La nature
ou l'aspect satisfaisant d'une marque peut être à la base d'un
attachement, et la publicité bien conçue amène encore un
plus.
H11 : S'attacher à la marque
crée la proximité à la marque par l'influence de campagne
publicitaire.
2. Efficacité de la publicité sur la
fonction affective
Les réponses affectives à la publicité
comprennent les sentiments des consommateurs envers la publicité et
envers la marque.
De la connaissance à la mémorisation, la
fonction affective joue sur attitude du consommateur en touchant les parties
sensibles de l'individu de manière que la publicité puisse
susciter un intérêt et créer un désir. Cette
fonction se porte sur les variables telles que : L'acceptation, l'attitude
à l'égard du produit, l'image du produit, l'image de marque,
ainsi que l'exposition à la campagne.
L'acceptation
Ce être d'accord vis-à-vis d'un acte ou d'un
fait. Une publicité est acceptée à condition que la cible
comprenne le message ou le produit et qu'elle trouve crédible le message
auquel on lui expose. Elément fondamental dans l'évaluation car
si cette condition n'est pas remplie la publicité n'aura vraiment pas
d'impact.
H5 : La cible accepte la
publicité lorsque le message ou le produit est compris et
crédible.
Attitude à l'égard du
produit
Est la conduite que l'on adopte en des circonstances
déterminées vis-à-vis de produit. C'est un ensemble de
comportements stables et systématisé d'idées, de croyance,
de principes ou d'opinions intervenant comme centre de référence
permanent (ou durable) de tout ce qu'on pense, dit ou fait. Ici c'est
l'argumentation et la croyance de ce qu'on affirme au prospect qui compte dans
l'évaluation de la campagne.
H6 : L'attitude à l'égard
du produit est plus positive lorsque l'argumentation porter au prospect croit
en ce qu'on lui affirme au travers la publicité.
L'image du produit
C'est la perception positive et la manière
d'utilisation d'un produit par la cible. C'est à ce niveau qu'on peut
reconnaître la qualité d'une manière positive à
travers la campagne publicitaire d'un produit suscitant l'intérêt
et créant un désir auprès de consommateur.
A travers son graphisme, ses couleurs, ses illustrations, sa
forme et le matériau utilisé, il véhicule une image du
produit et de l'entreprise et influence donc la perception qu'a le consommateur
du produit ainsi que son positionnement.
H4 : L'image du produit est positive
lorsqu'il véhicule la crédibilité du produit dans tous ces
aspects.
L'image de marque
C'est l'image mentale (connotation subjective) qu'une marque
commerciale évoque, globalement auprès d'un publique. Celle ci
est mesurée à l'aide d'une étude quantitative
réalisée auprès d'un échantillon.
L'amélioration de l'image est le résultat d'une
communication.
H10 : L'image de marque est positive
lorsqu'il y a amélioration suite à la communication de
l'attitude.
Exposition à la campagne
Il s'agit de mesurer le taux d'exposition aux
différents médias et à la campagne. Le taux
d'écoute ou de vision auxquels la campagne exploite pour faire passer le
message.
H12 : L'exposition à la campagne
de consommateur est positive par rapport au résultat que donne le taux
d'exposition au media.
3. Efficacité de la publicité sur la
fonction conative
La composante conative est peut-être la plus importante
au sens où elle montre si la publicité modifie ou non le
comportement d'achat des consommateurs. Il est fréquent de voir la
conation mesurée par la probabilité d'achat, et rare que les
comportements réels d'achat soient observés. Ainsi les intentions
d'achat, l'impact sur les ventes et l'implication constituent les variables
dont se porte la fonction conative.
Les intentions d'achat
C'est l'opinion exprimée concernant un futur
comportement de choix et de décision. L'intention peut porter sur un
type de bien ou de service, le modèle du produit, la marque, le
coût... Elle est d'autant plus élaborée et
rationalisée qu'elle porte sur l'acquisition d'un bien durable ou
onéreux. Cherchant à savoir réellement, si la
publicité à provoquée un intérêt suffisant
pouvant aller jusqu'à l'achat.
H8 : Les intentions d'achat des
consommateurs sont plus grandes lorsque la publicité provoque un
intérêt dans le but d'achat.
Impact sur les ventes
De l'intention d'achat que subit le consommateur, qui se
mesure par l'essai, l'achat et le rachat qui est le résultat de l'impact
sur les ventes.
H9 : Il y a impact sur les lorsque la
mesure d'essai, d'achat et rachat est concrétisée par le
consommateur influencer par la publicité.
L'implication
C'est la conséquence inévitable par le fait
d'être impliqué dans la campagne publicitaire se fondant sur le
contenu du message, sa signification symbolique. Si elle a provoquée
dans l'esprit du public visé des associations favorables au couple
marque- produit, prix- produit ou prix- marque.
H7 : L'implication est totale ou
partielle lorsque le prospect est attiré soit par le produit ou les
acteurs dans la publicité.
B. Analyse et suggestion
H1 : LA NOTORIETE
Tableau n°2
Pour quelle(s) marque(s) de biscuit avez-vous
remarqué la publicité ces dernières
semaines ?
notoriété
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
Aucune
|
14
|
6
|
20
|
13
|
Candy glucose
|
9
|
6
|
15
|
10
|
Duchesse orange
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Rosemarie glucose
|
7
|
2
|
9
|
6
|
Kwik glucose
|
70
|
36
|
106
|
71
|
Winny
|
0
|
0
|
0
|
0
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Conformément
à cette hypothèse, le test de score nous montre le pourcentage
élevé de 71% de personnes interrogées qui se rappellent
avoir vu la publicité du biscuit kwik glucose par rapport aux marques
concurrentes, ceci démontre effectivement sa notoriété.
Ainsi dans l'objectif de la publicité qui est de faire connaître
le produit pour le faire adopter durablement par l'acheteur, de
fidéliser la clientèle et aussi de développer la
notoriété. La forte notoriété d'un produit lui
permet de se positionner et en multipliant la diffusion de la publicité
pour se maintenir.
Acquérir une notoriété : vous cherchez
à vous faire une 'image de marque', à faire connaître le
nom de votre entreprise auprès des acteurs de votre marché ou
auprès de votre clientèle existante ou potentielle.
H2 : LA RECONNAISSANCE
Tableau n°3 Quel slogan attire votre attention dans la
publicité Kwik Glucose ?
reconnaissance
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
Aucune
|
10
|
0
|
10
|
7
|
tindika lokito
|
1
|
0
|
1
|
1
|
la vie en mieux
|
0
|
0
|
0
|
0
|
c'est mon coup de foudre
|
0
|
0
|
0
|
0
|
la saleté s'en va
|
0
|
0
|
0
|
0
|
talo malamu
|
0
|
1
|
1
|
1
|
suka ya sekele
|
0
|
0
|
0
|
0
|
multivitamine
|
0
|
0
|
0
|
0
|
bana batelemi/ débout congolais
|
89
|
49
|
138
|
92
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Dans cette hypothèse
92% des répondants manifestent par leurs réponses avoir
mémoriser le message, ce qui nous fait croire que le message
était clair et bien véhiculé. La conception d'un message
publicitaire doit tenir compte de thèmes qui sont des concepts ou
idées que l'on va chercher à exprimer, à véhiculer
et à transmettre mais toutes idées doivent être
centrées autours d'un seul thème ou concept qui évoque la
satisfaction des consommateurs. Ce taux élevé de reconnaissance
est fondé sur le rôle que l'humour joue dans le spot qui attire
l'audience
H3 : L'IMPACT DE LA CAMPAGNE
Tableau n°4 Quand avez-vous remarqué
cette publicité récemment ?
Impact de la campagne
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
Aucune
|
13
|
3
|
16
|
11
|
1j
|
14
|
8
|
22
|
15
|
2j
|
8
|
3
|
11
|
7
|
plus 2j
|
6
|
3
|
9
|
6
|
1sm
|
9
|
5
|
14
|
9
|
plus 1sm
|
13
|
14
|
27
|
18
|
1 mois
|
37
|
14
|
51
|
34
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Cette hypothèse,
nous montre comment les personnes interrogées se souviennent du message
mais en de périodes différents avec comme score de 31% il y a un
mois, de 18% il y a plus d'une semaine, 15% il y a un jour. Le constant faites
en se sens que la publicité, malgré qu'elle est volontairement
subjective, toujours affirmative, voire aussi péremptoire. C'est le
contenu, l'actualisation et la fréquence du message qui fait que la
publicité ait un `impact
H4 : L'IMAGE DU PRODUIT
Tableau n°5 Ce message
« KWIK OYO, ETEKAMA, EZO TEKAMA, EKOTEMA
TOUJOURS... » Vous semble-t-il
crédible ?
Image du produit
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
oui
|
74
|
33
|
107
|
71
|
non
|
26
|
17
|
43
|
29
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Cette hypothèse
donne un score de 71% de personnes interrogées perçoivent de
manière positive le message et qui leur semble être
crédible. La perception de la publicité étant
garantie, il faut encore que le prospect soit en mesure de comprendre le
message. La compréhension constitue un moment central de la
communication publicitaire dans la mesure où le consommateur doit saisir
l'axe publicitaire, la raison (le bénéfice consommateur) qui le
motivera à acheter ce produit plutôt qu'un autre et la preuve qui
rend la promesse crédible.
H5 : L'ACCEPTATION
Tableau n°6 A travers cette publicité,
Kwik Glucose vous semble-t-il un biscuit de sécurité, s'il faut
faire voir l'aspect énergie ?
acceptation
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
oui
|
70
|
35
|
105
|
70
|
non
|
30
|
15
|
45
|
30
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : 70% des personnes
interrogées manifestent leur intérêt au spot, à
cause de la compréhension du message et de sa crédibilité,
du fait que le biscuit kwik glucose semble présenté les garanties
alimentaires selon l'argumentaire suite à son aspect
énergétique. Dans une campagne publicitaire
l'élément constituant l'argumentaire doit correspondre à
l'attente de consommateurs où rencontre leur besoin.
H6 : LES ATTITUDES A L'EGARD DU PRODUIT
Tableau n°7 Lorsque vous pensez
« DEBOUT CONGOLAIS » dites-moi tous les mots et
toutes les images qui vous passent par esprit
Attitudes à l'égard du
produit
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
hymne national
|
26
|
18
|
44
|
29
|
publicité kwik glucose
|
40
|
21
|
61
|
41
|
Autres
|
34
|
11
|
45
|
30
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Les attitudes à
l'égard du produit fait que 41% de répondants puissent croire en
ce qu'on leur affirme et que l'argumentation à porter sur la
connaissance de la publicité, 29% pensent à l'hymne national, par
contre 30% de répondants pensaient outre que le deux
précédentes.
Le concept de la cible prend ici une dimension toute
particulière, tout message publicitaire doit s'adresser à une
cible à partir d'un langage et d'arguments qui coïncident avec la
compréhension des prospects. L'adhésion ne recouvre pas seulement
le partage de certaines valeurs ou la conviction face à certains
arguments, mais aussi la levée de freins éventuels :
réticences, préjugés, tabous, nature superflue, voire
nocive, du produit. Nous verrons qu'on se trouve au coeur même de la
persuasion publicitaire
H7 : L'IMPLICATION
Tableau n°8 Est-ce les acteurs ou le produit
qui vous attire dans cette publicité ?
Implication
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
les acteurs
|
31
|
16
|
47
|
31
|
le deux
|
21
|
8
|
29
|
19
|
le produit
|
35
|
18
|
53
|
35
|
aucune
|
13
|
8
|
21
|
14
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Conformément
à cette hypothèse, le contenu du message, sa signification
symbolique ont provoqué dans l'esprit du prospect une association
favorable de certains éléments, du fait que 35% sont
attiré par le produit lui même dans la publicité, par
contre 31% par les acteurs en observant nous voyons que cette différence
n'est pas éloigné. Si le produit a obtenu un score
élevé cela est due à son aspect emballage, surtout la
manière de le vanté et suivie des acteurs suite
premièrement à la popularité et surtout l'humour
utilisé dans le spot. C'est ainsi qu'il est important lors de la
conception du spot de tenir compte des acteurs qui jouent un rôle
apprécier dans la publicité.
H8 : LES INTENTIONS D'ACHAT
Tableau n°9 Cette publicité
donne-t-elle envie de consommer Kwik Glucose ?
intentions d'achat
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
oui
|
70
|
35
|
105
|
70
|
non
|
30
|
15
|
45
|
30
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : On ne peut consommé
que si les intentions d'achat sont manifestent, cette hypothèse est la
conséquence de ce que la publicité a provoquer un
intérêt suffisant, pouvant aller jusqu'à l'achat. 70% des
personnes interrogées prouvent que la publicité a
été à la base de la modification de leur comportement. Les
intentions d'achat est la conséquence d'une communication sous toutes
ces formes et il faut arrivé à concevoir un spot capable de
persuader la cible.
H9 : L'IMPACT SUR LES VENTES
Tableau n°10 A quand remonte la
dernière consommation ?
impact sur les ventes
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
Aucune
|
23
|
6
|
29
|
19
|
1j
|
29
|
9
|
38
|
25
|
2j
|
14
|
11
|
25
|
17
|
plus 2j
|
8
|
7
|
15
|
10
|
1sm
|
2
|
2
|
4
|
3
|
plus 1sm
|
12
|
4
|
16
|
11
|
1 mois
|
12
|
11
|
23
|
15
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Cette hypothèse
découle de l'intention d'achat, la mesure d'essai, d'achat ou de
réachat influencé par la publicité fait que 25% des
répondants manifestent le désir de consommer au moins chaque jour
le produit kwik glucose, 17% il y a deux jours, 15% un mois, 11% plus d'une
semaine. Par ces fréquences qu'on arrive sens l'impact sur les ventes
H10 : L'IMAGE DE LA MARQUE
Tableau n°11 A quelle occasion avez-vous
découvert Kwik Glucose ?
image de la marque
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
Aucune
|
10
|
1
|
11
|
7
|
par un ami
|
17
|
11
|
28
|
19
|
grâce à la TV
|
68
|
34
|
102
|
68
|
grâce à la radio
|
5
|
4
|
9
|
6
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : 68% des personnes
interrogées disent avoir découvert kwik glucose grâce
à la TV, 19% par un ami (communication de bouche à oreille) et 6%
grâce à la radio faible score. L'image de marque résulte de
la perception par le public d'une multitude d'éléments physiques
et immatériels. C'est une image perçue, elle peut donc être
différente de l'image que l'entreprise a d'elle-même. Et cette
image se forge à travers des composantes d'une extrême
diversité dont chacune nécessite autant d'attention de la part de
l'annonceur.
H11 : LA PROXIMITE A LA MARQUE
Tableau n°12 A quelle marque de biscuit vous
vous sentez proche ?
Proximité à la marque
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
Candy glucose
|
30
|
18
|
48
|
32
|
Duchesse orange
|
10
|
7
|
17
|
11
|
Rosemarie glucose
|
12
|
6
|
18
|
12
|
Kwik glucose
|
40
|
16
|
56
|
37
|
Winny
|
8
|
3
|
11
|
7
|
total obs.
|
100
|
50
|
150
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : Se sentir proche à
la marque est si fondamental, subit par l'attention portée au produit.
37% des répondants se sentent proche de kwik glucose, 32 de Candy et 7%
de la marque importée Winny, 12% rosemarie, 11% duchesse orange. Ceci
suite à une bonne politique de communication qui attire plus de
consommateurs et sympathisants. Attiré l'attention du prospect fait
qu'on soit plus encore attaché à une marque qu'est le but
poursuivi d'une campagne publicitaire.
H12 : L'EXPOSITION A LA CAMPAGNE
Tableau n°13 Quels sont les émetteurs
radio/ TV que vous avez suivie cette publicité au cours des trois
dernier mois ?
Exposition à la campagne
|
Etudiants
|
Citadins
|
Total
|
%
|
Raga
|
85
|
38
|
123
|
31
|
Rtg@
|
63
|
26
|
89
|
22
|
Rtnc
|
40
|
15
|
55
|
14
|
Horizon 33
|
24
|
7
|
31
|
8
|
Cebs
|
12
|
11
|
23
|
6
|
Cmb
|
14
|
7
|
21
|
5
|
Ck
|
41
|
15
|
56
|
14
|
AA
|
64
|
24
|
88
|
22
|
Ssm
|
17
|
9
|
26
|
7
|
Rtp
|
2
|
0
|
2
|
1
|
Atv
|
5
|
2
|
7
|
2
|
Tkm
|
46
|
15
|
61
|
15
|
Rtdv
|
4
|
10
|
14
|
4
|
Canal futur
|
0
|
9
|
9
|
2
|
Rtae
|
8
|
1
|
9
|
2
|
Tropicana
|
28
|
10
|
38
|
10
|
Top congo FM
|
3
|
0
|
3
|
1
|
Rtmv
|
5
|
0
|
5
|
1
|
Rtk
|
4
|
0
|
4
|
1
|
Cctv
|
6
|
10
|
16
|
4
|
total obs.
|
417
|
152
|
398
|
100
|
Source : nos enquêtes
Commentaire : S'agissant de mesurer le
taux d'exposition aux différents médias et à la campagne.
Dans cette hypothèse, nous remarquons que les deux support
médiatique auxquels est diffusé le spot a récolté
respectivement le score de 31% pour Raga et 22% pour Rtg@, par contre pour les
reste des répondants on donnés des réponses incorrecte
pour faire plaisir à l'enquêteur. Le 53% que détiennent les
deux supports est juste, mais il faudra pour faire accroître la
publicité, au mieux pensé à d'autres chaînes qui
détiennent un taux important d'exposition, telle que Antenne A (AA) 22%,
RTNC 14% à cause de son audience ou couverture nationale notamment lors
surtout du journal télévisée.
Conclusion partielle
Cette étude révèle que la mesure de
l'efficacité publicitaire entraîne globalement :
- Une plus grande notoriété, qui est la
conséquence de la communication sous toutes ces formes.
- Une meilleure mémorisation du message qui crée
la reconnaissance.
- La faiblesse de l'impact de la campagne due à la
période éloignée de la souvenance du message ou avoir
remarque de la publicité.
- L'image du produit perçu d'une manière
positive.
- Son acceptation par la compréhension et la
crédibilité du message ou du produit.
- Des attitudes favorables à l'égard du
produit.
- Un traitement accru de l'information créant une
implication du prospect.
- Des intentions et des comportements d'achat de la marque
accrus.
- La mesure de l'essai, l'achat et réachat.
- La communication améliore l'image de la marque.
- Le rapprochement à la marque suite à une bonne
communication.
- Suivi d'une mesure de taux d'exposition.
De plus la mesure de l'efficacité publicitaire peut
présenter des avantages substantiels pour les annonceurs qui y ont
recours. Les objectifs visés dans la publicité doivent donc
être sérieusement définis avant de décider du
recours à l'analyse de ces variables.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail. Tout au début
nous nous sommes fixé l'objectif de mesurer l'efficacité
publicitaire par l'évaluation de la campagne publicitaire du
biscuit « KWIK GLUCOSE » en terme de communication,
qui prend pour fondement les réponses aux questions de savoir est-ce la
campagne a attiré l'attention ? A-t-elle susciter
l'intérêt et créer le désir, en dépit de tout
quel comportement remarque-t-on chez le consommateur ? Ainsi, il semble
aujourd'hui nécessaire d'amplifier la réflexion sur la mesure de
l'efficacité amorcée par ce recherche.
La publicité n'est évidemment pas de
l'information au sens classique du terme. Elle cherche à convaincre,
à entraîner l'adhésion, à influencer. Elle n'expose
pas les faits, ou influe sur les comportements cibles.
A travers cette étude nous avons voulu, comprendre
l'importance que peut avoir l'évaluation d'une campagne publicitaire et
surtout même si avant sa diffusion, les pronostics qu'on peut lui
attribuer, ne garantissent pas son succès.
Si la plupart des annonces du paysage publicitaire
répondent aux exigences de la communication, certaines d'entre elles
pêchent par inefficacité. Il faut en effet admettre que les
publicités d'aujourd'hui comme d'hier sont variablement efficaces. Nous
irons même jusqu'à conclure, dans ce sens que « si la
médiocrité s'impose, ne serait- ce que par esprit
d'économie, l'efficacité pourrait bien devenir hors de prix
». Pour nous, les choses sont claires : seul le professionnalisme peut
garantir l'efficacité.
Chercher de quelle manière persuader un prospect
à acheter le produit pour lequel de l'argent a été
investi, c'est sans doute vouloir découvrir la pierre philosophale.
Nombre de chercheurs ont déjà mené des séries
d'études, dont la plupart sont d'ailleurs discutées, pour tenter
d'établir les paramètres qui déterminent
l'efficacité d'une publicité : les variables sont si nombreuses
que l'exercice tient autant de l'art que de la technique.
Si la méthode infaillible et univoque n'existe pas,
certains procédés de persuasion ont tout de même
prouvé leur efficacité et sont régulièrement mis en
pratique.
Tout au long de notre travail, nous avons passer en revue des
éléments ou variables qui ont permit d'évaluer la campagne
de KWIK GLUCOSE, grâce à l'enquête mener.
Le responsable de marketing a grand intérêt
à essayer a posteriori, dans quelle mesure une campagne a atteint ses
objectifs, pour voir s'il y a lieu de corriger le tir à l'occasion des
campagnes ultérieurs ou plus généralement tirer parti des
enseignements fournis par les expériences passées.
D'une manière générale, le chemin de la
persuasion publicitaire passe par la valeur d'attention, la
compréhension de la promesse, la crédibilité,
adhésion, la sympathie, la signature, l'attribution et la
mémorisation.
Et dire que le meilleur des produits ne pourra
connaître une vie aussi durable sur le marché si personne n'est au
courant de son existence, même s'il répond à un besoin
spécifique. D'où l'importance d'une bonne communication
C'est pourquoi les publicitaires affinent les études
sur les comportements et les styles de vie, mais aussi sur l'exposition du
public à la publicité. Le consommateur est en fait une cible
qu'il faut atteindre. Il faut s'adresser à lui directement, mais
également être présent dans son environnement.
Nous illustrons nos propos des éléments
d'analyse effectué des paramètres étudier c'est- à
-dire : notoriété, la reconnaissance, l'impact de la
campagne, l'image du produit, l'acceptation, les attitudes à
l'égard du produit, l'implication, les intentions d'achat, l'impact sur
les ventes, l'image de marque, la proximité à la marque, ainsi
que l'exposition à la campagne. Nous nous permettons d'affirmer que la
campagne publicitaire du biscuit KWIK GLUCOSE est efficace et ce au regard des
objectifs que s'est fixé NOVA PRODUCTS.
1. En effet comme l'analyse le démontre, suite
à la communication KWIK GLUCOSE affiche une notoriété
qui laisse au loin son challenger CANDY GLUCOSE qui à 10% et ceux de
périphérie, avec un pourcentage de 71%
2. Et ainsi grâce à cette même
communication la reconnaissance du produit récolté en terme de
pourcentage un score de 92% de personnes qui sont attiré par le slogan
« BANA BATELEMI/ DEBOUT CONGOLAIS » par rapport au message
de concurrents qui ont respectivement 7%, 1%.
3. Au regard de l'analyse nous constatons que 34% des
prospects ont suivi la publicité de KWIK GLUCOSE, il y a un mois, 10% il
y a de plus d'une semaine et cela démontre à suffisance que
l'exposition à la campagne à tendance à baisser. Cela
s'explique par le fait que NOVA PRODUCTS recours à deux chaînes
seulement, au regard de score, il serait de bonne politique que le spot passe
sur « l'Antenne A « qui vient en 2e position
avec 22% et « Rtg@ » le concepteur de la publicité
après « Raga ».
4. A propos de la crédibilité en faisant
allusion au score de 71% que récolte KWIK GLUCOSE à la question
« Ce message : KWIK OYO,
ETEKAMA, EZO TEKAMA, EKOTEMA TOUJOURS... vous semble-t-il
crédible ? », nous disons que le message est efficace
parce que le consommateur croit en ce que l'on lui dit. Cela est
bénéfique pour faire mention à l'image du produit voir
même celle de l'entreprise.
5. Tout biscuit procure de l'énergie sur base de
l'élément nutritif qui est le glucide, ainsi KWIK GLUCOSE, semble
un biscuit de sécurité s'il faut voir l'aspect énergie que
les consommateurs ont accepté avec un score de 70%. Ceci nous
amène à dire que la campagne publicitaire est efficace à
cause des éléments constituant l'argumentaire qui corresponds
à l'attente des consommateurs ou rencontre leur besoin et on compris le
message.
6. Dans l'esprit des consommateurs lorsqu'on parle
« DEBOUT CONGOLAIS », 41% pense directement à la
publicité du biscuit KWIK GLUCOSE, 30% pense à autres chose et
29% ne voit que l'hymne national, suite à cette communication nous
arrivons à comprendre que le message doit s'adresser à une cible
à partir d'un langage et d'arguments qui coïncident avec la
compréhension du prospect.
7. Cette publicité de KWIK GLUCOSE est efficace par
l'implication de consommateurs dont 31% ont été attirer par les
acteurs qui ont joué un rôle très important au travers leur
humour, par contre le produit à un score élevé de 34%, 19%
simultanément le deux. Cela nous pousse à dire pour qu'une
campagne soit efficace, il y a lieur de tenir des aspects que peut donné
le produit son emballage attire et faire voir le côté acteurs par
rapport à leur influence sur la population. En outre le couple acteurs/
produit.
8. l'envie d'acheter ne peut être manifeste que si le
consommateur à l'intention d'acheter. Par publicité nous avons
remarqué que 70% de prospect ont l'envie de consommer le biscuit KWIK
GLUCOSE. D'où nous pouvons affirmer que la campagne a été
attractive, suscitant l'intérêt et l'envie de goûter
d'où l'achat.
9. De l'attirance, à l'intérêt et au
désir, la campagne de KWIK GLUCOSE a fait que 25% de prospect consomme
chaque jour le biscuit, 17% après deux jours, 10% plus de deux jours.
10. Le biscuit KWIK GLUCOSE a été
découvert par 68% de répondant grâce à la
télévision et c'est grâce au lancement de la campagne, 19%
par un ami qui est une forme de communication de bouche à oreille et 6%
à la radio. Qui amène à dire que la
télévision est un support et canal important pour
véhiculer le message. Bien que coûtant, elle permet d'atteindre un
grand nombre, puis que liant l'audio et le visuel.
11. Par cette campagne nous avons remarqué que 37% de
consommateur se sent proche de la marque KWIK GLUCOSE, 32% qui revient à
la marque CANDY GLUCOSE, 12% proche de ROSEMARIE GLUCOSE, 11% pour DUCHESSE
ORANGE et 7% pour la marque importée. Ainsi nous disons que la bonne
politique de la communication de NOVA PRODUCTS a créé un
attachement de son aux consommateurs.
12. NOVA PRODUCTS portant le choix de diffuser son spot deux
chaînes locales entre autre « Raga » dont 31% de
répondants ont suivie par la publicité, 22% Rtg@ le concepteur du
spot. Nous voulons signaler sur ce point les restes de réponses qu'ont
donné les enquêté sont fausses (voir H12). Et nous
suggérons si NOVA PRODUCTS s'associe ces différentes sa compagne
allait être encore plus efficace.
En définitive les objectifs que s'était
fixé le Management de NOVA PRODUCTS à savoir le repositionnement
de KWIK GLUCOSE dans l'esprit de consommateurs par les éléments
clés tels que :
- Insister plus sur le nom générique
« KWIK » en lieu et place au terme
« GLUCOSE »
- Démontrer que ce biscuit n'est pas figé
à une époque quelconque d'où la phrase
« ETEKAMA, EZO TEKAMA, EKOTEKAMA TOUJOURS »
- « KWIK GLUCOSE » est une affaire
nationale par l'expression « DEBOUT CONGOLAIS »
- prouvez que « KWIK GLUCOSE » procure de
l'énergie et est appétissant par sa consommation :
« TALA BA NZOTO, BANA BATELEMI »
Sont largement atteint, c'est grâce à l'analyse
et l'évaluation que nous arrivons à cette conclusion. Ainsi nous
confirmons notre hypothèse de travail selon laquelle, la campagne
publicitaire de KWIK GLUCOSE a été efficace en terme
d'AIDA en ce sens qu'elle a fait obtenir au produit une grande
notoriété et améliorer son niveau de consommation. De ce
fait nous pensons que, ce qui est possible pour « NOVA
PRODUCTS » dans l'évaluation de l'efficacité de sa
campagne publicitaire est aussi possible pour tout autre entité
économique, politique et institutionnelle.
Notre étude à le devoir de proposer à
NOVA PRODUCTS, ainsi qu'à tout autre annonceur ce qui suit :
NOVA PRODUCTS
- Qu'elle doit disposé premièrement d'un budget
pour ces actions publicitaires.
- Exploité les autres chaînes médiatique
qui détiennent une part aussi importante de l'audience pour ses campagne
ultérieures et surtout les chaînes confessionnelles qui sont en
grand nombre.
- Le contrôle de l'action publicitaire lui permettra de
déceler les déséquilibres au niveau de sa stratégie
de communication et de procéder au réajustement
nécessaire.
- Réorganiser et prendre en considération
l'importance de son service marketing.
ANNONCEUR
- Les décisions publicitaires s'articulent autours des
éléments suivant qu'il faut pour un annonceur :
· La fixation des objectifs
· La détermination du budget alloué pour la
publicité
· Etre en mesure d'élaborer un message, avant
l'agence puisse y ajouter quelque chose
· Le choix des médias
- De faire le bilan de la campagne, pour déterminer
l'efficacité d'une campagne publicitaire, en mettant en relation les
principaux critères de l'efficacité de la campagne, ainsi que
l'évolution de la notoriété et l'image de la marque, avec
le niveau de l'exposition de la cible au message.
Le travail fait de l'homme ne manque pas des imperfections,
ainsi nous sommes ouvert aux correction et suggestion pour mieux faire de
plus.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES.
1. Aaker et Myers , Adventising management ( cité
par le prof ,Bumba )
2. J.c Dactot, collection marabout (cité par le prof
Bumba)
3. John fisk et john Hartley, reading television n,Londres
Mathieu ,1980
4. Henri Joannis ,Le processus de la création
publicitaire,paris dunod 1978
5. Kotler P. et Dubois R. , Marketing
management,10é ed nouveau horizon,publié union 2000
6. Georges Peninou, intelligence de la publicité,
Paris lafont 1972
7. Marc Vandercammen et Martine Gauthy - Sinechal, Recherches
marketing : outil fondamental du marketing .ed. de Boeck
université .1999.
8. Marc Vandercammen et Martine Gauthy Sinechal, Etude de
marché : méthodes et outils, ed de Boeck
université 1998.
II. DOCUMENTATION DIVERSES
II 1.Notes de cours.
1. Prof Bumba Monga, cous de technique de communication
commerciales 1e licence marketing, ISC gombe, 2002-2003.
II 2. Revues et Dictionnaires
1. Optimisation temporelle de contacts : L'apport de
média marketing, stratégie n°388
2. Dictionnaire Robert de poche, édition juin 2003
II 3.Sites consultés
1. Memoire DEA de Maxence
dupupet :http://dupupet.m.free.pr /mémo 2000 /intro /
« La création d'un spot »
2. Http //www-cyber busness.fr, http // :www.aner.com
« Esprit d'entreprise »
3. http /perso.club-internet .fr. /phy log /autre com.htm /
« Les autres moyens de communication hors
-média. »
4. www.btsac.com/cours/1-AA Communication .htm //
« La communication marketing »
5. htt : // janet.chez.tiscli.fr /vendre /expose/pub/pub
det.htm « La publicité »
6. www.ifrance.com /managerial/marketing/mkg
mix_Pour_etudiants / com /com-generalite / impact. Htm «
impact de la publicité »
7. http:// revue.hec.ca /gestion /article page .jsp ? inst
/d=96938 & lang=fr « La gestion,revue internat ion de
gestion ».
8. www.bcentral.fr « réaliser une
étude de marche »
9.
http://marketing.thus.ch/loader.php?page=Intro-III#III_C3 «Cours
complet de
Marketing»
10. Le potail des
professionnels :
http://www.e-marketing.fr/V2/Archives.nsf/ListeMotsGlossaire/
TABLE DES MATIERES
0. Introduction
générale.......................................................................................................1
1.
Problématique...................................................................................................................2
2. Hypothèse du
travail.........................................................................................................4
3. Choix et intérêt du
sujet...................................................................................................5
4. Délimitation spatio-temporelle du
travail .................................................................
5
5. Méthodologie de recherche
6
6. Canevas ou structure de
l'étude.....................................................................................6
PREMIERE PARTIE: APPROCHE THEORIEQUE SUR LA
COMMUNICATION
MARKETING INTEGREE
Chapitre 1. Généralités sur
la communication marketing
7
1.0.
Introduction.........................................................................................................................7
1.1.
Définition.............................................................................................................................9
1.2. Objet de la
communication................................................................................................10
1.3. Le processus et éléments
stratégiques de la
communique..............................................10
1.4. L'élaboration d'une action de
communication...................................................................15
1.5. La détermination des objectifs de la
communication........................................................18
1.6. La conception du
message................................................................................................20
1.6.1. Le contenu du
message..................................................................................................20
1.6.2. La structure du
message................................................................................................21
1.6.3. Le format du
message....................................................................................................23
1.6.4. La source du
message....................................................................................................24
1.7. Les
médias.........................................................................................................................25
1.7.1. Les canaux
personnels....................................................................................................26
1.7.2. Les canaux
impersonnels................................................................................................26
1.8. Le budget de
communication............................................................................................30
1.9. La répartition du budget de
communication.....................................................................32
1.10. La mesure des
résultats..................................................................................................34
Chapitre 2. Etude de la Publicité
35
2.1. Notions
essentielles............................................................................................................35
2.2. La gestion du cycle de vie des
produits............................................................................36
2.3. Les partenaires de la
publicité...........................................................................................38
- Les
annonceurs.......................................................................................................................38
- Les
agences............................................................................................................................39
- Les
médias.............................................................................................................................39
2.4. Les types et objectifs
publicitaire......................................................................................40
2.5. Budget
publicitaire.............................................................................................................42
2.6. L'élaboration du
message..................................................................................................43
2.7. Le choix des
médias...........................................................................................................47
2.8. La programmation de la
campagne...................................................................................49
2.9. L'évaluation de l'efficacité
publicitaire...............................................................................49
DEUXIEME PARTIE: EVALUATION DE LA CAMPAGNE DU BISCUIT
KWIK GLUCOSE
Chapitre 3. Présentation de la
société NOVA PRODUCTS
53
3.1. Raison
sociale.....................................................................................................................53
3.2. Personnalité
juridique........................................................................................................53
3.3. Siège
social.........................................................................................................................53
3.4.
Succursales........................................................................................................................53
3.5. Structure du
marche..........................................................................................................54
3.6.
Management......................................................................................................................54
Historique......................................................................................................................54
3.7. objet
social.........................................................................................................................56
A. La production
56
B. Le circuit de distribution:
commercialisation........................................................................61
3.8. Structure fonctionnelle ou
administrative.........................................................................62
3.9.
Organigramme...................................................................................................................64
Chapitre 4. Evaluation de l'efficacité de la campagne
publicitaire du biscuit "KWIK
GLUCOSE"...............................................................................................................65
4.1. Organisation marketing de NOVA
PRODUCTS...................................................................65
4.1.1. Présentation du service
marketing.................................................................................67
4.1.2 Fonctionnement du service
marketing............................................................................66
4. 2. Présentation du produit biscuit
KWIK GLUCOSE
68
4.2.1.
Historique........................................................................................................................68
4.2.2. Composition et
fabrication..............................................................................................68
4.2.3.
Packaging.......................................................................................................................69
4.2.4.
Positionnement...............................................................................................................72
4.3. Evaluation de la campagne du biscuit "KWIK
GLUCOSE"................................................75
Introduction.................................................................................................................75
4.3.1. Mesure de l'efficacité en terme de
ventes....................................................................78
- Evolution de la production annuelle de KWIK
GLUCOSE.......................................................79
- Présentation graphique sur l'évolution de la
production........................................................80
4.3.2. Mesure de l'efficacité en terme de
communication........................................................83
- Considération théorique de l'étude de
marché......................................................................83
- Etude de la campagne
publicitaire..........................................................................................83
- la
cible.......................................................................................................86
-
l'échantillon...............................................................................................86
-
l'environnement.........................................................................................87
- le
questionnaire.........................................................................................87
- les
enquêteurs..........................................................................................88
- le
recrutement...........................................................................................88
- le
briefing...................................................................................................88
- le
dépouillement........................................................................................89
- le
résultat...................................................................................................89
- la conclusion
partielle..............................................................................101
CONCLUSION
GENERALE.....................................................................................................102
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................108
TABLE DES
MATIERES..........................................................................................................109
* 1 Marc VANDERCAMMEN &
Martine GAUTHY-SINECHAL, Recherche marketing: outil fondamental du
marketing, Ed de Boek université 1999, Pg 246
* 2 Prof. BUMBA MONGA, Cours
de techniques de communication commerciale, 1ère Licence Marketing-
ISC/ GOMBE, année 2002-2003, pg 25
* 3 Kotler & Dubois;
Marketing Management, 10e éd. Nouveau horizon, Public union 2000,
Pg 551
* 4 Prof. Bumba monga, Cours
de techniques de communication commerciale, i.s.c gombe 2003, pg 24
* 5 Prof. Bumba monga; op-cit,
pg 72
* 6 Dictionnaire Robert de
poche, éd juin 2003, pg 72
* 7 J.C. Dactot, collection
marabout, cite par Prof Bumba, pg 72
* 8 Aaker et Myers-
Adventising Management ; cité par Prof Bumba, pg 72
* 9 Kotler & Dubois op-cit,
pg 566
* 10 Henri joannis, Le
processus de la création publicitaire, Paris dunod 1978, cite par
Kotler & Dubois, Marketing manament 10e ed p552
* 11 Georges
Péninou ; Intelligence de la publicité, Paris lafont,
1972, cite par Kotler & Dubois, Marketing manament 10e ed
p553
* 12 John fiske et John
hartley ; Reading television (Londres, Methioeu) 1980, pg 79
* 13 Mémoire D.E.A de
Maxence Dupupet: http://dupupet.m.free.fr/memo2000/intro/
* 14 Prof. Bumba monga, op-cit
pg 32
* 15 Prof. Bumba monga, op-cit
pg 37
* 16
« Optimisation temporelle des contacts : l'apport de
l'approche média- marketing », stratégie
n°388, pg 30-38
* 17 Prof. Bumba monga, op-cit
* 18 Les autres moyens de
communication hors- média :
http/perso.club-internet.fr/phylog/autrecom.html.
* 19 Kotler & Dubois;
op-cit 10e Edition pg 580
* 20 La communication
marketing: www.btsac.com/cours/1-AA-COMMUNICATION.htm
* 21 La
publicité; http:// jamet.chez.tiscli.fr/vendre/expose/pub/pub
del.htm
* 22 Prof. Bumba monga; op-cit,
pg 72
* 23 Esprit
d'entreprise; http:// www.cyberbusiness.fr
* 24 La création d'un
spot, Mémoire D.E.A de Maxence Dupupet:
http://dupupet.m.free.fr/memo2000/intro/
* 25 Kotler & Dubois ;
op cit 10e Ed. pg 597
* 26 Marc VANDERCAMMEN &
Martine CANTHY-SINECHAL; Recherche marketing, outil fondamental du
marketing; éd Deboeck Université; 1999, pg 275.
* 27 Kotler & Dubois; op
cit, Pg 496
* 28 Kotler & Dubois;
Marketing management, 10e edition Pg 436
* 29
http://marketing.thus.ch/loader.php?page=Intro-III#III_C3 «Cours
complet de marketing»
* 30
WWW.ifrance.com/manageria/markting/mkgmix_pour_etudiants/com/com_generalite/impact.htm
* 31 GESTION revue
internationale de gestion
http://revue.hec.ca/gestion/ArticlePage.jsp?instId=16938&lang=fr
* 32 Réaliser une
étude de marché: www.bcentral.fr
* 33 La création d'un
spot, Mémoire D.E.A de Maxence Dupupet:
http://dupupet.m.free.fr/memo2000/intro/
* 34 Marc VANDERCAMMEN &
Martine GAUTHY-SINECHAL, op cit
* 35 Le potail des
professionnels :
http://www.e-marketing.fr/V2/Archives.nsf/ListeMotsGlossaire/