WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Cartographie participative et plan de zonage pour la conservation de la biodiversite : cas de la foret d'ebo arrondissement, de yingui (littoral - cameroun)


par Manual Venceslas Prossie
Université de Yaoundé I - Master en géomatique (Cartographie SIG et Télédétection appliqués à la gestion durable des territoires)  2021
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.2 Interprétation des résultats de recherche

4.2.1 Constatations sur la cartographie participative dans l'arrondissement de Yingui

Il est impératif de mentionner qu'un certain nombre de documents pertinents et utiles concernant l'aménagement du territoire, les approches participatives et les SIG ont été trouvés dans diverses publications. Burton (2000 : 137) confirme que « les compétences en recherche et en gestion de l'information sont les éléments fondamentaux de toute recherche ». La littérature utilisée dans cette

121

étude, d'une manière ou d'une autre, a soutenu l'application de la cartographie participative assistée par les SIG dans la planification de l'utilisation des terres pour la planification intégrée durable de l'utilisation des terres. Selon Rambaldi et McCall (2010:01), « la cartographie participative dépend de l'environnement social, économique, politique et institutionnel dans lequel elle a lieu ; Elle dépend donc de nombreux facteurs externes et internes. La cartographie participative ne tente pas de définir de manière absolue une conclusion « réussie » pour un processus de cartographie participative ; elle s'appuie plutôt sur les critères généralement acceptés dans les approches participatives consistant à chercher à obtenir un résultat, tels que des cartes et des informations spatiales et un processus de travail.

Toutes les activités de cartographie participative ont un ou plusieurs objectifs qui influent sur l'importance des différents facteurs habilitants ou invalidants (Rambaldi et McCall, 2010). LCette étude révèle que le but de la cartographie participative était d'évaluer la compréhension de l'environnement des communautés locales en termes d'utilisation des terres, les capacités de base des communautés locales en matière de cartographie des croquis, et les opinions, expériences et connaissances des participants en matière d'aménagement du territoire. Le but de la cartographie participative du point de vue des participants était de produire des cartes participatives d'utilisation des terres et d'expliquer les utilisations cartographiées des terres. Au cours du processus de cartographie participative et d'explication de l'utilisation des terres par les participants, le chercheur a pu rassembler les expériences et les connaissances des participants pour la prise en compte du processus de PPUT. Il est important que les acteurs développent leur vision et leur engagement à long terme afin que l'objectif devienne transparent. En fin de compte, le succès ne peut être mesuré qu'à long terme. En d'autres termes, il pourrait être mesuré si la zone d'étude devait être évaluée de nombreuses années plus tard. Ce n'est qu'alors que l'on pouvait déterminer si l'intervention avait été un succès ou non (Rambaldi et McCall, 2010. Les résultats de la cartographie participative sont très sommaires car les participants ont établi les cartes en fonction de leurs opinions et points de vue plutôt que de documenter les utilisations réelles des terres, ce qui fait de la cartographie participative un bon outil à utiliser pour solliciter l'opinion des participants en matière d'aménagement du territoire. Il est difficile de mesurer les superficies, les directions et les distances à partir des cartes participatives d'utilisation des terres. Les facteurs influençant la réussite de la mise en oeuvre d'une initiative de cartographie participative comprennent les facteurs externes et internes. Les facteurs externes font référence à l'environnement plus large dans lequel les questions, les situations ou les groupes analysés sont situés. Les facteurs internes se rapportent à une organisation, une communauté, un groupe de personnes ou d'employés

122

engagés dans un projet comportant une composante de cartographie participative (Rambaldi et McCall, 2010).

précédent sommaire suivant






La Quadrature du Net

Ligue des droits de l'homme