4.2 Interprétation des résultats de
recherche
4.2.1 Constatations sur la cartographie participative dans
l'arrondissement de Yingui
Il est impératif de mentionner qu'un certain nombre de
documents pertinents et utiles concernant l'aménagement du territoire,
les approches participatives et les SIG ont été trouvés
dans diverses publications. Burton (2000 : 137) confirme que « les
compétences en recherche et en gestion de l'information sont les
éléments fondamentaux de toute recherche ». La
littérature utilisée dans cette
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étude, d'une manière ou d'une autre, a soutenu
l'application de la cartographie participative assistée par les SIG dans
la planification de l'utilisation des terres pour la planification
intégrée durable de l'utilisation des terres. Selon Rambaldi et
McCall (2010:01), « la cartographie participative dépend de
l'environnement social, économique, politique et institutionnel dans
lequel elle a lieu ; Elle dépend donc de nombreux facteurs externes et
internes. La cartographie participative ne tente pas de définir de
manière absolue une conclusion « réussie » pour un
processus de cartographie participative ; elle s'appuie plutôt sur les
critères généralement acceptés dans les approches
participatives consistant à chercher à obtenir un
résultat, tels que des cartes et des informations spatiales et un
processus de travail.
Toutes les activités de cartographie participative ont
un ou plusieurs objectifs qui influent sur l'importance des différents
facteurs habilitants ou invalidants (Rambaldi et McCall, 2010). LCette
étude révèle que le but de la cartographie participative
était d'évaluer la compréhension de l'environnement des
communautés locales en termes d'utilisation des terres, les
capacités de base des communautés locales en matière de
cartographie des croquis, et les opinions, expériences et connaissances
des participants en matière d'aménagement du territoire. Le but
de la cartographie participative du point de vue des participants était
de produire des cartes participatives d'utilisation des terres et d'expliquer
les utilisations cartographiées des terres. Au cours du processus de
cartographie participative et d'explication de l'utilisation des terres par les
participants, le chercheur a pu rassembler les expériences et les
connaissances des participants pour la prise en compte du processus de PPUT. Il
est important que les acteurs développent leur vision et leur engagement
à long terme afin que l'objectif devienne transparent. En fin de compte,
le succès ne peut être mesuré qu'à long terme. En
d'autres termes, il pourrait être mesuré si la zone d'étude
devait être évaluée de nombreuses années plus tard.
Ce n'est qu'alors que l'on pouvait déterminer si l'intervention avait
été un succès ou non (Rambaldi et McCall, 2010. Les
résultats de la cartographie participative sont très sommaires
car les participants ont établi les cartes en fonction de leurs opinions
et points de vue plutôt que de documenter les utilisations réelles
des terres, ce qui fait de la cartographie participative un bon outil à
utiliser pour solliciter l'opinion des participants en matière
d'aménagement du territoire. Il est difficile de mesurer les
superficies, les directions et les distances à partir des cartes
participatives d'utilisation des terres. Les facteurs influençant la
réussite de la mise en oeuvre d'une initiative de cartographie
participative comprennent les facteurs externes et internes. Les facteurs
externes font référence à l'environnement plus large dans
lequel les questions, les situations ou les groupes analysés sont
situés. Les facteurs internes se rapportent à une organisation,
une communauté, un groupe de personnes ou d'employés
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engagés dans un projet comportant une composante de
cartographie participative (Rambaldi et McCall, 2010).
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