CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Cette étude était base sur l'aperçu
général sur les stratégies de lutte contre les mauvaises
herbes dans la culture de maïs.
L'objectif de notre travail visait à relever les
stratégies de lutte contre les mauvaises herbes qui infestent la culture
de maïs. Pour ce faire, la méthode utilisée a
consisté à définir en premier les mauvaises herbes
rencontrées dans les champs de maïs ; la seconde visait la
définition de stratégies de lutte contre les mauvaises herbes qui
attaquent le maïs.
Concernant la première approche, les informations
compilées renseignent que le maïs est sensible à la
concurrence de plantes adventices qui peuvent considérablement affecter
le rendement. Il est évident que les dangers que ceux-ci
représentent pour la culture de mais n'ont pas tous le même
degré de gravité. Certaines d'entre eux, notamment dans le cas
d'extension de la culture de maïs, se signalent par l'importance
économique des dégâts qu'ils peuvent occasionner. C'est
ainsi parmi les mauvaises herbes de dicotylenes vivaces, nous retiendrons
surtout le liseron des haies (Calystegia sepium) qui est une mauvaise
herbe le plus commune et les plus problématiques. En s'enroulant autour
des plantes, ils étouffent les pentes et déparent les massifs. Le
liseron des haies s'installe notamment sur les sols manquant de silice afin
justement de remédier à ce manque.
Une autre mauvaise herbe chiendent (Elymus repens)
peut être un réservoir de virus ou de champignons transmissibles
aux céréales. C'est en particulier, un hôte de l'ergot du
seigle la plus grosse perte potentielle de rendement sur la culture de
maïs et sont responsables, très variables à l'échelle
locale d'une perte de rendement de 10 % en moyenne à l'échelle
mondiale.
De toutes les mauvaises herbes évoquées dans le
présent travail, il s'avère que amarante réfléchi
(Amaranthus retroflexus) apparait comme mauvaise herbe amplifie.
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Pour ce qui est de la seconde approche, nous avons pu retenir
que les méthodes de lutte les plus préconisées sont :
? soit directement par des traitements chimiques (herbicides ou
fongicides) à titre curatif ou préventif ;
? soit indirectement par diverses méthodes :
- recours à des variétés
résistantes,
- façons culturales favorisant la résistance des
plantes en cours de
végétation,
- limitation des risques d'infestation par une rotation bien
étudiée.
De tout ce qui ce qui précédé nous
suggérerons que les études ultérieures soient
menées en vue de déterminer l'impact de ces mauvaises herbes sur
la production mondiale du maïs par rapport aux différents pays
producteurs de cette culture.
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