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étude comparative des prévisions aux réalisations des recettes dans une régie financière. Cas de la Direction Provinciale des impôts Kasai occidental Demembré.


par Donatien KATSHIENKE KAMBA
Université de Kananga - Graduat en Sciences Economiques et de Gestion 2013
  

Disponible en mode multipage

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

    MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET UNIVERSITAIRE

    UNIVERSITE DE KANANGA

    FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

    251659776

    « Etude comparative des prévisions et réalisations des recettes dans une régie financière »

    Cas de la Direction Provinciale des Impôts/ Kasaï Occidental

    251651584

    251661824

    KATSHIENKE KAMBA Donatien

    Travail de Fin de Cycle présenté en vue de l'obtention du titre de Graduat en Sciences Economiques et de Gestion

    Directeur : Dégrange MPUKA BAKATUAMBAMBA

    Chef de Travaux

    ANNEE ACDEMIQUE 2012-2013

    251662848

    EPIGRAPHE

    « Notre seule question est, s'il faut monter vaut-il mieux suivre la raide mais sûre démarche du raisonnement mathématique, ou marquer la dureté de l'ascension par les détours et les zigzags du sentier fleur de la littérature ».

    F.Y. EDGEWERTH

    DEDICACE

    A toute la famille François KAMBA KATSHIENKE.

    Donatien KATSHIENKE KAMBA.

    REMERCIEMENTS

    C'est par la grâce de l'Eternel Dieu tout puissant que nous sommes arrivés à la fin de notre premier cycle d'études universitaires. Et nous serons ingrats si à travers ce travail de Fin de Cycle, nous ne disons pas un mot de remerciement à tous ceux, de loin ou de près, de l'une ou de l'autre manière, ont largement contribué tant soit peu à notre formation. Il nous serait bien difficile de les citer tous, mais nous nous souvenons de tous avec grande reconnaissance car : « la reconnaissance est la mémoire du coeur » et la sagesse populaire de surenchérir : « qui dit merci se montre juste ».

    Nous remercions de prime à bord le Chef de Travaux Dégrange MPUKA BAKATUAMBAMBA, le directeur de ce travail,qui, malgré ses multiples occupations, a voulu accepter la direction de ce travail ; grâce à ses remarques et observations et surtout sa disponibilité, nous sommes arrivés à présenter ce modeste travail.

    Nos remerciements s'adressent à toutes les autorités académiques pour un bon encadrement pendant le temps que nous étions sous leur responsabilité et au corps enseignantpour nous avoir dotés des connaissances utiles à la vie, lesquelles font de nous des cadres compétents pour le développement de nos sociétés.

    Une mention particulière de remerciements à mes parents François KAMBA, Mireille LUKADI et Thérèse TSHIMUANGA à qui, nous souhaitons une longue vie pour avoir guidé nos pas, supporté nos caprices et grâce à leurs conseils sages, nous faisons preuve aujourd'hui aux yeux du monde d'une éducation particulière.

    Nous pensons également à nos frères et soeurs : Jean MULAMBA, Véronique MBOMBO, Mélanie BANAKAYI, Béatrice BEYA, Marthe MPUTU, Jeancy NGALAMULUME, Felly KANKU, Suzanne NGALULA, Mireille LUKADI et Ally KAMBA, pour leur amour et prière manifestés à notre égard tout au long de ce cursus universitaire, qu'ils trouvent ici notre sympathique et sincère merci.

    Aux fruits de nos entrailles Ally KAMBA, ces études sont faites pour vous afin de vous laisser une trace et un modèle à suivre pour le Congo de demain.

    Nos vifs remerciements s'adressent à la famille Valentin TSHIBANGU pour son encadrement et soutien de tous ordres tout au long de notre parcours universitaire.

    Nous pensons également à : Olivier ELAMENJI, Darius NDAYE, Gilbert KALAMBAYI, Albert KAZADI, Felly TSHIMANGA, Lajoie MASANKA, Thomas KALUME, André BUELA, pour vos conseils et soutien, sentez-vous remercier pour tout ce que vous êtes pour nous.

    Nous ne pouvons pas boucler la page sans toutefois faire référence au bienfait et contribution de tous ordres apportés à notre égard par nos camarades, amis (es) et compagnons de lutte, nous citons : Charles KABEYA, Jean-Paul MBAMBI, Eddy KITENGE, Laurraine MUBADI, David NGANDU, Alphonsine MUJINGA,...

    Nous pensons enfin aux frères et soeurs, amis, connaissances, compagnons de lutte dont les noms n'ont pas été cités sur cette page, pour leur soutien tout au long de nos études, qu'ils se sentent remercier dans cette oeuvre.

    Donatien KATSHIENKE KAMBA

    INTRODUCTION GENERALE

    « A coeur vaillant, rien d'impossible : avec du courage, on vient à bout du tout ». Avec ce maxime, nous disons qu'il est de notoriété publique dans l'enseignement supérieur et universitaire que tout étudiant finaliste d'un cycle d'études de n'importe quel domaine fasse montrer son savoir.

    De ce fait, nous trouvant au terme de notre cycle de graduat en Sciences Economiques et de gestion à l'Université de Kananga, « UNIKAN » en sigle, qui est notre champ et source d'acquisition de nos connaissances scientifiques, nous sommes à présent en droit de nous acquitter de cet ordre institutionnel.

    0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    a) CHOIX

    Toute étude scientifique présente certaines délicatesses qui intéressent agréablement l'attention du chercheur.

    Selon le Professeur ILUNGA KABONGO, le choix d'un sujet de recherche est tribut aire de l'angoisse existentielle, c'est-à-dire l'ensemble d'investigations, d'inquiétudes qui poussent à chercher les causes, les manifestations et les conséquences d'un fait social de façon à proposer une thérapeutique1(*).

    Le désir de connaître a poussé notre attention sur l'étude comparative des prévisions et réalisations des recettes dans une régie financière. C'est ainsi que nous avons jugé bon de mener nos recherches et vérifier pour savoir quelles sont les prévisions et les recettes réalisées par l'une des régies financières de la République Démocratique du Congo qui est la Direction Provinciale des Impôts (DPI), notre champ d'investigation. Notre souci en élaborant ce sujet est de concilier la théorie apprise au premier cycle d'études universitaires à la pratique, et pour tenter de comparer la liaison existant entre les recettes et les prévisions en se servant des informations statistiques provenant de cette dernière.

    b) INTERÊT

    L'intérêt de ce sujet est double, d'abord scientifique dans la mesure où il donne une piste aux chercheurs qui s'intéresseront aux recettes de cette régie financière en particulier et celles des entités économiques en général.

    De plus, l'intérêt est public dans la mesure où nous nous intéresseront aux recettes de cette régie financière entant qu'habitant de cette ville, pour en savoir plus et découvrir la nécessité de ces recettes, de quelle façon elles sont utilisées dans la vie socio-économique de la population Kanangaise en particulier et du peuple congolais en général.

    0.2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES

    a) PROBLEMATIQUE

    La problématique est définie comme étant la formulation d'un problème susceptible à l'investigation et débouchant sur une série d'interrogations fondamentales du chercheur sur une situation donnée qui préoccupe2(*).

    Autrement dit, pour toute étude scientifique, il s'impose la nécessité d'un questionnement faisant l'objet de recherche. A ce propos J. BAETCHER enseigne qu'en science, la difficulté n'est pas de trouver une série des réponses, mais de poser des questions et de construire des axes autour desquels les matériaux s'ordonnent3(*).

    Vu l'espoir qu'a le gouvernement provincial sur la Direction Provinciale des Impôts (DPI) en ce qui concerne la réalisation des recettes ou ressources budgétaires, nous avons jugé utile de procéder à l'analyse de ces recettes en cherchant de savoir s'il y a des écarts considérables ou pas entre les recettes réalisées et les prévisions ou assignations et dégager les causes relatives de ces deux situations.

    Eu égard à ce qui précède, nous nous sommes posé les questions ci-après :

    * Comment se présentent les recettes et les prévisions de la Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental ?

    * Y a-t-il des écarts considérables entre les recettes et les prévisions de la Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental ?

    * Au cas où il existerait des écarts entre les recettes et les prévisions, quelles en sont les causes ?

    Tout au long de ce travail, nous tenterons de répondre à ces questions.

    b) HYPOTHESE DU TRAVAIL

    L'hypothèse est une idée directrice formulée au début de la recherche destinée à guider l'investigation et à être infirmée ou confirmée d'après les résultats de la recherche4(*).

    Elle est en fait un argument explicite aux questions que l'on se pose au cours d'un travail, à tout chercheur de tracer une ligne de conduite à suivre pour connaître davantage ce qu'il est assoiffé de découvrir5(*).

    De ce fait, nous disons que les recettes et les prévisions de la Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental n'évoluent pas de la même manière.

    En plus, étant donné la conjoncture actuelle, il existerait des écarts considérables entre les prévisions et les recettes réalisées au sein de cette régie financière, qui est la Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental.

    Ces écarts seraient causés par l'insolvabilité des contribuables ; le détournement des fonds par les agents chargés de recouvrement, la non réalisation des assignations ou prévisions.

    Ainsi, pour remédier à la situation :

    * La conscientisation et sensibilisation des contribuables sur le caractère obligatoire de l'impôt ;

    * Le renforcement des capacités des agents de la Direction Générale des Impôts sur l'incivisme fiscal ;

    * La révision à la hausse de la motivation des agents.

    Seraient des solutions parmi tant d'autres.

    0.3. METHODES ET TECHNIQUES

    0.1.1. METHODES

    Aucun travail scientifique ne peut être élaboré sans que son auteur fasse appel aux méthodes et techniques, et chaque méthode correspond à ses propres techniques.

    J.M MOUCHOUT et A. MOLES, définissent la méthode comme une succession d'opérations permettant de progresser vers le but avec maximum de chances, de succès à l'achat des connaissances6(*).

    Elle est encore une démarche à suivre pour découvrir la vérité quand on l'ignore, ou pour la prouver aux autres quand on la possède et ne dépend pas de la volonté du chercheur mais des questions qu'il se pose à propos de son sujet7(*).

    Pour Benoit VERHAGEN, la méthode est un ensemble des règles et des principes qui organisent le mouvement d'ensemble de la communauté c'est-à-dire les relations entre l'objet de la recherche et le chercheur, entre les informations concrètes rassemblées à l'aide des techniques et le niveau de la théorie et des conceptions8(*).

    L'élaboration de ce travail a été rendue possible grâce à l'utilisation des méthodes suivantes :

    a. METHODE COMPARATIVE

    Antoine de Saint EXUPERY a dit ceci : « Quand on ne sait pas ce qu'on recherche, on ne sait plus ce que l'on trouve bien que l'on puisse trouver ce que l'on ne cherchait pas du tout9(*). »

    Dans cet ordre d'idées, la méthode comparative est celle qui, pour comprendre les faits, il faut les comparer c'est-à-dire rechercher et expliquer les faits économiques étudiés tout en décelant les liens de causalité ou les facteurs de différence et de dissemblance entre les faits, mais il faut comparer ce qui est comparable, cela veut dire les faits se trouvant dans un même contexte culturel10(*).

    Ainsi, nous disons que cette méthode nous a permis d'opérer une comparaison entre les prévisions ainsi que les recettes de la Direction Provinciale des Impôts (DPI) pour arriver à faire un jugement sur ces dernières afin d'en tirer une conclusion.

    b. METHODE STATISTIQUE

    Cette méthode se définit comme étant un ensemble des données d'observation de l'activité qui consiste dans leur recueil, leur traitement et leur interprétation11(*).

    La méthode statistique est celle qui s'appuie sur la formation des groupes, on les classe en indiquant le résultat dans des tableaux, en utilisant les graphiques par la construction des échantillons, rapport de mesure et la détermination des valeurs de variables étudiées ainsi que leurs fréquences12(*).

    Dans cette étude, elle nous a aidé à présenter les différentes prévisions et réalisations des recettes dans des tableaux pour ensuite montrer leur évolution durant une période couverte par notre étude, en les interprétant afin de donner une thérapeutique.

    0.1.2. TECHNIQUES

    Les techniques sont des instruments utilisés et jugés nécessaires pour appréhender les problèmes posés et collectionner les renseignements, les informations pouvant servir à l'élaboration du travail13(*).

    Les techniques ne sont au fond que des moyens utilisés pour collecter des données.

    Il existe plusieurs techniques pour recueillir les données dont on a besoin pour mener une étude. Dans le cadre de notre étude, nous avons fait appel à la technique documentaire et technique d'interview libre.

    a. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

    Elle consiste à étudier et à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits ou phénomènes dont les documents portent des traces14(*).

    Pour élaborer ce travail, elle nous a permis d'être précis dans certaines affirmations de nos investigations sur terrain pour soutenir nos idées et enfin, nous a facilité la tâche en accédant à l'information voulue par la consultation d'une documentation préexistante.

    b. TECHNIQUE D'INTERVIEW LIBRE

    TALCOTT PARSONS, définit l'interview comme une interaction verbale entre deux personnes l'une en face de l'autre en vue d'un objectif déterminé15(*).

    Grâce à cette technique, nous nous sommes entretenus avec les agents des différentes divisions de la Direction Provinciale des Impôts, ceux qui sont sensés détenir les informations ayant comblé certaines lacunes observées dans les documents écrits.

    0.4. DELIMITATION DU SUJET

    Tout travail scientifique répond à une exigence fondamentale qui veut que les contours de l'objet de la recherche soient clairement circonscrits et perçus.

    Dans l'objectif de mieux circonscrire le domaine de recherche et préciser les contours de notre recherche, et pour mieux guider nos lecteurs à bien nous saisir, cette circonscription est faite dans le temps et dans l'espace.

    · Dans le temps

    Cette étude portera sur une période allant de l'année 2009 à 2012. Si nous avons choisi cette période, c'est pour la seule raison de la disponibilité des données liées à notre étude.

    · Dans l'espace

    Nous avons choisi de faire une étude comparative des prévisions et des recettes au sein de la Direction Provinciale des Impôts, « DPI » en sigle dans la province du Kasaï Occidental, ville de Kananga.

    0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

    Dans le souci de permettre aux lecteurs de pénétrer la connaissance de notre travail, outre l'introduction et la conclusion, nous avons conçu notre travail en deux grandes parties, à savoir :

    La première partie intitulée « Approche théorique et conceptuelle » est constituée de deux chapitres dont :

    * Le premier chapitre est axé sur les généralités. Il comprend deux sections, la première est consacrée à la définition des concepts et la deuxième à la présentation des théories et notions de base utilisées dans ce présent travail.

    * Le deuxième chapitre est consacré à la présentation de notre cadre d'étude, qui est la Direction Provinciale des Impôts/Kananga.

    La deuxième partie intitulée « Approche pratique et analyse des données », comprend un chapitre orienté sur l'étude comparative des prévisions et des recettes de la Direction Provinciale des Impôts de 2009 à 2012.

    0.6. DIFFICULTES RENCONTREES

    Tout travail scientifique rencontre toujours des difficultés auxquelles le nôtre n'a pas fait exception.

    Cela étant, ce dernier nous a fallu un travail de longue haleine, la conjoncture économique actuelle très serrée de notre pays, l'état d'enclavement de notre contrée, l'accès difficile aux données nécessaires à son élaboration, l'insuffisance de moyens financiers, manque de temps nécessaire pour mener des recherches afin d'atteindre nos objectifs, et les autres contraintes de la vie courante sont là autant des difficultés qui ont émaillé notre étude. Toutefois, nous avons fourni d'efforts exceptionnels en vue de mettre cette oeuvre en place.

    CHAPITRE I : GENERALITES

    Ce présent chapitre comportera deux sections, dont l'une basée sur la définition des concepts d'une part, et d'autre part, l'autre parlera de théories et notions de base.

    Section 1 : DEFINITION DES CONCEPTS

    Pour mieux comprendre, décrire un sujet, il est normal de saisir d'abord le sens des concepts qu'il renferme, faute de quoi toute interprétation particulière serait source de dérapage. Car la définition des concepts est une construction abstraite qui tend à rendre compte de la réalité.

    C'est dans cette perspective qu'Emile DURKHEIM dit : « Le savoir doit d'abord définir son vocabulaire en vue de faire savoir ce que réellement il dit afin d'orienter la recherche»16(*). Albert BRIMON ajoute que la théorie est acquise, l'intelligence ajoute l'expérience, il s'agit d'un ensemble des propositions sur une réalité perçue et vérifiée17(*).

    A cet effet, pour éviter des malentendus, nous définissons les concepts de base ci-après : Etude, comparaison, prévision, réalisation, recettes et régie financière.

    I.1.1. ETUDE

    Le terme « Etude » a généralement une multitude de sens selon les relations qu'il entretient dans la structure.

    De ce fait, le terme « Etude » signifie une activité intellectuelle par laquelle on s'applique à apprendre, à connaître, une activité entant qu'effort particulier d'observation, d'analyse, de compréhension pour la réalisation d'un ouvrage d'une installation18(*).

    Autrement dit, elle est une application méthodique de l'esprit cherchant à apprendre et à comprendre ; effort intellectuel pour acquérir des connaissances, un effort intellectuel orienté vers l'observation et l'intelligence des êtres, des choses, des faits.

    Fondamentalement, l'étude appelle les ressources considérables afin de fouiller, explorer, investir, découvrir la vérité, c'est l'ensemble des travaux des articles intellectuels qui tendent à la découverte des connaissances et des lois nouvelles par l'existence d'un objet précis dans le domaine de savoir et par usage d'une terminologie rigoureuse et éprouvée pour la saisie de cet objet. Ce qui entraîne à l'étude le caractère d'un procès autour de ces questions, quel phénomène à résoudre ? Qui entreprend l'investigation ? Où il entreprend ? C'est par quelle méthodologie susceptible de conduire à une connaissance vraie, vérifiable et communicable, aussi objective à l'étude ou non ? Quel intérêt et apport voir le but de l'étude ?

    I.1.2. COMPARAISON

    C'est le fait d'envisager ensemble (deux ou plusieurs objets de pensée) pour en chercher les différences ou les ressemblances.

    Selon le dictionnaire universel, la « Comparaison » est l'action de mettre en parallèle les procédés de mise en conformité, en analogie, en rapport de rapprochement : - les termes ; - les objets ; - les produits ; - les services ; - les idées19(*).

    Ainsi, l'étude comparative dans cette optique peut être considérée comme l'analyse, une investigation rigoureuse, critique et systématique menée sur un objet précis et donnée sur base des procédés méthodologiques permettant la saisie directe de la vérité objective que ce qui est de la vérité objective sachant que ce qui est comparable établit une typologie permettant l'observation des faits, l'analyse de ressemblances et les différences.

    De ce qui précède, dans le cadre conceptuel de l'analyse économique, notre comparaison porte sur les variables prévisions et recettes.

    I.1.3. PREVISION

    La prévision est une action de prévoir, autrement dit c'est représenter à l'avance ce qui doit arriver, ce qui est prévisible, ou encore organiser, disposer à l'avance.

    Elle est encore un processus d'identification de facteurs qui pourront influencer de manière significative l'activité de l'entreprise à moyen et à long terme.

    I.1.4. REALISATION

    La réalisation c'est l'action de réaliser, qui, en économie veut dire vente des biens en vue de leur transformation en monnaie. Autrement dit, c'est la vente sur le marché des marchandises produites. C'est lorsque le producteur se confronte à la contrainte monétaire qu'il peut transformer le capital-marchandise en capital-argent et obtenir une part de la plus-value20(*).

    I.1.5. RECETTES

    Les recettes désignent les sommes perçues par les administrations publiques provenant des impôts et des taxes. Elles n'incluent pas les cotisations sociales21(*).

    I.1.6. REGIE FINANCIERE

    * Régie 

    C'est une gestion d'un service public qu'assurent soit des agents nommés par l'autorité (Etat, région, etc.) et appointés par elle (régie directe), soit une personne physique ou morale n'en supportant pas les risques mais intéressée au résultat d'exploitation (régie intéressée).

    * Financière

    C'est ce qui est relatif aux finances, qui dit finances, voit l'ensemble des professions qui ont pour objet l'argent et ses modes de représentation, notamment les valeurs mobilières.

    Eu égard à ce qui précède, la régie financière est l'ensemble des directions générales du Ministère des finances chargées des recettes : contributions directes et indirectes, douanes, enregistrement-Douane-Timbre. Autrement dit, l'ensemble des institutions organisées par le pouvoir public pour la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.

    Section 2 : NOTIONS ET THEORIES DE BASE

    I.2.1. NOTION DE L'IMPÔT

    I.2.1.1. Définition

    L'impôt est une prestation pécuniaire requise des membres de la collectivité (personnes physiques et morales), elle est perçue par voie d'autorité et à titre définitif, sans contrepartie, en vue de la couverture des dépenses publiques22(*).

    I.2.1.2. CARACTERES DE L'IMPÔT

    De cette définition, il ressort trois caractères de l'impôt, à savoir :

    ü Caractère pécuniaire ;

    ü Caractère obligatoire et forcé ;

    ü Absence d'une contrepartie visible.

    a. Caractère pécuniaire

    Par ce caractère, on comprend que l'impôt se paie en argent et en espèce, et non en nature.

    b. Caractère obligatoire et forcé

    Comme le mot l'indique « impôt » c'est-à-dire imposer, imposition ; l'impôt exclut l'accord du contribuable, l'impôt est donc une contrainte, il réside dans la souveraineté de l'Etat. C'est qui signifie pour le contribuable l'appellation « d'assujettis » (soumis).

    En plus, le caractère forcé de l'impôt se manifeste beaucoup plus dans la fixation du tarif de l'impôt qui est unilatérale et son recouvrement opéré par la force.

    c. Absence d'une contrepartie visible

    Dans ce cas, il n'y a aucune corrélation visible et bien déterminée entre l'impôt et le service de l'Etat dont bénéficie le contribuable. C'est là où réside d'ailleurs la différence entre l'impôt et la taxe.

    I.2.1.3. LES PRINCIPES DE L'IMPÔT

    Nous avons trois principes de l'impôt, à savoir :

    ü Le rendement ;

    ü L'égalité ;

    ü L'intervention.

    a. Le rendement 

    L'impôt est institué dans le but de fournir des ressources à l'Etat. En effet, les ressources fiscales restent les plus importantes dont doit disposer un Etat. Les ressources fiscales doivent couvrir au moins 60% du budget ; si non l'Etat connaîtra de sérieuses difficultés de financement de l'action gouvernementale. Pour cela, il faut que l'impôt ait un bon rendement qui est fonction d'un certain nombre des critères tes que :

    ü L'universalité ;

    ü La certitude ;

    ü L'absence de fraude ;

    ü La modernisation du taux ;

    ü La stabilité.

    1°) L'universalité

    Ici, l'impôt est payé partout sur toute la matière imposable ; ce qui exclut de privilèges d'exemption. Toutefois, suivant la politique du gouvernement en rapport avec la conjoncture économique, une partie de la matière imposable peut être exemptée de l'impôt ; pour cela, il faut au préalable une décision gouvernementale par le biais du Ministre des finances.

    2°) la certitude

    L'impôt auquel est assujetti le contribuable doit être certain et donc non arbitraire. Pour cela, il faut indiquer d'avance et, à l'intention du contribuable :

    ü L'époque : sur quelle période porte l'impôt, et quand sera-t-il payé ?

    ü Le mode de paiement : Comment l'impôt sera payé (par voie bancaire, au guichet de l'administration fiscale, etc.)

    ü La quantité : Quel est le taux d'imposition ?

    3°) L'absence de fraude

    Le contribuable peut échapper à l'impôt par la fraude, une fois que la fraude est constatée, le contribuable s'expose à des sanctions car la fraude constitue en elle-même une infraction par le fait que l'impôt est fixé par une loi : la loi financière.

    4°) La modernisation du taux

    Il faut toujours observer une certaine limite dans la fixation de taux d'imposition, car au-delà d'un certain taux, l'impôt devient confiscatoire et incite le contribuable à réduire son activité, et par conséquent la matière imposable. D'où diminution des recettes fiscales.

    A ce sujet, le professeur LAFFER a préconisé la politique de taux d'imposition horizontale en lieu et place de taux vertical qui verse souvent les gens dans l'informel23(*). Selon lui, pour maximiser les recettes fiscales, l'Etat doit diminuer au minimum possible le taux d'imposition tout en élargissant la manière imposable ; car les contribuables ne sentent pas le poids de l'impôt et auront par conséquent intérêt à exercer dans le circuit économique formel.

    5°) La stabilité

    Un impôt est dit stable lorsqu'il ne subit pas constamment les variations de la conjoncture, c'est-à-dire si son rendement est le même en période de prospérité qu'en période de récession.

    b. Le principe d'égalité

    Ce principe veut que l'impôt soit réparti suivant les capacités contributives de chaque citoyen. En d'autres termes, il faut tenir compte de la situation personnelle du contribuable, c'est ce qu'on appelle la personnalisation de l'impôt.

    On peut personnaliser l'impôt par :

    · L'abattement à la base : c'est une réduction générale appliquée à tous les contribuables, quelle que soit l'importance des revenus et qui correspond au minimum vital. Ce minimum vital représente le revenu qu'il faut à un individu pour vivre. Il est souvent déterminé par une loi.

    En effet, si le minimum vital est fixé à 30.000FC, les personnes dont le revenu annuel est inférieur ou égal à 30.000FC ne paient rien.

    · La prise en considération des charges familiales : il faut tenir compte de la situation familiale du contribuable (célibataire, marié, père de famille,...) ; car les dépenses de première nécessité sont plus importantes pour un père de famille, un marié, que pour un célibataire.

    · La progressivité de l'impôt : qui fait augmenter le taux d'imposition au fur et à mesure que les revenus augmentent. Il faut toujours observer une certaine limite dans la progressivité de l'impôt au-delà d'un certain taux (60 à 70%) du contribuable. Dans ce cas, l'impôt progressif au lieu d'être équitable, devient injuste.

    c. Le principe d'interventionnisme

    Préconisé par M. DUVERGER, le principe d'interventionnisme de l'impôt est, selon lui, un principe qui établit une véritable égalité dans sa politique, le gouvernement peut utiliser l'impôt (politique fiscale) pour orienter l'activité nationale dans telle ou telle direction selon qu'on est en prospérité ou en récession. Il est donc un procédé efficace d'intervention dans la vie économique et sociale.

    Il existe trois sortes d'interventionnisme :

    ü L'interventionnisme par pression ou par dépression ;

    ü L'interventionnisme par discrimination ;

    ü L'interventionnisme par redistribution.

    1°) L'interventionnisme par pression ou par dépression

    Le premier (la pression) est utilisé en temps de prospérité surtout quand la prospérité dégénère en emballement ; le gouvernement peut utiliser une politique d'imposition lourde dans le but de temporiser l'activité économique.

    Le second (dépression) est utilisé en temps de crise. Elle consiste à diminuer de manière sensible le poids général des impôts afin d'alléger l'économie dont l'effet d'entraînement se traduit en conditions favorables à la reprise.

    2°) L'interventionnisme par discrimination

    L'Etat peut encourager ou décourager une ou une autre activité économique par le mécanisme de l'impôt en augmentant ou en diminuant le taux d'imposition d'un impôt bien déterminé.

    3°) L'interventionnisme par redistribution

    Dans ce cas, l'Etat ampute (retranche) les gros revenus et utilise le produit obtenu à augmenter les subventions aux revenus faibles c'est ce qu'on appelle intervention à but égalitariste dont l'objectif est d'égaliser le niveau de vie des citoyens et redistribuer la richesse entre eux.

    I.2.1.4. LES ASPECTS DE L'IMPÔT

    Nous parlerons sur deux aspects, qui sont : l'aspect économique et social

    ü Sur l'aspect économique :

    Les impôts ont une influence sur la vie économique, car ils augmentent le coût de la vie par le fait qu'ils sont incorporés dans les coûts et le prix de revient. Par conséquent, il y aura diminution de pouvoir compétitif des entreprises spécialement touchées d'une part, et d'autre part les impôts constituent un moyen efficace de la politique économique du gouvernement. Car, des exonérations accordées à certains exportateurs tels que les agriculteurs ou l'imposition des certains importateurs dans le but de protéger les produits locaux. Enfin, l'imposition exagérée (atteignant 70 à 80% de bénéfice) décourage les investisseurs et risque d'entraîner la fuite des capitaux.

    ü Sur l'aspect social :

    Socialement l'impôt permet la redistribution des revenus c'est le cas par exemple des subventions que l'Etat peut accorder aux chômeurs qui sont sans revenu la prise en compte des charges familiales, etc.

    I.2.1.5. SORTES D'IMPÔTS

    On distingue plusieurs sortes d'impôts, mais dans cette étude nous tenterons de donner une explication de quelques-uns, notamment :

    1. Impôt direct et indirect

    Un impôt est dit direct lorsqu'il frappe directement le revenu ou la fortune du contribuable. En d'autres termes, c'est un impôt qui est payé directement à l'administration du trésor par le contribuable. C'est le cas de l'impôt sur le revenu professionnel, impôt foncier, impôt sur la cession, etc. sont par exemple des impôts directs.

    Par contre, l'impôt est dit indirect, lorsqu'il frappe la consommation du contribuable c'est-à-dire l'usage fait de son revenu et donc la dépense. C'est l'impôt sur le chiffre d'affaire, le droit de douane et assise. En d'autres termes, c'est un impôt qui est répercuté sur un autre agent économique par celui qui le verse. Les impôts sont donc payés au fisc par un redevable qui ne joue qu'un rôle d'intermédiaire.

    Il convient de noter que l'impôt direct tient compte du revenu ou de la fortune du contribuable (riche ou pauvre) contrairement à l'impôt indirect qui frappe les riches et les pauvres de la même façon.

    2. Impôt global et impôt cédulaire

    Un impôt est dit global lorsqu'il frappe en bloque la totalité du revenu du contribuable, on l'appelle souvent impôt synthétique ; tandis que les impôts cédulaires frappent chacun une catégorie distincte des revenus de manières différentes.

    3. Impôt réel et impôt personnel

    L'impôt réel est celui qui porte sur la chose et prend en compte uniquement la matière imposable sans tenir compte de la personne du contribuable (riche ou pauvre, célibataire ou marié, parent ou sans enfant), c'est le cas de l'impôt foncier.

    L'impôt est dit personnel lorsque son taux varie en fonction de la situation personnelle et ou familiale du contribuable, c'est le cas de l'impôt sur le revenu professionnel, impôt sur les successions.

    4. Impôt proportionnel et impôt progressif

    Un impôt est proportionnel lorsqu'il atteint la matière imposable suivant un taux. Sa proportionnalité se situe entre le montant de l'impôt et le revenu du contribuable. En d'autres termes, c'est un impôt dont le taux est fixe et dont le montant est proportionnel au montant de l'assiette de l'impôt.

    L'impôt est progressif lorsque son taux augmente au fur et à mesure que les revenus du contribuable deviennent importants. Dans ce cas, l'accroissement de l'impôt est plus que proportionnel à celui de matière imposable. En d'autres termes, c'est un impôt dont le taux augmente avec le montant de l'assiette de l'impôt.

    Eu égard à ce qui précède, les impôts gérés par la Direction Générale des Impôts sont :

    * Les impôts réels : de ces impôts nous pouvons citer :

    ü Impôt sur la superficie des propriétés foncières bâties et non bâties ;

    ü Impôt sur les véhicules ;

    ü Impôt sur la superficie des concessions minières et d'hydrocarbures.

    * Les impôts cédulaires sur les revenus, tels que :

    ü Impôts sur les revenus locatifs ;

    ü Impôt mobilier ;

    ü Impôt sur les revenus professionnels (impôt sur les bénéfices et profits, et impôts professionnels sur les rémunérations).

    * Impôt exceptionnel sur les rémunérations des expatriés (I.E.R.E)

    * Impôt sur le chiffre d'affaires à l'intérieur.

    En plus des impôts cités ci-haut, la Direction Générale des Impôts recouvre aussi les factures émises par le Gouvernement, les entreprises et les services publics qui sont rendues exigibles par elle.

    De ce fait, conformément à la Constitution de la République Démocratique du Congo, spécialement en son article 204 point 16, il y a les impôts qui relèvent de la compétence des provinces, sont entre autres : l'impôt foncier, l'impôt sur les véhicules, l'impôt sur les revenus locatifs, etc.

    I.2.2. NOTION DES RECETTES ET PREVISIONS

    I.2.2.1. NOTION DES RECETTES

    A. DEFINITION

    Ce mot « recette » désigne l'ensemble des perceptions que reçoit tout entrepreneur d'une manière générale.

    B. SORTES DES RECETTES

    1°) RECETTES AU SENS FISCAL

    a. Les recettes fiscales

    Elles désignent les sommes perçues par les administrations publiques provenant des impôts et des taxes sans inclure les cotisations sociales.

    En d'autres termes, sont des impôts directs, des impôts indirects et de toutes taxes de nature fiscale lesquels sont gérés par les administrations dont la dénomination s'emprunte aux matières qu'elles gèrent. Ces recettes sont ordonnancées et recouvrées par la Direction Générale de Douane et Accise (DGDA) et la Direction Générale des Impôts (DGI).

    b. Les recettes parafiscales

    Sont les sommes des taxes parafiscales qui sont des prélèvements opérés sur les usagers par certains organismes (publics ou semi-publics, économiques et sociaux), en vue d'assurer leur financement autonome. C'est le cas de cotisations versées à la sécurité sociale, généralement gérées en RD Congo par l'Institut National de Sécurité Sociale (INSS).

    2°) RECETTES AU SENS ECONOMIQUE

    Elles désignent les sommes encaissées par les producteurs à la suite de la vente des produits obtenus en combinant des facteurs de production (Nature, travail et capital). En d'autres termes, est un montant égal au prix de vente obtenu par chaque unité vendue. D'où la recette totale s'obtient en multipliant le nombre d'unités vendues par le prix unitaire.

    a. LA RECETTE MARGINALE ( Rm )

    Est la variation de la recette entraînée par la vente d'une unité supplémentaire d'un bien. Autrement dit, celle procurée par la dernière unité de produit vendue. Elle est une dérivée de la recette fiscale, en concurrence parfaite ; la recette marginale égale la recette moyenne qui est le prix par unité du produit24(*).

    La recette marginale est différente de la recette moyenne, sa pente est deux fois plus élevée que celle de la recette moyenne. Elle décroît lorsque les quantités vendues augmentent.

    Formule mathématique : Rm= Cfr. Figure 2

    Avec Rm : Recette Marginale

    : Variation des Recettes

     : Variation des Quantités.

    b. LA RECETTE MOYENNE ( RM )

    Est le rapport entre la recette totale et la quantité des produits vendus. Elle est égale au prix de vente par unité de produit. En concurrence parfaite, la recette moyenne pour une unité de production est indépendante des quantités (sa droite est parallèle à l'axe des abscisses) pour toute forme de marché. La recette moyenne désigne la fonction de demande par conséquent elle est une fonction décroissante25(*).

    Tout accroissement des quantités entraînerait une baisse de la recette moyenne à une valeur représentant la moitié de celle de la pente marginale.

    Mathématiquement : RM= Cfr. Figure 2

    Avec RM : Recette Moyenne

    RT: Recette Totale

    Q : Quantité.

    c. LA RECETTE TOTALE ( RT )

    Est le produit de la recette marginale des biens et services par la quantité vendue. En concurrence parfaite, pour une unité de production. La recette totale est une fonction des quantités vendues.

    Pour autre forme de marché et pour l'ensemble des entreprises, la recette totale tend vers une fonction parabolique. On vérifie alors que la recette marginale est une pente deux fois plus élevée que celle de la recette moyenne.

    Mathématiquement : RT = x Q Cfr. Figure 1

    Avec   : Revenu

    Q  : Quantité

    RT : Recette Totale

    Ainsi, graphiquement la situation se présente comme suit :

    251657728

    251658752Q

    251653632Rm

    251652608

    I.2.2.2. PREVISIONS

    A. DEFINITION

    Pour P.G BERGERON, la prévision est une activité qui permet à un gestionnaire d'utiliser les renseignements présents et futurs pour préciser le milieu dans lequel l'entreprise fonctionnera26(*).

    En d'autres termes, c'est le fait de connaître à l'avance par certaines estimations, le but à atteindre, les actions à entreprendre ainsi que la participation des responsables à cet effet.

    Il s'agit d'une étude préalable de la décision, de la possibilité et de la volonté de l'accomplir. Du point de vue de la gestion, la prévision se conçoit à la fois comme une attitude volontariste, scientifique et collective face à l'action future.

    B.NATURE DE LA PREVISION

    1°) PREVISION ATTITUDE VOLONTARISTE

    Il faut entendre par là que la prévision doit être l'expression d'une politique d'un choix délibéré, d'un pari qui se traduit par un engagement, une anticipation sur l'avenir.

    2°) PREVISION ATTITUDE SCIENTIFIQUE

    Dans ce cas, la prévision fait rarement appel à l'intuition et au flair. Elle utilise plutôt la méthode scientifique pour sa rigueur et sa confection. La prévision est basée sur des méthodes statistiques, mathématiques, et économiques.

    3°) PREVISION ATTITUDE COLLECTIVE

    Dans cet ordre d'idées, la prévision n'est pas l'affaire de seuls dirigeants. Elle requiert plutôt le concours de tous les membres de l'entreprise. Chacun à son niveau y apporte sa contribution et s'engage sur base du programme auquel il a participé.

    C. LES DOMAINES DE LA PREVISION

    La prévision porte généralement sur plusieurs domaines, notamment :

    · L'évolution économique : ici, la prévision est faite sur base des conditions économiques locales, nationales et mondiales (par exemple le cours de matière première et du carburant, le taux d'inflation, etc.)

    · L'évolution technologique : les prévisions sur le lancement de nouveaux produits sur le marché, les innovations technologiques, etc.

    · L'évolution de la concurrence : ici les prévisions sont les informations les plus précises concernant les activités, les ressources, les moyens et autres aspects des concurrents les plus immédiats et les plus importants.

    · L'évolution de la santé.

    D. SORTES DES PREVISIONS

    Maxime CRENER et MONTELLE, distinguent plusieurs types des prévisions, à savoir :

    ü La prévision par comparaison ;

    ü La prévision par extrapolation ;

    ü La prévision cyclique ;

    ü La prévision par assignation ;

    ü La prévision par analogie.

    E. DIFFERENCIATION DE LA PLANIFICATION

    L'usage populaire est abusif de ce concept afin qu'il soit confondu avec celui de planification. Elle est une étape réflexive située au départ de toute planification : la prévision prépare l'action. C'est ainsi que plusieurs auteurs la qualifient de définition mentale de début, objectif et d'autres procédures qui seront rendus réalisables par le plan.

    Dans le cas échéant, elle apparaît comme une représentation, imagination ou estimation loin d'être utopique que l'Etat espère en contribution budgétaire pour un exercice déterminé.

    I.2.3. NOTION SUR L'ANALYSE DES SERIES TEMPORELLES

    I.2.3.1. SERIES TEMPORELLES27(*)

    On appelle série temporelle, série chronologique ou, simplement chronique, une suite d'observations ordonnées dans le temps, habituellement à intervalles égaux.

    La production annuelle d'acier considérée sur plusieurs années, le cours journalier des titres en bourse, la suite des températures horaires communiquées par la météorologie nationale, le décompte mensuel des ventes dans un magasin, sont des exemples de séries temporelles.

    Une série temporelle est définie mathématiquement par les valeurs Y1, Y2,... d'une variable Y (température, cours journalier de clôture d'une action, etc.) à des temps t1, t2,..

    Y est aussi une fonction du temps désignée par Y=F(t)

    I.2.3.2. GRAPHES DES SERIES TEMPORELLES

    On a une bonne image d'une série temporelle Y en construisant le graphe de la variable Y en fonction du temps.

    I.2.3.3. MOUVEMENTS CARACTERISTIQUES D'UNE SERIE TEMPORELLE

    Il est important d'observer que le graphe d'une série temporelle, qui est décrit pour un point qui se déplace dans le temps, de la même manière qu'une particule physique se déplace sous l'influence de forces physiques. Mais, au lieu d'être animé par des forces physiques, le mouvement peut être dû à une combinaison de forces économiques, Sociologiques, ou autres.

    A travers de nombreux exemples, les séries temporelles ont révélé un certain nombre de mouvements ou de variations caractéristiques dont certains ou même tous se manifestent des degrés variés. L'analyse de tels mécanismes est très importante pour de nombreuses raisons, l'une d'elles étant de pouvoir prévoir les variations futures. Il n'est donc pas surprenant que beaucoup d'industries et d'organismes gouvernementaux soient très intéressés par cet important problème.

    I.2.3.3.1. CLASSIFICATION DES MOUVEMENTS DES SERIES TEMPORELLES

    En première approximation, on peut dire que tout mouvement économique d'ensemble, s'il est observé sur une série statistique assez longue, paraît composé de quatre mouvements :

    1. Le mouvement de longue durée (appelé aussi trend en tendance générale) qui se maintient pendant de longues années : développement continu d'une production, hausse de longue durée des prix ou au contraire recul prolongé (exemples opposés : production d'électricité, navigation par voiliers) ;

    2. les mouvements cycliques, résultant de l'alternance de phases de prospérité et de dépression ;

    3. les mouvements saisonniers, ou plus généralement, périodiques. La périodicité qui est le plus fréquemment annuelle, résulte d'influences naturelles (récoltes) ou institutionnelles (fêtes, etc.) ;

    4. les mouvements accidentels, n'obéissant à aucun rythme, mais dus à des événements exceptionnels : grève, guerre, panique, des inondations, élections, etc.

    I.2.3.4. L'ANALYSE DES SERIE TEMPORELLES

    L'analyse d'une série temporelle consiste à faire une description (mathématique en général) des « mouvements » qui la composent ; afin de justifier les méthodes sur lesquelles on s'appuie pour une telle description.

    La figure (a) ci-dessous montre une droite de tendance à longue durée ou séculaire. La figure (b) montre cette droite avec un cyclique (superposé périodique). la figure(c) montre le mouvement saisonnier si l'on avait superposé des mouvements accidentels au graphe de la figure (c), le résultat correspondrait avantage à une série temporelle telle qu'on en trouve dans la pratique.

    0

    Q

    251654656RT

    0

    251655680

    Fig. (1)

    Fig. (2)

    251656704

    Les idées précédentes fournissent une technique possible pour analyser les séries temporelles. on suppose que la variable Y de la série temporelle est le produit de variables T,C,S et A correspondant respectivement à la tendance, à des mouvements cycliques, saisonnier et accidentel.

    On écrira Y= T x C x S x A = TCSA

    L'analyse de la série temporelle consiste à rechercher les facteurs T, C, S, et A, et à considérer qu'ils sont les composantes de base de la série.

    On notera que certains statisticiens préfèrent considérer Y comme la somme T+C+S+A. on choisira la meilleure décomposition qui conduit au meilleur résultat.

    I.2.3.5. LES MOYENNES MOBILES

    I.2.3.5.1. LISSAGE DES SERIES TEMPORELLES

    Soient Y1, Y2 , Y3....., Yn un ensemble des nombres. on définit une moyenne mobile d'ordre n que l'on obtient par la suite des moyennes arithmétiques.

    , , , (2)

    Les sommes des numérateurs sont appelées totaux mobiles d'ordre n.

    Exemple : Soient les nombres 2, 6, 1, 5, 3, 7, 2

    La moyenne mobile d'ordre 3 est obtenue comme suit

    , , , , ou encore 3 ; 4 ; 3 ; 5 ; 4

    Dans une moyenne mobile, il est commode de localiser chaque nombre à sa position relative par rapport aux données d'origine.

    Ainsi, dans cet exemple, on écrira :

    Données d'origine 2,6, 1, 5, 3, 7, 2

    Moyenne mobile d'ordre 3 3, 4, 3, 5, 4

    Quand les données sont annuelles ou mensuelles, les moyennes prennent respectivement les noms de moyennes mobiles sur n années ou n mois. On parle ainsi de moyenne mobile sur 5 ans, de moyenne mobile sur 12 mois, etc. Toute autre unité de temps peut être utilisée.

    Les moyennes de mouvement ont tendance à « amortir » les variations entre les données. Ainsi, dans le cas des séries temporelles, on utilise souvent cette propriété pour éliminer des fluctuations indésirables. Le processus est alors dénommé lissage des séries temporelles.

    Si on recourt aux moyennes arithmétiques pondérées dans (2), les poids doivent être spécifiés à l'avance, la suite obtenue sera appelée moyenne pondérée d'ordre n.

    Exemple : Supposons que dans l'exemple précédent l'on prenne les poids 1, 4, 1. la suite serait

    , , , ,

    Ou 4, 5 ; 2, 5 ; 4 ; 5, 5 donne une moyenne de mouvement pondéré d'ordre 3.

    I.2.3.6. ESTIMATION DE LA TENDANCE

    La tendance peut être estimée de plusieurs manières :

    1.La méthode de moindres carrés vue précédemment. Cette méthode permet de déterminer l'équation de la droite ou de la courbe de tendance appropriée. A partir de cette équation, on peut calculer les valeurs de T de la tendance.

    2. La méthode graphique, qui consiste à ajuster une droite ou une courbe de tendance en se référant simplement à son graphe, permet d'estimer T. cette méthode a l'inconvénient d'être trop subjective.

    3. La méthode de la moyenne mobile. Les moyennes mobiles d'ordre approprié permettent d'éliminer les modèles cycliques, saisonniers et accidentels et de ne conserver que l'effet de la tendance. Un inconvénient de cette méthode est que les données de début et de fin d'une série sont « perdues ». Ainsi, dans le premier exemple, on est parti d'un ensemble de 7 nombres, et au moyen d'une moyenne mobile d'ordre 3 on a obtenu 5 nombres. Un autre inconvénient est que les moyennes mobiles peuvent engendrer des cycles ou d'autres mouvements qui n'étaient pas présents dans les données d'origine. Enfin, un troisième inconvénient est dû au fait que les moyennes mobiles sont fortement affectées par les valeurs « aberrantes » accidentelles.

    4. La méthode des semi-moyennes consiste à séparer les données en deux parties (de préférence égale) et à faire la moyenne des données dans chaque groupe.

    On obtient ainsi deux points du graphique de la série temporelle. On trace alors une droite de tendance entre ces deux points, ce qui permet de déterminer les valeurs de la tendance. On peut aussi déterminer les valeurs sans intermédiaire du graphique.

    Bien que cette méthode soit simple à appliquer, elle peut conduire à des résultats sans valeurs quand elle est utilisée à tort et à travers. C'est pourquoi, bien qu'elle soit valable dans le cas où les données peuvent être classées en plusieurs groupes dans chacun desquels la tendance  est linéaire, elle n'est applicable que là où la tendance est linéaire ou approximativement linéaire. 

    I.2.3.7. ESTIMATION DES VARIATIONS SAISONNIERES (INDICE SAISONNIER)

    Les variations saisonnières sont définies par Dugé de Bernouwille comme « les variations qui tendent à se reproduire d'une manière régulière chaque année sous l'influence des phénomènes naturels périodiques dus au retour des saisons ou par l'effet de certains règlements, de certaines coutumes et en général toutes les variations dont le rythme se renouvelle dans une période égale ou inférieure à un an ».

    La variation saisonnière est importante sous trois optiques :

    1) Elle est différente à des stades successifs du processus de production. Par exemple, pour les céréales, la récolte a lieu l'été, les livraisons de blé à la meunerie ont une pointe saisonnière en autonome et la consommation de pain est à peu près égale à tout le long de l'année.

    Pour bien des produits industriels, au contraire, la production est plus régulière (sauf Août= congés payés) et c'est la demande qui connait des variations saisonnières accusées : demande d'automobiles, de postes de radio, de chocolat, etc.

    2) La fluctuation saisonnière masque à l'observateur superficiel le mouvement économique réel : en autonome, le trafic ferroviaire augmente. seule la connaissance exacte de la variation saisonnière permettra de savoir si le trafic de tel mois de septembre bien qu'en hausse par rapport à Août signifie maintien ou recul de l'activité.

    L'augmentation de chômage au cours de l'hiver est encore un autre exemple de phénomène saisonnier intéressait.

    3) La variation que nous retrouvons régulièrement peut, dans des périodes d'instabilités économiques, être le point de départ d'un mouvement tout différent : la variation saisonnière donne l'impulsion à un autre mouvement.

    Un dernier exemple fera encore ressortir l'importance de la connaissance des variations saisonnières. Après la fin de la guerre, à l'époque de la taxation et du rationnement, les pouvoirs publics avaient fixé un prix uniforme du lait d'un bout de l'année à l'autre. Cette politique jouait en 1945-1947 comme une pénalité à l'encontre des producteurs, au moment où le lait est plus rare et au moment où les concurrences dans l'emploi du lait étaient plus vives : élevage des veaux, beure au marché noir etc. une politique de prix ignorant la fluctuation saisonnière organise la disparition du produit.

    * PRECAUTIONS PREALABLES

    Parmi les nombreuses méthodes de calcul, nous ne retiendrons que les plus simples. Il faut donc :

    1. S'assurer qu'un mouvement saisonnier existe, par exemple en superposant sur un graphique portant les mois de Janvier à Décembre, les données relatives aux différentes années.

    2. Voir si cette variation saisonnière est déformée par le mouvement de longue durée : un trend ascendant ou descendant dispersera sur le graphique les courbes représentatives de chaque année.

    3. Voir si la variation saisonnière est additive ou multiplicative, en d'autres termes si elle semble s'ajouter à la tendance longue auquel cas la séparation des deux mouvements se fera par simple différence ou si elle semble proportionnelle à le tendance longue auquel cas il faudra faire le rapport entre les deux mouvements et calculer un écart saisonnier.

    CALCUL DE LA VARIATION SAINNIERE PAR LES MOYENNES MOBILES

    C`est la méthode la plus utilisée.Rappelons le procédé.

    La période du mouvement saisonnier étant de douze mois, nous calculons la moyenne mobile sur douze mois. Pour centrer le résultat sur le milieu de l'année (15 juillet), on est amené à faire la somme sur un nombre impair de mois (13) et pour éviter qu'un mois ne soit compté deux fois, on pondère pour ½ les deux mois extrêmes.

    ESTIMATION DE LA VARIATION SAISONNIERE PAR LA METHODE DES RAPPORTS A LA MOYENNE MENSUELLE

    Elle ne doit être employée que dans le cas où la tendance longue est stationnaire.

    CALCUL DE LA VARIATION SAISONNIERE PAR LA METHODE DES RAPPORTS AU « TREND »

    C'est le même que le précèdent. Mais si le « trend » est ascendant ou descendant, le rapport se fait non plus à la moyenne mensuelle de chaque année, mais au trend précédemment calculé.

    Exemple : Immatriculation des voitures automobiles en Lidurie.

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES IMPÔTS KASAÏ OCCIDENTAL

    II.1. LOCALISATION

    La Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental, en sigle DPI/K.OCC, est située au n°236 au croisement des avenues Kasa-vubu et Guillaume LUBAYA, quartier Malandji, commune urbaine de Kananga, ville de Kananga, province du Kasaï Occidental.

    Elle a pour raison d'efficacité éloignée deux de ses services dont l'un est situé au Rez-de-chaussée de l'immeuble IMMO-Kasaï et l'autre sur le Boulevard de Laurent Désiré KABILA, dans la commune de Kananga à proximité de la gare centrale de la SNCC.

    II.2. APERÇU HISTORIQUE

    La Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental est l'un des services opérationnels de la Direction Générale des Impôts, en sigles DGI, dont le siège principal et l'administration centrale se trouvent à Kinshasa.

    Cela étant, sa législation fiscale nationale se fonde essentiellement sur les Ordonnances-lois n°69-006, 69-007 et 69-009 du 10 février 1969 ainsi que sur celle n°69-058 du 05 décembre 1969 relatives respectivement à l'impôt réel, à l'Impôt Exceptionnel sur les Rémunérations des Expatriés, aux impôts cédulaires sur les Revenus et à l'impôt sur le chiffre d'affaires.

    De ce fait, cette dernière a connu des grands moments forts de son histoire sur le plan structuro-administratif, gestionnaire et législatif, nous citons :

    De 1960 à 1988 : elle était sous la tutelle du Ministère des Finances mais sans autonomie financière. En province, elle dépendait de la Division des Finances qui était la structure de gestion, mais laquelle n'a plus répondu au développement technique moderne de la fiscalité et n'a pas réussi la mobilisation et la maximisation du Trésor Public selon les attentes du Gouvernement.

    En 1988 : fut créée la Direction Générale des Contributions, en sigle DGC, conformément à l'Ordonnance-loi n°88/089 du 10 mars 1988 ayant une autonomie financière et administrative dont la mission principale était de mobiliser et de maximiser les recettes de l'Etat. Celle-ci est créée en application de l'Ordonnance-loi n°89-100 du 12 mai 1989 fixant l'organisation et le cadre organique de la Direction Provinciale des Impôts, mais avant cela, l'Ordonnance-loi n°88-039 du 10 mars 1988 créait déjà ses services publics qui doivent plus tard être modifiés et complétés par le Décret n°017/2003 et 18/2003 du 02 mars 2003.

    De 2003 à nos jours : cette période est marquée par des grandes mutations dont notamment le remplacement du concept « Contribution » par celui d' « Impôt » pour justifier le caractère coercitif dans la manière de recouvrir les redevances de l'Etat.

    Ces mutations ont été entérinées par le Décret-loi n°04/099 du 30 décembre 2004 et tout son personnel a été injecté dans la nouvelle Direction Générale des Impôts, et ses structures changèrent aussi28(*).

    II.3. MISSION

    La mission dévolue à la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental à l'instar des autres Directions Provinciales est la suivante :

    ü Exercer sa compétence en matière des ressources humaines, de gestion budgétaire et services généraux et d'information ;

    ü La coordination et le suivi des activités des services extérieurs en matière de gestion des dossiers uniques, de contrôle fiscal, de recouvrement et de contentieux fiscal.

    Cette dernière accomplie cette mission avec l'appui des services extérieurs qui sont sous sa gestion dénommé : les Centres des Impôts et les Centres d'Impôts Synthétiques (CIS), autrefois appelés « Ressorts de type A et B ».

    II.4. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNELLE

    Par l'application des dispositions de l'article 5 du Décret n°0178/2003 portant création de la DGI, la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental est une des Directions opérationnelles au niveau de la province et hiérarchiquement soumise à l'autorité du Directeur Général. C'est-à-dire qu'au sommet de la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental, se trouve un Directeur Général, une inspection de service, les 8 Divisions ainsi que les Centres Synthétiques des Impôts du type A et B, et les Centres des Impôts urbains.

    En ce qui concerne la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental, elle compte en son sein : les Centres urbains de Kananga I, Kananga II, Tshikapa, Kamonia, Ilebo, Mweka, Luebo, Kazumba, Dibaya, Luiza, Dimbelenge et celui de Dekese en phase expérimentale.

    Ces centres des impôts sont chargés de la gestion de l'ensemble des opérations fiscales auprès des entreprises, des personnes physiques ou morales, sélectionnées suivant les critères définis par la Direction Générale.

    Ils s'occupent notamment de la tenue des dossiers uniques (du contrôle fiscal) du recouvrement et du contentieux de ces entreprises en ce qui concerne tous les impôts et certains droits relevant de la compétence de la Direction Générale des Impôts.

    Jadis appelés « quartiers fiscaux », les Centres d'Impôts Synthétiques (CIS) sont chargés de la gestion des contribuables répondant aux critères définis par la Direction Générale.

    Ces centres fiscaux sont gérés par les cadres de commandement et dépendent directement du Directeur Provincial, et sont situés dans les communes et autres localités de la province du Kasaï Occidental en fonction du potentiel fiscal qui s'y trouve.

    Ainsi, nous pouvons les représenter comme suit :

    DESIGNATION/ CENTRESDES IMPÔTS

    TYPE DE CENTRE

    1

    CIS Kananga I

    A

    2

    CIS Kananga II

    A

    3

    CIS Tshikapa

    A

    4

    CIS Ilebo

    A

    5

    CIS Kamonia

    A

    6

    CIS Luebo

    B

    7

    CIS Luiza

    B

    8

    CIS Demba

    A

    9

    CIS Dibaya

    B

    10

    CIS Mweka

    B

    11

    CIS Kazumba

    B

    12

    CIS Dimbelenge

    B

    13

    CIS Dekese (en phase expérimentale)

    B

    Source : Archives de la DPI/Kasaï Occidental, 2012.

    Chacun d'eux participent à la mobilisation des recettes et à sa maximisation dans la situation globale de la province. Ils constituent des services extérieurs sous la gestion de la Direction Provinciale des Impôts/Kasaï Occidental dans le souci de rapprocher les contribuables de structures fiables. Leurs compétences sont déterminées par la loi et gèrent les contribuables à faibles revenus selon le livre barémique.

    La différence entre ces centres des impôts est que, le type A est dirigé par un Chef de Division et le type B par le Chef de Bureau.

    II.5. STRUCTURE ORGANIQUE

    La Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental a des structures qui lui permettent de placer les hommes, les matériels, les équipements et documents pour la réussite de ses objectifs.

    De ce fait, elle favorise le respect de la hiérarchie en affectant les compétences et le savoir-faire ainsi qu'à répartir les tâches selon le nombre d'agents en tenant compte de grade de chacun.

    La Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental outre le secrétariat et l'inspection, elle compte en son sein 7 Divisions, à savoir :

    SECRETARIAT

    Le secrétariat s'occupe de la relation et transmission immédiate des correspondances revêtant un caractère urgent au Directeur, le dispatching du courrier, suivi de l'expédition effective du courrier sortant. Expéditions des lettres destinées à l'administration centrale et autres destinations, réception physique du courrier émanant des divers services.

    En plus, il s'occupe également de la mise en conformité des lettres et autres documents signés par le Directeur Provincial ; la saisie des documents, préparation du journal d'audience, de nettoyage des bureaux et l'entretien des mobiliers et matériels de bureau du Directeur ; et autres tâches traditionnellement dévolues à un secrétariat.

    INSPECTION

    Elle a pour tâches de (d') :

    - Contrôler tous les services de la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental sur ordre du Directeur Provincial ou sur celui du Directeur Général de force exceptionnelle ;

    - Effectuer des missions d'enquête et veiller à l'application régulière des textes légaux ainsi que règlements en vigueur et au respect strict des directives de l'administration centrale ;

    - Proposer, suite aux manquements constatés, les mesures disciplinaires et les actions de nature à améliorer l'organisation et le fonctionnement des services.

    · LA DIVISION DES RESSOURCES HUMAINES

    Elle s'occupe de la gestion du personnel affecté à la DPI/Kasaï Occidental, faire rapport à la hiérarchie au besoin en recrutement et le besoin en formation. Elle fait respecter et appliquer les normes administratives régissant le personnel de la carrière publique.

    Elle compte à son sein trois bureaux, à savoir :

    ü Bureau gestion du personnel ;

    ü Bureau de la paie des agents ;

    ü Bureau de formation des agents, ainsi que leur recrutement.

    · LA DIVISION DES AFFAIRES SOCIALES

    Comme toutes les autres Divisions, la Division des affaires sociales a pour tâches :

    - Supervision de toutes les manifestations, les rencontres et les cérémonies organisées par la DPI/Kasaï Occidental ;

    - Programmation et paiement des appels de fonds et de déclaration de créances médicales, supervision de la distribution de livres, des tenues et autres ;

    - Suivi de la mise à jour de la situation familiale des agents ;

    - Suivi des dossiers des agents malades transférés dans des hôpitaux.

    Elle a deux bureaux suivants :

    ü Bureau des affaires sociales (santés, funérailles, etc.) ;

    ü Bureau des relations publiques, voyages, sports et loisirs.

    · LA DIVISION DE GESTION BUDGETAIRE ET SERVICES GENERAUX

    Elle a comme attributions : la gestion des crédits alloués à la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental, coordination, harmonisation et suivi de la gestion de la part des pénalités revenant aux services et la gestion de meubles et immeubles lui appartenant.

    Cette division est dirigée par un Chef de Division et fonctionne avec quatre bureaux qui sont :

    ü Elaboration du budget, dépense et gestion des crédits ;

    ü Gestion des biens meubles et immeubles ;

    ü Gestion des matériels, charrois et expédition ;

    ü Gestion des fournitures et imprimés.

    · LA DIVISION D'INFORMATIQUE

    Elle s'occupe de l'information de tous les services de la DPI Kasaï Occidental. Outre le secrétariat, elle a à son sein deux bureaux dont celui de suivi des applications et l'autre de maintenance.

    · LA DIVISION D'ASSIETTE

    Elle s'occupe de la tenue, actualisation et suivi du répertoire général de la DPI du Kasaï Occidental ainsi que toute la matière d'assiette fiscale. Elle est subdivisée en quatre bureaux qui sont :

    ü Immatriculation et gestion des répertoires ;

    ü Coordination des opérations d'assiettes ;

    ü Gestion ;

    ü Contrôle fiscal.

    · LA DIVISION DE RECOUVREMENT

    Elle a comme bureau à son sein :

    ü Bureau des recettes provinciales ;

    ü Bureau véhicules ;

    ü Bureau d'apurement et attestation fiscale.

    Cette Division s'occupe de la définition de la stratégie ainsi que les objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière de recouvrement. Elle s'occupe de (d') :

    - L'élaboration, coordination, harmonisation et supervision des procédures de recouvrement et des poursuites sur l'ensemble de la province ;

    - L'évaluation des performances des services opérationnels et consolidation des résultats en matière de recouvrement ;

    - Suivi des statistiques des recettes et du compte du Trésor Public au regard des encaissements ;

    - L'assistance, le cas échéant, des services opérationnels dans le traitement des dossiers importants, en matière.

    · LA DIVISION DES CONTENTIEUX

    Dirigée par un Chef de Division, elle compte deux bureaux, à savoir :

    ü Bureau suivi des procédures contentieuses ;

    ü Bureau suivi des régimes fiscaux d'exception.

    Cette dernière s'occupe de :

    - La réception des copies des dossiers ayant fait l'objet de recours ;

    - Suivi et exploitation des statistiques des réclamations réceptionnées et/ou instruites en nombre et en valeur ;

    - Exploitation des rapports mensuels ;

    - La centralisation et exploitation des données mensuelles des opérations exonérées ;

    - Constitution et mise à jour des répertoires général et sectoriel des contribuables exonérés.

    II.6. ORGANIGRAMME

    a) Définition

    L'organigramme est un schéma de répartition des tâches et des responsabilités à l'intérieur de l'entreprise29(*).

    Pour des raisons des conformités scientifiques, nous le présentons de la manière ci-après :

    b) ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES IMPÔTS/KASAÏ OCCIDENTAL

    DIRECTION

    SECRÉTARIAT

    INSPECTION

    DIVISION D'ASSIETTE

    DIVISION DES RESSOURCES HUMAINES

    DIVISION DU CONTENTIEUX

    DIVISION DE RECOUVREMENT

    SERVICES EXTÉRIEURS OU CENTRES D'IMPÔTS SYNTHÉTIQUES

    DIVISION DES AFFAIRES SOCIALES

    DIVISION GESTION GESTION BUDGÉTAIRE ET SERVICES GÉNÉRAUX

    DIVISION INFORMATIQUE

    CIS KAZUMBA

    CIS DEKESE

    CIS DIMBELENGE

    CIS LUEBO

    CIS DIBAYA

    CIS DEMBA

    CIS LUIZA

    CIS MWEKA

    CIS ILEBO

    CIS KAMONYA

    CIS TSHIKAPA

    CIS KANANGA II

    CIS KANANGA I

    BUREAU RECOUVREMENT

    BUREAU BRIGADE ET RECENSEMENT

    BUREAU ACCUEIL ET VULGARISATION

    BUREAU APPOINT ET CONTENTIEUX

    BUREAUX

    - Maintenance

    - Suivi des applications

    BUREAUX

    · Affaires sociales

    · Relations publiques, voyage, sport et loisirs

    BUREAUX

    ü Élaboration de budget, dépenses et gestion

    ü Gestion des biens meubles et immeubles

    ü Gestion matériel, charroi et expédition

    ü Fourniture et imprimés de valeur

    BUREAUX

    0. Immatriculation

    1. Coordination des opérations d'assiettes

    2. Gestion

    3. Contrôle fiscal

    BUREAUX

    - Gestion du personnel

    - Paie

    - Formation

    BUREAUX

    - Recouvrement

    - Suivi des procédures de recouvrement et tenue des statistiques

    - véhicules

    BUREAUX

    - Suivi des procédures contentieuses

    - Suivi des régimes fiscaux

    251663872

    CHAPITRE III : ETUDE COMPARATIVE DES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES

    Après avoir défini les concepts clés faisant corps avec ce sujet, présenté notre cadre d'étude, il serait mieux de faire une étude comparative des prévisions et des recettes réalisées au sein de cette régie financière qui est la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental.

    C'est dans cette perspective que nous montrons dans les lignes qui suivent comment les prévisions et les recettes réalisées dans cette régie financière se présentent au cours de la période couverte par notre étude (soit de 2009 à 2012), comment elles évoluent et ensuite nous allons comparer les prévisions aux recettes réalisées.

    De ce fait, nous passons à la présentation des données pour la période déjà précitée.

    III.1. PRESENTATION DES DONNEES STATSTIQUES

    Dans les tableaux ci-dessous nous présenterons les statistiques de l'évolution des prévisions ainsi que des recettes réalisées à la Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental, en sigle « DPI/K.OCC » pour une période allant de 2009 à 2012.

    Tableau n°1 : Données statistique brutes de la DPI/K.occ de 2009 à 2012 en million de FC

    ANNEES

    MOIS

    2009

     

    2010

    2011

     

    2012

     

    Prévision

    Recettes

    Prévisions

    Recettes

    Prévisions

    Recettes

    Prévisions

    Recettes

    Janvier

    108467900

    99564255

    55000000

    37550996,86

    75400078

    47283613

    109977082

    60898623

    Février

    109340100

    64223522

    55000000

    37226322

    58380916

    64818210

    109977082

    63811561

    Mars

    120340000

    61051874

    69060000

    45531137

    136902725

    66784827

    110000000

    55072745

    Avril

    120340000

    62331820

    68900000

    54367223

    81608869

    71206668

    141376186

    85658600

    Mai

    131100000

    65945261

    68900000

    46094075

    77116075

    106027759

    124678097

    74735081

    Juin

    129000000

    47785539

    65900000

    40170506

    79630833

    83378120

    126698093

    80651987,4

    Juillet

    130400000

    44371919

    65900000

    66282999

    139335847

    111786192

    125688093

    63720532

    Août

    133400000

    40665520

    70400000

    48468581

    80216122

    81911053

    141399105

    55254804

    Septembre

    132000000

    41840722

    68900000

    42910301

    79269240

    82267430

    145688093

    81926398

    Octobre

    133000000

    64881174

    94700000

    46767027

    116051352

    88862140

    168532140

    129261650,2

    Novembre

    134500000

    40061071

    69500000

    53589475

    100000000

    78801814

    125688093

    82017427,4

    Décembre

    127022428

    58700851

    70000000

    50473696

    112581143

    71218776

    141399105

    77283902

    TOTAL

    1508910428

    691423528

    822160000

    569432338,9

    1136493200

    954346602

    1571101169

    910293311

    Source : Rapports annuels de la DPI Kasaï Occidental 2009, 2010, 2011 et 2012

    III.1.1. TRAITEMENT ET COMPARAISON DES DONNEES STATISTIQUES DE LA DPI/K.OCC de 2009 à 2012

    Pour rendre nos calculs moins fastidieux, nous avons divisé toutes les masses des données statistiques par 1.000.000. Ainsi, on a les tableaux ci-dessous :

    a. Tableau n°2 : Prévisions et recettes réalisées à la DPI/K.OCC au cours de l'année 2009 en million de FC

    ANNEES

    MOIS

    2009

     

    Prévision

    (en million de FC)

    Recettes réalisées

    (en million FC)

    Janvier

    108,4679

    99,564255

    Février

    109,3401

    64,223522

    Mars

    120,34

    61,051874

    Avril

    120,34

    62,331820

    Mai

    131,10

    65,945261

    Juin

    129,00

    47,785539

    Juillet

    130,40

    44,371919

    Août

    133,40

    40,665520

    Septembre

    132,00

    41,840722

    Octobre

    133,00

    64,881174

    Novembre

    134,50

    40,061071

    Décembre

    127,022428

    58,700851

    TOTAL

    1508,910428

    691,423528

    SOURCE : Nous-mêmes à partir des données du tableau n°1

    Graphique n°1 : Evolution des prévisions et des recettes réalisées par la DPI/K.OCC au cours de l'année 2009

    Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau n°2

    Commentaires

    Au vu de ce graphique, nous nous rendons compte que c'est au mois de Janvier que la DPI/Kasaï Occidental a réalisé les recettes considérables de 99,564255FC, soit 91,79% par rapport aux 100% des assignations lui fixé au mois de janvier représentant 108,4679FC, et reste des mois, cette régie a baissé ses recettes suite à la corruption des agents chargés pour recouvrer ces recettes aux poches des contribuables pour le compte de trésor public, l'incivisme fiscal constaté par les contribuables de la province, ainsi que la ralentie du volume de transaction des opérateurs économiques qui est faible.

    Cela étant, en comparant les prévisions et les recettes réalisées par la DPI Kasaï Occidental au cours de l'année 2009, nous constatons que sur les assignations qui ont été fixées à 1508,910428FC, cette dernière n'a réalisé que 691,423528FC des recettes.

    Bref, nous voyons que la Direction Provinciale des Impôts n'a pas réalisé même le 50% de ce qui a été prévu.

    b. Tableau n°3 : Evolution des prévisions et recettes réalisées à la DPI/K.OCC au cours de l'année 2010 en million de FC

    ANNEES

    MOIS

    2010

    Prévisions

    (en million de FC)

    Recettes

    (en million de FC)

    Janvier

    55,00

    37,55099686

    Février

    55,00

    37,226322

    Mars

    69,06

    45,531137

    Avril

    68,90

    54,367223

    Mai

    68,90

    46,094075

    Juin

    65,90

    40,170506

    Juillet

    65,90

    66,282999

    Août

    70,40

    48,468581

    Septembre

    68,90

    42,910301

    Octobre

    94,70

    46,767027

    Novembre

    69,50

    53,589475

    Décembre

    70,00

    50,473696

    TOTAL

    822,16

    569,4323389

    SOURCE :Nous-mêmes à partir du tableau n°1

    Graphique n°2 : Evolution des prévisions et les recettes réalisées à la DPI/K.OCC au cours de l'année 2010

    Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau n°3.

    Commentaires

    Pour raison de comparaison des prévisions aux recettes réalisées à la Direction Provinciale des Impôts Kasaï Occidental au cours de l'année 2010, nous voyons que cette régie a réalisé 569,4323389FC des recettes contre les assignations budgétaires de l'ordre de 822,16FC. Suite à ceci, il se dégage un écart négatif de 252,7276611FC.

    Nous voyons que c'est au mois de juillet que cette régie a maximisé ses recettes en réalisant 66,282999FC par rapport aux assignations prévues pour ce mois qui étaient de l'ordre de 65,90FC, soit un écart positif de 0,382999FC des recettes par rapport à tout le reste des mois auxquels cette dernière a baissé sensiblement ses recettes suite au développement accru du secteur informel ainsi que le détournement des fonds par les agents chargés de recouvrer ces recettes.

    c. Tableau n°4 : Evolution des prévisions et recettes réalisées à la DPI/K.OCC au cours de l'année 2011 en million de FC

    ANNEES

    MOIS

    2011

     

    Prévisions

    (en million de FC)

    Recettes

    (en million de FC)

    Janvier

    75,400078

    47,283613

    Février

    58,380916

    64,818210

    Mars

    136,902725

    66,784827

    Avril

    81,608869

    71,206668

    Mai

    77,116075

    106,027759

    Juin

    79,630833

    83,378120

    Juillet

    139,335847

    111,786192

    Août

    80,216122

    81,911053

    Septembre

    79,269240

    82,267430

    Octobre

    116,051352

    88,862140

    Novembre

    100,00

    78,801814

    Décembre

    112,581143

    71,218776

    TOTAL

    1136,4932

    954,346602


    SOURCE :Nous-mêmes à partir des données du tableau n°1

    Graphique n°3 : Evolution des prévisions et recettes réalisées à la DPI.K.OCC au cours de l'année 2011

    Commentaires 

    Au regard de ce tableau, nous constatons que la DPI/K.OCC au cours de cette année a réalisé 954,346602FC des recettes contre les assignations budgétaires prévues à 1136,4932FC. Et ceci a dégagé un écart négatif de 182,146598FC.

    En effet, nous rappelons qu'au cours de cette année, la DPI/ Kasaï Occidental a eu à maximiser ses recettes pour quelques mois, nous citons :

    - Au mois de février on avait réalisé 64,818210FC des recettes contre les assignations budgétaires de 58,380916FC et l'écart dans ce mois est positif de 6,437294FC ;

    - Au mois de mai, on avait réalisé 106,027759FC des recettes contre les assignations budgétaires de 77,116075FC, et l'écart dans ce mois était positif de l'ordre de 28,911684FC.

    - Au mois de juin, les recettes étaient de 83,378120FC contre les assignations budgétaires fixées à 79,630833FC, avec un écart positif de 3,747287FC

    - Au mois d'août, les recettes réalisées étaient de 81,911053FC contre les prévisions ou assignations budgétaires de 80,216122FC. Ceci a relevé un écart de positif de 1,694931FC ;

    - Au mois de septembre, les recettes réalisées s'élevaient à 82,267430FC contre les assignations budgétaires de 79,269240FC. Ceci a relevé un écart positif de 2,998190FC.

    d. Tableau N°5 : Evolution des prévisions et recettes réalisées à la DPI/K.OCC au cours de l'année 2012 en million de FC

    ANNEES

    Mois

    2012

    PREVISIONS

    (en million de FC)

    RECETTES

    (en million de FC)

    Janvier

    109,977082

    60,898623

    Février

    109,977082

    63,811561

    Mars

    110,00

    55,072745

    Avril

    141,376186

    85,658600

    Mai

    124,678097

    74,735081

    Juin

    126,698093

    80,6519874

    Juillet

    125,688093

    63,720532

    Août

    141,399105

    55,254804

    Septembre

    145,688093

    81,926398

    Octobre

    168,532140

    129,2616502

    Novembre

    125,688093

    82,0174274

    Décembre

    141,399105

    77,283902

     TOTAL

    1571,101169

    910,293311

    Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau n°1.

    Graphique n°4: Evolution des prévisions et recettes réalisées à la DPI/K.OCC au cours de l'année 2012 en million de FC

    Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau n°5.

    Commentaire

    Au regard de ce qui précède, nous constatons que la DPI Kasaï Occidental a réalisé 910,293311FC des recettes par rapport aux assignations budgétaires fixées à 1571,101169FC ; et ceci a relevé un écart négatif de 660, 807 858FC.

    SYNTHESE DES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES AU COURS DE LA PERIODE ALLANT de 2009 à 2012

    Tableau n°6 : Présentation synthétique des prévisions et réalisations des recettes à la DPI/K.OCC de 2009 à 2012 en million de FC

    Années

    Prévision

    Recettes réalisées

    Ecarts

    Valeur

    %

    2009

    1508,910428

    691,423528

    817,486900

    54,18%

    2010

    822,160

    569,4323389

    252,7276611

    30,74%

    2011

    1136,4932

    954,346602

    182,146598

    16,03%

    2012

    1571,101169

    910,293311

    660, 807 858

    42,07%

    Source : Nous-mêmes à partir des données des tableaux n°2, 3, 4 et 5.

    Graphique n°5 : Evolution des prévisions et recettes réalisées au cours de la période allant de 2009 à 2012

    Source : Nous-mêmes à partir des données du tableau n°6

    III.1.2. INTERPRETATION GLOBALE DES RESULTATS

    Au vu de ce graphique, nous constatons qu'en 2009, la DPI/K.OCC a réalisé 691423528FC, soit 45,82% des recettes par rapport aux prévisions ou assignations budgétaires qui étaient de 1508910428FC. Nous remarquons que les recettes réalisées étaient faibles par rapport aux prévisions suite à l'affectation de certains contribuables potentiels à la Direction des Grandes Entreprises (DGE) et la fermeture de toutes les sociétés minières qui contribuaient à plus de 70% des recettes.

    De ceci, nous avons relevé un écart négatif de 817486900FC, soit 54,18%.

    En 2010, contre les prévisions ou assignations budgétaires fixées à 822160000FC, la DPI/K.OCC n'a pu réaliser que 569432338,9FC soit 69,26% des recettes. Ceci était dû à l'incivisme fiscal constaté chez les contribuables de la province, le développement accru du secteur informel ainsi que le détournement des fonds par les agents chargés de recouvrer ces recettes aux mains des contribuables pour le compte du trésor public.

    De ce fait, nous y avons relevé un de 30,74% soit l'équivalent de 252727661,1FC.

    En 2011, par rapport aux prévisions ou assignations budgétaires fixées à 1136493200FC, cette régie a réalisé 954346602FC, soit 83,97% des recettes. Tout ceci causé par les raisons évoquées ci-haut.

    Il se dégage un écart négatif de 16,03 soit l'équivalent de 182146598FC.

    En 2012, nous nous rendons compte que sur les prévisions ou assignations budgétaires fixées à 1571101169FC, la DPI/K.OCC a réalisé 57,94%, soit l'équivalent de 910293311FC. Ceci nous a poussé à relever un écart de 42,06%, soit l'équivalent de 660807858FC, causé par l'insolvabilité de certains contribuables ainsi que le détournement des fonds par les agents.

    D'une manière générale, au regard de tout ce qui précède, nous remarquons que les causes d'augmentation ou de diminution des recettes au sein de la DPI/K.OCC pour les quatre années couvertes par notre étude semblent être les mêmes, notamment : la diminution due à l'insolvabilité de certains contribuables, le détournement des fonds par les agents chargés de recouvrement, la mégestion ou mauvaise canalisation des recettes des entités (centres d'impôts) par des agents percepteurs ainsi que le développement accru du secteur informel. Nous remarquons aussi que les agents de cette régie financière n'ont pas bien travaillé.

    III.2. ESTIMATION

    Au regard de tout ce qui précède, après avoir présenté les données et leur évolution durant la période allant de 2009 à 2012, soit 4 ans, nous avions relevé des écarts négatifs pour toutes les quatre années. C'est ainsi, entant que chercheur, nous sommes appelés à trouver ou donner des pistes de solution à ce genre de problème.

    C'est pour cette raison que nous présentons ce modèle des estimations qui pourra aider les futurs chercheurs, les dirigeants de cette régie financière ainsi que l'Etat congolais à mieux faire des prévisions au cas où ils en tiendront compte.

    Nous procédons ainsi, tout en sachant qu'au départ toutes les masses des données étaient divisées par 1.000.000, avec la seule raison de rendre nos calculs moins fastidieux.

    Dans le tableau ci-après, nous présentons les moyennes mobiles centrées sur 12 mois obtenues à partir des données initiales des recettes.

    Tableau n°7 : Tableau des moyennes mobiles

    ANNEES & MOIS

    DONNEES

    SOMME MOBILE SUR 12 MOIS

    SOMME MOBILE SUR 2 MOIS DE LA COLONNE 3

    MOYENNE MOBILE CENTREE SUR 12 MOIS(Colonne )

    2009

     

     

     

     

    Janvier

    99,564255

     

     

     

     

     

     

     

     

    Février

    64,223522

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mars

    61,051874

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avril

    62,33182

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mai

    65,045261

     

     

     

     

     

     

     

     

    Juin

    47,785539

     

     

     

     

     

    691,424

     
     

    Juillet

    44,371919

     

    1320,834

    55,035

     

     

    629,41

     
     

    Août

    40,66552

     

    1231,823

    51,326

     

     

    602,413

     
     

    Septembre

    41,840722

     

    1189,305

    49,554

     

     

    586,892

     
     

    Octobre

    64,881174

     

    1165,82

    48,576

     

     

    578,928

     
     

    Novembre

    40,061071

     

    1138,005

    47,417

     

     

    559,077

     
     

    Décembre

    58,700851

     

    1110,539

    46,272

    2010

     

    551,462

     
     

    Janvier

    37,55099686

     

    1124,835

    46,868

     

     

    573,373

     
     

    Février

    37,226322

     

    1154,549

    48,106

     

     

    581,176

     
     

    Mars

    45,531137

     

    1163,421

    48,476

     

     

    582,245

     
     

    Avril

    54,367223

     

    1146,376

    47,766

     

     

    564,131

     
     

    Mai

    46,094075

     

    1141,791

    47,575

     

     

    577,66

     
     

    Juin

    40,170506

     

    1147,092

    47,796

     

     

    569,432

     
     

    Juillet

    66,282999

     

    1148,597

    47,858

     

     

    579,165

     
     

    Août

    48,468581

     

    1185,922

    49,413

     

     

    606,757

     
     

    Septembre

    42,910301

     

    1234,768

    51,449

     

     

    628,011

     
     

    Octobre

    46,767027

     

    1272,861

    53,036

     

     

    644,85

     
     

    Novembre

    53,589495

     

    1349,635

    56,235

     

     

    704,785

     
     

    Décembre

    50,473696

     

    1452,776

    60,532

    2011

     

    747,991

     
     

    Janvier

    47,283613

     

    1541,485

    64,229

     

     

    793,494

     
     

    Février

    64,81821

     

    1620,431

    67,518

     

     

    826,937

     
     

    Mars

    66,784827

     

    1693,231

    70,551

     

     

    866,294

     
     

    Avril

    71,206668

     

    1774,683

    73,945

     

     

    908,389

     
     

    Mai

    106,027759

     

    1841,991

    76,75

     

     

    933,602

     
     

    Juin

    83,37812

     

    1887,951

    78,665

     

     

    954,349

     
     

    Juillet

    111,786192

     

    1922,311

    80,096

     

     

    967,962

     
     

    Août

    81,911053

     

    1934,917

    80,622

     

     

    966,955

     
     

    Septembre

    82,26743

     

    1922,198

    80,092

     

     

    955,243

     
     

    Octobre

    88,86214

     

    1924,938

    80,206

     

     

    969,695

     
     

    Novembre

    78,801814

     

    1908,097

    79,504

     

     

    938,402

     
     

    Décembre

    71,218776

     

    1874,078

    78,087

    2012

     

    935,676

     
     

    Janvier

    60,898623

     

    1823,286

    75,97

     

     

    887,61

     
     

    Février

    63,811561

     

    1748,564

    72,857

     

     

    860,954

     
     

    Mars

    55,072745

     

    1721,567

    71,732

     

     

    860,613

     
     

    Avril

    85,6586

     

    1761,626

    73,401

     

     

    901,013

     
     

    Mai

    74,735081

     

    1805,241

    75,218

     

     

    904,228

     
     

    Juin

    80,6519874

     

    1814,521

    75,605

     

     

    910,293

     
     

    Juillet

    63,720532

     
     
     

     

     

     
     
     

    Août

    55,254804

     
     
     

     

     

     
     
     

    Septembre

    81,926398

     
     
     

     

     

     
     
     

    Octobre

    129,2616502

     
     
     

     

     

     
     
     

    Novembre

    82,0174274

     
     
     

     

     

     
     
     

    Décembre

    77,283902

     
     
     

     

     

     
     
     

    On divise ensuite chacune des valeurs mensuelles par la moyenne mobile centrée sur 12 mois correspondante et on exprime chaque résultat sous forme de pourcentage.

    Le tableau ci-après présente ces calculs.

    Tableau n°8 : Calcul des indices

     

    Janvier

    Février

    Mars

    Avril

    Mai

    Juin

    Juillet

    Août

    Septembre

    Octobre

    Novembre

    Décembre

    2009

     

     

     

     

     

     

    80,6

    79,2

    84,4

    133,6

    84,5

    126,9

    2010

    80,1

    77,4

    93,9

    113,8

    96,9

    84,1

    138,5

    98,1

    83,4

    88,2

    95,3

    83,4

    2011

    73,6

    96

    94,7

    96,3

    138,2

    106

    139,6

    101,6

    102,7

    110,8

    99,1

    91,2

    2012

    80,2

    87,6

    76,8

    116,7

    99,4

    106,7

     

     

     

     

     

     

    MEDIANE

    80,1

    87,6

    93,9

    113,8

    99,4

    106

    138,5

    98,1

    84,4

    110,8

    95,3

    91,2

    Pour obtenir le pourcentage moyen de chaque mois sur les diverses années, nous avons utilisé la médiane à cause de la présence des valeurs extrêmes aberrantes.

    Etant donné que la somme des médianes donne 1199,1 nous devons réajuster ces données en les multipliant par 1200/1199,1 = 1,001.

    Ainsi, on a : 80,2 ; 87,7 ; 94 ; 113,9 ; 99,5 ; 106,1 ; 138,6 ; 98,2 ; 84,5 ; 110,9 ; 95,4 ; 91,3.

    Ces valeurs constituent des indices saisonniers.

    Les valeurs mensuelles futures sont représentées par Y= TCSI

    Où T : La valeur de tendances

    C : Le mouvement cyclique

    S : Variation saisonnière

    I : Mouvement irrégulier ou aléatoire

    Dans cette expression, on doit estimer T, C, S et I. pour cela, on calculera les valeurs de tendance par la méthode de semi-moyenne.

    Le tableau ci-dessous, on a divisé en deux parties égales les moyennes mobiles centrées sur 12 mois (allant de juillet 2009 à juin 2012).

    Tableau n°9 : Les semi-moyennes pour les trois dernières années

    Juillet 2010

    47,858

     

    Juillet 2011

    80,096

    Août 2010

    49,413

     

    Août 2011

    80,622

    Septembre2010

    51,449

     

    Septembre 2011

    80,092

    Octobre2010

    53,036

     

    Octobre 2011

    80,206

    Novembre2010

    56,235

     

    Novembre 2011

    79,504

    Décembre2010

    60,532

     

    Décembre 2011

    78,087

    Janvier2011

    64,229

     

    Janvier2012

    75,97

    Février 2011

    67,518

     

    Février2012

    72,857

    Mars2011

    70,551

     

    Mars2012

    71,732

    Avril 2011

    73,945

     

    Avril 2012

    73,401

    Mai2011

    76,75

     

    Mai 2012

    75,218

    Juin 2011

    78,665

     

    Juin2012

    75,605

    TOTAL

    750,181

     

    TOTAL

    923,39

    Moyenne

    62,515

     

    Moyenne

    76,949

    A partir des moyennes dans chaque partie, on constate qu'il y a une augmentation de 76,949 - 62,515 = 14, 434 en 12 mois soit 14,434/12 = 1,203/mois.

    En ajoutant 1,203 à 75,605 le dernier terme correspondant à juin 2012, on obtient les valeurs de la tendance pour 2013 comme le voit dans le tableau ci-après :

    Tableau n°10 :Les recettes prévues pour 2013

     

    Janvier

    Février

    Mars

    Avril

    Mai

    Juin

    Juillet

    Août

    Septembre

    Octobre

    Novembre

    Décembre

    Valeur de la tendance (T) pour 2012

     

     

     

     

     

    75,605

    76,808

    78,011

    79,214

    80,417

    81,62

    82,823

    Valeur de la tendance (T) pour 2013

    84,026

    85,229

    86,432

    87,635

    88,838

    90,041

    91,244

    92,447

    93,65

    94,853

    96,056

    97,259

    Indices saisonniers (S en %)

    80,2

    87,7

    94

    113,9

    99,5

    106,1

    138,6

    98,2

    84,5

    110,9

    95,4

    91,3

    recettes prévues

    (T x S)

    67,4

    74,7

    81,2

    99,8

    88,4

    95,5

    126,5

    90,8

    79,1

    105,2

    91,6

    88,8

    Comme nous l'avons dit précédemment, nos données étaient divisées par 1.000.000 en raison de rendre nos calculs simples, c'est ainsi qu'au vu de ces résultats trouvés dans le tableau ci-haut (tableau n°10), nous multiplierons la somme des recettes prévues par 1.000.000afin d'obtenir les recettes que cette régie financière aura à réaliser par nos estimations pour l'année 2013 en franc congolais.

    Nous disons que, par nos estimations, la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental aura à réaliser en 2013 comme recettes pour les mois de janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre et décembre respectivement de 67.400.000FC, 74.700.000FC, 81.200.000FC, 99.800.000FC, 88.400.000FC, 95.500.000FC, 126.500.000FC, 90.800.000FC, 79.100.000Fc, 105.200.000FC, 91.600.000FC et 88.800.000FC dont, nous prions aux futurs chercheurs qui choisiront en particulier un tel sujet ou en général un sujet traitant des recettes de cette régie financière, de nous compléter tout en comparant les recettes réelles de la DPI/K.OCC pour l'exercice 2013 à celles estimées.

    II.4. CRITIQUES ET SUGGESTIONS

    a) CRITIQUES

    Ne dit-on pas que : « L'air ne fait pas la chanson : l'apparence n'est pas la réalité ». C'est avec l'idée de ce maxime que nous disons que nos investigations menées sur l'étude comparative des prévisions et réalisations des recettes à la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental nous pousse à dire ceci :

    - L'incivisme fiscal est beaucoup plus développé par les contribuables au niveau de la province ;

    - La modicité de salaire des agents ;

    - L'impunité ;

    - Répertoire des redevables non actualisé ;

    - Effectif du personnel (agents et cadres) incompatible au volume du travail ;

    - La non mécanisation de certains agents et nouvelles unités ;

    - Le développement accru du secteur informel sur l'étendue de la province empêchant l'Etat de maximiser ses recettes.

    b) SUGGESTIONS

    Au regard de nos critiques, nous formulons d'une manière non exhaustive les suggestions suivantes tout en demandant aux responsables de la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental de (d') :

    - Conscientiser et sensibiliser les contribuables de la province du Kasaï Occidental sur le caractère obligatoire de l'impôt ;

    - Octroyer une prime aux agents en cas de contrôle efficace face à l'objectif de maximisation des recettes ;

    - Bien rémunérer les agents et améliorer les conditions de travail ;

    - Organiser des séances de formation afin de renforcer les capacités de son personnel sur l'incivisme fiscal ;

    - Appliquer les pénalités au regard des textes légaux en cas la découverte d'une intention frauduleuse ;

    - Renforcer l'effectif des agents pour faire face au volume du travail ;

    Et enfin, nous demandons à l'Etat congolais de songer à la mécanisation des nouvelles unités et de leur accorder tous les avantages sociaux, car ces dernières sont à la base de corruption et fraude à partir de la base en ce qui concerne le recouvrement des recettes fiscales de l'Etat.

    CONCLUSION

    Nous voici arriver au terme de notre Travail de Fin de Cycle portant sur l' « Etude comparative des prévisions et réalisations des recettes au sein de la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental de 2009 à 2012 ».

    Notre objectif était de comparer les prévisions aux réalisations des recettes au sein de cette régie financière afin de vérifier s'il existe une relation ou non entre les prévisions et les recettes, savoir comment elles évoluent afin de donner une thérapeutique au cas où il existerait des écarts.

    Pour y arriver, nous avons subdivisé notre travail en trois grands chapitres, subdivisés en deux grandes parties. Et pour atteindre notre objectif, nous avons fait appel aux méthodes comparative et statistique, secondées par les techniques documentaire et d'interview libre.

    Partant de nos analyses, nous avions fait une étude comparative entre les prévisions et les réalisations des recettes à partir de nos tableaux de calcul pour la période de notre étude. De ce fait, nous avons constaté qu'il se dégage des écarts entre les prévisions et les réalisations, et ces écarts sont négatifs  pour la période sous étude respectivement de 54,18% ; 30,74% ; 16,03% et 42,07% pour les années 2009, 2010, 2011 et 2012. Ainsi, nous disons que nos hypothèses selon lesquelles les prévisions et les réalisations des recettes n'évoluent pas dans le même sens au sein de cette régie financièresont affirmées.

    Cela étant, pour remédier à cette situation, entant que chercheur, nous étions appelés à donner des pistes de solution à ce genre de problème. C'est ainsi que nous avons :

    - Proposé un modèle prévisionnel pouvant aider les dirigeants de cette régie financière, les futurs chercheurs ainsi que l'Etat congolais à mieux faire des prévisions. C'est pourquoi, à partir de ce modèle, nous avions fait des estimations des recettes pour l'année 2013 et avions trouvé que la DPI/K.OCC aura à réaliser comme recettes pour l'année précitée concernant les mois de janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre et décembre respectivement de 67.400.000FC, 74.700.000FC, 81.200.000FC, 99.800.000FC, 88.400.000FC, 95.500.000FC, 126.500.000FC, 90.800.000FC, 79.100.000Fc, 105.200.000FC, 91.600.000FC et 88.800.000FC.

    - Envisagé la mise sur pieds d'une structure de contrôle susceptible de contrôler autrement dit de faire une contre vérification du travail réalisé sur terrain par les agents de la DPI auprès des contribuables afin de canaliser les recettes fiscales vers le trésor fiscal. Mais, en cas de conformité des rapports, appliquer des sanctions positives pour tous ceux qui se seraient comportaient dignement, en procédant par un système de cotation ainsi que la prime d'encouragement pour un travail bien fait.

    Par contre, en cas de non-conformité des rapports, il faut infliger ou appliquer des pénalités au regard des textes légaux à tout celui qui se serait impliqué dans le détournement des fonds à la base ; telles que ouvrir une action disciplinaire suivie d'une suspension immédiate des fonctions, la retenue sur salaire, l'exclusion temporaire avec privation de tous les avantages sociaux, ...

    En concluant ce travail, nous ne prétendons pas avoir tout dit sur les prévisions et réalisations des recettes à la Direction Provinciale des Impôts du Kasaï Occidental, mais nous avons apporté notre pierre à l'achèvement de cet édifice qu'est la science.

    Que les futurs chercheurs trouvent cette oeuvre comme un document de référence et nous restons ouverts à toutes critiques et remarques constructives.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. BAETCHER J., Les phénomènes révolutionnaires, Paris, PUF 1991

    2. BERGERON P.G., la gestion moderne : théorie et cas, Gaétan Morin, Chicoutimi, 1983

    3. BOUDEN R., Les méthodes en sociologie, PUF, Paris 1970

    4. GUEVARA, THONY B., Participation et organisation, édition Dunod, Paris 1990

    5. J.M MOUCHOUT et A. MOLES, Les méthodes de sciences humaines dans l'entreprise, édition Fayard-Dame, Paris 1991

    6. MURRAY R. SPIAGEL, Théorie et application de la statistique, édition française, 1984.

    7. SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie de la recherche scientifique, PUK, 2002, Kinshasa

    8. VERHAGEN B., Méthodes et techniques de recherche en sciences sociales, in analyse sociale, Col. 1 n°2, mars-avril 1984

    II. DICTIONNAIRES

    1. BREMOND, J & GELEDAN, A., Dictionnaire des théories et mécanismes économiques, Hatier, Paris, 1984

    2. Dictionnaire des sciences économiques 2ème édition Armand Colin, Paris 2007

    3. Encyclopediauniversalis, édition Paris, V15

    4. Larousse, dictionnaire de poche, Paris 2010

    5. P. FOULQUIE et R. Saint Jean, Dictionnaire de la langue philosophique, 3ème édition, PNF, 1962

    III. MEMOIRES ET TFC

    1. CHENGA TSHISANDA, « L'impact du coût de produit pétrolier sur les économies africaines, Mémoire en SPA, UNILU 2003

    2. MAKALO M-E., in « Essai d'une étude évolutive sur les recettes d'assurance-vie à la SONAS direction sud 1999 »

    3. MUPONDO M., in « La politique de la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle, G3 SCA, 2002-2003, ISP/Kananga.

    IV. NOTES DE COURS

    1. BAKENGE K., cours de méthodes de recherche en sciences sociales, G2 SEG, UNIKAN 2011-2012, inédit

    2. Prof J.J. MWALABA K., notes de cours de l'économie politique II, UNILU 1993-1994

    3. TURNER T., cours de méthodes de travail scientifique, UNAZA, Campus de Lubumbashi, G1 SPA 1975

    4. USOTSHIKA A., cours des finances publiques, G3 SEG, UNIKAN 2011-2012.

    V. AUTRES SOURCES

    Ordonnance-loi n°89-039 du 10 mars 1988, portant création de la DGI, un journal officiel de la RD Congo, 30ème numéro spécial, juin 1987

    TABLE DES MATIERES

    0. INTRODUCTION GENERALE 1

    0.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

    a) CHOIX 1

    b) INTERÊT 1

    0.2. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 2

    a) PROBLEMATIQUE 2

    b) HYPOTHESE DU TRAVAIL 3

    0.3. METHODES ET TECHNIQUES 3

    0.3.1. METHODES 3

    0.3.2. TECHNIQUES 5

    0.4. DELIMITATION DU SUJET 6

    0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6

    0.6. DIFFICULTES RENCONTREES 7

    CHAPITRE I : GENERALITES 8

    Section 1 : DEFINITION DES CONCEPTS 8

    I.1.1. ETUDE 8

    I.1.2. COMPARAISON 9

    I.1.3. PREVISION 9

    I.1.4. REALISATION 9

    I.1.5. RECETTES 10

    I.1.6. REGIE FINANCIERE 10

    Section 2 : NOTIONS ET THEORIES DE BASE 10

    I.2.1. NOTION DE L'IMPÔT 10

    I.2.1.1. Définition 10

    I.2.1.2. CARACTERES DE L'IMPÔT 11

    I.2.1.3. LES PRINCIPES DE L'IMPÔT 11

    I.2.1.4. LES ASPECTS DE L'IMPÔT 14

    I.2.1.5. SORTES D'IMPÔTS 15

    I.2.2.1. NOTION DES RECETTES 17

    A. DEFINITION 17

    B. SORTES DES RECETTES 17

    1°) RECETTES AU SENS FISCAL 17

    2°) RECETTES AU SENS ECONOMIQUE 17

    I.2.2.2. PREVISIONS 20

    A. DEFINITION 20

    B.NATURE DE LA PREVISION 20

    C. LES DOMAINES DE LA PREVISION 20

    D. SORTES DES PREVISIONS 21

    E. DIFFERENCIATION DE LA PLANIFICATION 21

    I.2.3. NOTION SUR L'ANALYSE DES SERIES TEMPORELLES 21

    I.2.3.1. SERIES TEMPORELLES 21

    I.2.3.2. GRAPHES DES SERIES TEMPORELLES 22

    I.2.3.3. MOUVEMENTS CARACTERISTIQUES D'UNE SERIE TEMPORELLE 22

    I.2.3.3.1. CLASSIFICATION DES MOUVEMENTS DES SERIES TEMPORELLES 22

    I.2.3.4. L'ANALYSE DES SERIE TEMPORELLES 23

    I.2.3.5.1. LISSAGE DES SERIES TEMPORELLES 24

    I.2.3.6. ESTIMATION DE LA TENDANCE 25

    I.2.3.7. ESTIMATION DES VARIATIONS SAISONNIERES (INDICE SAISONNIER) 26

    CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES IMPÔTS KASAÏ OCCIDENTAL 29

    II.1. LOCALISATION 29

    II.2. APERÇU HISTORIQUE 29

    II.3. MISSION 30

    II.4. ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET FONCTIONNELLE 30

    II.5. STRUCTURE ORGANIQUE 32

    II.6. ORGANIGRAMME 35

    a) Définition 35

    b) ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES IMPÔTS/KASAÏ OCCIDENTAL 36

    CHAPITRE III : ETUDE COMPARATIVE DES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES 37

    III.1. PRESENTATION DES DONNEES STATSTIQUES 37

    III.1.1. TRAITEMENT ET COMPARAISON DES DONNEES STATISTIQUES DE LA DPI/K.OCC de 2009 à 2012 38

    SYNTHESE DES PREVISIONS ET REALISATIONS DES RECETTES AU COURS DE LA PERIODE ALLANT de 2009 à 2012 43

    Graphique n°5 : Evolution des prévisions et recettes réalisées au cours de la période allant de 2009 à 2012 44

    III.1.2. INTERPRETATION GLOBALE DES RESULTATS 44

    III.2. ESTIMATION 45

    II.4. CRITIQUES ET SUGGESTIONS 51

    a) CRITIQUES 51

    b) SUGGESTIONS 51

    CONCLUSION 52

    BIBLIOGRAPHIE 54

    TABLE DES MATIERES 56

    * 1 ILUNGA KABONGO, cité par CHENGA TSHISANDA, l'impact du coût de produit pétrolier sur les économies africaines, Mémoire en SPA, UNILU 2003, p6

    * 2 TURNER T., Cours de méthode de travail scientifique, UNAZA, Campus de Lubumbashi, G1 SPA, 1975

    * 3 BAETCHER J., Les phénomènes révolutionnaires, Paris, PUF 1991, p4

    * 4 GUEVARA, THONY B., Participation et organisation, édition Dunod, Paris 1990, p19

    * 5 KABENGELE, cité par MAKALO, M-E, in « Essai d'une étude évolutive sur les recettes d'assurance-vie à la SONAS direction sud 1999 », p2

    * 6 J.M MOUCHOUT et A. MOLES, Les méthodes de sciences humaines dans l'entreprise, édition Fayard-Dame, Paris 1991, p182

    * 7 BOUDEN R., Les méthodes en sociologie, PUF, Paris 1970, p13

    * 8 VERHAGEN B., Méthodes et techniques de recherche en sciences sociales, in analyse sociale, Col. 1 n°2, mars-Avril 1984, p51

    * 9 Antoine de Saint EXUPERY, cité par MUPONDO M., in « La politique de la maximisation des recettes dans une entreprise industrielle, G3 SCA 2002-2003 ISP/Kananga.

    * 10 BAKENGE K., cours de méthodes de recherche en sciences sociales, G2 SEG UNIKAN, 2011-2012, inédit.

    * 11Encyclopediauniversalis, édition Paris, V15, p15

    * 12 BAKENGE K., Op-cit

    * 13 SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie de la recherche scientifique, PUK, 2002, Kinshasa

    * 14 David MUKENGE, M.L., Cours d'initiation à la recherche scientifique, inédit CIDEP 2009-2010.

    * 15 TALCOTT PARSONS, cité par BAKENGE K., Op-cit

    * 16 DURKHEIM E., cité par BAKENGE K., Op-cit

    * 17 BRIMO A., cité par BAKENGE K., Op-cit

    * 18 Larousse, dictionnaire de poche, Paris 2010, p310

    * 19 BREMOND, J & GELEDAN, A., dictionnaire des théories et mécanismes économiques, Hatier, Paris 1984, p384

    * 20 Dictionnaire des sciences économiques 2ème édition Armand Colin, Paris 2007, p403

    * 21 Idem, p404

    * 22 Ibidem, p182

    * 23 LAFFER, cité par USOTSHIKA A., Cours des finances publiques, G3 SEG UNIKAN, 2011-2012

    * 24J.J. MWALABA K., Notes de cours d'économie politique II, UNILU 1993-1994

    * 25 Idem

    * 26 P.G. BERGERON, La gestion moderne : théorie et cas, Gaétan Morin, Chicoutimi 1983, p437

    * 27MURRAY R. SPIAGEL, Théorie et application de la statistique, édition française, 1984, p302-323

    * 28 Ordonnance-loi n°89-039 du 10 mars 1988 portant création de la DGI, un journal officiel de la RDC, 30ème numéro spécial, juin 1987, p5

    * 29 P. FOULQUIE et R. Saint Jean, Dictionnaire de la langue philosophique, 3ème édition PNF, 1962, p42






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