VIII.3.3 : la sonde électrique manuelle
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capacité d'un aquifère, et le débit d'une
nappe, d'apprécier les caractéristiques d'une nappe sur un
territoire (limite de l'aquifère, étude géotechnique avant
la réalisation d'un ouvrage...). C'est un appareil électronique
possédant un câble gradué au bout duquel est fixée
une sonde, elle-même possédant une électrode
intérieure, qui au contact de l'eau émet un son. Elle est
posée sur la margelle et de façon manuelle, le câble est
descendu à l'intérieur du puits. Au contact de l'eau, un son est
émis. Le niveau piézométrique est la valeur
numérique inscrite sur le câble au niveau de la partie
supérieure de la margelle, et auquel il faut retrancher la hauteur de
cette dernière. Pour mesurer la profondeur, le câble est
d'avantage immergé; il devient lourd lorsqu'il touche le fond, et sa
valeur est lue sur la margelle.
La photo 3 et la figure 2, présentent une sonde
électrique sonore. L'extrémité de la sonde possède
une tige en métal (A) qui émet un son au contact de l'eau.
L'électrode (C) de la figure 2, est le capteur à l'origine du son
émis par la sonde.
Source : auteur, Novembre 2016
Photo 3 : Une sonde électrique
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Figure 2 : Coupe schématique d'une
sonde électrique
VIII.3.4 : Le récepteur GPS (Global Positionning
System)
Pour relever certains faits sur le terrain comme les
coordonnées géographiques des ménages, des puits, des
forages etc. nous avons utilisé un récepteur GPS de marque Etrex
Garmin. Son utilisation est simple. Une fois l'appareil allumé,
patienter qu'il améliore la précision en captant les satellites ;
chercher la page « menu » en appuyant plusieurs fois sur le bouton
« page » du récepteur ; entrer dans l'option « marque
», les coordonnées du point s'affichent.
VIII.3.5 : Le questionnaire
Notre unité statistique est le ménage, car le
questionnaire confectionné à cet effet vise à identifier
les difficultés de ce dernier à s'approvisionner en eau potable.
Les questions sont adressées aux chefs de ménage, en leur absence
les épouses étaient sollicitées. Dans d'autre
circonstances (absence de ces deux référents), les adultes
âgés de 15 ans au moins et vivant dans le ménage depuis au
moins 03 ans répondaient aux interrogations. L'échantillonnage
aléatoire a été la technique utilisée. Elle permet
d'étudier une population « P » à l'aide d'une petite
partie de cette population; les résultats obtenus sont
généralisables, c'est-à-dire applicables à
l'ensemble de la population. Pour déterminer l'échantillon
représentatif nous avons appliqué la proportionnelle de 03% au
nombre de ménage par quartier.
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Tableau 4 : Répartition des
questionnaires par quartier
Quartiers
|
Ménage
|
Nombre de questionnaires conçus
|
Nombre placé
|
rejets
|
questionnaires placés en %
|
Poumpouré
|
1109
|
33
|
16
|
17
|
9,3
|
Yelwa
|
1291
|
39
|
32
|
7
|
18,6
|
Laindé
|
1681
|
50
|
40
|
10
|
23,3
|
Liddiré
|
1667
|
50
|
33
|
17
|
19,2
|
Total
|
5748
|
172
|
121
|
51
|
70,4
|
Source : Ménage, BUCREP (2005)
La représentativité spatiale a été
atteinte par la stratification de la ville en différents types de
quartiers ; du tableau ci-dessus, les ménages enquêtés
représentent 70,4% et donc représentatif.
Après la collecte des données, les
questionnaires ont été classés par thème
conformément aux chapitres du mémoire et les données
saisies sous Microsoft Word. Des graphiques ont alors été
produits grâce à Microsoft Excel 2007.
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