INTRODUCTION GENERALE
La perception de l'économie a
profondément évolué depuis le début des temps
modernes jusqu'à nos jours. En effet, au fil des années, le
travail humain s'est vu simplifié grâce à
l'industrialisation (l'innovation des outils de travail, le perfectionnement
des techniques de fabrication, accessibilité aux ressources
éloignées ...). Cependant, avec cette modernisation, la pression
sur les entreprises est devenue très grande de telle sorte qu'à
l'heure actuelle, l'ensemble des personnes ou des entités en relation
directe ou indirect avec l'entreprise (parties prenantes) réclament des
modes de gestion plus respectueuse de l'environnement
(Brulot,
2013a) en vue de réduire l'empreinte
écologique de celle-ci dans la vie quotidienne. Ainsi, les Nations Unies
ont, depuis le début des années 70, engagé la
réflexion et pris des résolutions sur la nécessité
d'intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans
tout processus de croissance et de développement. En effet, en 1972, la
Conférence des Nations Unies sur l'Environnement Humain, dite de
"Stockholm", a placé les questions écologiques au rang des
préoccupations internationales et a marqué le début d'un
dialogue entre pays industrialisés et pays en développement
concernant le lien entre la croissance économique, la pollution de
l'environnement (l'air, l'eau, le sol) et le bien-être des peuples dans
le monde entier.
En 1987, le Rapport Brundtland,
intitulé Notre avenir à tous, fait
émerger le concept de Développement Durable qui est défini
comme un développement qui permettrait de répondre aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs
(Commission mondiale de l'environnement et de développement
,1987) en vue de faire des entreprises des entités plus
responsables prenant en compte l'environnement, la société et
l'économie.
Aussi, la responsabilité sociétale de
l'entreprise (RSE), mise en exergue depuis la loi sur les nouvelles
régulations économiques de 2001, oblige les entreprises à
communiquer dans leur rapport annuel le bilan des impacts environnementaux et
sociaux de leur activité respective.
Désormais, les entreprises sont responsables
de la société et de leur environnement à une large
échelle. Or, les retombés sont indissociables du
développement durable comme l'indique la Norme ISO 26
000. Cela a donc conduit les groupes industriels tels que NESTLE
à adopter une nouvelle approche dans le but de contribuer à
l'édification et à la maintenance des piliers du
développement durable dans le pays où ils se trouvent.
En Côte d'Ivoire, l'entreprise NESTLE-CI qui,
soucieuse des impacts qu'elle peut générer sur son
environnement,
Ne veut rester en marge de cette nouvelle résolution.
C'est dans ce contexte que s'inscrit la présente étude qui a pour
thème « Contribution d'une entreprise au
développement durable d'un pays : cas de Nestlé-Côte
d'Ivoire ».
Ce mémoire est conduit selon un mode de
raisonnement inductif et sa rédaction est encadrée dans un
paradigme épistémologique de positivisme logique. Cette
étude nous permettra de confirmer les hypothèses
suivantes :
- Nestlé-CI intervient dans la stratégie
nationale de Développement Durable de la Cote d'Ivoire.
- Nestlé-CI réalise des initiatives de
Développement Durable en Côte d'Ivoire
- Nestlé-CI respect les exigences de
développement durable
Ainsi notre recherche sera subdivisée en deux parties
: la première partie qui concerne le cadre théorique et
méthodologique, permettra de définir l'environnement de
l'étude et de présenter la structure d'accueil avant de proposer
la méthodologie utilisée dans le cadre de cette étude. La
deuxième partie sera consacrée à la présentation
des résultats, les discussions qui en découlent et les
recommandations. A la fin de la rédaction du présent document
nous aurons des perspectives suivies d'une conclusion
générale.
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