Le terrorisme. Une grande menace à la paix, sécurité et stabilité internationales.par Insrad ZOUBERT Université panafricaine - Master 2 2015 |
SECTION V : LA NOTION DU TERRORISME.5.1. Un concept aux multiples définitionsa) Le terme terrorisme est aujourd'hui fréquemment employé en droit international et par les institutions internationales, tout comme dans les débats tournant autour de ce thème dramatique à l'histoire moderne, dans les relations internationales, géopolitiques ; diplomatie et autres. Néanmoins, il ne donne pasjusqu'à présent une définitionuniverselle.Certes, il est l'un des termes présentement plus usagé dans les récents ouvrages et sujets internationaux autant pour les universitaires, tenant compte de son ré - contexte depuis le fameux « Mardi noir du 11 septembre 2001.» Mais toujours est - il qu'il reste loin d'un simple morphème accordant une valeur universelle. Il n'y a pas de définition stricte communément acceptée par tout le monde28(*). Toute définition sur laquelle un accord pourrait être obtenu, disons, en français, serait biaisée en faveur des pays francophones. Presque toutes les tentatives sérieuses pour définir le terme ont pour origine des gouvernements qui tentent instinctivement d'élaborer une définition qui exclut les organismes de leur sorte. La plupart des groupes qu'on appelle « terroristes » s'opposent à cette accusation. Pratiquement aucune organisation ne se qualifie ouvertement de terroriste. Beaucoup de groupes appellent tous leurs ennemis « terroristes ». Le mot est utilisé de façon très floue et est très difficile à contredire quand il est utilisé de façon inappropriée, par exemple dans des situations de guerre ou contre des personnes non-violentes. Il permet aux gouvernements d'appliquer des règles juridiques différentes de celles de la justice criminelle ordinaire sur la base d'une décision unilatérale. Donc, Il n'y a aucun espoir que l'on puisse un jour se mettre d'accord sur qui est « terroriste » et qui ne l'est pas vu sa complicité et la durée sans accord unanime. Le terme tel qu'il est utilisé en Occident reflète un biais en faveur du statu quo29(*). La violence par des gouvernements établis est vendue comme de la « défense », même quand cette prétention est considérée comme douteuse par certains ; par contre toute tentative de s'opposer à l'ordre établi par des moyens militaires est souvent étiquetée comme « terrorisme ».De ce fait, étant un variable autour d' « actuel », « menace » et « paix et sécurité internationales » ils peuvent, tous, se lire contextuellement de la façon ci - dessous : Peu de mots sont aussi chargés, politiquement ou émotionnellement, que « terrorisme ». Une étude de l' US Army datant de 1988 a recensé plus de 100 définitions du mot « terrorisme30(*). Le terrorisme est un crime dans la plupart des pays et il est parfois défini dans les textes légaux. Des principes communs parmi les définitions légales du terrorisme font émerger un consensus sur la signification du concept et alimentent la coopération entre les personnels de police de différents pays. Ces principes communs situent le terrorisme quelque part entre un acte de guerre en temps de paix et un crime de guerre commis par un organisme non étatique. Parmi ces définitions, plusieurs ne reconnaissent pas la possibilité de l' utilisation légitime de la violence par des civils dans un territoire occupé, et catalogueraient ainsi tous les mouvements de résistance comme groupes terroristes. D'autres font une distinction entre un usage légalou illégal de la violence. Au bout du compte, la distinction est un jugement politique, qui ne peut être que biaisé par la conviction que « le criminel c'est l'Autre ». Cependant, le Petit Robert31(*) définit le terrorisme comme étant la politique des années 1793-1794 en France et emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique (...) et spécialement ensemble des actes de violence, des attentats, des prises d'otage civils qu'une organisation politique commet pour impressionner un pays (le sien ou celui d'un autre). L' Encyclopédie Hachette : le terrorisme désigne soit des actes violents - sabotages, attentats, assassinats, prises d'otages... - commis pour des motifs politiques par des individus isolés ou organisés, soit un régime de violence créé et utilisé par un gouvernement qui cherche à conserver le pouvoir face à des ennemis intérieurs ou extérieurs.Pour l' Encyclopædia Universalis : rattache la terreur au terrorisme en définissant la terreur un état, une peur exacerbée. Mais, depuis la Révolution française, le terme prend un aspect politique (régime politique), voire un procédé de gouvernement, permettant au pouvoir en place de briser, à force de mesures extrêmes et d'effroi collectif, ceux qui lui résistent. Le terrorisme, quant à lui, s'il est d'abord action, n'en recouvre pas moins une notion voisine puisque, dépassant souvent le stade de l'initiative ponctuelle pour devenir une véritable stratégie, il postule l'emploi systématique de la violence, pour impressionner soit des individus afin d'en tirer profit, soit, plus généralement, des populations, soumises alors, dans un but politique, à un climat d'insécurité. Dans l'un et l'autre cas, il a pour caractéristique majeure de rechercher un impact psychologique, hors de proportion, comme le souligne Raymond Aron dans « Paix et guerre entre les nations », avec les effets physiques produits et les moyens utilisés. L' Oxford English Dictionary : le défi étant un « gouvernement par l'intimidation tel qu'il a été mené par le parti au pouvoir en France pendant la Révolution »... « Une politique ayant pour but de frapper de terreur ceux contre laquelle elle est adoptée ; l'emploi de méthodes d'intimidation ; le fait de terroriser ou la condition d'être terrorisé». L'Oxford Concise Dictionary of Politics (2e édition) commence par : « Terme sans accord parmi les analystes gouvernementaux ou académiques, mais presque invariablement utilisé dans un sens péjoratif, la plupart du temps pour décrire des actions menaçant la vie perpétrées par des groupes sous-étatiques auto-légitimés à buts politiques.»Le Webster's New International Dictionary définit le terrorisme comme l'« acte de terroriser, ou l'état d'être terrorisé ; spécifiquement le régime de la terreur ou un mode de gouvernement, ou de s'opposer au gouvernement, par l'intimidation : Toute politique d'intimidation».L' American Heritage Dictionary définit le terrorisme comme « L'utilisation ou menace d'utilisation illégale de la force ou de la violence par une personne ou un groupe organisé contre des personnes ou des biens avec l'intention d'intimider ou de forcer des sociétés ou des gouvernements, souvent pour des raisons idéologiques ou politiques.» Certains éléments fond consensus s'il agit de son concept et nous les trouvons d'abord chez le philosophe Jacques Derrida qu'écrit ainsi : « Si on se réfère aux définitions courantes ou explicitement légales du terrorisme, qu'y trouve - t - on ? La référence à un crime contre la vie humaine en violation des lois (nationales ou internationales) y impliquant à la fois la distinction entre civil et militaire (les victimes du terrorisme sont supposées être civiles) et une finalité politique (influencer ou changer la politique d'un pays en terrorisant sa population civile).» Dans le cadre d'une guerre conventionnelle, il existe en effet un cadre juridique précis, le droit de la guerre, contextuellement droit résolutoire. Les actes violant le droit de la guerre sont alors qualifiés de crimes de guerre. Les notions du terrorisme et d'acte terroriste servent donc à qualifier des actes en dehors du cadre bien défini de guerre conventionnelle et du droit de la guerre, même si leur définition précise n'est pas bien établie d'un point de vue strictement juridique, ou plus exactement, même si un usage peut en être fait à des fins d'intérêts politiques.Pourtant, même une fois exclus les crimes de guerre, le terrorisme reste difficile à définir avec une précision satisfaisante. Voici une des concepts proposées par le groupe de personnalités de haut niveau et le Secrétaire général de l'ONU en 2004 et soutenue par la France, qui précisent que le terrorisme est : « toute action [...] qui a pour intention de causer la mort ou de graves blessures corporelles à des civils ou à des non - combattants, lorsque le but d'un tel acte est, de par sa nature ou son contexte, d'intimider une population, ou de forcer un gouvernement ou une organisation internationale à prendre une quelconque mesure ou à s'en abstenir». Pour Laurent Bonelli pense qu'il est préférable de parler de « violence politique » et non de « terrorisme » car cela « permet d'éviter les impasses auxquelles conduit immanquablement l'usage de ce terme politiquement et moralement connoté. En effet, « terrorisme » ne décrit pas une réalité objective, qui s'imposerait à tous».Les débats tournant autour de la définition de ce terme montrent toute espérance d'accord général. Au cours des dernières décennies, pourtant, des juristes et politologues ont tenté d'analyser ce phénomène mais sans parvenir, à défaut d'une idéologie commune, à une acception définitive et unanime, logique et raisonnable permettant de distinguer le terrorisme de ce qui ne l'est pas. Quand nous nous concentrons là - dessus, nous appréhendons déjà qu'Arnold définit le terrorisme comme « un phénomène difficile à qualifier. Pour certains, c'est un mode de conflit faisant des victimes non définies ou symboliques présentées comme le but d'une violence active etc.... Bien même Bassyoni explique que le « terrorisme est une stratégie de violence interdite internationalement, ayant des mobiles idéologiques, ou ayant pour but l'accomplissement d'un acte de violence effrayant à l'intérieur d'un groupe social bien défini pour s'emparer du pouvoir, exiger des revendications ou punir une injustice sans prendre en considération ceux qui commettent la violence pour leurs propres intérêts ou au nom d'un pays».Balmer le définit par condition et pense que le terrorisme sera définissable « si ses actes peuvent être établis d'une manière minutieuse et logique sans distinguer entre les auteurs, individus, membres des groupes politiques, ou des agents d'un pays etc». Pour l'islam, le terrorisme est « une agression contre des gens en sécurité commis par des pays, des bandes ou des individus consistant en des meurtres, pillages de biens ou agressions contre des symboles sacrés». La violence du terrorisme pourrait être ainsi commise à des fins politiques par un individu, un groupe, une bande, ou organisation ou même un Etat. Quant à la définition du concept de terrorisme dans les médias, elle se conforme, en général, à la tendance idéologique, politique ou culturelle du journaliste32(*).Le terrorisme se défini comme étant le recours à la violence réelle ou symbolique dans un but politique. Il consiste plutôt dans l'usage de la peur, par des minorités ou des individus en vue de déstabiliser puis détruire un ordre existant imposé par la majorité ou par un despote.Le terrorisme n'est pas synonyme de « guérilla » même s'il y a des regroupements dans les objectifs et dans les méthodes. La guérilla est une stratégie militaire qui se rapproche des principes de la guerre régulière. Au contraire, les terroristes toujours clandestins maintiennent leur caractère de petit groupe secret. La guérilla vise à occuper les esprits, le terrorisme est souvent un point de sortie pour une guérilla qui a échoué.Le débat sur la définition du terrorisme s'accompagne d'un affrontement idéologique entre l'occident et le monde arabo-musulman. Ce dernier veut, d'abord, une définition internationalement admise du mot « terrorisme » qui distingue ce phénomène des activités de « Résistance ». Car, « il serait malhonnête de mettre dans le même sac des résistants et des terroristes qui frappent sans justification, loin de chez eux».Après les attentats du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, le mot « terroriste » est abondamment utilisé pour qualifier différents mouvements. Plusieurs pays ont trop tendance, donc, à appeler « terroristes » leurs adversaires ou opposants. Les puissants désignent souvent ainsi les partis de leur population en rébellion larvée ou ouverte contre le pouvoir central.Phénomène déjà ancien33(*), le terrorisme se définit au plan internationalcomme l'emploi systématique de la violence - souvent extrême et aveugle - à des fins supposées politiques, religieuses, nationalistes ou autres34(*). Cependant, l'adoption à l'unanimité, de la résolution 1373 par le conseil de sécurité de l'ONU, a multiplié les divergences sur la définition exacte du mot « terrorisme ». Plusieurs pays se posent des questions. Pourquoi cette résolution n'a - t-elle pas spécifié, défini ce mot avec tous les sous-entendus possibles ? Il est clair que tout le monde n'a pas, exactement, la même compréhension du terme. Tout le monde admet que le terrorisme existe, et tout le monde admet qu'il y a un certain nombre d'actes pouvant être assimilés au terrorisme bien que l'universelle(ONU) n'ait pas encore accepté une définition35(*) du terrorisme. La « définition de consensus académique » de l'ONU, rédigée par l'expert en terrorisme A.P. Schmid largement utilisée en sciences sociales, est la suivante : « Le terrorisme est une méthode d'action violente répétée inspirant l' anxiété, employée par des acteurs clandestins individuels, en groupes ou étatiques (semi-) clandestins, pour des raisons idiosyncratiques, criminelles ou politiques, selon laquelle - par opposition à l' assassinat- les cibles directes de la violence ne sont pas les cibles principales. Les victimes humaines immédiates de la violence sont généralement choisies au hasard (cibles d'occasion) ou sélectivement (cibles représentatives ou symboliques) dans une population cible, et servent de générateurs de message. Les processus de communication basés sur la violence ou la menace entre les (organisations) terroristes, les victimes (potentielles), et les cibles principales sont utilisés pour manipuler la (le public)cible principale, en faisant une cible de la terreur, une cible d'exigences, ou une cible d'attention, selon que l' intimidation, la coercition, ou la propagande est le premier but36(*).» Il n'existe pas de définition du terrorisme universellement reconnue37(*). La définition rassemblant le consensus le plus large est celle du Secrétaire général des Nations - Unies, qui considère comme terrorisme « tout acte qui vise à tuer ou blesser grièvement des civiles ou des non - combattants ; et qui, du fait de sa nature ou du contexte dans lequel il est commis, doit avoir pour effet d'intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à agir ou à renoncer d'une façon quelconque38(*)».Ainsi, pas de définition juridique universelle du « terrorisme ». C'est pourquoi Amnesty utilise en général ce terme en l'entourant de guillemets. L'ONU a plusieurs fois tenté d'adopter une définition commune mais n'y est pas arrivée. En 1996, la Sous-commission de la promotion et de la protection des droits de l'homme de l'ONU a nommé une rapporteuse spéciale, Kalliopi Koufa, chargée d'étudier le « terrorisme » en relation avec les droits humains. Dans son rapport d'activité du mois d'août 2001, elle constate que « les points de vue sont tellement différents et les contextes tellement divers qu'il s'est révélé à ce jour impossible pour la communauté internationale d'en donner une définition acceptée de tous ». Elle souligne également que « le terme de « terrorisme » est chargé de connotations émotives et politiques. Associé le plus souvent à un jugement négatif implicite, il est utilisé de manière sélective ».Pour Amnesty, définir le « terrorisme », est impérativement dans le respect des droits humains. Le danger serait de considérer comme « terroristes » des citoyens qui font usage de leurs droits à la liberté d'opinion, d'expression, et de réunion reconnus par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Ainsi, on n'est pas forcément « terroriste » si on fait partie d'un mouvement prônant des idées jugées extrémistes. La rapporteuse spéciale de l'ONU met en évidence le risque de confusion entre définition et jugement de valeur, confusion qui conduit souvent les commentateurs à qualifier de « terroristes » les actes auxquels ils s'opposent ou à rejeter ce terme lorsqu'il est question d'activités qu'ils soutiennent.En effet, pour certains, on peut qualifier de « terroriste » toute personne qui s'en prend avec violence contre des cibles civiles, afin de défendre une cause ou une opinion. Pour d'autres, il ne faut pas confondre « résistant » et « terroriste ». Selon cette dernière conception, les attentats commis par certains groupes palestiniens dans les territoires occupés devraient être considérés d'avantage comme des actes de résistance à l'occupation israélienne que plutôt comme des actes « terroristes39(*)».Par ailleurs, on utilise parfois l'expression « terrorisme d'État » pour désigner des rafles dans les milieux opposants, des exécutions extrajudiciaires ou des tentatives d'intimidation.Si nous nous référons aux définitions courantes ou explicitement légales du « terrorisme », qu'y trouvons - nous ? La référence à un crime contre la vie humaine en violation des lois (nationales ou internationales) y implique à la fois la distinction entre civil et militaire (les victimes du « terrorisme » sont supposées être civiles) et une finalité politique (influencer ou changer la politique d'un pays en terrorisant sa population civile). Ces définitions n'excluent donc pas le « terrorisme d'État ». Tous les « terroristes » du monde prétendent répliquer, pour se défendre, à un « terrorisme d'État » antérieur qui, ne disant pas son nom, se couvre de toutes sortes de justifications plus ou moins crédibles », explique Jacques Derrida dans Le Monde diplomatique de février 2004. Ainsi,le terrorisme ; phénomène à la fois complexe et multiforme, est extrêmement compliqué et difficile de luiattribuer une définition adéquate qui décrive bien à notre problématique. A en croire certains spécialistes, nous aurions répertorié plus d'une centaine de définitions. L'ONU à l'heure actuelle est « loin » d'une définition universelle. La dichotomie civils - militaire est importante mais elle n'est pas à notre avis fondamentale. Nous avons plutôt tendance à insister, comme Raymond Aron et d'autres, sur l'aspect psychologique de la technique terroriste. Car ce qui caractérise le phénomène terroriste est avant tout l'asymétrie presque totale entre les effets psychologiques recherchés et les moyens physiques employés. Le fait que les civils soient aujourd'hui les cibles presque exclusives des terroristes n'est que l'effet de cette asymétrie.Donc, pour nous par rapport à sa complexité et les observations instantanées : « Le terrorisme esttout acte physique aveugle et illégal visant à produire un sentiment de terreur ou à tuer des cibles (civils, militaires, polices et membres du gouvernement) et non justifiable quel que soit son emploi.» Il est important de comprendre que le terrorisme quoi que l'on dise relève beaucoup de la sphère politique que juridique. A la lumière de toutes ces péripéties conceptuelles, le terrorisme se veut être une pratique en même temps une doctrine internationale ayant comme moyen d'action la violence ou la terreur. C'est est une méthode de lutte ayant pour objectif immédiat non pas l'anéantissement ou la reddition totale de l'autrui ou de l'adversaire, mais aussi la création autour de lui et dans son entourage d'un climat psychologique d'insécurité et de nervosité pouvant être fatal à son moral, à sa dignité, à son efficacité et à son autorité. Enfin, plusieurs auteurs ont traité bien avant nous la question du terrorisme. Ici, nous présentons les travaux les plus significatifs qui nous rapprochent de nos prédécesseurs et nous évoquons ce qui sépare ces études de la nôtre afin d'établir l'originalité pour éviter le plagiat et les redites.Il est cependant important de retenir que l'originalité de notre étude réside sur le fait que nous étudions le terrorisme contemporain en tant qu'une menace internationale, à travers son organisation, son évolution : ses implications socio - économique et politico - cultuelle: sa terreur engendre la pauvreté davantage que la pauvreté n'engendre pas la terreur. b) Puis, l'expression « actuel » renvoie à l'existence de fait ou à un objet dans le moment présent ; qui convient, appartient au moment présent. C'est un concept proposé par Larousse de poche édition 2006, p 10, 27ème mots. Tout ce qui est présent, qui a lieu, qui est usité dans le moment présent. Du coté ( Philosophie) (Théologie) reflète ce qui existe réellement, concrètement, actuellement ;par opposition à diverses qualifications : potentiel, virtuel, habituel, originel40(*), etc.. c) L'expression « Menace41(*) » : parole ou geste pour marquer sa colère, son ressentiment et pour faire craindre le mal qu'on prépare. Elle peut - êtrele fait qu'une personne ou une entité ait la possibilité ou bien l'intention (affichée ou non) d'infliger des blessures, la mort ou des dommages matériels à une autre personne ou groupe de personnes. Lorsque la cible subit des dommages qui ne sont pas déterminée, on parle plutôt de danger. En informatique, une menace est une cause potentielle d'incident, qui peut résulter en un dommage au système ou à l'organisation (définition selon la norme de sécurité des systèmes d'information ISO/CEI 27000). En intelligence économique, le terme menace est employé dans l'expression forces/faiblesses, opportunités/menaces, qui est une traduction de l'anglaisstrengthes/weaknesses, opportunity/threat (abrégé SWOT). On distingue quelquefois des menaces primaires et des menaces secondaires. d) En effet, pour la « paix internationale » : la paix désigne habituellement un état de calme ou de tranquillité comme une absence de perturbation, d'agitation ou de conflit. Elle est parfois considérée comme un idéal social et politique.Il existe de nombreuses définitions42(*) de la paix. On conçoit souvent la paix comme l'absence de guerre ou de conflit. En fait,le mot paix comporte dans les différentes langues des connotations diverses : « Pax dénote » un système de droit, un pacte, duverbe « paciscor », mais aussi un ordre militaire. L' « eirene » en grec, le « salaam » arabe, le « shalom » juif et le « shanti » indien (« la paix del'esprit ») connotent plutôt un sens de paix conviviale, obtenue par l'harmonie et l'amitié. Plus récemment, le politologue norvégien Johan Galtung a proposé la distinctionentre la « paix négative » et la « paix positive43(*) ». Dans le premier cas, la paix se définitpar l'absence de violence entre groupes humains ou nations. Alors que la « paixpositive » met non seulement l'accent sur l'absence de guerre ou de conflit violent, mais aussi sur le développement de facteurs de coopération et d'intégration entreces groupes ou nations afin de favoriser une paix durable. Ainsi ajoute Rigoberta Menchu, Prix Nobel de la paix, 1992 : « La paix ce n'est pas seulement l'absence de guerre, lorsqu'il n'y a pas de combats et de batailles. La paix, c'est avoir de quoi manger, vivre dans une maison décente, avoir du respect les uns pour les autres.» Sociologiquement, la paix désigne l'entente amicale de tous les individus qui composent une société. Elle n'implique pas l'absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par le dialogue.En ce sens, la paix entre les nations est l'objectif de nombreux hommes et organisations comme l' ONU qui oeuvre pour la paix. Psychologiquement la paix désigne l'état d'un esprit placide et serein et plus généralement de sentiments enthousiastes, et positifs. Elle est donc souhaitée pour soi-même et éventuellement pour les autres, au point de devenir une salutation (Pax vobis en latin, la paix soit sur toi, salaam en arabe, shalom en hébreu) ou un but de vie.L'articulation entre la paix et son opposé (guerre, violence, conflit, colère, etc.) est une des clés de nombreuses doctrines, religieuses ou politiques, clé fondamentale bien que généralement non explicite. Dans le yi-king, l' hexagramme opposé à celui de la paix est celui de la stagnation. Symboliquement, cela indique que la paix n'est pas un absolu, mais une recherche permanente. Et que le conflit n'est pas l'opposé de la paix44(*). Il convient dans une démarche de paix de transformer le conflit pour le résoudre sans répondre par la violence, non pas de le supprimer. Les démarches non-violentes incarnent cette démarche de transformation pacifique du conflit. Comme l'indique le préambule de l' UNESCO, « c'est dans l'esprit des hommes que naissent les guerres, c'est dans leur esprit qu'il faut ériger les défenses de la paix ». En tant que président-fondateur du cercle de réflexion « Honoris - Causa », Didier Moe Loembe Tchikambou, pense que la paix ne doit pas seulement être un mot que l'on rabâche pour faire semblant d'être quelqu'un de bien mais un mot qui reflète tout notre être quand on le prononce. La paix doit être dans nos gestes, dans notre langage, dans nos comportements, dans nos agissements pour que nous puissions créer une chaine d'harmonie entre les peuples car on ne peut pas faire la fête quand ça brule chez les voisins. Et même le philosophe René Descartes disait : Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée sans distinction des races ni d'ethnies car le principal n'est pas d'avoir l'esprit bon mais de bien l'appliquer. Le président-fondateur du cercle de réflexion " Honoris - Causa autrement appelé « Pensée Du Jour » ajouta que chaque personne doit lutter pour la paix et que si chacun pouvait méditer à ce qu'avait dit Bob Marley le jour du concert pour la paix en Jamaïque, le lendemain de la tentative de son assassinat par un groupe des extrémistes jamaïcains : Les personnes qui veulent rendrele monde encore plus mauvais qu'il l'est, ne prennent jamais de congé et pourquoi j'en prendrais? Mon but c'est d'éclairer l'obscurité45(*). La paix n'est pas l'absence de guerre, ni le contraire de la guerre. Définir la paix comme l'absence de guerre réduit la paix à une vision vide, passive, incomplète et lointaine. Le champ de la paix est bien plus vaste, car le champ de la violence est bien plus vaste que celui de la guerre46(*). Mais elle n'est pas non plus l'absence de violence, elle est le contraire de la violence.Elle est une activité, pas une passivité. Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions. Etre un spectateur47(*) passif face aux interactions violentes des autres tue la paix. Rester passif envoie le mauvais signal. Cela autorise les violents à augmenter la violence. C'est en formant un contrepoids, majoritaire, où la paix prime dans les interactions humaines, qu'on peut susciter une remise en cause des « violents » et les éveiller au meilleur d'eux-mêmes. En restant passif, on se désolidarise de cet effort de contrepoids, on fait le choix de la violence des autres, même si on est le plus doux des êtres.La paix demande une combativité positive dans nos relations et tout autant face à nos propres impulsions. Mais définir la paix comme le combat gagné de la raison contre les instincts est faux. Ce n'est pas par le combat qu'on atteint la paix intérieure, mais en cultivant un état intérieur d'apaisement. A l'opposé d'un combat, c'est une relation à construire ; avec soi-même, puis avec les autres, où la raison ne suffit pas, il faut aussi le coeur.La paix est un tissage perpétuel de relations chaleureuses de bon voisinage basée sur les valeurs humaines et la créativité des uns et des autres pour dépasser les difficultés, les heurts et ses propres frustrations. La paix est une relation de bien-vivre ensemble, solide et durable, basée sur le respect, la sérénité, la cordialité et la bonne intelligence entre humains. Elle est fondée autant sur l'expression du coeur que sur la raison. C'est par la chaleur humaine qu'on peut transcender la violence. La paix est un choix de vie où les interactions humaines se fondent sur des élans d'humanitécapables d'inverser les tendances à la violence des puissants, des vindicatifs et des personnes en colère, en touchant leur coeur et leur raison. Un choix de vie à la fois individuel, collectif, économique et politique. Si la violence semble omniprésente, alors les champs de la paix sont omniprésents aussi. A nous de les cultiver. e) Puis, l'expression « Sécurité »souventrenvoyé à la« sécurité de l'Etat » ou « sécurité nationale » est l'exigence d'assurer la survie de l'Etat-nation par des moyens économiques, militaires et politiques et par l'exercice de la diplomatie. La « sécurité humaine » est un nouveau paradigme pour comprendre la vulnérabilité mondiale, selon lequel le référent de la sécurité n'est plus l'Etat mais l'individu. La sécurité humaine considère qu'une vision de la sécurité axée sur l'être humain est nécessaire à la stabilité nationale, régionale et mondiale. La « sécurité environnementale » fait référence au domaine de la recherche et de la pratique qui traite des liens entre l'environnement, les ressources naturelles, les conflits et la consolidation de la paix. Puis la sécurité internationale est un système politique international dans lequel plusieurs états se garantissent mutuellement protection contre toute atteinte extérieure menaçant leur intégrité territoriale ou leur organisation constitutionnelle, et s'engagent à ne recourir qu'à des solutions pacifiques pour régler d'éventuels différends entre eux. Je ne sais si, à l'heure actuelle, les réflexions des hommes d'État et des gouvernements sont déjà assez précisées pour que l'on puisse apprécier comment devrait être organisée cette sécurité internationale (De Gaulle,Mém. guerre,1956, p. 630).Le système de la sécurité collective a été à la base de la diplomatie des États d'Europe de 1920 à 1930 (France, Grande-Bretagne, Itali)(Debb.-DaudetPol.1981). La sécurité48(*) d'une entité (objet, personne, entité politique, juridique, intellectuelle, écologique...) s'envisage individuellement ou collectivement, soit comme objectif(de sécurité), en tant que droit (à la sécurité), en tant que valeur (la sécurité est la première des libertés), en tant qu'état de ce qui est sécurisé, en tant que fonction ou d'activité qui vise à sécuriser cette entité ; face à des risques et ou à des menaces (ces deux notions n'étant pas réductibles l'une à l'autre).La sécurité comporte un aspect psychologique et un aspect objectif. On parle dès lors de sécurité subjective et de sécurité objective. L'approche objective de la sécurité s'intéresse aux causes (anglais : security) et aux effets (anglais : safety). La sécurité étant les mesures prises contre les actes commis par malveillance (vols, incendies volontaires, attentats etc.), et "safety" les mesures prises contre les phénomènes accidentels, naturels (tempêtes, fuites d'eau etc.). Elle procède de la mise en oeuvre de mesures passives ainsi que de mesures actives. C'est une démarche qui peut s'appliquer à de multiples domaines ( sécurité juridique, construction mécanique...). Du point de vue méthodologique, la démarche de sécurité est, comme la qualité, une démarche transversale, que l'on peut trouver dans les ingénieries complexes, dans lesquelles le principe de Pareto devient un outil de tout premier plan. Donc, la sécurité internationale49(*) ou collectivedésigne un « système politique international dans lequel plusieurs états se garantissent mutuellement protection contre toute atteinte extérieure menaçant leur intégrité territoriale ou leur organisation constitutionnelle, et s'engagent à ne recourir qu'à des solutions pacifiques pour régler d'éventuels différends entre eux50(*)». f) Enfin, la stabilité51(*) renvoie un caractère d'équilibre provenant de la pondération des pouvoirs, de ce qu'ils se contiennent mutuellement sans faire courir le risque de crise. La stabilité peut traduire la qualité de ce qui qui préserve l'équilibre, qui ne change pas ou qui permanait au même endroit pendant longtemps. Il est possible de considérer la stabilité sous plusieurs perspectives. La stabilité politique d'une région dépend de sa capacité pour éviter les crises et pour maintenir lesnormes sans grands changements. La stabilité économique, par ailleurs, est obtenue lorsqu'il n'y a pas de variations importantes au niveau de la production, du revenu national, de l'emploi et des prix : « L'inflation menace la stabilité économique de la nation », « L'économie nationale a récupéré sa stabilité avec la chute du taux de chômage ». Pour la philosophie, la stabilité est la qualité d'une situation qui se préserve au fil du temps avec une certaine régularité outre son dynamisme ou étatisme. Dans le domaine de l'informatique, la stabilité est la propriété des systèmes qui ont un niveau de failles réduit. Moins il y a de failles, plus la stabilité est grande, et vice-versa. * 28 Critique du terme : Jason Burke, expert de l'activité islamique radicale, dit ceci du mot « terrorisme » : « Il y a de multiples façons de définir le terrorisme, et toutes sont subjectives. La plupart définissent le terrorisme comme 'l'utilisation ou la menace de grave violence' pour promouvoir quelque 'cause'. Certaines précisent clairement les types de groupes ('sous-nationaux', 'non-étatiques') ou de cause (politique, idéologique, religieuse) auxquels elles se réfèrent. D'autres comptent simplement sur l'instinct de la plupart des gens quand ils sont confrontés à un acte qui implique que des civils innocents soient tués ou mutilés. Aucune n'est satisfaisante, et il subsiste de graves problèmes dans l'utilisation du terme. Le terrorisme est, après tout, une tactique. Le terme 'guerre contre le terrorisme' est donc complètement irrationnel. Comme je n'ai pas la place ici pour explorer ce débat complexe et difficile, ma préférence va, en gros, au terme moins chargé de 'militantisme'. Ceci n'est pas une tentative pour excuser ces actions, simplement pour les analyser plus clairement. » (Al Qaeda, ch. 2, p. 22). * 29 Etat actuel des faits ou choses. * 30La définition du terrorisme est de façon inhérente sujet à controverse. L'utilisation de la violence à des fins politiques est commune aux états et aux groupes non-étatiques. La difficulté est d'arriver à un accord sur une base déterminant quand l'usage de la violence (dirigée par qui, contre qui et pour quoi) est légitime. La majorité des définitions en usage ont été élaborées par des organes directement associés à un gouvernement, et ont un biais systématique excluant les gouvernements de la définition. Certaines de ces définitions sont si larges, comme le Terrorism Act 2000, qu'elles incluent la perturbation d'un système informatique sans conséquence violente. Son 'étiquette contemporaine est hautement péjorative ; c'est un signe qui dénote un manque de légitimité et de moralité. Il est important pour les groupes terroristes d'être accepté comme autre chose qu'un groupe terroriste. Des groupes qui se définissent eux-mêmes comme terroristes sont donc pratiquement inconnus. Il est tout aussi important pour les opposants à un tel groupe que l'étiquette de « terroriste » soit appliquée. L'appellation « terroriste » est donc toujours contestée. Les tentatives pour définir le concept soulèvent invariablement des débats parce que des définitions rivales peuvent être employées en vue d'inclure les actions de certains partis, et d'exclure celles des autres. * 31http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9finition_du_terrorisme * 32Voir les journaux saoudiens : Aljazirah, Alryadh, Okaz et Alwatan. * 33(Référence à ce concept évolutif étant faite pour la première fois en France en Novembre 1794), * 34Dunod, Paris 2010, Roland Séroussi, 1ème édition op. cit, p114. * 35 http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9finition_du_terrorisme
* 36(Schmid, 1988). * 37 Beaucoup de définitions mais peu d'exactitude, aucune description authentique et réelle de la situation actuelle. Nous restons en état de perturbation. Les questions que nous nous posons et qui s'imposent sont les suivantes : quelle est la différence entre le crime, le crime organisé et le terrorisme ? Quelle est la différence entre la résistance publique et un terrorisme quelconque ? Certaines définitions négligent l'aspect juridique et qualifient le terrorisme comme un recours illégal à la force et à la violence contre les individus ou leurs biens pour obliger le gouvernement ou la société à réaliser des objectifs politiques, économiques ou sociaux. Les autres définitions envisagent la partie morale ou immorale du concept en s'intéressant aux motifs des terroristes : ont-ils pour but d'effrayer les gens, de les terroriser, de les tuer, de semer le désordre dans la société et de renverser les gouvernements ou bien y - a - t-il a d'autres motifs comme la libération et la lutte contre l'occupation, l'injustice économique et politique et la ségrégation raciale? C'est là un grand problème qui, aujourd'hui, empêche d'aboutir à une convention rationnelle et internationale donnant une définition unique et logique du phénomène de terrorisme, car ce sont les facteurs individuels donc subjectifs qui définissent le niveau de la déviation loin de toute objectivité. * 38« Dans une liberté plus grande », rapport du secrétaire général de l'ONU, mars 2005, p, 67. * 39 Débat autour du « terrorisme » en Israël. A-t-on le droit de viser les civils au nom de la « libération de la Palestine » ? Le 11 septembre 2001, des pirates de l'air ont utilisé des avions civils transportant des passagers pour attaquer des immeubles habités aux États-Unis. Peu après, 17 groupes palestiniens ont publié un communiqué condamnant « les attaques qui ont pris pour cible des civils innocents ». Parmi les signataires, qui se définissaient comme « Forces palestiniennes nationales et islamiques », figuraient des groupes armés qui avaient revendiqué des attaques contre des civils en Israël et dans les Territoires occupés. Ils ne voyaient aucune contradiction entre leur condamnation du meurtre de civils aux États-Unis et leur politique consistant à tuer des civils en Israël car, selon eux, il existe une différence fondamentale entre ce qui s'est passé aux États-Unis et la situation en Israël et dans les Territoires occupés : « Alors que nous réitérons notre condamnation sans réserve du « terrorisme », nous ne tolèrerons pas que notre lutte légitime contre l'occupation de notre terre soit stigmatisée. Nous appelons donc le monde entier à faire la différence entre le « terrorisme » et la lutte légitime contre l'occupation approuvée par les préceptes de la religion et les conventions internationales.»L'argument le plus souvent avancé par les groupes armés palestiniens pour justifier les homicides est que le droit international n'impose aucune restriction quant aux méthodes que peut utiliser un mouvement engagé dans la résistance contre une puissance occupante. Ainsi que Sheikh Ahmed Yassine, le chef spirituel (aujourd'hui décédé) du Hamas, l'a déclaré à Amnesty International : « Selon toutes les déclarations et lois internationales, les Palestiniens ont le droit de défendre leur terre et de la libérer par tous les moyens et de retrouver leur dignité.»Contrairement à cette affirmation, aucune norme juridique internationalement reconnue n'autorise les attaques contre les civils, que ce soit lors d'une lutte contre l'occupation militaire ou dans tout autre contexte. Non seulement les attaques contre les civils sont considérées comme des meurtres selon les principes généraux du droit reconnu dans tous les systèmes juridiques nationaux, mais elles sont contraires aux principes fondamentaux d'humanité. En outre, ces attaques constituent des crimes contre l'humanité étant donné les conditions dans lesquelles elles sont commises en Israël et dans les Territoires occupés. Amnesty condamne ces homicides et appelle à y mettre immédiatement un terme. * 40 http://fr.wiktionary.org/wiki/actuel. * 41 http://fr.wikipedia.org/wiki/Menace ou http://www.eduki.ch/fr/doc/dossier_7_evolu.pdf. * 42 IN « Les notions de paix et de guerre.» Source voisine : http://www.ship-n-planes.com. * 43 La paix positive se caractérise par un degré élevé de justice sociale et un niveau de violence minimal. * 44Néanmoins, la paix ne peut être atteinte au sein d'un ou de plusieurs peuples que par la contribution absolument volontaire de tous ceux qui composent ces peuples. La paix est donc, à cause de cette nécessité, une vertu aussi noble que difficile à atteindre. Aussi, au-delà des organisations humanitaires et internationales, se trouvent des hommes et des femmes qui espèrent que le lendemain sera meilleur que la veille. * 45L'un des théoriciens de la paix après les emblématiques : Gandhi et son action non-violente, Martin Luther King lors de sa lutte pour les droits civiques, Nelson Mandela et sa lutte contre l' Apartheid, le Dalaï-lama, mais aussi des organismes comme Amnesty International, Prix Nobel de la paix en 1977 « pour avoir concouru à garantir les bases de la liberté et avoir ainsi contribué à la paix dans le monde » 3 et la World Policy Conférence fondée par Thierry de Montbrial. * 46 L'évolution de la définition des mots paix et violence fait l'objet de plusieurs études scientifiques reconnues. Voir par exemple David Adams et Johan Galtung. La non-inhérence de la violence est également abordée par la Déclaration de Luarca de 2006, actuellement discutée à l'ONU, pour introduire la demande d'établir le droit humain à la paix. * 47 Un concept très développée par Luther King lorsqu' il donnait son discours à Memphis : le spectateur silencieux doit assumer car en réalité celui qui se tait devant le mal, ne fait en réalité que l'encourager». * 48Voir ce concept bien détaillé chezDAVID Charles-Philippe et ROCHE Jean-Jacques « Théories de la sécurité ». Définitions, approches et concepts de la sécurité internationale Paris, Montchrestien, 2002, 160 p. (coll. "Clefs")Dans cet opuscule, les auteurs ont tenté une ouvre inédite : offrir un panorama global de la recherche autour de la sécurité des Etats. D'entrée, à partir des différentes perceptions du concept sommairement défini, ils établissent une logique discursive en deux temps.Dans un premier temps ils tentent de faire l'état des approches théoriques de la sécurité. Quatre catégories sont ainsi mises en exergue, que sont la guerre, la diplomatie, l'équilibre des puissances et la sécurité collective. Cette analyse permet de révéler, si besoin est, le caractère multidimensionnel de la question en débat. La sécurité peut s'établir par la force (guerre), mais elle peut résulter aussi d'une approche négociée des relations internationales (diplomatie) ou d'une crainte réciproque de la puissance des rivaux (équilibre des puissances). Avec la naissance de la Société des Nations en 1919, puis de l'Organisation des Nations Unies en 1945, c'est l'ère de la régulation internationale du recours à la force avec la sécurité collective. Une vue globale de l'histoire des études de sécurité est ainsi offerte, avec le risque de ne pas présenter des développements plus approfondis sur l'un ou l'autre point ; d'ailleurs tel ne semble pas être la perspective des auteurs. Dans un second temps, ils s'attardent sur les études actuelles de sécurité. Elles se caractérisent par une plus grande conceptualisation - découlant probablement de l'extension à l'infini - du contenu de la sécurité tel qu'il résulte de la notion d'origine canadienne de sécurité humaine. Ce développement permet un renouvellement des approches classiques, qu'il s'agisse du réalisme, du libéralisme ou de l'idéalisme, chaque théorie étant illustrée. Il donne aussi lieu à de nouvelles approches : les auteurs en identifient deux que sont le constructivisme et le criticisme, chacun pouvant être encore décliné en sous-approches, l'approche féministe participant de l'approche critique. Il en arrive ainsi à l'actualité même des applications de la sécurité, notamment depuis le 11 septembre 2001. * 49 http://fr.wikipedia.org/wiki/sécurité. * 50(DE GAULLE,Mém. guerre, 1956, p. 630).Le système de la sécurité collective a été à la base de la diplomatie des États d'Europe de 1920 à 1930 (France, Grande-Bretagne, Italie) (DEBB.-DAUDETPol.1981). * 51Lire tout: Définition de stabilité - Concept et Sens http://lesdefinitions.fr/stabilite#ixzz3mUz6aUlE |
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