Année Académique 2018-2019
EXISTENCE GLOBALE DE SOLUTIONS
A SYMÉTRIE SPHÉRIQUE DU
SYSTÈME D'EINSTEIN-KLEIN-GORDON
Mémoire présenté et soutenu publiquement en
vue de
l'obtention du diplôme de MASTER en
Mathématiques
Option: Analyse et Applications
rédigé par
TEYANG Franck Modeste
Matricule: 12V0212
Sous la
direction du :
Pr.NOUNDJEU Pierre
Maître de
conférences
Université de Yaoundé I
Mémoire de MASTER
Université de Yaoundé 1
? Remerciements ?
Je souhaite évidemment en tout premier lieu remercier
le professeur Noundjeu Pierre. Il a été pour moi
un encadreur exemplaire, toujours disponible malgré un emploi du temps
parfois extrêmement chargé. Il a su m'encadrer, me guider, me
conseiller et me faire partager son savoir mathématique et son
enthousiasme, même lorsque les choses pouvaient paraître mal
engagées. Pour tout cela, je lui suis très reconnaissant.
Comme ce mémoire est l'aboutissement de plus de cinq
années d'études, c'est l'occasion pour moi de remercier tous les
enseignants qui ont influencé mon parcours et m'ont fait prendre
goût aux mathématiques, ici à l'université de
Yaoundé I ou encore, plus tôt, au lycée de Fotouni.
Il est maintenant temps de remercier mes amis et camarades de
classe, anciens et actuels, et plus particulièrement ceux du
département de Mathématiques de l'université de
Yaoundé I. Merci à Kungne Hervé et à Bedong
Amassoumou pour leur précieux aide qui m'ont permis à
débloquer certains problèmes. Merci également à
Zotsa Brice et à Kuate Collins pour tous les conseils avisés,
tant en LateX que vis à vis du déroulement de nos mémoire.
Merci à Matial Djomgang, à Ferdinand Tchoumeni et à Diane
Kipuguie pour la bonne humeur, à Djoko Charly, pour ses conseils et
toutes les discussions intéressantes que l'on a pu avoir du fait de la
connexité de nos domaines de recherche. Je n'oublie pas de remercier
très sincèrement Xavier Kamgang et Sedric Ngomseu pour leur
soutien moral et financier. Bien sûr, je ne peux terminer ces quelques
lignes sans évoquer ma famille, et notamment ma mère
Pascaline Sodannelle Kengni, que je ne pourrai jamais
suffisamment remercier pour m'avoir toujours encouragé, m'avoir soutenu,
et avoir toujours su me dire ce que j'avais besoin d'entendre lors des
inévitables moments de découragement. Merci pour
l'éducation que tu as su me prodiguer, et notamment pour l'ouverture
d'esprit que tu as su me transmettre. Merci à mes deux grandes soeurs
Blandine et Cendrine pour leur soutien et encouragement.
Mémoire de MASTER
Université de Yaoundé 1
? Résumé ?
Les équations d'Einstein décrivent en
relativité générale comment la matière et
l'énergie modifient la géométrie de l'espace-temps. Dans
ce mémoire, nous prouvons l'existence globale et l'unicité de
solutions à symétrie sphérique du système
couplé d'équations non linéaires d'Einstein et de
Klein-Gordon (EKG) pour des petites données initiales. Par un changement
de fonctions inconnues, nous transformons ce système en une
équation intégro-différentielle non linéaire du
premier ordre que nous résolvons en utilisant le théorème
du point fixe dans un espace de Banach.
Mots clés : Relativité
générale, Équations d'Einstein, Espace-temps à
symétrie sphérique, équation
intégro-differentielle.
Mémoire de MASTER
Université de Yaoundé 1
? Abstract ?
The Einstein equations describe in general relativity how
matter and energy modify the geometry of spacetime. In this dissertation, we
prove the global existence and uniqueness of spherical symmetric solutions to
the coupled Einstein and nonlinear Klein-Gordon system (EKG) for small initial
data. By a change of unknown functions, we transform this system into a
nonlinear first-order integro-differential equation that we solve by using the
fixed-point theorem in a Banach space.
Keywords : General relativity, The Einstein
equations, Spherically symmetric spacetime, integro-differential equation.
Mémoire de MASTER
iv
Université de Yaoundé 1
? Table des matières ?
Résumé i
Abstract ii
Introduction 1
1 PRÉLIMINAIRES 2
1.1 Espace de Banach 2
1.2 Théorème de Cauchy-Lipschitz 3
1.3 Quelques notions de géométrie
différentielle 4
1.4 Rappels de géométrie lorentzienne 10
1.4.1 Dérivée covariante d'un champ de tenseurs
15
2 ÉQUATION INTEGRO-DIFFÉRENTIELLE NON
LINÉAIRE OBTE-
NUE DU SYSTÈME D'EKG 18
2.1 Espace-temps à symétrie sphérique
18
2.1.1 Système d'EKG 21
2.2 Réduction du système d'EKG en une
équation intégro-différentielle du
premier ordre 25
3 THÉORÈME D'EXISTENCE ET
D'UNICITÉ POUR L'ÉQUATION INTEGRO-DIFFÉRENTIELLE NON
LINÉAIRE DU PREMIER ORDRE
28
3.1 Cardre fonctionnel 28
3.2 Théorème d'existence et d'unicité
(théorème principal) 29
3.2.1 Éléments de preuve du théorème
d'existence de d'unicité 30
Table des matières
3.2.2 Preuve du lemme 3.1 31
3.2.3 Preuve du lemme 3.2 44
3.3 Preuve du théorème d'existence et
d'unicité 51
Conclusion 52
Annexe 53
Bibliographie 55
Mémoire de MASTER
Mémoire de MASTER
1
Université de Yaoundé 1
* Introduction *
Des observations astronomiques font état non seulement
de l'existence de matières cachées mais aussi d'énergies
sombres. Pour mieux les décrire, considérons un champ scalaire
réel, solution de l'équation dite de Klein-Gordon; En
présence du champ gravitationnel, nous avons le système d'EKG. La
recherche d'une solution globale en temps d'un tel système est difficile
en général; C'est la raison pour laquelle on suppose diverses
symétries telles que la symétrie sphérique, la
symétrie axiale, la symétrie cylindrique et bien d'autres en vue
de rendre compréhensibles les preuves. On se fixe la tâche de
rechercher une solution de ce système à symétrie
sphérique. C'est-à-dire que l'espace-temps recherché est
de la forme (R4,g), avec g définie par :
ds2 =
-e-2"du2 -
2e"+ëdudr +
r2(dè2 + sin2
èdö2)
Pour mener à bien cet objectif, nous transformons comme
dans les travaux de Dongho Chae [2], le système d'EKG
en une équation intégro-différentielle non linéaire
du premier ordre, puis nous utilisons le théorème du point fixe
et un contrôle de solutions du système caractéristique
associé à cette équation. De ce fait, notre travail
s'articule comme suit : Tout d'abord au premier chapitre, nous
définissons les notions importantes pour la bonne manipulation de ce
système d'équations, ensuite dans le second chapitre, nous
réduisons notre système d'EKG en une équation
intégro-différentielle non linéaire du premier ordre et
enfin dans le troisième chapitre, nous énonçons et
prouvons notre théorème principale qui conduira à
l'existence globale de solution pour notre équation
intégro-différentielle.
* *
* *
Chapitre Un
Mémoire de MASTER
2
Université de Yaoundé 1
PRÉLIMINAIRES
1.1 Espace de Banach
Définition 1.1.1 : (Espace vectoriel
normé)
Un espace vectoriel normé est la donnée d'un
espace vectoriel E sur K (K = R ou C) et d'une application
Y.Y : E --* R+ vérifiant:
· Vx E E, YxY = 0 ? x =
0
· Vx,y E E, Yx + yY =
YxY + YyY
· Vx E E, VA E K,
YAxY = SASYxY
On note (E, Y.Y) l'espace
vectoriel normé muni de la norme Y.Y
Définition 1.1.2 : (Espace
métrique) Un espace métrique est un ensemble E non vide muni
d'une application d : E x E -* R+
vérifiant pour tout triplet (x, y, z) E
E3 :
a) d(x,y) = 0 ? x = y
b) d(x,y) = d(y,x)
c) d(x,z) = d(x,y) +
d(y,z)
Une telle application est appelée distance sur E et le
couple (E, d) est appelé espace
métrique.
Exemple 1.1 : Tout espace vectoriel normé
(E, Y.Y) est un espace métrique (E, d) pour
la distance d(x, y) = Yx - yY.
Définition 1.1.3 : (Suite de Cauchy)
On dit d'une suite (xn)n
de (E, Y.Y) qu'elle est de Cauchy
si
Vå > 0 NE E N tel que
Vp, q E N p, q = NE Ô
Yxp - xqY < å
1.2. Théorème de
Cauchy-Lipschitz
ce qui revient à
bå > 03NE E N tel
quebp, q E N p,q >_ NE =
d(xp,xq) < å
lorsque l'on est dans un espace métrique (E,
d).
Définition 1.1.4 : (Espace métrique
complet)
On dit qu'un espace métrique (E, d) est complet si
tout suite de Cauchy de E converge dans E.
Définition 1.1.5 : (Espace de Banach)
Un espace vectoriel normé (E, 11.11) est dit de Banach
s'il est complet.
Exemple 1.2 : D'espace de Banach
L'espace des fonctions f :
R2+ ? R bornées
admettant des dérivées partielles bornées muni de la
norme
I??x,
f(xy)I+ sup I n f(x, y)I
0=x,y<oo y
11f1 1= sup If(x, y)1 + sup
0=x,y<oo
0=x,y<oo
Mémoire de MASTER
3
est un espace de Banach.
Théorème 1.1.1 : (Théorème du
point fixe de Banach)
Soit (E, d) un espace métrique complet, f une
application strictement contractante de (E, d) vers (E, d) i.e : 3k
E]0,1[ tel que bx, y E E, d(f(x), f(y)
<_ kd(x, y). Alors f admet un unique point fixe dans E
c'est-à dire qu'il existe un unique point x E E tel que f(x)
= x.
Preuve : Voir [5]
·
1.2 Théorème de Cauchy-Lipschitz
Définition 1.2.1 : (Application lipschitzienne)
Soient M et N deux espaces métriques et f une
application de M dans N. Soit k un réel strictement positif. Alors f est
k-lipschitzienne si
d(f(x), f(y)) <_ kd(x,y), b x, y E
M
k est appelé constante de Lipschitz de f.
Mémoire de MASTER
4
1.3. Quelques notions de géométrie
différentielle
Définition 1.2.2 : (Application globalement
lipschitzienne)
Soit E un espace de Banach, U un ouvert de R x E.
Une application f définie de U dans E est dite globalement
lipschitzienne par rapport à x E E s'il existe
k > 0 telle que
Yf(t,x) - f(t,y) ~ kYx
- yY, V(t,x), (t,y) E U
Définition 1.2.3 : (Application localement
lipschitzienne)
Soit E un espace de Banach, U un ouvert de R x E.
Une application f définie de U dans E est dite localement lipschitzienne
par rapport à x E E si pour tout (t0, x0)
E U, il existe V E v(t0,
x0) dans U et une constante strictement positive k tels que f/V soit
k-lipschitzienne par rapport à la variable x.
Théorème 1.2.1 :
(Cauchy-Lipschitz)
Soient E un espace de Banach et f une application continue
d'un ouvert I xU de RxE dans E. On suppose que pour t
fixé, l'application x z? f(t, x) est localement lipschitzienne.
Alors pour tout point (s0, y0) E I xU, il
existe I0 xU0 voisinage de (s0, y0) dans I xU tel que pour
tout (t0, x0) E I0 xU0, il existe une unique
solution x(t) de l'équation x'(t) =
f(t, x(t)) définie sur I0 avec la condition initiale (t0,
x0).
Preuve : Voir [5] Ì
1.3 Quelques notions de géométrie
différentielle
Définition 1.3.1 : (Espace topologique)
Soit E un ensemble non vide, O une famille de parties de E
vérifiant:
(i) 0,E E O
(ii) VA,B E O, A n B
E O
(iii) V(Oi)i?I C
O, Ui?IOi E
O
Le couple (E, O) est appelé espace topologique et
O est ensemble des ouverts de E.
Définition 1.3.2 : (Espace topologique
séparé)
Un espace topologique (E, O) est dit
séparé(au sens de Hausdorff) si Vx, y E
E tels que x ~ y, il existe U
E O contenant x et V E O
contenant y avec U n V = 0
Mémoire de MASTER
5
1.3. Quelques notions de géométrie
différentielle
Dans la suite, lorsqu'il n'y aura pas d'ambiguïté,
nous noterons tout simplement E pour désigner un espace topologique.
Définition 1.3.3 : (Espace séparable)
E est dite à base dénombrable d'ouverts s'il
possède un sous ensemble dénombrable dense dans E
Exemple 1.3 : Pour l'espace topologique
Rn, on a Qn comme partie
dénombrable dense.
Définition 1.3.4 : (Application de classe
C°°)
Soit n E N, Sl un ouvert non vide de
Rn. Soient x = (x1, ....,
xn) E Rn et á =
(á1, , án) E
Nn un multi-indice.
Soit f : Sl --p C une application. On dit que f est
de classe Ck, k E N si Vá E
Nn tel que
lál = k, Dáf existe et est
continue avec lál = á1 + á2 + +
án et Dá =
?xá1
1 ?xá2
2 ...?xán
n .
f est de classe C°° si elle est de
classe Ck Vk E N.
?lál
Définition 1.3.5 : (Carte locale)
Soit E un espace topologique.On appelle carte locale de
dimension n sur E la donnée d'un couple (U,ö) tel que :
i-) U est un ouvert de E.
ii-) ö est un homéomorphisme de U vers ö(U)
g Rn.
L'ouvert U est le domaine de la carte et pour p E U,
ö(p) = (x1(p), , xn(p)) E
Rn. Les
xi(p) ,i = 1, 2, ...., n sont
appelés coordonnées locales du point p.
Définition 1.3.6 : (Cartes compatibles)
Deux cartes (U, ö) et (V,ø) sur E sont dites
Ck -compatibles si U n V = 0 ou lorsque
l'application ø ö-1 : ö(U n
V ) -* ø(U n V ) est un Ck-
difféomorphisme.
Définition 1.3.7 : (Atlas)
Un atlas de dimension n (n E
N*) sur E de classe Ck (k E N) est
un ensemble A = {(Uá,
öá)á?Ë} de
cartes de dimension n tel que :
- Les ouverts Uá recouvrent E ;
- Toutes les cartes de A sont Ck-
compatibles deux à deux.
Mémoire de MASTER
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1.3. Quelques notions de géométrie
différentielle
Un atlas permet donc de définir des
coordonnées locales partout sur E. On dit que deux atlas sont
équivalents si leur union est encore un atlas c'est-à-dire que A
= {(Uá,
á)á?A}
et B = {(Vâ,
öâ)â?A}
sont équivalents si toutes les cartes
(Uá, á) et (Vâ, çbâ)
sont compatibles deux à deux.
Définition 1.3.8 : (Structure
différentiable)
Une structure différentiable de dimension n sur E
est une classe d'équivalence d'atlas de dimension n de E.
La relation d'équivalence R ici étant : pour
deux atlas A et B, ARB si et seulement si toutes les cartes de A et B sont deux
à deux compatibles.
En pratique, on définit une structure
différentiable en donnant un atlas représentant la
classe.
Définition 1.3.9 : (Variété
topologique, sous-variété)
Une variété topologique de dimension n(n
E N*) est un espace topologique
séparé dont chaque point possède un voisinage ouvert
homéomorphe à Rn.
Un sous-ensemble M de Rn est appelé
sous-variété de Rn de dimension in (in <
n) de classe Ck si ?x E M, il
existe un ouvert U de Rn contenant x et çb :
U -? çb(U) ? Rn de classe
Ck tels que çb(U n M) =
çb(U) n Rm.
Définition 1.3.10 : (Variété
différentielle)
Une variété différentielle de classe
Ck et de dimension n est un espace topologique séparé
muni d'un atlas maximal (au sens de l'inclusion) de classe Ck et
dans lequel toutes les cartes sont de dimension n.
Définition 1.3.11 : (Courbe différentielle en
un point)
Soit M une variété différentiable et
I une partie non vide de R contenant 0, x un point de M. Une courbe
différentielle de M en x est une application
différentielle
c : I -? M
t--?c(t)
telle que c(0) = x. F = c(I)
c M est appelé arc paramétré de M et le couple
(I, c) est une paramétrisation de la courbe F.
Mémoire de MASTER
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1.3. Quelques notions de géométrie
différentielle
Définition 1.3.12 : (Courbes tangentes en un
point)
Deux courbes c1 et c2 passant par x sont
dites tangentes si pour toute carte locale (U, ö) d'une
variété différentielle M, on a :
cents ····
····
c1(0) = c2(0) = x dt(ö
c1)(0) = d
d dt(ö c2)(0)
.
Par la suite, on définit la relation R sur
l'ensemble des arcs paramétrés de M par
c1Rc2 si et seulement si les courbes c1
et c2 sont tangentes.
R ainsi définie est une relation
d'équivalence et une classe d'équivalence suivant la relation
R est définie par :
cx : C8(M)
Ð? R
d
g z? [c]x(g) =
dtg(x)
Définition 1.3.13 : (Vecteur tangent- Espace
tangent)
Soit M une variété différentielle et x
E M. Un vecteur tangent à M en x est une classe
d'équivalence pour la relation R définie ci-dessus.
L'espace tangent à M en x est l'ensemble des vecteurs
tangents à M en x.C'est un espace vectoriel de même dimension que
M et est noté TxM.
Soit M une variété différentielle
de dimension n Définition 1.3.14 :
(Fibré tangent)
TM = U
x?M
|
({x} x TxM) est une
variété différentielle de dimension deux fois la
dimen-
|
sion de M et est appelé fibré tangent à
M.
Définition 1.3.15 : (Champ de vecteurs)
Un champ de vecteurs sur M est une application
X : M Ð? TM
x z? X(x) = Xx E
TxM
telle que H X = idM (H
étant la projection canonique).Un champ de vecteurs est dit
différentiable si l'application qui le définit est
C8.On note par X(M) l'ensemble des champs de
vecteurs différentiables définis sur M.
Mémoire de MASTER
8
1.3. Quelques notions de géométrie
différentielle
Théorème 1.3.1 : Un champ de
vecteurs différentiable X est une dérivation sur
C°°(M) ce qui revient à dire que les deux
propriétés suivantes sont vérifiées :
i-) Va, b E R,
Vg, h E C°°(M), X(ag
+ bh) = aX(g) +
bX(h)
ii-) Vg,h E
C°°(M), X(hg) = hX(g) +
gX(h)
Preuve : Voir [7] Ì
Définition 1.3.16 : (Produit de deux champs de
vecteurs)
Soient X et Y deux champs de vecteurs. Le produit de X par
Y est donné par:
XY (g) = X(Y (g)), Vg
E C°°(M)
.
Proposition 1.3.1 : le produit de deux
champs de vecteurs n'est pas une dérivation. Preuve :
Soient X et Y deux champs de vecteurs. On a pour
tout h,g E C°°(M), on a :
XY (gh) = X(Y (gh)) = X(gY h +
hYg)
= gX(Y h) + Y hX(g)
+ hX(Yg) + Y gX(h) =
gXY (h) + hXY (g) + Y
hX(g) + Y gX(h)
Mais,
g(XY )h + h(XY )g = gX(Y
h) + hX(Yg)
.Il vient que, XY (gh) ? g(XY )h +
h(XY )g.
·
Définition 1.3.17 : (Crochet de Lie)
Soit M une variété différentiable.
On appelle crochet de Lie de deux champs de vecteurs X et
Y ,le champs de vecteurs noté [.,.] et défini par:
[.,.] :X(M) x
X(M) ? X(M) (X,Y ) '-? [X,Y ] = XY
- Y X
Remarque 1.3.1 : L'opérateur crochet
définit une dérivation sur C°°(M).
En coordonnées locales, on a :
n n
[X,Y ] = Q Q
(Xj?jY i -
Y
j?jXi)`
?i
i=1j=1
a
axi
où ?i =
Mémoire de MASTER
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1.3. Quelques notions de géométrie
différentielle
Définition 1.3.18 : (Dérivée de
Lie)
La dérivée de Lie d'un champ de vecteurs X par
rapport à un autre champ de vecteurs Y est le champ de vecteurs LX(Y )
défini par : LX(Y ) = [X, Y ]
Définition 1.3.19 : (Applications
n-linéaires)
Soient n E N*, E1, En
et F des K-espaces vectoriels, K = R ou C.Une
application
f : E1 x x En -* F est dite
n-linéaire si elle est linéaire par rapport à chacune de
ses
n facteurs.
Lorsque F = K, on dit que f est une forme
linéaire sur E1 x x En
Remarque 1.3.2 : Lorsque E1 = E2
= ....En = E et F = K, on dit f
est une forme n-linéaire sur E
Définition 1.3.20 : (Tenseur
élémentaire)
Soient E et F deux K-espaces vectoriels(K = R
ou C), x E E et y E F.On appelle tenseur
élémentaire, l'application :
x ® y :E* x F* -* K
(á,i) 1---* á(x).i(y)
où "." désigne le produit scalaire et E*,
F* désignant respectivement les duals
algébriques
de E et F.
Définition 1.3.21 : (Produit tensoriel)
Soient E et F deux K-espaces vectoriels, x E
E et y E F.On appelle produit tensoriel de E par F, l'ensemble E
® F défini par :
E®F={x®y;xEE,yEF}
Dans tout ce qui suivra, M désigne une
variété différentiable de dimension n.
Définition 1.3.22 : (Tenseur
covariant)
Un tenseur du type (0) ou p-fois covariant au
point x E M est une forme p-linéaire p
sur TxM.
On désigne par
®pTx* M = TP l'espace des
p-formes linéaires sur TxM.
Exemple 1.4 : Un tenseur 2-fois
covariant ou du type (02) est une forme
bilinéaire sur
TxM x TxM
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
Définition 1.3.23 : (Tenseur contravariant)
Un tenseur de type (q0) ou q-
fois contravariant au point x E M est une forme q-linéaire sur
Tx*M, où
Tx*M est le dual algébrique de
TxM.
On désigne par ®qTxM =
Tqx0 l'espace de toutes les
q-formes linéaires sur Tx*M.
Définition 1.3.24 : (Tenseur mixte)
Un tenseur du type (q) ou tenseur p-fois covariant
et q-fois contravariant au point p
x E M est une p-forme linéaire sur
TxM et q- forme linéaire sur
Tx*M.
On désigne par
®qpTxM = Tqxp
l'ensemble des tenseurs du type (q) au point x E M.
p
Définition 1.3.25 : (Fibré tensoriel)
On appelle fibré tensoriel, la variété
différentielle Tpq M définie par :
TpqM = ux?M({x} x
Tqxp)
.
Définition 1.3.26 : (Champ de tenseur)
Un champ de tenseur de type (q) sur M est une
application
p
T:M--*TpqM xi-?T(x)
où T(x) = (x, tx)
tx E Tqxp.
1.4 Rappels de géométrie lorentzienne
Convention de sommation d'Einstein :
Soient E un espace vectoriel de dimension finie n
sur K et B = {e1, e2, , en}
une base de
E. Soit x E E alors, x =
|
n
Q
i=1
|
xiei ; xi E K.
|
Mémoire de MASTER
10
L'indice i sur lequel on effectue la sommation est
appelé indice muet. La convention de sommation
d'Einstein consiste à supprimer le symbole de sommation ? et d'indiquer
l'indice muet apparaissant en bas et en haut. Ainsi l'écriture de x
E E dans la base B
devient : x = xiei avec i E
{1, 2, , n}.
Dans toute la suite, V4 désigne la
variété différentiable de dimension 4, le corps de base R.
On adopte la convention de sommation d'Einstein où les indices grecs
á, â, ã, .... sont les éléments de
{0,1, 2, 3} et les indices latins
i, j, k, .... les les éléments de {1,
2, 3}.
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
Définition 1.4.1 : (Variété
Lorentzienne)
Une variété Lorentzienne est la donnée
du couple (M, g) où M est une variété
différentielle de dimension 4 et g un champ de tenseur
covariant de type 2 et de classe C8 sur M
appelé métrique et vérifie:
i-) g est symétrique;
ii-) ?x E M, g induit sur TxM une forme
bilinéaire non dégénérée
gx : TxM x
TxM ? R;
iii-) g est de signature (+, -,
-, -) ou (-, +, +, +) et
on dit que g est de signature hyperbolique.
Remarque 1.4.1 : 1-) Dans la
définition précédente, iii-) signifie que à g
,on associe une forme quadratique admettant une décomposition en un
carré positif et trois carrés négatifs ( ou en un
carré négatif et trois carrés positifs ).
2-) Dans un repère (eá)á
de V4, g s'écrit en coordonnées
locales g =
gáâdxádxâ. On dit
alors que g est une matrice carrée d'ordre 4 dont les
composantes sont les gáâ.On note alors g
= (gáâ)á,â. g étant par
définition inversible, son inverse g-1 est
noté (gáâ)á,â et on a :
gáãgãâ =
8á â (symbole de Kronecker) avec gáâ
= gâá. Mais on a aussi comme dans [3]
gáâgáâ = dimV4
= 4.
Définition 1.4.2 : (Repère
orthonormé)
Le repère (eá)á est dit
orthonormé dans (V4,g) si g s'écrit de la forme :
3
g = ds2 =
(dx0)2 -
|
Q
á=1
|
(dxá)2
|
3
dont de signature (+, -, -,
-) ou de la forme g = ds2 =
-(dx0)2 +
|
Q
á=1
|
(dxá)2 dont de
signature
|
Mémoire de MASTER
11
(-, +, +, +). Un
événement x E V4 est représenté par
(x0, xi) avec x0 = t appelé
coordonnée temporelle et xi coordonnées de l'espace.
Ainsi pour tout système de coordonnées locales dans V4, x0
représente le temps t et xi l'espace. Cette
représentation vient de Minkowski (1908).
Définition 1.4.3 : (Espace-temps)
Un espace-temps est la donnée d'un couple (M,g)
où (M,g) est une variété Lorent-zienne.
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
Exemple 1.5 : 1.) L'espace-temps de
Minkowski
(1184,g) est l'espace-temps de Minkowski
où la métrique g dite de Minkowski est
définie
3 3
par : g = -(dt)2 +
|
|
(dxi)2 ou g =
(dt)2 -
|
|
(dxj)2 avec les matrices de
g dans la base
|
i=1 j=1
canonique de 1184 données respectivement par
:
2.) L'espace-temps de Sitter
|
' -1
0
- - - - - - - - 0
» 0
|
0 1 0 0
|
0 0 1 0
|
0 «
0
-- -- -- -- -- -- -- --
0
1 ·
|
et
|
' 1
0
- - - - - - - - 0
» 0
|
0 -1 0 0
|
0 0 -1 0
|
0 « 0
-- -- -- -- -- -- -- --
0
-1
·
|
(118 × S3, h) est
l'espace-temps de Sitter. S3 désigne la
sphère unité de 1184 et la métrique h
s'écrit : h = dt2 -
a2ch2(ta)[dw2
+ sin2w(d02 +
sin20d?2)] avec : t E 118
,w E 118+ , a E 118* , 0 <
0 < 7r , 0 < cp < 27r. h
a pour signature (+,-,-,-) avec h00 =
1, h11 =
-a2ch2(ta)
, h22 =
-a2ch2(ta)sin2w
, h33 =
-a2ch2(ta)sin2wsin20
et les autres coefficients sont tous nuls. 3. L'espace-temps de
Schwarzschid
La métrique de Schwarzschild est définie par :
r )dt2 + (1 -
2m)-1dr2 +
r2(d02 + sin2
042) r
2m
avec pour signature (-, +, +, +) ;
g00 = -(1
gSchw = -(1
2m
2m
) , g11 = (1- )-1 , g22 =
r2 , g33 = r2
sin2 0
r r
et tous les autres coefficients nuls.
Remarque 1.4.2 : Un élément
u de TxV4 est encore appelé vecteur
contravariant et ses composantes dans une base
(eá)á de
TxV4 sont notées uá i.e : u
= uáeá. Un
élément u* de Tx*V4 est
encore appelé vecteur covariant et ses composantes dans la base duale
(0á)á de
(eá)á sont notées
u*á, i.e u*
=
u*á0á.
On sait que g = gx : TxV4 ×
TxV4 ? 118 est une forme bilinéaire symétrique dont
?u , v E TxV4, u fixé,
l'application v H g(u, v) est une forme
linéaire sur TxV4, donc u* =
g(u, .) E Tx* V4.
On a : u* =
u*á0á
où u*á =
u*(eá). D'où :
u*
á =
u*(eá) = g(u,
eá) =
uâg(eâ,eá) =
gáâuâ
Par analogie avec l'inverse gáâ
qui est une forme bilinéaire symétrique sur
Tx* V4, on associe à tout vecteur
covariant u* E Tx*
V4 un vecteur contravariant par uâ =
gáâu*á.
Ainsi g
Mémoire de MASTER 12
Mémoire de MASTER
13
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
permet d'associer canoniquement à tout vecteur
contravariant u un vecteur covariant u* et
réciproquement. Par la suite,u sera identifié à
u* et on parlera de u tout simplement et de ses
composantes covariantes uá et contravariantes
uâ liées par les relations uá
= gáâuâ et uá
= gáâuâ.
La généralisation de ce résultat aux
tenseurs d'ordre p quelconques est immédiate car un
tenseur est une combinaison de tenseurs
élémentaires de la forme x1 ? x2 ? ?
xp . On a
donc : Táâ =
gáãgâuTãu ,
Táâ =
gáãgâuTãu ,
Tâá =
gáuTuâ ,
Tâá = gâuT uá
Définition 1.4.4 : (Métrique
Riemannienne)
Une métrique Riemannienne sur une
variété différentiable M est une application g E
C8(M) telle que ?x E M, g(x) est un
produit scalaire sur TxM (l'ensemble des vecteurs tangents à
M en x).
Définition 1.4.5 : (Variété
Riemannienne)
Une variété Riemannienne est la
donnée d'un couple (M, g) où M est une variété
différentiable et g une métrique Riemannienne.
Définition 1.4.6 : (Connexion
linéaire et Symboles de Christoffel) Une connexion
linéaire sur V4 est la donnée d'une application
? : TV4 * T*V4 ?
TV4
v H ?v
définie sur les champs de tenseurs
différentiables sur V4 et vérifie pour toute fonction
différentiable
cents ····
····
?(u + v) = ?u + ?v
(linéarité)
?fu = df ? u + f?u
(règle de Leibnitz)
|
(1.1)
|
?v est appelé la dérivée covariante
(ou la différentielle absolue) de v. Si v =
váeá dans la base
(eá)á de
TxV4 alors de (1.1), on
déduit que ?v =
vá?eá +
dvá ? eá. Les composantes
locales du tenseur mixtes ?v notées
?ávâ sont donc données par
:
?ávâ =
8ávâ + Fâ
áñvñ (1.2)
Les coefficients Fâ áñ de la
relation (1.2) sont appelés symboles de
Christoffel associés à la connexion
?.
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
Remarque 1.4.3 : Les composantes covariantes
locales du tenseur ?v notées
?ávâ sont données par
?ávâ = aávâ -
ñáâvñ
_
où 8Já = ?
?xá
Remarque 1.4.4 : 1.)
?(df) est un tenseur
symétrique et par commutativité de la dérivée
partielle seconde,on déduit que
ñáâ =
ñâá.
2.) La dérivée covariante de la métrique
g est nulle c'est-à-dire ?g = 0 et on déduit
que
Oñgáâ -
uñáguâ -
uñâgáu = 0
i.e âñgáâ =
uñáguâ
+ uñâgáu
(1.3)
Proposition 1.4.1 : Les coefficients de
Christoffel en coordonnées locales s'obtiennent du tenseur
métrique par :
ñ áâ =
|
1
2
|
gñu(aáguâ
+ aâgáu - augáâ)
(1.4)
|
Mémoire de MASTER
14
Preuve : D'après
(1.3) on a :
aáguâ =
ñáugñâ
+
ñáâguñ
aâgáu
= ñâágñu
+
ñâugáñ
augáâ
=
ñuágñâ
+ ñ uâgáñ
Et donc
gñuaáguâ =
ñáugññugñâ
+
ñáâgñuguñ
= ñáu8uâ +
ñáâ
gñuaâgáu =
ñâágñugñu
+
ñâugñugáñ
= ñâá +
ñâuäuá
uáäu â+
ñâuäuá
gñuaugáâ =
ñuágñugñâ
+
ñâugñugáñ
= ñ
Ainsi,
gñu(aáguâ
+ aâgáu - augáâ) =
ñáâ +
ñáâ +
ñáâ +
ñâá - ñ
âá - ñ áâ = 2ñ
áâ
D'où le résultat. Ì
Mémoire de MASTER
15
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
1.4.1 Dérivée covariante d'un champ de
tenseurs
Soient (eá)á la
base naturelle de Tqp V4 et
(èá)á sa base
duale alors, on peut montrer (voir [6]) que si
Tá1....áp
e 0....0e ?
èâ1 ? .... ?
èâq
â1....âq á1
an
est un tenseur de type q
·
quelconque, alors sa dérivée covariante p
?íT
á1....áp â1....âq
eá1 ? .... ? eáp ?
èâ1 ? .... ?
èâq
est un tenseur de type
|
q
p + 1 ·
|
donné par
|
?íTá1....
â1....= ?íT
á1....
â1....+
á1íñTñ.... â1....+
- ñ íâ1T á1....
ñ.... - ....
où les termes comprenant les symboles sont au nombre
de q avec un signe + (un terme pour chaque indice contravariant) et au
nombre de p avec un signe - (un terme pour chaque indice
covariant).
Exemple 1.6 : Pour un tenseur de type
|
11 ·
|
?íTâá
=?íTâá +
á íñTâñ -
ñíâTñá
Définition 1.4.7 : (Tenseur de courbure)
Le tenseur de courbure ou tenseur de Riemann
Rãuáâ associé à la connexion
linéaire ? est un tenseur de type
13
· sur V4 défini
localement par :
Rãuáâ =
?áãuâ
-
?âãuá +
ñuâãñá
- ñ uáã (1.5)
âñ
Proposition 1.4.2 : Le tenseur courbure
Rãuáâ est antisymétrique par rapport aux
indices á, â c'est-à-dire
Rã = -Rã
uáâ uâá
Preuve : De (1.5), on a :
Rãuáâ =
?áãuâ
-
?âãuá +
ñuâãñá
-
ñuáãâñ
et
Rãuâá =
?âãuá -
?áãuâ
+
ñuáãñâ
-
ñuâãáñ
et comme ã áâ =
ãâá, on a le résultat. Ì
Mémoire de MASTER
16
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
Définition 1.4.8 : (Torsion d'une connexion)
On appelle torsion de la connexion linéaire
?, le tenseur T de type (1 2) de
composantes
locales :
T ã áâ = [ã
áâ - [ãâá
Théorème 1.4.1 :
(Théorème fondamental de la géométrie
Riemannienne)
Sur une variété Riemannienne quelconque ( en
particulier sur la variété Riemannienne (V4,
g)), il existe une et une seule connexion linéaire
vérifiant:
1-) ? est sans torsion c'est-à-dire T =
0;
2-) ? est g-métrique compatible avec g
c'est-à-dire ?g = 0
Preuve : Voir [7] Ì
Définition 1.4.9 : (Connexion de Levi-Civita)
Une connexion linéaire vérifiant le
théorème 1.3.1 est appelée connexion Riemannienne ou
connexion de Levi-Civita.
Proposition 1.4.3 : (Identité de
Bianchi)
?ñRã áâu +
?âRã áuñ + ?uRã
áñâ = 0
Preuve : Voir [7] Ì
Définition 1.4.10 : (Tenseur de Ricci)
Le tenseur de Ricci est le tenseur de composantes locales
Ráâ = Rã áãâ obtenu par
contraction de l'indice supérieur et du deuxième indice
inférieur du tenseur de courbure. Son expression en fonction des
coefficients de Christoffel est :
Ráâ = 3ã[ã
áâ - ?â[ã áã
+ [ñ áâ[ã
ñã -
[ñáã[ã âñ.
Ce tenseur est souvent noté
Ricc(g).
Proposition 1.4.4 : Le tenseur de Ricci est
un tenseur symétrique c'est-à-dire :
Ráâ = Râá
Mémoire de MASTER
17
1.4. Rappels de géométrie
lorentzienne
Preuve : En considérant
différentes contractions des indices du tenseur de courbure, on
a :
Ráâ = Rã
áãâ
=
gãñRñáãâ =
-gãñRáñãâ
(d'après la proposition
1.3.2)
=
gãñRñáâã =
Rã âãá (toujours
d'après la proposition
1.3.2)
= Râá
Définition 1.4.11 : (Courbure Riemannienne)
La courbure Riemannienne R de (V4, g) est le scalaire
obtenu par contraction des deux indices du tenseur de Ricci.
Il est défini par:
R =
gáâRáâ
Proposition 1.4.5 : Par contraction de
l'identité de Bianchi, on obtient :
?ñRáu - ?âRñá
+ ?uRã áñâ = 0
Par une autre contraction, on a :
?ãSãu =0,
où ?ã
=gãó?óSãu et
Sáâ = Ráâ - 1
2gáâR (1.6)
Mais aussi
?ãSãu = 0 avec
Sáâ = Ráâ - 1
2gáâR
Preuve : Voir [ 6] . Ì
Définition 1.4.12 : Le tenseur
Sáâ défini par la relation
(1.6) est appelé tenseur d'Ein-stein et est souvent
noté S(g) et on a donc
1
S(g) = Ricc(g) - 2gR
.
* *
* *
Chapitre Deux
Mémoire de MASTER
18
Université de Yaoundé 1
ÉQUATION
INTEGRO-DIFFÉRENTIELLE
NON LINÉAIRE OBTENUE DU
SYSTÈME D'EKG
La théorie de la relativité
générale [Einstein, 1915] identifie la gravitation à la
courbure de l'espace-temps issue de la présence de la matière et
de l'énergie. D'après la formule consacrée, la
matière dit à l'espace-temps comment se courber et l'espace-temps
dit à la matière comment se mouvoir.
Le but de ce chapitre est d'exprimer la métrique dans
l'espace-temps à symétrie sphérique définie par
Christodoulou. D (1999) puis transformer le système
d'équation non linéaire couplé d'EKG en une
équation intégro-différentielle de premier ordre.
2.1 Espace-temps à symétrie
sphérique
Définition 2.1.1 : (Variété
Riemannienne symétrie sphérique)
Soit (M,g) une variété Riemannienne de
dimension 3. (M,g) est dite à symétrie sphérique si
:
1-) La variété M est
représentée par une carte (U, ço) avec ço(U) =
R3 ou l'extérieur d'une boule ouverte de R3
centrée en un point O. On définit par p, , ç les
cordonnées sphériques dans ço(U) telles que si x, y, z
sont les coordonnées canoniques(locales) de R3, on a les
relations usuelles suivantes : x = psinesinç, y =
psine cosç, z = pcose
.
Mémoire de MASTER
19
2.1. Espace-temps à symétrie
sphérique
2-) Dans cp(U),on a : p = p0 = 0, 0
< e < 7r, 0 = ç < 27r, la métrique
g est représentée par
eh(P)dp2 +
f2(p)(de2 + sin2
edç2) (2.1)
où f et h sont des fonctions positives strictement
croissantes.
La métrique (2.1) est la forme
générale de la métrique invariante par rotation dans
R3 centrée en O.
Remarque 2.1.1 : Le choix de la
coordonnée r donnée par r = f(p) s'appelle le choix standard; ce
choix est toujours possible lorsque f est une fonction croissante.
Définition 2.1.2 : (Métrique
symétrique-sphérique dans l'espace-temps )
Considérons l'espace-temps (V4,'y) avec
V4 contenu dans R3 x R tel que un point
(quelconque) de V4 soit représenté par (x, t). Supposons
que les sous-ensembles Mt = {t}xR3 sont des
sous-variétés d'espaces, désignons par gt la
métrique Riemannienne induite par 'y sur Mt. Les trajectoires des
vecteurs â/ât étant supposées de même nature,
L'espace-temps est dit à symétrie sphérique si :
i-) Toute variété Mt est une
représentation de l'extérieur R3 - Bt de la
boule ouverte Bt de R3 centrée à l'origine.
Toute variété (Mt, gt) est à symétrique
sphérique. Dans R3 - Bt, la métrique gt en
coordonnées standards est
gt = ea(r,t)dr2 +
r2(de2 + sin2
edç2)
ii-) Pour tout t, la longueur 'y et le représentant
de la projection sur Mt du vecteur âlât tangent sont tous deux
invariants dans le groupe de rotations défini ci-dessus.
On admet que sur V4, la métrique est de la
forme
ds2 = 'yu dxudxv =
gQ + r2(de2 +
sin2edç2)
où 'yuv = guv et gQ est la métrique
Lorentzienne sur la variété quotient Q(de dimension 2)
sur V4 sous l'action de SO(3) groupe des rotations
centrées à l'origine r = 0 de l'espace euclidien
R3. La fonction 47rr2 est
l'aire des orbites des sphères S2 du groupe
SO(3) des isométries de 'y. Christodoulou
considère le cas où la frontière de la
variété quotient Q (de dimension 2) est
représentée comme un sous-ensemble de R+ x
R+ suivant les coordonnées u = 0 et r =
0 avec la métrique gQ de la forme
gQ = -e2Adu2
- 2ev+~`dudr
2.1. Espace-temps à symétrie
sphérique
où í et ë sont des fonctions de u et de r
; ce qui est équivalent à
gQ = -(eídu +
eëdr)2 +
e2ëdr2
ce qui donne la forme d'une métrique Lorentzienne.
Ainsi la métrique ã est donc de la forme :
ds2 =
ãuídxudxí =
-e2ídu2 -
2eí+ëdudr +
r2(dè2 +
sin2èdö2) (2.2)
Pour toute la suite , nous supposons que í et ë
sont des fonctions de u et r qui tendent chacune pour tout u = 0
fixé vers 0 lorsque r -p +00 pour avoir un
espace-temps asympto-tiquement plat.
Remarque 2.1.2 : Lorsque í =
ë = 0, on parle de l'espace-temps de Minkowski.
La matrice ã et la matrice inverse
ã-1 associées à la métrique
(2.2) sont définies respectivement par :
-e
et
1
0
1
'
- - - - - - - -
»
'
- - - - - - - -
»
r2 sin2 è
0 -e-í-ë 0 0
-í-ë e-2ë 0 0
1
0 0 r2
1
0 0 0
-e2í
-eí+ë 0 0
-eí+ë 0 0 0 0
0 r2 0
0 0 0 r2 sin2 è
Mémoire de MASTER
20
Lemme 2.1 : Les symboles de Christoffel non
nuls de la métrique (2.2) sont :
Puuu = -?íev-~`
+ ? (í + ë)
Prr = ? (í + ë)
?r au Or
u -í-ë =
-2ë
Pèè = re
Pèèr -re
Puöö = r sin2
èe-í-ë Pröö =
-r sin2 èe-2ë
Prur r = Pr u Or uu
or
= ?í eí-ë Pr
= ?í e2(í-ë) -
?u ? (í +
ë)eí-ë
Pè -- Pè --
1
rè - èr -
r
|
Pèöö = - cos è sin
è
|
1
P-P =coteB BC P-
P= rrö
--Or
Preuve : On applique la formule
(1.4).
·
Mémoire de MASTER
21
2.1. Espace-temps à symétrie
sphérique
Lemme 2.2 : Les composantes du tenseur de
courbure de Ricci non nulles associées à la métrique
(2.2) sont :
?2í+
(av)2 _ av âa + 2
?í e2(v-a) +
ev-a [-2 ? (í +
ë) - ?2 (í + ëd
?r2 ?r ?r ?r r ?r L
Ruu r Ou OrOu
Rèè = e-2ë
[r ?ë?r -
?íRöö = r ?ë
?r
· - 1 + 1 ?r - ?í
?r
· - 1 sin2
èe-2ë + sin2
è
2
Rur = Rru = ~?2í
?r2 + ?í -
?í ?ë ?r ~
eí-ë -
?2í 2 ?
?r
· ?r + 2 ?í ?r?u -
?2ë Rrr = ?r(í +
ë)
?r r ?r?u r
Preuve : Il suffit d'appliquer la formule
(1.5). Ì
2.1.1 Système d'EKG
Le système d'équations non linéaire
couplé d'Einstein et de Klein-Gordon est définit en
coordonnées locales par :
cents ·····
·····
(2.3)
0p+1
Ruí - 12guíR =
8ðTuí
u
Tuí=0u0í-12guígáâ0á0â-pg
+ í 1
?0
où p E [j, +8[, j = 3 ou
4, 0 : IR+ × 1[$+ --? 1[$ et 0á
:= où á E {u, r, è,
ö}, Ruí est le
?á
tenseur de Ricci qui permet de retrouver
l'accélération à partir de l'état de repos d'une
sphère de particules entourant une masse ponctuelle, guí
le tenseur métrique, Tuí le
tenseur énergie-impulsion dont l'expression dépend du choix de la
matière et R =
gáâRáâ la courbure
riemannienne scalaire.
Définition 2.1.3 : (Tenseur d'Einstein)
Le tenseur Suí = Ruí -
12guíR est appelé tenseur d'Einstein dénommé en
l'honneur à Albert Einstein en géométrie
différentielle. Il est utilisé pour exprimer la courbure d'une
variété pseudo-riemannienne. En relativité
générale, il permet de décrire comment le champ
gravitationnel est affecté par la présence de la
matière.
Lemme 2.3 : Ruí peut
s'écrire
Ruí =
8ð0u0í +
8ð guí
p + 1
|
0p+1
|
Mémoire de MASTER
22
2.1. Espace-temps à symétrie
sphérique
Preuve : La relation (2.3) donne par
contraction :
gáâ(Ráâ -1
2gáâR) =
87rgáâTáâ =
87rT
où T =
gáâTáâ et puisque
gáâRáâ = R et
gáâgáâ = 4, on aura
:
4
R - 2R = 87rT
c'est-à-dire R = -87rT. Or
T = gáâTáâ =
gáâ(ÖáÖâ
- 1
2gáâguíÖuÖí
- gáâ
p + 1Öp+1)
=
gáâÖáÖâ
- 4
2gáâÖáÖâ
- gáâgáâ
p + 1 Öp+1
Öp+1
= 4
gáâÖáÖâ
-p + 1
Mais toujours de la relation (2.3), on a aussi
1
Ruí = 2guíR +
87rTuí
1
=
2guí(-87rT) +
87rTuí
= -47rguíT +
87rTuí
4
=
-47rguí(-gáâÖáÖâ
- p + 1
|
Öp+1) +
87rTuí
|
167r
=
47rguígáâÖáÖâ
+ p +
1guíÖp+1 +
87rTuí
=
47rguígáâÖáÖâ
+ 16ð
guvÖp+1 + 87r(Ö
Öí - 1
guvgáâÖáÖâ
- guí Öp+1)
p + 1 2 p+ 1
Öp+1
87rguí
=
87rÖuÖí
+
p + 1
d'où le résultat. Ì
Proposition 2.1.1 : Pour
l'équation (2.3), le tenseur énergie-impulsion
est à divergence nulle c'est-à-dire :
?uTuí = 0
Cela traduit qu'un objet suivant une géodésique
conserve son énergie.
L'équation de la conservation d'énergie
?uTuí = 0 doit souvent
être complétée par d'autres équations
vérifiées par les quantités physiques apparaissant dans
T.
Mémoire de MASTER
23
2.1. Espace-temps à symétrie
sphérique
Preuve : En effet, en appliquant à
l'équation (2.3) la dérivée covariante, on
obtient : ?u(Ruí -
2guíR) =
8ð?uTuí
1
Or de (1.6) on a
?ãSãu = 0 avec
Sáâ = Ráâ -
12gáâR, on déduit
donc que
?íTuí = 0
Ì
Proposition 2.1.2 : Ö est solution de
l'équation dite de Klein-Gordon :
jÖ = Öp
où jÖ =
?çaçÖ si et seulement si il y a
conservation d'énergie.
Preuve : En effet :
T uí =
guçgíñTçñ
1a g~1P
= 9uçgíñ r ÖP --
2g~lPgáâÖ~Q + 1 OP+1l
LL p JJ
1l
= guçgíñ
[?çÖ?ñÖ -
2gçñgáâ?áÖ?âÖ
- +ñ1Öp+1]
(car ?çÖ =
Öç)
p
donc,
?uTuí =
guçgíñ?u(?çÖ?ñÖ)
-
2guçgíñgçñgáâ?u(?áÖ?âÖ)
- guçgíñ
gçñ
1 p + 1(p +
1)ÖpÖu
=
guçgíñ?u?çÖ?ñÖ
+
guçgíñ?çÖ?u?ñÖ
-
2gáâgíñSu
1 ñ
(?u?áÖ?âÖ +
?áÖ?u?âÖ) -
SíçguçÖpÖu
=
gíñ(guç?u?ç)Ö?ñÖ
+
guçgíñ?çÖ?u?ñÖ
-
2gáâguí(?u?áÖ?âÖ
+ ?áÖ?u?âÖ) -
guíÖpÖu
1
=
gíñ?ç?çÖ?ñÖ
+
guçgíñ?çÖ?u?ñÖ
-
guâgáí?u?áÖ?âÖ
-
guíÖpÖu
= gíu j
Ö?uÖ -
guíÖp?uÖ
=
guíÖu(jÖ -
Öp)
Ainsi, ?uTuí =
0 ? jÖ - Öp = 0 car
guíÖu =
guuÖu +
gurÖu +
gruÖr +
grrÖr ? 0 .
Ì
Définition 2.1.4 : (d'Alembertien
associé à une métrique)
L'opérateur j de la proposition 2.1.2
s'appelle le d'Alembertien et est souvent noté
jã lorsqu'il est associé une
métrique ly et est défini par
jãÖ = H-2 1
aá( SãS12
ryuí 0íÖ)
où 1'y1 est la valeur absolue du
déterminant de la matrice représentée par ly pour la
métrique (2.2) dans la base (du, dr, de,
dç) et les ryuí, u , v E {u, r, e,
0} les composantes de la matrice inverse de ly dans cette même
base.
2.1. Espace-temps à symétrie
sphérique
Proposition 2.1.3 : Le d'Alembertien
jã associé à la
métrique ã définit par (2.2) peut
s'écrire
í ?2O 1 ?O 2~
?2O2 ?í ?ë ?O
jO = -2e- - + + e + + -
1
ã
?u?r r ?u ?r2 r ?r ?r ?r
Preuve : En utilisant la matrice ã et
la matrice inverse ã-1 de la métrique
(2.2) définies
en on a :
jãO = SãS-
2 ?ë(SãS12
ãuí?íÖ )
= r-2 sin-1
èe-í-ë
[(r2 sin
èeí+ë ×
-e-í-ëOu)r
+ (r2 sin
èeí+ë ×
-e-í-ëOr)u
+ (r2 sin
èeí+ë ×
e-2ëOr)rl
= r-2 sin-1
èe-í-ë(-2r sin
èOu - r2 sin
èOur - r2 sin
èOru + 2r sin
èeí-ëOr
+ r2 sin è ? (í -
ë)eí-ëOr
?r
+ r2 sin
èeí-ëOrr)
=
-2r-1e-í-ëOu
-
e-í-ëOur
-
e-í-ëOru
+
2r-1e-2ëOr
+ ??r(í -
ë)Ore-2ë
+
Orre-2ë
[Örr
?í -
?ë
·1_
-2e-í-ë
%oOur + r-1 e-2ë +
~r + 2r-1OrJ
?r ?r
?2O1 ?O r Ou
·
L f ?2O 2 ?í
?ë?O l
= -2e-í-ë
?u?r + + e-2ë ?r2 r + +
?r ?r
· ?r
Propriété 2.1.1 : La
composante {rr} de (2.3) est
?í + ?r
|
?ë ?r
|
= 4ðr
|
(?O12
?Or) (2.4)
|
Preuve : Des Lemme 2.2 et
Lemme 2.3, nous avons :
2 ?í+
?ë
· = Rrr =
8ðOrOr +
8ðgrrOp+1
r ?r ?r p + 1
et comme grr = 0, on a
|
?í + ?r
|
?ë
|
= 4ðr
|
2
?~ ·
|
|
|
?r
|
Ì
|
Mémoire de MASTER
24
Proposition 2.1.4 : De
(2.4), on a :
8 2
í + ë = -4ð
f s0
· ds
(2.5)
r
Preuve : En effet puisque í
et ë tendent vers 0 lorsque r tend vers l'infini,
en intégrant (2.4) sur l'intervalle [r, +8[, on a :
+8 2
-(í + ë) = 4ð
s?O
· ds
Jrr ?s Ì
Mémoire de MASTER
25
2.2. Réduction du système d'EKG en une
équation intégro-différentielle du premier
ordre
C'est-à-dire
+8 2
í + ë = -4ð
f s4: ds (2.6)
r ?s
Propriété 2.1.2 : La
composante {èè} ou {??} de
(2.3) est donnée par
?í ?ë
?r ?r
1 (e2ë - 1) =
-8ðre2ë
p + 1 (Ö)p+1 (2.7)
r
Preuve : Des Lemme 2.2 et Lemme 2.3, on a :
e-2ë r ?ë
?r - ?í
?r
· - 1 + 1 = Rèè =
8ðÖèÖè +
8ðgèè
p + 1 (Ö)p+1
et puisque Ö := Ö(u, r) et
gèè = r2, on déduit que
e-2ë r ?ë
?r - ?í
?r
· - 1 + 1 = 8ðr2
p + 1 (Ö)p+1
donc
?í ?ë
1(e2ë - 1) =
-8ðre2ë
- - (Ö)p+1
?r ?r r p + 1 Ì
2.2 Réduction du système d'EKG en une
équation intégro-différentielle du premier ordre
Comme dans [2], nous désignons par h la
fonction
?
h :=
?r(rÖ).
Alors en utilisant
1 r
f(u, r) := r f f(u,
s)ds, (2.8)
nous avons facilement
? h, ?rÖ =
hrh.
(2.9)
Posons
g =
eí+ë, (2.10)
et
g =
eí-ë. (2.11)
2.2. Réduction du système d'EKG en une
équation intégro-différentielle du premier
ordre
Proposition 2.2.1 : En combinant (2.6) et (2.10), on
obtient
g = exp [-4ð J (h -
h)2 ds ] (2.12)
r
Preuve : (immédiate) Ì
Proposition 2.2.2 : En combinant (2.7) et (2.11), on
obtient
g = g (p 8 1)r Jo
r s2 %ohép+1 gds
(2.13)
Preuve :
?r[r(g -
g)] = g - g +
r?g- ?g
·
?r ?r
r Jo
En injectant (2.7) dans cette égalité
et en utilisant (2.9) on obtient :
?
[r(g g)] =
eí-ë 1 rr gds + r 1
e2ë - 1 8ðre2ë
(h)p+1
eí-ë + 1
r gds - 1 eí+ë
?r r o r r p + 1 r2 o
r
eí-ë - 1
r
gds+r
~
[?rí ?r
· e r
v-a + r2 Jo gds -
re
í+ë 1
1
2
jãh = -
rg
|
?h + ?u
|
g ?h g
-
rg ?r g
|
h - h
r2 +
|
h - h
|
(h - h)
8ð %ohép+1 p
+ 1
|
r2
|
r
8ðr2 í+~ r
r Jo gds +
eí+ë -
eí-ë
= eí-ë - 1
p+ 1 (hép+1
+ r Jo gds - eí+ë
p + 1 %ohép+1
eí+ë
8ðr2
p + 1 %ohép+1
g
8ðr2
En intégrant cette dernière égalité,
sur [0, r[, on obtient :
8ðr 2 p+1
r(§-
g) = - p + 1 Jo s
%ohé gds
Soit
g= g
8ð
(p +
Ì
1)r Jo s2
%ohép+1 gds
r
Lemme 2.4 : Le d'Alembertien
jã défini à la proposition
2.1.3 peut encore s'écrire :
Mémoire de MASTER
26
2.2. Réduction du système d'EKG en une
équation intégro-différentielle du premier
ordre
Preuve : En utilisant les relations (2.9),
(2.10) , (2.11) et (2.7) on a :
jãÖ =
-2e-í-ë
?2Ö
?u?r + 1 ?Ö ?u
· + e-2ë ~?2Ö
?r2 + 2 r + ?í
?r - ?ë ?r
·
?Ö ?r ~
r
= -2e-í-ë ?u ?
?Ö ?r + 1 r Ö
· +
e-2ë ? ?r ?Ö
?r
· + 2 r + ?í
?r - ?ë ?r
·
?Ö ?r
= -2e-í-ë ?
OEh-h1h`+e-2ë?
h ` + e-2+ 2 ?í -
?ë
· h - h
?u r r ?r r r ?r ?r r
-2ë
2e-í-ë
= -
r
?h + e
?u
OE-h - h + 1 ?h - 1
?h` + e-2ë 2 - 1 + 1
e2ë - 8ðre2ë
%ohép+1 h - h
r2r?r r?r r r r p + 1 r
-2ë ~-h - h
r2 + h - h
r2 e2ë - (h -
h)8ðe2ë
p + 1 %ohép+1
?h
+
r ?u
2e-í-ë
=
e-2ë
r ?r
?h + e
?h +
rg ?u
?h g
-
?r g
h - h
r2 +
(h - h) 8ð
%ohép+1 p + 1
g rg
h - h
r2
2
= -
Mémoire de MASTER
27
d'où le résultat. Ì
Définition 2.2.1 : (Opérateur
différentiel)
Dans le reste du travail, nous introduisons
l'opérateur différentiel D qui est un opérateur
différentiel le long des rayons lumineux entrants défini par
:
g
2
?
?r
?
D = ?u
Théorème 2.2.1 :
L'équation de Klein-Gordon obtenue à la proposition
2.1.2 peut s'écrire comme une équation
intégro-différentielle non linéaire du premier ordre en
h
Dh = (h - h)
[g-g
2r - 4ðrg
p + 1 %ohép+1~ - 1
2rg %ohép (2.14)
Preuve : De la proposition 2.1.2, on a :
jãh =
%ohép
mais grâce au Lemme 2.4, on a :
%ohép =
jãh =
|
2 ?h g ?h gh -
h h - h 8ðp+1
rg?u+rg?r g r2 + r2 -
(h - h)p + 1 %ohé
|
rg ?h
2 ?u - g ?h
?r
· + h - h
r2 1- gg
·-(h-h) 8ð
p + 1 %ohép+1
2
2 1
= - Dh + r2g
(h - h)(g - g) - (h -
h) p+8ð 1
%ohép+1
rg
ainsi,
2 Dh = 1 (h - h)(g -
g) - (h - h) 8ð
%ohép+1 -
%ohép
rg r2g p + 1
et donc
|
Dh = 1 (h - h)(g -
g) - (h - h) p + 1 4ðrg
%ohép+1 - 1 2rg
%ohép
2rÌ
|
* *
* *
Chapitre Trois
Mémoire de MASTER
28
Université de Yaoundé 1
THÉORÈME D'EXISTENCE ET
D'UNICITÉ POUR L'ÉQUATION
INTEGRO-DIFFÉRENTIELLE
NON LINÉAIRE DU PREMIER
ORDRE
Le but de ce chapitre est de démontrer que
l'équation intégro-différentielle
(2.14) avec pour condition initiale
h(0, r) = h0(r) possède une
unique solution dans C1([0,
+8[×[0, +8[). Pour cela, nous
procéderons par la méthode du point fixe de Banach.
3.1 Cardre fonctionnel
Comme dans les travaux de Dongho Chae
[2], nous définissons les espaces:
Définition 3.1.1 : Soit j E
{3, 4}. Désignons par X l'espace des
fonctions défini par
X = {h(.,.) E
C1([0, +8[×[0,
+8[) : YhYX < 8}
où
YhYX = sup
u=0
|
sup r=0
(1 + r +
u)j-1Sh(u, r)S + (1 +
r + u)j V?h
ôr (u, r)V
|
Définition 3.1.2 : Soit l'espace des fonctions X0
défini par:
X0 = {h(.) E
C1([0, +8[) : YhYX0
< 8}
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
où
YhYX0 = sup
r=0 (1 +
r)j-1Sh(r)S + (1 +
r)j V?h ?r (r)V
et Yh0YX0 = d.
Définition 3.1.3 : Soit l'espace Y contenant X
défini par :
Y = {h(.,.) E
C([0,+8[x[0,+8[) : YhYY < 8}
où
YhYY = sup
u=0
|
sup TM(1 + r +
u)j-1Sh(u,r)Sú
r=0
|
Proposition 3.1.1 : Y est un espace
métrique complet pour la distance induite par la norme
Y.YY .
Preuve : En effet, considérons
C1(1[8+x1[8+) comme l'espace des fonctions
f : 1[8+x1[8+ 1[8
bornées et admettant des dérivées partielles
bornées. Ainsi en munissant C1(1[8+ x
1[8+) de la norme
V ? ?xf(x,y)V+ sup
V ?yf(x, y)V
0=x,y<oo
YfY = sup Sf(x,y)S +
sup
0=x,y<oo 0=x,y<oo
Mémoire de MASTER
29
il est un espace de Banach. Soit
(hn)n une suite de points de Y
qui converge vers h dans Y , alors
hn est C1,
hn0(r) = hn(0,
r) et YhnYY < +8 donc h est aussi
C1, h0(r) = lim
hn0(r) = lim hn(0,
r) = h(0,r) et il existe N E N tel que bn
= N, Yhn - hYY = 1
c'est-à-dire YhYY =
1+YhnYY < +8 donc h E Y
. Ainsi Y est un fermé du Banach
(C1(1[8+x1[8+),Y.Y) et donc
un espace métrique complet pour la distance d définit
par d(f, g) = Yf -gYY bf, g
E Y
3.2 Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
Le théorème suivant donne l'existence et
l'unicité de solution pour l'équation
intégro-différentielle non linéaire du premier ordre
Théorème 3.2.1 : Soit j
E {3, 4}. Supposons que la donnée initiale h0 E
C1([0, +8[), où h0(r) =
h(0,r) telle que h(0,r) =
O(r-(j-1)) et
??rh(0,r) =
O(r-j). Notons
d = Yh(0,.)YX0
Mémoire de MASTER
30
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
.Alors il existe ä > 0 tel que si d
< ä, alors il existe une unique solution globale h E
C1([0, +8[×[0,
+8[) de l'équation intégro-différentielle non
linéaire (2.14) pour p E [j, 8[ avec
h0 la donnée initiale.Cette solution vérifie
1h(u, r)1 = M(1 + r +
u)-(j-1) , I?h ?r (u, r)V=
M(1 + r + u)-j.
(3.1)
De plus,nous avons eí , eë
--> 1 et l'espace-temps devient plat quand u -->
+8
Remarque 3.2.1 : Nous déduisons du
Théorème 3.2.1 que si h E C1([0,
8[×[0, 8[) alors h(u,.)
est localement C1 sur [0, 8[ pour
u = 0 fixé. Considérons la formule
r
ö(u, r) = 1 f h(u, s)ds
, la fonction qui à s H h(u, s)
étant continue sur [0,r], par la formule de la
moyenne, il existe cr E [0,r] tel que
h(u, cr) = r1 f0 r h(u, s)ds en faisant
r --> 0, on a cr --> 0; on déduit
donc que ö(u, 0) = h(u, 0) pour tout
u = 0.Donc
1 r r
ö(u, r) - ö(u, 0) = r
S 0 h(u, s)ds - S 0 h(u, 0)ds)
1 r
r S 0 (h(u, s) - h(u,
0))ds
1 r
I Is
r Jo Jo ?ódóds
Nous avons donc
1ö(u, r) - ö(u, 0)1 =
r supI
2 0<s<rI?h(u, s)
et
sup
0<r<ä
?s
V
?ö(u, r) I = 1 sup I?h(u,
r) I M(ä, u) < 8 ?r 2 0<r<ä
?r
pour tout u = 0. Ceci combiné avec
(2.4), nous déduisons que í +
ë est localement lipschitzienne sur 1[8+ pour u
= 0 fixé. Des relations (2.10) et
(2.13) les fonctions g et g
sont aussi localement lipschitziennes.
3.2.1 Éléments de preuve du
théorème d'existence de d'unicité
Pour démontrer le théorème
3.2.1, nous allons insister le plus sur le cas j =
3, et donc p E [3, 8[ . Les principaux
changements d'estimations pour le cas j = 4 doivent être
soulignés. Nous considérons l'application h H
.7-(h), qui est définie comme une solution de
l'équation différentielle non linéaire du premier ordre
D.7- = (.7- - h)
[g-2rg -
4ðr9 (h)p+1] -
12rg (h)p (3.2)
p +
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
avec la condition initiale
F(h)(0,r) = h(0,r) (3.3)
Notons B(O,x) = {f E X : fYX =
x}. Alors il est clair que B(O,x) c X c Y .
On a les deux lemmes suivants :
Lemme 3.1 : Soit x > 0 tel que d
< x. Alors,
F : B(O, x) ? B(O, x)
.
Lemme 3.2 : Il existe = î(x)
E]0, 1[ tel que
YF(h1) - F(h2)YY =
îYh1 - h2YY
pour tout h1 , h2 E Y . C'est-à-
dire que F est contractante dans Y . Alors le théorème du point
fixe de Banach, fournit l'existence d'un unique point fixe h E Y tel
que F(h) = h.
Prouvons ces deux lemmes qui vont jouer un rôle capital
pour la démonstration du théorème principal le
Théorème 3.2.1.
3.2.2 Preuve du lemme 3.1
Fixons YhYX = x.
Soit r(u) = X(u; r0) la
solution de l'équation différentielle ordinaire. Nous pouvons
avoir grâce au Théorème 1.2.1 (théorème de
Cauchy-Lipschitz)
dr
= - du
|
1
2
|
g(u,r), r(0) = r0
(3.4)
|
Mémoire de MASTER
31
Notons r1(u1) = X(u1,
r0), alors (3.4) donne après
une intégration sur [0, u1]
1 u1
r1 = r0 - 2 S 0 g(u,
X(u; r0))du. (3.5)
En utilisant cette caractéristique, nous pouvons
représenter F au moyen d'une intégrale comme suit
u1 2r - 4ðrg
F(u1, r1) = h(0,
r0)exp oeS 0 ~g - g p + 1
%ohép+1~ du'
X
+ Su1 u1 2r -
47rrg 0 exp (S u ~g - g p +
1 (h)p+1] du' [f]X
du. X
|
(3.6)
|
Mémoire de MASTER
32
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
où
f=-
[1 4ðgr p+1 1
p-1
2r(g g) p+
1 %ohé 2rg %ohé ]
h. (3.7)
En effet :
Posons A(u) = h(u,
r(u))expoef u1
u g - g
2r - 4ðrg
p + 1
%ohép+1~ du'.
Alors X
dA(u)
du
|
u1 2r - 4ðrg
= Dh exp oeS u g - g p + 1
%ohép+1~
du'
X
- h g - g
2r - 4ðrg
p + 1
%ohép+1~exp oeS u
g - g
u1 2r - 4ðrg
p + 1
%ohép+1~
du'
X
r g-- g 4ðrg p+1 1
pl ~1 g- g 4ðrg p+1 '
= j (h - h) [ 2r + 1
%ohé ]-2 rg %ohé }
expoef[ 2r + 1 %ohé]dull
P 1 P X
|
h g - g - 4ðrg
(hép+i]
expoef u1 g - g - 4ðrg
%ohép+1
du'
[ 2r p + 1 [ 2r p + 1 ]X
= -h[g - g 4ðrg
%ohép+1 1
rg(h)p-1 - g
- 4ðrg %ohép+1
du'
2r p+1 2 ] expoef~1
[92r p + 1 ]X
Par une intégration sur [0, u1], on a :
A(u1) = A(0)
+4 f u1oe-h
[g-2rg-4+r9
%ohép+1 +
2rg(h)p-1]
expoef u1 [g2rg p+r9
%ohép+1~
du' du
X
u1 2r - 4ðrg
= h(0, r(0))exp oeS 0 g -
g p + 1 %ohép+1~
du'
X
+ f0
u1 oe-h g - g
2r - 4ðrg
p+1%ohép+1 +
12rg(h)p-1]
exp oef g - g
u1 2r - 4ðrg
p + 1
%ohép+1~ du'
du
X
d'où le résultat.
?.7"
.
?r
Pour j = 3, on a :
Dans ce qui va suivre, nous chercherons une majoration
de .7" et de
= V1r
frh(u,s)ds
V
1
· ~
ü Jo (1 + s + s)2(1 + s +
u)2Sh(u,s)Sds
r
1 r YhYX ds = x
(3.8)
ü
· for
(1 + s + u)2 (1 + u)(1
+ r + u)
et
s
Sh(u,r) - h(u,
r')S = f ,r V ?s (u,
s)I ds = x Jr'r (1 + s+
u)3
x 1 1
2 (1 + r' + u)2
-(1 + r + u)2 (3.9)
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
De là, nous avons
]dr'
1 r
S(h - h)(u, r)S = r S 0
Sh(u, r) - h(u,
r')Sdr'
=
S0
x rr 1 1
2r Jo L1 + r' +
u)2-(1 + r + u)2
xr
2(1 + r + u)2(1 + u)
(3.10)
Donc
00 (h -r h)2 2
002 x2
24
Jo
dr =(3.11)
4(1 + u)2 (1+ s + u)4ds
= 24(1 + u)2 =
Ceci combiné avec (2.12) donne
ð4x2 g(u, 0) =
exp[- (3.12)
24(1 + u)4] = exp
~-ðx2
6 ~
En utilisant (2.12)(en dérivant g par
rapport à r) et en utilisant l'inégalité
(3.10) on a
fr?g rr (h -
h)2 ðx2 rr s
(u,$)~ds = 4ðds J ds
(~Js
Jr'r' s (1 + u)2 r'
(1+s+u)4
ðx2 r
1
3(1 + u)2 ~ r'
(1 + r' + u)3 - (1 + r +
u)3 ~ + ðx2
6(1 + u)2 ~ 1 (1 + r' +
u)2 -(1 + r + u)2 ~
(3.13)
Et on obtient
(g - g)(u,r)S1 =
rJo r Sg(u,r)-
g(u,r')Sdr'= 1 f r f'r
S4g (u,s)Sds
·dr'
ð x2 r r ' r
3r(1 + u)2 Jo L1 +
r' + u)3 (1 + r +
u)3
6r(1 + u)2 Jo (1 + r' +
u)2 (1 + r + u)2
ð
=
+
]dr' ]dr'
x2 r
1 1
Mémoire de MASTER
33
ðx2(r3 -
r2 - ur2)
6r(1 + u)3(1 + r +
u)3 +
|
ðx2r2
|
6r(1 + u)3(1 + r +
u)2
|
ðx2(r3 -
r2 - ur2 + r2 +
ur2 + r3)
=
6r(1 + u)3(1 + r +
u)3 ðx2r2
(3.14)
3(1 + u)3(1 + r +
u)3
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
S0
ds
Nous avons aussi grâce à l'inégalité
(3.8) et du fait que g = 1
r xp+1r
2
s
p
=
2(h)
(1 + u)p+1 (1 + s +
u)p+1
+1gds L
xp+1 r s2
= (1 + u)p+1 S (1 + s +
u)4ds 0
xp+1 1+r+u 1
(1 + u)p+1 ji+u t4 [(1 +
u)2 + t2 - 2t(1 + u)]
dt
= xp+1 r r3 - 3r(1 +
u)
(1 + u)p+1 3(1 + u)(1 +
r +u)3]
xp+1r3
= (3.15)
3(1 + u)p+2(1 + r +
u)3
Donc de (2.13) puis de (3.14) et
(3.15) on a
8ð r
Sg - gS = Sg - gS
+ r(p + 1) S 0
s2ShSp+1gds
8ðxp+1r2
3(p + 1)(1 + u)p+2(1 +
r + u)3
ðx2r2
= + 3(1 + u)3(1 + r + u
)3
M(x2 +
xp+1)r2
= Car p = 3 (3.16)
(1 + u)3(1 +
r + u)3
où M est une constante indépendante de
x, u et r. (3.16) avec (3.8) donne
L r
Jo u1 [g2rg p + 1
%ohép+1 du =
M(x2 + xp+1) Jo u1
2(1 + u)3(1 + r + u)3
x
|
du
|
|
r
1
]Xdu
+
4ð up + 1 Jo
8 1 8 1
= M(x2 + xp+1)S 2(1 +
u)5du + ð S (1 + u)7du
(car p = 3)
0 0
ð +
6
M(x2 + xp+1)
= 8
= M(x2 + xp+1)
(3.17)
En utilisant (2.13), (3.12) et (3.15),
on a
8ð /,r
J
g = g(u, 0) r(p + 1)
o
s2(h)p+1gds
ðx2
8ðxp+1r2
= exp[
6 ] -3(p + 1)(1 +
u)p+2(1 + r + u)3
Mémoire de MASTER
34
exp[
ðx2 8ðxp+1
6 ] - (3.18)
3(p + 1)
|
|
Soit x1 une racine de l'équation
exp[-ðx2] - 8ðxp+1
(3.19)
6 3(p + 1) = 0
Mémoire de MASTER
35
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
Alors la fonction
k = k(x) =
exp[-ðx2 ] - 8ðxP+1 (3.20)
6 3(p + 1)
vérifie 0 < k = 1 pour tout x E
[0, x1[ ; en effet k est décroissante sur [0,
x1[, on a
0 = x < x1 = k(0) =
k(x) > k(x1)
Et comme k(0) = 1 et k(x1) = 0, on a
le résultat. De (3.16), on a
1 4ðrg
SfS = 2rS(g -
g)SShS + p + 1
ShSP+2 +
2rgShSP
1
= A1 + A2 + A3. (3.21)
De
(3.8) et (3.16) nous avons
M(x3 + xP+2) (puisque r
< 1 + r + u) (3.22)
2(1 + u)4(1 + r +
u)3
M(x3 +
xP+2)r
A1 =< 2(1 + u)4(1 + r +
u)4
Toujours de (3.8) et du fait que de (2.12),
g = 1, on a
4ðrxP+2
A2 =
(p+1)(1+u)P+2(1+r+u)P+2
4ðxP+2
= 4(1 + u)P+2(1 + r +
u)P+1 car p = 3
4ðxP+2
= (3.23)
4(1 + u)3(1 + r +
u)2
et
rxP
A3 = =
2(1 + u)P(1 + r +
u)P
|
4ðxP
|
4(1 + u)P(1 + r +
u)P-1
|
4ðxP =(3.24)
4(1 + u)3(1 + r +
u)2
Nous notons que si j = 4, une estimation de A2
et A3 est :
4ðxP+2
A2 = (3.25)
4(1 + u)3(1 + r +
u)3
4ðxP ( )
A3 = (3.26)
4(1 + u)3(1 + r
+ u)3
En combinant (3.21) , (3.22),
(3.23) et (3.24), on obtient
SfS = 2(1 + u)4(1 + r +
u)3 + 4(1 + u)3(1 + r + u)3 +
4(1 + u)3(1 + r + u)2
M(x3 + xP+2)
4ðxP+2 4ðxP
= 3.27
M(x3 + xP +
xP+2)
(1 + u)3(1 + r + u)2 ( )
Mémoire de MASTER
36
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
Dans le cas où j = 4, de (3.24) on a
M(x3 + xP +
xP+2)
SfS = (3.28)
(1 + u)3(1 + r + u)3
Grâce au Théorème 1.2.1, on peut poser
r(u) = X (u; r1) et des relations
(3.18) et (3.20), nous avons
1ru' 1
r(u) = r1 + 2 J
§oû, X (u';
r0))du' = r1 +
2(u1 - u)k (3.29)
et puisque k ?]0,1] pour x ? [0,
x1[,
u k u1
1 + r(u) + u = 1 +
2 + r1 + 2(u1 -
u) = k(1 + 2 + r1)
k
= 2(1 + r1 + u1) (3.30)
Donc
S0 u1u1 M(x3 + xP +
xP+2)
[f]X Sdu =fdu L1
+ u)3(1 + r +
u)2]X
M(x3 + xP + xP+2) 8
du
= k2(1 + r1 + u1)2 Jo (1
+ u)3
M(x3 + xP + xP+2) (3.31)
2k2(1 + r1 +
u1)2
En utilisant (3.29), on obtient
k
r0 = r(0) = r1 +
2u1 (3.32)
et puisque k ?]0,1] pour x ? [0,
x1[, nous avons de (3.1)
d d d
Sh(0,r0)S = (1 + r0)2 =(3.33) (1 +
r1 + k 2u1)2 = k2(1 + r1
+ u1)2
En combinant (3.6), (3.17),
(3.31) et (3.33), nous obtenons
W
SF(u1, r1)S = Sh(0,
r0)Sexpoef u1 WL 2rg -
4+r9 ] du'
p X
u1 u1 2r - 4ðrg
+ S 0 exp oeS u W~g
- g p + 1 ~ W du'S
[f]X Sdu
X
M(d + x3 + xP +
xP+2)exp[M(x2 +
xP+1)] =3.34
2k2(1 + r1 + u1)2 ( )
Posons maintenant
G(u, r) = F
ar (u, r)
avec
?h
G(0, r0)
= ?r (0, r0)
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
En différenciant (3.2) par rapport à
r,on a :
? 1 ?g ?.~
=OE?F ?h f 1 4ðr
1
Dg(u1, r1) =
?r(D.r) +2?r?r ?r ?r
[2r(g-g)-p
+9(h)P+1J
gh p -r?g h
P- p ?h h p-1
+1?g?.~
2 %o ) 2?r %o ) 2rg?r %o ) 2?r?r
1r ? g - g ?h
)P 4ðg p+1 4ðr ?g
)P+1
+ - hé 2 ?r(g -
g) - 2r2 - 4ðrg
?r %oh) p + 1
%ohé-p + 1 ?r
%oh)
= 1 4ðrg p+1 1
?g
[2r(g-g)- p + 1
%ohé +2?r]g
1 ? g - g 4ðg p+1 ?h P
4~rr âg p+1 %o.r
hé
+ (g - g) - -
%ohé - 4ðrg %ohé
- (h)
2r ?r
2r2 p + 1
?
1?
r p +
r
+ ~4ðrg
p + 1 %ohép+1 -
1 ?g
2r(g - g) - p
2rg %ohép-1~
?h
?r - g 2 %ohép -
r ?r %ohép (3.35)
2
Comme précédemment, nous résolvons
l'équation linéaire (3.35) en g, utilisant la
caractéristique introduite dans (3.29) pour obtenir :
?h u1 4ðrg p+1 1
?g
'g(u1,r1)=?r(0,r0)expoeJo
[12r(g-g)-p+1
%ohé +2?r]Xdu
u1 u1 ?g
+ S 0 exp oeS u ~
1 2r(g - g)- 4ðrg
p + 1 %ohép+1 +
1 du' [f1]X du
(3.36)
2 ?r X
où
f1 1 ? (9 9) g - g --
47rg (h)p+1 --
47rrgOh (h)P
-- 4irr âg
= (h)P+i (1 -
hé
[2r?r 2r2 p + 1 ?r p +
1 ?r
+ ~4ðrg
p + 1 %ohép+1 -
1 ?g
2r(g - g) - p
2rg %ohép-1~
?h
?r - g 2 %ohép -
r ?r %ohép (3.37)
2
En effet :
Mémoire de MASTER
37
?g
Donc en utilisant la formule
, on a de la relation (3.14), (3.15),
(3.8) et du fait
g - g r
?r
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
Posons B(u) =
G(u,r(u))exp oe? u1
u [21( p +rg
%ohép+1 + 12.
?9]Xdu'. Alors,
d duB(u) = DGexp
oefuu1
1 4ðrg p+1 1 ?g '
é [2r(g
g) p + 1 %oh + 2 ?r]X du
- 1 4ðrg p+1 1 ?g u1
4ðrg p+1 1 ?g,~[
2r(g g)p + 1 %ohé + 2
?r ] expYI 2r(g g)
p + 1 %ohé + 2 ?r
]X du
'l
4ðrg p+1 1 ?g
=G[12r(g-g)-
p+1 %ohé
+2?r]exp{...} -
g2
%ohép + r?g
?r %ohép
·
exp {...}
2
1 ? g - g P 4ðg
+ %oF - hé 2r ?r(g
g) 2r2 -
4ðrgâh %ohé -
%ohép+1 4ðr ?g -
%ohép+1]exp{...}
?
1?
r p + 1 p +
r
+ ~4ðrg
p+1 %ohép+1 -
1 2r(g - g)- p
2rg %ohép-1~ ?h
?r exp{...}
-G[
1 4ðrg p+1 1
?g
2r(g-g)- p + 1 %oh)
+2?r]exp{...} = ~ 1
?r(g - g) - g - g
? 2r2 - 4ðg
p + 1 %ohép+1 -
4ðrg ?h
?r %ohép -
4ðr ?g ?r %ohép+1~ %oF
- hé exp {...}
2r p + 1
+ [
4ðrg p+1 1 p p-1 ?h g p r ?gp
p +
1 %ohé - 2r(g - g)
2rg %ohé ] ?r 2
%ohé 2 ?r %ohé exp
{...}
et intégrant membre à membre sur [0, u1]
la dernière égalité, nous avons, puisque
B(u1) =
G(u1, r1) = 0,
?F
B(0) = G(0, r0) = ?r (0,
r0)
, nous avons le résultat.
Or, nous déduisons de (3.37), puisque 0 <
g = 1
Sf1S = oeS 1 ?2r?r(g -
g)S 2r2
+ Sg - gS + p + 4ð
ShSp+1 + 4ðr
?h ShSp + p+ 4ðr
ShSp+1
V?grV (SFS + ShS)
1 ?r 1 ?
+[
(3.38)
Sg - gS +
pgrShSp-1 +
4ðr ShSp+1]
?h +
1ShSp+rS?gSShSp
2r 2 p + 1 ?r W 2 2 ?r
=
(B1 + B2 + B3 + B4 + B5)(SFS +
ShS) + (B6 + B7 + B8)
W?h
?r W+ B9 + B10
En dérivant (2.13) par rapport à r
on a
?g ?g + ?r ?r
(p
frs2ShSp+1gds
- 9(3.39)81)r2 +
Mémoire de MASTER
38
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
que g < 1
~gS < Sg -
gSr+(p81)r2
Jors2ShSp+1ds
+ p+1ShSp+1
ðx2r
< 3(1 + u)3(1 + r + u)3
+
8ðxp+1r
|
8ðxp+1r
|
3(p + 1)(1 + u)p+2(1 +
r + u)3
|
+ (p + 1)(1 + u)p+1(1 +
r + u)p+1
M(x2 + x4 +
xp+1)r
< (3.40)
(1 + u)3(1 + r +
u)3
En différenciant g définit par la relation
(2.12) puis en utilisant (3.10), nous avons
< 4ðSh - hS2 <
ðx2r
?r r (1+u)2(1+
r+u4V?gV (3.41)
En combinant (3.40) et (3.41), on déduit
que
1 ? M(x2 +
x4 + xp+1)
ðx2
B1 := V2r?r(g
g)V 2(1 + u)3(1 + r +
u)3 +2(1 + u)2(1 + r +
u)4
< M(x2 + x4
+ xp+1) (3.42)
- (1 + u)2(1 + r +
u)3
M(x2 + xp+1)
De (3.16), on a
B2 := Sg - gS
2r2 < 2(1 + u)3(1 + r
+ u)3
< (3.43)
M(x2 +
x4 + xp+1)
(1 + u)2(1 + r +
u)3
De (3.8) on a
4ð 4ð xp+1
B3 :=
ShSp+1 <
p + 1 p + 1 (1 +
u)p+1(1 + r +
u)p+1
Mémoire de MASTER
39
ðxp+1
< (1 + u)3(1 + r +
u)3
< M(x2 + x4
+ xp+1) (3.44)
- (1 + u)2(1 + r +
u)3
?h h - h
Puisque = , (3.8) et (3.10) donnent
:
?r r
B4 := 4ðr
W8hhShSp
<r_4ðrShrhSShSp
x
< 4ðr 2(1 + u)(1 + r +
u)2
4ðxp+1
|
xp
|
(1 + u)p(1 + r +
u)p
|
<
<
2(1 + u)p+1(1 + r +
u)p+2 2ðxp+1
(1 + u)3(1 + r +
u)3
M(x2 +
x4 + xp+1)
< (3.45)
(1 + u)2(1 + r +
u)3
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
De (3.8) et (3.41), on a
B _ 4ðr
ShSP+ âg < 47rr
xP+1 ðx2r
=
5 p+1 V?rV p + 1 (1 +
1 u)P+1(1 + r
+ u)P+1 (1 + u)2(1 +
r +
u)4
4ð2xP+3r2
(p + 1)(1 + u)P+3(1 + r
+ u)P+5
4ðxP+3
= (1 + u)P+3(1 + r +
u)P+3 (car p + 1 > ð et
r2 = (1 + r + u)2)
=
4ðxP+3
(1 + u)3(1 + r +
u)3
M(x2 + x4 +
xP+3) =(3.46)
(1 + u)2(1 + r +
u)3
Comme précédemment, les relations (3.8) et
(3.16) impliquent
B6 + B7 := Sg - gS
2r
p + grShSP-1 =
M(x2 + xP+1)r.
pxP-1r
2 2(1 + u)3(1 + rll ++
u)3 2(1 + u)P-1(1 + r
+ u)P-1
M(x2 + xP-1 +
xP+1)r
= (3.47)
(1 + u)2(1 + r +
u)2
De (3.8), on a
4ðrS IP+1 4ðr
xP+1
B8 := p + 1 h p + 1 (1 +
u)P+1(1 + r +
u)P+1
ðxP+1r
= (1 + u)2(1 + r + u)2
car p + 1 = 4
M(x2 + xP-1 +
xP+1)r
=
(3.48)
(1 + u)2(1 + r +
u)2
Des relations (3.8) et (3.41), on a :
2
B9 + B10 :=
?
S
S
V?
1 r
r x r xP
2
g xP 7r
h
P + 2
rV ShSP = 2(1 +
u)P(1 + r + u)P + 2 (1+
u)2(1 + r + u)4 (1 +
u)P(1 + r + u)P
xP
= 2(1+u)P(1+r+u)P+
xP
= 2(1 + u)3(1 + r + u)4
+
ðxP+2r2
2(1+u)P+2(1+r+u)P+4
ðxP+2
2(1 + u)3(1 + r +
u)4
Mémoire de MASTER
40
M(x3 + xP +
xP+2)
= 3.49
(1 + u)3(1 + r + u)4 (
)
En utilisant inégalités (3.42) - (3.42),
(3.8) et (3.10), nous obtenons
5M(x2 + x4 +
xP+1 + xP+3)
2M(x2 + xP-1 +
xP+1)Sh - hS
M(x3 + xP + xP+2)
(1 + u)2(1 + r + u)3
(1 + u)2(1 + r + u)2 + (1 +
u)3(1 + r + u)4
SS
S
f1
h
) +
5M(x2 + x4 +
xP+1 + xP+3)
6M(x3 + x5 + xP +
xP+2 + xP+4) + M(x3 +
xP + xP+2) r
(1 + u)2(1 + r + u)3
(1 + u)3(1 + r + u)4 1
(1 + u)3(1 + r +
ul)4
(3.50)
+
SFS
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
Maintenant, en utilisant l'inégalité le long de
la caractéristique comme dans les relations (3.29) et
(3.30), nous savons que
k
1 + r(u) + u = 2(1 +
r1 + u1) (3.51)
et nous obtenons donc en général pour tous
entiers naturels q , s et t, il existe m ? Z tels
que :
u1
u1 1 du
Jo x
[(1+u)t(l+r+u)q-s
X
=
Lrs
(1+u)t(1+r+u)q
du
~
=
=
Mémoire de MASTER
41
2q-s 8 du
2m
00
du
kq-s(1 + r1 +
u1)q-s Jo (1 + u)t
km(1 + r1 + u1)m
fo (1 + u)q-s+t-m avec m =
q - s
2m
= (3.52)
km(q - s + t -
m)(1 + r1 + u1)m
S0
pour q - s + t - m > 1.
En appliquant (3.52) sur chaque terme de la majoration de f1
(pour le premier terme on prend t = 2, q = 3, m =
1, ets = 0, pour le deuxième t = m = 3, q
= 4, et s = 0 pour le troisième t = m =
3, q = 4, et s = 1) obtenue en (3.50), nous avons
:
1
u
1
L1 + u)2(1 + r + u)3]X
du
u1
du
o
S [f1]X Sdu =
SF(u1, r1)S5M(x2 +
x4 + xp+1 +
xp+3)
+ 6M(x3 + x5 +
xp + xp+2 + xp+4)
JoL1 + u)3(1 + r + u)4
1
X
1
u
( 3 P P+2)o
L1
r
+ M x +x +x +
u)3(1 + r + u)4 du
X
10M(x2 + x4 +
xp+1 + xp+3)
=
4k(1 + r1 + u1)3
sup TM(1 + r1 +
u1)2SF(u1,r1)Sú
0=u1,r1<8
48M(x3 + x5 +
xp + xp+2 + xp+4)
+ + 4k3(1 + r1 +
u1)3
|
M(x3 + xp +
xp+2) 3k3(1 + r1 +
u1)3
|
5M2(d + x3 +
xp + xp+2)(x2 +
x4 + xp+1 +
xp+3)exp[M(x2 +
xp+1)]
= de (3.34) 4k3(1 +
r1 + u1)3
13M(x3 + x5 +
xp + xp+2 + xp+4)
+ (3.53) k3(1 + r1 +
u1)3
Dans le cas où j = 4, nous avons
S0
u1 10M2(d +
x3 + xp +
xp+2)(x2 + x4 +
xp+1 +
xp+3)exp[M(x2 +
xp+1)]
S [f1]X Sdu =
3k4(1 + r1 +
u1)4
40M(x3 +
x5 + xp + xp+2 +
xp+4)
+
(3.54)
k4(1 + r1 +
u1)4
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
De (3.8), on a :
V
4ðrg
%ohép+1V <
4ðrxp+1
p + 1 (p + 1)(1 +
u)p+1(1 + r +
u)p+1
4ðxp+1
< (p + 1)(1 + u)p+1(1
+ r + u)p
M(x2 + x4 +
xp+1) <(3.55)
(1 + u)4 ,
de (3.16), on a
V
g-gV <
M(x2 + xp+1)
2r (1 +
u)5
M(x2
(1 + u)4+1) (3.56)
et de (3.40), on a
V
I M(x2 +
x4 + xp+1)r
?r' < (1 + u)3(1 + r +
u)3 M(x2 +
x4 + xp+1) <car r < 1 +
r + u
(1 + u)3(1 + r + u)2
( )
M(x2 +
x4 + xp+1)
< (3.57)
(1 + u)4
En combinant (3.55), (3.56) et
(3.57), nous obtenons
Wfo [ 2r
1
u
1du
4ðrg%oh <
M(x2 + x4 +
xp+1)f8
1 (1 + u)4
+ M(x2 xp+1) °°
du fo (1 + u)4
8 du
+ M(x2 + x4
+ xp+1)
S
0 (1 + u)4
< M(x2 +
x4 + xp+1) (3.58)
De (3.1) et de (3.32) on a pour tout x
E [0,x1[
V?h
?r (0, r0)V(1 <
~ihoYX03 < 3 1+8d+ul 3
(3.59)
( 0)k( )
. Dans le cas où j = 4, on a
V?h(0'r0)V
Ilh0YX0 k4 1 +
6d u 4 (3.60)
Or ( o)4 <( 1 1)
Donc des relations (3.54), (3.58),
(3.59) et du fait que
W4ðrg p+1 1?-, ,
u1 1 4ðrg p+1 1 ?g du'
p + 1 %ohé
+2?r]X du'
u = o Wr
2r(9-g)- p + 1
%ohé +2Or]X
1 4ðrg p+1 1 ?g '
fu
[2r(9 g) _
p+1`
+ 1 ~hé + 2 ?r
]X du
< fu11 47rrg p+1 1
?g '
[2r(g--g)- p + 1
%ohé
+2?r]X du
Mémoire de MASTER
fuu1W[21r(g -g)
42
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
on a de (3.53)
SÇ
nn((
Vahr (0,r0)S
+f:
' (u1,r1)S < S
[f1]X
Sdu
·exp[M(x2 +
x4 + xp+1)]
8d
= k3(1 + r1 + u1)3
exp[M(x2 + x4 +
xp+1)]
13M(x3 + x5 + xp +
xp+2 + xp+4)
+ exp[M(x2 +
x4 + x1+p)]
k3(1 + r1 + u1)3
5M2(d + x3 + xp +
xp+2)(x2 +
x4 + xp+1 +
xp+3)exp[M(x2
+ xp+1)]
+ exp[M(x2 +
x4 + x1+p)]
4k3(1 + r1 + u1)3
(3.61)
et par une simplification, nous obtenons
Sy(
1, 1)I_ 16M2(d +
x3 + x5 + xp +
xp+2)(1 + x2 +
x4 + xp+1 + xp+3)
P[ ( 2 4 1+p)]
u r <
k3(1 + r1 + u1)3 ex
2M(x +x +x
(3.62)
En combinant (3.34) et (3.62), nous avons
donc
Y.7-(h)YX = sup
u1=0
|
sup
r1=0
|
{(1 + r1 +
u1)2S.7-(u1,r1)S + (1 + r1
+ u1)3Sy(u1,r1)S}
|
=
Mémoire de MASTER
43
2k2(d + x3 + xp +
xp+2)exp[M(x2
+ x1+p)] M
16M2
+ k3 (d + x3 +
x5 + xp + xp+2)(1 +
x2 + x4 +
x1+p +
xp+3)exp[2M(x2
+ x4 + xp+1)]
(3.63)
Puisque pour tout x ?]0, x1], 0 < k
= 1 alors, k3 = k2 et comme on
peut toujours trouver M1 et M2 deux réels strictement
positifs fonctions de M(par exemple M1 =
17M2 et M2 = 2M) tels que
M1
Y.7-(h)YX = k3
(d+x3+x5+xp+xp+2)(1+x2+x4+x1+p+xp+3)exp[M2(x2+x4+xp+1)]
(3.64)
Des relations (3.54) et (3.60) nous
déduisons pour le cas j = 4 qu'il existe N1 ,
N2 des réels strictement positifs tels que
N1
Y.7-(h)YX = k4
(d+x3+x5+xp+xp+2)(1+x2+x4+x1+p+xp+3)exp[N2(x2+x4+xp+1)]
(3.65) Soit L la fonction définie par
xk3exp[-M2(x2
+ x4 + xp+1)]
L(x) = M1(1 +
x2 + x4 +
xp+1 + xp+3) -
(x3 + x5 + xp +
xp+2) (3.66)
Alors on a L(0) = 0, L(x1) < 0,
L'(0) > 0, et L' est continue sur
[0,x1]. Donc il existe x0 ?]0, x1[, tel que
L'(x) > 0 pour tout x ? [0,
x0] c'est-à-dire que L est croissante sur
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
[0,x0]. Pour tout x ?]0, x0[,
M1
Y.7-(h)YX = k3 (d +
x3 + x5 + xp +
xp+2)(1 + x2 +
x4 + x1+p +
xp+3)exp[M2(x2
+ x4 + xp+1)]
= dM1
k3 (1 + x2 + x4
+ x1+p +
xp+3)exp[M2(x2
+ x4 + xp+1)]
M1
+ k3 (x3 +
x5 + xp +
xp+2)(1 + x2 +
x4 + x1+p +
xp+3)exp[M2(x2
+ x4 + xp+1)]
= x
d + x3 + x5 +
xp + xp+2
L(x) + x3 +
x5 + xp + xp+2 grâce
à (3.66)
nous déduisons que II.7-(h)IIX = x
si d < L(x). Donc pour d <
L(x), .7-(h) ? B(O, x).
3.2.3 Preuve du lemme 3.2
Nous allons à présent montrer que l'application
h H .7-(h) est contractante dans Y .
Soient h1 et h2 deux solutions de (3.2) avec
h1(0, r) = h2(0, r). Supposons que
max{IIh1IIX,IIh2IIX} = x
< x1
Posons È = .7-(h1) - .7-(h2) ;
h1, h2 ? X et notons pour l = 1, 2
gl := g(hl) et .7-l :=
.7-(hl).
Alors, nous obtenons d'une part
D.7-1
47r
= (.7-1 - h1) [g1 2rg1 -
+g1 (h1)p+1] -
12rg1 (h1)p
p
et d'autre part
D.7-2 = (.7-2 - h2)
g2 - g2
2r - 4ðrg2
p + 1 (h2)p+1]-
12rg2 (h2)p
puis on déduit de ces deux relations
DÈ = D(.7-1 - .7-2) = (.7-1 -
h1) [g1 -g1 4ðrg1
(h )p+1] 1 (h )p
p
-
2r + 1 1
2rg1 1
Mémoire de MASTER
44
- (.7-2 - h2)
[g2-2rg2 -
4ðrg2
p + 1 (h2)p+1] +
12rg2 (h2)p
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
. Ainsi,
1 1
DÈ =
2r(g1
-g2)h2 + 2r(g1
-g1)(È - h1 - h2)
1 4ðrg1
+ 2r(g1 - g2 -
g1 + g2)(F2 - h2) - p
+ 1 (h1)p+1(È - h1
+ h2) 4ðrp+1
+ p + 1 [g2 %oh2é - g1
%oh1ép+1]+r2(g2
- g1)h1
- 2(h1p -
h2p)
= ~ 1 2r(g1-g1)-
4ðrg1
p + 1
(h1)p+1~(È-h1+h2)+ 1 2r(
g1- g2)h2+ 1
2r(g1-g2- g1+
g2)(F2-h2)
4ðr p)
+ p + 1 g2
%oh2ép+1 - g1
%oh1ép+1~ + r
2(g2 - g1)h1 p - r
2(h1p - h2
Posons
y = Yh1 - h2YY
Comme précédemment, grâce au
Théorème 1.2.1, nous allons utiliser la caractéristique
Xl := Xl(u, r) définie par
dr
= -
du
|
gl(Xl(u, r), u);
r(0) = r0
|
Mémoire de MASTER
45
où l = 1, 2. Ainsi, nous pouvons
représenter È comme
È(u1,r1) = J exp
[2r(g1 -g1) -
+~1 (h1)p+1]
du'[ø]X1 du
o p xl
1 1 1
, où ø est après
réarrangement des termes
ø
=2r(g1-g2)h2 + 2r
[g1 -g1 - (g2
-g2)]F2 - 2r [g1 -g1
- (g2 -g2)]h2
- (h1- h2) g1 - 2r
g1 - 4ðrg1
p + 1 (h1)p+1~ + p
4ðr + 1 g2
%oh2ép+1 - g1
%oh1ép+1~ + r p)
2(g2 - g1)h1 p -
r 2(h1 p - h2
. Or
1 1
SøS =
2rSg1
-g2SSh2S + 2rSg1
-g1 - (g2 -g2)SSF2S 1
2r V + Sh1 -
h2SS4ðrg1
+ 2rSg1 - g1 - (g2
- g2)SSh2S + Sh1 -
h2SVg1 - g1 p + 1
SSh1Sp+1
4ðr
pS
+ p + 1 Ug2
%oh2ép+1 - g1
%oh1ép+1U + r
2Sg2 -
g1SSh1pS + r
2Sh1p - h2
:= D1 + D2 + ... + D8.
(3.67)
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
Nous allons à présent chercher une majoration
des termes D1 , D2 , ... , D8. Pour cela, nous
remarquons que :
1 r
Sh1 - h2S < f
Sh1 - h2Sds
r
1 r Jor (1 + s +
u)2S(h1 - h2)(u,s)Sds
<
|
1 r
|
sup
0=u,s<°°
|
{(1 + s + u)2S(h1 -
h2)(u, s)S} f
r
o (1 + dss+
u)2
|
Mémoire de MASTER
46
1 r ds
= Yh1 - h2YY r Jro (1 +
s + u)2
y
(3.68)
(1 + u)(1 + r + u)
et
Sh1 - h2 - (h1 - h2)S <
Sh1 - h2S + Sh1 - h2S
< y + y
(1 + r + u)2 (1 + u)(1 +
r + u)
2y
(3.69)
(1 + u)(1 + r + u)
En utilisant (3.10) et (3.68), nous
déduisons que
TSh1 - h1S2 - Sh2 -
h2S2T < S(h1 - h2) - (h1 -
h2)S(h1 - h1 + h2 - h2)S
< (1 + u)(1 + r + u) 2(1 + r
+ u)2(1 + u) + 2(1 + r +
u)2(1 + u)
2y xr xr ]
2xyr
(3.70)
(1 + u)2(1 + r +
u)3
Comme
-4ð S r (h1 -
h1)2ds
°° s< 0
, nous avons
Sg1 - g2S = Vexp[-4ð f
°°(h1 - h1)2ds]-
exp[-4ð f °°(h2
- h2)2dsJV < 4ð
f °° s Sh1- h1S2 -
Sh2 - h2S2 ds
< 8ð(1 + u)2(1 +
s + u)3 ds
r°° xy
r
4ðyx (3.71)
< (1 + u)2(1 + r +
u)2
Mais, nous pouvons noter
1
hp1 -
hp2 = p(h1 - h2)
f (th1 + (1 -
t)h2)p-1dt (3.72)
0
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
et
Shp1 -
hp2S < pSh1 -
h2S(Sh1S + Sh2S)p-1
yp
< × (1 + u)(1 + r + u)
|
2p-1xp-1
|
(1 + u)p-1(1 + r +
u)p-1
|
yp2p-1xp-1
(3.73)
(1 + u)p(1 + r +
u)p
donc
Vr2(hp1 -
hp2)V =
r2Shp1 -
hp2S
r
< 2
yp2p-1xp-1
(1+u)p(1+r+u)p
ryp2p-2xp-1
(1+u)p(1+r+u)p
ryp2p-2xp-1
<(3.74)
(1 + u)p(1 + r +
u)p-1
D'autre part, nous avons
1 r 4ðxy rr ds
Sg1 - g2S < r
fSg1 - g2Sds r(1 + u)2 Jo
(1 + s + u)2
4ðxy <(3.75)
(1 + u)3(1 + r + u)
et de la relation (3.8) puis du fait que g1
< 1, g2 < 1, on a
p+1)USg2h2p+1
- g1h1p+1S = U(g2 -
g1)h2p+1 +
g1(h2p+1 - h1
p+1S
+ Sh2 p+1 - h1
< 2Sh2Sp+1
< (1 + u)p+1(1 + r +
u)p+1 + (1 + u)p+1(1 + r
+ u)p+1
2xp+1 y(p +
1)2pxp
2p(p + 1)y(xp +
xp+1)
< (3.76)
(1 + u)p+1(1 + r
+ u)p+1
Or des relations (3.75) et (3.76), nous
avons
8ð r p+1Sds
S g1 - g2S <
Sg1 - g2S + (p + 1)r S 0
s2Sg2h2p+1 -
g1h1
4ðxy
< (1 + u)3(1 + r + u)
+
4ðxy
< (1 + u)3(1 + r + u)
+
8ð rr s 2p(1
+ p)y(xp + xp+1) ds
(p + 1)r Jo (1 +
u)p+1(1 + s +
u)p+1
2p+3ðy(xp +
xp+1) r s2
r(1 +
u)p+1 1 Jo (1 + s + u)4 ds
2p+3ðy(xp +
xp+1)r2 3(1 +
u)p+2(1 + r + u)3
4ðxy
(1 + u)3(1 + r + u) +
4ðxy
< (1 + u)3(1 + r + u)
+
2p+3ðy(xp +
xp+1) r(1 + u)p+1 1
r3 - 3r(1 + u) 3(1 +
u)(1 + r + u)3
<
My(x + xp +
xp+1)r
Mémoire de MASTER
47
(3.77) (1 + u)3(1 + r +
u)
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
De la relation (3.77) et (3.8), nous
obtenons
D1 = 1 g1 -
g211h21
2r
My(x + xp +
xp+1)r = (1 + u)3(1 + r
+ u)
|
1h21 2r
|
My(x + xp + xp+1)
< (1 + u)3(1 + r + u)
|
x
|
(1 + u)(1 + r + u)
|
My(x2 +
xp+1 + xp+2)
(1 + u)4(1 + r + u)2
.(3.78)
De (3.70), on a :
1 1g1 - g2 - (g1 - g2)1
<r Jor fr
1 ?
?s(g1 -
g2)1dsdr'
4ð
Irfrs h1 -
h112 - h2 - h212
dsdr'
r
< 8 Jo d
7rx r r s
r(1 + u)2 Jr,
(1+s +u)3dr'
4ðrxy
(3.79)
(1 + u)3(1 + r +
u)2
En utilisant les relations (3.73) et (3.79),
nous avons :
1 1 8ð r 2 p+1 p+1
2r1g1 -g1 - (g2
-g2)1 < 2r1g1 - g2 -
(g1 - g2)1 + r(p + 1) Jo s
Ih1 - h2 1ds
1 4ðrxy 1 2p+3ðyxpr s2
· 2r
(1+u)3(1+r+u)2 +2r
r(p + 1)(1 + u)p+1 S (1 + s
+ u)p+1ds~ 0
2ðxy
< (1 + u)3(1 + r + u)2
+
2ðxy
< (1 + u)3(1 + r + u)2
+
1 2p+3ðyxp ,rr s2
2r r(p + 1)(1 + u)p+1
Jo (1 + s + u)4ds
1 r 2p+3ðyxpr2
2r 3(p + 1)(1 +
u)p+2(1 + r + u)3 ~
M(x + xp)y
< (1 + u)3(1 + r + u)2
.(3.80)
Des relations (3.80) et (3.34), nous avons
1
D2
= 2r1g1 -g1 -
(g2 -g2)11F21
M(x +
xp)y1F21
<
(1 + u)3(1 + r +
u)2
M(x + xp)y =sup {(1 + r
+ u)21F2(u,r)1}
(1 + u)3(1 + r + u)4
0=u,r<8
Myâ(x)
(3.81)
< 2k2(1 + u)3(1 +
r + u)4
Mémoire de MASTER
48
Où â est définit par
â(x) = (x +
xp)(d + x3 + xp
+
xp+2)exp[M(x2
+ xp+1)] (3.82)
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
Des relations (3.80) et (3.8), on obtient
1 _
D3 = 2rSg1 -g1 -
(g2 -g2)SSh2S
yM(x + xP)
< (1 + u)3(1 + r +
u)2
|
x
|
(1 + u)(1 + r + u)
|
yM(x2 + xP+1) (3.83)
(1 + u)4(1 + r +
u)3
De (3.16) et (3.68), nous avons
D4 = Sh1 - h2S Vg1 -
g1
2r V
1 M(x2 +
xP+1)r2
2r (1 + u)3(1 + r +
u)3 ~
<
- (1 + u)(1 + r + u)
y
Mémoire de MASTER
49
M(x2 +
xP+1)y
< (3.84)
- (1 + u)4(1 + r +
u)3
Des relations (3.8) et (3.68),
47rrg1 P+1
D5 = Sh1 - h2 V p + 1
Vh1S
< y
- (1 + u)(1 + r + u)
|
47rrxP+1
|
(p + 1)(1 + u)P+1(1 +
r + u)P+1
|
<
47ryxP+1
(p + 1)(1 + u)P+1(1 + r
+ u)P MyxP+1
<
(3.85)
(1 + u)P+1(1 + r +
u)3
De la relation (3.76), on a :
47rr P+1 P+1
D6 p + 1 Ug2 %oh2é -
g1 %oh1é
MxP-1y
< (1 + u)P+1(1 + r +
u)3
MxP-1y <(3.86)
(1 + u)P(1 + r +
u)2
De (3.71) et (3.8), on obtient
r PS
D7 = 2Sg2 -
g1SSh1
47ryxr
< X (1 + u)2(1 + r +
u)2
|
xP
|
(1+u)P(1+r+u)P
|
47ryxP+1r
(1 + u)P+2(1 + r +
u)P+2 47ryxP+1
(1 + u)P+2(1 + r +
u)P+1 MxP+1y
<
(1 + u)P+2(1 + r +
u)4
(3.87)
Mémoire de MASTER
50
3.2. Théorème d'existence et
d'unicité (théorème principal)
De la relation (3.77), on a :
r P P
D8 = 2Ih1 - h2
P1
ryp2P-2xP-1
= (1 + u)P(1 + r +
u)P-1
yMxP-1 =(3.88)
(1 + u)P(1 + r +
u)2
Remarque 3.2.2 : Pour le cas où j
= 4, D1 , D2 , D3 , D4 , D5,
D6, D7 peuvent avoir les mêmes majorations que dans le
cas j = 3.
Dans le cas j = 4, nous avons
MxP-1y ( )
D8 3.89
<_ (1 + u)P(1 + r
+ u)3
De l'inégalité 1 + r(u) + u
= 12k(1 + r1 + u1) et de
l'intégrale (forme générale) définie en
(3.52), nous avons
S0
u1 u1
S[?]XSdu = S 0 [(D1 +
D2 + ... + D8)]Xdu
C3y[â(x)
+ x2 + xP-1 +
xP+1 + xP+2]
=(3.90)
k3(1 + r1 +
u1)2
avec C3 > 0 dépendant de M.
Pour le cas j = 4, on déduit de (3.88)
qu'il existe 03 > 0 dépendant aussi de M tel
que
S0
u1 u1
S[?]XSdu = S 0 [(D1 +
D2 + ... + D8)]Xdu
+ xP-1 +
xP+1 + xP+2]
03y[â(x) +
x2 =(3.91)
k3(1 + r1 +
u1)3
Comme en (3.17), on peut trouver C4 > 0 tel
que
ru, 1 4
rg
Jo [2r(
1
1)
+ 1
(h1)P+1] du =
C4(x2 + xP+1)
(3.92)
En combinant (3.90), (3.92) puis la
définition de O, on obtient
ð
1
g
-g
-p
(1 + u1 r1)21/3(u1,
r1)1 = (1 + r1 + u1)2 u1
exp{f u1 [2r(91
-91) - ~ð+g1 1
(h1)P+1~ du'}
[?]X1 duW
X1
= (1 + r1 + u1)2 ×
exp[C4(x2 +
xP+1)] ×
C3y[â(x)k3(1 +
rP+ u1)2+1 + xP+2]
yC3[â(x) +
x2 + xP-1 +
xP+1 + xP+2]
exp[C4(x2 +
xP+1)] (3.93)
k3
3.3. Preuve du théorème d'existence et
d'unicité
sup
r1=0
. On déduit de (3.93) que
11011Y = sup
u1=0
{(1 + r1 +
u1)21O(u1,r1)1}
yC3[â(x) +
x2 +xp-1 + xp+1 +
xp+2]
< exp[C4(x2 +
xp+1)] (3.94)
k3
Ainsi en posant
G(x) =
C3[â(x) + x2
+ x3 1 + xp+1 + xp+2]
exp[C4(x2 +
xp+1)], (3.95)
on obtient finalement
11011Y < G(x)y (3.96)
Or G est une fonction positive, croissante dans
[0, x0[ et G(0) = 0, et il existe x2 E]0,
x0] tel que G(x) < 1 pour tout x E]0,
x2] ; ainsi pour 11h11X < x2 l'application
h H ..7"(h) est contractante dans Y donc
prendre î = G(x).
3.3 Preuve du théorème d'existence et
d'unicité
Pour ä = L(x), nous
déduisons du théorème 1.1.1 et de la relation
(3.96) que l'équation (2.14) possède une unique
solution h dans Y . Et comme cette solution vérifie la
relation (3.1), nous déduisons l'unicité de solution
dans X. Mais cette unique solution h vérifie
11h11X < x2 donc pour tout u = 0, r
= 0, ,
(1 + r +
u)j-11h(u,r)1+ (1 + r +
u)jl?h(u,r)1 <
x2
?r
ce qui implique
|
{ (1 + r +
u)j-11h(u, r)1 <
x22
(1 + r + u)jS?h
?r (u,r)S < x22
|
?
|
cents ····
····
|
Ih(u,r)1 < x2 2 (1 +
r + u)-(j-1)
S?h ?r (u,r)S < x22
(1 + r + u)-j
|
On a
|
Mémoire de MASTER
51
x2
donc la relation (3.1) en prenant C = 2 .
Montrons à présent que pour tout r = 0,
eë , eí tendent vers 1 lorsque u
? +8 Nous avons de la relation (3.11)
8 0 < 4ð
fSh-hl2ð2x2
dss(1 +
u)4
donc
lim
u?+8
4ð f 1h -
hl2ds 8
s= 0
pour tout r > 0 fixé et avec la relation
(2.12), nous avons
lim g = 1
u?+8
Mémoire de MASTER
52
3.3. Preuve du théorème d'existence et
d'unicité
.
D'autre part de la relation (3.16), on a :
lim
u-++00
|
Sg - gS = 0
|
d'où
|
lim
u-++00
|
g = 1
|
. Finalement des relations (2.10) et (2.11)
nous avons
lim eí+ë = 1 et lim
eí-ë = 1
u-++00 u-++00
on conclut que eí et eë
tendent vers 1 lorsque u ? +8 ce qui termine la preuve du
théorème
3.2.1.
Mémoire de MASTER
53
Université de Yaoundé 1
? Conclusion ?
Rendu au terme de ce travail dans lequel il était
question de montrer l'existence et l'unicité de solution du
système non linéaire d'Einstein et de Klein-Gordon pour la
métrique à symétrie sphérique, il se dégage
que les équations d'Einstein se sont réduites en une
équation intégro-différentielle non linéaire du
premier ordre. Pour arriver à ce résultat, nous avons pris le
soin de définir dans le premier chapitre des notions requises pour la
meilleure compréhension du probleme. Dans le second chapitre, nous avons
effectué des manipulations et des calculs qui ont conduit à
l'établissement de cette équation, puis au dernier chapitre, nous
avons énoncé et démontré un théorème
qui conduit à l'existence globale et à l'unicité de
solution pour cette équation.
Cependant, le cas d'un champ scalaire complexe n'a pas
été examiné dans ce travail. D'une part, ça serait
une perspective intéressante de pencher pour une étude analogue
au cas réel; D'autre part, on peut considérer le cas des
particules chargées et se demander si les résultats obtenus ne
peuvent pas s'étendre au système d'Einstein-Klein-Gordon-Maxwell
à symétrie sphérique; Et enfin, le cas p
? [0, 3[ reste à investiguer.
? Annexe ?
Öp+1
Nous avons grâce au lemme 2.3 :
Ruu = 8ðÖ2 u +
8ð guu p + 1
e2í
= 8ðÖ2 - 8ð
p + 1
|
Öp+1 (3.97)
|
Öp+1
Rur =
8ðÖuÖr +
8ð gur
p + 1
eí+ë
=
8ðÖuÖr -
8ð
p + 1
|
Öp+1 (3.98)
|
Des relations (3.98) et (3.99) nous avons :
Ruu -
eí-ëRur
= 8ðÖ2u -
8ðÖrÖueí-ë
(3.99)
D'autre part du Lemme 2.2, nous avons
eí-ë +
?ë(3.100)
(?í
?u ?u)
Ruu -
eí-ëRur
= -
r
2
Mémoire de MASTER
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Université de Yaoundé 1
En combinant (3.100) et (3.101), nous avons
2 eí-ë
?í
-?u + ?ë
?u
· =
8ðÖ2u -
8ðÖrÖueí-ë
(3.101)
r
En utilisant les relations (2.9) et (2.11),
(3.102) peut encore s'écrire
2 ?í + ?ë = 8ð ?h ?h h
- h
rg(?u ?u) ?u
?u g r
Remarque 3.3.1 : De la relation
(3.102), nous pouvons conclure que les deux autres
équations obtenues grâce à
Ruu et Rur du système
d'équations d'EKG donné par la relation
?í ?ë
(2.3) aident à trouver une définition de
+ en fonction de Ö.
?u ?u
Mémoire de MASTER
55
Université de Yaoundé 1
? Bibliographie ?
[1] ANDREW S.GOETZ, "The Einstein-Klein-Gordon equations,
wave Dark Matter, and the Tully-Fisher Relation ".Ph.D. Durke
university,8jul 2015.ar Xiv : 1507.02626v1 [gr-qc].
[2] DONGHO CHAE, "Global existence of spherically
symmetric solutions to the coupled Einstein and nonlinear Klein-Gordon
system", 22 October 2001. Online at
stacks.iop.org/CQG/18/4589.
[3] EGARD ELBAZ, Cosmologie, Ellipses (1992).
[4] FRÉDERIC PAULIN , Topologie, Analyse et calcul
différentiel ,version préliminaire,cours de troisième
année E.N.S (2008-2009).
[5] S. BENZONI-GAVAGE, Calcul différentiel et
équations différentielles, Dunod, Paris, 2010
[6] LUC BLANCHET, introduction à la
relativité générale, Institut d'Astrophysique de
Paris, UMR 7095 du CNRS, Université Pierre et Marie Curie, 98bis
boulevard Arago, 75014 Paris, France September 17, 2009 .
[7] Y.CHOQUET-BRUHAT, Géométrie
différentielle et systèmes extérieures, Dunod, Paris,
1968.