Deuxième partie
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CIIAPITRE III : MATERIEL ET METHODES
III.1. Le matériel végétal
Le matériel végétal est constitué
essentiellement des rameaux feuillés et fleuri fiés frais,
récoltés sur le terrain.
III.2. La description et les choix des sites
Les études ont été menées dans les
banlieues nord et sud de Brazzaville, respectivement à
Kintélé à environ 20 km du centre ville et à
Loukanga à environ 23km du centre ville. Les choix des sites ont
été faits pour les raisons d'ordre économique
(espèces récoltées à moindre coût, ...) et
techniques (abondance en espèces mellifères, facilité dans
la détermination des espèces,...).
Les sites de travail ont été divisés en
trois secteurs différents :
Secteur I : correspond à la zone de forêt
Secteur II : correspondant à la zone savanicole
Secteur III : Correspondant à des zones habitées et
cultivées (champs).
La différence entre la zone de Kintélé et
Loukanga réside sur la texture du sol qui est argileuse dans la
première zone et sableuse dans la seconde.
III.3. La méthode d'identification des plantes
mellifères
L'identification des plantes mellifères implique une
démarche directe basée sur l'analyse chimique des
échantillons des miels en vue de rechercher les éventuels pollens
afin de définir à la fois le type de miel (multi floraux ou mono
floraux) et les différentes plantes mellifères butinées
par les abeilles pour produire ce miel.
Par ailleurs, cette démarche bien que précise
paraît plus complexe et nécessite énormément de
financement. C'est ainsi, que nous nous sommes orienté vers une autre
démarche classique et simple, répondant à notre
environnement, utilisée par Bakenga et al. (2000) en
République Démocratique du Congo.
Sur le terrain, notre travail a consisté à :
? Observer directement les abeilles sur les plantes et
à identifier ces plantes (Fig. 10a à 10e). Chaque plante
visitée par l'abeille pendant au moins une (1) minute est
automatiquement qualifiée de mellifère. Les parties florales ont
été observées pour certaines plantes à l'aide d'une
loupe monoculaire.
Les observations ont été faites pendant la
saison des pluies (septembre-décembre 2015) ainsi que, pendant les mois
de Janvier et Avril 2016.
? Prélever les échantillons des plantes à
l'aide d'un sécateur, sur un rayon compris entre 0,3km (zone de
forêt) et 1 km (zones savanicoles et habitées),
considéré comme rayons de butinage des Apis ;
? Stocker des échantillons prélevés dans
les cartons, puis identification de ces échantillons de manière
provisoire sur le terrain (spécialement pour les espèces non
identifiées sur le terrain) et de manière effectif à
l'IRSEN grâce au concours du Professeur Moutsamboté;
? Puis à classer les plantes mellifères suivant
qu'elles soient polliniques ou nectarifères ou les deux en se basant sur
la bibliographie.
Pour une appréciation fine des données, nous
étions emmenés à calculer les fréquences sur la
diversité familiale, les types d'aliments prélevés, le
degré de domestication et les types morphologiques en utilisant
respectivement les formules (1), (2), (3) et (4) d'une part. D'autre part, pour
la comparaison familiale des espèces entre ces deux zones (Loukanga et
Kintélé), nous avions fait appelle au teste de t de Student aux
seuil de probabilités 5% et 10 % en utilisant la formule (5).
Fi = Fi = *100 (1) ; Fi= *100 (2)
Fi = *100 (4) ; Fi = *100 (3)
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Figure 10 a : Elaeis guineensis
Jacq.
Figure 10b : Hymenocardia acida Tiil
Figure 10c : Thitonia diversifolia
Figure 10d : Carica papaya L.
Figure 10 e : Manihot glasohii Muell Arg.
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Figure 10 : L'observation directe des plantes
mellifères des banlieues de Brazzaville
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