EPIGRAPHE
« Le proverbe est un cheval de la parole,
lorsque la parole se perd c'est à l'aide d'un proverbe qu'on peut la
retrouver ». Le proverbe de la sagesse populaire africaine.
Pascal KALEMBA Gilbert.
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à ma mère
Marthe MBULU PEMBI.
- `'ô toi : ma mère, je pense à
toi, femme noire femme africaine. Toi qui me portas sur le dos, toi qui
m'allaitas. Toi qui gouvernas mes premiers pas. Je pense à toi qui
m'ouvris les yeux aux prodiges de la terre. O toi: ma mère, je pense
à toi qui essuyais mes larmes. Entre tes bras je fus un enfant
heureux''. Camara Laye: «A MA MERE... dans le livre d'initiation
Littéraire 4ème Secondaire ».
- Agréable mère, avec amour tu as su
m'éduquer. Mes voici aujourd'hui compter au rang des intellectuels. En
toi, Dieu n'a pas mis de défauts. Une femme comme toi, il n'y en a pas
deux. ô mère ! des génies: Merci ; merci,... pour
tout ce que tu as fait pour moi, ton fils, si loin, si près de
toi.
Voici cet acrostiche, étant un poème dont
les lettres initiales de chaque vers font ton nom propre:
- Maman est le plus beau surnom
à donner a une femme comme toi ;
- Agréable mère,
qui ravi mon âme ;
- Rien de toi n'est perdu de
nous ;
- Toujours gentille et souriante
à notre secours ;
- Héroïne venue du
font, de temps à notre secours ;
- Entre tes bras, je fus un
enfant heureux.
Pascal MBANTSHI
AVANT PROPOS
« La maison n'est plus belle que lorsque chacun
y connaît sa part de labour », a dit un proverbe de la sagesse
populaire africaine.
Ce mémoire qui marque la fin de ce deuxième
cycle que nous avons entrepris avec contrainte et persévérance
est le produit de beaucoup d'intervenants que nous citons à la page
réservée aux remerciements.
La littérature négro-africaine populaire
commence à être connue grâce aux efforts conjugués
par les anthropologues, des linguistes que nous sommes, et historiens qui
recueillent les traductions orales singulières en milieu
coûtumier. Il s'agit là d'une tâche urgente. Car, sous
l'influence de la modernité qui pénètre les coins les plus
reculés de la brousse, les habitudes anciennes s'altèrent et, on
l'a dit à juste titre qu'en Afrique« chaque vieillard qui
meurt, est une bibliothèque qui brûle ».
Il n'est aucun moyen plus efficace pour saisir l'âme
africaine dans ses dimensions les plus profondes et les plus authentiques. La
littérature a commencé autour du feu, réunissant plusieurs
dizaines d'assistants en des colloques animés, parfaitement
réglés et terminables à l'heure de la chaste.
Parmi les genres littéraires, le proverbe
revêt une importance particulière. Non seulement il flatte
l'oreille par sa beauté formelle, morale, sociale, juridique,...mais il
peut intervenir dans les circonstances les plus diverses.
La littérature est avant toute la
conscience : une conscience, d'un monde éparpillé qui se
découvre l'image de la peur.
|