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Incidence de la politique monétaire sur la croissance économique en république démocratique du Congo de 2003 à  2018.


par Shadrack Mashala
Université de Lubumbashi - Licence en économie monétaire 2019
  

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INTRODUCTION GENERALE

I. PRESENTATION DU SUJET

Ayant connu de nombreuses mutations, l'économie congolaise a souvent été buttée à des problèmes liés à sa conduite ; de ce fait, elle se doit d'optimiser tous ses instruments de façon à atteindre les quatre objectifs macroéconomiques qui sont le plein emploi, l'équilibre extérieur, la stabilité des prix et plus particulièrement la croissance, car cette dernière est sans doute la plus importante pour accéder au développement.

La République Démocratique du Congo est contrainte à faire face aux multiples fluctuations, sa croissance évolue en dents de scie. Cela est sans doute dû au fait que l'économie est totalement extravertie, la balance commerciale est déficitaire car le pays importe plus qu'il n'exporte. Un changement par exemple du prix des produits miniers fixé par le marché international affecte de façon profonde l'équilibre général de l'économie nationale.

Dans le but d'atténuer les fluctuations en ce qui concerne la croissance à court terme, les dirigeants en charge des politiques économiques utilisent les divers instruments sous forme des politiques conjoncturelles qui sont la politique budgétaire et la politique monétaire.

La politique monétaire poursuit les objectifs de toute politique conjoncturelle, mais l'un de plus important pour elle est sans doute la stabilité des prix. De ce fait le plus difficile pour la R.D.Congo est l'arbitrage entre croissance et inflation car pour obtenir un équilibre au niveau des prix il faut renoncer à un certain niveau de croissance du fait que cette dernière évolue dans le même sens que l'inflation.

Il est ainsi question dans ce travail d'identifier, d'analyser et d'expliquer l'apport de la politique monétaire dans sa conduite par la Banque Centrale du Congo (B.C.C) sur la croissance économique en République Démocratique du Congo.

II. REVUE DE LITERATURE

1. Revue théorique

La théorie classique : La théorie quantitative de la monnaie tire son fondement des travaux de l'économiste J.B.SAY (1767-1832) qualifiés de loi de débouchés qui se résume par les formules suivantes : « l'offre crée sa propre demande » et « les produits s'échangent contre des produits » et qui est basée sur l'équation quantitative formulée sous sa forme la plus connue par FISCHER (1911). Selon la théorie quantitative la monnaie est neutre et n'agit pas sur le niveau de la

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production et des échanges. De ce fait, la politique monétaire ne peut influencer que le niveau des prix et cela uniquement à court terme.

La théorie Keynésienne (les principes de l'action par la monnaie, la politique monétaire dans le cadre du modèle IS-LM) : J.M Keynes (1923) a montré les limites de la loi des débouchés, la monnaie peut être recherchée pour elle-même. Pour lui la politique monétaire doit consister en une intervention contracyclique. Il met en concurrence la politique monétaire avec l'autre grande politique budgétaire. Si l'action par le budget est préférable, la politique monétaire doit être accommodante. De ce fait la politique économique doit rechercher un dosage adéquat de ces deux politiques (le «POLICY MIX). D'autre part, le taux d'intérêt joue un rôle central dans la conduite de la politique économique, et ce, en faisant varier la quantité de monnaie disponible. Mais surtout, le taux d'intérêt influence le coût du capital et agit sur la décision d'investir : un bas taux d'intérêt est favorable pour les investissements, dès lors que ceux-ci sont décidés en comparant le taux de rendement interne et le taux d'intérêt ambiant. Et par le jeu du multiplicateur de dépenses, ces investissements supplémentaires accroissent le revenu global. C'est l'ensemble de ces relations que le modèle IS-LM formalise. Le modèle IS-LM est celui de la « synthèse classico-keynésienne », la demande de monnaie keynésienne est située dans un cadre d'équilibre général des marchés de type walrassien. Le modèle repose sur la distinction dans l'économie entre deux secteurs, celui réel et celui monétaire.

L'approche monétariste : neutraliser l'influence déstabilisante de la monnaie

Les monétaristes (économistes libéraux) sont contre l'intervention de l'Etat dans l'économie. Seule la politique monétaire est tolérée si elle met fin aux variations désordonnées de l'offre de monnaie qui provoquent les fluctuations de la production et des prix. La politique monétaire monétariste critique et part en l'encontre de celle keynésienne. M.FRIEDMAN et F.HAYEK, sont d'avis que les politiques keynésiennes sont, dans les meilleurs des cas, inefficaces. Au pire, elles viennent aggraver les difficultés qu'elles prétendent résoudre tel dans les années soixante-dix (dérapages inflationnistes) durant la crise du choc pétrolier. Les raisons théoriques de la critique reposent principalement sur la contestation du rôle des taux d'intérêt. La demande de monnaie est, selon M.FRIEDMAN, faiblement élastique au taux d'intérêt dont les variations n'ont que peu d'impact sur la demande globale.

Une autre critique tient au fait que la création monétaire est aux mains des autorités, ce qui leur confie un pouvoir trop grand. Ils sont en effet tentés d'assujettir l'émission monétaire à leurs objectifs de survie politique.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault