Partie II : Méthodologie de la recherche
localisent au Nord-Ouest et sont destinés à
l'alimentation du bétail des pastoraux de la commune pour éviter
ainsi leurs transhumances.
La commune a une végétation globalement
dominée par une savane arbustive du type sahélo-soudanien
clairsemée au nord et arborée au sud. Elle est composée
par 3 strates :
1. Strate arborée : Acacia albida (Kadd), Andansonia
digitata (Gouye), Parinari microphylla (new ou pompe du cayor), Tamariudus
indica (dakhar), Diospyros mespiliformis (alom)
2. Strate arbustive : Combretum glutinosum (Ratt), Guiera
Senegalesis (Nguer)
3. Strate herbacée : Graminées (plantes
à fleurs monocotylédones, à feuilles engainantes et
à tiges creuses) c'est le potentiel nutritionnel pour les
bétails. Leur présence est tributaire de la saison des pluies.
Ces dernières décennies ont été
marqué au niveau de ces ressources végétales par une
disparition progressive (Bouy, Alom, Dakhar, Soump, Néw, Oul, Dank)
causée par l'action anthropique et les conditions climatiques. En effet
par la coupe du bois de chauffe, la médecine traditionnelle mais aussi
l'alimentation des bétails et la construction d'habitat, les populations
locales ont fortement participé à la dégradation du
couvert végétal dans la commune. En plus de ces activités
humaines, des sécheresses, des feux de brousse (naturels ou
provoqués), une progression des terres salées et une
pluviométrie erratique ont été à la cause de ce
phénomène de dégradation. Un phénomène pas
du moins important car menaçant gravement la sécurité
alimentaire et nutritionnelle des populations à de nombreux
égards.
Jadis une zone très dense de peuplement d'animaux
sauvages, de nos jours seules les histoires et souvenir restent. Dans la
commune de NDIOB, la faune est principalement composée de : rongeurs
(Rats palmistes, Souris, Lièvres, Écureuils), de reptiles
(Serpents, Lézard) et de peu de mammifères (Singes, Lapins,
Hyènes). En effet, la dégradation de la faune est liée
à la destruction des écosystèmes naturels avec la
déforestation naturelle et anthropique. Ainsi les mêmes causes qui
détruit les arbres ont délogé les animaux.
Les ressources hydriques représentent l'ensemble des
avoirs en eau d'un milieu. Ces eaux peuvent être de surface
(hydrographie) ou sous terrains (hydrologie). L'hydrographie de la commune est
constituée par des mares et marigots temporaires (durée maximum
de 4 mois). Le tarissement de ces cours d'eau est causé par les effets
conjugués de l'évapotranspiration et de l'infiltration. Ils
servent principalement à l'abreuvement du bétail et à la
pratique des activités horticoles (maraîchage
Sujet : analyse des rendements de la transition
agroécologique sur les performances de l'agriculture familiale : cas des
exploitants familiaux de la commune de NDIOB
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