Tableau n°8 :
matrice de transition des unités d'occupation des terres en hectare de
1998-2007
1998
2007
|
Affleurement rocheux
|
Champ
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Formation ripicole
|
Habitat
|
Savane arborée
|
Savane arbustive
|
Zone nue
|
Affleurement rocheux
|
395,642
|
43,9865
|
133,083
|
3,96
|
1204,26
|
263,382
|
4,23
|
Champ
|
56,52
|
5644,61
|
7,74
|
85,2878
|
6007,96
|
3813,08
|
473,633
|
Formation ripicole
|
6,12
|
17,73
|
52,0778
|
0,27
|
131,934
|
40,14
|
0,9
|
Habitat
|
1,71
|
143,845
|
0,0185879
|
82,35
|
238,355
|
100,795
|
0,72
|
Savane arborée
|
2177
|
7392,11
|
719,494
|
242,116
|
31485,8
|
10342,6
|
426,79
|
Savane arbustive
|
4,5
|
1102,37
|
0
|
17,91
|
1814,46
|
2175,52
|
223,55
|
Zone nue
|
1,8
|
433,931
|
0
|
0
|
143,029
|
587,414
|
359,932
|
D'après les images Landsat 7 et 8 de 1998 ; 2007 et
2018
ü Dynamique des savanes arbustives
Les savanes arbustives qui occupaient 17322,90 ha en 1998 ont
régressé de 11984,621 ha (soit -15,24%) pour n'occuper que
5338,31 ha en 2007. Cette régression est faite au profit de la savane
arborée, des champs, des habitats, des zones nues. Cette unité a
continué sa régression et se retrouve avec 3515,48 ha en 2018.
En 20 ans cette unité a subi une régression de 17,56% dans la
superficie totale de la commune. Cette dégradation peut être
liée à la coupe du bois de chauffe ou le défrichement pour
de nouveaux champs. Cette régression a été faite surtout
au profit de l'apparition des zones nues et des champs.
ü Dynamique des savanes
arborées
La superficie des savanes arborées est passée
de 41025,80 ha en 1998 à 52785,90ha en 2007, soit une progression de
11760,112 ha (+14,96%).Cette progression est faite au détriment de la
savane arbustive, des affleurements rocheux, des formations ripicoles. Dans la
partie ouest de la commune, on constate que la savane arbustive a
évolué pour devenir une savane arborée et des champs sont
aussi devenus des savanes arborées. Les causes de ce changement trouvent
ses origines dans le fait qu'une bonne partie de la limite ouest est devenue
une zone de pâturage, ce qui a obligé certaines familles qui
avaient leurs champs à les abandonner et migrer vers le sud-ouest
à la recherche d'autres contrées à coloniser. Mais la
régénération de cette végétation est surtout
due à l'amélioration du climat à partir de 2006.
Cependant, entre 2007 et 2018 la savane arborée a
connu une régression et couvre maintenant 40590,20 ha soit une
régression de 12195,6298 ha (-15,54%). Cette baisse a été
faite au profit des zones nues, des habitats, des formations ripicoles et des
affleurements rocheux.
De façon générale, entre 1998 et 2018 la
savane arborée a connu une régression de 435,573 ha soit -0,55 %.
Cette régression est liée à plusieurs raisons : les
activités agricoles, la forte consommation du bois par la population.
ü Dynamique des zones nues et des affleurements
rocheux
Les zones nues couvraient 1489,76 ha en
1998. En 2007, la superficie des zones nues est passée à 1526,11
ha, soit une progression de 36,351 hacorrespondant à une augmentation de
0,04%. Cette superficie a été multipliée par 400 entre
2007 et 2018.Cela correspond à une progression de 13210,9913 ha, soit
+18,75% de la superficie du terroir communal. Au total, les zones nues ont
progressé de 13247,348 ha (soit +16,80%) au détriment surtout des
champs, des savanes arborées, des savanes arbustives et des autres
unités comme l'habitat, l'affleurement rocheux et la formation
ripicole.Quant aux affleurements rocheux, ils ont aussi gagné en
superficie au détriment des champs, des savanes. Entre 1998 et 2018, on
est passé de 2643,29ha à 5143,91 ha soit une augmentation de
2500,6203 ha (tableau n°9).
Cette augmentation des zones nues et des affleurements
rocheux s'explique par les conséquences de l'érosion. En effet,
le fait que la végétation (savane arborée et arbustive)
s'est dégradée surtout entre 2007 et 2018, l'érosion a
pris de l'ampleur d'où la présence des zones nues et des
affleurements rocheux.
ü Dynamique de l'habitat et des formations
ripicoles
L'habitat et les formations ripicoles ont
connu une augmentation en superficie à cause de l'augmentation de la
population pour le besoin de logement et de l'augmentation des activités
aux bords des cours d'eau (jardinage, verger). L'habitat est passé de
431,89 ha en 1998 à 1679,10 ha en 2018 soit une hausse de 1679,102 ha.
Quant à la formation ripicole, sa superficie est passée de 912,41
ha à 1201,18 ha soit une augmentation de 288,7713 ha.
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